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campanule



Inscrit le: 22 Aoû 2006
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MessagePosté le: 19-01-2008 15:00    Sujet du message: Répondre en citant

oui, je le pense aussi Smile
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Brocéliande



Inscrit le: 25 Juin 2006
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MessagePosté le: 21-01-2008 10:07    Sujet du message: Répondre en citant

Hippolyte VIOLEAU est un garçon qui n’eut pas de chance dans la vie. Né à Brest en 1818 il était fils d’un maitre voilier souvent absent pour naviguer sur les mers.
Le père envisage de rester à terre et de monter une voilerie à destination de la marine marchande, pour pouvoir s’occuper de sa famille. Hélas, lors de son dernier embarquement alors qu’il se trouve à la Martinique, le père décède.
Hippolyte a alors 7 ans il est le plus jeune de trois enfants, deux sœurs le précèdent. Un oncle envisage alors de payer ses études tandis que sa mère et ses sœurs se chargent de son instruction religieuse. La sœur ainée lui enseigne la lecture.
Le grand père maternel avec lequel l’enfant aime à se retrouver, ne sait pas lire mais connait beaucoup d’œuvres par cœur, comme beaucoup de nos ancêtres. L’aïeul et l’enfant vont faire des échanges, l’un lisant, l’autre racontant.
Un commis de marine offre d’instruire Hippolyte mais il doit partir en mer. Le garçon est délicat et chétif et bien que son père soit mort au service de l’état il ne bénéficie pas du titre de pupille de la nation.
Il entre comme copiste aux hypothèques de la ville mais ses compagnons frustres et grossiers, lui mènent la vie dure, il devient leur souffre-douleur au point d’en tomber malade et doit abandonner ce travail. Il commence à écrire, l’inspiration ne lui manque pas mais c’est la grammaire et l’orthographe qui lui font défaut.
Il croise la route de Pierre Javouhey ecclésiastique dont la tante a fondé l’ordre des sœurs de Cluny et une école à Brest qui porte encore son nom de nos jours; le prêtre deviendra son confident mais hélas une fois de plus, celui-ci va partir pour la Guyane où il décèdera en 1842. Cette même année Hippolyte tente le concours des « jeux floraux » qui ont lieu à Toulouse et qui récompense les meilleurs poèmes leurs auteurs recevant une violette d’argent, la violette étant l’emblème de la ville.
Hippolyte sera récompensé ce qui attire sur lui l’attention du maire en place Monsieur BIZET. La ville va lui attribuer une somme et lui offrir une œuvre littéraire en 31 volumes.
En 1843 il devient bibliothécaire archiviste de la ville. En 1844 il est à nouveaux récompensé aux « jeux floraux »
En 1848 l’Académie Française reconnait un de ses ouvrages, et le Comte de Chambord va lui-même s’intéresser à son travail.
En 1852 Hippolyte VIOLEAU va se marier mais il n’aura pas d’enfant et va se retirer à Morlaix où il se consacre à l’écriture aidé pour la correction de ses œuvres par des personnes dont il est devenu l’ami.
En 1861 il est nommé maitre des jeux floraux. Une de ses sœurs s’est mariée, l’autre est restée célibataire. Sa mère et son grand père sont décédés victimes du choléra.
Hippolyte s’éteint le 24 avril 1892 à 74 ans oublié de tous, n’ayant suscité qu’indifférence et parfois même mépris.

Sa tombe existe encore et n’est pas trop délabrée, sur celle-ci est incrit :

« Lauréat de l’Académie Française
Maitre es-Jeux Floraux ».

