Retraite Active Index du Forum Retraite Active
Ce forum s'adresse à tous les retraités et futurs retraités. Les membres de ce forum ont la possibilité de discuter de tous leurs centres d'intérêt que ceux-ci soient les voyages, les loisirs ou l'actualité, entre autres.
 
 FAQFAQ   RechercherRechercher   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs   S'enregistrerS'enregistrer 
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

la guerre

 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Retraite Active Index du Forum -> Poesie
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
Marie



Inscrit le: 30 Juin 2005
Messages: 11840

MessagePosté le: 22-07-2006 13:31    Sujet du message: la guerre Répondre en citant

[b] je ne peux plus regarder ces images d'horreurs sur cette guerre que d'enfants morts et perdus des ce désastre, que de victimes innocentes
_________________


un sourire éclaire votre journée


Dernière édition par Marie le 24-07-2006 13:53; édité 1 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Annick



Inscrit le: 15 Aoû 2005
Messages: 14156
Localisation: Normandie et Bourgogne

MessagePosté le: 22-07-2006 14:28    Sujet du message: Répondre en citant

La guerre aussi a inspiré beaucoup de poètes.
_________________

" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Jan Goure



Inscrit le: 18 Juil 2006
Messages: 1865

MessagePosté le: 22-07-2006 14:35    Sujet du message: Répondre en citant

Hitler, Staline, et combien d'autres satrapes ont disparu, et sont en enfer, je l'espère !
Mais le fanatisme de certains ne s'arrête point, quellesqu'en soient les conséquences : Jéovah, Dieu, Allah ou je ne sais quoi, que de crimes on commet en ton nom ...
"L'homme est un loup pour l'homme" Vigny aprés d'autres nous l'a redit
et hélas ! rien de nouveau sous le soleil !

Evil or Very Mad Jan
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Marie



Inscrit le: 30 Juin 2005
Messages: 11840

MessagePosté le: 22-07-2006 14:37    Sujet du message: réponse Répondre en citant

mon ami est un etre tendre et charitable et j'aime son petit poème......
_________________


un sourire éclaire votre journée
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Annick



Inscrit le: 15 Aoû 2005
Messages: 14156
Localisation: Normandie et Bourgogne

MessagePosté le: 22-07-2006 15:01    Sujet du message: Répondre en citant

Tu as raison Marie, c'est un petit poème plein de compassion pour l'enfant de la guerre qu'il voyait sur son écran.

Comme le dit Ian, rien de changé dans ce monde, les hommes font la guerre et les innocents souffrent.
_________________

" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 14-08-2006 07:33    Sujet du message: poeme Répondre en citant

Marie permet moi de poster un poeme de Jacques PREVERT


Violence et guerre
(Extrait de poésie "Paroles", Jacques Prévert)









Complainte du fusillé
Ils m'ont tiré au mauvais sort
par pitié
J'étais mauvaise cible
le ciel était si bleu
Ils ont levé les yeux
en invoquant leur dieu
Et celui qui s'est approché
seul
sans se hâter
tout comme eux
un petit peu a tiré à côté
à côté du dernier ressort
à la grâce des morts
à la grâce de dieu.

Ils m'ont tiré au mauvais sort
par les pieds
et m'ont jeté dans la charrette des morts
des morts tirés des rangs
des rangs de leur vivant
numéroté
leur vivant hostile à la mort
Et je suis là près d'eux
vivant encore un peu
tuant le temps de mon mal
tuant le temps de mon mieux.

Chanson dans le sang
Il y a de grandes flaques de sang sur le monde
où s'en va-t-il tout ce sang répandu
Est-ce la terre qui le boit et qui se saoule
drôle de saoulographie alors
si sage... si monotone...
Non la terre ne se saoule pas
la terre ne tourne pas de travers
elle pousse régulièrement sa petite voiture ses quatre saisons
la pluie... la neige...
le grêle... le beau temps...
jamais elle n'est ivre
c'est à peine si elle se permet de temps en temps
un malheureux petit volcan
Elle tourne la terre
elle tourne avec ses arbres... ses jardins... ses maisons...
elle tourne avec ses grandes flaques de sang
et toutes les choses vivantes tournent avec elle et saignent...
Elle elle s'en fout
la terre
elle tourne et toutes les choses vivantes se mettent à hurler
elle s'en fout
elle tourne
elle n'arrête pas de tourner
et le sang n'arrête pas de couler...
Où s'en va-t-il tout ce sang répandu
le sang des meurtres... le sang des guerres...
le sang de la misère...
et le sang des hommes torturés dans les prisons...
le sang des enfants torturés tranquillement par leur papa et leur maman...
et le sang des hommes qui saignent de la tête
dans les cabanons...
et le sang du couvreur
quand le couvreur glisse et tombe du toit

La guerre déclarée
j'ai pris mon courage
à deux mains
et je l'ai étranglé.


Le Ministre de la guerre :
Je poursuis.
Un hôpital détruit : dix, cent -
et je suis modeste -
peuvent être reconstruits
Et, le projet adopté à l'unanimité,
la nuit est tombée,
l'hôpital a sauté avec aux alentours quelques bribes du quartier.
Le jour se lève sur la ville
où le rire s'amenuise, se dissipe et disparaît.
Tout redevient sérieux.
La vie, comme la Bourse, reprend son cours
et la mobilisation générale se poursuit de façon normale.




