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De la réforme des retraites cuvée 2013...

 
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Finn



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MessagePosté le: 10-06-2013 15:29    Sujet du message: De la réforme des retraites cuvée 2013... Répondre en citant



Comme vous le savez tous, une énième réforme des retraites est en discussion depuis le lundi 13 mai dernier. Que ressortira-t-il de ses discussions, nul le sait encore tout à fait. Ce qui est plus certain, c'est que réforme il doit y avoir. Sinon il y a risque de très très gros problèmes pour l'avenir à très court terme de notre système par répartition. Le déficit de l'assurance retraite étant ce qu'il est, il n'y avait plus de tergiversations possibles. Quelques soient les solutions retenues, elles seront impopulaires, très impopulaires, c'est un dossier imminemment « explosif », mais c'est un passage obligé. Que certains(es) s'épargnent les sempiternels : « c'est de la faute de la gauche, de la droite, la faute des autres ». Un déficit de plusieurs milliards d'euros ne se crée pas en un jour et celà fait des décennies qu'économistes et démographes ont tirés la sonnette d'alarme. Cette réforme 2013 ne sera sans doute qu'une réforme transitoire, car il ne faut pas se leurrer, s'il fallait faire une VRAIE réforme, ce serait l'insurrection et les gouvenements - quels qu'ils soient - marchent toujours sur des oeufs avec ce genre de sujet...


>>> https://www.lassuranceretraite.fr/cs/Satellite/PUBPrincipale

Les chiffres clés de l'Assurance Retraite. Combien de salariés ? Combien de points d’accueil ? Voici une sélection de chiffres clés pour mieux connaître l'Assurance retraite.

Le réseau :
- 16 caisses régionales
- en Outre-mer, 4 caisses générales et 1 caisse de sécurité sociale à Mayotte
- 299 agences en Métropole et 1 001 points d'accueil retraite en métrople
- 37 antennes et autres points d’accueil dans les caisses générales et la caisse de sécurité sociale à Mayotte
- 13 724 agents au service des retraités et futurs retraités en métropole

Les assurés :
- 17,8 millions de cotisants
- 13,1 millions de retraités
- 10 383 959 appels reçus par l'Assurance retraite
- 563 531 retraites attribuées dans l’année
- 409 300 bénéficiaires d’une aide de l’action sociale (telle que l’aide ménagère à domicile)

Données financières, prestations et services :
- 98 milliards d’euros de prestations versées
- 157 millions de paiements émis dont 13,3 millions à l'étranger dans près de 180 pays
- 166,5 millions de carrières mises à jour
- 2 millions de déclarations annuelles de données sociales
- 6 milliards d'euros de déficit...

NB :
Plusieurs autres textes suivront pour essayer de faire le tour d'horizon de la problématique actuelle.... Auteurs et sources seront cités, liens pour accès à l'article original seront fournis.
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Finn



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MessagePosté le: 10-06-2013 15:33    Sujet du message: Au PS, la réforme des retraites relance de vieux débats... Répondre en citant

Réformes des retraites :

Au PS, la réforme des retraites relance de vieux débats. Jean-Marc Ayrault a installé, mercredi, une commission sur le sujet, avec à la clé un possible allongement de la durée de cotisation. Au sein du Parti socialiste, le sujet divise.



Le président de la République, François Hollande, discute avec des responsables syndicaux, le 17 janvier 2013 à Paris. (CHAMUSSY / SIPA)


C'était en 2010. Il y a trois ans, il y a un siècle, il y a une éternité. Alors dans l'opposition, le Parti socialiste menait une bataille féroce contre la réforme des retraites du gouvernement Fillon, dont la principale mesure consistait à reculer l'âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans, et l'âge pour une retraite à taux plein de 65 à 67 ans. Depuis ? La loi a été promulguée en novembre 2010, François Hollande a été élu en mai 2012, et le système des retraites demande à nouveau à être réformé.

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a donc officiellement installé, mercredi 27 février, une commission chargée d'élaborer, d'ici au mois de juin, de nouvelles pistes pour sauver le système. Les principales pourraient consister à allonger la durée de cotisation et à repousser l'âge de la retraite. Toujours est-il qu'au sein du PS, la question suscite un certain malaise, tant elle fait l'objet de divisions entre ceux qui prônent un allongement de la durée de cotisation et ceux qui jugent que la question des retraites est un faux problème.

- Ceux qui veulent réformer les retraites depuis longtemps
En la matière, François Hollande n'a jamais été un grand défenseur du système actuel. Dès 2010, fidèle à sa ligne social-réformiste, il estime ainsi qu'"à mesure que l'espérance de vie s'allonge, la durée de cotisation doit être liée à cet allongement". Des déclarations qui vont alors à rebours de la ligne officielle du PS, qui érige l'âge légal des 60 ans en totem et refuse tout allongement de la durée de cotisation avant au moins 2020.

Sur cette question, François Hollande se rapproche à l'époque de Dominique Strauss-Kahn. Lequel affirme en mai 2010 que dans la mesure où l'"on vit cent ans, on ne va pas continuer à avoir la retraite à 60 ans. (...) Si on vieillit plus longtemps, il faut qu'on travaille plus longtemps."

Proche de François Hollande, l'actuel patron des députés socialistes, Bruno Le Roux, voit alors "beaucoup de bon sens dans les propos de Dominique". Classé dans "l'aile droite" du Parti socialiste, Manuel Valls salue également "la vision claire et adaptée" de DSK, regrettant qu'"au PS, on n'assume pas clairement l'allongement de la durée des cotisations" et ajoutant que le moment venu, "la réalité s'imposera à tous".

- Ceux qui se plient au principe de réalité
Trois ans plus tard, donc, les positions évoluent, lentement mais sûrement. Pour preuve, les propos du député Henri Emmanuelli, figure de l'aile gauche du PS, qui affirme désormais qu'"il faut quand même se poser la question de la durée de cotisation parce que (...) des gens qui aujourd'hui auront passé plus de temps à la retraite que dans la vie active, c'est une situation qui ne peut pas perdurer".

"C'est un consensus, l'allongement de l'espérance de vie doit se partager entre temps travaillé et temps retraité", approuve sur RTL le ministre du Budget, Jérôme Cahuzac. Lui qui, dans une tribune publiée dans Le Monde en juin 2010, considérait que "le choix de relever l'âge légal de 60 à 62 ans est la solution la plus défavorable pour les salariés modestes qui ont commencé à travailler tôt", et que "le relèvement de l'âge de départ à taux plein de 65 à 67 ans touche de plein fouet les salariés qui ont connu des carrières incomplètes".

"Il ne doit pas y avoir de tabous, estime aujourd'hui sur RMC le porte-parole des députés socialistes, Thierry Mandon, un proche de Benoît Hamon. Il faut faire preuve de réalisme."

