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la fête de la st jean, et d'autres contes
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musika



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MessagePosté le: 22-07-2005 20:12    Sujet du message: Répondre en citant

ARCHIVES DU 25 NOVEMBRE 1963


GRAND INCENDIE A L USINE DE PONTINVY

LA FORTUNE N'est toujours pas aveugle;

48 employés de l'usine incendiée de PONTIVY jouent au tiercé le jour et l'heure du sinistre : ils gagnent !

un fait extraordinaire s'est produit hier à l'unique bureau du PMU de PONTIVY.
Les quatres jeux faits ont tous été gagnants, un dans l'ordre et trois dans le désordre...
Les heureux bénéficiaires : 48 emplayés de l'usine dentaire récemment détruite par le feu, qui, répartis en quatre groupes de douze, avaient misé sur une combinaison à quatre chevaux.

Ils avaient à chaque fois, joué les mêmes nombres qui leur rappelent le tragique souvenir de l'incendie.
le 19 novembre à midi et puisqu'il n y avait que 16 participants, se retrouvaient le 9 et le 11 et le 12.
Quatre jeux 11.12.3.9.(ordre) : 12.9.11.3 : 9.12.11.3. : 3.11.9.12. (désordre)

quatre jeux, pour un total de 20 289.60 francs.
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musika



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MessagePosté le: 25-07-2005 07:58    Sujet du message: Répondre en citant

BRETAGNE, MENHIRS DE MONTENEUFS

il était une fois la forêt de BROCELiANDE.

celle des temps anciens est bien plus vaste que l'actuelle forêt de PAIMPONT

on murmure que ces "men-hü" ces "rocs dressés", ily en a au moins 400 cent ont été plantée par des demi-dieux ou des pleuples antérieurs aux CELTES.


la bretagne entière est hantée par de belles histoires. Les génies de la lande, les korrigans et les elfes - fusent, galopent, sautent ou dansent.

moi, je vais vous parler de la fée VIVIANE.

Aux environ de Monteneuf, on raconte de quelle façon, parmi les menhirs, les alignements, les tumulus, et les dolmens, la FEE VIVIANE résussit à enfermer MERLIN dans les neuf cercles de ses sortilèes.


Viviane est merveilleusement belle.
Dès qu'il l'aperçoit, l'enchanteur en tombe amoureux.
Pour la séduire, il se déguise en page, superbe, en preux chevalier, puis en vieillard rempli de sagesse.

A la fin, il renonce à tout artifice : il lui avoue simplement son amour. Elle lui affirme qu'elle l'aime aussi, et que, de surcroît, elle veut devenir son éléve en magie.
Etudier le secret des formules, maîtriser les prodiges....

Merlin accepte.
Un jour, il lui enseigne que, pour retenir définitivement prisonnier quelqu'un, il faut connaître neuf phrases rituelle et les réciter en tournant neuf fois autour de celui (ou celles) qu'on désire enfermer.

Le magicien livre à VIVIANE les huit premières formules, mais refuse de lui confier la NEUVIEME;

L'amour fait faire des bêtises
même aux enchateurs !...

Au bout d'une nuit de passion, les amants s'étreigent sous les fleurs odorantes d'un buisson d'aubépine.
Dans un soupir d'extase, MERLIN murmure la neuvième formule à VIVIANE : et s'endort, la tête posée sur son ventre tiède...

elle se dégage en douceur, et décrit autour de lui les neuf cercles, en
spalmodiant les neuf phrases fatiqiques;

A réveil MERLIN est prisonnier;
rien ne pourra le délivrer de l'envoûtement.
Il est captif des forces de l'esprit.




Au cour d'une Bretagne de légende, les menhirs de Moteneuf pourraient bien composer, eux aussi, une geôle de forces magiques.
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Dernière édition par musika le 25-07-2005 12:48; édité 1 fois
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MessagePosté le: 25-07-2005 10:44    Sujet du message: Répondre en citant

très belles ces légendes MUSIKA, par ailleur j'ai lu tardivement l'histoire racontée par ATHAS, c'est une histoire qui intéresserait surement les enfants qui visitent le site créé par ma fille pour eux, si ce n'est pas copyright, ce serait bien qu'ATHAS donne l'autorisation de la mettre dans la rubrique "histoires" de ce site, bien sûr avec le nom de l'auteur l'autorisant; continuez à nous faire rêver
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ATHAS



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MessagePosté le: 25-07-2005 10:53    Sujet du message: Répondre en citant

NOVA tu disposes il n'y a pas de copyright
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Ne vous penchez pas trop sur votre passé,
vous risqueriez de tomber dans l'oubli
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ATHAS



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MessagePosté le: 25-07-2005 11:31    Sujet du message: Répondre en citant

salut
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vous risqueriez de tomber dans l'oubli


Dernière édition par ATHAS le 25-07-2005 16:05; édité 1 fois
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musika



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MessagePosté le: 25-07-2005 12:50    Sujet du message: Répondre en citant

tu me lis KARGO.....
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lilas



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MessagePosté le: 25-07-2005 18:59    Sujet du message: Répondre en citant

- Qu'est ce que tu penses de ta gentillesse, Kargo !

Elle te valorise. Dommage, je t'appréciais bien, mais je suis franchement décue de ta méchanceté.
Qu'est ce qu'on a fait pour que tu sois si en colère. Et pourquoi tu nous traites ainsi si grossièrement. On le mérite tu crois, Expliques ?
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MessagePosté le: 25-07-2005 19:05    Sujet du message: Répondre en citant

c'est vrai, je pense comme toi, je crois que kargo fait ça pour se rendre intéressant, c'est sa façon à lui de s'amuser et il voit que ça marche; c'est tout; je sais même pas s'il est méchant; il joue c'est pas la peine de se démoraliser par son attitude ; de toute façon aujourd'hui il y avait comme un mauvais vent sur le forum, ça va passer inutile de se formaliser; bonne soirée à tous ça ira mieux demain
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lilas



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MessagePosté le: 25-07-2005 22:14    Sujet du message: Répondre en citant

Bravo Nora tu as le moral. je te félicite bonne nuit.
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musika



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MessagePosté le: 26-07-2005 08:43    Sujet du message: Répondre en citant

petite explication.

conte.
si je fais cette ligne, c'est que bien sur j'ai une idée derrière la tête.
voilà.
je vais comme vous être une grand-mère un jour à la retraite. et bien-sur je me la prépare doucement.
je mets ici, des histoires et légendes tirées d'un livre, un peu compliqué, alors je les trahuis simplement, puis je vais les imprimer.


puis,et bien sur pour le charme les réécrire à l'encre, et bien sur je vais le les illustrer de dessin de mon cru.

[b]l'illustrer.
j'en ferais un livre d'images, que je lirai tranquillement à mes petits enfants, et que je leur offrirai.
mes dessins seront les miens. les lègendes véridiques d'un auteur connu que je mettrais.
que puis-je leur donner de plus beau, qu'un livre illustré par leur grand-mère.
c'est mon cadeau de la vie.[/b]
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Dernière édition par musika le 26-07-2005 10:50; édité 1 fois
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musika



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MessagePosté le: 26-07-2005 09:25    Sujet du message: Répondre en citant

maintenant, aujourd'hui je vais vous parler,
de josiane BALASKO.



IL EST VRAI, qu'elle ne me ressemble pas du tout. sa vulgartié parfois est choquante. mais regardez la femme qu'elle est.
personne ne peut lui jeter la pierre. (que celui, ou celle qui le fait se regarde en premier) et se disent (qu'as tu fais toi de ta vie)




josiane BALASKO,fille d'un patron de bistrot yougoslave qui décéde alors qu'elle est adolescente, est élevée par sa mère et sa grand-mère. mère particulière, qu'elle ne laissera jamais tomber. (un apostolat) une fille exemplaire, avec un réel sens de la famille. (qui peut en dire autant). où qu'elle soit, elle aura son téléphone branché, rien que pour sa mere.

très jeune elle rêve d'embrasser une carrière artistique : tres fidéle en amitié.
aprés d'être essayée au dessin en intégrant une école de graphisme, et à l'écritre en rédigeant des nouvelles de S F, elle opte pour la comédie et suit des cours de théâtre de TANIA BALACHOVA



elle accourera, au chevet de sa mère, même en pleine scéne. ce qui lui a valu bien des soucis professionnels
ses amis, lui seront très fidéles et la couvreront , tout au long de sa carrière, qui peut en dire autant. et un sens de la famille qui m'épate.


elle va monter ses propres spectacles. et incarne GINETTE LACXAZE dans une pièce écrite par COLUCHE, à qui elle est souvent comparée.

l'actrice, grâce à son courage inégalable, et son intelligence, accède à la notoriété en même temps que ses camardes du splendid.

elle sera aussi, l'exaspérante MME MUSQUIN dans le père NOEL est une ordure.

