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musika



Inscrit le: 23 Mar 2005
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MessagePosté le: 19-02-2008 10:12    Sujet du message: Répondre en citant

Broceliande !!!!!!! où tu vas. Crying or Very sad Crying or Very sad
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Brocéliande



Inscrit le: 25 Juin 2006
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MessagePosté le: 19-02-2008 17:03    Sujet du message: Répondre en citant

Prendre ma retraite voyons.......
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Plus je vieillis, plus je vois que ce qui ne s'évanouit pas, ce sont les rêves.

Jean Cocteau.
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musika



Inscrit le: 23 Mar 2005
Messages: 18472

MessagePosté le: 19-02-2008 18:13    Sujet du message: Répondre en citant

Crying or Very sad Crying or Very sad

tu as pensé à nous BROCELIANDE........on t aimait bien ici.
nous laisse pas......


je suis certaine, que tu as des histoires, à nous raconter.
tu vas en trouver dans tes lectures......

parce que nous, nous n avons pas le temps de nous cultiver..
c'est toi notre Professeur d histoire.......
BROCELIANDE, t en vas pas !!! Crying or Very sad
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campanule



Inscrit le: 22 Aoû 2006
Messages: 6180

MessagePosté le: 19-02-2008 20:25    Sujet du message: Répondre en citant

Brocéliande, merci beaucoup pour tes récits.
Je sais qu'ils te demandaient beaucoup de travail.
Je regretterai cette rubrique.
bises.
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Marie



Inscrit le: 30 Juin 2005
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MessagePosté le: 20-02-2008 12:22    Sujet du message: réponse Répondre en citant

BROCELIANDE pourquoi ce départ j'aimais bien tes récits, et je suis certaine que beaucoup d'autres aimaient aussi, alors reviens vers nous , bises!!!!!!!!!!!
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Vieille Louve



Inscrit le: 22 Sep 2007
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MessagePosté le: 20-02-2008 12:59    Sujet du message: Répondre en citant

Sad oui...moi aussi j'appréciais beaucoup! Brocéliande est peut-être lasse....je regrette.... Sad
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poete



Inscrit le: 31 Déc 2007
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MessagePosté le: 08-10-2008 19:44    Sujet du message: Répondre en citant

le voilà ton fil, BROCELIANDE...........tu vois il n est pas parti...
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Marie



Inscrit le: 30 Juin 2005
Messages: 11840

MessagePosté le: 09-10-2008 11:02    Sujet du message: réponse Répondre en citant

BROCELIANDE nous atendons tes reportages avec un grand plaisir bonne journée bisous!!!!!
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Brocéliande



Inscrit le: 25 Juin 2006
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MessagePosté le: 09-10-2008 19:36    Sujet du message: Répondre en citant

Bonsoir, vous êtes bien gentilles mes petites, mais c'"était seulement un bonjour en passant je n'ai jamais dit que j'allais reprendre car c'est un gros gros travail.
Cette année j'ai pris moins d'activités et je me suis promis de travailler davantage sur mes dossiers car j'avance en âge et je crains de ne pouvoir terminer mon troisième ouvrage.
Mon objectif me donne encore un an peut-être deux de travail, mais je ne vous oublie pas pour autant.
Je prépare une prochaine visite guidée pour le 16 Novembre et je vous invite toutes.
Ces derniers temps j'ai un peu quitté les temps anciens pour faire quelques histoires de la seconde guerre mondiale à Brest.
Puis je fais un résumé d'un gars qui a guerroyé avec Napoléon 1er et cela pour ma prochaine visite.
Pourquoi n'avez-vous pas pris ma suite????????
Bises à vous toutes et à la prochaine......Brocéliande.

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Jean Cocteau.
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Brocéliande



Inscrit le: 25 Juin 2006
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MessagePosté le: 09-10-2008 19:38    Sujet du message: Répondre en citant

Je pars samedi à 5heures du matin pour le futuroscope et je serai de retour chez moi dimanche vers minuit.
Dur dur pour la mémée.
Bon week-end à vous toutes.
Brocéliand
e
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vitre



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MessagePosté le: 09-10-2008 20:17    Sujet du message: Répondre en citant

[quote="Brocéliande"][b]Je pars samedi à 5heures du matin pour le futuroscope et je serai de retour chez moi dimanche vers minuit.
Dur dur pour la mémée.
Bon week-end à vous toutes.
Brocéli



Tout ce que vous nous montrer est vraiment très beau!
J'ai de la famille à Plabennec, je vais les étonner .

Merci pour ces belles histoires que vous faites rejaillir du passé.
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Brocéliande



Inscrit le: 25 Juin 2006
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MessagePosté le: 10-10-2008 02:54    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Vitre? mes parents ont habité Plabennec pendant 14 ans et ne l'ont quitté que pour entrer en foyer logement près de chez moi à Brest.

Si votre famille est intéressée par l'histoire de Brest, ce n'est pas si loin pour venir voir sur place. Je pense que je vais devoir limiter le nombre maintenant car pour être entendue il ne faut pas qu'il y ait un nombre trop important de personnes.

Je viens d'écrire une histoire qui m'amène au manoir du Rest à Plabennec, ainsi qu'à la jolie petite chapelle de Locmaria. J'ai été reçue par les propriétaires qui se sont déplacées déjà deux fois pour mes visites.

Je vais peut-être faire un effort pour vous mettre quelque chose bientôt.

A plus tard...............

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Jean Cocteau.
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alexia



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MessagePosté le: 10-10-2008 06:52    Sujet du message: Répondre en citant

On va attendre ça avec moulte impatience ...........
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OMEGA
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MessagePosté le: 10-10-2008 09:54    Sujet du message: Répondre en citant

quelle bonne idée d'avoir remonté ce poste pour une passionnée des vieilles pièrres comme moi c'est un régal.
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vitre



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MessagePosté le: 10-10-2008 14:17    Sujet du message: Répondre en citant

Brocéliande a écrit:
Je pars samedi à 5heures du matin pour le futuroscope et je serai de retour chez moi dimanche vers minuit.
Dur dur pour la mémée.
Bon week-end à vous toutes.
Brocéliand
e



Je suis allé au futuroscope il y a un mois, surtout il ne faut pas rater le spectacle féerique en soirée, c'est une pure merveille.
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Brocéliande



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MessagePosté le: 10-10-2008 14:20    Sujet du message: Plabennec Répondre en citant

Voir le Fichier : [B]Plabennec.pps

Quelques photos vite fait et pour vous faire plaisir.

Bon week-end à toutes et tous. Brocéliande[/b]
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Jean Cocteau.
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vitre



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MessagePosté le: 10-10-2008 15:08    Sujet du message: Re: Plabennec Répondre en citant

Brocéliande a écrit:
Voir le Fichier : [B]Plabennec.pps

Quelques photos vite fait et pour vous faire plaisir.

Bon week-end à toutes et tous. Brocéliande[/b]



De bien belles photographies qui me rappellent le mariage de mon beau-frère avec la Concélébration de ses trois oncles prêtres, dont un était le sosie de Pierre Perret et qui nous avait chanté "le zizi".
Bon week-end.
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OMEGA
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MessagePosté le: 10-10-2008 15:23    Sujet du message: Répondre en citant

une merveille cette église
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Marie



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MessagePosté le: 11-10-2008 09:49    Sujet du message: réponse Répondre en citant

quelle merveille cette église merci de nous l'avoir fait connaitre, bonne journée et gros bisous!!!!!
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poete



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MessagePosté le: 12-01-2009 10:17    Sujet du message: Répondre en citant

je te remonte ton fil BROCELIANDE, si jamais tu reviens...
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Hier est de l'histoire ! demain est un mystère, aujourd'hui est un cadeau (Eleonore Roosevelt)


Dernière édition par poete le 03-02-2009 10:18; édité 1 fois
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Brocéliande



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MessagePosté le: 03-02-2009 10:09    Sujet du message: Répondre en citant

Alexandre POTIER de COURCY chevalier puis Baron, , alors qu’il se trouvait à la Martinique, avait épousé le 30 Juillet 1759 Françoise HOOKE qui fut noyée lors du naufrage de la corvette « Mars » sur les côtes d’Espagne le 14 Mars 1764, alors qu’elle rentrait en France.

La corvette revenait des Antilles après la conclusion de la guerre dite de « 7 ans » dont la fin fut désastreuse pour la France. Le voyage s’était bien passé pour le bateau et l’équipage, lorsqu’une violente tempête se leva alors qu’il se trouvait près des côtes des Asturies en Espagne.

Les trois quart de l’équipage périt noyé, Charles Louis du COUÉDIC fut le seul officier rescapé échappé miraculeusement à la mort.
Charles Louis du COUÉDIC de KERGOALER naquit le 17 Juillet 1740 au château de Kerguelen en Pouldergat près de Douarnenez dans une famille reconnue noble d’ancienne extraction. Il eut de nombreux embarquements et son dernier exploit se situe le 7 octobre 1779 alors qu’il commandait « la Surveillante » avec laquelle il livra bataille contre la frégate anglaise « Québec ».

Au retour à Brest le bateau était en triste état et il avait fallu remplacer une bonne partie de l’équipage. Les marins de chaque vaisseau stationnés dans le port, montaient aux mâts pour saluer Mr du COUÉDIC porté sur un matelas. Il était gravement blessé deux fois à la tête et une balle s’était logée dans les reins et ne put être extraite par les chirurgiens.

Ce fut un combat à forces égales. Le capitaine anglais sombra avec son navire en flammes ce qui évita l’abordage et bien des morts supplémentaires, mais les français tendirent la main aux rescapés et Louis XVI arma un bateau pour les ramener dans leur pays.

Mr du COUÉDIC pensait se rétablir rapidement et avait même demandé un nouveau commandement, mais il mourut suite à ses blessures le 7 Janvier 1780. Ce fut un marin d’exception, plusieurs villes de Bretagne ont une rue du Couédic, Paris en possède une également.

Le Roi le nomma Capitaine de vaisseau. Son corps fut inhumé dans l’église St Louis à Brest le jour suivant avec l’autorisation de Louis XVI, il était interdit depuis bien longtemps d’enterrer dans les églises. On le déposa au pied du pilier droit du chœur contre lequel fut appliqué quelques mois plus tard, un monument de marbre portant les armes de la famille.

Saccagé par les révolutionnaires en 1793 mais aucun n’était breton, les habitants de la ville de Brest le firent restaurer à leurs frais en 1805.
Lors de l’incendie de l’église St Louis par les allemands en 1944, on retrouva dans les décombres trois coffrets contenant l’un les restes du Chevalier Charles Louis du COUÉDIC reconnaissable à l’inscription C.C., mais aussi ceux du capitaine FLEURIOT DE LANGLE qui se vit confier le commandement de l’Astrolabe par Mr de LAPÉROUSE et qui fut massacré le 11 décembre 1787. Retrouvé 40 ans plus tard on le ramena à Brest et il fut inhumé dans l’église St Louis. Quant au troisième coffret il contenait les restes de Monseigneur GRAVERAN ancien curé de St Louis.

Tous trois furent réinhumés dans la nouvelle église en présence de leur famille ; une plaque de marbre noir scellée dans le mur de l’église à droite du chœur, rappelle la mémoire de ces hommes.

Sa première épouse disparue dans le naufrage, Alexandre POTIER du COURCY se remariait le 1er Octobre 1772 à Ploumoguer à Alexandrine Gabrielle de COATNEMPREN DE KERSAINT née le 1er Mars 1751. Ils auront au moins deux enfants.

Devenue veuve, Alexandrine se remariera le 24 avril 1782 à Charles René de BERNARD de MARIGNY chef d’escadre des armées navales, gouverneur du Dauphin, vice amiral (voir dossier premier ouvrage). Madame de Bernard de Marigny décédait le 2 Octobre 1824 à Dirinon (Finistère) au château de Lesquivit chez sa petite fille Madame de LESGUERN.

Un petit morceau de ce que j'ai écrit hier. bonne lecture.
Brocéliande.
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Jean Cocteau.
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poete



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MessagePosté le: 03-02-2009 10:20    Sujet du message: Répondre en citant

merci Broceliande, je viens de lire attentivement tes écrits.
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OMEGA
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MessagePosté le: 03-02-2009 10:45    Sujet du message: Répondre en citant

ravie de t'avoir lue ce que tu écris est toujours aussi passionnant merci à toi
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Marie



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MessagePosté le: 03-02-2009 13:26    Sujet du message: réponse Répondre en citant

merci BROCELIANDE de ton récit toujours aussi captivant,je passe rapidement car j'ai peur que mon ordi me lache bises

POETE tu vas mieux?????

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poete



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MessagePosté le: 03-02-2009 18:45    Sujet du message: Répondre en citant

c'est dur marie, mais je ne suis pas encore Morte.............donc il y a de l espoir.
je tiens bon la barre Very Happy ..............je m accroche Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy
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bob



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MessagePosté le: 03-02-2009 18:59    Sujet du message: Répondre en citant

poete hisse et haut ;
tu n'as plus bobo Smile
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Marie



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MessagePosté le: 04-02-2009 11:42    Sujet du message: réponse Répondre en citant

bonjour POETE accroche fort a la rampe, il faut tenir le coup gros bisous et courage!!!!!!!
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Brocéliande



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MessagePosté le: 05-02-2009 09:03    Sujet du message: Répondre en citant

http://sd-1.archive-host.com/membres/up/587557241/KerStears.pps

Bonjour à tous,

Voici mon dernier travail, bonne réception.

Bises à tous. Brocéliande
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OMEGA
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MessagePosté le: 05-02-2009 09:59    Sujet du message: Répondre en citant

je ne sais que vous dire je suis si heureuse de profiter de cela

Merci Brocéliande
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Marie



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MessagePosté le: 05-02-2009 12:09    Sujet du message: réponse Répondre en citant

merci BROCELIANDE pour ce beau reportage,quel travail , bonne journée et gros bisous, ce chateau est magnifique et le parc aussi, c'est bien qu'il soit devenu une écoleen plus pour la formation de futur cuisinier etc!!!!!!
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Brocéliande



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MessagePosté le: 14-02-2009 12:02    Sujet du message: une petite leçon d'histoire de France pour vous. Répondre en citant

La bataille des Cardinaux :

En pleine guerre de 7 ans qui se déroule loin de la France, Louis XV veut infliger une sévère punition aux anglais nos éternels adversaires. Pour cela on envisage une invasion des iles britanniques et l’amirauté donne l’ordre à l’escadre brestoise de rejoindre la troupe basée dans le Morbihan, 26 vaisseaux pour embarquer l’infanterie terrestre soit 14.000 hommes sont placés sous le commandement de l’Amiral de CONFLANS âgé de 70 ANS.

Depuis le début de l’été 1759, une flotte britannique de 23 navires surveillait la sortie du port de Brest. Le mauvais temps qui sévit début Novembre, les obligea à s’éloigner de la zone côtière. Ils étaient très bien informés sur les défenses et les mouvements des français.

Le 14 Novembre l’escadre de Brest appareillait avec 21 navires. Dès le 15 l’amiral anglais HAWKE était informé de la sortie française et manœuvra pour intercepter les navires.

Le 20 Novembre la mer était déchainée et l’amiral CONFLANS engagea la bataille se croyant supérieur en nombre, mais il n’avait aperçu qu’une petite partie de l’escadre britannique. La nuit approchant l’Amiral français par souci de protéger sa flotte désormais la seule restant en France, préférait se diriger vers la côte mais les anglais se lancèrent à sa poursuite au mépris des risques encourus par les nombreux récifs qu’ils ne connaissaient pas d’autant plus q u’ils ne disposaient pas de cartes marines.

Le combat débuta le 20 Novembre vers 2 heures du matin près des ilots rocheux situés au sud-est de l’ile d’Hoédic : les cardinaux qui devaient donner leur nom à ce combat. Trois navires français furent rapidement mis hors de combat. Le Formidable fut désemparé. Le Thésée chavira, la mer déchainée s’engouffrant par les sabords restés ouverts. 22 membres d’équipage sur 630 survivront.

Parmi les disparus Guy François de KERSAINT comte de COETNEMPREN et deux de ses fils Jacques Guy François et Guy François, périrent avec le Thésée. Ils étaient le père et les frères d’Alexandrine Gabrielle de COETNEMPREN DE KERSAINT qui épousera plus tard Alexandre POTIER de COURCY, puis Mr de BERNARD DE MARIGNY.

Quant au Superbe il fut envoyé par le fond par de terribles bordées anglaises. Avec lui périt noyé Corentin Yves LE DALL.

La panique s’empara du reste de la flotte française. 8 navires parvinrent à s’échapper et à rejoindre Rochefort, quelques autres tentèrent d’échapper aux anglais en s’engageant dans l’estuaire de la Vilaine jetant leur artillerie par-dessus bord afin de s’alléger. Ils y resteront deux ou trois ans toujours gardés par la marine anglaise.

L’amiral anglais par crainte des dangers causés par l’obscurité et les récifs préféra mouiller pour la nuit. Le lendemain matin 21 novembre, l’Amiral CONFLANS se voyant entouré d’ennemis préféra jeter son navire amiral le Soleil-Royal sur le rivage afin d’éviter la prise par l’adversaire.
L’amiral anglais décidait de reprendre le combat, mais ne connaissant pas les lieux, perdit 2 navires sur les récifs.

Le dernier acte de la bataille se joua le 22 novembre lorsque l’amiral CONFLANS ordonna d’incendier deux navires dont le Soleil-Royal après avoir jeté ses canons par-dessus bord, afin d’empêcher leur capture par les britanniques. Les anglais repartirent cependant avec la figure de proue du navire amiral français : un buste de Louis XV.

La défaite « des cardinaux » sonna la fin de la puissance maritime française. Les pertes humaines des britanniques s’élevaient à environ 300 ou 400 hommes, les français atteignaient les 2500 tués ou prisonniers.

Quant aux navires, les britanniques en perdirent 2, les français 6, mais le reste de la flotte française très endommagée avait perdu sa capacité de combat. Dès lors l’Angleterre n’avait plus à craindre de débarquement sur ses côtes. Elle avait toutes capacités pour nous reprendre les colonies françaises d’Amérique dont le Canada, d’Afrique et d’Inde par le traité désastreux pour la France signé le 10 février 1763, qui m’était fin à la guerre dite de 7 ans.

Je vous fait grâce du reste de cette étude qui est très compliquée et aussi bien longue, dur, dur.
bises à tous et bon week-end.
Brocéliande.
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Jean Cocteau.
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Marie



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MessagePosté le: 14-02-2009 13:51    Sujet du message: réponse Répondre en citant

merci broceliande pour ce beau reportage , bonne journée et gros bisous!!!!!
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vitre



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MessagePosté le: 14-02-2009 16:57    Sujet du message: Re: une petite leçon d'histoire de France pour vous. Répondre en citant

Brocéliande a écrit:
La bataille des Cardinaux :

En pleine guerre de 7 ans qui se déroule loin de la France, Louis XV veut infliger une sévère punition aux anglais nos éternels adversaires. Pour cela on envisage une invasion des iles britanniques et l’amirauté donne l’ordre à l’escadre brestoise de rejoindre la troupe basée dans le Morbihan, 26 vaisseaux pour embarquer l’infanterie terrestre soit 14.000 hommes sont placés sous le commandement de l’Amiral de CONFLANS âgé de 70 ANS.

Depuis le début de l’été 1759, une flotte britannique de 23 navires surveillait la sortie du port de Brest. Le mauvais temps qui sévit début Novembre, les obligea à s’éloigner de la zone côtière. Ils étaient très bien informés sur les défenses et les mouvements des français.

Le 14 Novembre l’escadre de Brest appareillait avec 21 navires. Dès le 15 l’amiral anglais HAWKE était informé de la sortie française et manœuvra pour intercepter les navires.

Le 20 Novembre la mer était déchainée et l’amiral CONFLANS engagea la bataille se croyant supérieur en nombre, mais il n’avait aperçu qu’une petite partie de l’escadre britannique. La nuit approchant l’Amiral français par souci de protéger sa flotte désormais la seule restant en France, préférait se diriger vers la côte mais les anglais se lancèrent à sa poursuite au mépris des risques encourus par les nombreux récifs qu’ils ne connaissaient pas d’autant plus q u’ils ne disposaient pas de cartes marines.

Le combat débuta le 20 Novembre vers 2 heures du matin près des ilots rocheux situés au sud-est de l’ile d’Hoédic : les cardinaux qui devaient donner leur nom à ce combat. Trois navires français furent rapidement mis hors de combat. Le Formidable fut désemparé. Le Thésée chavira, la mer déchainée s’engouffrant par les sabords restés ouverts. 22 membres d’équipage sur 630 survivront.

Parmi les disparus Guy François de KERSAINT comte de COETNEMPREN et deux de ses fils Jacques Guy François et Guy François, périrent avec le Thésée. Ils étaient le père et les frères d’Alexandrine Gabrielle de COETNEMPREN DE KERSAINT qui épousera plus tard Alexandre POTIER de COURCY, puis Mr de BERNARD DE MARIGNY.

Quant au Superbe il fut envoyé par le fond par de terribles bordées anglaises. Avec lui périt noyé Corentin Yves LE DALL.

La panique s’empara du reste de la flotte française. 8 navires parvinrent à s’échapper et à rejoindre Rochefort, quelques autres tentèrent d’échapper aux anglais en s’engageant dans l’estuaire de la Vilaine jetant leur artillerie par-dessus bord afin de s’alléger. Ils y resteront deux ou trois ans toujours gardés par la marine anglaise.

L’amiral anglais par crainte des dangers causés par l’obscurité et les récifs préféra mouiller pour la nuit. Le lendemain matin 21 novembre, l’Amiral CONFLANS se voyant entouré d’ennemis préféra jeter son navire amiral le Soleil-Royal sur le rivage afin d’éviter la prise par l’adversaire.
L’amiral anglais décidait de reprendre le combat, mais ne connaissant pas les lieux, perdit 2 navires sur les récifs.

Le dernier acte de la bataille se joua le 22 novembre lorsque l’amiral CONFLANS ordonna d’incendier deux navires dont le Soleil-Royal après avoir jeté ses canons par-dessus bord, afin d’empêcher leur capture par les britanniques. Les anglais repartirent cependant avec la figure de proue du navire amiral français : un buste de Louis XV.

La défaite « des cardinaux » sonna la fin de la puissance maritime française. Les pertes humaines des britanniques s’élevaient à environ 300 ou 400 hommes, les français atteignaient les 2500 tués ou prisonniers.

Quant aux navires, les britanniques en perdirent 2, les français 6, mais le reste de la flotte française très endommagée avait perdu sa capacité de combat. Dès lors l’Angleterre n’avait plus à craindre de débarquement sur ses côtes. Elle avait toutes capacités pour nous reprendre les colonies françaises d’Amérique dont le Canada, d’Afrique et d’Inde par le traité désastreux pour la France signé le 10 février 1763, qui m’était fin à la guerre dite de 7 ans.

Je vous fait grâce du reste de cette étude qui est très compliquée et aussi bien longue, dur, dur.
bises à tous et bon week-end.
Brocéliande.


Merci Brocéliande pour ce récit des plus intéressants.
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ELIYA



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MessagePosté le: 14-02-2009 17:39    Sujet du message: Répondre en citant

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Dernière édition par ELIYA le 25-06-2009 23:20; édité 1 fois
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Brocéliande



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MessagePosté le: 14-02-2009 18:03    Sujet du message: Répondre en citant

Merci mais pourquoi reprpendre le texte en entier, tu ne trouves pas que cela fait un peu long Vitré?

A +

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vitre



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MessagePosté le: 14-02-2009 18:16    Sujet du message: Répondre en citant

Brocéliande a écrit:
Merci mais pourquoi reprpendre le texte en entier, tu ne trouves pas que cela fait un peu long Vitré?

A +

Brocéliande.


C'est pour avoir lr plaisir de le relire avant de répondre... Wink
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Brocéliande



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MessagePosté le: 20-02-2009 08:34    Sujet du message: Répondre en citant

Caroline Agathe HUON DE KERMADEC épousa un magistrat près la cour royale de Rennes (bâtonnier de l’ordre des avocats, conseiller à la Cour Royale de Rennes, chevalier de la Légion d’Honneur) où elle finit probablement sa vie. Le couple eut au moins trois garçons (on ne connait pas la place de Dom Anselme dans la fratrie faute de date) dont l’un fut évêque de Quimper durant 15 années.

Dom Anselme NOUVEL DE LA FLÈCHE ancien vicaire général de Rennes fut novice et profès (qui a fait des vœux par lesquels on s’engage dans un ordre religieux après le noviciat) à la Pierre qui Vire en 1869. Il y avait reçu ses habits de moine, le nom de frère Anselme et émis ses vœux le 28 août 1870. (Le collège pontifical de Rome est dédié à St Anselme).

