Retraite Active Ce forum s'adresse à tous les retraités et futurs retraités. Les membres de ce forum ont la possibilité de discuter de tous leurs centres d'intérêt que ceux-ci soient les voyages, les loisirs ou l'actualité, entre autres.
Inscrit le: 09 Mai 2007 Messages: 1656 Localisation: La Champagne
Posté le: 13-12-2011 08:49 Sujet du message: 6 symptômes qu’un homme ne peut ignorer
Toutes les femmes le savent : confrontés aux bobos du quotidien, les hommes deviennent de petites choses fragiles. Votre chéri s’est coupé avec une enveloppe ? Pas besoin d’appeler les pompiers, expliquez-lui qu’on est encore loin de l’hémorragie… Par contre, aidez-le à rester attentif à ces autres symptômes souvent mésestimés.
1/ Un mal de dos
Quoi de plus banal qu’un mal de dos ? Une étude québécoise datant de 2008 indique même que neuf individus sur 10 seront confrontés à ce problème au cours de leur vie. « Dans la majorité des cas, le mal de dos est en réalité une lombalgie : la douleur touche les vertèbres lombaires » explique Sylvain Renaud, médecin généraliste. La lombalgie n’est pas une maladie mais le symptôme d’un autre problème, plus ou moins profond. « Que ce soit le mauvais fonctionnement des articulations de la colonne vertébrale, des lésions musculaires ou ligamentaires, une hernie ou même une dégénérescence discale, il ne faut pas minimiser les raisons de ces douleurs. Elles peuvent notamment résulter de pathologies des reins, de la prostate ou des intestins » explique-t-il.
2/ Des douleurs testiculaires
« Certains hommes sont plus sensibles que d’autres, mais globalement : tous ont fait l’expérience de cette douleur vraiment difficile à supporter » commente le docteur. En effet, mauvais coup ou torsion peuvent être à l’origine de douleurs aiguës et vraiment désagréables dans les parties intimes. « Le patient est souvent gêné à l’idée d’évoquer une douleur testiculaire, pourtant, cela peut et doit justifier une consultation à part entière, car il peut y avoir de nombreuses raisons à ce genre de désagrément ». Lesquelles ? « Les douleurs peuvent s’accompagner de différents autres symptômes, pas toujours perceptibles de manière évidente. Un examen minutieux des symptômes peut mettre en avant une torsion testiculaire, des épididymites, des coliques spermatiques, des orchites infectieuses, la varicocèle… Le cancer des testicules est le plus répandu chez les hommes de moins de 35 ans ».
3/ Une douleur aigue dans l’abdomen
Un mal de ventre, c’est commun non ? Pourtant si la douleur se conjugue à d’autres symptômes (pâleur, fièvre, problèmes gastriques), ceux-ci peuvent être les signes d’une infection ou d’une pathologie abdominale. « Un mal de ventre peut être passager, mais c’est aussi un bon signal d’alarme pour indiquer un ulcère, une gastro-entérite, une colopathie, un problème d’appendicite ou tout un tas d’autres causes comme une insuffisance cardiaque par exemple » explique Sylvain Renaud. Le médecin va donc devoir procéder à une consultation attentive, d’abord à travers une série de questions pour cibler les origines possibles de la douleur, puis par différents examens (palpation, échographie, coloscopie, etc.).
4/ Une douleur dans la poitrine
1% des cancers du sein concernent… des hommes. Si pour beaucoup cela semble impensable, c’est bel et bien une réalité. Côté symptômes, notre médecin nous explique que « la question survient en général après la découverte d’un nodule au mamelon, puis des ganglions qu’on retrouve au niveau de l’aisselle ou sous le bras. Quand la douleur apparaît, c’est en général moins bon signe, cela signifie souvent que la tumeur a commencé sa croissance ». Echographie et mammographie vont confirmer le diagnostic. « Malheureusement, on découvre souvent ce cancer sur le tard, car les hommes n’imaginent pas devoir être vigilants » conclut le médecin.
5/ Des pannes…
Au croisement de problèmes physiques et/ou psychologiques, la panne sexuelle est souvent un tabou au sein du couple. Pour cette raison, elle devient matière au stress et au malaise intérieur, qui sont dommageables à leur façon sur la santé générale de l’individu. « Aujourd’hui ce genre de consultation est moins difficile qu’avant, mais elle est le fruit d’une démarche personnelle compliquée » confie Sylvain Renaud, qui explique que « Les hommes sont fragilisés, dans une situation de faiblesse, il faut peser les mots qu’on emploie et faire preuve de pédagogie pour leur expliquer ce qui leur arrive ». Car la panne sexuelle s’explique de bien des façons : « Cela peut être dû à un problème vasculaire, cela peut aussi être hormonal, neurologique, médicamenteux… Bien souvent, il s’agit d’une cause psychologique, et on finit par rentrer sur le terrain de la dépression, du stress, de l’angoisse… ».
6/ Un besoin d’uriner trop fréquent
Anodin en apparence, le besoin trop fréquent d’uriner peut traduire différentes pathologies. « Il y a bien sûr la question du cancer de la prostate ou de la vessie, qui se pose chez les hommes. On peut aussi s’interroger sur une infection des voies urinaires ou des calculs rénaux… » explique notre médecin. Mais ce n’est pas tout, car les mictions fréquentes sont l’un des premiers signes de diabète.
Merci Docteur...
Finn t'a cloné ???? _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
Posté le: 24-12-2011 14:04 Sujet du message: Erecto, ergo sum !
Doc Jemi au secours, Finn est en panne ! Ben ouais, depuis quelque temps il a du mal à « redresser », le pôv, il vieillit !! Mais la petite pilule bleue miraculeuse va lui venir en aide et il va retrouver la vigueur de ses cinquante ans !
