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Posté le: 18-07-2006 05:53 Sujet du message: Et si l'on pouvait revenir en arrière.....
Si la machine à remonter le temps vous permettrait de faire un pas en arrière, dans quelle époque de votre vie voudriez-vous retourner???
En ce qui me concerne.....alors là, sans hésitation, l'époque de la pré- adolescence, puis de l'adolescence....sans soucis particuliers.....les faibles revenus financiers de ma famille ne m'ont rien empêché de faire puisque je gagnais de l'argent de poche en rendant des services.
Une jeunesse pleine de rires, de bêtises...dans la limite du raisonnable...les premiers baisers....les premiers amoureux...les belles tenues cousues par ma maman...les bals dans les petits villages où je dansais jusqu'à l'aube....la campagne..les bords de l'Allier avec ses ombrages où j'embrassais mes amoureux....les jeudis après-midis passés avec ma grand-mère à cueillir des mûres....les repas familiaux chez gransd-mère avec des plats immenses avec à manger pour 15 au moins...les vendanges dans les vignes....le premier jus tiré du foulage des raisins... et les maux de ventre qui y étaient associés....les veillées où lon cassait les noix pour les amener à l'huilerie....les conserves de fraises...le jour où l'on tuait le cochon....les bals improvisés dans mon quartier les soirs d'été...avec l'accordéon d'un voisin....les cabanes dans les bois....mes courses folles sur la mob des copains à travers le village....la cueillette sauvage la nuit ,dans les vergers à l'époque des cerises...les fêtes de village sur la place principale.....
Et j'en oublie sûrement ..... _________________
Vue la conjoncture actuelle je préfére resté a mon époque .
Et puis une fois qu'on a goûter a la retraite je pense que ce serait
dûre de reprendre le travaille.
_________________ Le rire est une faveur de la vie
Mes beaux souvenirs sont les mêmes que ceux de Chouchoute, puisque mes grands-parents maternels et paternels étaient cultivateurs et possédaient de la vigne.
J'ai donc fait les mêmes choses...
J'y ajouterais simplement que j'ai fait les moissons, la cour de la ferme envahie par la poussière quand on battait le grain...
Des tablées d'une quinzaine de personnes pour nourrir tous ceux qui venaient aider.
Et puis, passer des après-midi entiers dans les prés où j'allais avec ma grand-mère conduire les vaches.
Elle emportait sa couture et moi je lui lisais le journal.
Le linge que l'on allait laver au lavoir du village, le tout sur la brouette !
Le grand-père qui écoutait les chansonniers, Zappy Max, Carmen et la Hurlette...et il ne fallait pas parler, c'était les instants sacrés du pépé !
Tout ce mélange a fait une enfance heureuse.
Et puis avoir 15 ans en 1960 a été la découverte de toute cette nouvelle musique qui arrivait en France.
J'ai troqué la radio du pépé contre " Salut les copains", les flirts, les bals, les jupes en vichy avec le jupon à cerceaux, la coiffure à la Brigitte Bardot, quel bonheur toutes ces périodes !!!
A 18 ans je me suis mariée et c'est là que j'ai appris à ramasser tout ce que mon mari laissait traîner ! _________________
" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "
En ce qui me concerne si je pouvais revenir en arrière ce serait l'époque de mes 5 à 7 ans Pas de soucis, vivre au jour le jour sans penser au lendemain se sentir inconsciement protégé et éternel, rire de tout et de rien,LE BONHEUR QUOI _________________ LA dernière danse est belle aussi !
======================
Dernière édition par il pazzo le 18-07-2006 10:01; édité 1 fois
Tout à fait les mêmes... J'ai aussi les senteurs...
J'avais mon grand-père côté maternel qui était paysan... On allait garder les vaches, on allait ramasser les pommes de terre, puis les betteraves...
On avait les vacances des foins, puis celle des moissons...
Il y avait plein de fleurs sauvages dans les champs, des coquelicots, des bleuets... Il faisait chaud, mais pas la canicule comme maintenant...
A 28° on avait des congés de chaleur...... Maintenant avoir 35° c'est une normalité..........
Me souviens de cuire des pommes de terre pour les cochons, on les cuisait sans les laver, ça sentait bizzare...
Me souviens du cochon qui pasait à l'abattoir... On allait voir ça comme quelque chose de naturel... Quand j'y pense je pourrais plus entendre et voir ça...
Puis on avait un cirque itinérant qui passait dans notre village... La curiosité qu'on avait d'aller voir ces caravannes... Les bébés se promenaient tous nus et les mères allaitaient devant nous... On avait jamais vu ça...
Puis il y avait les militaires qui venaient jouer à "la petite guerre" Ils nous donnaient des biscuits et on avait droit d' aller manger la soupe avec eux...
On avait des routes pas goudronnées...
Et c'est vrai... 1962, 1963 sont arrivés... Les garçons avaient un Solex, nous les filles ont commençaient à regarder dans leur direction...
Puis 13 ans, le premier flirt... le mien s'appellait Pierre... Maintenant j'en ris, mon mari s'appelle aussi Pierre...
Voila mes souvenirs, souvenirs...