JOsiane impose à l'écran un personnage, de "femme extraordinaires" (comme elle le déclarera elle-même à la revue studio)
c'est une femme pleine de tendresse,


dans crime au paradis, combien de personne pourront s y reconnaitre, il y a quand même un peu de réalité, dans ses films


elle a fait rire la france entière, avec les bonzés font du ski



et le rire est source de vie voilà ce qu'elle nous apprend.


il est vraie que je n aime pas son humour, parfois, je n'aime pas non plus son air, et son look populaire,
mais, ne sommes nous pas tous un peu populaire. c'est pour cela qu'elle choque. (on ne veut plus de souvenir d'où l'on vient)

mais soyons juste, c'est une femme extraordiaire, courageuse. et drôlement humaine.
et très fidéle en amitié, qui sait au bon moment tendre la main à son prochain.

josiane BALASKO dit qu'elle A essayé d'être une mère responsable. mes enfants m'ont toujours vue travailler. Comme je n'attends pAs que le teléphone sonnes ils m'ont vu écrire, toujours préparer quelque chose;
très vite, j ai emmené
mes enfans sur les plateaux et ils on vu qu'un film,
C EST DU BOULOT




vous pouvez, ne pas l'aimer. mais vous n'avez aucun droit de la critiquer.

il n y a pas beaucoup de femme, qui lui va arrive 'a la cheville.


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Dernière édition par musika le 26-08-2005 13:21; édité 1 fois
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invité



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MessagePosté le: 26-07-2005 13:26    Sujet du message: Répondre en citant

bien répondu MUSIKA à qui de droit !!!! dans toutes les classes de la société il y a des gens bien, surtout ceux qui savent regarder les autres avec indulgence, et regarder avec leur coeur et non seulement avec leurs yeux; tant pis pour ceux qui n'ont pas de coeur, c'est eux qu'il faut plaindre
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lilas



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MessagePosté le: 26-07-2005 14:42    Sujet du message: Répondre en citant

- Moi, j'aime bien Josiane Balasko, c'est une grande actrice.

Il faut oser jouer des rôles un peu ridicules avec succès. qu'elle interpréte d'une façon merveilleuse. Elle n'a pas fini de nous étonner.

.
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angel



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MessagePosté le: 27-07-2005 13:08    Sujet du message: Répondre en citant

La pâquerette

Ecoutez bien cette petite histoire.
A la campagne, près de la grande route, était située une gentille maisonnette que vous avez sans doute remarquée vous-même. Sur le devant se trouve un petit jardin avec des fleurs et une palissade verte; non loin de là, sur le bord du fossé, au milieu de l'herbe épaisse, fleurissait une petite pâquerette. Grâce au soleil qui la chauffait de ses rayons aussi bien que les grandes et riches fleurs du jardin, elle s'épanouissait d'heure en heure. Un beau matin, entièrement ouverte, avec ses petites feuilles blanches et brillantes, elle ressemblait à un soleil en miniature entouré de ses rayons. Qu'on l'aperçût dans l'herbe et qu'on la regardât comme une pauvre fleur insignifiante, elle s'en inquiétait peu. Elle était contente, aspirait avec délices la chaleur du soleil, et écoutait le chant de l'alouette qui s'élevait dans les airs.
Ainsi, la petite pâquerette était heureuse comme par un jour de fête, et ce- pendant c'était un lundi. Pendant que les enfants, assis sur les bancs de l'école, apprenaient leurs leçons, elle, assise sur sa tige verte, apprenait par la beauté de la nature la bonté de Dieu, et il lui semblait que tout ce qu'elle ressentait en silence, la petite alouette l'exprimait parfaitement par ses chansons joyeuses. Aussi regarda-t-elle avec une sorte de respect l'heureux oiseau qui chantait et volait, mais elle n'éprouva aucun regret de ne pouvoir en faire autant.
"Je vois et j'entends, pensa-t-elle; le soleil me réchauffe et le vent m'embrasse. Oh! j'aurais tort de me plaindre. "
En dedans de la palissade se trouvaient une quantité de fleurs roides et distinguées; moins elles avaient de parfum, plus elles se redressaient. Les pivoines se gonflaient pour paraître plus grosses que les roses: mais ce n'est pas la grosseur qui fait la rose. Les tulipes brillaient par la beauté de leurs couleurs et se pavanaient avec prétention; elles ne daignaient pas jeter un regard sur la petite pâquerette, tandis que la pauvrette les admirait en disant : " Comme elles sont riches et belles ! Sans doute le superbe oiseau va les visiter. Dieu merci, je pourrai assister à ce beau spectacle. "
Et au même instant, l'alouette dirigea son vol, non pas vers les pivoines et les tulipes, mais vers le gazon, auprès de la pauvre pâquerette, qui, effrayée de joie, ne savait plus que penser.
Le petit oiseau se mit à sautiller autour d'elle en chantant : " Comme l'herbe est moelleuse! Oh ! la charmante petite fleur au cœur d'or et à la robe d'argent ! "
On ne peut se faire une idée du bonheur de la petite fleur. L'oiseau l'embrassa de son bec, chanta encore devant elle, puis il remonta dans l'azur du ciel. Pendant plus d'un quart d'heure, la pâquerette ne put se remettre de son émotion. A moitié honteuse, mais ravie au fond du cœur, elle regarda les autres fleurs dans le jardin. Témoins de l'honneur qu'on lui avait rendu, elles devaient bien comprendre sa joie ; mais les tulipes se tenaient encore plus roides qu'auparavant ; leur figure rouge et pointue exprimait leur dépit. Les pivoines avaient la tête toute gonflée. Quelle chance pour la pauvre pâquerette qu'elles ne pussent parler! Elles lui auraient dit bien des choses désagréables. La petite fleur s'en aperçut et s'attrista de leur mauvaise humeur.
Quelques moments après, une jeune fille armée d'un grand couteau affilé et brillant entra dans le jardin, s'approcha des tulipes et les coupa l'une après l'autre.
- Quel malheur! dit la petite pâquerette en soupirant; voilà qui est affreux; c'en est fait d'elles.
Et pendant que la jeune fille emportait les tulipes, la pâquerette se réjouissait de n'être qu'une pauvre petite fleur dans l'herbe. Appréciant la bonté de Dieu, et pleine de reconnaissance, elle referma ses feuilles au déclin du jour, s'endormit et rêva toute la nuit au soleil et au petit oiseau.
Le lendemain matin, lorsque la pâquerette eut rouvert ses feuilles à l'air et à la lumière, elle reconnut la voix de l'oiseau, mais son chant était tout triste. La pauvre alouette avait de bonnes raisons pour s'affliger: on l'avait prise et enfermée dans une cage suspendue à une croisée ouverte. Elle chantait le bonheur de la liberté, la beauté des champs verdoyants et ses anciens voyages à travers les airs.
La petite pâquerette aurait bien voulu lui venir en aide: mais comment faire ? C'était chose difficile. La compassion qu'elle éprouvait pour le pauvre oiseau captif lui fit tout à fait oublier les beautés qui l'entouraient, la douce chaleur du soleil et la blancheur éclatante de ses propres feuilles.
Bientôt deux petits garçons entrèrent dans le jardin ; le plus grand portait à la main un couteau long et affilé comme celui de la jeune fille qui avait coupé les tulipes. Ils se dirigèrent vers la pâquerette, qui ne pouvait comprendre ce qu'ils voulaient.
- Ici nous pouvons enlever un beau morceau de gazon pour l'alouette, dit l'un des garçons, et il commença à tailler un carré profond autour de la petite fleur.
- Arrache la fleur! dit l'autre.
A ces mots, la pâquerette trembla d'effroi. Etre arrachée, c'était perdre la vie; et jamais elle n'avait tant béni l'existence qu'en ce moment où elle espérait entrer avec le gazon dans la cage de l'alouette prisonnière.
- Non, laissons-la, répondit le plus grand; elle est très bien placée.
Elle fut donc épargnée et entra dans la cage de l'alouette.
Le pauvre oiseau, se plaignant amèrement de sa captivité, frappait de ses ailes le fil de fer de la cage. La petite pâquerette ne pouvait, malgré tout son désir, lui faire entendre une parole de consolation.
Ainsi se passa la matinée.
- Il n'y a plus d'eau ici, s'écria le prisonnier; tout le monde est sorti sans me laisser une goutte d'eau. Mon gosier est sec et brûlant, j'ai une fièvre terrible, j'étouffe! Hélas! il faut donc que je meure, loin du soleil brillant, loin de la fraîche verdure et de toutes les magnificences de la création!
Puis il enfonça son bec dans le gazon humide pour se rafraîchir un peu. Son regard tomba sur la petite pâquerette; il lui fit un signe de tête amical, et dit en l'embrassant:
- Toi aussi, pauvre petite fleur, tu périras ici! En échange du monde que j'avais à ma disposition, l'on m'a donné quelques brins d'herbe et toi seule pour société. Chaque brin d'herbe doit être pour moi un arbre; chacune de tes feuilles blanches, une fleur odoriférante. Ah! tu me rappelles tout ce que j'ai perdu!
" Si je pouvais le consoler ?", pensait la pâquerette, incapable de faire un mouvement. Cependant le parfum qu'elle exhalait devint plus fort qu'à l'ordinaire; l'oiseau s'en aperçut, et quoiqu'il languît d'une soif dévorante qui lui faisait arracher tous les brins d'herbe l'un après l'autre, il eut bien garde de toucher à la fleur.
Le soir arriva; personne n'était encore là pour apporter une goutte d'eau à la malheureuse alouette. Alors elle étendit ses belles ailes en les secouant convulsivement, et fit entendre une petite chanson mélancolique. Sa petite tête s'inclina vers la fleur, et son cœur brisé de désir et de douleur cessa de battre. A ce triste spectacle, la petite pâquerette ne put, comme la veille, refermer ses feuilles pour dormir; malade de tristesse, elle se pencha vers la terre.
Les petits garçons ne revinrent que le lendemain. A la vue de l'oiseau mort, ils versèrent des larmes et lui creusèrent une fosse. Le corps, enfermé dans une jolie boîte rouge, fut enterré royalement, et sur la tombe recouverte ils semèrent des feuilles de roses.
Pauvre oiseau! pendant qu'il vivait et chantait, on l'avait oublié dans sa cage et laissé mourir de misère; après sa mort, on le pleurait et on lui prodiguait des honneurs.
Le gazon et la pâquerette furent jetés dans la poussière sur la grande route; personne ne pensa à celle qui avait si tendrement aimé le petit oiseau.