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Jean Cocteau.
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campanule



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MessagePosté le: 21-01-2008 10:50    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Brocéliande et merci beaucoup pour ces recherches toujours aussi intéressantes.
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Vieille Louve



Inscrit le: 22 Sep 2007
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MessagePosté le: 21-01-2008 10:56    Sujet du message: Répondre en citant

j'apprécie que tu fasses revenir d'outre-tombe toutes ces personnes...tu leur redonne la vie pour un moment...ça m'émeut toujours...
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Brocéliande



Inscrit le: 25 Juin 2006
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MessagePosté le: 21-01-2008 11:52    Sujet du message: Répondre en citant

http://blogs.aol.fr/kerfon/kerfonhommeaffable/
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Marie



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MessagePosté le: 21-01-2008 14:02    Sujet du message: réponse Répondre en citant

merci BROCELIANDE pour tes récits toujours si complets et interressants, moi qui ne lis plus beaucoup cela m'apporte un peu de culture ,je lis avec beaucoup de plaisir tes récits bises!!!!!!!!!!
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Brocéliande



Inscrit le: 25 Juin 2006
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MessagePosté le: 24-01-2008 12:03    Sujet du message: Répondre en citant

Les jeux floraux.

Le premier concours de poésie eut lieu à Toulouse le 3 Mai 1324, près d’un siècle après les persécutions contre les albigeois. Il concernait l’Europe et se déroulait en langue d’Oc, langue du Midi Toulousain.
Créé par de riches bourgeois il consistait en une joute poétique entre troubadours, trouvères et ménestrels de tous pays.
Le troubadour composait en langue d’Oc, tandis que le trouvère le faisait en langue d’oïl ; le ménestrel était un jongleur attaché à un seigneur, et parfois trouvère lui-même.
Une violette d’or était promise au gagnant remise par la « Compagnie du gai savoir ». Ce n’est qu’en 1515 que la Compagnie prendra le nom de « Compagnie des jeux floraux ». En 1694, le français remplace la langue d’Oc et la compagnie se place sous la protection du Roi Louis XIV.
Victor Hugo en reçut un lys d’or alors qu’il n’avait que 19ans ; Chateaubriand en fut aussi lauréat, comme Fabre d’Eglantine, dont la deuxième partie de son nom rappelle l’églantine d’argent remportée aux Jeux Floraux. Nous lui devons la chanson « Il pleut, il pleut bergère » et bien d’autres choses mais il fut guillotiné lors de la Révolution.
En 1895, le poète provençal Frédéric Mistral, y réintroduit la langue d’Oc, que l’on appelle aujourd’hui « l’Occitan ». La compagnie demeure encore de nos jours mais poursuit ses travaux dans la plus grande discrétion.

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alexia



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MessagePosté le: 24-01-2008 19:05    Sujet du message: Répondre en citant

merci Brocéliande, tu fais vraiment revivre le passé.
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Marie



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MessagePosté le: 25-01-2008 14:11    Sujet du message: réponse Répondre en citant

merci broceliande,dommage que cette langue disparaissse!!!!!!!!!!
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Brocéliande



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MessagePosté le: 31-01-2008 10:53    Sujet du message: Répondre en citant

Louis François LE NORMAND DE KERGRIST est originaire de Chatelaudren dans les Côtes du Nord où il est né en 1779. On ne sait d’où lui vient l’additif Kergrist, il y a bien un château de ce nom à Chatelaudren mais il appartient à la famille HUON DE PENANSTER.
Un membre de cette famille avait racheté en 1879, le journal « LE PETIT ECHO DE LA MODE » qui était déficitaire, il devait en faire un grand hebdomadaire féminin dont le siège se situait à Paris.
Quant à Louis François son père le recommande dès ses 15 ans, à un officier de marine qui le fait embarquer comme novice.
Dès lors il participe à de nombreux combats navals, dont les plus importants sont le combat de prairial qui eut lieu près de Ouessant en 1794 au cours duquel l’amiral NIELLY devait réaliser un exploit, celui de l’expédition d’Irlande en 1796 qui devait se solder par un échec à cause d’une terrible tempête, un combat pour la défense de St Domingue et bien d’autres. Plusieurs participants à ces combats sont inhumés à St Martin.
En 1799 il participe à un combat au large de Belle Isle au cours duquel le fils ainé de l’amiral Nielly sera grièvement blessé et en mourra, il n’avait que 18 ans, et il sera fait enseigne de vaisseau sur son lit de mort.
Après une campagne au Spitzberg, son bateau est attaqué par une frégate anglaise et l’équipage sera fait prisonnier et emmené en Angleterre où il restera durant 8 années.
Louis François va y rencontrer sa future épouse fille d’un célèbre médecin et chirurgien. Libéré en 1814 Louis François revient en France avec sa famille. Quelques uns de ses descendants sont inhumés dans ce cimetière. Une fille mariée à un Cadiou, une autre à un Fournier. Une de ses petites filles a donné son nom à une rue de Lambézellec maintenant rattaché à Brest. Elle écrivait des romans un peu à « l’eau de rose ».