En passant, cette pilule est à éviter absolument, c'est très nuisible pour le coeur et ne réglera pas un problème qui est avant tout mental et purement « mécanique » ! Quand on a un problème mécanique, faut aller au garage pour consulter un mécanicien !! La plupart de ces pseudos médicaments pour le traitement des dysfonctions érectiles agissent surtout en tant que désinhibiteurs et surtout en tant qu'effet placebo, celà veut tout dire...
Il est à noter que les Sildenafil/Viagra/Kamagra, Tadalafil/Cialis ou Vardefanil/Vizanza/Levitra n'ont absolument aucune influence sur la libido. Il n'ont d'efficacité que si un désir a été amorcé... Les laboratoires pharmaceutiques sont en constante recherche de nouveaux « marchés » et ils ont donc planché très activement sur l'équivalent féminin du viagra. Le problème est que la sexualité féminine est nettement plus complexe que l'est la masculine et ils n'ont pas trouvés grand-chose, qu'à celà ne tienne, ils ont donc pris du viagra qu'ils ont appelés lovegra (citrate de sildenafil) et basta ! Y'a pas de petit profit, arf !
Pour donner une petite dimension philosophique à tout ça, qui est aussi sous forme d'autodérision, je rajouterais en plagiant René Descartes ... Erecto, ergo sum ! (je bande donc je suis !).
En cette période de Noël il est de coutume de dire paix aux hommes de bonne volonté, mais c'est une lapalissade que de constater que la bonne volonté des hommes n'a pas suffit. Donc et en païen malheureusement convaincu que la religion n'amène guère que désillusion, désastre et massacre, là seront mes chants de Noël...
Exact. Tout au moins par analyse d'urine.
J'en ai parlé récemment avec mon médecin. Elle m'a expliqué que le taux de PSA - indicateur de la maladie, rien à voir avec Peugeot Citroen
pouvait être trompeur et provoquer des actes médicaux inutiles, avec des conséquences telles qu'incontinence et impuissance, alors que le cancer n'était pas déclaré. La seule méthode valable, selon elle, est l’échographie. _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
Posté le: 27-09-2012 07:18 Sujet du message: Re: 6 symptômes qu’un homme ne peut ignorer
lefebvre a écrit:
5/ Des pannes…
Au croisement de problèmes physiques et/ou psychologiques, la panne sexuelle est souvent un tabou au sein du couple. Pour cette raison, elle devient matière au stress et au malaise intérieur, qui sont dommageables à leur façon sur la santé générale de l’individu. « Aujourd’hui ce genre de consultation est moins difficile qu’avant, mais elle est le fruit d’une démarche personnelle compliquée » confie Sylvain Renaud, qui explique que « Les hommes sont fragilisés, dans une situation de faiblesse, il faut peser les mots qu’on emploie et faire preuve de pédagogie pour leur expliquer ce qui leur arrive ». Car la panne sexuelle s’explique de bien des façons : « Cela peut être dû à un problème vasculaire, cela peut aussi être hormonal, neurologique, médicamenteux… Bien souvent, il s’agit d’une cause psychologique, et on finit par rentrer sur le terrain de la dépression, du stress, de l’angoisse… ».
C'est très souvent iatrogène (provoqué par le médecin) :
Il me semblait que le taux de PSA c'était par analyse de sang ?
Le dépistage du cancer ne semble pas recommandé par aucun moyen.
Pas plus l'écographie qu'autre chose.
Exact. Au temps pour moi.
Mais le cancer de la prostate existe, et s'il n'est pas soigné, peut devenir grave. L’échographie ne détruit aucun tissus. Après, tout est dans l'interprétation des images. _________________ Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
Je ne suis pas le premier à déconseiller ce dépistage. La Haute autorité de santé l'a fait avant moi. Ce que je veux, à l'occasion de la Journée européenne du cancer de la prostate, qui a lieu aujourd'hui, c'est comprendre pourquoi on continue à dépister. Cela fait des années qu'on sait que ces traitements ne sont pas efficaces. Cinq millions de tests sont effectués chaque année, 20 000 hommes se font opérer et 80 % d'entre eux deviennent impuissants ou incontinents. Et la mortalité ne baisse pas.
Quels sont les freins aux changements ?
D'abord, la formation des médecins. Ils sont formatés pour dépister, quel que soit le résultat. La peur du cancer prime sur l'efficacité et le bien-être des patients. Pendant trois ans, j'ai fait ma petite enquête. J'ai interrogé des malades, suivi trois formations dédiées au dépistage, dialogué avec de nombreux médecins. J'ai même participé au Téléphone sonne, sur France Inter. Ce que je constate, c'est que ce sont toujours les mêmes qui communiquent : les membres de l'Association française des urologues. De grands professeurs qui refusent de se remettre en question.
La raison est-elle économique ?
L'achat de robots américains dans les hôpitaux de Brest et Rennes, idéaux pour opérer la prostate, n'incite pas à un retour en arrière. Ce qui est redoutable, c'est que le patient fait souvent confiance à son médecin. Si on lui conseille de se faire dépister, il y va sans réfléchir aux conséquences. C'est tout sauf un choix éclairé. J'appelle plutôt ça un marché de dupes !
Dépistage du cancer de la prostate : toujours inutile pour la HASLe dépistage du cancer de la prostate est controversé. Il n’améliore pas l’espérance de vie, diminue de façon insignifiante la mortalité due à ce cancer et conduit à de nombreuses mutilations inutiles chez des sujets en bonne santé.
Cancer de la prostate : la chirurgie inefficace
Aux Etats-Unis, la plus grande étude jamais réalisée sur le cancer de la prostate révèle que l'ablation chirurgicale est inefficace dans la plupart des cas.
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum