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Inscrit le: 01 Oct 2006 Messages: 676 Localisation: Rennes
Posté le: 02-10-2006 21:20 Sujet du message: Quand je serai grande je resterai petite
Quand je serai grande je resterai petite
Je serai grande quand j’aurai fini d’être petite
Je me demande bien ce que ça fait d’être grand
Quand j’y pense j’ai presque envie de prendre la fuite
J’ai peur de voir mourir au fond de moi l’enfant
Quand je serai grande j’aurai perdu mes magies
L’univers sera minuscule devant mes yeux
L’enfant garde un regard du tout à l’infini
Il porte ses rêves et ses envies jusqu’aux cieux
Quand j’ai eu dix ans j’ai arrêté de grandir
J’ai senti que c’était moche de l’autre côté
Je voyais s’esquisser là le verbe finir
Derrière ma muraille naïve je suis restée
Je suis bien là, le monde ne peut m’agresser
Il ne trouverait pas les mots pour m’atteindre
Je suis bien là, le monde ne peut me blesser
Je me sens protégée je n’ai rien à craindre
Quand je serai grande, oui, je resterai petite
Je me hisserai sur la pointe de mes pieds
pour voir si j’avais raison de prendre la fuite
pour être sûre que c’est mieux au pays des fées.
bonjour Isabelle,
c'est vrai ton poeme,
les enfants, certains enfants ne veulent pas grandir,
le monde des adultes fait peur.
il m arrive parfois, moi aussi, de vouloir
être petite, cela n est pas possible
car les petits nous attendent, justement
pour grandir
bonnje journée iSABELLE. _________________ poete_musika..4 mains
Inscrit le: 01 Oct 2006 Messages: 676 Localisation: Rennes
Posté le: 04-10-2006 21:26 Sujet du message:
Merci Musika, c'est vrai tu as raison, il nous faut être "grands" pour que nos petits grandissent ... mais ma fille a déjà 18 ans ! il n'empêche que ! je t'embrasse.
isa
C'est à la fois des regrets, de la nostalgie,
mais tout n'était pas toujours rose aussi
Dés l'école : les emm... les racketteurs
Jusqu'à ce que la rage me fasse 'cogneur'...
Inscrit le: 01 Oct 2006 Messages: 676 Localisation: Rennes
Posté le: 05-10-2006 20:52 Sujet du message:
je te l'accorde Jan, à l'école tout ne fut pas rose, j'ai dû aussi subir la violence et cela, pendant 5 ans, mais c'était au collège, je sortais de l'enfance. Mais je trouve que la vraie violence est celle du monde des "adultes", ce monde qui devient de plus en plus petit et dénué de rêves au fur et à mesure qu'on avance en âge comme si on s'approchait inexorablement de la vérité d'un monde pas si joli joli... dieu merci, il reste le monde où les paysages sont beaux et où on peut se plonger dans notre imagination... On peut tous être "dieu" avec notre imagination, on crée, on plante des arbres et le décor, on fait surgir des volcans et des océans et des hommes qui n'ont pas de haine...
En attendant, il existe bien réellement des poètes qui nous font redécouvrir le miracle d'un monde qu'on découvre avec des yeux d'enfant étonnés...
Mille bisous à toi Jan
Isa
j'ai une amie, qui a 65 ans.......en ce moment elle se met une petite casquette, qui lui va a ravir.
étonnée, je lui ai demandé pourquoi elle mettait cela..
elle m a dit......j'en rêvais depuis si longtemps, maintenant, j ose, oui je vais oser tout ce que je n'osais pas faire.......avant
elle avait un sourire magnifique de la jeunesse. _________________ poete_musika..4 mains
Posté le: 06-10-2006 09:49 Sujet du message: POESIE
ARSENE HOUSAILLE
Je retrouve là-bas le taureau qui rumine
Je retrouve là-bas le taureau qui rumine
Dans le pré de Potter, à l'ombre du moulin ;
- La blonde paysanne allant cueillir le lin,
Vers le gué de Berghem, les pieds nus, s'achemine.