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musika



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MessagePosté le: 27-07-2005 18:03    Sujet du message: Répondre en citant

après une histoire pareille, on a presque envie de ne plus en rajouter.
juste une minute de silence........et la vie reprend son cours.
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lilas



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MessagePosté le: 27-07-2005 19:57    Sujet du message: Répondre en citant

-
(conte hongrois)


La fée des bois

Il était une fois, une jeune fille qui vivait seule avec sa mère dans une pauvre ferme. Elles n'avaient que deux chèvres et chaque matin, la fillette les emmenait dans une clairière des bois pour qu’elles y broutent. Pour toute nourriture, la fillette n'avait qu'un morceau de pain et pendant que ses bêtes paissaient, elle devait filer le lin pour ne pas perdre de temps à rêver. La vie était bien difficile mais la petite Maria était une enfant heureuse qui chantait et dansait sur le chemin. Elle chantait toute la journée en travaillant et rapportait le soir à sa mère un fuseau rempli de fil de lin.
Un jour, alors qu’elle était à filer et chanter une femme magnifique sortit de la forêt :
- Aimes-tu danser Maria ? lui demanda-t-elle.
- Je pourrais danser tout au long du jour !
- Viens donc avec moi et je t’apprendrai...
Les oiseaux de la forêt se mirent alors à chanter sur les accords que soufflait le vent dans les branches... Elles dansèrent, dansèrent, dansèrent ; mais quand le soleil se coucha Maria réalisa que son fuseau n’était qu’à moitié rempli...
- Es-tu malade, lui demanda sa mère ?
- Je te promets de remplir le fuseau demain...
Le lendemain, sur le chemin, elle ne dansait ni ne chantait plus.
- Aujourd’hui il n’est pas question que j’accompagne cette drôle de femme, s’était-elle promis !
Elle fila toute la matinée, mais lorsque le soleil darda sur elle ses rayons au zénith, la dame apparu pour l’inviter à nouveau :
- Je ne peux pas, répondit la fillette, j’ai beaucoup de travail.
- Ne t’inquiète donc pas pour ça...
Et elles dansèrent, dansèrent, dansèrent...
A la tombée du jour Maria s’effondra en larmes voyant que son fuseau n’était pas plus avancé que la veille.
Alors la femme murmura quelques paroles et en un clignement d’œil tout fut comme si Maria avait travaillé durant la journée toute entière.
- Tisse mais jamais ne jure, lui dit-elle en tendant le fuseau. N’oublie pas, tisse mais jamais ne jure...
Le lendemain la petite chantait et dansait à nouveau tout en cheminant avec ses deux chèvres vers la clairière. A midi la femme vint et les oiseaux chantèrent, le vent souffla les accords...
Et elles dansèrent, dansèrent, dansèrent...
Le soir, Maria reçut un petit coffret de bois.
- Ne regarde pas ce qui est à l’intérieur avant d’être rentrée chez toi...
Mais bien sûr, en cours de route Maria ouvrit la boite et la trouva pleine de glands de chênes. De dépit, elle en jeta une poignée sur le sol et rentra chez elle.
Sa mère l’attendait sur le pas de la porte :
- Où as tu trouvé le fuseau d’hier ? J’ai tissé toute la matinée mais j’avais beau tirer sur le fil, la pelote ne désemplissait pas ! J’ai fini par jurer et voilà que tout à coup le fuseau a disparu... Il y a derrière ceci quelque sorcellerie !
Maria fut donc bien obligée de tout avouer à sa mère. La danse, la femme merveilleuse...
- Tu as rencontré la fée des bois, dit sa mère. Elle vient parfois danser avec les jeunes filles. Par contre, si elle rencontre un homme elle l’entraîne au plus profond de la forêt et on ne le revoit jamais...
Maria lui montra le coffret et lorsqu’elles l’ouvrirent elles constatèrent que les glands restant étaient en or...
- Heureusement que tu n’as pas tout jeté !
Le lendemain, la mère et la fille allèrent à l’endroit où Maria avait jeté les glands. Mais elles ne découvrirent rien d’autre que trois nouveaux splendides chênes qui avaient poussé là pendant la nuit. Ces trois chênes que l’on peut toujours voir non loin de là...
Maria ne rencontra plus jamais la fée des bois. Sa mère acheta une nouvelle ferme et la jeune fille continua à danser et chanter tout au long des jours.


.
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musika



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MessagePosté le: 28-07-2005 07:22    Sujet du message: Répondre en citant

à ceux et celles qui mettent ic des contes, et légendes MERCI

et aussi, à ceux et celles qui les lisent.



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musika



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MessagePosté le: 28-07-2005 08:11    Sujet du message: Répondre en citant

vous connaissez,[/


[b]GEORGES-RENE PLEVILLE LE PELLEY CORSAIRE et capitaine à la jambe de bois.
1726 - 1805

c'est un jeune homme de bonne famille comme on le dit, chez nous.
à 13 ans, il ne rêve que de la mer. faut dire qu'il habite GRANVILLE ce petit NORMAND et que les histoires de pirates, et de corsaire courent les rues ici.

sA FAMILLE, le destine à l'Eglise depuis toujours, mais lorsqu'il vient de perdre son père, sa mère l'autorise du bout des lèvres à embarquer comme mousse à bord du TAURIGNY, destination la GASPESIE pour la pèche à la morue.


histoire de lui montrer la dure vie de marin-pêcheur.
et,

la saison terminée, et de retour à GRANVILLE, on lui reparle de séminaire et de prêtrise.
Il s'en offusque et décide rapidement de s embarquer au Havre sur le ville-de -Québec malgré le désacord de sa famille.
Il se révolte, contre le capitaine, un homme "barbare, féroce, indigne d'être chef, qu'il essaie d'égorger, mais il est battu et mis aux arrêts.

A GASPE, un soir, avec deux galettes de biscuit dans les poches, il s'échappe dans les bois, vers le point de l'horizon d'où partaient les rayons du soleil, et il devint le seul habitant de cette terre, MAIS LIBRE,




C'est alors, qu'il décide de rejoindre le QUEBEC, à pied, 200 km à travers la forêt .
IL dira ( il ne se passa pas un de ces jours que je ne fusse Cent fois saisi de frayeur à l'aspect de quelque savage dont les un me caressaient, me donnaient de la viande fumée, d'autres me bernaient comme un autre SANCHO PANçA.
Ceux-ci me couchaient en joue avec leur fléches, ceux-là me forcaient à danser avec eux.
Mes premiers devoirs étaient de me prosterner.à la fin je m y fis et traitai avec eux de pair à pair.

