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la fête de la st jean, et d'autres contes
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musika



Inscrit le: 23 Mar 2005
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MessagePosté le: 24-06-2005 09:19    Sujet du message: la fête de la st jean, et d'autres contes Répondre en citant

la fête de la saint jean, et si on en parlait..

voilà ce que j'ai entendu ce matin à la radio dans ma voiture.
----------------------------------
j'espère qu' hier soir, vous n 'avez pas oublie d'allumer un feu, avec des brindilles, des fougères, et tout ce que vous aurez pu trouver dans une forêt , pour faire un magnifique feu de la veille de la ST JEAN.

lorsque la fumée sera épaisse et profonde , que les odeurs traverserons vos narines à vous faire tousser, et cracher, allez chercher tous les animaux de votre entourage, les chiens, les chats, les vaches, les cochons, les agneaux, tous doivent passer dans le panache jaune blanc et piquant, et irespirable de cette fumée.

et quand ils seront tous seront à moitié intoxiqués, voir oxy par la fumée,
vous serez rassuré, le malin, ou le mauvais mal leur sera épargné.car le malin n'aime pas le crachouille du feu de veille la saint jean.


mais pour être sûr que le mauvais sort, ne revienne pas, l'annéee durant , dés le petit matin, enmenez vos animaux dans la rosée , et surtout faite un collier de ségle que vous leur mettrez autour du cou pour mieux les protéger des maladies de PEAU.

faites quelques voeux à SAINT JEAN qui saura bien les protéger.

et le lendemain , le jour de la SAINT JEAN, c'est le coeur léger, que vous pourrez vous amuser.

POUR TOUTE L ANNEE.

chantez, dansez belles dames, beaux messieurs, c'est la fête de la SAINT JEAN




tableau de musika
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Dernière édition par musika le 27-06-2005 08:58; édité 2 fois
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invité



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MessagePosté le: 24-06-2005 09:38    Sujet du message: Répondre en citant

c'est vrai que la fête de la saint jean est une fête sympa mais qui ne peut se faire qu'à la campagne, et je crois que c'est une tradition qui se pert dommage, je ne connaissais pas la coutume des animaux à faire passer dans la fumée, ça ne doit pas être très facile !! surtout les gros animaux !!! BONNE JOURNEE ET BONNE FËTE; le tableau est de qui? IL est très joli
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angeldy



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Localisation: MONTPELLIER

MessagePosté le: 24-06-2005 10:52    Sujet du message: Répondre en citant

SANT JOAN - SOLSTICE D'ETE


La Saint Jean : c'est le jour de l'année, où le soleil se trouve au point le plus haut du zénith et où il est visible le plus longtemps...
La plupart des villages anciens ont célébré cette singularité astronomique, une des plus relevantes traditions qui survit dans la culture catalane et qui se fête en allumant, un peu partout, de grands feux.
Selon la coutume païenne, le feu était la représentation du pouvoir purificateur du Soleil. Les sacrifices variaient par rapport aux différentes idéologies et climat de chaque pays. Mais cette croyance fortement enracinée fait que cette nuit là avait un pouvoir spécial de guérison. La nuit de la Saint Jean était considérée comme la nuit de l'Eau et du Feu.
Les grands feux qui s'allumaient pour le solstice d'hiver (24 décembre) n'on plus lieu de nos jours. Seuls, ceux de la Saint Jean ont survécu au temps.

Depuis 1955 et suite à l'initiative de Francesc Pujades, habitant d'Arles sur Tech, les feux de la Saint Jean s'allument au Pic du Canigou (Prades Pyrénées Orientales) et à partir de là, la flamme se répratit vers toutes les contrées des Pays Catalans.

Pour la première fois en 1994, la Principauté d'Andorre accueillit la flamme qui fut emmenée à la Maison des Vallées (Siège du Parlement). Le Síndic (Président du Parlement) la reçoit en main propre et après lecture du "Manifest", la flamme repart vers les 7 paroisses où elle est attendue pour allumer les feux. Partout, des animations ont lieu : danses folkloriques, bals populaires, sardanes, théâtre de rue...


Entre autres, à cette occasion, l'esbart Santa Ana exécute une danse qui s'appelle "El Joan Petit" (Le Petit Jean) qui est une pantomime du "Serrat de l'Esmeligat" (équivalent ailleurs, de David et Goliath). Elle fait partie du répertoire typique du folklore catalan.

Sur la place du village, le "Ball Pla d'Escaldes" est effectué avec allégresse. Cette danse est composée de huit couples (quatre d'Escaldes et quatre d'Engordany). En principe, elle n'est pratiquée qu'à l'occasion de la fête de Sainte Anne, Patronne de la Paroisse. L'ouverture se fait avec le "fadrí major" (jeune homme célibataire) suivi du "2ème fadrí menor" et ainsi de suite, selon l'importance qu'il a dans la troupe.

Comment parler des feux de la Saint Jean sans souligner les "falls" (feux que l'ont fait tourner au-dessus de la tête en dansant).
Selon la légende, l'origine des "falls" remonterait à l'époque de Charlemagne (IX siècle). Les documents écrits certifiant la continuité des "falls" dans la Principauté d'Andorre sont nombreux. Mais, c'est la tradition orale (par les veillées) qui ont conduit à nos jours cette singularité.

Mais qu'est-ce qu'"el Fall", exactement?
A l'extrémité d'une longue branche de buis, on enfile des morceaux d'écorce de bouleau qui sont arrachés début juin.
La personne, qui la veille de la Sant Jean, allume le "fall" et le fait tourner, donnant ainsi une sensation de roue de feu, se nomme le "fallaire".
Pour des raisons écologiques, l'écorce a été remplacée par des produits pyrotechniques.


[img=http://img219.echo.cx/img219/255/feustjoan0qe.jpg]
dans ma jeunesse dans tout les quartier de montpellier on allume un grand feu et les jeunes s amuse a sauter par dessus les flammes
et a la fin lorsque il ne restait que les braises nous finissions la nuit par une grilla de geante
c etait le bon vieux temps
angeldy
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SI CHAQUE HOMME,CHAQUE JOUR JETAIS UNE FLEUR SUR LE CHEMIN DE SON PROCHAIN,LES ROUTES DE LA TERRE
SERAIENT TELLEMENT PLUS AGREABLE
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Oceanica



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MessagePosté le: 24-06-2005 13:34    Sujet du message: Répondre en citant

En provence, dans le village où j'habitais une association s'était crée "les amis du feu de la St Jean".

Effectivement, la flamme venait des monts Canigou, relayée par les coureurs du village qui allaient la chercher à un aéroport.. je ne sais plus lequel. Peut-être montpellier.

C'est le doyen du village qui "allumait" le feu. Le tas de bois était confectionné par les enfants des écoles.

Et puis toutes les fontaines du village étaient décorées par des brassées de genêt.

A la fin du feu, les plus habiles sautaient le feu..

Belles traditions. Elles sont encore actuelles aujourd'hui. Il suffit d'avoir des gens motivés pour les péreniser !
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ATHAS



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MessagePosté le: 24-06-2005 13:35    Sujet du message: Répondre en citant

C'était çà que tu voulais?Musika



Les « Bois Sans Soif » … une longue histoire !
On les connaît bien dans Bachy et même dans les environs mais combien d’entre nous connaissent l’origine de cette société ?
C’est en 1974 qu’une équipe d’amis, réunis autour d’un bon repas, décidèrent de créer une société, ce dans le but d’animer le village quelque peu « endormi ». Le principe ayant fait l’unanimité, quel nom prendre ? Emile Marquette se souvint qu’une société Colombophile à laquelle appartenait son père, s’appelait « Les Bois Sans Soif », la société n’existant plus, on pourrait donc reprendre ce « patronyme »
Idée géniale s’écrièrent nos amis ! Et depuis c’est sous ce nom qu’elle se fit connaître.
Les principaux créateurs, à l’époque, étaient Emile Marquette et son épouse Isabelle, Pierre Fiquet, Jacques Dhondt, Fernand Soudan, Etienne Lefèbvre, Jules-Pierre Herbaut, Paul Dancoisne et Romain Rifflet.
Ce « noyau » fut très vite épaulé par de nombreux sympathisants. Les différents présidents se succédèrent : Pierre Fiquet, Paul Dancoisne, Didier Martinache, JM. Brunfaut et depuis 1987 Jean Baptiste Lecocq.
L’animation du village fut donc assurée (défilés humoristiques auxquels Isabelle Marquette consacra une énergie et un savoir faire exemplaires, maquillage et costumes des enfants, décoration des vélos, etc …) mais cette animation s’accompagne d’un autre but, donner un plus au village en utilisant les bénéfices de leurs différentes activités, la générosité et la gentillesse des commerçants, artisans, agriculteurs de la commune. De ce « plus » bénéficièrent les Ecoles et le C.C.A.S.
Aujourd’hui, bon an mal an c’est un chèque de 1500 Euros que les « Bois Sans Soif » remettent à M Werbrouck, Maire de la Commune, chèque qui permet d’améliorer particulièrement le Colis de Noël des aînés.
Contrairement à leur appellation les « Bois Sans Soif » sont des gens sérieux !
Le Bureau actuel est composé de Emile Marquette, Président d’Honneur, J.B. Lecocq, Président, J.M. Brunfaut, Trésorier,
Pierre Mattei, Secrétaire.(janvier 2002)
Le siège depuis 1974 se situe au Café Tabac « Le Nemrod » à Bachy.
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vous risqueriez de tomber dans l'oubli
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vinicius



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MessagePosté le: 24-06-2005 15:03    Sujet du message: Répondre en citant

Cette longue "histoire" des "bois sans soif" parfaitement racontée par ATHAS m'a beaucoup plu.

J'ai en mémoire de feux de la St jean . j'étais gamin et le souvenir que j'en garde est nostalgique.

Rolling Eyes

Vinicius
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musika



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MessagePosté le: 24-06-2005 17:30    Sujet du message: Répondre en citant

vinicius, c'est pas grave raconte. quand même....

merci athas, t es un chiQUE POTE
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musika



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Messages: 18472

MessagePosté le: 25-06-2005 09:03    Sujet du message: Répondre en citant

LA VIE AU 15e SIÈCLE !!!

Et tout ceci est la vérité...
Maintenant, qui osera affirmer que l'histoire est ennuyeuse ?





1. La plupart des gens se mariaient en juin, parce qu'ils avaient pris leur bain en mai et qu'ils sentaient encore bon.
Cependant, la chaleur arrivant, ils commençaient à sentir, alors les mariées apportaient un bouquet de fleurs pour cacher l'odeur... d'où la coutume, pour la mariée, de porter un bouquet...
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vinicius



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Messages: 84

MessagePosté le: 25-06-2005 09:27    Sujet du message: Répondre en citant

Je n’ai rien à raconter de précis sur cette fête de l’été, du feu de la Saint-Jean si ce n’est la fête du quartier St Jean.
En fait ce que me restitue ma mémoire sur cette époque c’est surtout l’insouciance de mes jeunes années, les émois des premières nuits d’été dont celle de la St jean quand le feu mettait en évidence des parfums qui se mêlaient à l’odeur de la mer jamais loin et aux relents de la fête foraine. Wink

Vinicius
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musika



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Messages: 18472

MessagePosté le: 27-06-2005 08:57    Sujet du message: Répondre en citant

EMMAÜS

l'abbé Pierre raconte l'histoire d'un bagnard qui avait souffert comme un damné pendant vingt ans.

A sa sorti de prison, se trouvant plus seul qu'un mort, cet homme avait tenté de mettre fin à ses jours.

A son chevet, l'abbé pierre murmure : " je n'ai rien à t offrir, mais, s'il te plaît, avant de renouveler ton geste, viens m'aider.
Aide-moi à reloger une famille qui dort dans le froid !.

naissait à la vie, l'aventure colossable, géante des "chiffonniers d'EMMAÛS"
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Oceanica



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Messages: 775

MessagePosté le: 27-06-2005 11:53    Sujet du message: Répondre en citant

Pour Musika ... et les autres..

Voici un lien vers la Brêche du diable et le Laizon (et non le Vierzon).

Marie Joly, actrice de la Comédie Francaise, y est enterrée au bord.

Dans mes rêves d'enfant romantique, cet endroit était le symbole de l'amour.

Ma tante nous y racontait des histoires à dormir debout !! Auxquelles je croyais dur comme fer !!

Le diable, amoureux d'une femme avait tranché cette gorge profonde pour la séparer de son amant... Ils avaient péri tous les deux au fond de la brêche...

En revanche M. Google, ne m'a pas renseignée sur la vie de cette actrice !!

http://www.fleurysien.com/divers/diable.php
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ATHAS



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MessagePosté le: 27-06-2005 12:04    Sujet du message: Répondre en citant

voici en première mondiale un chant Béarnais et sa traduction en Français

appuyez ici[/url]
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Oceanica



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MessagePosté le: 27-06-2005 12:16    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Athas...

un peu tristounette la chanson..

dommage qu'il n'y ait pas la musique... mais j'ai sans doute du l'entendre ici...
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musika



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MessagePosté le: 28-06-2005 13:35    Sujet du message: Répondre en citant

parfois, il y a tellement de belles choses dans la vie, qu'il faut savoir s arrêter pour les voir.
et si on ne s'arrête pas.
et bien ! on les vois quand même par le mystére de la vie.
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musika



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MessagePosté le: 28-06-2005 13:47    Sujet du message: Répondre en citant

NORMAND, je vous dis, vraiment !

les VIKINGS étaient des pillards venus du NORD et furent nommés par EUX (les NORMANDS) ou homme du nord.

Ils venaient de la NORVEGE, de la SUEDE, et du DANEMARK

la surpopulation, et le manque de nourriture, ont fait qu'ils sont partis abandonnant leur terre.

excellents MARINS, ils partir en bateau "les DRAKKARS" ou (dragon des mers).

le DRAKKARS est un bateau de guerre avec une tête à l'avant, il mesure entre 10 et 15 m sur 5. il peut naviguer dans les deux sens, avec une voile, et des rames.

dès le VIII siècle, ils s'attaquent les côtes ANGLAISE et FRANCAISE, et cherchent a s'emparer des richesses des monastères, et des églises.



en 911 CHARLES LE SIMPLE céde aux NORMANDS, ou VIKINGS l ouest du royaume.

cette REGION prit le NOM DE ( NORMANDIE)
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angel



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MessagePosté le: 28-06-2005 14:47    Sujet du message: Répondre en citant

LA BETE DU GEVEAUDAN
La bête du Gévaudan ou bête de Concoules occupe une grande place dans le passé cévenol. Elle sévit vers la fin de l'empire napoléonien.

De 1809 à 1816, elle exerça régulièrement ses ravages. D'octobre à mars, elle fit 295 victimes, puis elle disparut.

Elle est apparue sous diverses formes : une bête monstrueuse, un ours, une hyène, un dragon. Certains donnent même une description plus précise.


Elle avait la taille d'un grand veau ou d'un âne, le museau très allongé, le ventre bas traînant presque par terre, de couleur blanche. Son pelage était fauve, sa queue longue, et elle avait surtout une crinière noire, dressée, qui partait du milieu de la tête et s'étendait sur toute la longueur du dos. Ses oreilles étaient plus grandes que celles du loup.

Elle s'attaquait aux animaux, mangeait les troupeaux de moutons. Une chèvre couchée derrière la porte basse de son étable aurait eu le dos rongé par la bête. Au hameau du Nojaret, un chien appelé "Picard", dans un combat avec la bête, n'aurait dû son salut qu'à un collier garni de pointes de fer.

Cette bête, non seulement s'en prenait aux hommes, mais semblait marquer une préférence pour les enfants. Vingt enfants de 3 à 12 ans furent dévorés par elle ; lorqu'il s'agissait d'une fillette, on raconte que les épingles qu'elle tirait des vêtements de sa victime étaient déposées sur une pierre.

Au Nojaret, une fille aurait été emportée par la bête, elle aurait été déshabillée et on aurait trouvé ses vêtements dans un sentier de montagne.

Au lieu dit "La Draille", à Lamulouze, un enfant âgé de 7 ou 8 ans, d'une famille de paysans, a été dévoré par cette bête monstrueuse.

Elle attaquait de préférence à la tombée de la nuit ; il lui est arrivé d'attaquer en plein midi, non seulement dans les endroits déserts, mais aussi elle se précipitait sur les enfants au seuil de leur maison.

On prétend même qu'une fois, elle est entrée dans une maison et a dévoré les mains d'un bébé dans son berceau. On raconte également qu'une dame de Rieusset, attaquée par cette bête pendant qu'elle cultivait son jardin, s'était armée d'un "pansel", (baton qui sert à soutenir les haricots) et s'était défendue, mais elle en avait gardé des traces toute sa vie.


Un des voisins déclara : "Et dire que dans une trentaine d'années personne n'y croira."

Les populations anxieuses essayèrent vainement d'organiser des battues pour abattre le monstre. Il paraît que le fusil qui l'a tué est déposé dans l'église de Saint-Martin-les-Boubeaux.

A certains endroits, sur le pourtour de la plaine de Monbel, il se trouve certains défoncements de terrain. La légende veut que ce soit les vestiges des fossés creusés pour la capture du "loup" du Gévaudan.


ANGEL
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musika



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MessagePosté le: 28-06-2005 14:59    Sujet du message: Répondre en citant

la bête de gévaudan, elle me fait peur........yayayay
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Oceanica



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MessagePosté le: 28-06-2005 15:00    Sujet du message: Répondre en citant

COUCOU ANGEL

Veux-tu nous faire faire des cauchemars avec ces bêtes aggravées par l'imagination des humains ??

moi je pense que c'étaient un ou plusieurs loups..

Confused
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angel



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Messages: 355
Localisation: MONTPELLIER

MessagePosté le: 28-06-2005 17:29    Sujet du message: Répondre en citant

la bete etait un animal que le fils du chatelain avait ramene d afrique et qu il aurait trans forme
la bete qui se trouve a paris ne serait pas la vrai
pour apaise les gens ils ont tue un gros loup

une des forets ou la bete sevissait
angel
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musika



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MessagePosté le: 11-07-2005 10:26    Sujet du message: b Répondre en citant

la maison de LAMARTINE

voilà ce qu'il se dit, MONSIEUR LARMARTINE était un homme charmant, il avait une femme dite jolie, mais voilà sa belle-soeur était encore plus jolie que son épouse, alors ce monsieur en fit tout simplement sa maitresse, et lui donna un enfant.


coquin n'est-ce pas
-quelqu'un peut-il nous parler de lui


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lilas



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MessagePosté le: 11-07-2005 11:17    Sujet du message: Répondre en citant

Alphonse - Marie - Louis de Prat de Lamartine, de son vrai nom.

L'un des plus grands poètes français du 19 ème siécle, et un homme politique.

Né à Macon en 1790 - Mort à Paris en 1869.

Sa vie et ses oeuvres sont tellement riches que j'ai renonçé à raconter.

l'ainé de 6 soeurs, sa mère lui apprend à lire dans la Bible.

ses oeuvres ont été comparées à celles de Victor Hugo.


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on devrait bâtir les villes à la campagne, l'air y est plus pur
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musika



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MessagePosté le: 11-07-2005 22:06    Sujet du message: Répondre en citant

la lègende veut que des hommes préhistoriques conduisaient les chevaux sauvages en haut de ce bloc rocheux pour les précipiter dans le vide,
plusieurs ossements y ont été retrouvés.

il est vrai que FRANCOIS MITTERANT l' a fait connaître aussi, par ses randonnées.


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musika



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MessagePosté le: 12-07-2005 10:10    Sujet du message: Répondre en citant

Symbole

En Perse, on avait coutume d'offrir une branche de lilas à un amant auquel on voulait signifier la fin de la relation.

Aux États-Unis, offrir du lilas à une jeune fille est supposé la maintenir célibataire toute l'année durant.
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MessagePosté le: 12-07-2005 16:24    Sujet du message: Répondre en citant

les secrets de l'Aiguille creuse NORMANDIE ETRETAT

Il y avait, jadis, un monstre dans la valleuse du Curé, où l'on pouvait descendre à la mer par un escalier et une corde (tout s'est récemment éboulé).
C'est un dragon aux écailles luisantes, dont la gueule crache le venin et les flammes

.

La créature sort, de temps à autre, en quête d'une vierge à consommer.

Un jour, saint Germain débarque de son coracle (un petit bateau gaélique, tout rond et en peau). Il défie la créature, sur le museau de laquelle il dessine une croix avec sa crosse bénite.
L'animal diabolique rentre en hurlant dans la roche, où il se pétrifie.

De temps à autre, l'eau d'un violent orage le réveille.
Il s'agite, et le CALCAIRE s'éboule dans un fracas de tonnerre

source :france des légendes
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MessagePosté le: 13-07-2005 15:03    Sujet du message: Répondre en citant

les agents sont de braves gens archive du 26 décembre 1966

parce que les gendarmes savent toutes les adresses,
une petite fille de L ORNE leur avait envoyé sa lettre au PERE NOËL.
Il sont venus en grande tenue lui apporter tous les jouets dont elle avait rêvé.



DONFRONT - le 26.12.66

Monique 8 ans fille de modestes cultivateurs de BAROCHE-SOUS-LUCE (orne) avait écrit au pére NOel plusieurs fois, mais il ne lui avait jamais répondu.

C'est pourquoi, ayant cru comprendre que les gendarmes parvenient à découvrir toutes les adresses, même les plus clandestines, elle avait adressé une lettre au PERE NOËL, par le truchement de la gendarmerie.

Ce matin là, grande est la surprise des parents, voyant leur cour envahie par la gendarmerie.

Il y avait là
le capitaine de la compagnie de DONFRONT, le chef de la brigade de JUVIGNY, le chef des motocyliste, et ses adjoints, tous en grande tenue.:
casqués, chaussés, gantés, et, tels les ROIS MAGES, les bras chargés de présents.
Le père NOEL avait bien reçu sa lettre.

Merveilleux conte de NOEL 1966 que les acteurs ne sont pas près d'oublier.

source : ouest-france
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MessagePosté le: 13-07-2005 15:30    Sujet du message: b Répondre en citant


SCANDALE des brus de PHILIPPE LE BEL


Marguerite de Bourgogne, futur femme de LOUIS X et
Blanche de Bourgogne, femme de CHARLES V - convaincues d'adultéres
sont arrêtées le 9 avril 1340 leurs amants PHILIPPE et GAUTHIER D AULNAY sont émasculés tirés aux chevaux, puis décapités et pendus au
gibet de PONTOISE.

les princesses seront tondues, et enfermées CHATEAU-GAILLARD

MARGUERITE sera étranglée en 1315
BLANCHE verra son mariage annulé, et se retirera à l'ABBAYE DE MAUBUISSON
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MessagePosté le: 14-07-2005 07:32    Sujet du message: Répondre en citant

archive du 23 avril 1965

REGULIEREMENT depuis 1915, une feuille d'impôt est envoyée à un soldat de loire-Atlantique mort au champ d'honneur.
Cette année, elle était adressée à sa veuve alors qu'il n'avit jamais été marié !


NANTES -

M FELIX BOURMALEAU, de la HAIE-FOUASSIERE (loire-Atlantique) est tomé au champ d'honneur à 37 ans, en 1918.
Depuis, tous les ans, une feuille de contributions arrive à son nom à la poste de la HAIE.

tous les ans pourtant, cette feuille est renvoyée avec la mention "décédé"

Pour comble, cette année, l'imposition est arrivée adressée à Madame VEUVE FELIX BOURMALEAU alors que le contribuable disparu depuis 47 ans était.........célibataire.

source - ouest-france
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musika



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MessagePosté le: 15-07-2005 08:02    Sujet du message: Répondre en citant

TRésors cachés.... L'histoire passe par Montségur.

Cette forteresse de l'Ariège résume à la fois la grandeur et la cruauté de l'homme.
Elle nous rappelle que nous aimons l'or et les richesses, mais qu'ils ne sont pas aimables.


certains murmurent que les héros de Montségur ont caché par ici un trésor aussi fabuleux que celui des Templiers.
D'autres évoquent des statues, des coupes et toutes sortes d'objets de culte en or, tirés d'un temple solaire de l'ancienne Egypte, et arrivés en Languedoc par les chemins sineux.

où est le trésor des Cathares ?



bien sûr le site est classé.

Nul ne peut attraper une pioche et se mettre à creuser !...

Certains l'ont fait, quelques-uns outrepassent l'interdit, persuadés qu'ils détiennent un "plan" animés par cette folie qui gagne les humains dès qu'ils songent aux trésors.

source : la france des légendes
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musika



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MessagePosté le: 15-07-2005 08:18    Sujet du message: Répondre en citant

la tramontage. ou "maître"

cette brise, qui se léve autour de MONTSEGUR

ces vents qui soufflent vers la Méditerranée rageurs, et obsédants.

on murmure, qu'elle jaillit d'une grotte magique.Ses rafales font entendre une musique pareille aux chants des anges. Un jour les villageois de la contrée, exédés par les colères de ce vent qui ravage leurs cultures, déracine les arbre, et abat les toitures, décident de l'emprisonner dans sa caverne.



Ils attentent que le "MAÎTRE" soit endormi, gravissent la pente, s'approchent en silence et bouchent l'ouverture avec de solides planchesde pin.
Au réveil le vent a beau siffler, pulser, tourbillonner, tempêter, il ne peut pas s'évader.

alors la tramontagne, lance une malédiction aux hommes.

vos marécages entreront en putréfaction, vos poumons en souffriront, vos troupeaux créveront, et les fièves vous rongeront et vous tomberez comme des mouches !
les villageois réfléchissent :

ils admettent, quand le vent souffle, il nettoie l'atmosphére, chasse les pestes, assainit toutes choses !

alors ils libérent la tramontagne.


source : la france des légendes
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Marie



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MessagePosté le: 15-07-2005 08:59    Sujet du message: pour Musika Répondre en citant

Very Happy quelles belles histoires tu nous comptes c'est un sourire pour la journée qui commence, je suis heureuse de lire vos conversations car etant seule le temps me semble bien long, encore bonne journée a vous toutes et tous marie
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musika



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MessagePosté le: 15-07-2005 09:40    Sujet du message: Répondre en citant

ce sont des histoires, que j'ai dans ma tête, alors excusez moi si parfois, elles sont pas bien écrites,........puis après je fais quelques recherches........
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MessagePosté le: 15-07-2005 20:41    Sujet du message: Répondre en citant

PREMIER CORSAIRE DE L HISTOIRE DE FRANCE. 1500 -1563

FRANCOIS LECLER dit jambe de bois, LE NORMAND de l'ILE DE TATIHOU



capitaine pour le roi
l'homme est robuste, agile et sans pitié pour l'ennemi.
Au combat, il est parmi les premierS à s'élancer et trucide tout ce qui
passe à portée de son sabre d'abordage.


Francois 1er roi de France estime que le Pape a outrepassé ses droits en accordant le monopole des terres nouvelles aux souverains ibériques.

alors,
n'ayant pas les moyens d'armer une flotte importante, le roi se tourne vers les équipages qui autofinancent leurs expéditions par le pillage.


DONT LE CORSAIRE FRANCOIS.
ce Normands hachent menu tout ce qui résite. A la hache d'abordage, au tromblon, au couteau, au pistolet, à l'arquebuse et au sabre. de ces engagements virils, il ramènera de nombreuses blessures, la plus sérieuse, contractée lors de l'assaut de SERCQ. où il sera amputé d'une jambe

à la tête de 10 vaisseaux, LE CLEC traverse l'atlantique, et ne laisse
rien des colonies espagnoles, Cuba n'échappe pas non plus à sa furie.

Sa renommée est foudroyante, les espagnols sont terrorisés.


pourtant, il céde parfois aux charmes d'une vie de gentilhomme campagnard, et épouse MARIE ROUSSEL dont il aura une fille.

la guerre de religion va troubler sa retraite Normande.

La Reine Elisabeth refusera la pension demandée par le NORMAND, alors vexé il ira vers d'autres cieux.

il serait mort, notre corsaire au combat PEUT ETRE au large des Açores.
il y a plusieurs versionS possibles. C EST UN MYSTERE

JAMBE DE BOIS, avait à ce point terrorisé ses adversaires, que son ombre faisait trembler.



son ombre Parcourt elle encore les mers, lors des grands naufrages est-elle -là ?

source: ouest france
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ATHAS



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MessagePosté le: 15-07-2005 23:37    Sujet du message: Répondre en citant


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Ne vous penchez pas trop sur votre passé,
vous risqueriez de tomber dans l'oubli
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MessagePosté le: 16-07-2005 10:06    Sujet du message: Répondre en citant

archives

24 avril 1960 LA ROCHELLE.

l'épouse d'un peintre extrêment connu à la Rochelle, Mme LENOIR, domiciliée 62 rue Gambetta, perdait son chat portant le nom de PUCE en traversant en automobile le bourg de PERIGNY( CHARENTE-MARITIME).

Jugez de la surprise de Mme LENOIR et de son mari lorsqu'ils aperçurent
devant le pas de leur porte, un PUCE épuisé, et amaigri.


AVANT de mourir, le brave chat a tenu à revenir au bercail pour revoir ses maîtres.
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MessagePosté le: 16-07-2005 10:19    Sujet du message: Répondre en citant

ARCHIVES
le 2 décembre 1963

vers 1 heure du matin, un automobiliste du CALVADOS, trompé par le brouillard, jetait sa 2 CV au fossé entre BAYEUX et Port en Bessin.


Après de vains efforts, pour l'en sortir
il décidait de prendre quelque repos chez un ami du voisinage.
Sage précaution : sur le volant de la 2cv, dont les veilleuses étaient allumées, il laissait une enveloppe avec sa propre adresse et écrivait :"pas accidenté.Voiture à dépanner"

Le propriétaire du véhicule, vers 4 heures du matin, revenait sur place dans l'espoir de touver un dépanneur. SURPRISE ! la 2CV avait été sortie du fossé et, phares éteints, bien rangée de l'autre côté de la route.

l'heureux "dépanné" aimerait exprimer sa reconnaissance à son bienfaiteur anonyme et lui demande de se faire connaître. 02:12:63
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MessagePosté le: 17-07-2005 08:13    Sujet du message: Répondre en citant

bon dimanche du 17 juillet de l'an 2005
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MessagePosté le: 17-07-2005 08:36    Sujet du message: Répondre en citant

une des nombreuses légendes de

l'AUVERGNAT

l'écrivain Alexandre Vialatte raconte dans sa façon malicieuse la naissance de la contrée l'Auvergne.

un acte de Dieu un peu manqué. Lorsque celui-ci eut fabriqué le monde, il se reposa le septième jour. Le huitième, il se remit au boulot avec un peu de lassitude.
c'est alors qu'il conçut l'AUVERGAT; avec des matérieux de récupération; pour ainsi dire, en utilisant les restes:

puis,il lui montra, les riches plaines de la Terre.

mais l'AUVERGAT dit, Non je prends le puy de Dôme,

mais personne n'en veut dit DIEU

Précicément dit l'Auvergant, il ne faut pas le laisser perdre.



Les Auvergants vécurent sur leur montagne de lave, sans se douter qu'ils faisaient le fromage de Cantal ou la liqueur de gentiane au-dessus des grands feux de la planète.

Certains se doutaient de quelquechose. et donnérent des noms mérités aux lieux qu'ils foulaient.
Il existe dans les monts Dore une "cheminée du Diable"
une "bouche de Satan"
un Vallon des enfers.
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MessagePosté le: 17-07-2005 08:51    Sujet du message: Répondre en citant

AUVERGNE CHAINE DU PUYS (autre légende)

Une légende du pays de Saugues.
dans les monts de la Margeride, raconte qu'un mécréant nommé ANTOINE TOURNEVENT veut aller faire les foins le dimanche.
Il ose travailler le jour du Seigneur, au lieu d'aller à la messe.

Sa femme le met en garde : en vain.
Il empoigne la faux et se dirige vers son pré, PRES du GOUR DE L ENFER. En occitan, un "gour" est une mare limpide, mais étrange, creusée dans la roche par une eau souterraine.


ANTOINE coupe l'herbe; Il est fatigué. Il a soif; Il s'approche du gour...
sa femme, saisie d' pressentiment, accourt pour l'en empêcher : trop tard ! un horrible ricanement retentit. Deux mains rouges, fumante et griffues saisissent les mollets du pécheur et l'entraînent dans le miroir trompeur de l'eau.


Aujourd'hui encore, le GOUR DE L ENFER scintille au soleil. En apparence innocent
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Marie



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MessagePosté le: 17-07-2005 09:56    Sujet du message: auvergant Répondre en citant

j suis touchée par tes légendes sur l'auvergne car je suis née a MOULINS dans l'allier et je connais for bien l'Auvergne,merci encore je ne connais pas toutes ces légendes ou les trouves tu. Pour les photos du chat je suis vraiment bete je clic et une page en anglais apparait mais je nelis pas l'anglais alors ou appuyer pou transmettre l'image???? tu vois je suis C;;;; BON JE TE LAISSE JE VAIS PRENDRE MA DOUCHE , a tout a l'heure bises
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invité



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MessagePosté le: 17-07-2005 11:14    Sujet du message: Répondre en citant

bonjours à tous et à toutes, bonjour MARIE j'étais comme toi ne sachant pas bien l'anglais je ne savais comment envoyer une image, mais depuis j'ai une adresse où c'est expliqué en français et qui est très bien aussi pour envoyer des images ; la voici
hibOOx.com


bon repos et bon dimanche à tous
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Marie



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MessagePosté le: 17-07-2005 11:21    Sujet du message: photos Répondre en citant

merci NOVA, chouchoute est trés patiente avec moi elle me donne des conseils et m'envoie de belles images ;je vais essayer par hiboox.com on verra si j'arive amitiées et bon dimanche a toi et a tous
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Marie



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MessagePosté le: 17-07-2005 11:52    Sujet du message: pour NOVA Répondre en citant

j'ai trouvé dans un recueil de BAUDELAIRE ce poème sur l'ALBATROS: souvent pour s'amuser, les hommes d'équipage prennent des albatros vastes oiseaux des mers, qui suivent, indolents compagnons de voyage,le navire glissant sur les gouffres amers. A peine les ont ils déposés sur les planches,que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, laissent pieusement leurs grandes ailes blanches comme des avirons trainer à coté d'eux. Ce voyageur ailé,comme il est gauche etveule! lui naguére si beau,qu'il est commique et laid!

je crois que certains hommes pourraient prendre cet état pour eux dans certaines circonstances . ton avis
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lilas



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MessagePosté le: 17-07-2005 13:15    Sujet du message: Répondre en citant

- D'accord avec toi, MARIE, ce passage que tu as trouvé est bien réel. il en savait des choses ce Beaudelaire.
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on devrait bâtir les villes à la campagne, l'air y est plus pur
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musika



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MessagePosté le: 18-07-2005 22:51    Sujet du message: Répondre en citant

archives du 31 octobre 1953

SAINT-BRIEUC
LE port et le bassin du LEGUE-PLERIN,sont litteralement envahis de sardines dites de ROYAN, que l'on pêche habituellement dans la baie d'Arcachon.

Elles sont en tel nombre qu'il n y a littéralement qu à se baisser pour en ramasser à pleine main ou à pleine épuisette.
C est à dire que les riverains ont efffectué des pêches véritablement miraculeuses et mangé de bonnes fitures.
Mais le consommateur a plutôt dédaigné ce poisson présenté ce matin 31 octobre 1953 aux halles de SAINT-BRIEUC

Moins difficile, des milliers de mouettes, dont la blancheur se détache sur le ciel sombre d'automne, se livrent à des batailles épiques pour se disputer leur proie favorite.

Par contre coup, on est amené à penser que des bancs de maquereaux, grands amateurs de sardines- se touvent dans les parages.
Bien qe l'eau douce de l'écluse ait de très nombreuses victimes parmi les sprats, ceux-ci vont-ils boucher l'entrée du port comme à MARSEILLE, et va-t-on être amené à dire désormais :

"GRAS COMME UNE MOUETTE DU LEGUE ET NON PLUS COMME UNE loche ,"
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MessagePosté le: 18-07-2005 23:00    Sujet du message: Répondre en citant

ARCHIVES DU 4 OCTOBRE 1963

en ce jour du 4 octobre 1963 vers 8 h30 en plein bourg deCOEX (vendée) un marin pêcheur des Sables-d'Olonne, MICHEL DUPONT 24 ans
demeurant rue Haute à la Chaume, déambulait en complet état d'ivresse
.
Soudain,
il sortit de sa poche des billets de banque en liasses et, en quelques instants, les déchira en menus morceaux, en faisant un petit tas sur le bord du trottoir.
ceci fait, il s'effondra ivre mort.

Lles gendarmes, prévenus, appelèrent tout d'abord un médecin, puis ramassèrent les morceaux de billet, et, avec eux un bulletin de la
CAISSE D EPARGNE DES SABLES-D OLONNE d'où le marin avait retiré sont argent.
1963

source ouest france
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MessagePosté le: 19-07-2005 10:13    Sujet du message: Répondre en citant

la pensée en vacances

"la preuve irréfutable qu'il existe une vie intelligente sur une autre planète, c'est qu'ils n'ont jamais cherché à nous contacter."