Des déclarations qui montrent que les socialistes opèrent bel et bien "un atterrissage sur la réalité", juge le député Jean-Marie Le Guen dans Le Parisien (article payant), mais qui "déçoivent, attristent, peinent" le coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon. "C'est très douloureux pour moi d'entendre [Henri Emmanuelli] parler comme ça", assure l'ancien candidat du Front de gauche à la présidentielle, en déplorant "un changement de pied tout à fait extraordinaire".

- Ceux qui estiment qu'il s'agit d'un faux problème
Heureusement pour Jean-Luc Mélenchon, tous les socialistes ne se sont pas encore convertis au social-réformisme de François Hollande ou de Dominique Strauss-Kahn. Au sein de l'aile gauche du PS, beaucoup n'ont pas compris les déclarations d'Henri Emmanuelli, qui a d'ailleurs corrigé ses propres propos, sur L'Express.fr : "Je n'ai pas dit que j'étais favorable à l'allongement de la durée de travail. Je suis exaspéré par le buzz artificiel créé par quelques journalistes."

"On ne doit pas faire, au nom d'un prétendu réalisme, l'inverse de ce que prônait le Parti socialiste en 2010. On doit faire preuve de cohérence, prévient la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann. Je rappelle qu'en France, l'espérance de vie en bonne santé est de 63 ans."

"Cette question des retraites n'est pas une priorité, c'est au contraire un faux problème, juge le député Pascal Cherki, joint par francetv info. La priorité, c'est de faire baisser le chômage. S'il y avait moins de chômeurs et donc plus de cotisants, le problème des comptes sociaux serait totalement différent !"

Un avis partagé par son collègue Pouria Amirshahi : "Philosophiquement, je ne conçois pas que les années de vie qu'on gagne au fil du temps, on doive les passer au turbin. Ce qu'il faut, c'est créer de l'emploi pour avoir davantage de cotisants." Quant aux accusations de démagogie dont ils font l'objet, ces parlementaires de l'aile gauche du PS soulignent au moins la fidélité et la constance de leurs engagements : "Doit-on rappeler qu'en 2003, François Hollande, lui, promettait la retraite à taux plein à 60 ans devant Bernard Thibault ?"


Par Bastien Hugues. Mis à jour le 01/03/2013 | 07:45 , publié le 01/03/2013 | 07:45
Source : http://www.francetvinfo.fr/au-ps-la-reforme-des-retraites-relance-de-vieux-debats_270831.html
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Finn



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MessagePosté le: 10-06-2013 15:39    Sujet du message: Jean-Marc Ayrault s'attaque à une nouvelle réforme... Répondre en citant

Réforme des retraites :

Jean-Marc Ayrault s'attaque à une nouvelle réforme. Les organisations syndicales et patronales sont reçues une à une par le Premier ministre aujourd'hui (lundi 13 mai 2013)



Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, et le président de la République, François Hollande, le 7 mars 2013 à Paris. (GUIBBAUD / POOL / SIPA )


Top départ pour la nouvelle réforme des retraites. Moins de trois ans après celle menée par le gouvernement de François Fillon, c'est aujourd'hui à Jean-Marc Ayrault de devoir s'attaquer à cet épineux dossier. Lundi 13 mai, le Premier ministre reçoit à Matignon les organisations syndicales et patronales – chacune séparément –, pour préparer la conférence sociale des 20 et 21 juin, qui abordera notamment la question des retraites.

Francetv info revient sur les quatre choses à savoir sur cette réforme de tous les dangers pour un exécutif de plus en plus impopulaire.

1) La durée des discussions sera plus courte que prévu
"Début juin, les premières pistes de réformes devraient être dévoilées avec la remise des propositions de la commission Moreau sur l'avenir des retraites", détaille Le Figaro. A l'issue des consultations des 20 et 21 juin, la concertation devrait durer environ un mois. Selon Les Echos, elle devrait s'achever avant la fin juillet, pour permettre d'établir un projet de loi avant les vacances du mois d'août. Le texte pourrait alors être présenté au Parlement dès le mois de septembre.

D'après Europe 1, ce coup d'accélérateur a été donné par Bruxelles. En octroyant deux années supplémentaires à la France pour atteindre les 3% de déficit, la commission européenne exige en contrepartie des réformes fortes, explique la radio. "Et l'Elysée veut convaincre de sa bonne volonté."

2) Le ton va monter sur l'allongement de la durée de cotisation
C'est le point qui fait le plus réagir les acteurs syndicaux. Europe 1 affirme que, sans toucher à l'âge légal de départ, l'exécutif envisage d'allonger la durée de cotisation : "L'Elysée souhaite pousser le curseur assez loin, à 44 annuités contre 41 annuités et demie aujourd'hui."

Or, fin mars, la CFDT a prévenu qu'"on ne peut pas aller beaucoup au-delà de 42 ans". Force ouvrière milite quant à lui pour le retour à 40 annuités. Les discussions risquent donc d'être animées. Thierry Lepaon, le nouveau patron de la CGT, envisage une "mobilisation d'ampleur" si jamais la durée de cotisation était allongée, a-t-il assuré dimanche lors du "Grand rendez-vous" Europe 1/i-Télé/Le Parisien-Aujourd'hui en France.

3) Les pensions de retraite pourraient être gelées
C'est le point qui fait le plus réagir à droite. La réévaluation annuelle des pensions en fonction de la hausse des prix pourrait être supprimée, indique Europe 1. En février, Pascal Terrasse, député PS de l’Ardèche et secrétaire national du PS chargé de la protection sociale, avait expliqué au Parisien que cette mesure épargnerait les plus petites retraites. Pour les autres, "on ne gèle pas la hausse des pensions, mais on la modère autour, par exemple, de 0,8 à 1%", avait-il nuancé.

Interrogé sur ce point lundi matin, Xavier Bertrand, ancien ministre du Travail et rapporteur de la réforme de 2010, a jugé cette mesure "hypocrite" : "Le gouvernement va dire hypocritement : 'mais nous ne baissons pas les pensions de retraite, seulement, elles n'augmenteront pas en fonction de l'inflation', a-t-il commenté sur Europe 1. C'est une honte de prendre ce type de mesures."

4) Les retraités paieraient la même CSG que les actifs
Enfin, Europe 1 croit savoir que la CSG des retraités pourrait être alignée sur celle des actifs, et donc être relevée de 6,6% à 7,5%. Couplée avec la fin de l'indexation des pensions sur l'inflation, cette mesure pourrait faire perdre "entre 140 et 250 euros par an" aux retraités, a calculé Le Figaro.fr.


Par Francetv info. Mis à jour le 13/05/2013 | 14:27 , publié le 13/05/2013 | 08:16
Source : http://www.francetvinfo.fr/ayrault-donne-le-coup-d-envoi-de-la-nouvelle-reforme-des-retraites_322831.html
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Finn



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MessagePosté le: 10-06-2013 15:42    Sujet du message: Le rapport Moreau veut mettre tout le monde à contribution.. Répondre en citant

Réforme des retraites :

Le rapport Moreau veut mettre tout le monde à contribution

Retraités, actifs, entreprises et fonctionnaires doivent tous être mis à contribution, selon les préconisations de la Commission pour l'avenir des retraites relayées par "Le Figaro".



