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Posté le: 15-10-2006 14:08 Sujet du message: Coeur transpercé...
Bois où les feuilles irradient la lumière
En sursis, elles somnolent depuis l’été
Et dans leur creux étincelle la clarté
Leur vie en est à sa fonction dernière
Forêt déjà claire, arbres en hauteur
Spleen de l’âme, calme paix du cœur
Et dans la nature, éternelle présence
Celle qui enjolive la banale existence
En promenade sous cette sylve verte
Près d’une gente emplumée diserte
Panaches roux des petits écureuils
Sentiers pierreux pour seuls écueils
Sur un tronc, j’ai trouvé un cœur
Deux noms rayés : flèche meurtrière
Par Cupidon lancée; étrange manière
De transpercer ces vœux de bonheur…
Nous en avons tous gravé dans notre adolescence, sur les troncs d'arbres et sur les vieilles pierres, des coeurs chargés de nos initiales et de celles de notre amoureux . _________________
" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "
Inscrit le: 01 Oct 2006 Messages: 676 Localisation: Rennes
Posté le: 16-10-2006 20:33 Sujet du message:
Alors que la lumière inonde la forêt et révèle la couleur des feuilles, berce d'un chant tranquille les branches heureuses, il se cache au creux d'un arbre, autrefois d'espérance, un dessin aux promesses merveilleuses, un voeu d'éternité d'où s'échappe en goutte à goutte les larmes de sève rouge à cause de la blessure d'une flèche... je t'embrasse de bisous d'amitié Jan, ce poème est magnifique.
Oui, devant ce voeu tracé à deux, on se demande ce qu'il est advenu
de ces voeux de réunion 'éternelle' formulés dans ce coeur... Et qu'il soit transpercé d'une flèche fait cogiter ?
Isabelle,
Tu n'y as vu poétiquement que la beauté de ces voeux... pieux parfois !
Comme l'a dit Baudelaire :
"Le temps est un joueur avide
qui gagne à tout coup sans tricher
c'est la loi...." et comme la vie est longue
souvent cela se termine à la Prévert :
"Et les vagues effacent sur le sable
Les pas des amants désunis..."
Vive l'Amitié, on souffre moins quand
de par la vie, c'est terminé. Sans aigreur
et sans aménité...
Posté le: 22-10-2006 15:45 Sujet du message: poème
Tes yeux, si humide de cette amère tristesse,
Lorsque j’y pose les miens, ils me transpercent,
Mon cœur se serre de douleur angoissées,
Car je sais que cette peine, je l’ai causée.
Je t’en demande pardon, sincèrement,
Puisse tu jamais pouvoir me regarder,
Mais mes sentiments ne vont pas changer,
Je n’éprouve pour toi, qu’une amitié, honnêtement.
Mais ton cœur, bien qu’ému, n’en est que plus fort.
Cette misère, tu la franchiras avec le temps.
Pardonne moi de t’avoir causé ce tord,
Mais je t’aime trop pour te mentir si franchement.
Reviens me voir, lorsque tes yeux auront séché,
Je t’attendrais des années s’il le faut pour toi,
Puis ensemble, nous débuteront une solide amitié,
Prend le temps de retrouver ta voix.
Chaque bonne chose à une fin, inespérée,
Mais n’oublions pas qu’il y a aussi un début,
Et c’est la fin d’un amour incongru,
Mais le début d’une sincère amitié .
Alors pleure, autant que tu le veux,
Déverse ta peine hors de ton cœur chaleureux,
Puis quand tu seras désert d’émotions chagrine,
Je t’attendrai, de ma patience la plus fine.
Il est très beau ce poème de Karine que tu partages avec nous, vraiment très beau. _________________
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