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Posté le: 20-09-2006 11:12 Sujet du message: HONGRIE
Aurions-nous ce courage en France, d'aller nous rebeller contre tous les mensonges dont nous sommes victimes depuis des années !
Je les trouve bien courageux ces Hongrois.
Ce n'est que mon opinion !
Des affrontements se sont produits pour la deuxième nuit consécutive à Budapest entre forces de l'ordre et manifestants réclamant la démission du Premier ministre hongrois, Ferenc Gyurcsany.
Mercredi matin, la police hongroise indiquait cependant que la nuit avait été moins agitée que la veille. Une soixantaine de personnes ont été blessées et une centaine d'interpellations ont été enregistrées contre plus de 150 blessés dans les émeutes ayant éclaté lundi soir.
Les escarmouches ont débuté au terme d'une nouvelle manifestation réclamant le départ du chef du gouvernement, lorsque les forces de l'ordre ont chargé en direction de petits groupes qui s'étaient écartés du cortège principal et lançaient des pavés.
La police a répliqué à l'aide de canons à eau et de grenades lacrymogènes. La plupart des manifestants s'étaient dispersés dans le calme avant ces troubles.
Mercredi matin, aucun rassemblement n'était visible dans les rues de Budapest.
"ILS SONT INCAPABLES DE GOUVERNER"
La crise intervient deux semaines avant la tenue d'élections locales que le Fidesz, principal parti de l'opposition, veut transformer en référendum sur le gouvernement.
Le scandale entame davantage encore la crédibilité de Gyurcsany, un millionnaire dont l'intégrité a toujours été mise en doute par les adversaires des socialistes hongrois. Sa popularité a d'ores et déjà chuté à 25%, contre 40% au moment des élections législatives d'avril dernier.
"Il lui sera très difficile de survivre, non parce que son parti le lâcherait, mais parce que la morale est un facteur de plus en plus important dans la vie politique hongroise", estime Ervin Csizmadia, de l'Académie des sciences.
Les émeutes, les pires en Hongrie depuis la chute du régime communiste, à la fin des années 1980, ont éclaté à la suite de la diffusion, dimanche, de l'enregistrement d'un discours prononcé à huis clos par le chef du gouvernement devant ses partisans socialistes.
Gyurcsany reconnaissait et déplorait les mensonges proférés par son gouvernement pour remporter les élections d'avril dernier. Une phrase a particulièrement frappé les esprits: "Nous mentions le matin, nous mentions le soir."
"Nous sommes ici pour faire tomber le gouvernement et nous ne partirons pas tant qu'il n'aura pas démissionné", explique Istvan Varga, qui travaille dans le secteur de la santé, rencontré mardi soir parmi les manifestants rassemblés pour la deuxième journée consécutive devant le parlement.
Viktor Orban, le chef de file du Fidesz, le principal parti d'opposition, a marqué sa distance avec la violence mais estimé que les socialistes n'étaient plus en mesure de gouverner. "Ils tenteront d'introduire de nouvelles mesures d'austérité mais, tôt ou tard, il deviendra évident qu'ils sont incapables de gouverner", a-t-il dit à la télévision tard mardi soir./color]
Le Forum démocratique hongrois, petite formation de l'opposition, estime pareillement que "le Premier ministre devrait abandonner la vie publique", selon l'expression de sa dirigeante, Ibolya David.
"J'AI RÉFLÉCHI PENDANT TROIS MINUTES"
"J'ai réfléchi pendant trois minutes dimanche soir à mon éventuelle démission et aux raisons que je pourrais avoir de la donner, et la conclusion à laquelle je suis arrivé, c'est qu'il n'y en a pas", a déclaré le Premier ministre dans un entretien accordé mardi à Reuters.
Il a ajouté qu'il jouissait du soutien total de son Parti socialiste et qu'il poursuivrait ses réformes économiques.
Le gouvernement avait promis des réductions d'impôts mais a, depuis, imposé des augmentations d'impôts d'un total de 4,6 milliards de dollars, et réduit les dépenses publiques.
Il a fait savoir par ailleurs que le déficit public serait cette année de 10,1% du PIB, soit le double de ce qu'il avait promis pendant la campagne.
Une grande manifestation étudiante est prévue pour jeudi, qui pourrait attirer 10.000 participants, mais ses organisateurs craignent qu'elle soit instrumentalisée et détournée de son sens par des groupuscules d'extrême droite.
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" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "
C'est vrai qu'il y a eu mensonge... Hélas, les réformes n'auraient pas pu avoir lieu sans les mensonges.
Les anciens gouvernements avaient entraîné la Hongrie dans un mécanisme du déficit jumeau (intérieur et extérieur) rappelant l'ère communiste. Les hongrois ont commencé à croire que pour avoir de l'argent, il suffisait d'imprimer les billets...
La Hongrie allait vers la faillite totale... Comme il était devenu impossible d'expliquer aux hongrois que l'argent ne tombe pas du ciel, il a bien fallu leur mentir afin de prendre le pouvoir et sauver la Hongrie de son aveuglement...
Je ne cautionne pas le mensonge. Cependant, y-avait-il une autre solution ? Non... _________________ Statut : Absent
Je fais confiance à ton analyse, car je sais que tu sais mieux que moi.
Tous ces pays de l'est, issus de l'ére sovietique, ont beaucoup de mal à trouver leur stabilité.
Je suis allée en Hongrie il y a 3 ans, un bien joli pays !
Et la Pologne traverse une grave crise également.
Deux frères jumeaux au pouvoir, un président, l'autre premier ministre, trop influencés par le poids d'une église omniprésente. _________________
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