Un couple à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), le 27 mars 2012. (NICOLAS MOLLO / AFP)


Le rapport sera remis la semaine prochaine, mais Le Figaro en révèle les grandes lignes, mardi 4 juin. La Commission pour l'avenir des retraites, présidée par le haut-fonctionnaire Yannick Moreau, va proposer de mettre à contribution les retraités, les actifs, les entreprises et les fonctionnaires, selon des sources syndicales. Qui pourrait payer quoi ? Le point sur des mesures qui n'épargnent personne.

- Les retraités
Réduction des avantages fiscaux.
Le rapport propose de revenir sur l'imposition des retraités. Il s'agirait de supprimer l'abattement fiscal des 10% pour frais professionnels dont ils bénéficient, ainsi que le bonus fiscal de 10% accordé aux ménages ayant eu trois enfants et plus. En outre, le taux de la contribution sociale généralisée (CSG) des retraités imposables serait aligné sur celui des actifs. "Attention, ces mesures que rapporte Yannick Moreau ne seraient pas forcément cumulatives", précise Le Figaro.

Gel des pensions. Comme cela a déjà été décidé par les retraites complémentaires du privé, les pensions ne seraient plus directement indexées sur l'inflation. En clair, elles n'augmenteraient plus proportionnellement aux prix chaque année.

- Les actifs
Baisse des rendements des retraites.
La Commission préconise qu'en temps de crise, les salaires des employés soient sous-indexés pour le calcul des retraites du régime général. Ainsi, les actifs cotisant 100 euros n'en verront que 95 pris en compte pour leur future pension. Ce mode de calcul pourrait être revu en période de plus grande prospérité économique.

Allongement de la durée de cotisation. Le rapport ne tranche pas entre report de l'âge légal de la retraite et allongement de la durée de cotisation, mais pencherait plutôt pour la seconde option. Il s'agit aussi de la piste privilégiée par l'exécutif et qui risque de provoquer de vives réactions du côté des syndicats.

Hausse de la cotisation patronale. La Commission prône une légère hausse de la cotisation patronale. Elle passerait de 1,6% à 1,9%, au grand dam des organisations patronales qui ont dit leur opposition à toute hausse des cotisations.

- Les fonctionnaires
Réduction des avantages par rapport au privé.
La Commission propose de changer la règle de calcul des retraites des fonctionnaires. Elles ne seraient plus calculées sur le salaire des six derniers mois de l'année mais sur les dix dernières années. En revanche, les primes seraient mieux prises en compte. En comparaison, les pensions des salariés du privé sont actuellement calculées sur les 25 meilleures années.

Il ne s'agit que de pistes, dans lesquelles l'exécutif pourra piocher. Mais le débat s'annonce déjà explosif : "Tout cela, c'est la boîte à outils, mais le gouvernement devra choisir et prendre ses responsabilités (...). Cela va être chaud", a commenté un syndicaliste auprès de l'AFP. Une concertation doit s'engager entre le gouvernement et les partenaires sociaux, lors d'une conférence sociale prévue les 20 et 21 juin. Elle permettra de discuter de la réforme des retraites, prévue pour l'automne prochain.


Par Francetv info, Mis à jour le 04/06/2013 | 18:13 , publié le 04/06/2013 | 18:02
Source : http://www.francetvinfo.fr/reforme-des-retraites-le-rapport-moreau-veut-mettre-tout-le-monde-a-contribution_339672.html
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Finn



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MessagePosté le: 10-06-2013 15:44    Sujet du message: Les pistes de la gauche pour réformer les retraites... Répondre en citant

Réformes des retraites :

Les pistes de la gauche pour réformer les retraites. Toucher à la durée de cotisation, à leur montant, supprimer les régimes spéciaux... voici ce qu'envisage la majorité pour sauver le système.



Des retraités participent à des épreuves du baccalauréat, le 13 juin 2012 à Orléans. (ALAIN JOCARD / AFP)


La commission chargée de réfléchir d'ici au mois de juin à l'élaboration d'une nouvelle réforme du système de retraites a été mise en place mercredi 27 février. Lancée par le Premier ministre, cette commission "pour l'avenir des retraites" est chargée de proposer des "scénarios" de réforme pour préparer la concertation qui suivra avec les partenaires sociaux.

Dans deux rapports rendus publics en décembre et en janvier, le Conseil d'orientation des retraites (COR) a souligné les insuffisances de la réforme de 2010. Si aucune nouvelle mesure n'est prise pour redresser le système par répartition, celui-ci verra son déficit passer de 14 milliards d'euros en 2011 à 21,3 milliards en 2017, estime l'institution. Dans le meilleur des cas, si rien ne bouge, le COR n'envisage pas un équilibre de l'assurance-vieillesse avant le début des années 2040. En attendant les conclusions de la nouvelle entité, voici les différentes pistes envisagées par la majorité.

- Augmenter la durée de cotisation
L'âge du départ à la retraite va-t-il de nouveau reculer ? La question n'est plus tabou à gauche. Appartenant à l'aile gauche du PS, le député des Landes, Henri Emmanuelli a mis les pieds dans le plat mardi : "La biologie fait qu'il faut quand même se poser la question de la durée de cotisation."

"L’allongement de la durée de vie est une réalité", constate également Pascal Terrasse, député PS de l’Ardèche et ancien conseiller de François Hollande pendant la campagne présidentielle. Secrétaire national du PS en charge de la protection sociale, le député, qui siège au conseil de surveillance de la Caisse nationale d’assurance-vieillesse, explique jeudi au Parisien (article payant) : "Pour certaines catégories, les années passées à la retraite atteignent les quarante ans et dépassent celles passées à l’école et celles à produire des richesses. Inévitablement, nous devons en tenir compte."

- Désindexer les pensions de l'inflation
Actuellement, les pensions de retraite sont indexées sur l'inflation. La fin de cette indexation est sérieusement étudiée par le gouvernement. Un gel des pensions en 2013 pourrait permettre d'économiser entre 1 et 1,5 milliard d'euros par an, selon l'Agirc et de l'Arrco, deux régimes de retraite complémentaire, cités par Capital.fr.

Toutefois, Pascal Terrasse nuance : "L'augmentation [des pensions] ne serait plus indexée sur l’inflation comme aujourd’hui. On ne gèle pas la hausse des pensions, mais on la modère autour, par exemple, de 0,8 à 1%." Le député PS précise également que cette hypothèse ne concernerait pas tout le monde : "La désindexation ne doit pas porter sur les petites retraites. On ne peut pas imaginer qu’une petite pension à moins de 1 500 euros par mois soit concernée. En revanche, celles qui dépassent ce montant devront faire cet effort."

- Elever les cotisations salariales et patronales
Autre moyen de faire rentrer de l'argent dans les caisses : élever les cotisations salariales et patronales. Quelle forme prendrait cette hausse ? "L’augmentation pour les salariés devra être la plus limitée possible, celle sur les entreprises plus importante", estime Pascal Terrasse.