Souvenirs, souvenirs
Je vous retrouve dans mon cœur
Et vous faites refleurir
Tous mes rêves de bonheur
Je me souviens d'un soir de danse
Joue contre joue
Des rendez-vous de nos vacances
Quand nous faisions les fous
Souvenirs, souvenirs
De nos beaux jours de l'été
Lorsque nous partions cueillir
Mille fleurs, mille baisers
Inscrit le: 17 Jan 2006 Messages: 2631 Localisation: tout prés de là
Posté le: 18-07-2006 10:38 Sujet du message:
pas de retour en arriére mais une foule de bons souvenirs de jeunesse ,la maison familiale pleine de la famille qui venait en vacances car les cousins et cousines habitaient Paris pour le travail alors l'été les vacances c'était la charente ,et nous les enfants on voyait arriver tous ces cousins avec joie car pendant les mois de juillet et d'aout ;chaque jour amenait de nouvelles visites.C'était les soirées ou tous les gosses du village jouaient tard le soir sans la peur de se voir agresser ,les parents sortaient les chaises dans la rue et la vie se passait en public ,pas de clés aux portes chez mes parents ,on partait et on revenait la maison n'avait pas été visité par d"éventuels voleur
juillet la machine à battre le blé s'installait au milieu de la rue et on assistait au battage du blé ,ensuite l'automne les vendanges car mon grand pére avait une ferme et le cochon chez nous se tuait à domicile ,aujourdhui se serait impossible .
l'été je partais 15 jours en vacances àparis depuis lâge de 8ans à 16ans ,je partais en train ,et mes cousins chez qui j'allais mon vraiment fait visiter paris àfond àcette époque ,c'est surement ce qui fait qu'aujourdhui encore j'aime paris.J'ai connu les anciennes halles et leurs petits cafés et le plaisir de se promener dans les ranger des commerçants hurlant et se débattants àqui mieux mieux ,le défilés du 14 juillet j'en ratais pas un.
je me souviens aussi des inondations de 1982 ,là pour moi c'est un bon souvenir j'avais 12ans et avec les gosses du village ce fut vraiment un événement pas pour mes parents qui avaient l'eau dans la maison ,et beaucoup de souvenirs comme celà mais je ne ferai pas de retour en arriére .Ma vie est faite je préfére me faire un avenir enfin penser que l'avenir peut encore apporter de belles choses,même si certains jours le présent n'est pas top.
Inscrit le: 12 Juin 2006 Messages: 167 Localisation: Midi-Pyrénées
Posté le: 18-07-2006 10:47 Sujet du message:
En vous lisant, Annick et Zuti, je revoyais l'époque de mes 10 ans!
Les vaches que j'allais garder avec ma grand-mère et qui pour aller au champ marchaient, les unes derrière les autres au bord de la route( où il y avait beaucoup moins de voitures)
Les foins, perchée sur la charrette tirée par les vaches, les moissons avec les gerbiers qui nous paraissaient immenses, puis le battage du blé avec plein de poussière, les repas sous le hangar......
Mon grand-père avec son couteau qui saignait le cochon avec la main gauche et ce pauvre cochon qui criait...et c'est vrai que ça nous paraissait naturel, on y assistait chaque année.
Et plein de souvenirs encore.....
C'est sympa de se souvenir de cette époque mais je n'en ai pas la nostalgie, il faut vivre le temps présent même s'il n'est pas toujours agréable.
C'est vrai que ce sont des années de bonheur, je dis toujours que ceux qui ont connu toute cette vie près de la nature ont eu une enfance "riche".
J'ai beaucoup raconté à mes enfants, eux qui n'ont connu que la ville...
Comme Zuti aussi, l'arrachage des patates, des carottes, des betteraves...
Et puis, mon grand-père paternel avait un cabriolet en bois avec 2 bancs, on attelait le cheval pour aller à la ville d'à côté.
Nos enfants, petits enfants et tous ceux à venir ne connaîtront jamais cela...et moi je dis que c'était du bonheur !
Et comme Zuti, j'ai conservé certaines odeurs ...( celle des patates pour les cochons aussi ) _________________
" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "
Vos souvenirs sont superbes ! Quand je serai grand, j'en aurai autant ! Et c'est sûr, je vais prier pour avoir une machine à remonter le temps ! Oups, mais j'en ai des bons souvenirs... Oulala !
Sauf qu'aujourd'hui, j'éprouve juste de l'affection à leurs évocations. Mais je ne veux pas encore revivre aucune de mes peines ou de mes joies. Le bonheur de ma vie présente ne laisse aucune place à la nostalgie dans mon coeur.
Quoi que, je me demande si je ne remboninerai pas à l'infini l'instant où je savoure un bon petit plat _________________ Statut : Absent
Mon grand-père avait aussi "un char à banc" (qu'il appelait ça)... On adorait, avec ma soeur, l'accompagner à la montagne...
Il avait un coin de montagne où il y mettait ses vaches l'été et on allait de temps à autre, avec ce moyen de véhicule, voir la personne qui s'occupait des dites vaches...
Mon oncle avait des chevaux et on montait dessus. Il était "dragon" dans l'armée suisse... c'était la fierté de la famille...
Je revois ma grand-mère écremer son lait pour en faire du beurre. Il n'y avait pas de frigo, tout était mis dans une espèce d'alcôve qui tenait frais.
Ce que j'aimais moins, c'était le samedi soir... Ma mère passait voir les lapins qu'elle avait dans ses clapiers et on retrouvait cette pauvre bête dans nos assiettes le dimanche...
Ma soeur adorait un de ces lapins... Elle voulait pas qu'il soit tué... Le jour qu'on l'a eu dans l'assiette elle a hurlé, mes parents, pour lui faire plaisir, on fait "chamoiser" sa peau... Vous dit pas les pleurs quand on lui a remis son"cadeau"... depuis elle (on) ne mange plus de lapin...
De temps à autre, c'était un poulet qui passait sur le billot... Mon père nous appelait juste au moment crucial et nous jetait la bête sans tête qui courait toujours...
Ce sont des moments d'horreur pour des enfants... mais ça le faisait rire...
J'aimais pas entendre le "ploc-ploc" de l'arrachage des plumes... ni cette odeur de cadavre...
Par contre ce que j'aimais bien, c'est de retrouver les "cachettes" des poules.... On y retouvait un tas d'oeufs...
Enfin...voila... c'est vrai que c'était un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître...
Notre génération a eu de la chance de vivre les plus belles années du monde... y en aura plus jamais de pareilles... et c'est nous qui les avons eue...... Kel bol........!!!!!!!!!
Inscrit le: 27 Aoû 2005 Messages: 740 Localisation: 59 nord france
Posté le: 18-07-2006 12:57 Sujet du message: revenir
Bonjour à toutes et à tous..
Je conserve dans un coin de ma mémoire , des souvenirs qui me tiennent chauds .
Quand j'étais gamin , les vacances scolaires se passaient dans les champs ,avec la bande de chenapants du quartier .
Des bétises , mais sans grande influence sur notre conportement .
Puis , à l'époque des moissons et du ramassage des patates , nous allions travailler dans les fermes du coin,pour se faire un peu d'argent de poche que nous allions fièrement dépenser à la foire .
Mon grand père m'emmener au jardin également ,
Nous vidions la fosse septique pour aller ensuite répendre sur les légumes .
Au moins , c'était bio, et les radis piquaient , ainsi que les échalottes .
Avec les copins , nous allions à la pêche , bas beaucoup de poisson , mais bien des baignades dans les eaux des étangs.
Cette époque était une époque ou nous nous contentions de peu , simplement de ce que nos parents pouvaient nous donner , cad , pas grand chose .
Pour le reste , on se débrouillé.
Du ramassage des métaux que l'on allé revendre au férailleur du coin.
Et , pour les filles ,les petits bisous dans les meules de foin restent
un des beaux moments de notre existence .
Pour le reste , le scoutisme et les camps à l'étranger m'ont permis de découvrir la vie avec d'autres yeux que l'oisiveté .
GEGE _________________
La vérité est au bout du chemin , ne t'arrête pas de marcher
Zuti, ma grand-mère aussi faisait son beurre et des fromages aussi qui séchaient au plafond de la cuisine, sur des clayettes.
Elle avait un système à poulie qui faisait rescendre les clayettes, ce qui lui permettait de retourner les fromages et de les surveiller.
Un régal ses fromages !
Elle faisait également sécher des prunes au soleil, pour qu'elles deviennent pruneaux, la pauvre grand-mère, on allait sans arrêt lui bouffer les prunes dans le plateau !!!
La promenade du dimanche après-midi, c'était aller porter un bouquet de dahlias frais sur la tombe de leurs parents.
Quand on rentrait dans le cimetière, la grand-mère disait : "chut ", il ne fallait pas déranger les morts.
Autrefois, on faisait des couronnes en perles, j'aimais bien ramasser les fleurs en perles qui traînaient parfois dans les allées.
Tout cela se perd, nos enfants ne sauront même pas où se trouvent les tombes de leurs ancêtres !
_________________
" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "
C'est marrant qu'on parle de cimetière aujourd'hui...
Dimanche dernier, ma mère voulait aller arroser au cimetière....
La tombe de sa mère et de son père...
Je l'ai accompagnée........et j'ai eu la STUPEFACTION DE MA VIE...
J'en suis pas encore remise et me suis promise d'y retourner assez vite afin "d'avaler" ce que j'ai vu........
Tous les habitants du village de mon enfance étaient à mes pieds... J'hallucinais au fur et à mesure que je passais à côté des tombes et que j'y lisais les noms...
Je les connaissais TOUS... Je les revoyais, moi petite, eux des adultes.. ça m'a fait un CHOC........
Toute mon enfance m'est revenue à la figure... en plus je n'y étais pas préparée... C'est pour ça qu'il faut que j'y retourne...........
Parce que mon village, c'est un petit village de 300 habitants et que tous étaient "cousins-cousines" proches ou éloignés...
En ce temps là il n'allaient pas aux antipodes chercher leurs conjoints...
et OUi !! l'horloge de la vie a surgit devant toi pour te rappeler que le temps s'est écoulé.......te ramenant à la réalité du temps passé...soudain, le poids de nos ans nous sautent à la figure !!
A a lecture de vos posts, d'autres souvenirs me reviennent aussi...les parties de pêche en famille.....avec une vieille guimbarde. Je oulais êcher, mais il fallait me mettre l'asticot au bout de la ligne, et quand j'en sortais un..fallait que l'on me l'attrappeaussi....parce que je ne pouvais pas trripoter ce poisson qui frétillait. On pique-niquait, on jouiii dans l'eau avec en guise de bouée un pneu de voiture...Quelles belles parties de campagne avec le saucisson d'Auvergne, le St naectaire, je jambon...et le petit rosé au frais dans la rivière.....Et le soir, on se tapait la friture....c'était sympa.
j'ai aussi le souvenir du grenier où l'on faisait sécher sur une corde à linge les raisins de muscat....C'était souvent que j'y allais faire un tour...
il y avait aussi le samedi soir, les nuits chez ma grand-mère. je dormais avec elle, et oh..miracle, j'avais le droit de lire...des romanas de Delly, bien à l'eau de rose....
le Dimanche matin, j'écoutais le Disque des Auditeurs, et le réveil musculaire....
Et puis à la nuit tombée, je partais à la ferme chercher le lait...avec un bidon. Au retour, je m'entraînais à faire tourner le bidon plein sans en faire tomber une goutte.
Jai passé de très belles journées chez ma grand-mère..... _________________
Dernière édition par chouchoute le 18-07-2006 17:05; édité 1 fois
Posté le: 18-07-2006 14:00 Sujet du message: réponse
ZUTTI et GAILLARD vous avez raison l'autre jour je regardais des photos anciennes de mon enfance et de ma jeunesse et là j'ai eu un choc car parmi tous ceux qui étaient sur mon album il n'en restait que trés peu c'est là que l'on voit que le temps a passé et que nous sommes devenus des gens agés ,car ds la tête on a toujours 20 ans,les miens sont tous au cimetière ds un petit village de l'allier, mon mari est parti en poussière sous un arbre qu'il aimait et moi quand mon tour viendra j'irai le rejoindre sous son arbre voila c'est la vie , vivons la du mieux possible elle passe si vite ,un grand sourire et continuons, le chemin jusqu'au bout!!!!!! _________________
Inscrit le: 24 Mar 2005 Messages: 6577 Localisation: Landes
Posté le: 18-07-2006 15:11 Sujet du message:
Ah ! vous me faîtes bien plaisir avec vos souvenirs.
Je me rends compte que ses beaux souvenirs sont tous, très près de la nature.
J'ai eu la chance moi aussi de passer des période chez des parents à la campagne.....tous les matins j'allais chiper un peu de lait à la vache qui allaitait son veau....c'était la bagarre avec le veau, il me poussait, j'avais du mal a garder ma casserole droite.......Il était costaud le bougre.
et la naissance des petits cochons..(10 à 12 ) ..on y passait la nuit. Il fallait les ranimer avec le soufflet de la cheminée.....et on avait peur que la truie se couche sur eux. ça arrivait quelques fois.
Et la naissance des portées de poussins....qu'est ce qu'ils étaient mignons..... Les oies n'étaient pas gentilles....elles tendaient leur cou vers moi....je le saisissais d'une main......je tournai sur moi même....et je lachai.....au bout de quelques jours les oies ne venaient plus m"embêter.....avec leurs becs......Fallait se débrouiller.
et la lessive que l'on faisait tous les 6 mois....une grande barrique dans la cour, le feu dessous..... pleine de linge ......avec de la cendre de bois, et on versait de l'eau chaude sur le dessus......Puis on allait rincer à la rivière à 2 km....avec le tombereau attelé aux vaches.....et au retour on étendait le linge sur les haies ou sur l'herbe dans un pré.....ou il passait la nuit.
ah oui, ça ! on peut dire que ce sont des souvenirs...... _________________
on devrait bâtir les villes à la campagne, l'air y est plus pur
Inscrit le: 17 Jan 2006 Messages: 2631 Localisation: tout prés de là
Posté le: 18-07-2006 15:24 Sujet du message:
Zuti a écrit:
C'est marrant qu'on parle de cimetière aujourd'hui...
Dimanche dernier, ma mère voulait aller arroser au cimetière....
La tombe de sa mère et de son père...
Je l'ai accompagnée........et j'ai eu la STUPEFACTION DE MA VIE...
J'en suis pas encore remise et me suis promise d'y retourner assez vite afin "d'avaler" ce que j'ai vu........
Tous les habitants du village de mon enfance étaient à mes pieds... J'hallucinais au fur et à mesure que je passais à côté des tombes et que j'y lisais les noms...
Je les connaissais TOUS... Je les revoyais, moi petite, eux des adultes.. ça m'a fait un CHOC........
Toute mon enfance m'est revenue à la figure... en plus je n'y étais pas préparée... C'est pour ça qu'il faut que j'y retourne...........
Parce que mon village, c'est un petit village de 300 habitants et que tous étaient "cousins-cousines" proches ou éloignés...
En ce temps là il n'allaient pas aux antipodes chercher leurs conjoints...
oui Zuti ,tu as raison je vais au moins une fois l'an faire le tour du cimetierre ,il y a quelques années un jour j'y ai rencontré une amie qui se promenait entre les tombes et comme elle avait de l'humour elle m'avait dit ,tiens tu viens toi aussi voir les copines de classe et en quelques minutes elle m'a cité une liste assez impressionnante de filles que j'avais connu et qui étaient déjà là.Maintenant j'y vais car elle y est elle aussi depuis 5ans .Mais zuti chez moi il y a deux cimetierres mais les 2eme je l'ai vu mis en service quand j'étais enfant ,j'y connais presque tout le monde et c'est là que l'on remonte le temps des souvenirs quand on y va.
je n ai aucunement envie de remonter le temps
sauf pour la mentalité des gens d autrefois
qui n a plus rien avoir avec celle d aujourd hui
je n ai que des mauvais souvenirs de mon enfançe
sur lesquels je ne m étallerais pas
ne serais çe... que, pour ne pas les revivres
je viens de lire tous vos messages
et je viens de passer un des plus beaux moment
de ma journeé
le temps je vient de le remonter avec vous
vous m avez fais réver d odeur...,évasion.....de jour de fétes...,de chaleur familial !!!!!
enfin !!de tout çe que j aurais aimer vivre..
rien que pour çà merçi !!!et gros bisous
C'est certain que nous avons des souvenirs communs pour ceux qui étaient à la campagne, car à cette époque les habitants étaient en majorité agriculteurs.
Ils avaient des petites fermes avec quelques hectares de culture et quelques bêtes et le travail se faisait manuellement.
Maintenant, ce sont de grandes exploitations, avec des moyens ultra modernes, des élevages en batterie...
Tu as raison Lilas, les oies elles étaient mauvaises, je me suis fait pincer la fesse quand j'étais petite !
Tu étais courageuse d'attraper par le cou celle qui s'approchait trop près et de la faire valser !
Chouchoute, le broc à lait je l'ai fait tourner aussi à grands tours de bras, l'anse avait intérêt à bien tenir.
Ah ça Zuti, s'il y avait longtemps que tu étais allée au cimetière de ton village, tu as du prendre le choc de ta vie.
J'ai gardé l'habitude de m'y rendre, celui du village de mon père, où je suis actuellement, celui du village de ma mère, à 40 kilomètres d'ici...et oui, c'est le choc, tous ceux que l'on a côtoyés alors que nous étions jeunes sont là, toute la famille est là...et cela nous ramène à la réalité de notre vie !
Oui, c'est vrai Marie qu'il faut vivre du mieux possible, c'est court une vie ! _________________
" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "
Si je pouvais revenir en arière, j'aimerai avoir entre 16 et 20 ans, les plus beaux moments de ma vie, ou l'on se découvre, et comme le dit Gaillard plus haut, nous n'étions pas riche, mais on savait se contenter de peux et c'etait bien.
Oui Annick... je n'y étais plus allée depuis 1979, l'année du décès de mon grand-père...
Ma grand-mère étant décédée en 1958 (jeune à 58 ans) avec ma mère, quand nous étions enfants, on y allait très souvent... en tout cas 1 x par semaine...
Me souvenais aussi des vieilles tombes datant de 1800 et kelkes...
Puis kan j'y suis retournée, toute la partie 1800 avait été désafectée pour donner la place aux derniers arrivés........ enfin ceux décédés depuis les années 80...
Mon père est le 2ème plus âgé du village... Il surveille de près la santé de celui qui est no 1.... Savoir qui va résister le plus longtemps..
Pour les lessives me souviens aussi...
Mon père s'occupait de l'administration du village... Il tenait un calendrier des ménages et les femmes venaient réserver la fontaine pour rincer leur linge... Me semble aussi 2 fois l'an.
C'est vrai que les machines à laver n'existaient pas... et pour repasser... on mettait un fer à chauffer sur les plaques du fourneau de la cuisine, fourneau où brûlait du bois...
Me semble pas possible d'avoir vécu toute cette évolution...
Me souviens encore de la première fois que j'étais allée en ville avec ma mère pour nous acheter des chaussures...
On nous avait donné des ballons déjà gonflés... ma soeur à laisser échapper le sien, me souviens comme si c'était hier quand il s'est envolé, sans retour, dans le ciel...
Eh oui....j'ai l'impression que tous et toutes avons de beaux souvenirs de notre enfance. Il est évident que je comprend ceux et celles qui ont eu une enfance difficile. J'espère pour eux qu'après il y a eu d'autres bons moments dans la vie qui, sans rattrapper ce qui avait été perdu durant l'enfance ont permis de garder dans leurs coeurs plein de bonnes choses....
Je me souviens aussi de la lessive...Chez moi, on la faisait en été nune fois par mois....C'est sûr qu'on se chageait beaucoup moins....maman faisait bouillir la lessive dans la grande lessiveuse, puis nous mettions toute la lessive dans un grand récipient, nous chargions sur une remorque...et là, nous descendions jusqu'au bord de l'Allier qui se trouve à 300 mètres de chez moi....
Maman installait sa planche avec un rebord pour mettre les genoux, et elle frottait le linge avec une brosse à chiendent....et avec avec un battoir, elle tapait le linge...puis, elle le rinçait dans l'eau courante de la rivière...Puis, nous étalions les draps et autres pièces sur les buissons...et en attendant que ça séche, nous jouions dans les arbres ou à cache cache....je me souviens du bonheur d'aider maman à plier les draps propres et odorants....
C'était toujours une belle journée cette journée de lessive....
Les soirs d'été...nous faisions plus d'1,5 kilomètre, pour aller arroser le jardin....Nous en profitions pour ramasser les haricots verts...mais après, il fallait les éplucher pour en faire des conserves...
Et puis, à l'époque des fraises...le jardin de ma grand-mère en produisait tellement que nous allions en cueillir deux fois par jour...Nous en mangions sous toutes les forme...au vin, nature, à la crème chantilly...et puis, il y avait la séance de cuisson des confitures odorantes....
Et vous, connaissiez vous ce que l'on appelle chez moi ''la trempée'' au vin.
Les soirs d'été lorsque papa avait travaillé au soleil..il mangeait sa trempée au vin.
Maman préparait du vin dans un bol, qu'elle coupait avec de l'eau, et dans lequel elle coupait des tranches de pain. Elle rajoutait du sucre...et elle mettait ça au frais......papa mangeait ça le soir, et il parait que c'était très bon....
J'ai un souvenir aussi un peu rigolo à vous raconter sur le pratiques de l'époque.... _________________
L'enfance c'est le moment le plus con de la vie .
Tout ce qu'on est c'est des jouets pour les parents .Des soldats de plomb
Ils s'imaginent qu'on va gagner toutes les batailles qu'ils ont perdues .
Sous prétexte qu'on a le ventre plein,ils nous balance dans la bataille ,sans aucun moyen de défense.
Faut bien dire que j'ai toujours été indépendant a 15ans je suis partie
chez ma Grand-Mére et j'ai commencé à vivre.
C'est cool une grand -mére.
_________________ Le rire est une faveur de la vie
Alors là Chouchoute, la trempée au vin, je m'en souviens !
On ne s'occupait pas de savoir, à l'époque, si l'alcool était bon ou mauvais pour les enfants !
C'était trempée au vin coupé d'eau, avec du sucre et le pain cassé dedans.
C'était la soupe du soir en été, et souvent le quatre heures...ce qu'on se régalait avec ça !
Quand il y avait des invités et que chacun prenait son petit verre d'eau-de-vie à la fin du repas, les enfants avaient droit à un petit "canard", le morceau de sucre trempé dans l'eau de vie .
Et quand on était malade, c'était le grog bien chaud ! _________________
" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "
Tu as raison, les grands-mères, c'est cool, c'est doux !
C'est le premier grand chagrin que de perdre les grands-mères! _________________
" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "
blaireaux, j'ai eu des parents qui ont révé d'avoir une fille qui réussirait mieux qu'eux...et qui ne passerait pas sa vie à trimer pour des clopinettes...Ils se sont saigné aux 4 veines pour que j'ai un bon niveau d'études....Ils m'ont armé pour la vie en me donnant une bonne éducation...en m'apprenant le bien, et le mal...la justice et l'injustice, l'honnêteté..les valeurs du travail...le partage..et le respect...
Aujourd'hui, je leur suis reconnaissant d'avoir fait de moi ce que je suis aujourd'hui. Ils n'avaient pourtant pas d'éducation mais des valeurs morales qu'ils m'ont transmises....
