Retraite Active Index du Forum Retraite Active
Ce forum s'adresse à tous les retraités et futurs retraités. Les membres de ce forum ont la possibilité de discuter de tous leurs centres d'intérêt que ceux-ci soient les voyages, les loisirs ou l'actualité, entre autres.
 
 FAQFAQ   RechercherRechercher   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs   S'enregistrerS'enregistrer 
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

Sainte Rita

 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Retraite Active Index du Forum -> litterature
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
mamiero



Inscrit le: 16 Aoû 2006
Messages: 2128

MessagePosté le: 09-09-2006 14:32    Sujet du message: Sainte Rita Répondre en citant

]
La vie de Sainte Rita :
Avocate des causes désespérées .
C'est une étonnante et admirable histoire que celle de Sainte Rita qui fut épouse, mère de famille et religieuse.

L'Ombrie où elle va naître en 1381 est un monde à part, pays montagnard fermé à l'extérieur, isolé par les montagnes et, plus encore, par sa langue et ses coutumes, ses particularités religieuses et son comportement typique.

Pour parvenir à son hameau natal de Roccaporena il faut cheminer longuement par des sentiers ardus. C'est à 700 mètres d'altitude que vit la famille de Rita.

Cet isolement est encore renforcé par la crise religieuse et morale de cette époque. En France le Roi perd de plus en plus son pouvoir, la Guerre de Cent Ans ruine les provinces, dans toute l'Europe sévit la terrible peste noire qui fera des centaines de milliers de victimes. L'Eglise est déchirée, après l'exil d'Avignon, le Pape Grégoire XI est revenu mourir à Rome. Urbain VI son successeur doit faire face à de nombreux problèmes, celui de la prolifération de nombreuses sectes, celui du Grand Schisme d'Occident avec ses deux, puis ses trois papes...

C'est le combat sans merci que se livrent les deux prétendants à la papauté. Ils sont cupides, cruels, sanguinaires. Chacun se disant le seul légitime et n'hésitant pas à voler, torturer, piller sans merci...

L'on va jusqu'à la sorcellerie, jusqu'aux voults avec des statuettes de cire pour tenter d'asseoir ce pouvoir pontifical : Urbain VI et Clément VII ont oublié tout esprit chrétien dans leur soif de pouvoir.

C'est une époque terrible que traverse l'Eglise de Rome et Rita en prend conscience. En France Jeanne d'Arc fera le même constat pour son pays.

Rappelons que Rita naît 31 ans avant Jeanne d'Arc et qu'elle meurt 26 ans après. Quand Jeanne d'Arc entend ses voix, Rita est déjà moniale à Cascia. Deux vies extraordinaires qui resteront légendaires.

Longtemps désirée, Rita naquit en 1381 au mois de mai à Roccaporena en Ombrie pas très loin de Cascia, en Italie, d'où son nom de sainte RITA de CASCIA. Son père : Antonio Mancini, sa mère : Aimée Lotti. A cet enfant qui vient de naître, on donne le nom de Margarita dont le diminutif RITA lui est resté.

Alors que ses parents travaillaient dans les champs et qu'ils avaient déposée la jeune Rita dans son berceau, un essaim d'abeilles entra dans sa bouche, sans lui faire aucun mal. Ce fait quasi miraculeux laissait présager pour cette enfant un avenir extraordinaire… Ce fait miraculeux fut connu dans la région et laissait présager pour Rita un avenir hors du commun.

Elevée très chrétiennement par ses parents, Rita aimait se retirer à l'écart pour prier. Elle construisit une petite chapelle de branchage et lorsque sa mère s'inquiétait de savoir ou était Rita, elle allait tout de suite au fond du jardin, sûre de pouvoir y trouver son enfant en prière.

C'est ainsi que peu à peu naquit en elle, le désir de se consacrer entièrement à Dieu.

Mais ses parents voyaient surtout la sécurité pour l'avenir de leur fille et ils avaient un autre projet pour elle. Ils souhaitaient la marier à un beau parti. Justement dans la région, Antonio Ferdinando était bien connu. C'était un solide gaillard qui avait la réputation d'être un valeureux guerrier. Il avait été en relation avec d'anciens chefs de bande pendant les années de trouble. Le point noir était son caractère irascible et son penchant pour l'alcool. Etait-ce vraiment le mari idéal pour Rita ?

Ses parents voyaient surtout la sécurité pour l'avenir de leur fille et ils décidérent de la marier.