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Vieille Louve



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MessagePosté le: 31-01-2008 10:56    Sujet du message: Répondre en citant

merci Brocéliande! j'avais peur de ne plus te lire....toujours autant de plaisir à découvrir la vie de ces inconnus....çà me fait voyager.... Very Happy
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musika



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MessagePosté le: 31-01-2008 12:00    Sujet du message: Répondre en citant

coucou BROCELIANDE............ah ces NORMANDS.......... Wink
c'est agréable, ta petite passion, nous ouvre l esprit sur notre passé !
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Brocéliande



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MessagePosté le: 31-01-2008 14:16    Sujet du message: Répondre en citant

Louis François était Normand de nom mais coste armoricain d'origine.
Pour répondre à 'vieille" louve, je viens de faire un dossier de 14 pages sur une famille, aussi faut-il que je me partage. Je ne vous oublie pas pour autant et parfois j'abandonne le reste pour vous faire un résumé.

http://s3.archive-host.com/membres/up/587557241/Larecoltedesalgues.pps

Ce matin j'ai enfin pu faire mon diaporama sur les algues à partir de photos prises l'été dernier. Je vous l'offre en espérant qu'il vous intéressera.

Bien amicalement à vous tous.

BROCELIANDE

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Marie



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MessagePosté le: 31-01-2008 14:34    Sujet du message: réponse Répondre en citant

merci broceliande pour ton réportage et surtout don diapo qui est trés bien je ne connaissais pas l'utilisation des algues je croyais qu'elles servaient surtout en cosmétologie!!!!!!!!! merci encore et grosses bises
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campanule



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MessagePosté le: 31-01-2008 16:31    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Brocéliande, j'espère si tout va bien, aller y passer une semaine dans le sud Finistère Very Happy
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Marie



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MessagePosté le: 31-01-2008 16:37    Sujet du message: réponse Répondre en citant

je suis restée trop longtemps sur l'ordi j'ai mal aux yeux donc je ferme maintenant a demain bonne fin de journée a vous tous!!!!!!!!!!
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Brocéliande



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MessagePosté le: 03-02-2008 04:05    Sujet du message: Répondre en citant

Je crois que c'est Coccinelle si je me souviens bien, qui demandait des photos de mer, alors en voici prises hier après midi dans la rade de Brest.
Les plages de Trégana:




Les tas de pois à la pointe de la presqu'ile de Crozon pris de loin, de l'autre côté de la rade:



Désolée pour vieille louve qui va trouver qu'il y a trop d'eau, mais il faut faire plaisir à tout le monde.

BROCELIANDE
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Vieille Louve



Inscrit le: 22 Sep 2007
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MessagePosté le: 03-02-2008 10:58    Sujet du message: Répondre en citant

Very Happy j'ai pas vu l'eau! jl'ai pas vue! Wink ...mais le nom de Crozon me rappelle de bons souvenirs...une école des Télecom....un beau jeune homme...j'avais 19ans...merci, Brocéliande! Very Happy et puis la côte est vraiment magnifique!
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Marie



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MessagePosté le: 03-02-2008 11:51    Sujet du message: réponse Répondre en citant

bonjour BROCELIANDE et merci pour ces belles photos, j'aime bien la bretagne que je connais mal, alors tes photos me font là visiter bonne journée a toi et bisous!!!!!!!!!
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alexia