Et le sang qui arrive et qui coule à grands flots
avec le nouveau-né... avec l'enfant nouveau...
la mère qui crie... l'enfant pleure...
le sang coule... la terre tourne
la terre n'arrête pas de tourner
le sang n'arrête pas de couler
Où s'en va-t-il tout ce sang répandu
le sang des matraqués... des humiliés...
des suicidés... des fusillés... des condamnés...
et le sang de ceux qui meurent comme ça... par accident.
Dans la rue passe un vivant
avec tout son sang dedans
soudain le voilà mort
et tout son sang est dehors
et les autres vivants font disparaître le sang
ils emportent le corps
mais il est têtu le sang
et là où était le mort
beaucoup plus tard tout noir
un peu de sang s'étale encore...
sang coagulé
rouille de la vie rouille des corps
sang caillé comme le lait
comme le lait quand il tourne
quand il tourne comme la terre
comme la terre qui tourne
avec son lait... avec ses vaches...
avec ses vivants... avec ses morts...
la terre qui tourne avec ses arbres... ses vivants... ses maisons...
la terre qui tourne avec les mariages...
les enterrements...
les coquillages...
les régiments...
la terre qui tourne et qui tourne et qui tourne
avec ses grands ruisseaux de sang.

Back
xtream@online.fr
_________________
!


aimer c'est donner !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Jan Goure



Inscrit le: 18 Juil 2006
Messages: 1865

MessagePosté le: 14-08-2006 10:43    Sujet du message: Répondre en citant

Line,

Je préfère tellement Prévert quand il croise sa "Barbara"
"Radieuse épanouie - sous la pluie"
parce qu'elle va retrouver son amour
cet amour dont il parle si bien que nous l'avions
lu cent fois à deux :

"CET AMOUR
Si violent
Si fragile
Si tendre
Si désespéré
Cet amour
Beau comme le jour
Et mauvais comme le temps
Quand le temps est mauvais
Cet amour si vrai
Cet amour si beau
Si heureux
Si joyeux
Et si dérisoire
Tremblant de peur comme un enfant dans le noir
Et si sûr de lui
Comme un homme tranquille au millieu de la nuit
Cet amour qu faisait peur aux autres
Qui les faisait parler
Qui les faisait blêmir
Cet amour guetté
Parce que nous le guettions
Traqué blessé piétiné achevé nié oublié
Parce que nous l’avons traqué blessé piétiné achevé nié oublié
Cet amour tout entier
Si vivant encore
Et tout ensoleillé
C’est le tien
C’est le mien
Celui qui a été
Cette chose toujours nouvelle
Et qui n’a pas changé
Aussi vrai qu’une plante
Aussi tremblante qu’un oiseau
Aussi chaude aussi vivant que l’été
Nous pouvons tous les deux
Aller et revenir
Nous pouvons oublier
Et puis nous rendormir
Nous réveiller souffrir vieillir
Nous endormir encore
Rêver à la mort,
Nous éveiller sourire et rire
Et rajeunir
Notre amour reste là
Têtu comme une bourrique
Vivant comme le désir
Cruel comme la mémoire
Bête comme les regrets
Tendre comme le souvenir
Froid comme le marble
Beau comme le jour
Fragile comme un enfant
Il nous regarde en souriant
Et il nous parle sans rien dire
Et moi je l’écoute en tremblant
Et je crie
Je crie pour toi
Je crie pour moi
Je te supplie
Pour toi pour moi et pour tous ceux qui s’aiment
Et qui se sont aimés
Oui je lui crie
Pour toi pour moi et pour tous les autres
Que je ne connais pas
Reste là
Lá où tu es
Lá où tu étais autrefois
Reste là
Ne bouge pas
Ne t’en va pas
Nous qui sommes aimés
Nous t’avons oublié
Toi ne nous oublie pas
Nous n’avions que toi sur la terre
Ne nous laisse pas devenir froids
Beaucoup plus loin toujours
Et n’importe où
Donne-nous signe de vie
Beaucoup plus tard au coin d’un bois
Dans la forêt de la mémoire
Surgis soudain
Tends-nous la main
Et sauve-nous."

De nous-mêmes ?
Rolling Eyes
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Marie



Inscrit le: 30 Juin 2005
Messages: 11840

MessagePosté le: 14-08-2006 15:39    Sujet du message: poèsie Répondre en citant

________________Nathalie ÉthierL'héritier de mon amour
Tu m'as aimée
Comme personne ne m'aimera
Car je le sais
Il en existe pas deux comme toi
Tu es toujours là
Car je te sens présent
Même si tu es parti
Vers une autre vie
Jamais je ne t'oublierai
Car dans mon cœur tu es entré
Pour y rester
Il n'y aura personne pour t'en déloger
Ça je peux te le jurer
Pour toujours je vais t'aimer
Qu'importe le prix à payer
De mon amour tu es le seul héritier
Certains diront pourquoi gaspiller
Une vie si bien commencée
À ceux-ci je répondrai
Que ma vie ne sera jamais gaspillée
Si je l'emploie à t'aimer
Même si c'est pour l'éternité

_

_________________


un sourire éclaire votre journée
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Gaia



Inscrit le: 26 Mai 2006
Messages: 111
Localisation: au milieu des pins

MessagePosté le: 16-08-2006 07:17    Sujet du message: Répondre en citant

Le dormeur du Val - (Arthur Rimbaud 1854-1891)


C'est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.


_____________________


Oui Marie..l'horreur des guerres...dans toutes ces formes...!!!
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Marie



Inscrit le: 30 Juin 2005
Messages: 11840

MessagePosté le: 16-08-2006 09:22    Sujet du message: réponse Répondre en citant

merci GAYA j'adore RIMBAUD et le dormeur du val est un vrai classique bisous
_________________


un sourire éclaire votre journée
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Retraite Active Index du Forum -> Poesie Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
Page 1 sur 1

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum

Les cles du midi retraite Plan retraite


Powered by phpBB © 2001, 2005 phpBB Group
Traduction par : phpBB-fr.com