Il n'en était pas de même des ours et autres animaux.
A chaque rencontre, je grimpais sur l'arbre le plus à ma portée d'où ,ne les voyant plus, je rassurais ma tête;
Je m'orientais vers le soleil, je marchais; mes vêtements en lambeaux, et après quinze jours de marche environ, je restai tout-à-fait nu".

il se nourrit "de fruits et d'herbes" dort dans les arbres, suit les cours d'eau, escalade des falaises.
Et, au bout de 50 jours, il aperçoit une fumée.
Encore quinze jours, et il est sauvé, Recueilli, et restauré, rhabillé, et rééduqué par des braves gens les DUBUISSON, des émigrés NORMANDS.


Il a 15 ans, et déjà latiniste, matelot, voyageur, espèce d'astonome, observateur et laboureur.

a 18 ans, en pleine guerre FRANCO-ANGLAISE, notre intrépide jeune homme s engage comme premier lieutenant sur la FRANCOISE DU LAC.
et, au large d'OUESSSANT, son navire CORSAIRE croise une quinzaine de bâtiment anglais.


et, c'est "l ABORDAGE"!
un boulet, ramé lui arrive dessus, et lui coupe la jambe droite, et son camarade en deux.
après un quart d'heure de pillage, le calme permet au chirurgien de penser à l'opérer.
il lui plaça un ruban de fil autour de la cuisse et le tordit avec la spatule qu'il lui donna à tenir.
LA SCIE fut employée, l'opération fut cruelle, la fiève s'empara de lui;
LES ANGLAIS, lui donnérent tisane, punch, flip en sorte qu'il fut presque toujours ivre pendant les onze jours avant de se rendre en ANGLETERRE;

Prisonnier une 3eme fois, il s'évade.
LE guet l'aperçut. ce fut à qui courrait le mieux. avec sa jambe de bois, il lui échappa, et se réfugia chez un tailleur français, où il trouva d'autres Français désertant.
il repartit pour MORLAIX, et arriva à GRANVILLE en juin 1748.


Il repart pour, la Martinique, et revient à MARSEILLE où l'amour l'attend,
ainsi que sa future femme, la belle MARIE-URSULE REIMBAUD. mais notre homme a besoin de liberté et elle ne pourra le retenir , il s'embarque au combat en 1759.
Il s'empare de trois navires armés de la Compagnie des indes anglaises.

il ricane, et nargue un boulet qui lui arrache sa jambe de bois.

LE 1 AVRIL 1770, alors qu'il est officier du PORT à MARSEILLE, en pleine nuit de tempête, il se jette à l'eau, pour attraper une corde, la ramener entre ses dents, et sauver au péril de sa vie une frégate anglaise, l'ALARM, avec le capitaine, et son équipage.

il sera récompensé par l'AMIRAUTE BRITANNIQUE qui lui offre une soupière en argent.

Notre aventurier, n'en finit pas d'aimer la mer, et les bateaux, Il la reprend sur le LANGUEDOC, aux côté de l'amiral d'ESTAING, pour la guerre d'indépendance amèricaine;



ce petit mousse, meurt sénateur et GRAND-OFFICIER DE LA LEGION D HONNEUR

Il est allé, jusqu au bout de ses rêves. même s'il est méconnu.



source : ouest-france
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MessagePosté le: 29-07-2005 05:01    Sujet du message: Répondre en citant


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MessagePosté le: 30-07-2005 16:49    Sujet du message: Répondre en citant

LE 30 NOVEMBRE 1963 ARCHIVES source ouest-france

Victime d'un accident de chasse, il y a plus de 40 ans un NANTAIS
conservait depuis lors dans un formol le bras qu'on lui avait coupé;


Les ouvriers employés à la démolitin du chateau de PIRMIL, à NANTES
de découvrir dans un placard u'ils attquèrent à la pioche, un avant bras humain conservé dans le formol.
" L'objet" appartenait au défunt propriétaire des lieux,
le lieutenant de louveterie ETIENNE LEPETIT, lequel ayant été victime d'un accident de chasse il y a plus de 40 ans, avait désiré le conserver en aplication d'une coutume ancestrale.

NOVEMBRE 1963
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MessagePosté le: 31-07-2005 18:57    Sujet du message: Répondre en citant

archives source ouest-france du 29 juin 64

devant 20 000 personnes, le mangeur d'huîtres a battu l'avaleur de saucisses.

Caen ((de notre rédaction). Match " au sommet"
hier au soir à Courseuilles, devant 20 000 personnes : Marcel DUPONT,
le champion des mangeurs d'huîtres affrontait son ami allemand Hans Watt, une rencontre absolument sensationnelle "
Finalement le francais fut proclamé vainqueur pour avoir englouti 500 huîtres en trois quarts d'heure;
Notre Allemand lui n'avait pu absorber que 20 mètres 24 de saucisse au lieu de 24 mètres.

la cause dit il, les saucisses francaise sont plus garnies que les saucisses Allemande;
Dans le même temps, se déroulait le championnat de Normandie des mangeurs d'huîtres que remporta MR FLEURY D amblie AVEC 360 MOLLUSQUES

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MessagePosté le: 01-08-2005 12:38    Sujet du message: Répondre en citant

COUTUMES ET TRADITIONS

Une vieille coutume dans les Cévennes languedociennes voulait que lorsqu'un jeune ménage s'installait dans la maison, on murait dans les parois de la cheminée quelques pièces de monnaie, en offrande aux lares, deux protecteurs du foyer, selon les Romains.

Jadis les ruchers étaient prospères dans la vallée de l'Auzonnet. Les abeilles faisaient partie de la famille et comme telles elles devaient prendre part à ses joies et à ses peines. On attachait à chaque ruche un ruban blanc pour les mariages et les naissances et à cette occasion les abeilles recevaient leur part de friandises sucrées. En cas de décès, on les munissait d'un voile et d'une crêpe noire, elles portaient ainsi le deuil 40 jours durant. Si on négligeait cette politesse les abeilles risquaient de mourir de chagrin. Il convient de signaler que cette coutume n'est pas spécifiquement locale ; lors du décès du maître, le rucher est aussitôt cravaté d'un voile noir car sans cette précaution elles partaient ou mourraient dans l'année...

Une coutume voulait qu'on ne fasse jamais griller les premières châtaignes de fin septembre car cela faisait soit-disant sécher l'arbre. On se contentait donc de les savourer dans un bol de lait ou dans la soupe de raves.

A quoi servaient ces niches si bien protégées au beau milieu d'un muret ? Aux rogations, ces processions qui précédaient l'Ascension. Tout le village, derrière le curé et les attributs religieux, faisait le tour des terres et des maisons. Mais certains étaient vraiment trop loin pour voir venir jusque chez eux ce rassemblement paraît-il très oecuménique. Alors, ils emportaient à la procession des bouquets de fleurs ou des branches de leur propriété qu'ils faisaient bénir, et qu'ils ramenaient pour les installer bien à l'abri dans les pierres, afin de protéger les cultures et les habitants.

Jusqu'au XIIIème siècle, on désigne une personne par son nom de baptême suivi d'un qualificatif qui rappelle son lieu d'habitat, son métier, son caractère ou sa morphologie. Cela permet de différencier ainsi Louis qui vit près du grand chêne (Louis Cassagne) de l'autre Louis qui cuit le pain (Louis Fournier).

Aux XVIIIème siècle, dans les villages cévenols, on sonnait les cloches à toute volée pendant les orages en croyant qu'elles pouvaient les détourner ! Mais d'où nous vient cette coutume ? Il était ordonné dans le rituel romain de sonner quelques coups de cloches, quand on était menacé d'un orage, pour rassembler les fidèles dans l'église afin de prier Dieu pour la conservation des biens et des fruits de la terre. Au début tout le monde se déplaçait puis peu à peu plus personne ne vint et on continua tout de même à sonner car il était ridicule de s'imaginer qu'on sonnait les cloches pour rassembler les fidèles dans un lieu où ils ne venaient point, on se mit donc à penser que c'était pour détourner les orages qu'on sonnait les cloches et non pour assembler les fidèles dans l'églises !


