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NOS REGIONS

 
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Rosalia



Inscrit le: 31 Jan 2010
Messages: 23645
Localisation: Est-Ouest

MessagePosté le: 16-12-2011 14:05    Sujet du message: NOS REGIONS Répondre en citant

Nos Régions

J’ai intitulé ce topique Nos régions Car :
Si certains estivants de ce forum veulent bien amener des anecdotes, de leurs régions, cela pourrait s’avérer fort intéressant.


Tempête Joachim

Centrale du Blayais en alerte



La centrale nucléaire du Blayais est une centrale nucléaire située non loin de la ville de Blaye (France), au cœur du marais du Blayais, dans la commune de Braud-et-Saint-Louis (Gironde), en bord de Gironde, entre Bordeaux (60 km en amont) et Royan (80 km en aval).
En service depuis 1981, elle est gérée par Électricité de France et produit de l'électricité qui est injectée dans le réseau électrique français.
Elle est refroidie par l'eau de l'estuaire de la Gironde qui est pompée via des canalisations sous-marines.

Depuis 1999, l'association Tchernoblaye, agit en Gironde pour réclamer la fermeture de la centrale nucléaire du Blayais.

Elle dispose de 4 réacteurs nucléaires de technologie REP - Réacteurs à eau sous pression - de 900 MW chacun, mis en service de 1981 à 1983.
1 200 salariés EDF et 250 prestataires permanents travaillent dans la centrale nucléaire du Blayais.

Ses 4 réacteurs produisent environ 27 TWh par an et répondent à 6,15 % de la consommation française ainsi que 1,2 fois des besoins en électricité de la région Aquitaine.
Depuis sa mise en service, la centrale nucléaire du Blayais a produit 674 milliards de kilowatts-heure.

Sûreté Nucléaire

Dans son rapport annuel 2007, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) considère globalement satisfaisante la sûreté nucléaire de la centrale du Blayais.

L'ASN constate particulièrement que l'organisation mise en place pour la gestion des situations d'urgence apparaît robuste mais que le site doit faire preuve de plus de rigueur dans la préparation des interventions

Risques d’inondations :


En 2002 et 2003, EDF a déclaré deux incidents génériques de niveau 1 sur l'échelle INES, relatifs à la tenue au séisme de composants de certains REP 900 MWe français, dont la centrale du Blayais.

L'incident déclaré le 14 octobre 2002 concerne la tenue au séisme de réservoirs d'eau permettant d'assurer le refroidissement du cœur en cas d'accident .

Les travaux nécessaires à la remise en conformité de la centrale se sont terminés en décembre 2005.

L'incident déclaré le 28 octobre 2003 concerne la tenue au séisme de tuyauteries connectées à l'un des réservoirs d'eau concerné par l'incident du 14 octobre 2002

Dès 1998, le bilan annuel de la sûreté de la centrale du Blayais notifiait la nécessité d'une surélévation de 50 cm des digues, mais EDF différa ce rehaussement de sa digue de protection.


Le 19 novembre 1999, EDF est sommée de produire un planning des travaux de sécurité par une lettre la rappelant à l'ordre.

Un mois plus tard, le 27 décembre 1999, les vents violents produits par la tempête Martin provoquèrent une brusque montée des eaux de l'estuaire et l'inondation d'une partie de la centrale.

Pour des raisons de sécurité, il fut alors décidé la mise hors service volontaire des trois réacteurs alors en puissance (le quatrième réacteur était arrêté dans le cadre d'opérations de maintenance normales).

L'incident a été classé au niveau 2 (« incident ») sur l'échelle INES.
Le 5 janvier, le quotidien régional Sud Ouest titra sans être démenti : « Très près de l'accident majeur », en expliquant que l'on avait évité de justesse un scénario catastrophe.