Rita fut bouleversée. Elle qui ne songeait qu'à se consacrer à Dieu !

Elle supplia ses parents de lui épargner cette épreuve, mais en vain. En ce temps là, on ne demandait pas l'avis de la jeune fille ; les mariages étaient l'affaire des parents qui organisaient les alliances selon leurs intérêts.

Rita avait 16 ans, elle dut se soumettre. Cependant cette contraiété dans sa vocation n'atteint pas sa confiance en la providence. Elle se demanda si précisément ce n'était pas dans cette voie, qu'elle allait progresser dans la charité, qui est le secret de la vraie perfection chrétienne.

Mais Rita souffrit beaucoup de cette situation, d'autant plus que Ferdinando repris peu à peu ses mauvaises habitudes et ses dangereuses fréquentations. Son mari allait jusqu'à la frapper dans ses moments d'ivresse. Par contre dans ses beaux jours, il savait être aimable. Rita décida de le convertir par la douceur, la prière et le dévouement.

Elle eut des jumeaux, deux fils. Peu à peu Ferdinando se radoucit, il cessa de fréquenter ses mauvais amis, et perdit l'habitude de boire avec excès. Gagné par la douceur de Rita, il décida de ne plus porter d'armes sur lui. Les jumeaux grandissaient, mais très vite ils avaient hérité de leur père une certaine agressivité que Rita avait bien du mal à combattre.

Un soir, un voisin vint prévenir Rita qu'une agression venait d'avoir lieu à cinq lieux d'ici dans le couloir de la Vesina, réputé dangereux parce que fréquenté par des bandits. Il en avait été le témoin et avait pu s'approcher Ferdinando qui lui avait dit quelques mots avant de mourir. Il pardonnait à ses agresseurs et remerciait Rita de tout ce qu'elle avait fait pour lui. Rita avait gagné la conversion de son mari. Il était sauvé.

Cependant ses deux fils jurèrent de le venger, et cela malgré les objurgations de leur mère. Rien n'y fit. Ils rencontrèrent un soir les meurtriers de leur père et engagèrent le combat. Ils furent victimes de leur témérité. Appelée près de ses deux fils agonisants, elle obtint leur conversion et ils moururent en paix. Rita avait obtenu du ciel leur conversion.

Restée seule, elle pouvait désormais espérer retrouver sa vocation religieuse et entrer chez les sœurs Augustines de Cascia. Mais son entrée fut refusée. On ne voulait pas d'une veuve. N'avaient le droit d'être religieuses que des jeunes filles.

Rita aurait pu, à ce moment là, douter une fois de plus de la providence. A quoi bon prier, aurait-elle pu se dire ? Mais elle ne se découragea pas. Elle pria avec ferveur. Elle multiplia les œuvres de charité envers les pauvres. Elle comprenait leur souffrance et leur détresse, parce qu'elle avait elle-même beaucoup souffert.

On l'aimait énormément à Cascia, on la sentait habitée par la présence et l'amour du Christ. C'était un personnage qui jouissait d'une grande renommée de sainteté.


je tenais a vous la presenter pres de chez moi , il y a une église pour elle a vendeville , j y vais reguliérement ,bises a toussssssssss
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Annick



Inscrit le: 15 Aoû 2005
Messages: 14156
Localisation: Normandie et Bourgogne

MessagePosté le: 09-09-2006 15:02    Sujet du message: Répondre en citant

Effectivement, Sainte Rita a eu une vie bien particulière, merci pour cette recherche, Mamiero. Very Happy
_________________

" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
mamiero



Inscrit le: 16 Aoû 2006
Messages: 2128

MessagePosté le: 09-09-2006 15:05    Sujet du message: Répondre en citant

j ai pas chercher beaucoup tu sais annick , pour moi elle a tant fait alors je lui rend hommage à ma façon c'est tout bisous.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Annick



Inscrit le: 15 Aoû 2005
Messages: 14156
Localisation: Normandie et Bourgogne

MessagePosté le: 09-09-2006 16:37    Sujet du message: Répondre en citant

C'est ta "Sainte" à toi, alors Mamiero ! Very Happy
_________________

" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
mamiero



Inscrit le: 16 Aoû 2006
Messages: 2128

MessagePosté le: 09-09-2006 16:56    Sujet du message: Répondre en citant

oui si tu veus mais je la partage volontier avec tout le monde , car rien ni personne n 'appartient à personne mdrrrrrrrrrrgros bisous .
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
musika