Dans le bois de Ruysdaël qu'un rayon illumine,
La belle chute d'eau ! - Le soleil au déclin
Sourit à la taverne où chaque verre est plein,
- Taverne de Brauwer que l'ivresse enlumine.
Je vois à la fenêtre un Gérard Dow nageant
Dans l'air ; - plus loin Jordaens : les florissantes filles !
Saluons ce Rembrandt si beau dans ses guenilles !
Oui, je te reconnais, Hollande au front d'argent ;
Au Louvre est ta prairie avec ta créature ;
Mais dans ces deux aspects où donc est la nature ? _________________ !
"Et Dieu créa la femme" ... mais c'est les humains qui nous transforment, hommes et femmes !
En ce qui concerne j'avais "la peur au ventre" il m'a fallu du temps pour la vaincre ! Elle n'a pas disparu mais je sais la dominer. Etje me suis dit souvent, à la façon du Prince : " Tu trembes carcasse, mais si tu savais où je te mène, tu tremblerais bien plus encore..."
Avant l'adulte, il y a eu le jeune, et nous chantions :
"Aux Compagnons, tout n'est pas rose - ça ne fait rien, Compagnons, en avant - Après la marche vient la pause - Après la pluie vient le beau temps"
bien, moi, pendant des années.............j'ai rêvé d examen. de contrôle
de table de multiplication. de grammaire, de géographie etc.......
comme quoi _________________ poete_musika..4 mains
Quand j’avais six ans,
Un matin maman m’a conduit à l’école des grands,
Emmitouflée d’un joli cache-nez, qu’elle avait tricoté
Pour la petite fille sauvage que j’étais.
Elle m’a emmené à travers les prés, dans la rosée perlée
Sur le chemin des écoliers,
j’avais un tablier rose et gris , sorti tout droit,
d’une prose qu’elle avait inventé.
Pour que je sois plus jolie.
Très confiante,
Elle me racontait des histoires de cahier , de buvard, d’encre noire.
D’une si jolie façon , qu’il était plaisant
d’imaginer les devoirs, et les leçons à la maison.
Ma sœur sifflotait à nos côtés, nullement embarrassée,
De porter son gros cartable à lanières serrées,
qu’elle avait agrémentée,
De quelques fleurs, coupées sur l’allée des noisetiers.
Avec mes gros souliers cirés , j’avais du mal à marcher,
Dans les cailloux qui me faisaient trébucher.
Je me méfiais de cette rentrée !.
Tirées par la main, je me laissais conduire
Aux divagueries de mon esprit,
Dans ce demi brouillard de fin d’été,et de mes belles années.
Où je n’était pas l’aînée.
Ma mère chantait, pleine d’émotion.
de temps en temps elle s’inquiétait de mes chaussettes qui glissaient.
Petite crevette que j’étais, rien ne m’allait…
Elle grondait de temps en temps, sur ma jupe plissée,,
Dont les replis se froissaient ,
Ou le jupon qui s’accrochait,
Au passage d’une ronce
Elle remettait en place, tout ce batifolage.
De boutons de corsage,
Et de cheveux volages,
Qui parfois l’agaçait. je le res- sentais.
MAMAN, avait des projets.
« Savante » - je serais,
Sur ce banc d’école, Qui m’attendait.
Inscrit le: 01 Oct 2006 Messages: 676 Localisation: Rennes
Posté le: 06-10-2006 18:38 Sujet du message:
merci Musika pour ce magnifique poème ! C'est adorable vraiment. Et puis ton amie a bien raison, il faut tout oser comme les fous car eux, ils n'ont peur de rien et ils sont plus heureux qu'on ne le pense ! De la fantaisie, du rire et zou !
mille bisous à toi Musika
isa
Line, merci pour ce poème que je ne connaissais pas, c'est un plaisir ! mille bisous à toi
Cher Jan, un homme tel que toi a sûrement parfaitement su dominer sa peur. On sait tous qu'on ne tue pas sa peur, on parvient seulement à la mettre en cage mais c'est pas donné à tout le monde !
Je t'embrasse
isa
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