- Supprimer les régimes spéciaux
Mettre fin aux régimes spéciaux de retraite, dont bénéficient certaines grandes entreprises publiques comme la SNCF ou la RATP et des branches comme l'industrie électrique et gazière (EDF, GDF-Suez...), est une autre piste envisagée par la majorité. Toutefois, "ceux qui bénéficient d’un régime dérogatoire doivent pouvoir le conserver", indique Pascal Terrasse, qui précise : "Pour les nouveaux entrants en revanche, la question de leur intégration dans le régime général doit être posée."


Par Francetv info. Mis à jour le 28/02/2013 | 14:40 , publié le 28/02/2013 | 12:34
Source : http://www.francetvinfo.fr/les-pistes-de-la-gauche-pour-reformer-les-retraites_270981.html
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MessagePosté le: 10-06-2013 15:48    Sujet du message: N'a pas à nous dicter ce que nous avons à faire... Répondre en citant

Réformes des retraites :

Hollande : "La Commission n'a pas à nous dicter ce que nous avons à faire"
Bruxelles somme la France de ramener son déficit public à 3,6% du PIB en 2014 et à 2,8% en 2015.



Le président de la Commission européenne, Jose Manuel Barroso, et le président français, François Hollande, le 15 mai 2013 à Bruxelles. (ISOPIX / SIPA)


François Hollande hausse le ton. "La Commission n'a pas à nous dicter ce que nous avons à faire", a prévenu le chef de l'Etat, mercredi 29 mai, peu après que Bruxelles a fixé ses exigences à Paris en terme de réduction des déficits et réclamé une réforme des retraites dès cette année.

- Quelles sont les exigences de la Commission ?
La Commission avait déjà annoncé qu'elle accorderait deux ans supplémentaires à la France pour revenir dans les clous des 3%. Ce délai a été accordé en échange d'exigences de réformes que la Commission européenne a précisées mercredi. Le président l'institution, José Manuel Barroso, a parlé de "réformes indispensables".

Réduire les déficits. La Commission avait jusqu'ici simplement souligné que le déficit devrait être ramené "nettement" en-dessous des 3% en 2015, sans fixer d'objectif précis. C'est chose faite à présent. Elle exige que la France réduise son déficit public à 3,6% du produit intérieur brut (PIB) en 2014 et 2,8% en 2015, après 3,9% cette année.

Reformer les retraites. Bruxelles demande à Paris de prendre des mesures dès 2013 pour réformer son système de retraites, afin de le ramener à l'équilibre "pour 2020 au plus tard". L'exécutif européen recommande à Paris "d'adapter les règles d'indexation, les âges minimum et de taux plein, la période de contribution et les régimes spéciaux, mais en évitant d'augmenter les contributions des employeurs".

Réformer le marché du travail. La Commission a renouvelé sa demande de réforme du marché du travail et d'ouverture de certaines professions comme les notaires ou les taxis. Elle souhaite aussi que Paris supprime les tarifs réglementés sur le gaz et l'électricité et ouvre le secteur du transport ferroviaire domestique des passagers.

Simplifier la fiscalité. Bruxelles exige que la France poursuive ses efforts de simplification de la fiscalité. Elle préconise d'élargir la base de l'impôt sur le revenu, de rapprocher les taux de TVA de la moyenne européenne et de transférer une partie de la fiscalité sur le travail vers l'environnement et la consommation.

- Que répond la France ?
"La Commission n'a pas à nous dicter ce que nous avons à faire. Elle a simplement à dire que la France doit rétablir ses comptes publics", a réagi François Hollande , en marge d'un déplacement à Rodez (Aveyron). "Pour ce qui concerne les réformes structurelles, notamment les réformes de retraites, c'est à nous et à nous seuls de dire quel sera le bon chemin pour atteindre l'objectif", a insisté le Président. "Il n'y a pas de surprise, nous sommes dans la droite ligne de ce qui avait été annoncé", avait auparavant réagi le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, en promettant des "réformes que nous ferons à notre manière".

François Hollande a souligné qu'il avait "déjà fait" la "proposition" de réforme des retraites et que celle-ci se ferait "dans la concertation, la justice, la responsabilité", à l'automne. Une concertation doit s'engager entre le gouvernement et les partenaires sociaux, lors d'une conférence sociale prévue les 20 et 21 juin. Les principes de la réforme sont déjà connus. Ils sont centrés sur un allongement de la durée de cotisation et non sur un nouveau recul de l'âge légal.


Par Francetv info avec AFP. Mis à jour le 29/05/2013 | 19:25 , publié le 29/05/2013 | 15:35
Source : http://www.francetvinfo.fr/bruxelles-recommande-a-la-france-de-ramener-son-deficit-a-2-8-en-2015_335476.html
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MessagePosté le: 10-06-2013 15:50    Sujet du message: Age légal, durée de cotisation : quid ? Répondre en citant

Réforme des retraites :

Age légal, durée de cotisation : que prévoit le gouvernement sur les retraites ?

Jean-Marc Ayrault a assuré dans une interview au "Journal du dimanche" que l'âge légal serait maintenu à 62 ans, confirmant l'option d'un allongement de la durée de cotisation.



La durée de cotisation requise pour percevoir une retraite à taux plein est actuellement de 41 ans et trois mois. (JOEL SAGET / AFP)


Promis. Le gouvernement ne touchera "pas à l'âge légal" de départ à la retraite fixé à 62 ans. Son patron, Jean-Marc Ayrault, l'a assuré dans une interview au Journal du Dimanche samedi 30 mars, confirmant indirectement l'option retenue par François Hollande jeudi soir sur France 2 : un allongement de la durée de cotisations.

En clair, un salarié aura toujours le droit de partir à la retraite à 62 ans (et même plus tôt s'il a commencé à travailler à 18 ou 19 ans). Mais il lui faudra cotiser plus longtemps pour percevoir une pension à taux plein. Explications.

- Le constat : l'allongement de l'espérance de vie
Le chef de l'Etat, comme le Premier ministre, ont tout deux évoqué cette problématique. "Ceux qui auront cotisé longtemps devront partir à temps. Mais la durée de vie s'allonge: la durée de cotisation devra s'allonger aussi", a déclaré le chef de l'Etat sur France 2.

"L'espérance de vie a considérablement augmenté. On vivra plus longtemps à la retraite que nos parents et nos grands-parents", répète Jean-Marc Ayrault dans le JDD. "Les régimes de retraite seront en déficit de 20 milliards d'euros en 2020 si nous ne faisons rien", martèle le Premier ministre.

Comme l'explique La Croix, "selon la logique décidée en 2003, la durée d’assurance nécessaire pour avoir une retraite calculée à taux plein augmente automatiquement en fonction de la progression l’espérance de vie". "L'âge moyen d’entrée dans la vie active avoisinant les 22 ans, augmenter encore la durée de cotisation reviendrait donc à faire travailler la majorité des Français bien au-delà de l’âge légal (62 ans)", ajoute le quotidien.