En général, les mariages étaient célébrés le samedi et fêtés jusqu'au dimanche. Le vendredi, les amis du village du fiancé allaient dans la montagne couper un assez grand pin (ou sapin ?), auquel ils enlevaient les branches basses puis l'amenaient devant le domicile du fiancé. Là, des jeunes filles du village le décorait de quelques roses blanches qu'elles avaient confectionnées avec du papier fin. L'arbre était alors dressé et maintenu dans cette position à la grande joie des participants et participantes. Le père du marié offrait alors à boire à tous, en présence des fiancés auxquels il adressait les meilleurs voeux de bonheurs. Le jeudi, du moins si la fiancée était du village, les jeunes gens allait couper des branches de buis et construisaient un Arc de Triomphe devant le domicile de la fiancée sur le chemin qu'elle devrait emprunter pour aller convoler. Cet arc était alors décoré de moult roses de papier blanc et surtout d'une couronne blanche au centre de laquelle "volait" un oiseau blanc confectionné par des mains habiles et assurant une longue vie de paix et de bonheur. Lorsqu'un frère ou une soeur plus jeune se mariait, ses aînés et aînées devaient manger (tout ou partie) d'un oignon cru lors du repas de mariage. C'est ainsi que lors du mariage de sa soeur Yolande avec Bernard CASTILLON, Roland SUGIER mangea , en guise de hors-d'oeuvre, un bon morceau d'oignon blanc. Le frère de son beau-frère en fit autant avec celui qui lui avait été servi. ( source : Roland SUGIER ). Lorsqu'un veuf se remariait on lui faisait charivari : tous les jeunes et moins jeunes du village se réunissaient sous sa fenêtre avec des couvercles de poubelles métalliques et tous autres objets et faisaient un bruit assourdissant jusqu'à ce que le futur mari offre à boire aux "charivaristes".

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MessagePosté le: 02-08-2005 09:22    Sujet du message: Répondre en citant

source ouest france, archives 21 octobre 1958



Le boulanger victime d'un accident,
son fils soldat en ALgérie. Un maire des DEUX-SEVRES, et 23 autres personnes assurent pendant huit mois le portage du pain.

NIORT,

M. BALTHASARD, maire de EXOUDIN (deux-Sévres) et 23 habitants de la commune, ont effectués, pendant 8 mois, et ceci à tour de rôle et bénévolement, les tournées de pain qu'effectuait M AIME SUIRE, boulanger, ce dernier ayant eu un accident grave l'en empêchant;

En effet, leur fils, André SUIRE, soldat en Algérie, ne pouvait évidemment remplacer son père.



Aussi, pour les remercier, dimanche dernier, M. et Mme suire et leur fils fêtérent-ils leurs sauveteurs.
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MessagePosté le: 02-08-2005 09:51    Sujet du message: Répondre en citant

source ouest -france, ARCHIVES DU 21 OUT 1953[/b

[b]TREIZE ans-après.........


Une mère croyait sa fille morte sous les bombes allemandes.

VIRE,


c'est une bien touchante histoire, un véritable conte de fée,
que je vais vous raconter.

MARIE-LOUISE VERREAUX, une jeune employée de l'Hospice de VIRE, où elle naquit le 23 juin 1931 rue émile-Chesnel.

C'est dans cette rue qu'elle fut élevée par sa grand-mère jusqu'en 1940 date à laquelle,, très gravement malade, elle fut admise au Préventorium de GRAYE-sur-Mer; elle avait 9 ans.

L'invasion de 1940 interrompit les relations qu'elle avait avec sa mère, restée avec cinq autres enfants à FLERS;

Les années de l'occupation passérent, puis la bataille de la libération sans que la maman pût retrouver sa famille.

MARIE-LOUISE fut donc placée en nourrice.
puis elle ira chez les Soeurs de la Charité, où elle apprit à travailler.

MALADE de nouveau, elle connut les hopitaux, où elle se rendait utile, et décide de revenir sur VIRE dans cet établissement où son dévouemeent à la créche est tres apprécié;

Sa vie, va prendre une nouvelle ORIENTATION.
mais laissons parler cette jeune fille.

"En compagnie de quelques camarades, je me promenais sur la FOIRE DES ROGATIONS quand je fus abordée par une dame qui me reconnut, et qui me dit la conviction, que ma famille était encore vivante.
Elle avait vu ma mère a COLIGNY.
j'écrivis au maire de cette locatilté qui prévint ma mère"


j'ai donc retrouvé ma famille, bien agrandie 13 ans après puisque ma mère s'était remariée" .

POURQUOI VOTRE MERE NE VOUS A T ELLE PAS RECHERCHE ?

"elle avait effectué des recherches, mais, on lui avait affirmé que j'avais péri sous les bombadements.) et j'ai maintenant retrouvé les MIENS.

Voilà la belle aventure qu a vécu MARIE-LOUISE.
elle l'avait tout simplement contée, et ses yeux à l'époque brillaient d'une bien grande émotion;

21 aout 1953
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MessagePosté le: 03-08-2005 10:50    Sujet du message: Répondre en citant

Cette histoire est extraite du livre "Les Mystères de l'Aveyron" .


Parmi les belles histoires à raconter aux veillées, le Roquefort tient lui aussi sa légende.

En des temps lointains, un jeune berger, s'ennuyant ferme en gardant son troupeau, sur cette terre sans eau, sans arbre et à l'herbe maigre, se mit en tête de faire un brin de causette à une jeune bergère surveillant ses moutons sur le plateau.

L'âme volage, il grimpa sur les éboulis qui encombraient la paroi, non sans avoir auparavant déposé sa besace à l'entrée de la cabane de pierre prenant appui sur la falaise du Combalou.

L'histoire ne dit pas si la belle lui dévoila ses charmes mais à son retour, il fut fort marri de ne point retrouver le sac contenant son repas.

Quelques jours passèrent ! Le "pastre" ne pensait déjà plus à sa mésaventure quand sa dulcinée lui rapporta le sac égaré, découvert par le plus grand des hasards.

À l'intérieur, pain de seigle et fromage de brebis s'étaient couverts de moisissure. L'odeur qui en émanait ne le dissuada pas d'y goûter !

Et c'est de bon appétit qu'ils mangèrent cette pâte onctueuse. Le berger pris alors l'habitude de déposer son sac dans la cabane.

Les fleurines feraient le reste !

Le Roquefort était né !


Crédit texte et photo : Extrait du livre "Les Mystères de l'Aveyron" aux Editions de Borée
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MessagePosté le: 03-08-2005 12:45    Sujet du message: Répondre en citant

salut
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Ne vous penchez pas trop sur votre passé,
vous risqueriez de tomber dans l'oubli


Dernière édition par ATHAS le 12-08-2005 10:35; édité 1 fois
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MessagePosté le: 04-08-2005 11:20    Sujet du message: Répondre en citant

on ne fait pas d'un homme gentil , un homme méchant.

source ouest-france archives
le 2 février 1955


-Pendant la guerre, après le passage d'un groupe de soldats, allemands, M. PIERRE DUBOIS, marchand des bestiaux à TROARN, constait la disparition du violon, de son fils.

bien sûr, cela est peu de chose, par rapport à beaucoup d'autres plus graves, et le jeune garçon et son père oublièrent le violon.

Un jour, le MAIRE du village de TROARN, ne fut il pas surpris de recevoir d'Allemagne, un colis assez volumineux;

C'était, le violon, de son fils.

Le ravisseur pris d'un remord tardif, renvoyait l'instrument avec une lettre d'excuses...........

et, une montre dérobée dans une maison de TROARN.

février 1955
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MessagePosté le: 05-08-2005 07:00    Sujet du message: Répondre en citant

le 13 octobre 1964 (source ouest France)

MORLAIX

deux avions à réaction passant en rasemottes au-dessus de la ferme de monsieur ARMAND MAZURIER, au BRIOU, sur la commune du CLOÎTRE-SAINT-THEGONNEC dans le finistère,) on provoqué la mort subite d'un cheval;
Monsieur LEBRUN rentrait de ses champs avec un cargement defeuille de betteraves.

Il venait d'arriver dans la cour de sa ferme lorsque deux avions à réaction,
passant à très basse altitude dans un bruit de tonnerre, ont probablement causé au cheval une crise cardiaque.

La bête s'est affaissée subitement et M. MAZURIER, sautant de la charrette, a été touché par le brancard à la main gauche et aux côtes.
Le cheval, âgé de 5 ans n'vait jamais donné signe de la moindre maladie et M. MAZURIER qui tenait une petite exploitation agricole avait évalué
sa perte à 3 500 FRS
.
Il a porté plainte à la gendarmerie de PLEYBER-CHRIST;

Il semble que les deux avions patrouillaient dans le cadre des grandes manoeuvres militaires de BRETAGNE

C ETAIT EN OCTOBE 1964
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MessagePosté le: 05-08-2005 13:01    Sujet du message: Répondre en citant

Origine, histoire, dictons du MOIS D'AOÛT
Avant Auguste, empereur romain, ce mois était nommé Sextilis, parce qu'il avait été autrefois le sixième mois de l'année ; il fut désigné depuis sous le nom d'Augustus par les Romaines, et ce mot, dénaturé, est arrivé jusqu'à nous, réduit successivement, par les contractions, à cette seule syllabe, oût.