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MessagePosté le: 03-02-2008 15:14    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Brocéliande, c'est très beau !!!
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campanule



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MessagePosté le: 03-02-2008 15:36    Sujet du message: Répondre en citant

Broceliande, il se peut que j'aille une semaine dans le pays bigouden....je serai ravie de faire ta connaissance.
merci et bises à toi.
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Brocéliande



Inscrit le: 25 Juin 2006
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Localisation: France

MessagePosté le: 03-02-2008 16:18    Sujet du message: Répondre en citant

Albert LOUPPE est originaire de l’Aisne, il est né à Cuny en 1856.
D’origine paysanne il est entré à polytechnique avant d’être nommé ingénieur des poudres et salpêtres à Pont de Buis et au Moulin blanc. Il avait une sœur aussi ingénieur à Paris.

Il a été maire de Quimerch, membre du Conseil Général en 1901 et son Président en 1912. C'est à ce titre qu'il obtint la construction du pont qui portera son nom.
Il s’est battu pour les routes, et les grands travaux du port de Brest.

Sénateur du Finistère en 1921, il était un des membres écoutés de la Commission des Travaux Publics.
Il avait épousé une demoiselle STEFF dont la famille était originaire de Moselle venue à Brest comme marchands de vin. Sa belle-mère bien que mariée et vivant à Brest, devint allemande après la guerre de 1870 et dû opter pour la nationalité française.

Albert Louppe est décédé chez un ami dans la Mayenne en 1927 deux ans après son épouse. Il est inhumé dans la chapelle de sa belle famille.
On donna son nom au pont qui enjambe l’Elorn et qui fut inauguré en 1930, ainsi qu’à une rue de Brest.

[URL=http://imageshack.us][/URL]
Le pont Albert Louppe.



Les allemands détruisirent une arche et pour cela il fallut 20 tonnes d'explosifs. Pour gagner Brest il fallait alors passer par Landerneau, un grand détour.
Reconstruit après la guerre, il était devenu obsolète et étant donné l'augmentation de la circulation il était cause d'embouteillages dignent de ceux que l'on rencontre dans la région parisienne.
Il fut donc décidé d'en construire un autre parallèle à haubans et à grande circulation. Appelé pont de l'Iroise.
Le pont Albert Louppe fut gardé mais il désormais réservé aux piétons et aux cyclistes.



Avec plaisir Campanule donne-moi les détails par messagerie.
BROCELIANDE.

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hope



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MessagePosté le: 03-02-2008 16:25    Sujet du message: Répondre en citant

Y a pas à dire la Bretagne, c'est la Bretagne et c'est beau
Les plages, les rochers, les chemins de promenade, les ports, le bruit et l'odeur de la mer
tout me manque quand je n'y suis pas
Alors peut etre en Mai avec les grands week end
Hope
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musika



Inscrit le: 23 Mar 2005
Messages: 18472

MessagePosté le: 03-02-2008 17:43    Sujet du message: Répondre en citant

bien tu vois Broceliande, ce petit ALBERT LOUPPE, fils de paysan,
a eu une grande vie.........Maire en +

et, en + mourir, chez un ami.........quelle belle fin de vie...
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Brocéliande



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MessagePosté le: 04-02-2008 10:38    Sujet du message: Répondre en citant