- La méthode : passer à 42 ans de cotisation ?
Comme le rappelle le JDD, la durée de cotisation requise pour percevoir une retraite à taux plein est actuellement de 41 ans et trois mois. En 2010, l'âge dit du taux plein (à partir duquel la pension ne subit pas de décote même si la totalité des années de cotisation n’est pas atteinte) a été repoussé de 65 à 67 ans, en même temps que l'âge légal de départ à la retraite, repoussé de 60 à 62 ans.

Conformément à la réforme précédente, la durée de cotisation doit passer à 41,5 ans en 2015. Mais selon le JDD, le gouvernement pourrait avancer cette date puis passer à 42 ans de cotisation dans quelques années. Sur ce point, l'exécutif reste flou. La réforme des retraites, indique Jean-Marc Ayrault, "traitera la pénibilité au travail, la complexité des régimes et résoudra les inégalités. (...) Au final, conclut-il, nous paierons les retraites, nous préserverons les plus petites retraites et nous pérenniserons les régimes de retraite pour les générations à venir."

Dans La Croix, la CFDT estime qu'"on ne peut pas aller beaucoup au-delà de 42 ans" de cotisation. Selon le quotidien, l'idée d’une "retraite à la carte" pourrait ainsi faire son chemin : "L'assuré pourrait partir quasiment quand il le souhaite, sans avoir à respecter un âge légal, notamment en cas de carrière pénible, mais en en assumant les conséquences sur le montant de sa retraite", écrit le journal.

- Le calendrier : une "grande conférence sociale" après juin
"Ce sera aux partenaires sociaux d'en discuter", avait précisé François Hollande sur France 2, renvoyant la balle dans le camps des syndicats et du patronat.

S'agissant du calendrier, Jean-Marc Ayrault souligne qu'après la remise du rapport Moreau en juin, suivra "une grande conférence sociale" au cours de laquelle "tous les scénarios seront la table". "Puis", poursuit-il, "les partenaires sociaux débattront" et "à l'automne, les choses seront plus claires pour tout le monde".


Par Francetv info avec AFP. Mis à jour le 13/05/2013 | 10:46 , publié le 31/03/2013 | 07:39
Source : http://www.francetvinfo.fr/jean-marc-ayrault-nous-ne-toucherons-pas-a-l-age-legal-de-depart-a-la-retraite_292825.html
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Finn



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MessagePosté le: 10-06-2013 15:57    Sujet du message: Cotiser plus longtemps ? Àge de départ ? Répondre en citant

Réforme des retraites :

- Peut-on cotiser plus longtemps sans toucher à l'âge de départ ?

La première étape des discussions sur la future réforme s'est déroulée le lundi 13 mai dernier. Parmi les pistes privilégiées, un allongement de la durée de cotisation.



Miniatures photographiées sur un document de l'assurance retraite portant le logo de la Sécurité sociale. (JOEL SAGET / AFP)


A l'époque, le PS avait défilé contre la réforme des retraites de Nicolas Sarkozy. A lui désormais de se pencher sur l'ouvrage, cent fois remis sur le métier. Le calendrier est chargé. Il a débuté lundi 13 mai, par la rencontre entre le Premier ministre, les syndicats et le patronat, à Matignon. Avec en ligne de mire, la conférence sociale des 20 et 21 juin, qui doit mettre sur les rails la réforme.

Il y a urgence. "Le besoin de financement du système de retraite en 2020 représenterait (...) environ 20 milliards d’euros", évalue le Conseil d'orientation des retraites (COR), dans un document publié en mars (pdf). Pour répondre à ce défi, plusieurs pistes sont à l'étude. Dont, selon les informations d'Europe 1, la durée de cotisation. Elle pourrait être allongée à 44 annuités d'ici à 2035, contre 41 annuités et demie actuellement. Le COR estime que cette solution permettrait au système de retraite français de connaître un "léger excédent" à l'horizon 2060.

- Comment fonctionne le système des annuités ?
Quelle durée ? Pour calculer votre retraite, trois éléments entrent en compte : le salaire, un taux annuel et la durée de cotisation. Pour obtenir une retraite à taux plein (50% du salaire), les générations nées après 1955 doivent avoir cotisé 166 trimestres à la Sécurité sociale (et parfois, à des régimes obligatoires), soit 41,5 ans. Cette durée a été fixée par décret, en août 2011, lors de la présidence de Nicolas Sarkozy.

Et les jobs d'été ? Les périodes d'inactivité professionnelle ? Pour valider un trimestre, il faut avoir cotisé sur un revenu supérieur à 200 heures au smic horaire, soit 1 800 euros nets. Un étudiant qui travaille un mois et demi au salaire minimum débloque donc un trimestre, comme l'a calculé Capital.fr. Les congés d'arrêt maladie et parentaux, le chômage indemnisé, et le service militaire permettent d'obtenir des trimestres. Pour vous aider à évaluer vos droits, plusieurs simulateurs existent en ligne, dont celui-ci, réalisé en partenariat avec les services de l'Etat.

Et s'il manque des trimestres ? Une décote est appliquée et vous n'obtiendrez pas le taux plein. Si vous êtes né après 1955, que vous partez en retraite au 1er juin et que vous avez collecté 163 trimestres au lieu de 166, votre pension sera par exemple diminuée de 3%. La pénalité par trimestre manquant augmente progressivement ces dernières années, comme le détaille le site dédié du ministère de l'Economie et des Finances. A nombre égal de trimestres, vous perdrez 3,375% en 2014 et 3,75% en 2015.

- Qu'est-ce que l'âge légal de départ à la retraite ?
Une fois atteint, mission accomplie ? Pas forcément. Alors que la durée de cotisation fixe le nombre de trimestres nécessaires pour obtenir une pension à taux plein, l'âge légal indique simplement la date à partir de laquelle vous avez le droit de partir, avec ou sans vos 166 trimestres. En 2010, près de 9% des assurés du régime général sont partis en retraite à l'âge légal sans avoir effectué tous leurs trimestres, selon la Sécurité sociale. Ils ne toucheront qu'une partie de la pension qu'ils pouvaient espérer.

Actuellement, quel est l'âge légal ? La réforme des retraites de Nicolas Sarkozy a repoussé l'âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans. Mais cette mesure entre en vigueur progressivement, à raison de quatre mois supplémentaires par an. L'âge de départ est donc actuellement de 60 ans et 9 mois. Et à ce rythme, la mesure sera pleinement effective en 2017. Il existe des exceptions, pour certaines professions dites "catégories d'active" (infirmiers, militaires, policiers...), qui peuvent partir à 57 ans. Enfin, il est possible d'obtenir une pension de retraite à taux plein à 67 ans, quel que soit le nombre de trimestres cotisés.