Article détaillé : Inondation de la centrale nucléaire du Blayais en 1999.
L'Institut de protection et de sûreté nucléaire (IPSN) – aujourd'hui Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) – a publié le 17 janvier 2000 un rapport14 qui montre que la plate-forme de l'îlot nucléaire est calée au-dessous de la cote majorée de sécurité (CMS) pour la centrale du Blayais, mais aussi pour les sites de Belleville, Chinon, Dampierre, Gravelines, et Saint-Laurent.

Puisque les plates-formes sur lesquelles ont été remblayées ces centrales n’ont pas été érigées suffisamment haut, des mesures ont été annoncées par un rapport parlementaire pour améliorer les protections interne et externe des centrales.



Il est exact que lors de la tempête Martin du 27 décembre 1999, la Centrale Nucléaire du Blayais fut très proche de la catastrophe nucléaire.

Cette tempête pour ceux qui l’on vécue (qui n’ont pas dormi durant cette nuit) restera en leur mémoire.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Temp%C3%AAte_Martin

Me concernant, celle-ci m’aura traumatisée.

Vers les 18 H, la Tempête Martin se déclencha, nous sortions d’une galerie marchande, avec mon époux, ma fille ainée, mon petit-fils de 1 an.

Nous nous trouvions assez loin en kms (18 environ) de notre habitation.

A 5 kms environs de chez notre fille ainée.

(« La tempête Martin laisse derrière elle 30 morts, dont 27 en France. Parmi ces dernières, 13 sont originaires du département de la Charente-Maritime, 8 de celui de la Charente, trois du département de la Gironde, deux de celui de la Dordogne et une du département des Landes11 »).

Nous avons rejoint la voiture rapidement, tenant debout avec difficulté.

Nous devions déposer notre ainée chez elle.

Nous ne pûmes alors rejoindre notre chez nous.

A de nombreux endroits déjà, des arbres, jonchaient le sol.

Avec difficulté (malgré le runer) nous arrivâmes chez notre ainée.
La voiture, donnait l’aspect, d’osciller.

Arrivés à l’appartement de ma fille, situé au 5ème étage, nous vécûmes une soirée et une nuit terrible.

Mon mari et mon gendre, trouvèrent un système pour tenir les volets, malgré leurs attaches.
Des personnes elles - hissèrent des matelas contre les baies vitrées.

Un vent très fort n’avait pas de cesse.
Au dernier étage de la résidence, il semblait que tout allait s’arracher.
Dans le couloir, d’entrée de l’appartement, un mini sas.
Le lanterneau semblait s’arracher à chaque instant, avec un bruit incessant, et épouvantable.

Aucun répit le vent n’avait de cesse chaque seconde.

Nous avions préparé quelques affaires, afin de partir en catastrophe – si nous le pouvions, en cas de danger grave.
Nous n'avons osé laisser le petit tout seul.

En face, à 400 M environ de chez ma fille, un magasin Casino, ainsi que un McDonald.

L’enseigne de Casino s’envola, et partie s’écraser contre une murette de McDonald.

Nous apprîmes plus tard, que dans les très hautes tours – situées à 500 M environ - les lits de personnes oscillaient (et autres meubles).

Dans l’une des résidences ou habitait ma fille, une dame fut écrasée dans sa voiture.

Cette personne voulut déplacer sa voiture de sous un arbre (sur le parking des résidences ou habitait ma fille).
Elle fut écrasée avant que d'avoir pu rien faire.

Le Centre des Pompiers - Pour ceux qui avaient encore de l’électricité - par le biais de la télévision (régionale) nous avertissait minute par minute de l’état de la situation.

Il ne fallait pas sortir de chez soi.

Il arriva un moment, ou mon époux s’inquiéta, car il ne pouvait joindre nos jeunes restés eux à la maison, ceci ni par téléphone fixe, ni par portable.

Il était très, très inquiet.
A un moment il put avoir un voisin en ligne, qui lui dit que des arbres étaient tombés tout le long de l’avenue.

Puis, il ne put plus joindre le voisin (plus d’électricité, plus de téléphone).