Les d’AMPHERNET sont de très ancienne noblesse, ils ont participé à la bataille d’Hasting en Grande Bretagne en 1066. Ils étaient originaires de Normandie.
Eléanor d’Amphernet faisait partie de la garde de Louis XV en qualité d’officier de cavalerie du Roi. Il fut aussi capitaine commandant la compagnie des gardes-côtes de Quimper puis de Rosporden. Arrêté pendant la Révolution, il sera fusillé en janvier 1796.
Son fils ainé Bonnaventure Augustin Marie, devait épouser à Quimper en 1800, Marie Henriette de MADEC fille de celui que l’on a appelé LE NABAB.
René MADEC fut gouverneur aux Indes d’indiens d’origine afghane. Né à Quimper en 1736 attiré par l’aventure il fit d’abord marin dès l’âge de 9 ans. Il partit en Inde avec son accent du terroir il ne passait pas inaperçu.
DUPLEIX est alors gouverneur, Madec va connaitre la guerre les français étant chassés par les anglais. Il est fait prisonnier à Madras et rejoint l’armée anglaise.
A 28 ans il était chef de guerre se marie à une créole qui n’a que 13 ans, il aura une fille 3 ans plus tard. Il aura un palais, on fait appel à lui pour chasser les anglais.
Il fut reçu à Versaillles où il ne passa pas inaperçu à cause de son accoutrement et de ses manières très rudes . Il sera anobli à 45 ans et se retire dans son hôtel particulier de Penhars en Quimper.
C’est sa troisième fille qui va épouser un d’Amphernet. Quant à René Madec il est atteint de paludisme ce qui l’affaiblit, il fait une chute de cheval blessé il sera rongé par la gangrène et mourra à 47 ans à Quimper.
Un des petits fils de René MADEC Louis Michel né à Lannion en 1857 vint faire souche à Brest où il a épousé une demoiselle PAYEN fille d’un capitaine de vaisseau. Ils étaient propriétaires du manoir du Dourbras à St Marc qui existe encore mais la ville en a fait un lieu de promenade. Il est situé dans un vallon profond.
Cette branche de la famille s’est éteinte, l’ainée des filles est décédée de tuberculose à 23 ans, célibataire.
La seconde Louise Marie a épousé à 50 ans, le colonel de Réals qui en avait 67 et en était à son 3ème mariage. Un de ses descendants de ses
premiers mariages, vit encore à St Marc sur le domaine qui fut autrefois celui des Duburquois.
Le troisième enfant Georges Augustin Lieutenant a été tué à la tête de ses hommes en 1914, il avait 22 ans.
La quatrième Marie Josèphe est décédée à 88 ans célibataire.
Et le cinquième Henri Louis Lieutenant de Vaisseau opiomane, il est décédé de maladie à 26 ans aussi célibataire.
C’est Monsieur de Réals qui a plus de 90 ans qui jusqu’ici s’occupe de la tombe de la famille.

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Marie



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MessagePosté le: 04-02-2008 13:05    Sujet du message: réponse Répondre en citant

comme tes récitssontinterressants, on apprend ainsi la vie de grands hommes et de grandes familles, quela bretagne est belle!!!!bises et merci de tes récits!!!!!!!!
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moregan



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MessagePosté le: 04-02-2008 13:52    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Brocéliande toujours aussi interessant , c'est là qu'on voit qu'ils ne vivaient pas très vieux à cet époque
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Tout vient à point à qui sait attendre!
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Brocéliande



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MessagePosté le: 06-02-2008 11:43    Sujet du message: Répondre en citant

Joseph RICHARD DUPLESSIS négociant est né à Nantes en 1734 ; on ne sait trop à quel moment ni pourquoi il vint à Brest où il a épousé une brestoise à Brest à St Louis en 1762.

En 1767 il eut l’idée d’établir à ses frais dans l’anse de la Villeneuve, une forge pour convertir les vieux fers en fers neufs, et aussi un moulin à scier pour le débit des bois employés dans le port. Les terrains devaient être achetés par le Roi mais remboursés par le concessionnaire, qui s’en réservait la jouissance durant 20 années.
A l’expiration de ces 20 années, l’établissement et son matériel appartiendraient au Roi sans indemnité.
Monsieur RICHARD DUPLESSIS s’était engagé à travailler à prix réduits. L’usine fut terminée en mai 1770. Mais il dû demander la résiliation de son marché 2 ans plus tard victimes de faillites dont il n’était pas responsable.
La marine après lui avoir remboursé ses avances, pris possession des lieux, on forma un vaste étang qui existe encore et qui servait aux apprentis marins à s'exercer au maniment des avirons. Il couvrit une partie des terrains achetés par le Roi. Il y eut quelques problèmes avec les riverains car l’on avait détourné deux ruisseaux pour alimenter l’étang.
L’école des pupilles et l’école des mousses de la marine, s’établirent à la Villeneuve pendant de nombreuses années ; il y a quelque temps il fut question d’y transférer le bataillon de Joinville, mais le gouvernement en décida autrement.La marine en est toujours propriétaire.
Le couple RICHARD DUPLESSIS eut 15 enfants dont 7 vécurent, l’un d’eux fut maire de Brest de 1797 à 1799, sa fille ainée épousa l’amiral de BRUIX ministre de la marine.