Inscrit le: 23 Mar 2005
Messages: 18472

MessagePosté le: 10-09-2006 13:02    Sujet du message: Répondre en citant

merci mamiero
j'ai lu attentivement l histoire de ST RITA.........à Port Vendre, je suis allée la voir........

une de mes grands-mère aimait ST RITA.........alors tout simplement, mon père avait appelé son chien RITA........

l'histoire, en est restée là...........avec papa, on ne savait jamais le pourquoi des choses.

donc maintenant, je sais grâce à toi........
_________________
poete_musika..4 mains
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
il pazzo



Inscrit le: 05 Fév 2006
Messages: 1523
Localisation: BORDURE SUD !!

MessagePosté le: 10-09-2006 14:28    Sujet du message: Répondre en citant

JE connais aussi SAINTE RITA
Elle est native d'OMBRIE patrie de SAINT FRANCOIS D'ASSISE(1182-1226) saint patron de L'ITALIE
J'ai lu il y a longtemps son histoire et çà m'avait beaucoup touché Exclamation
Mon épouse aime souvent allez dans une église qui lui est consacrée pas trés loin de chez nous et je l'accompagne Exclamation Wink
BACCI
_________________
LA dernière danse est belle aussi !
======================
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Marie



Inscrit le: 30 Juin 2005
Messages: 11840

MessagePosté le: 10-09-2006 14:47    Sujet du message: réponse Répondre en citant

merci de nous avoir raconter l'histoire de ste RITA je connaissais cette ste, mais pas son histoire !!!!!!!
_________________


un sourire éclaire votre journée
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
musika



Inscrit le: 23 Mar 2005
Messages: 18472

MessagePosté le: 11-09-2006 07:08    Sujet du message: Répondre en citant

oui........si vous connaissez l histoire d autres saintes n hésitez pas......
mais faites court Very Happy Very Happy

vous me connaissez...........
la lecture sur ordinateur, et moi, sommes pas vraiment amie Very Happy Very Happy Very Happy

bonjour IL PAZZO j en profite pour te faire un bonjour..........
_________________
poete_musika..4 mains
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
mamiero



Inscrit le: 16 Aoû 2006
Messages: 2128

MessagePosté le: 11-09-2006 07:32    Sujet du message: Répondre en citant

]

L'enthousiasme des peuples a fait de saint Antoine de Padoue, surnommé le Thaumaturge, presque l'égal du fondateur de l'Ordre des mineurs auquel il appartient. Le nom de la ville de Padoue a été joint à son nom de religieux parce qu'il y est mort et que ses reliques y sont conservées.

Fils de Martin de Bouillon et de Maria Tavera, il naquit à Lisbonne, en Portugal, le 15 août 1195, et reçut au baptême le prénom de Fernando. A dix ans, il entra à l'école de la cathédrale pour étudier le latin, l'histoire ecclésiastique, la liturgie et le chant sacré. A quinze ans, il fut admis chez les chanoines réguliers de Saint-Augustin, à Saint-Vincent de Fora, et deux ans plus tard, passa au monastère de Sainte-Croix de Coïmbe où, pendant huit ans, il fit, sous d'habiles maîtres, des études de philosophie, de théologie, d'Écriture Sainte et de patristique, étonnant ses confrères par ses progrès dans la science et la sainteté. Dès cette époque, il fut l'objet de plusieurs faveurs miraculeuses : ce fut probablement pendant ce laps de temps qu'il fut ordonné prêtre.

En 1220, la translation des reliques de cinq frères mineurs récemment martyrisés, orienta définitivement sa vie, vers l'Ordre franciscain. Il voulut lui aussi devenir franciscain pour aller prêcher la foi aux infidèles. Admis dans l'ordre sous le nom de frère Antoine d'Olivarès, il obtint de passer en Afrique, quelques semaines plus tard, mais à peine débarqué au Maroc, il fut saisi d'une fièvre violente : les remèdes demeurant sans effet, il lui fut ordonné de rentrer en Espagne. Le vaisseau qui le ramenait, assailli par une violente tempête, fut jeté sur les côtes de Sicile. Apprenant que saint François avait convoqué à Assise un chapitre général pour la Pentecôte 1221, Antoine s'y rendit. Quand tout fut terminé et que l'on procéda à la distribution des charges, comme personne n'avait réclamé cet étranger inconnu, Gratien, provincial de Romagne, consentit à le prendre au couvent de Montepaolo, près de Forli. Antoine passa environ dix mois dans cette retraite, inconnu du monde, ignoré même de ses frères : il partageait son temps entre la contemplation et les humbles emplois du couvent.