Le plébiscite et le sénatus-consulte qui autorisèrent à Rome le changement de nom, ont été conservés par Macrobe et Dion ; les motifs allégués par ces auteurs se rattachent aux principaux événements de la vie d'Auguste, tels que son premier consulat, ses trois triomphes, la conquête d'Egypte, la fin des guerres civiles, accomplis dans le cours du huitième mois de l'année. Plus tard Néron, par imitation, voulait faire appeler le mois d'avril Neroneus, mais cette tentative n'a pas été sanctionnée par la postérité.

Les Grecs célébraient pendant ce mois, dans la forêt de Némée, les jeux néméens, institués par Hercule. A Rome, on célébrait, au jour des Ides, la fête des esclaves et des servantes, en mémoire de la naissance de Servius Tullius, fils d'un esclave. Dans le même mois on crucifiait un chien ; il paraît que cet usage se rapportait à la prise du Capitole : c'était un anathème contre le silence des chiens, dont la vigilance fut en défaut ce jour-là.

angel
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MessagePosté le: 05-08-2005 21:39    Sujet du message: Répondre en citant

[b]le 27 février 1959 (source ouest-france)

Parents, et amis parrain et maraine, avaient assisté, à l'église paroissiale, au baptême à l'église d'un nouveau né..


au sortir du sanctuaire, tandis que carillonnaient joyeusement les cloches, toute l'assistance, come le veut la coutume locale, alla prendre l'apéritif dans le débits de l'accueillante cité et s'y attarda quelque peu....
évidemment..

le rôti devait être à moitié calciné, quand les invités, surpris par l'heure, se levérent précipitamment pour se hâter vers la table familiale où les attendait un bon menu...

Mais, en cours de route, gros émoi .
[b]LE BEBE avait disparut.

et, comme il ne savait pas marché, on en déduit qu'il devait qu'on avait du l'oublier dans le dernier estaminet.[/b]
Il y fut retrouvé, en effet réclamant son biberon, car il avait été bien arrosé, mais lui seul n'avait rien eu à boire.

estaminet, veut dire le bistrot du coin.
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MessagePosté le: 12-08-2005 10:19    Sujet du message: Répondre en citant




PENDANT LA GUERRE, ce transbordeur des années 1900 avait été saboté par les ALLEMANDS , alors un jeune homme déçu de ne pouvoir prendre la nacelle pour aller rejoindre sa fiancée du côté d' échillais , à pris son vélo sous ses bras,
et s'est mis
a grimper les 300 marches qui se trouvent sur un des 4 piliers.
pour rejoindre un rail qui traverse de part et d'autre la CHARENTE , pour resdescendre de l'autre côté de la berge.
ouf, qu'elle hauteur tout de même le coeur volant à 100 mètres de haut , et quel courage ces charentais.

mais l'amour était au bout du chemin vélo en main.

tout le village DE MARTROU fit de même. coeur d'amant avait donné l'exemple.

il 'est peu en activité sauf pendant de grandes festivités. UN grand pont le REMPLACE, mais reste le souvenir de ces années.
et, les Charentais ne se privent pas de le raconter.
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MessagePosté le: 13-08-2005 09:14    Sujet du message: Répondre en citant

NOVEMBRE 1991

il rêvait d'une autre vie.

Il se présente sous un simple prénom, PAULO. rien d'autre.
sa date de naissance, peut-être le 10 février 1964. il ne se rappelle plus.

depuis deux ans, les organismes qui se sont intéressés à son cas ont remué ciel et terre pour retrouver son identité, mais rien.

pourtant, on se rappelle encore, de ce matin où il est arrivé, sans bagage, ni papiers d identité, jute un chien fatigué.
est-ce un amnésique, un simulateur, un homme souffrant de troubles psychologiques ?

c'est un cas unique, c'est la première fois que quelqu'un demande ce genre d'aide.
dans nos bureaux, il dit, vouloir savoir qui il est.
aucune marque de ses origines nous guide, costaud sans plus, visage épaix, doux, porte des lunettes.

son récit, de jour en jour ne varie jamais.
il a été élevé par des voyageurs ROUMAIN. Jean et Marie.
craintif, il ne donne pas beaucoup d'explication,
il dit (je sais cela parait bizarre, mais je ne me souviens de rien)

les réponses qu'il donne sont floues, et l'on ne parvient pas à fixer le decor de son existence.

Paulo semble souffrir d'amnésie d identité. Impossible de retrouvé le chauffeur routier qui l'a transporté le laissant à la frontière lui conseillant d'aller voir le curé du coin qui pourrait l'héberger.

il n'a aucun papier d identité.
il ira donc au commissariat. qui eux lui conseilleront de retourner d où il vient.

il ira donc à la prefecture.

un nouvel interrogatoir le conduira à la police de l'air et des frontières,
Franco-Belge).

les fonctionnaires, sont assez étonnés, Paulo a l'accent BELGE.
calme paulo, attend qu'on regle son sort.

dire que les autorités belges, sont ravies de récupérer paulo, reléve de l'exagération.
mais la loi, c'est la loi.

que faire de PAULO

lui, n'a qu'une idée retourner en FRANCE.
après un entretien avec le lieutenant la cause est entendue.

"trouve un camion, qui te conduira en FRANCE"

Passer, les Ardenne notre Paulo, se retrouve à MACON, mais la ville ne lui plait pas du tout. il poursuit son voyage avec le camionneur, jusqu'a DIJON

et file dans un centre d'hébergement, expliquer son cas.

en Aout 1992, Paulo passe des tests de FRANCAIS, il maitrise mal cette langue, et a un bon raisonnement mathématique.

on envisage donc pour lui un C.A¨P

on l'envoie donc dans une autre ville, et quitte tristement le foyer.
mais lui au centre de DIJON dépérit,
de jour en jour,
en juin 1993, son cas fait l'objet d'une ouverture d'information judiciaire.

une piste sérieuse semble se déssiner du côté de la BELGIQUE.

recoupements, petites questions-pieges, et voilà la réponse entre les deux doigts, d'un petit tatouage. SA SOEUR le reconnait.

Paulo, n'exprime aucune émotion particulière, il ne se sent pas concerné.

mais c'est bien lui.

les psychiatres s'opposeront à une confrontation brutale. Le pousser à accepter une famille qu'il refuse, serait un choc.
c'est à lui de choisir.

SA soeur, dira de lui, c'est un garçon, calme, gentil, pondéré, et tres serviable....il aimait s'amuse et adorait les réunions de famille où tout le monde se retrouvait". il avait envi d'une belle vie, mais il n'y arrivait pas, il s'était mis a boire, et était mal dans sa peau, depuis le décés de leur mère.

Paulo, retournera chez sa soeur qui tient une petite boulangerie à Bruxelle, et Après un certain déjeuner, il décidera d'aller faire un tour et préviendra qu'il ne reviendra pas;

Il n'est jamais revenu.


nous pouvons nous poser cette question.
COMMENT concevoir, qu'un homme trompe volontairement son entourage, avec autant d'acharnement,

pour se faire reconnaître ?

source JCL
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MessagePosté le: 14-08-2005 10:44    Sujet du message: Répondre en citant

POUR CHANGER UN PEU, une légende chinoise. sur un dessin de MUSIKA.


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MessagePosté le: 14-08-2005 11:26    Sujet du message: Répondre en citant

métier d'autrefois,

LE FORGERON......

Le forgeron était un personnage craint, et respecté, qui reprèsente à la fois la force physique, et la force occulte,.


Il maniait un gros marteau qui résonnait sur l'enclume à un rytme soutenu.
Il martelait la cadence de la vie.

Les énormes pinces qu'il utilisait était semblables à celles de tortionnaires.
il se servait de 3 éléments, le feu, l'air, et l'eau;

le feu de la forge écarlate, l'air du soufflet démesuré, et l eau croupissante qui contraignait le fer dans une position imposée;
il évoluait dans une demi-obscurité, dans un fracas de fers torturés, et imprégné d odeur du métal.


souvent, le forgeron etait aussi charron parcequ'il mariait le bois, et le fer.