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Vieille Louve



Inscrit le: 22 Sep 2007
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MessagePosté le: 06-02-2008 11:49    Sujet du message: Répondre en citant

amusant...les répercussions des décisions d'un quidam.... Smile
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campanule



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MessagePosté le: 06-02-2008 11:57    Sujet du message: Répondre en citant

Merci pour ces récits toujours aussi intéressants.
bises
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Marie



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MessagePosté le: 06-02-2008 13:34    Sujet du message: réponse Répondre en citant

il y a t-til un rapprochement avec la courtisanne MARiE DUPLESSIS????

Marie Duplessis, était une courtisane française qui a inspiré le personnage de Marguerite Gautier dans La dame aux camélias.


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Brocéliande



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MessagePosté le: 07-02-2008 10:14    Sujet du message: Répondre en citant

Louis LÉGER est né à Saumur en 1748. D’abord dans l’infanterie en 1766 il est garde côte et part pour Pondichéry, où il va rester quelques années grimpant les échelons de l’administration coloniale, jusqu’à être commissaire aux colonies.
En 1781 il demande sa mutation et est nommé à St Domingue puis il rentre en France .
Il s’était marié à l’ile de France maintenant l’ile Maurice, mais il est probable que son épouse y est décédée, car il rentre en France seul et sans enfant.
En 1794, il va épouser Marie Françoise DESNOS petite fille de la sœur de DUPLEIX . Cette histoire est liée au domaine de Kerjean au moulin blanc habité désormais par les religieuses.
Marie Françoise avait été confiée à sa grand-mère paternelle Anne Elisabeth DUPLEIX pendant que ses parents partaient pour l’Inde. Elle s’était mariée à 18 ans à St Marc au domaine de Kerjean à un de NOURQUER qui lui donna un fils et dont elle devint veuve à 21 ans.
Elle devint propriétaire du domaine après avoir acheté sa part à ses frères en 1787. En 1789 alors qu’elle se trouvait à Paris, elle fut déclarée suspecte et emprisonnée.
Intervint Louis LÉGER ami de sa famille il se fait passer pour l’époux de Marie Françoise et sera emprisonné à son tour durant 24 heures mais il parvient à sortir la jeune femme de sa prison et l’épouse la même année. Ils auront une fille.
Louis Léger a beaucoup bougé durant sa carrière, il était doué pour les langues, il parlait : le persan, le maure, le portugais et l’anglais.
En 1803 il est nommé Préfet colonial de Pondichéry et part pour les Indes avec son épouse après avoir vendu le domaine, mais ils n’y débarqueront pas les anglais ayant rompu le traité d’Amiens qui redonnait à la France, les comptoirs qu’ils lui avaient repris.
Il a été préfet maritime de Brest de 1811 jusqu’à sa mort en 1813.

Leur fille Pauline va épouser le fils du Vicomte de BERNARD DE MARIGNY qui est inspecteur de la marine.