En 1222, il accompagna son supérieur à Forli, où quelques Franciscains et Dominicains devaient recevoir les saints ordres. Comme chacun se récusait pour adresser quelques mots d'édification aux ordinands, Antoine dut, par obéissance, prendre la parole, et manifesta tant de science et d'éloquence que François d'Assise en fut informé et l'envoya prêcher aux peuples. Ainsi, à vingt-sept ans, l'humble religieux inaugura un ministère de neuf années où il obtint un succès vraiment prodigieux : il parcourut les villes et les campagnes pour y détruire le désordre et l'erreur, pour ranimer la foi et faire fleurir la vertu ; les nombreux et éclatants prodiges qui accompagnèrent sa prédication lui firent décerner le titre d'Apôtre et de Thaumaturge. Partout où il parut, les foules se pressaient pour le voir et l'entendre, si bien que les églises étaient trop étroites et qu'il dut souvent prêcher en pleine campagne. Les pécheurs se convertirent, les hérétiques eux-mêmes abjurèrent leurs erreurs, ce qui valut à Antoine le surnom de Marteau infatigable des hérétiques. Plus tard, le pape Grégoire IX, émerveillé de sa connaissance profonde des Écritures, lui donnera le titre d'Arche du Testament.

Après avoir prêché en Lombardie et en Romagne, il passa les Alpes (1224), évangélisa Montpellier, où l'on constata un phénomène de bilocation, puis le silence imposé aux grenouilles d'un étang (le lac de Saint-Antoine). Pour la fête de l'Assomption, il était à Toulouse où il resta jusqu'à la fin de 1225, époque où il fut nommé gardien au couvent du Puy. Durant son séjour dans cette ville, il fit deux prophéties. En 1226, il était à Bourges où il fit le miracle de la mule : soutenant un jour une dispute avec une hérétique sur la présente réelle de Jésus-Christ dans l'eucharistie, il obtint qu'une mule, privée de nourriture depuis trois jours, se prosternât à deux genoux devant l'hostie consacrée au lieu de manger l'avoine qu'on lui présentait ; à ce spectacle, l'hérétique se convertit et se déclara sur-le-champ catholique. De Châteauroux où il était allé en quittant Bourges, Antoine descendit en Arles pour assister au chapitre de Provence (septembre 1226) qui le nomma custode de Limoges où il opéra d'autres prodiges.

En 1227, à la nouvelle de la mort de saint François, Antoine repartit pour l'Italie. A Rome, d'innombrables pèlerins de toutes langues et de toutes nations entendirent les paroles d'Antoine aussi nettement que s'il eut parlé la langue de chacun d'eux. A Rimini, il convoqua au bord de la mer les hérétiques insensibles à ses exhortations et, en leur présence, parlaa aux poissons. Il prêcha ensuite à Aquilée, Goritz, Udine, Gemona, Trévise et Venise. Il donna le carême à Padoue, puis visita Vérone, Florence, Milan, Verceil ... En 1230, il était à Assise pour la translation du corps de saint François. Après le chapitre général, il reparut à Padoue pour le carême de 1231. Ce fut l'apogée de son apostolat et de sa popularité. Épuisé de fatigue, il se retira au début de juin, avec deux compagnons, dans l'ermitage de Campo Sanpietro. Sentant ses forces l'abandonner, il demanda à être transporté au couvent de Padoue, pour y mourir ; mais quand on arriva à l'entrée de la ville, on dut le déposer au monastère des clarisses de l'Arcela, près duquel les frères mineurs avaient une modeste habitation. Le vendredi 13 juin, Antoine se confessa et communia ; dans le transport de sa joie, il chanta d'une voix affaiblie : O Gloriosa Domina, son hymne favorite. Puis il expira doucement, le 13 juin 1231. Il n'était âgé que de trente-six ans.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
musika



Inscrit le: 23 Mar 2005
Messages: 18472

MessagePosté le: 11-09-2006 07:45    Sujet du message: Répondre en citant

mamiero, la tu fais exprès... Evil or Very Mad ...........c'est terrible là.........je peux vraiment pas lire ça...........fais court.....
je reviendrai ce soir..........
_________________
poete_musika..4 mains
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
mamiero