Mais c'est vrai que parfois, on se sent mieux ailleurs que chez soi...et souvent les grands-parents sont un bon refuge....Ils comprennet mieux, et on peut souvent mieux parler avec eux...C'est pour ça que c'est important de les avoir....et que les gamins d'aujourd'hui ne savent pas toujours la richesse qu'ils peuvent procurer... _________________
Posté le: 18-07-2006 17:47 Sujet du message: réponse
chouchoute ,je me rappelle aussi le vin coupé d'eau avec du sucre que l'on faisait l'été a la campagne chez ma grand mère, mon grand père mangeait çà avec du pain coupé dedans, moi j'avais droit a une petite goutte cela me régalait que de beaux jours ces jours d'été a la ferme, avec mes cousins,il y a tellement de choses a raconter qu'il faudrait beaucoup ecrire mais nous avons toutes les mèmes souvenirs alors je ne mettrais pas plus pour ne pas faire doublon!!!!!!!! _________________
Mais si Marie...racontes donc..je suis sûre que tu as plein de choses à raconter que nous en connaissons pas....pour toi, c'était encore une autre époque....Toi, en plus tu as connu la guerre lorsque tu étais jeune fille....ce devait être particulier encore comme jeunesse.... _________________
Ma mére étais posséssive et voulais m'orienté sur des métiers qui ne me plaisait pas .
Mon pére voulait que j'en fasse un autre étant donné qu'ils avaient divorcé.
Mais je reconnait que pour mes enfants j'ais suivie le raisonnement de tes parents.
Déjà a leur époque pour rentré dans la vie proféssionnel il fallait des diplômes. _________________ Le rire est une faveur de la vie
Oui c'est sûr que lorsque les parents veulent imposer une carrière et que ça ne plait pas....j'avoue que je n'aurai pas aimé...les miens m'ont laissé faire ce que je voulais. Il faut dire qu'à mon époque, le choùage était réduite à sa plus simple expression, et celui qui voulait travailler....c'était très facile.... _________________
Lorsque nous étions enfants, quand on allait rendre visite, le dimanche, chez mes grands-parents paternels, nous n'avions pas la permission de rester dedans...
On devait rester jouer dehors avec nos cousines (qu'on aimait pas...) jusqu'à ce qu'on nous appelle pour rentrer...
Si bien que je n'ai pas beaucoup de souvenirs avec ces grands-parents là... Ce que je vous ai raconté, c'était avec mes grands-parents maternels...
Vous voyez qu'on demande aux enfants actuels de bien vouloir sortir, ne pas faire de bruit, se taire lorsqu'ils vont voir leurs grands-parents??
Maintenant c'est L'ENFANT ROI, toute l'attention est sur lui......
Malgré mon carectaire je n'est faît que quatre société.
A chaque fois totalement différente a l'autre.
Vingt ans aux études dans une société de carburation.
Trois ans dans l'armement.
Dix dans la vente équipement automobile.
Dix ;vente de sous vêtement féminin,pneus,parfum .
Celui qui m'à fait ravaler mon caquet un jeune recruteur.
Je lui dit :j'ai travaillé vingt ans chezW....
-Mr c'est pas une référence c'est un manque d'anbition et toc.
Du coup je me mit travailleur indépendant dans la vente. _________________ Le rire est une faveur de la vie
Inscrit le: 09 Fév 2006 Messages: 1708 Localisation: Au bord de la mer
Posté le: 18-07-2006 20:51 Sujet du message:
Eh bien que de souvenirs !
En vous lisant, j'avais l'impression de regarder ces vieilles photos de classe, vous savez, celles qui ont été prises à des centaines de km de chez vous, dans un pays où vous n'avez jamais mis les pieds et où pourtant il vous semble connaître tout le monde...
Moi, je règle la machine résolument sur les annnées 60-61... Aucun souvenir de campagne chez moi... La ville.. La ville et la mer. Mais qu'est-ce que c'était bien d'avoir 15 ans, de rêver trois mois d'une paire de talons aiguilles et de partir en virée en solex jusqu'à Juan... Fabuleux dimanches à la plage du matin au soir, avec une énorme bande de copains, un teppaz à piles et des quantités de 45 tours à moitié rayés (le sable !) pour danser sur la plage ! Elvis, Paul Anka, Brenda Lee... Les rocks échevelés... les slows palpitants...Tout ça en février ou mars, quand il n'y a personne...
Et puis le plus beau cadeau de ma vie : un dimanche, sans raison, j'ai trouvé un petit paquet sans prétention sur mon lit. Je l'ai ouvert sans curiosité pensant à un truc utilitaire....
Une paire de bas nylon et une petite ceinture en satin pour les mettre !
Vous avez connu ça aussi, les chaussettes obligatoires qu'on enlève dès le coin de la rue ? Et là, tout d'un coup, les bas nylon ! Les vrais de vrais, autorisés et tout, sans même que je les demande ! J'ai sauté sur ma mère et je l'ai bouffée de bisous. Elle m'a dit simplement : "J'en ai assez de te voir les jambes nues en plein hiver !"
Je vous dis pas la tête des copines le lendemain à l'école ! J'ai encore deux amies de ce temps-là et je peux vous dire qu'elles s'en souviennent de mes bas nylon, elles ont failli en attrapper une jaunisse ! _________________
Dans mon quartier ont faisait a cette époque de l'année des courses de vélo de 21H a 22 h tous les voisins étaient aux fenêtres pour nous encouragé.Ils nous jetaient des sceaux d'eau pour nous rafraîchir.
Aujourd'hui ils en jètent toujours mais pour que les jeunes aillent ailleurs.
ça me rappelle un voisin grincheux qui nous faisais de temps en temps des misères.
Pour ce vengé dès qu'on avait l'ocassion ont attrapaientt une chienne en chaleur on lui frottait le cul avec du papier journal et ont l'épinglait sur sa porte assez haut .
Toute la nuits il avait tous les chiens du quartier qui gueulaient devant sa porte.