BILL WATTERSON"
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MessagePosté le: 19-07-2005 13:02    Sujet du message: Répondre en citant

VOSGES ROCHER DE MUTZIC

LA PORTE DE pierre
lA PORTE DE PIERRE est une arche naturelle étrange, irréelle, perchée sur la montagne des VOSGES;

Vers le Nord, sous le SCHNEEBERG, une fée dénoue sa blanche chevelure:
c'est la cascade du NIDECK


deux végétaux locaux hallucinogènes y poussent.
l'amanite tue-mouches, et la belladone cousine de LA MANDRAGORE.


De toutes les fées qui vivent dans la contrée, la plus puissante se nomme POLYBOTTE.
Elle habite un palais dont le vestibule est la grotte du Loup, et c'est elle qu'on voit en train de peigner sa longue chevelure blanche, à la cascade du NIDECK.
Elle est laide, mais sait charmer les hommes

uN JOUR LE CHEVALIER DE gerardmer CHASSE LE LYNX DANS LES vOSGES. son cheval est forbu, il décide de dormir dans une caverne.....lorsqu'il entre, une lumière enchanteresse le nimbe,
Il foule un tapis de fleurs.
Il voit venir une dame en habit brodé d'or, dont il tombe éperdument amoureux et avec laquelle il vit un parfait bonheur pendant sept ans.

Sans jamais remarquer (est-ce l effet de la belladone ou l'amanite ?) qu'elle a les cheveux blancs, le nez cochu, les joues ridées, le dos voûté, les seins flasques et les jambes torses !
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MessagePosté le: 19-07-2005 13:14    Sujet du message: Répondre en citant

VOSGES

Certains veillards des villages ont entendu parler des templiers du VAL MAUDIT.
on ne sait pas exactement où est leur château, certains disent qu'il s'ouvre du côté de la gotte de DAGOBERT, d'autres le situe A LA PORTE DE PIERRE.



ces templiers, se montrent riches, goutent aux alcools, aux plaisirs de la chair, il se montrent de plus en plus cruels envers les paysans, dont il pillent les caves et déshonorent les filles.

un jour
dans un bourg DOBERHASLACH, ils enlèvent ODILE, la fiancée du jeune FRANZ.
Celui-ci ameute les villageois.
Il fait préparer une charrette de tonneaux de bière et de vin.
Dans chaque fût, il cache un homme en armes, qui respire grâce à une paille.
Déguisé en fille, FRANZ conduit le véhicule à la PORTE DE PIERRE;
On lui ouvre.
Dans la forteresse, les templiers ivres veulent aussitôt mettre en perce les tonneaux;
c'est alors que les villageois jaillissent en hurlant, et les anéantissent........

le château fort est rasé : une partie des pierres sert à BATIR LA CATHEDRALE DE STRASBOURG.

LE jour de leur noces. ODILE ET FRANZ franchissent embrassés la PORTE DE PIERRE.
La jeune femme tient à la main une fleur de BELLADONE;
Les émanations de la plante dilatent ses pupilles.

JAMAIS elle n'eut d'aussi beaux yeux; Jamais elle ne fut si jolie !
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ATHAS



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MessagePosté le: 19-07-2005 19:32    Sujet du message: Répondre en citant