Un nouveau report est-il d'actualité ? C'est peu probable, tant le sujet est sensible. "Nous ne toucherons pas à l'âge légal", a lancé Jean-Marc Ayrault, en avril, dans le Journal du dimanche. En juillet 2012, déjà, un décret a autorisé les travailleurs à partir à la retraite à 60 ans, à condition d'avoir commencé à travailler avant 20 ans et d'avoir le nombre requis de trimestres. Pas de report, donc, ni même d'accélération de cette mesure. Lorsque le député PS Jean-Marie Le Guen a proposé dans Le Figaro (abonnés), en mars, d'appliquer la retraite à 62 ans dès 2015, le gouvernement a répondu par un silence radio.

- Qui va continuer à toucher toute sa retraite ?
Quelles sont les pistes de travail ? Pour le moment, les discussions débutent à peine entre le gouvernement et les partenaires sociaux. Mais en attendant, il est possible de se faire une idée en se plongeant dans les projections du COR, qui a imaginé une hausse progressive de la durée de cotisation, jusqu'au seuil de 44,75 années. Selon ses calculs, cela aurait pour effet de décaler l'âge moyen de la retraite de 2,5 mois pour les Français nés en 1970, 3,5 pour ceux nés en 1980 et 7 pour ceux de 1990. C'est-à-dire à 65 ans. Beaucoup de Français risquent de jeter l'éponge avant d'obtenir tous leurs droits, et de se retrouver avec une pension décotée. Avec le risque d'une précarité accrue.

L'âge légal, de plus en plus virtuel ? Il faut encore tenir compte de l'entrée dans la vie active, toujours plus tardive au fil du temps, car les études ont tendance à s'allonger. Ou des carrières à trous, plus fréquentes qu'autrefois. Avec une durée de cotisation de 44,75 ans, l'âge légal de départ à la retraite n'aurait plus vraiment de sens. Un Français né en 1990, qui entre dans la vie active en 2015, à l'âge de 25 ans, devrait alors partir à 69 ans pour bénéficier du taux plein. Devrait, car même sans tous ses trimestres, il pourrait partir à 67 ans avec une pension à taux plein. A moins que la loi n'évolue.

Allonger la durée de cotisations, des effets rapides ? Pas vraiment. Cette option a un "effet plus faible dans l’immédiat mais plus fort à long terme" qu'un report de l'âge légal, estime Arnauld d'Yvoire, secrétaire général de l'Observatoire des retraites. Selon les calculs du COR, il faudrait attendre 2020 pour que la mesure permette de réduire le déficit de la Sécurité sociale.


- Par Fabien Magnenou. Mis à jour le 13/05/2013 | 19:09 , publié le 13/05/2013 | 19:09
Source : http://www.francetvinfo.fr/retraites-peut-on-cotiser-plus-longtemps-sans-toucher-a-l-age-de-depart_322880.html
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GBM



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MessagePosté le: 10-06-2013 16:52    Sujet du message: Répondre en citant

Il y a un truc assez curieux dans les retraites, tout le monde s'attache à la retraite par répartition et personne ne semble vouloir entendre parler de retraite par capitalisation.
Pourtant seuls les fonctionnaires ont droit de déduire de leur revenu imposable une partie (Ce plafond est de 10 % des revenus d'activité professionnelle plafonné lui même ) de la retraite par capitalisation qui se nomme PREFON .
J'ai jamais compris cela, il doit y avoir un bug !
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Finn



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MessagePosté le: 11-06-2013 10:08    Sujet du message: Pour rappel... Répondre en citant

Pour rappel...

Cotisations = Prestations

Cotisations = taux de cotisation x salaire moyen x nombre de cotisants
Prestations = pension moyenne x nombre de retraités

Donc :



Le problème de la retraite par capitalisation : placements boursiers douteux et plus de retraite. Certains exemples dramatiques nous viennent des États-Unis. C'est une masse considérable d'argent entièrement livrée aux aléas et à l'appétit du système boursier. Il est à signaler que le système mixte capitalisation/répartition des États-Unis, entrera lui-même dans le rouge dans une vingtaine d'années. Face au vieillissement généralisé de la population dans nos pays industrialisés, il n'y pas de système idéal, ou alors il n'a pas encore été inventé...
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jemigeja



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MessagePosté le: 11-06-2013 11:26    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai toujours pensé que l'abaissement de l'âge de la retraite était catastrophique, car ça augmente le problème par les deux bouts. On augmente le nombre de bénéficiaires, et ont diminue celui des cotisants.

On diminue la taille du gâteau, en y coupant plus de parts. Il faut vraiment être socialiste(*) pour croire que les parts auront la même taille... Rappelons nous les cours de l'école primaire sur les fractions. C'est aussi bête que ça... Exclamation Exclamation Exclamation

De même que l'allongement de la durée des cotisations, sans toucher à l'âge de départ. Totale hypocrisie. Tous ceux qui auront fait des études ou eu des interruptions, maladie, congé parental, chômage ou autre, n'arriveront jamais à avoir une pension complète. Et ça concerne une majorité. C'est donc l'art de faire passer une baisse généralisée des pensions sans en avoir l'air... Démagogie pure et dure...

Pour ce qui est de la capitalisation, j'avais écrit dans une autre série de messages : "En revanche, les fonds de pension sont des assurances privées. Ce n'est pas un système par répartition, mais par capitalisation. Ce ne sont donc que ceux qui ont les moyens qui peuvent épargner pour la retraite.

Et on voit ce que donnent les fonds de pension américains. Comme ce sont simplement des sociétés d'investissement, elles placent l'argent avec comme objectif toujours plus de profit. Ces sociétés sont à l'origine de milliers de chômeurs en France, par le biais de délocalisations. Ces fonds de pension font partie de ce que le capitalisme forcené a créé de pire.
"

Et j'ai entendu un reportage hier sur la question où il était dit que pour apporter une pension correcte, il fallait cotiser plusieurs dizaines d'années.
Donc si on mettait en place ce système aujourd'hui, il ne porterait ses fruits que dans trente ou quarante ans... La solution, si elle existe ne peut attendre un tel délai.

Enfin, quand je dis socialiste, c'est au sens large...de gauche en général Crying or Very sad Crying or Very sad Crying or Very sad
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GBM



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MessagePosté le: 11-06-2013 12:22    Sujet du message: Répondre en citant

Pour finn "Le problème de la retraite par capitalisation : placements boursiers douteux et plus de retraite. Certains exemples dramatiques nous viennent des États-Unis. C'est une masse considérable d'argent entièrement livrée aux aléas et à l'appétit du système boursier."

Comment crois tu que la plupart des régimes des indépendants et des commerçants sont ils gérés, si ce n'est par des placements mobilier et immobilier?
Mais la aussi la plupart des salaries ne s'en rendent pas compte.. que le risque est pour les autres...
Dans les régimes des indépendants aussi il y a la reversion des caisses les unes dans les autres , exemple = les infirmières payent pour les notaires (entre autre).