_________________ Le rire est une faveur de la vie
Inscrit le: 17 Jan 2006 Messages: 2631 Localisation: tout prés de là
Posté le: 18-07-2006 21:26 Sujet du message:
en charente le pain trempé dans l'eau se nomme mijot et on en mange toujours les soirs d"été ma mére est la reine du mijot ,ma soeur vient de temps en temps juste puor ce fameux mijot !!!!!!!!!!!!!!!!!!chez moi j'ai vu s'installer l'eau courante dans la maison et ce jour là quand l'eau a coulé au robinet ce fut la fête avant c'était le puit même en plein hiver.Mais le jour ou mon pére a installé la douche ,là ce fut vraiment le luxe et même sans chauffage dans la piéce on prenait des douches car pour nous c'était le luxe extrême.Quand j'avais 8 ans j'allais en vacances chez mes cousins à paris ,un petit deux piéces pas de salle de bain et les wc sur le palier pour plusieurs appartements mais c'était normal pour eux comme puor moi.on a traversé vraiment une époque ou les progrés étaient là chaque jour.
Avant que mes parents ne construisent leur villa, on habitait un appartement (dans les années 50) où il n'y avait non plus pas de chauffage, pas de salle de bains...
L'hiver il faisait si froid que la glace était à l'intérieur des vitres.....
On se lavait dans une grande bassine que ma mère installait à la cuisine... C'était rien la bassine, mais il fallait aussi chauffer l'eau sur le fourneau à bois...
C'était toute une expédition qui se faisait le dimanche matin...
Vous raconte pas "le lavage des cheveux".... Elle nous installait, couchée sur la table de la cuisisne, et nous lavait la tête avec des pots d'eau...
ça se fait 4 x l'an... tout au plus il me semble...
Pour les toilettes c'était aussi sur l'étage...avec un papier que mon père préprait en coupant des morceaux dans le journal du jour...
C'était d'un doux.......
Hier soir, en me couchant, je pensais à tout plein de détails...
Inscrit le: 17 Jan 2006 Messages: 2631 Localisation: tout prés de là
Posté le: 19-07-2006 08:44 Sujet du message:
zuti chez moi les toilettes c'était au fond du jardin !!!!!!!!!!!!!!!!! imagine les terreurs pour y aller l'hiver d'ou ma peur effreinée du noir ,aujourdhui encore si je suis seule j'ai des lumiéres allumées partout dans la maison et jamais tu ne me feras sortir seule dehors et si par malheur celà arrive et bien je mets plusieurs jours à me remettre malgré tout ce que je peux me dire sur ma conduite .Malgré tout je n'ai pas un mauvais souvenir de cette vie de mon enfance sur le point de vue matériel pour le reste c'est une autre histoire ,ici on aborde les conditions de vie.Mon pére travaillait à l'usine il y allait à vélo par tous les temps et quand il revenait il attaquait une deuxiéme journée ,entre le jardin àla belle saison et les travaux de la maison ,d'ailleurs à83ans il a gardé ce besoin de faire des petits travaux dans sa maison la belle saison venue.Mais là il a besoin d'aide alors il prends mon mari comme ouvrier ,ils s'entendent bien.notre luxe l'été ,on prenait nos douches dans la charente de juin àseptembre et oui on habitait prés de l'eau ,elle était limpide et fraiche ;c'était le temps de la non pollution et les agriculteurs ne la vidaient pas pour arroser.
Zuti, tu as eu de la chance d'avoir des toilettes...nous n'avions pas l'eau courante...mais nous avions un seau hygiénique...c'était d'un chic lorsque par les soirs d'été...il fallait aller le vider à la fraîche dans des toilettes publiques prévues à cet effet...a la frâiche, on voyait des familles se balader chacun avec leur seau à la mins...C'était d'un rigolo....
J'allais tirer l'eau à une fontaine qui se trouvait à 200 mètres de chez moi, dans un seau émaillé très lourd....Nous n'avions même pas l'électricité dans les premiers temps...c'était la lampe à pétrole...
Quand j'y pense aujourd'hui..... _________________
Posté le: 19-07-2006 10:01 Sujet du message: réponse
bonjour a toutes et tous, je ne peux rien ajouter a vos commentaires j'ai vécu les mèmes choses que vous , l'eau gelé ds la chambre, pas de salle de bain mais des w c tout de qui nous gachait la vie la peur au ventre toute la journée etc!!!!!! vous voyez nous avons tous les mèmes souvenirs plus ou moins droles ou affectueux!!!!! _________________
Oui, tout cela se ressemble un peu, surtout lorsque nous abordons le niveau confort, pour le reste des souvenirs, c'est selon le lieu, le milieu familial.
Il est certain qu'en ce qui concerne le confort, nous n'aimerions pas revenir en arrière .
Et puis, il y a ceux qui ont vécu la guerre.
Bisous Marie, reste au frais, aujourd'hui c'est pire que tout, les deux régions les plus chaudes sont la Bourgogne et la région parisienne.
Mon thermomètre est sur le perron, en plein soleil, il est bloqué à 50...je n'ose imaginer quelle est la véritable température en plein soleil . _________________
" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "
Inscrit le: 17 Jan 2006 Messages: 2631 Localisation: tout prés de là
Posté le: 19-07-2006 10:35 Sujet du message:
mais marie l'hiver on allait au lit dans des chambres glacées mais avec une bonne brique chaude sous le bras ,et jamais on ne rouspétait pour aller au lit , que de souvenirs remontent en vous lisant ,l'école filles d'un coté ,et garçons de l'autre et si on était surprise à regarder dans la cour des garçons on était puni !!!!!!!!!!!!!!!!!! ce qui est amusant car on venait à l'école ensemble et on jouait ensemble dans la rue.J'ai pourtant de ces années d'école des souvenirs pas toujours heureux ;gauchére une institutrice m'a obligé d'écrire de la main droite et de me servir des ustensiles que de la main droite pendant plus de 2ans j'ai vécu l'enfer ,au point que la directrice de l'école sur la demande de mon pére m'a pris dans sa classe mais j'ai gardé de cette époque un handicap lourd ,je suis incapable de déterminer la gauche de la droite ;ce qui fait ton charme dit mon mari pais je n'ai jamais essayé de passer le permis àcause de celà.On me dit à droite c'est automatique je vais àgauche et pour l'orientation bonjour les dégâts ,je haissais cette personne et aujourdhui encore trés longtemps aprés je lui en veux ,je n'arrive pas àlui pardonner,si mon pére n'avait pas été un homme autoritaire ,elle voulait me faire entrer dans un centre de handicapés ,elle avait fait venir mon pére puor lui dire que j'étais tarée car écrire de la main gauche puor elle relevait du handicap mental
Posté le: 19-07-2006 10:42 Sujet du message: réponse
bonjour ANNICK je viens de rentrer de faire mes courses et je suis en eau je vais me mettre a l'aise et rester tranquillement ds mon salon ds le sourant d'air il prévoit 38° mais déja hier c'était çà alors aujourd'hui je ne sais si je suporterai on verra bisous et reste bien au frais ds ta maison _________________
Posté le: 19-07-2006 10:49 Sujet du message: Au plus loin dans le temps...
