Retraite Active

[Celan]

Le ver luisant et la Pâquerette

Après avoir réconforté la pâquerette
Le ver luisant attendait impatiemment
Un mot, une phrase, je devinais son désir de parler
« Avez vous quelque chose à me demander cher ami ? »
La réponse ne se fit pas attendre, le ver luisant pris la parole
« Cher Monsieur, j’ai réfléchi depuis hier
Pensez vous qu’il n’y a qu’au cinéma que les héros,
Shérifs, cow-boys, défricheurs de terre, policiers,
Truands ou même massacreurs de toutes espèces
Puissent vous combler ? »
« Non je ne pense pas, c’est certain que nous avons besoin de
la nature, c’est peut être pour ça qu’aujourd’hui je suis là. »
A son tour, le ver luisant s’expliquait en s’appliquant à
Dépeindre leur quotidien :
« Nous, notre vie, notre cinéma de tous les jours commence
le matin par le laitier avec son lait bien frais, c’est le Bon
Puis le cantonnier avec sa faux qui par moment
Nous coupe l’herbe sous le pied, c’est le Méchant
Et enfin le bûcheron avec sa hache , c’est la brute.
Les odeurs de fleurs des champs, des bleuets aux
Pâquerettes, des coucous aux primevères sans oublier
Les ficaires et puis le défilé des chevaux avec leurs cavalières.
Notre vie ici sur le bord des routes, sur le bord des chemins
C’est le silence dans l’allégresse de la rosée du matin,
C’est notre décor champêtre loin de la pollution, sans crainte
Avec encore le respect de certains hommes
C’est une adoration muette, la nature est très très belle
Elle sait se maquiller seule à chaque saison
Bien sûr elle grimace un peu l’Hiver pour revenir
De plus en plus belle au Printemps, assez verte, jusqu’au bout
Des ramures sachant capturer tous les murmures des sous bois,
En Eté légèrement fardée comme les champs de blés,
Et très soutenue en Automne dans les ocres de sienne, pour
Terminer l’année dans un superbe manteau d’hermine
« Demandez donc au brin d’herbe que j’éclaire de temps en temps
Par ma frêle lumière, si notre cinéma n’est pas permanent ».
Auteur Celan : le 25. 05. 2005.
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Sage l'homme qui connaît ses limites

[Jan Goure]

Bravo Celan,

Pour moi le ver luisant ne pouvait que rêver
d'une étoile... et toi, sur la toile, tu prouves
que chacun dans son petit univers : petit coin
de terre, brin d'herbe peut éclairer et aider
son prochain, fut-il Lilliputien...
J'aime tes poèmes tu as un style particulier
et qu'il te faut garder, car ils font voyager...
et réfléchir !

Amicalement

Jan

[Celan]

bonjour jan

jan à écrit

[campanule]

Bonjour Celan, je prends toujours autant de plaisir à te lire
Félicitations
bonne journée

[Celan]

Bonjour campanule

campanule à écrit

[musika]

tu vois, CELAN...........
j'aimerai bien être la spectatrice, de mon film de vie.
je serais peut être étonnée.........je découvrirais des moments de
ma vie, que je n imaginais pas.......

voir tout le film de sa vie.
on en apprendrait des choses sur nous, et ceux qui nous entourent.

on sortirait de la salle de cinéma en pleurant peut-être,
ou en riant.........

c'est une aventure qui me tente...........si DIEU LE VEUT.......

c'est vrai CELAN, la vie est un grand film.........sur un écran géant......
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poete_musika..4 mains

[Celan]

je viens te dire merci musika
et je partage tes sentiments

[Celan]

Malgré son nom, le ver luisant ou lampyre n'est pas à proprement parler un ver : il s'agit en fait d'un insecte coléoptère. On l'appelle également mouche à feu (qc). Ce nom a souvent été considéré comme un anglicisme, mais il s'agit plutôt d'un archaïsme, car on le trouve Littré.

Les femelles du lampyre, aptères (dépourvues d'ailes) et luminescentes, ont une forme de ver. Elles émettent une lumière verdâtre avec la face ventrale de leurs derniers segments abdominaux pour attirer les mâles qui, eux, sont pourvus d'ailes. Il est à noter que, dans les régions densément peuplées, la pollution lumineuse nocture semble être un des facteurs de diminution des populations de lampyres, en empêchant les mâles de trouver les femelles. La lumière est créée par une série de réactions chimiques liées à l'action d'une enzyme, la luciférase. Le mot vient du latin lampyris qui vient lui-même du grec Lampyride
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Sage l'homme qui connaît ses limites

[isabelle]

Je découvre ce texte qui un petit conte qu'on devrait raconter aux grands enfants ! Il est très bien écrit et on te reconnaît là cher Celan, dans ton amour pour la nature, les choses simples de la vie, la lumière... tu es un humaniste. Un très beau texte encore une fois.

bonne soirée à toi et mille bisous

isa
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"C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière"

[Annick]

Ce que tu es s'émane de tes écrits, Celan.

C'est beau, c'est pur, c'est simple...et l'on aime.
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" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "

[Celan]

Bonjour isabelle
un grand merci

isabelle à écrit

[Celan]

Bonjour annick

annick à écrit