Enfin, comme d'habitude la répartition est une notion plutôt socialisante , je dirais même sociale.. et l'idée avait été défendue dans les années 60 par un députés de faire une retraite ou tout le monde touchait la même chose (environ le smic) charge a chacun de la compléter selon son bon-vouloir.. Mais comme dit jeanmi "Ce ne sont donc que ceux qui ont les moyens qui peuvent épargner pour la retraite. " , ça me semble normal a partir du moment ou celui du bas n'est pas lésé !

Un dernier point, la capitalisation a du bon quand on est officiellement résident à l'étranger !!
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jemigeja



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MessagePosté le: 12-06-2013 08:33    Sujet du message: Répondre en citant

En fait, on peut même aller plus loin. Pour les indépendants, je ne connais pas le système. Mais si on regarde bien, la capitalisation, ça existe un peu.

Les retraites complémentaires, ce sont bien des fonds bâtis sur les cotisations, et les pensions, bien que mutualisées, sont proportionnelles aux cotisations et donc aux salaires. En revanche je ne sais pas si, comme la sécu, c'est plafonné.

Maintenant, les gens aisés ont la possibilité, et le font souvent, d'épargner pour l'avenir. Les assurances vie, par exemple, qui peuvent apporter un complément de ressources. Certains investissent dans l'immobilier, ou en actions. Et les commerçants vendent leur fond de commerce, ce qui leur fait un capital de départ.

Le problème n'est pas les gens aisés, mais les autres. Ceux du bas, comme dit GBM. La France d'en bas...ça me rappelle quelque chose... Ou plutôt quelqu'un...


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GBM



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MessagePosté le: 13-06-2013 07:31    Sujet du message: Répondre en citant

Les gens 'd'en bas" jeanmi serait protégés par une sorte de smic POUR TOUT LE MONDE !

Ce qui pourrait être considéré comme anormal , comme dans la distribution des allocations familiales aux plus riches, est le fait que des gens touchent grâce a leur salaire et donc en proportion une rente de retraite de plusieurs fois le smic...

et si on compare un médecin généraliste avec un praticien hospitalier=
retraite du généraliste distribué par la caisse de retraite environ 3000 euros
retraite du praticien hospitalier distribué par l’État , environ 4000 euros (salaire du dernier échelon environ 7000 euros)
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jemigeja



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MessagePosté le: 13-06-2013 13:30    Sujet du message: Répondre en citant

Le problème n'est pas tant ce que les gens peuvent toucher, mais surtout comment c'est financé.

Comme disait mon père "si on veut manger du fromage, il faut bien que quelqu'un aille traire les vaches". Alors répartir les richesses, c'est bien, mais comment on les crée ? et comment et à qui on prend ce qu'on donne aux autres ? C'est juste le fond du problème. la solidarité, tout le monde est d'accord à condition que ce soient les "autres(*)", qui paient...

(*) riches, patrons, actionnaires, commerçants, titulaires d'assurances vie, propriétaires fonciers - rayer les mentions inutiles.

En clair, tout le monde...sauf moi... Confused Confused
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paulau



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MessagePosté le: 14-06-2013 09:46    Sujet du message: Répondre en citant

Retraites: le gouvernement ne devrait pas toucher aux régimes spéciaux

le gouvernement n'entend pas réformer les régimes spéciaux de retraite. Les salariés d'EDF, GDF, de la SNCF et de la RATP bénéficient d'âges de départ précoces.


En savoir plus sur http://lexpansion.lexpress.fr/economie/exclusif-retraites-le-gouvernement-ne-devrait-pas-toucher-aux-regimes-speciaux_389517.html#pYOKiDfISoEb3BQm.99
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GBM



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MessagePosté le: 14-06-2013 10:37    Sujet du message: Répondre en citant

LA SOLUTION au déficit , c 'est la suppression complète du système de retraite Very Happy

Et si le gouvertnement ne touche pas aux retraites des fonctionnaires et "spéciales" il va voir les résultats rapidement...
Moi je reste neutre car non concerné !
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jemigeja



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MessagePosté le: 14-06-2013 13:41    Sujet du message: Répondre en citant

Il est certains que les cheminots, par exemple, avait acquis un âge de retraite avancé quand ils devaient pelleter le charbon.Être assis au chaud dans un TGV ne représente pas la même pénibilité, mais pas touche aux avantages acquis, sinon... La SNCF, 3% des salariés, 25% des jours de grève annuels...cherchez l'erreur...

L'abolition des privilèges, c'est comme les impôts, c'est louable, ça condition que ça ne touche que "les autres"...

Le gouvernement ne touchera pas aux régimes spéciaux des fonctionnaires, car c'est son fond de commerce électoral...
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Finn



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MessagePosté le: 15-06-2013 16:35    Sujet du message: Répondre en citant

Sur les "réformes" successives des retraites, attardons-nous un instant avec amusement sur le retournement du seul sens du terme... Au temps jadis, réformer, en bon français, signifiait améliorer. Aujourd'hui et c'est une constante dans le domaine social, le mot réforme est devenu synonyme de régression !

Comme le suggère Jemi, partons du principe que c'est de la faute des autres, car ces vilains "autres", ils ont forcément plus, tout le monde sait ça ! Donc et une nouvelle fois, on va refaire le procès des "autres fainéants" de fonctionnaires et cette "réformette" va être l'occasion de la traditionnelle petite guéguerre inutile entre public et privé. Pourquoi avoir écrit "réformette" ? Par ce que le climat social qui est le nôtre n'est guère propice aux grands bouleversements, on l'a bien vu récemment avec le décrié "mariage pour tous". Les gouvernements - quels qu'ils soient - marchent désormais sur des oeufs pour ne pas prendre le risque de trops graves désordres. Il n'y aura donc que "réformette" et dans tous les cas de figure, personne ne sera satisfait, tout le monde sera mécontent. En effet, suivant l'éternel principe des vases communicants, on ne peut donner à un, qu'en prenant à un autre...

Il ressort de tout ça qu'en vérité et de réelle équité, personne n'aura, car un principe d'égalité sous-entend obligatoirement un nivellement par le bas. Une fois que tout le monde aura admis celà, on pourra commencer une éventuelle discussion constructive...

Sur le seul point des 25 dernières années d'un côté et des six derniers mois de l'autre, il ne faut pas oublier certains détails. Les primes d'un salaire de fonctionnaire lambda représentent entre 20 et 50% (30% en moyenne), ces primes ne sont évidemment pas prises en compte pour le calcul retraite. Détail supplémentaire, tout arrêt maladie entraîne la suppression de ces primes. Donc, ces six derniers mois seront rallongés à 10 ans, voire alignés sur les 25 années du privé. En faisant ça et pour compenser, il ne pourra en être autrement que d'inclure définitivement ces primes dans le salaire de base. Cette "économie" va coûter cher, très cher à la collectivité, il reste l'ultime solution, celle d'éradiquer purement et simplement tout fonctionnariat. On peut aussi ne laisser que des organismes de droit privé chargés d'une mission de service public, ce qui se fait d'ailleurs depuis bien des années sans qu'il n'en découle de substantielles économies. Les abus publics deviennent souvent des abus privés et les problèmes ne sont pas réglés, ils sont déplacés...