C'est toujours pareil dans les familles royales, et même dans les familles qui ne sont pas royales mais dont les parents se prennent pour un roi, ou un prince, ou quelqu'un d'important : ces parents ont la tentation de marier leurs enfants, non pas à quelqu'un qui leur apporterait amour et tendresse, mais à quelqu'un qui leur apportera de l'argent, de la gloire. Mauvais calcul : peut-on vraiment embrasser un coffre-fort avec affection ?
Le roi des mers, qui habitait quelque part dans les fond des eaux entre Praslin et la Digue, ce qui est un des plus beaux jardins sous-marins du monde, avait fait ce genre de raisonnement : à peine son fils était-il né qu'il avait projeté de le marier un jour avec la fille du prince des moules, ou des algues, on ne sait plus. Bref, il voulait le marier avec la fille d'un potentat des mers, en se disant que son héritier règnerait sur un empire encore plus grand. Oui, mais existe-t-il empire plus riche que celui du cœur ?
Le garçon grandit en force et en sagesse. C'était vraiment un très beau prince. Peut-être un peu vert selon nos critères : quand on vit sous l'eau, que voulez-vous… La fille du roi des huîtres (ou des éponges, on ne sait plus) n'était pas mal non plus et, quand l'adolescence la para de ses atours, elle fut toute bonnement irrésistible. Les poissons s'en décrochaient la mâchoire d'admiration quand ils la voyaient passer dans sa nage onduleuse. Elle nageait beaucoup : elle avait lu dans les revues aquatiques que cela entretenait la ligne.
Elle et le prince se voyait fréquemment et s'entendaient plutôt bien. On leur avait dit qu'ils seraient mari et femme un jour et ils n'y voyaient aucun inconvénient : la princesse trouvait le prince aimable et spirituel, le prince trouvait la princesse bien tournée et appétissante, mais est-ce de l'amour ?
Le mariage aurait pu avoir lieu, comme tant d'autres du même tonneau, si le hasard ne s'était pas mêlé de l'affaire. Un jour, en effet, la princesse eut envie de mettre son promis à l'épreuve et fit semblant d'avoir perdu un collier précieux :
• Cherche-le pour moi ! J'y tiens tant !
Le prince n'hésita pas un instant : il avait l'esprit chevaleresque et cette quête était l'occasion de sortir un peu du palais royale. Il chevaucha donc son dauphin favori et écuma le fond des mers à la recherche du fameux collier.
Il chevaucha des jours et des jours sans avoir rien trouvé, et pour cause : chaque soir, dans le secret de sa chambre, la princesse essayait le fameux collier en pouffant de rire.
Arriva le jour où, ayant soulevé chaque rocher du fond de la mer, le prince se rapprocha de la côte :
• Peut-être un courant a-t-il emporté le collier vers une plage ?
Il avait déjà mis la tête hors de l'eau, pour observer les îles, mais cela lui troublait la vue et le faisait suffoquer : il fallait des appareils spéciaux pour faire de la plongée aérienne. Vêtu d'un de ces engins qui lui faisait des yeux de grenouille et une face proéminente d'où sortaient des tuyaux, le prince glissa de plage en plage, scrutant le sable à la recherche du collier… Et c'est là qu'il vit la fille.
Elle venait de se baigner et se reposait, alanguie au soleil. Le prince fut stupéfait par sa beauté, et surtout par la couleur de sa peau, si dorée, si…
L'amour s'amuse parfois à faire se rencontrer des êtres différents. Cela leur pose des problèmes, car il leur faut franchir des barrières, mais c'est justement à la hauteur des barrières que se mesure la force de l'amour. N'entrons pas dans les détails : la fille de l'île tomba amoureuse du prince de la mer et le prince de la mer oublia tout sauf elle.
Tous les jours, ils se retrouvaient à la plage. Elle nageait près de lui, s'enhardissait parfois jusqu'à plonger à quelques mètres de profondeur. Lui, batifolait au ras de la surface, caressant ses cheveux, lui volant un baiser. Parfois, il sifflait son dauphin et ils partaient pour de longues promenades, la fille buste au vent, respirant l'air frais à pleins poumons, le garçon à plat ventre sur sa bête, respirant l'eau à pleines branchies. Dans sa chambre, la jeune princesse au collier se demandait pourquoi son fiancé partait si joyeusement pour son interminable quête : n'était-il pas temps de tout avouer et de faire cesser le jeu ?
La vérité éclata quand le prince, un jour, se rendit au bureau de son père, un bureau très sérieux, tapissé de coquilles de bénitiers géants.
• Père, je suis amoureux !
Le roi sursauta, voulut savoir, se fâcha puis finit par sourire : il aimait son enfant et avant tout voulait son bonheur. Cette idée de mariage arrangé ne devait pas être si bonne, finalement…
• Le roi des bigorneaux (ou des poulpes) va être rouge de rage, mais ton bonheur passe avant tout, mon enfant. Quand me présentes-tu la belle,
Justement, père, c'est là qu'est le problème… Mais il n'y a pas de vrai problème quand on est roi, surtout roi de la mer : l'océan regorge d'ingrédients rares avec lesquels les alchimistes subaquatiques peuvent préparer leurs potions magiques.
Et huit jours ne s'étaient pas écoulés que le prince apportait une coque pleine d'une boisson verdâtre à sa bien-aimée.
• Bois, et nous seront réunis à jamais !
Elle n'hésita pas et engloutit le tout d'une seule gorgée. Instantanément, ses jambes se mirent à se modifier, se modifier… En trois minutes, elle avait une superbe queue de poisson ! Elle était devenue une sirène !
Le prince la prit par la main et dit :
• Allons voir mon père !
Et le roi, séduit lui aussi par la beauté de cette fille de l'autre monde, la prit dans ses bras et lui dit :
• Quelle que soit ta naissance, petite, sache que tu seras reine, puisque tu es déjà la princesse de mon fils !
Les préparatifs du mariage, on l'imagine, ne firent pas que des heureux : le roi des pétoncles (ou des langoustes) enrageait en son palais.
• Comment ! Une étrangère ! Une bronzée ! Future reine de la mer ! Quelle dégénérescence !
Ce roi avait lui aussi des magiciens. Il alla les voir, dans un tourbillon d'eau furieusement brassée.
• Préparez-moi une potion : qu'ils meurent dans l'instant !
Un grand cri retentit dans son dos :
• Non ! C'était sa fille, la princesse.
• Il ne m'aime pas, et alors ? Cela ne mérite pas la mort ! Qu'il soit heureux avec celle qu'il a choisie….
Il lui fallait bien du courage pour dire cela, à la petite princesse, car tout de même elle avait été abandonnée, elle avait été humiliée : on ressent la haine, parfois, après ce genre de mésaventure. Mais c'était une bonne fille. L'histoire ne dit pas si elle trouva plus tard le bonheur avec un prince des mollusques (ou des coraux) ; souhaitons-le.
Le roi, donc, dut promettre que la potion qu'il faisait préparer ne tueraient pas les fiancés, ni les handicaperaient dans leurs déplacements, ni n'empêcherait leur amour. Et la princesse soulagée alla choisir la robe qu'elle mettrait au mariage : c'était une opération qui risquait de prendre du temps.
Le jour des épousailles arriva. Les deux amoureux étaient magnifiques et tout le fond de la mer claquait des opercules, battait des pinces, ondulait des nageoires pour les applaudir.
Personne ne se méfia quand le roi des… enfin, le roi méchant – leur proposa une potion de longue vie. Ils burent tous les deux et, soudain, se sentirent suffoquer !
Ils n'eurent qu'un instant pour sortir de l'eau : la potion du mauvais roi les empêchait d'y respirer !
Ils n'étaient pas devenus des humains de la surface, non : le roi avait été plus malin que cela. Il les avait transformés en oiseaux. Sans doute aurait-il voulu qu'ils deviennent des volatiles sombres et querelleurs, le genre d'oiseau de mauvaise compagnie. Mais l'âme pure des fiancés avait vaincu le poison : ils étaient devenus de grands et élégants oiseaux blancs.
Si vous passez par les Seychelles, ou par Maurice, ou par la Réunion, car ils se promènent souvent, vous les reconnaîtrez : deux grands oiseaux qui se frôlent et s'embrassent en plein ciel, avant de plonger brutalement vers la mer qui fut leur pays, peut-être pour y saluer une connaissance ; puis ils remontent dans le ciel bleu en criant. Vous ne risquez pas de les confondre avec d'autres oiseaux blancs : le prince et son amoureuse sont les seuls à porter deux longues plumes au bout de la queue, qui flottent dans leur sillage. Les gens disent que ce sont des pailles, c'est pour cela qu'ils ont surnommé ces oiseaux les pailles-en-queue. Mais vous et moi savons que ce n'est pas vrai : cette double plume, c'est tout simplement la queue de poisson de la sirène et du prince de la mer, transformée en panache aérien.
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Ne vous penchez pas trop sur votre passé,
vous risqueriez de tomber dans l'oubli
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musika



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MessagePosté le: 19-07-2005 20:16    Sujet du message: Répondre en citant

c est une jolie histoire ATHAS, triste, et heureuse en même temps.
si tu en as d'autre. pose les ici.
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