Inscrit le: 16 Aoû 2006
Messages: 2128

MessagePosté le: 11-09-2006 15:47    Sujet du message: Répondre en citant

Sainte Thérése ]

Réalisé par : Christophe Douchand

Acteurs : Dominique Lavanant, Martin Lamotte, Edith Scob

Le cadavre de l'ancienne propriétaire du couvent, Sophie, est découvert emmuré dans la chaufferie. La mère supérieure demande à soeur Thérèse de résoudre ce mystère. Sophie était présumée morte depuis dix ans, victime d'un cyclone en Indonésie. Il apparaît bientôt que Roche, l'actuel propriétaire du couvent, avait fait pression sur Sophie pour qu'elle lui vende le bâtiment. Il pensait que ses sous-sols renfermaient un trésor. Alors que Bonnaventure suspecte Roche, soeur Thérèse apprend que le beau-frère de Sophie aurait touché un héritage à sa disparition. Une lettre vient apporter un peu plus de confusion à l'affaire. Mais soeur Thérèse est décidée à découvrir la vérité...
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
musika



Inscrit le: 23 Mar 2005
Messages: 18472

MessagePosté le: 11-09-2006 15:57    Sujet du message: Répondre en citant

super elle est super Lavanant Very Happy
_________________
poete_musika..4 mains
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
mamiero



Inscrit le: 16 Aoû 2006
Messages: 2128

MessagePosté le: 12-09-2006 07:00    Sujet du message: Répondre en citant

En plus c'etait tres beau bisous musika bonne journée. Wink Wink Wink
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
mamiero



Inscrit le: 16 Aoû 2006
Messages: 2128

MessagePosté le: 12-09-2006 07:12    Sujet du message: Répondre en citant

[]

Jeudi 11 février 1858 : la rencontre
Accompagnée de sa soeur et d'une amie, Bernadette se rend à Massabielle, le long du Gave, pour ramasser des os et du bois mort. Enlevant ses bas pour traverser le ruisseau, elle entend un bruit qui ressemblait à un coup de vent, elle lève la tête vers la Grotte : "J'APERÇUS UNE DAME VÊTUE DE BLANC : ELLE PORTAIT UNE ROBE BLANCHE, UN VOILE BLANC ÉGALEMENT, UNE CEINTURE BLEUE ET UNE ROSE JAUNE SUR CHAQUE PIED." Elle fait le signe de la Croix et récite le chapelet avec la Dame. La prière terminée, la Dame disparaît brusquement.
Dimanche 14 février : l'eau bénite
Bernadette ressent une force intérieure qui la pousse à retourner à la Grotte malgré l'interdiction de ses parents. Sur son insistance, sa mère l'y autorise ; après la première dizaine de chapelet, elle voit apparaître la même Dame. Elle lui jette de l'eau bénite. La Dame sourit et incline la tête. La prière du chapelet terminée, elle disparaît.

Jeudi 18 février : la Dame parle
Pour la première fois, la Dame parle. Bernadette lui présente une écritoire et lui demande d'écrire son nom. Elle lui dit : "Ce n'est pas nécessaire.", et elle ajoute : "Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde mais dans l'autre. Voulez-vous avoir la grâce de venir ici pendant quinze jours ?"

Vendredi 19 février : apparition brève et silencieuse
Bernadette vient à la Grotte avec un cierge béni et allumé. C'est de ce geste qu'est née la coutume de porter des cierges et de les allumer devant la Grotte.

Samedi 20 février : dans le silence
La Dame lui a appris une prière personnelle. A la fin de la vision, une grande tristesse envahit Bernadette.

Dimanche 21 février : "Aquero"
La Dame se présente à Bernadette le matin de bonne heure. Une centaine de personnes l'accompagnent. Elle est ensuite interrogée par le commissaire de police Jacomet. Il veut lui faire dire ce qu'elle a vu. Bernadette ne lui parle que d' "AQUERO" (cela)

Mardi 23 février : le secret
Entourée de cent cinquante personnes, Bernadette se rend à la Grotte. L'Apparition lui révèle un secret "RIEN QUE POUR ELLE ".