À quelle sauce seront dégustés les "ancêtres" comme vous et moi ? Nul ne le sait vraiment et les paris sont ouverts sur ce que sera le menu !!

(...)

Un p'tit "coup de Blues" pour l'ami Jemi, au passage... Misery for Company - Anthony Gomes (Band)
>>> http://www.youtube.com/watch?v=K4LSBh5etA4
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jemigeja



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MessagePosté le: 15-06-2013 17:11    Sujet du message: Répondre en citant

Certes, ce que tu dis des salaires et des primes est juste.

En tant que syndicaliste - pas fonctionnaire mais contractuel- j'ai toujours défendu l'idée que les primes devaient êtres supprimées, et remplacées par des salaires, car c'est l'intérêt du salarié à long terme.

Il n'en n'est pas moins vrai que j'ai vu dans un reportage que la retraite moyenne des fonctionnaires est de 1750 euros, alors que celle des salariés du privé est de 1250. Vous avez dit égalité ???

D'après les dernières nouvelles, le gouvernement s'apprête à ponctionner les retraités, à hauteur d'un tiers de la dette, mais ne semble pas vouloir toucher aux régimes spéciaux.... Il faut dire qu'un retraité en grève, ça fait moins sérieux que des gens qui peuvent bloquer le pays par des coupures de courant et des trains bloqués... J'ai entendu un syndicaliste CGT dire que c'est une aberration économique - la baisse de pouvoir d'achat des retraités, pas les régimes spéciaux - car ce n'est pas comme ça qu'on va relancer l'économie et l'emploi... C'est évident...

Au fait, quelqu'un se souvient-il des affirmations du premier si-triste que seuls les riches allaient faire des efforts ???? 90%, qu'il disait. C'est un miracle à la sauce socialiste, tout le monde est devenu riche... Crying or Very sad Crying or Very sad Crying or Very sad
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GBM



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MessagePosté le: 15-06-2013 17:38    Sujet du message: Répondre en citant

Finn a raison , ne prenons pas aux fonctionnaires ce qu'ils ont !
Laissons les conducteurs de train prendre leur retraite à 52 ans (moyenne) il ps peuvent alors allez travailler sur les autres compagnies européennes qui traversent la France.
Laissons les députés et les sénateurs toucher très rapidement une retraite avantageuse ..

Bref laissons tout cela en état , faut pas bousculer ces gens là..

Par contre , pauvre vieux, prenons leur en gros 1.5% de leur pension en leur supprimant l’abattement de 10%, on leur a déjà enlever 0.3%..au passage augmentons leur la CSG...c 'est vrai que c 'est mieux de laminer les vieux par le bas plutôt que de toucher aux pauvres fonctionnaires et autres régimes spéciaux !

Je répète encore une fois que je m'en fous car je ne suis pas concerné ! Néanmoins j'ai un droit de vote et je n'oublierais rien, en espérant que d'autres vieux iront dans le même sens..
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Finn



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MessagePosté le: 15-06-2013 20:11    Sujet du message: Répondre en citant

Pour l'instant je n'ai rien, j'ai très très largement plus de 52 ans, ne suis pas conducteur de trains tout en étant presque fonctionnaire et n'envisage nullement de prendre ma retraite avant au minimum deux ans. Tu sais quoi GBM ? Je relève à la fois de la catégorie des fonctionnaires « actifs », des « carrières longues », suis né bien avant 1952 et celà fait plus de cinq (3 + 2 !) années que mes droits à la retraite sont ouverts. Par là-même, je m'autorise à parler de ce que je ne connais pas encore, c'est à dire la retraite ! Tu devrais me remercier de mon abnégation, mister GBM, d'autant que de se maintenir dans un emploi "dérégulé" au-delà d'un certain âge, celà suppose d'être en mesure de faire la pige aux plus jeunes que soi !
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jemigeja



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MessagePosté le: 15-06-2013 21:47    Sujet du message: Répondre en citant

Juste une précision de vocabulaire...

Je ne suis pas certain que réformé ait un jour voulu dire amélioré.

Un réformé du service militaire était déclaré inapte, mais n'était pas meilleur pour autant...

Et quand un matériel est réformé, c'est qu'il est obsolète Embarassed Embarassed Embarassed
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GBM



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MessagePosté le: 16-06-2013 08:00    Sujet du message: Répondre en citant

Il y a beaucoup de petits détails Finn, concernant la différence entre publique/privé qui semblent t’échapper, même si je salue ton courage professionnel !
Voir les pensions de reversion, le travail en touchant sa retraite et bien d'autre encore.
Le problème est que l'argent sort de la même poche..vous avez dit égalité ?
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jemigeja



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MessagePosté le: 16-06-2013 15:39    Sujet du message: Répondre en citant

Dans le privé, la pension de réversion dépend des revenus du conjoint survivant, et la barre n'est pas très haute. J'ignore ce qu'il en est du public.

Le cumul emploi/retraite ? Ce n'est pas l'apanage des fonctionnaires...Je connais des retraités qui font des petits boulots pour arrondir la fin de mois.
Et on en voit tous les jours à la télé. Si ces gens payent cotisations et impôts sur leur activité, ça ne me choque pas.

Ce qui me chagrine, c'est quand le boulot est fait au noir...Et ce ne sont pas que les retraités. J'en ai rencontré pas mal dans ma carrière.

Et les chefs d'entreprise qui ne déclarent pas complètement ou pas du tout leurs salariés, et qui souvent se font payer en liquide, tu en penses quoi ???
J'ai connu un patron de restaurant qui payait ses serveurs avec les chèques des clients... C'est un exemple parmi beaucoup d'autres.
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Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
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GBM



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MessagePosté le: 17-06-2013 12:13    Sujet du message: Répondre en citant

La meilleure retraite c'est celle du seuil de pauvreté, car il sera difficile à quiconque de la faire descendre en dessous ou au pire en dessous du minimal vieillesse...
D’où l’intérêt de ne pas dépendre des guignols qui nous gouvernent et qui depuis des années nous cachent la vérité !
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jemigeja



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MessagePosté le: 17-06-2013 15:38    Sujet du message: Répondre en citant

Donc, en fait, ta vie est une totale réussite ... d'après ce que tu en disais je n'avais pas l'impression
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MessagePosté le: 18-06-2013 07:28    Sujet du message: Répondre en citant

Pas du tout jeanmi, j'ai eu un très mauvais "coup du sort" dû à une incompétence notoire d'une collectivité locale il y a environ 25 ans, j'y ais tout perdu mais j'ai réussi à partir de pas grand chose de recréer quelque chose a l’étranger..d’où mon statut un peu particulier ...
Je ne peux pas rentrer dans les détails...

En résumé ,je suis pauvre oui !
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jemigeja



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MessagePosté le: 18-06-2013 18:49    Sujet du message: Répondre en citant

Ce n'était, évidemment que de l'ironie gratuite.

Il est évident que pour apprécier une situation personnelle, il faut en connaitre tous les tenants et aboutissants.
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