La tempête laissant dans la nuit un minimum de répit, mon mari décida que nous rentrions (c'est à dire, que les vents violents, ne soufflaient plus toutes les minutes, mais avec un espace plus long entre chaque rafale).

J’avais très peur, ma fille me proposa de rester.
Je décidai d'accompagner mon époux (ne voulant pas le laisser partir seul).

Nous devions prendre la rocade = : fermée pour cause d’arbres au sol.

Nous essayâmes toutes routes connues.
Impossibilité de les prendre : arbres, lignes électriques, et téléphoniques jonchant le sol : partout.

Pour finir nous trouvâmes enfin une issue.

Malgré cela, nous dûmes prendre nombre des chemins (petites routes) détournés.

Aucune n’était praticable : arbres au sol, ainsi que lignes électriques.

Dans une ville proche de la notre, le toit de l’école, était arraché, au sol au ¾.

Que j’eus peur cette nuit là, je ne fus pas la seule, toutes les personnes éveillées le furent (d’autres dormirent toute la nuit elles …. ).

Nous continuâmes donc notre route, avec nombreux axes détournés – afin de trouver une issue, nous ramenant "si possible" à la maison.

Partout, des arbres jonchant, et des lignes électriques également.

Mon mari trouva enfin une sortie connue, ou il n’y avait pas d’arbre sur un long parcours.

La tempête elle, commençait à laisser des répits un peu plus longs.

Il devait être, aux environs de 2 Heures du matin, plus peut-être.
Nous trouvâmes une voiture à l’arrêt, un riverain d’une autre rue, essayait de rejoindre son chez lui également.
Le riverain, dont la maison se trouvait à environ 1 km 500 demanda à partir avec nous.
Nous, étions à 3 kms environ de notre habitation.

(Nous primes de longs détours, pour arriver à rejoindre la ville, et d’autres petites routes, ou il n’y avait pas de pins, mais A chaque fois, il fallait faire demi-tour).

Jusqu’à notre arrivée à cet endroit là.

Par temps sec, existait un petit chemin - à vu : sans pins - ou nous pouvions passer avec un 4/4 éventuellement.

Mon époux voulut prendre ce raccourci - ce n’était pourtant pas son habitude, de ne pas calculer les dangers éventuels.
Nous nous embourbèrent dans le sentier du raccourci (cela tant il était tombé d’eau).

J’étais mécontente, j’avais peur.

Un peu plus loin des pompiers travaillaient déjà à déblayer et ouvrir des passages.
Nous sommes sortis de la voiture, et nous décidâmes à trois de rejoindre à pied nos habitations.

Entre temps, il fallut passer un fossé, sans lumière, nous avons glissé, mon mari glissa, tomba sur moi.

Vu l’immensité des dégâts, il s’inquiétait pour nos jeunes, et voulait rentrer par tout moyen.

Au sol, des pins, et des lignes électriques, et téléphoniques sur des kms.

Mais, tous les pins n’étaient pas encore tombés.
Sur une distance de 400 M environ :
Des pins non encore couchés pour quelques uns.
Nous attendîmes un moment de répit – moment ou la tempête se calmait durant quelques minutes (non pas comme à son début).
Ensuite, nous avons couru, couru (pour autant cela souffla lorsque nous étions sous les pins).

Enfin la maison du voisin.

Il nous hébergea. Nous nous trouvions alors à 3 km environ de notre habitation.
Mon mari ne voulut rester.
A travers les pins au sol, en évitant les lignes électriques - à la lampe électrique - il rejoint notre chez nous, en se mettant grandement en danger.

Arrivé à la maison, bien heureusement il ne trouva que des dégâts matériels.

Faîte de toit arraché, inondation de deux pièces (literie inondée, ainsi que téléviseur, etc etc ... …)

Pins au sol, un ou deux véhicules s’étant entrechoqués.
Vitres de l’atelier qui éclatèrent etc … (mon fils aurait pu alors être blessé, car lorsqu'elles éclatèrent la tempête commença, et il était dans l'atelier).