Fréquemment le forgeron était aussi maréchal-ferrant, La matière première, le fer et les outils, le marteau et l'enclume étaient les mêmes; Il maitrisait le métal, n'avait aucune difficulté à mâter le chevaux.
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musika



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MessagePosté le: 14-08-2005 11:36    Sujet du message: Répondre en citant

l'anecdote du forgeron.

DANS les vieux écrits, on raconte qu'à l'occasion, ce diable d'homme apprivoisait la foudre, guérissait le haut mal, passait la colique aux chevaux et arrachait les chicots des paysans.
Un peu VULCAIN, un peu Lucifer, le forgeron tenait le village sous son autorité.

Il était celui dont on ne souhaitait pas être le débiteur.
Payé rubis sur l'ongle, qu'il etait le costaud du village !




Musika, étant la fille d'un forgeron
peut vous certifier, qu'il n'était ni un
vulcain? NI UN lucifer, mais certes UN COSTAUD DU VILLAGE :D
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musika



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MessagePosté le: 14-08-2005 11:43    Sujet du message: Répondre en citant

le charon, en 1900
copain du forgeron, l'un sans l'autre, l'autre sans l'un.
c'était un artisan du bois, il connaissait parfaitement, le frêne, l'orme, le chêne, l'érable, le hêtre, le sapin.

il était capable de réparer tous les véhicules à traction animale;
Il fabriquait aussi bien les corps de voiture avec les brancards capables d'y atteler le timonier, s'il s'agissait d'une charrette.

Le charron ne faisait pas partie des métiers de la rue, personnage essentiel du monde rural.

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MessagePosté le: 14-08-2005 11:52    Sujet du message: Répondre en citant




source des vieux métiers,
chemin de la mémoire.

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ATHAS



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MessagePosté le: 14-08-2005 11:54    Sujet du message: Répondre en citant

Nous jetterais-tu un défi?
Pourrions nous assister à un combat singulier, entre les ""VULCAINS'GIRLS"ET LES 2 CHIDANLOS de service?
QUEL SPECTACLE EN PERSPECTIVE
On peut réver......non?
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Ne vous penchez pas trop sur votre passé,
vous risqueriez de tomber dans l'oubli
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MessagePosté le: 14-08-2005 12:03    Sujet du message: Répondre en citant

JE VOIS athas, que l'on se comprend. .....et que le rêve est source de vie.
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MessagePosté le: 19-08-2005 15:14    Sujet du message: Répondre en citant

les NAUFRAGEURS DU VIEUX CHÄTEAU



vendée île d yeu

la grande île de Vendée, un radeau de rêve, sur la côte sauvage, ou se dresse un château bizarre, fantastique qui se découpe sur le gris, vers et blanc de l'Atlantique.



il faut marcher sur le sentier littoral en imaginant que la houle, soufffle et se tord en monstre.

l'île Yeu, évoque un poisson géant, l'on dit qu'il y eu des naufrages,....


Les nuits de tempêtes des villageois sans foi ni loi allumaient un feu sur la falaise pour faire croire à un phare :

avant d'aller, au matin piller l'épave...Certains accrochaient des lanternes aux ornes des vaches pour mieux abuser les marins, en leur laisant croire aux sauveteurs.

Un jour,
dans les récifs, du VIEUX CHÄTEAU, un homme fouille l'épave d'un navire qu'il a perdu la nuit précédent

Une jeune rescapée, accrochée dans les algues, gémit "a l'aide !..."
Le naufrageur éclate de rire. LA saisit à bras-le-corps et la lance dans la vague.
A l'instant la jeune fille se dresse dans une gloire lumineuse, : C'est une fée Océane ! elle tend la main vers la mer.

EN pieuve fatale déploie ses longs bras, et s'empare du méchant;




puis rejette une peau flasque et fripée, autour de quelques os blanchis.
les ogiens de ce jour, pour expier leurs péchés d'avoir été naufrageurs,

bâtissent une simple chapelle, qu'ils baptisent "bonne nouvelle"

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MessagePosté le: 23-08-2005 21:51    Sujet du message: Répondre en citant

le 6 janvier 1956

La petite commune de SAINT-NICOLA-DE-BREM avait en cette année 1956 au SABLES-D OLONNE.
96 habitants.
et chose curieuse, aucun événement ne sy est passé, rien de rien
on n y a enregistré aucun acte d'état civil, ni naissance, ni mariage, ni déces.
rien
leur année 1956 a été tres calme.

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MessagePosté le: 23-08-2005 21:51    Sujet du message: Répondre en citant

ANGERS?

le 1 juillet 1964


au début de cet aprèsmidi, les speurs pompiers d'Angers sont intervenus à la maison d'arrêt, du PRE-PIGEON à ANGERS, pour porter secours à un détenu qui avait cherché à mettre fin à ses jours.

A l'heure de la promenade, le détenu, un Nord-Africain avait réussi à rester seul dans sa cellule;
Il avait porfité pour transformer ses draps en corde pour se pendre;

Arrivant sur les lieux le médecin jugea l'état du désespéré..."si désespéré" qu'il lui délivra le permis d'inhumer;

Mais les pompiers, au terme de bien des efforts, ressentaient quelques réactions discrètes de leur "patient" prenant espoir, ils le transportérent à l'hôpital d'Angers ou* son état etait déclaré "stationnaire".

c était en juillet 1964
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MessagePosté le: 24-08-2005 12:05    Sujet du message: Répondre en citant




connaissez-vous l'Histoire d'Hélène
tout commence le 21 août 1992.


une nuit une patrouille de police parisienne découvre dans le XII arrondissement entre la gare de Lyon et la Nation --HELENE.

elle, a les cheveux roux, les yeux bleus, elle ne semble pas comprendre notre langue. au creux de ses coude des bleus caractéristique d'injections;
la jeune fille semble sourde muette.

elle ne peut donc donner aucune indication sur son identité. elle sera donc conduite à L Hôtel-dieu près de Notre dame.

la surdité, et le mutisme de cette étrange pensionnaire, semble surgir de nulle part. Médecins, et psychiatres sont perplexes, et lancent une recherche.

la jeune fille dessine admirablement, elle précise sa date de naissance le
4 avril 1974 à Lyon.

les recherches sont donc entamées, MAIS RIEN.
les dessins d'Hélène sont surprenant de réalité, et de vérité. certains détails intriguent.

les dessins d'Hélène représentent une luxueuse propriété viticole, une Ferra rouge, un hélicoptère, un grand portail, un interphone; des chiens.
les semaines qui suivent, elle ira dans une institution spécialisée pour sourds muet, ou elle paraîtra très à l'aise.

il semble qu'Hélène charmante jeune fille, semble habituée au luxe.

elle dessine chaque jour son histoire de vie.

elle dessine, qu'elle aurait été kidnappée, par sa mère Annie, et deux autres personnes l'auraient droguées,

une nuit par la fenêtre de cette chambre, elle aurait assisté à une drôle de cérémonie, un rituel dessine-t elle.
un sacrifice de chat mort, (un dessin représentant me une fiole contenant le sang de l'animal)


une histoire terrible qui fait froid dans les dos.
tout le monde, pense qu'elle n'a pas pu inventer ses dessins, psychiatriques, médecins, éducateurs enfin tous les services... étudient toutes les pistes, un enquêteur s y consacre exclusivement.

bizarre personne ne reconnaît cette jeune fille.73 jours, qui représente des dizaines d'heures de séances avec la jeune fille, se sont écoulées sans rien. aucune piste.

les deux derniers dessins d'HELENE sont alarmant.
hélé ne se représente dans un cercueil. et elle écrit qu'elle veut "papa" elle arrête aussi de boire et manger.


héléne a une excellente mémoire, elle a quand même retracé différemment les événements qui se sont produits depuis son entrée l'hôpital;
elle reconnaît parfaitement les gens, retient leurs prénoms, et les situe sans erreur dans l'espace et dans le temps.

donc ses dessins sont vérité.

Mais n’apportent pas d’élément sur sa famille.

Puis une photo, quelqu’un reconnaît cette photo.et se rappelle du NOM d’Hélène.

Son père est contremaître, il est surpris d’apprendre l’histoire incroyable de sa fille,
Jeune fille simple, qui avait passé son baccalauréat et qui était partie sur PARIS .
C’est une jeune fille qui avait beaucoup d’amis et qui avait des fous rires.
Il ne comprend pas.

Sourde-muette encore moins. Il est très surpris, et incapable de comprendre.

Les thérapeutes diront, qu’il ne s’agit ni d’imposture, ni de simulation, mais d’un cas psychique tout à fait extraordinaire .

