Retraite Active

[jemigeja]

Bonjour

Pour une fois, je crois que ce mot, si souvent utilisé à tort et à travers n'est pas trop fort.

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Faute de rampe d'accès pour handicapés, l'audience se tient dans la rue
Une femme en fauteuil roulant, âgée de 39 ans, n'a pas pu accéder au tribunal de Briey (Meurthe-et-Moselle), faute de rampe d'accès pour les handicapés, obligeant un juge aux affaires familiales à tenir l'audience dans la rue, a-t-on appris lundi de source judiciaire.

Jeanine Mujic était convoquée la semaine dernière au palais de justice, à propos d'un litige relatif à une garde d'enfants, pour une audience devant la chambre du conseil qui se déroule normalement à huis clos.

"J'étais déjà venue il y a deux ans et je savais qu'il n'y avait pas de rampe d'accès. Mais, à l'époque, on m'avait portée", a expliqué à l'AFP la mère de famille.

"Cette fois, le vigile n'a pas pu le faire car il avait mal au dos. La greffière a essayé de me faire passer par le garage, mais il y a également des marches que je ne peux pas franchir", a-t-elle poursuivi.

Faute d'être couverts par une responsabilité civile, les personnels du tribunal n'ont pas non plus pu aider Mme Mujic à monter les marches du parvis, a raconté à l'AFP son avocat, Me Jean-Marie Tissot.

"Les pompiers ont été appelés, mais ils ont refusé de venir car ils ont estimé qu'il n'y avait pas d'urgence", a encore dit l'avocat.


Le juge aux affaires familiales a alors proposé que l'audience se déroule dans la rue, devant le palais de justice, en présence des parties et des avocats.

"Les voitures passaient, les gens venaient sur le parvis fumer leurs cigarettes, c'est aberrant", a déploré Mme Mujic, qui affirme n'avoir jamais connu telle situation dans sa vie quotidienne en fauteuil roulant.

La cour d'appel de Nancy, compétente en matière des biens immobiliers judiciaires de son ressort, a indiqué à l'AFP qu'une "opération" était en cours pour permettre l'accès des handicapés au bâtiment.

Je ne sais si, parmi nos amis il y a des gens à mobilité réduite. Mais il n'est pas nécessaire d'être dans cette situation pour voir l'horreur de la situation, et la détresse de cette femme.

Il m'est arrivé une fois de recevoir un usager en fauteuil dans le hall du vieil immeuble où était installé le service. C'était dans les années 70. J'étais encore plus mal à l'aise que la personne que je recevais.

Dans les années 80, un chef de service inspiré avait localisé le service chargé de recevoir les handicapés au troisième étage d'un immeuble sans ascendeurs... Il va sans dire que mes collègues chargées de ce service descendait souvent recevoir leurs usagers au rez de chaussée, quitte à demander à quelqu'un de prendre une pause pour libérer un bureau le temps de l'entretien.

Le problème existe depuis toujours, on en parle depuis un certain temps, mais les solutions ne viennent pas vite...
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Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)