Mercredi 24 février : Pénitence !
Message de la Dame : "Pénitence ! Pénitence ! Pénitence ! Priez Dieu pour les pécheurs ! Allez baiser la terre en pénitence pour les pécheurs ! "

Jeudi 25 février : la source
Trois cents personnes sont présentes. Bernadette raconte : "ELLE ME DIT D'ALLER BOIRE À LA SOURCE (…) JE NE TROUVAI QU'UN PEU D'EAU VASEUSE. AU QUATRIÈME ESSAI JE PUS BOIRE. ELLE ME FIT ÉGALEMENT MANGER UNE HERBE QUI SE TROUVAIT PRÈS DE LA FONTAINE PUIS LA VISION DISPARUT ET JE M'EN ALLAI." Devant la foule qui lui demande: "Sais-tu qu'on te croit folle de faire des choses pareilles ? " Elle répond seulement: "C'EST POUR LES PÉCHEURS."

Samedi 27 février : silence
Huit cents personnes sont présentes. L'Apparition est silencieuse. Bernadette boit l'eau de la source et accomplit les gestes habituels de pénitence.

Dimanche 28 février : pénitence
Plus de mille personnes assistent à l'extase. Bernadette prie, baise la terre et rampe sur les genoux en signe de pénitence. Elle est ensuite emmenée chez le juge Ribes qui la menace de prison.

Lundi 1er mars : premier miracle
Plus de mille cinq cents personnes sont rassemblées et parmi elles, pour la première fois, un prêtre. Dans la nuit, Catherine Latapie, une amie lourdaise, se rend à la Grotte, elle trempe son bras déboîté dans l'eau de la source : son bras et sa main retrouvent leur souplesse.

Mardi 2 mars : message aux prêtres
La foule grossit de plus en plus. La Dame lui demande : "Allez dire aux prêtres qu'on vienne ici en procession et qu'on y bâtisse une chapelle." Bernadette en parle à l'abbé Peyramale, curé de Lourdes. Celui-ci ne veut savoir qu'une chose : le nom de la Dame. Il exige en plus une preuve : voir fleurir le rosier (ou églantier) de la Grotte en plein hiver.

Mercredi 3 mars : un sourire
Dès 7 heures le matin, en présence de trois mille personnes, Bernadette se rend à la Grotte, mais la vision n'apparaît pas ! Après l'école, elle entend l'invitation intérieure de la Dame. Elle se rend à la Grotte et lui redemande son nom. La réponse est un sourire. Le curé Peyramale lui redit : "Si la Dame désire vraiment une chapelle, qu'elle dise son nom et qu'elle fasse fleurir le rosier de la Grotte."



Jeudi 4 mars : le jour le plus attendu
La foule toujours plus nombreuse (environ huit mille personnes) attend un miracle à la fin de cette quinzaine. La vision est silencieuse. Le curé Peyramale campe sur sa position. Pendant 20 jours, Bernadette ne va plus se rendre à la Grotte, elle n'en ressent plus l'irrésistible invitation.

Jeudi 25 mars : le nom que l'on attendait
La vision révèle enfin son nom, mais le rosier (ou églantier) sur lequel elle pose les pieds au cours de ses Apparitions ne fleurit pas. Bernadette raconte : "ELLE LEVA LES YEUX AU CIEL, JOIGNANT EN SIGNE DE PRIÈRE SES MAINS QUI ÉTAIENT TENDUES ET OUVERTES VERS LA TERRE, ET ME DIT: QUE SOY ERA IMMACULADA COUNCEPCIOU." La jeune voyante part en courant et répète sans cesse, sur le chemin, des mots qu'elle ne comprend pas. Ces mots troublent le brave curé. Bernadette ignorait cette expression théologique qui désigne la Sainte Vierge. Quatre ans plus tôt, en 1854, le pape Pie IX en avait fait une vérité de la foi catholique (dogme).

Mercredi 7 avril : le miracle du cierge
Pendant cette Apparition, Bernadette tient son cierge allumé. La flamme entoure longuement sa main sans la brûler. Ce fait est immédiatement constaté par le médecin, le docteur Douzous.

Jeudi 16 juillet : dernière Apparition
Bernadette ressent le mystérieux appel de la Grotte, mais son accès est interdit et fermé par une palissade. Elle se rend donc en face, de l'autre côté du Gave. "IL ME SEMBLAIT QUE J'ÉTAIS DEVANT LA GROTTE, À LA MÊME DISTANCE QUE LES AUTRES FOIS, JE VOYAIS SEULEMENT LA VIERGE, JAMAIS JE NE L'AI VUE AUSSI BELLE ! "
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Retraite Active Index du Forum -> litterature Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
Page 1 sur 1

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum

Les cles du midi retraite Plan retraite


Powered by phpBB © 2001, 2005 phpBB Group
Traduction par : phpBB-fr.com