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Brocéliande



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MessagePosté le: 07-02-2008 10:15    Sujet du message: Répondre en citant

Le père de ce dernier Charles René Louis de BERNARD DE MARIGNY vice-amiral est né à Sées dans l’Orne en 1740. Il s’est illustré durant la guerre d’Indépendance américaine.
Dès ses 14 ans il devient garde de la marine et fait preuve d’une vocation précoce.
Il a commandé la Belle Poule et 16 autres bâtiments, et aura la charge de raccompagner Benjamin FRANKLIN en Amérique lorsque celui-ci est venu en France demander son aide pour obtenir leur indépendance.
En route ils faillirent être pris par les anglais qui voulaient visiter le bateau, mais Mr de BERNARD DE MARIGNY leur fit savoir qu’un bateau du Roi de France ne se visitait pas.
En 1779 il est nommé capitaine de vaisseau et fait partie de l’escadre de LATOUCHE TREVILLE avec lequel il participe à de nombreux combats.
On va le voir aux Antilles avec l’amiral de GRASSE, en Afrique pour une expédition en Angola qui appartient alors au Portugal allié des anglais. Contre amiral en 1791 et commandant de la marine il se démet de ses fonctions quand il lui parait impossible d’endiguer le torrent révolutionnaire.
Il se retire à Chantilly et défend LOUIS XVI qui a favorisé l’émigration ce qui lui vaut d’être traduit devant le tribunal révolutionnaire. Il est emprisonné avec sa femme et sa fille mais échappe à la condamnation.
Vice-amiral à la restauration, il sera préfet maritime de Brest en 1814, et se retire à la campagne à Landerneau en 1815. Il meurt à Brest en 1816.



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alexia



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MessagePosté le: 07-02-2008 13:38    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Brocéliande, ton travail est riche et abondant, tu dois y passer des heures........ J'ai aimé aussi le diapo sur les algues, je ne connaissais pas du tout ce travail et j'ai été frappée par les coiffes des dames ramasseuses..... Razz
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Marie



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MessagePosté le: 07-02-2008 13:57    Sujet du message: réponse Répondre en citant

bo,jour ALEXIA tout comme toi j'ai été étonné par les coiffes bretonnes des rmasseuses d'algues, elles sont belles ces coiffes bises
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musika



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MessagePosté le: 07-02-2008 14:25    Sujet du message: Répondre en citant

merci Broceliane, tu te rends compte, 14 ans. garde de la marine,
j espère qu'en ce temps là il était un peu + mur que nos enfants.
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Brocéliande



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MessagePosté le: 07-02-2008 18:38    Sujet du message: Répondre en citant

Non Marie, aucun rapport avec Marie DUPLESSIS dont j'ai vu la tombe au cimetière de Montmartre en septembre dernier. Jean Claude BRIALY s'est fait enterrer à côté d'elle.
Quant aux coiffes ce sont des coiffes de travail, celles de cérémonies sont plus légères et souvent brodées sauf en cas de deuil, mais tout cet accoutrement ne se porte plus que pour les fêtes et pour les touristes et fait partie du passé.
De même que les algues ne se traitent plus tout à fait de la même façon, je vais essayer de vous envoyer une copie d'un dossier (14 pages) que je viens de terminer et dont deux des personnages ont beaucoup étudié les algues.
Vous trouverez leur travail sur:
www.u-bourgogne.fr/serres/
les collections - les herbiers - alguier Crouan
En ce moment je vous mets les résumés que je prépare pour une prochaine visite guidée qui doit avoir lieu en mars, rude travail en vérité et c'est vrai que j'y passe du temps.

Bonne soirée à tous.
BROCELIANDE
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Brocéliande



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MessagePosté le: 07-02-2008 18:40    Sujet du message: Répondre en citant

Pour répondre à Muzika, tous les amiraux de l'époque ont débuté à 12 voire parfois 10 ans avec leur père ou un ami de celui-ci.
N'avez-vous pas vu le film "Master and Commander", il y avait là des officiers très très jeunes, il suffisait d'avoir un peu plus d'instruction que les autres probablement.

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FormatG



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MessagePosté le: 07-02-2008 18:44    Sujet du message: Répondre en citant

1ère fleur de camélia ouverte aujourd'hui, dans mon jardin!
je n'ai jamais vu ça aussi tôt Shocked
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Brocéliande



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MessagePosté le: 07-02-2008 19:59    Sujet du message: Répondre en citant

Bizarre ton message Format G, ne t'es-tu pas trompé de rubrique?
Bravo pour ton camélia, soigne le bien.