Loin de vos campagnes, telle était la mienne quand j'en ai pris connaissance... extrait de mon livre le "Défi permanent"...
.................................................................
Les Premiers Défis
Au plus profond de mes Souvenirs, ce premier défi que je m’étais lancé et que j’ai relevé : faire boire le petit cheval de bois, qui m’avait été offert pour Noël, dans le puits de la cour de ferme ou nous résidions. Bien que l’eau en soit saumâtre, on en tirait de quoi remplir un petit bassin qui le jouxtait. Celui-ci, servait, entre autres à y faire boire le mulet de ferme qui s’en contentait, avec délectation semblait-il ?
Ce matin là, il était vide, ce petit bassin. Moi, j’avais décidé que mon cheval avait soif, et incapable de tirer moi-même un seau d’eau, j’ai récupéré une corde fine sous le hangar, attaché le jouet par le cou ( ! ) Et commencé à le descendre à bout de bras, vers cette eau qui brillait tout au fond…Penché sur la margelle, je cherchais à savoir s’il allait bientôt pouvoir boire, mon petit cheval !
J’ai senti en même temps que je basculais, dans le vide, que j’étais récupéré fermement par le fond de ma culotte : Ma Mère, avait vu la scène et était arrivée à temps pour me retenir ! Sinon, je ne serai pas là à écrire cette histoire aujourd’hui. Ma pauvre Maman était tellement bouleversée qu’elle s’est mise à sangloter, et moi à pleurer sans même comprendre la cause de son chagrin …
A peu prés à la même époque, je me revois, prés de la niche du chien, sous un des trois sapins qui ombrageaient la même cour. Premier défi : réussir à monter sur cette niche.
Second défi, grâce aux branches coupées depuis longtemps, à 30cm environ du tronc, à me hisser vers les longues branches du sapin. Ne pouvant m’en tenir à ce seul exploit, j’ai continué mon ascension vers la cime…
J’ai fini par atteindre celle-ci, et de la-haut, la vue était magnifique : Les toits de la ferme entourée de vignes, séparées par des fossés ou des rangées d’arbres, d’autres vignes, entourant d’autres toits, à perte de vue…sauf vers l’ouest ou après le vert sombre de la forêt, il y avait la mer : Un miroir brillant et infini, à tout juste 15km à vol d’oiseau, mais le bout du Monde en ce temps là !
Cette Image de la haut m’est restée dans la mémoire avec une acuité incroyable. Euphorique, car très fier de ma haute situation, j’ai appelé Alima l’épouse de Ben Ouha, notre Commis de ferme, qui sortait de leur petit logement ( accolé à la ferme, côté est, quasiment sous mon arbre…) Elle a d’abord cherché d’où arrivait ma voix, puis me devinant, la haut, plus qu’elle ne me voyait réellement, elle s’est mise à hurler des :
- Ya Ouili…Ya Ouili… [ Oh ! la la…Oh ! la la…] en levant les bras au ciel.
Heureusement ma Mère, l’entendant hurler a regardé par la fenêtre du côté est. Je l’ai entendue parler à Alima, et celle ci, apparemment calmée s’est approchée du coucha :un petit four bâti avec de l’argile Elle en a ouvert la porte, faisant semblant d’en retirer des galettes chaudes, en me criant :
- Aïa, Dji Dji, enzel bech t’akoul kesra srouna ! [ Allez descend GG. Pour manger de la galette chaude ! ]
J’adorais çà, alors j’ai entamé ma descente, pensant me régaler… mais arrivé au sol, ma Mère est arrivée, la savate à la main : j’ai vite compris pourquoi !
Alima, c’était un peu ma Mère nourricière…J’étais nourri au biberon, mais elle, qui avait eu une petite Fille, quelques jours après ma naissance, la nourrissait au sein, et elle avait vraisemblablement du ‘Rab’ , car elle me donnait régulièrement son autre sein. Celui dont Aïa, ma petite sœur de lait, donc, ne voulait pas ! De les voir pleurer, mes deux ‘Mamas’, m’a plus impressionné que les coups de savate reçus sur les fesses : J’ai donc pleuré avec elles, sans comprendre la cause de toutes ces ‘Tchiklélas’ [ Grosses histoires ! ]
....................................................................
S'y replonger, oui. Les retrouver ? merci bien !
Jan
Posté le: 19-07-2006 13:07 Sujet du message: réponse
ANNICK ,je viens de regarder sur mon balcon il y fait 4O° a l'ombre!!!!!!je vais refermer mes volets et rester tranquillement sur mon canapé a regardé un film ,j'espère que pour toi tout va bien a plus tard gros bisous !!!!! _________________
jean, merci de ta participation...C'est très amusant ce récit d'enfant. je présume que ça se passe ailleurs qu'en France vu la consonnace des prénoms que tu emploies....Tu pourrais nous en dire un peu plus....si ce n'est pas indiscret bien sûr..... _________________
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