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Inscrit le: 09 Mai 2007 Messages: 1656 Localisation: La Champagne
Posté le: 15-12-2011 08:02 Sujet du message: La construction européenne : une source d'espoir
La construction européenne : une source d'espoir
Regain d'espoir en la construction européenne : La moitié des Français considère qu'elle constitue une source d'espoir
La construction européenne n'est plus aujourd'hui un sujet qui suscite la ferveur : En 2003, deux ans avant la blessure du Traité constitutionnel européen, les deux tiers des Français considéraient la construction européenne comme une source d'espoir, ils ne sont que la moitié à avoir conservé cet optimisme. Près d'un tiers (32%) y voient au contraire une source de crainte et 18% n'y voient ni espoir ni crainte. Toutefois, le « niveau d'espoir » est remonté de 5 points depuis l'année dernière lorsque nous interrogions les Français après l'épisode irlandais. Comment expliquer cette remontée ? Le scepticisme dans les sommets européens ou internationaux n'a jamais été aussi marqué, la défiance envers l'action collective des dirigeants européens est grande... Mais si les Français se montrent insatisfaits des solutions apportées dans l'immédiat, ils considèrent bien l'action collective comme la seule susceptible de porter ses fruits. Un sondage publié par BVA le mois dernier montrait ainsi que les trois quarts d'entre eux considéraient que la France « avait intérêt à conserver l'euro ». Nicolas Sarkozy a d'ailleurs mis l'Europe au c?ur de son discours de Toulon II.
Sur ce sujet, les clivages bien connus se confirment : le statut social joue à plein. Les CSP+ sont ainsi 53% à exprimer de l'espoir contre seulement 34% des CSP-. Ainsi, si l'on s'intéresse aux statuts professionnels : les cadres sont 60% à parler d'espoir alors que seul un tiers des ouvriers partagent cet avis (50% affichent de la crainte). On remarque également que les différences de perceptions ne sont pas marquées entre la gauche et la droite mais entre les extrêmes et les autres. Jamais plus de « 30% « d'espoir » à l'extrême gauche, 16% au FN mais toujours au moins 60% chez ceux qui se disent proches de l'UMP, (les plus europhiles à 70%), du Centre, du PS et des Verts
Les Français très partagés sur l'accord du 9 décembre. Les perceptions sont très clivées politiquement.
Les négociations européennes apparaissent comme un bon sujet de campagne car politiquement très clivant : Si un sujet divise les Français selon qu'ils soient de droite ou de gauche, c'est bien l'accord du 9 décembre instituant la règle d'or. Au global, les interviewés sont quasiment à 50-50, mais si les sympathisants de droite sont 7 sur 10 à le trouver bon, ils ne sont qu'un tiers à gauche à exprimer cette opinion. Le statut social est là aussi primordial : 55% des cadres l'approuvent contre seulement 36% des ouvriers.
Une majorité de Français pense que François Hollande a raison de vouloir renégocier l'accord européen. 8 sympathisants de gauche sur 10 lui donnent raison
Cet accord qui divise et suscite peu d'enthousiasme doit-il être renégocié comme le souhaite François Hollande s'il est élu président ? Une majorité de 52% de Français l'approuvent (45% lui sonnent tort). Surtout, 8 sympathisants de gauche sur 10 le suivent sur ce point. Les responsables de l'UMP ont beaucoup communiqué ces derniers jours sur « l'irresponsabilité » du candidat socialiste et leur discours a porté : cette renégociation mobilise à l'inverse contre elle 8 sympathisants de droite sur 10.
Politique européenne : François Hollande peine à convaincre les sympathisants de gauche
François Hollande a encore beaucoup à faire pour convaincre les Français de sa stature de dirigeant européen. Un quart des personnes interrogées (27%) estime qu'il ferait moins bien que Nicolas Sarkozy en matière de politique européenne, un autre quart (24%) juge qu'il ferait mieux, une majorité de 48% les renvoyant dos à dos estimant que le socialiste ferait « ni mieux ni moins bien ». Plus préoccupant pour le candidat socialiste, alors que les deux tiers des sympathisants de droite considèrent qu'il ne ferait pas mieux que le président en place, il n'arrive pas à convaincre plus de la moitié des sympathisants de gauche (48%) de ses plus fortes capacités européennes.
Il a donc tout intérêt, lorsqu'il dévoilera son projet dans moins d'un mois, à sortir de l'ambiguïté sur ce thème.
GAEL SLIMAN - Directeur Général Adjoint de BVA _________________ DANIEL
Inscrit le: 14 Mai 2007 Messages: 4044 Localisation: Berry
Posté le: 19-12-2011 08:04 Sujet du message:
Bonjour à tous,
Je partage l'avis des 50% de nos compatriotes qui estiment que l'union européenne est notre avenir sur la scène internationale. Sans l'europe et la monnaie unique la france serait en récession pour de longues années.
Ceux qui sont en capacité de gouverner l'ont compris. Ils savent que notre sort est indissolublement lié à nos voisins pour le pire et pour le meilleur. Le nationalisme antirépublicain autant qu'anticonstitutionnel à la Marine Le Pen ne perdurera que le temps de la campagne électorale. Le temps est venu de faire un grand pas vers la fédéralisation. _________________ Vive la vie à la campagne.
Jonas18
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