Que de la matière : aucun blessé, donc aucune raison pour se plaindre.

Les pompiers effectuèrent un travail remarquable et sans relâche durant des jours lors de cette tempête (ainsi que lors de toute autre, si il y a dégâts).
Le personnel délégué par l’EDF également.
Dans les landes également les dégâts furent d'importance.
Avec des personnes âgées pour certaines, vivant en milieu semi-isolé, qui ne purent être parfois secourues de suite.

Par la suite, lors des tempêtes suivantes, le faîte de toit fut amarré avec une énorme chaîne, retenu à l’autre extrémité par un bloc bien soudé lui.
La tempête Joachim, qui semble s’être calmée ici (depuis 1 heure environ – je dis bien qui semble) apparait moins importante que les dernières tempêtes en Aquitaine.

Pour cause, aucun arbre écrasé au sol – ou très peu.
Concernant la tempête Joachim.

Les vents soufflèrent très fortement depuis cette nuit, ainsi que ce matin.

Notre inquiétude fut moindre, car rien ne s’envola.
Ce qui voulait dire que malgré l’intensité, la tempête aurait pu être pire.

Suite à cette tempête Joachim, qui frappe depuis 2 jours la côte Atlantique, la Centrale Nucléaire du Blayais est en alerte.
L’eau dut passer au dessus des digues (Centrale à 80 km environ de chez moi).

A Soulac-sur-Mer une dune dut être aménagée dans la rapidité devant une maison.

Et les habitants d’un quartier résidentiel furent sur le point d’être évacués.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Soulac-sur-Mer

J’ai voulu ajouter un récit de tempête (minimisé).

Je n’oublie pas que de nombreuses régions de France sont touchées par la tempête.
Avoir l’espoir que les départements touchés ne rencontrent que des dégâts matériels.

Ceci à une quinzaine de jours des fêtes de Noël.


Si vous avez des récits, de régions, encore une fois, permettez moi de vous dire que :
Il serait intéressant de les éditer ici.
Je parle là d'anecdotes régionales, insolites - n'ayant rien à voir en général avec une tempête au cas ou (bien heureusement).

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roberte



Inscrit le: 01 Oct 2010
Messages: 3603

MessagePosté le: 16-12-2011 20:53    Sujet du message: Répondre en citant

Very Happy merci rosalia
_________________
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Rosalia



Inscrit le: 31 Jan 2010
Messages: 23645
Localisation: Est-Ouest

MessagePosté le: 16-12-2011 22:21    Sujet du message: Répondre en citant

Non, non

C'est moi qui te dis



Roberte

Tu le mérites vraiment, cela me touche que tu puisses lire, et apprécier mes textes.
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jemigeja



Inscrit le: 18 Juil 2010
Messages: 5656
Localisation: Bourgogne

MessagePosté le: 18-12-2011 00:36    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour

Si on vous dit Bourgogne, vous pensez "vins". c'est pas faux.
dans la catégorie vins, il y a Beaune. Et à Beaune, il y a les hospices. Ce très beau bâtiment est réputé, et mérite une visite. Mais connaissez vous son histoire ?

Un petite vidéo ici vous donnera une petite idée.
Outre le bâtiment, les hospices donnent lieu tous les ans à une grande vente. Le détail sur les autres vidéos de la page.

A consommer sans modération - les vidéos, bien entendu Very Happy Very Happy Very Happy
_________________
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(Clemenceau)
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jemigeja



Inscrit le: 18 Juil 2010
Messages: 5656
Localisation: Bourgogne

MessagePosté le: 19-12-2011 00:20    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour

Connaissez vous Dijon ?
La place de la libération, en plein centre ville.
Avant, c'était ça


Dommage, non ?

Maintenant cette superbe place est devenue piétonne



Pas mal, non ???

elle fait face au magnifique palais des Ducs de bourgogne, aujourd'hui hotel de Ville


Et vue du haut de la tour, , ça donne ça :

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(Clemenceau)
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