Les spécialistes s’accordent à reconnaître que plusieurs personnages cohabitent en chacun de nous. Cela rarement assez loin, pour nous faire perdre notre identité ;
Et sous l’effet du choc, un évènement grave, il y a fracture entre les deux personnalités ;

Hélène, a retrouvé sa voix, réintégré son identité, et envisage de suivre des cours d’art dramatique pour devenir comédienne

Une histoire qui se finit bien tout de même.
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MessagePosté le: 24-08-2005 19:42    Sujet du message: Répondre en citant

Oui, ça se termine bien, heureusement, et dire que cela peut arriver à n'importe qui sous l'effet d'un choc !
As-tu entendu Musika, le jeune homme, pianiste virtuose, retrouvé muet sur une plage d'Angleterre je crois, il vient de retrouver son identité, il est de Bavière, il vient de regagner son pays, " Pianist man " qu'il a été surnommé, je crois que les américains s'intérressent à ce fait divers pour en faire un film.
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" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "
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MessagePosté le: 26-08-2005 13:30    Sujet du message: Répondre en citant

je voudrais savoir si vous avez bien les images du forgeron, de balasko,
car ma fille n'a pas les images. merci de me répondre

ATHAS REPONDS

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MessagePosté le: 27-08-2005 08:07    Sujet du message: Répondre en citant

samedi 27 août 2005 LE MANS

À la chapelle des Réparatrices, on pouvait venir prier nuit et jour





On ne peut parler de la chapelle du boulevard Négrier sans évoquer la congrégation des soeurs Marie-Réparatrices, créée par une femme au destin peu banal. Emilie d'Oultremont est née en Belgique en 1818.

Elle se marie à 19 ans à Victor d'Hooghvorst, est mère de quatre enfants.

À la suite de son veuvage, elle veut mettre en application le fil conducteur de sa vie : « aimer le Christ et le faire aimer », leitmotiv qui deviendra la devise des religieuses de Marie-Réparatrice. Emilie d'Hooghvorst a été béatifiée le 12 octobre 1997.



Les Coquettes de Jésus

« La chapelle fut édifiée seulement entre 1889 et 1891 ;

elle fut bénie le 14 août 1892. » Pour une certaine génération de Manceaux, la grande maison du boulevard évoque d'abord le souvenir de la chapelle où « l'on pouvait venir prier à toute heure du jour et même la nuit du jeudi au vendredi, se souvient Andrée, une riveraine.

Avant à la place de la nouvelle résidence, il y avait le couvent. Les soeurs Réparatrices étaient habillées de blanc avec une chasuble bleu turquoise.

D'ailleurs le curé de l'époque les appelait les coquettes de Jésus ! »


Andrée se souvient aussi que la maison à droite de la chapelle était le presbytère et que, de l'autre côté, les soeurs tenaient une maison de retraite pour dames.

« Les religieuses enseignaient le catéchisme aux enfants de tous milieux, poursuit le père Davoust.
Puis la maison s'ouvre aux retraites et aux récollections (retraite spirituelle)... En 1901, les soeurs doivent partir.
La porte à laquelle beaucoup aimaient venir frapper restera close pendant deux décennies. »

Les soeurs reviennent de l'étranger en 1921. Le 27 avril, Mgr Grente célèbre la messe de réouverture. « Les années de guerre seront l'occasion d'ouvrir les portes plus largement. » En 1944, lors du raid aérien du 6 août, les bâtiments sont gravement endommagés.

Puis vint le Concile Vatican II, de nouvelles demandes de formation religieuse affluent en octobre 1967... Mgr Alix bénit les nouveaux locaux du 50, boulevard Négrier. « Malgré une fréquentation importante de la maison, à partir de 1979 une réflexion s'impose sur l'avenir des différentes communautés :

la maison est devenue trop grande et peu fonctionnelle.
Seul un petit groupe de soeurs restera dans le futur centre diocésain, l'ancien monastère de la Visitation qui sera ouvert en novembre 1981. »


La chapelle compte 16 vitraux réalisés à deux époques différentes. Les cinq vitraux du choeur ont été exécutés en 1892 par un atelier d'Evreux, les autres verrières ont été réalisées en 1949 par Maurice Bordereau, peintre verrier installé à Angers.

L'un des vitraux représente Saint-Julien, premier évêque du Mans faisant jaillir la source.

En 1986, le conseil général fait l'acquisition de la chapelle du boulevard Négrier.

Elle sert maintenant de dépôt archéologique. La maison fait place à l'actuelle Résidence des Dryades.
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MessagePosté le: 27-08-2005 15:58    Sujet du message: Répondre en citant


ANNEE 1914 UNE HISTOIRE VRAIE
Bonjour,


Voici une histoire d'amour je ne sais plus ou je l'ai recuperé, je l'ai trouve tres emouvante, et j'ai retrouvé sa fiche dans MDH.

Après les durs combats du 20 août au 13 septembre 1914 devant Nancy (leGrand Couronné), la 39e DI est relevée pour être envoyée en bivouac dans les petits villages de la région de Toul, avant d'être embarquée pour la Somme.

Parmi les régiments qui la compose, le 153e RI.

Et parmi les fantassins dece dernier, le jeune Marc Baulard, 22 ans.

Il est originaire de l'un de ces villages.
Sa petite amie également. Vers le 20 août, après la soupe du soir servie aux alentours de 18 heures, et sachant que le départ pour un nouveau front est tout proche, il décide de fausser compagnie à ses camarades.

Les 3 ou 4 kilomètres à pieds qui le séparent de son village et de sa fiancée ne lui font pas peur.
Trois quart d'heures plus tard, après sa rencontre avec un vieux complice du village qui avertit son amie, il se retrouve dans ses bras ;

elle a 21 ans. Un élan irrésistible les pousse vers une étreinte aussi brève que passionnée.
Mais déjà il faut se quitter. Le régiment est sur le point d'embarquer et Marc ne veux surtout pas être pris pour un déserteur.

Les pleurs et les gémissements n'y peuvent rien. Il faut partir. Marc s'en va tristement vers son destin.
Embarqué le 21 septembre au matin le régiment va participer à la course à la mer. Fouquescourt, Bray-sur-Somme, Albert, Souastre, Hébuterne, Gommécourt.

Les combats font rage et Marc est grièvement blessé. Il meurt le 10 octobre 1914 à Fonquevillers.

Neuf mois plus tard, en plein été, une petite fille arrive au monde dans le
petit village lorrain.



ANNEE 1914 naissance 1915
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MessagePosté le: 28-08-2005 22:01    Sujet du message: Répondre en citant

cet article vient du journal de la semaine des ANNEES 1930.[/b


[b]Les SADINIERS DU Finistère. LE 25 JUIN 1930


Juin n’apporte pas que des fleurs aux prairies. Il repeuple les mers.
C’est le branle-bas de combat sur les côtes. LES hommes réduits pendant des mois à la cueillette des crabes et des coquillages, vont reprendre le labeur saisonnier en s’offrant au caprice des vents .

C’est en juin que la sardine remonte l’Océan, et la question que l’on se pose, est : que donnera cet été de pêche.
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Dernière édition par musika le 28-08-2005 22:21; édité 2 fois
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MessagePosté le: 28-08-2005 22:04    Sujet du message: Répondre en citant




En général on dit, étés chauds manne abondante .La sardine s’évade regret du golfe de Gascogne et dédaigne la Bretagne. A saison brûlante on la rencontre en masse profonde jusqu'à l ouverture de la Manche, qu’elle ne franchit jamais. Sa frontière est à l’entrée de Brest.

Je vous rappelle que nous sommes en 1930

Les pêcheurs du Finistère s’adaptent à leur tour aux caprices du poisson d’argent ;

Ils sont contraints d’en poursuivre les bancs selon l’état atmosphérique ;
Certains Août brûlants, le golfe de Douarnenez disparaît sous les barques.

Et, d’autres années, les « Douarneniste » descendent dans la Baie d’Audierne, et passe le raz ;

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MessagePosté le: 28-08-2005 22:07    Sujet du message: Répondre en citant

Quel que soit, l’altitude des bancs, les sardiniers accourent de tous les ports de la côte et pèchent ensemble .

Les barques vont courir maintenant au port le plus proche où les sardiniers attendent que la cloche des confiseries annonce l’arrivée de la manne ;
C’est le plus beau spectacle marin qu’il soit donné de voir, que cette course échevelée des barques, par centaines, rentrant au port côte à côte ;

Les sardine ne se conserve guère, il faut qu’elle soit salée quatre ou cinq heures après la pêches pour la garder comestible ;


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