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FormatG



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MessagePosté le: 07-02-2008 21:58    Sujet du message: Répondre en citant

C'est Marie Duplessis qui m'a fait penser à mon camélia... Wink

Mais c'est vrai, j'aurais pu prévenir Very Happy

A part ça, toujours aussi passionnante, ta rubrique, Brocéliande
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Marie



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MessagePosté le: 08-02-2008 12:13    Sujet du message: réponse Répondre en citant

bonjour BROCELIANDE et merci de m'avoir répondu pour MARIE DUPLESSIS, tes récits sont trés interressants mais te demandent beaucoup de travail merci encore pour tout!!!!!!!!!!!!bonne journée
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Brocéliande



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MessagePosté le: 13-02-2008 18:17    Sujet du message: Répondre en citant

http://s3.archive-host.com/membres/up/587557241/Kerlouan1.pps

Ma promenade de dimanche dernier. A suivre un cimetière médiéval vu ce même jour.

Bonne soirée à tous. Amicalement.

BROCELIANDE.
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Brocéliande



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MessagePosté le: 17-02-2008 11:51    Sujet du message: Répondre en citant

ILIZ COZ (la vieille église).

Au XVIème siècle, eut lieu sur les côtes du Finistère, une catastrophe naturelle, un ensablement dû à une régression marine, un refroidissement du climat ayant entrainé une baisse sensible du niveau de la mer.
La paroisse de TREMENAC’H annexée à Plouguerneau en 1792, bâtie pratiquement sur le sable, en fut une des principales victimes. 500 personnes vivaient en ce lieu en 1774, dans la plus extrême pauvreté.
Le seuil critique de l’ensablement se situe en 1700, les trois décennies suivantes verront « un déluge de sable » qui atteindra en plusieurs endroits, plusieurs mètres de hauteur. En 1721, le presbytère est abandonné, et l’église en 1729.
Le village dû se déplacer et l’ancien fut oublié. En 1969 le bulldozer creusant la fondation d’une future maison, mit au jour des murs faits de mains d’homme. Peu à peu le site fut dégagé et est aujourd’hui le témoin de l’art funéraire au Moyen âge. Ces trouvailles ont fait aussi sortir cette catastrophe de l’oubli, les archives de la famille de PARSCAU dont le manoir était tout près, en garde les traces.



Une partie du vieux cimemtière.
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Brocéliande



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MessagePosté le: 17-02-2008 11:55    Sujet du message: Répondre en citant


calice et nom.


les armes de la famille de Parscau, la fleur de sureau.


la caravelle.


les épées.


le calice.
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Brocéliande



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MessagePosté le: 17-02-2008 11:59    Sujet du message: Au revoir. Répondre en citant

[b]C'est sur cette dernière histoire que je vous quitte en remerciant tous ceux qui ont eu la patience de lire mes écrits.

Bonne continuation à tous.

Amicalement.



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Marie



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MessagePosté le: 17-02-2008 12:46    Sujet du message: réponse Répondre en citant

merci pour toutes tes recherches c'est passionnant, bises!!!!!!!!!!
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ATHAS



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MessagePosté le: 17-02-2008 16:53    Sujet du message: Répondre en citant

boujour, Brocéliande
Tu nous quittes, pour la journée ou tu quittes le forum?
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Ne vous penchez pas trop sur votre passé,
vous risqueriez de tomber dans l'oubli
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Marie



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MessagePosté le: 18-02-2008 12:20    Sujet du message: réponse Répondre en citant

coucou BROCELIANDE j'espère que ce n'est qu'un aurevoir passager ????? car je te regretterai beaucoup bises!!!!!!!!!
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Vieille Louve



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MessagePosté le: 18-02-2008 13:58    Sujet du message: Répondre en citant

Shocked oui...j'aime pas ce message...ambigü! j'espère que ce n'est que passager!
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