Le monastère Sainte Marie de la PIERRE QUI VIRE fut fondé en Bourgogne en 1850 par un prêtre du diocèse de Sens désireux de fonder une communauté religieuse. Il avait découvert la règle de St Benoit lors d’un voyage en Italie. Ecrite vers 529 Benoit rédige une règle simple qui met en place une vie communautaire solidement structurée, sous l’autorité d’un père : l’abbé. Il organise la vie des moines autour principalement de la prière et des travaux manuels.

Le nom de LA PIERRE QUI VIRE provient d’une caractéristique naturelle. Il s’agit d’une roche qui posée sur une autre, pouvait être mise en mouvement par une simple pression humaine. (On retrouve le même phénomène dans la forêt de Huelgoat (Fre).
Depuis 1853 la roche est scellée et surmontée d’une statue de la vierge Marie.

Très attaché à sa profession monastique, Dom Anselme gardera son habit de moine dans l’exercice de sa fonction épiscopale qu’il avait voulu refuser.

En effet, à la vacance du siège de Quimper, les diocèses bretons qui ont déploré le départ du vicaire général appuient les prêtres du diocèse vacant dans leur demande de l’attribuer au religieux bénédictin Dom Anselme NOUVEL DE LA FLÈCHE.


On n’y porte guère attention à la Pierre qui Vire, car aucun religieux n’a été nommé évêque depuis la révolution et voilà que Monseigneur NOUVEL DE LA FLÈCHE est nommé. Le ministre des Cultes l’a accepté par égard pour Monsieur de KERDREL beau-frère de l’élu et député influent du parti légitimiste.

Dom Anselme écrit à Pie IX son sentiment que sa profession monastique ne l’autorise pas à recevoir l’épiscopat, mais le pape lui répond affectueusement et insiste amicalement, ce qui désarme toutes ses objections. A la Congrégation on arrive même à estimer que dans la conjoncture anticléricale qui suit la défaite de 1870, il est opportun qu’un moine soit membre de l’épiscopat et Dom Anselme est sacré évêque le 4 Février 1872 à la Pierre qui vire par l’Archevêque de Sens.

Monseigneur NOUVEL DE LA FLÈCHE s’est fait l’ardent défenseur de toute la congrégation auprès du Saint Siège.

En ce qui concerne la cathédrale de Quimper et son nouvel évêque:

1870 – le 11 Mars voit l’érection de la cathédrale en basilique par Pie IX.

1885- Restauration de la chapelle absidale par Bigot, peintures décoratives par Mr Lameine.
Nouvelle consécration de l’autel Notre Dame des Victoires.

1886 – Inauguration du reliquaire du bras de Saint Corentin dans sa chapelle.

Décédé le 1er Juin 1887 Monseigneur NOUVEL DE LA FLÈCHE est inhumé dans la cathédrale sous un enfeu (tombe encastrée dans l’épaisseur du mur d’un édifice religieux. Il était généralement réservé aux nobles et aux évêques. Lors de la révolution les enfeus furent pour la plupart pillés.)
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Brocéliande



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MessagePosté le: 30-06-2009 09:50    Sujet du message: Répondre en citant

Joseph JAFFRENOU appelé JOBIC, est né au village de Lescleden en Motreff près de Carhaix (Finistère) au centre Bretagne le 30 mars 1899.

Fils d’Yves JAFFRENOU cultivateur et de Françoise PHILIPPE son épouse, tout jeune il dut garder le bêtes dans les champs et pour s’occuper durant ces longues heures de solitude, le petit Joseph s’exerça à sculpter des branches d’arbres voire des piquets qu’il trouvait sur les clôtures des prairies des alentours.


En 1917 il a 18 ans et veut se perfectionner dans son art pour lequel il montrait des dons certains, et pour cela il part pour Rennes où il s’inscrit à l’école des Beaux-arts.

Le pays est en guerre depuis trois ans déjà, et l’année suivante à 19 ans, Joseph doit partir pour le front où il sera blessé à Champigny sur Marne qui fut déjà le lieu d’une bataille lors de la guerre de 1870 et le siège de Paris.

L’armistice signé Joseph JAFFRENOU reprend ses études artistiques aux Beaux-arts à Paris dans des conditions difficiles car c’est un étudiant pauvre.

En 1922 il est reçu à Rome à la villa Médicis. Napoléon devenu son propriétaire y installa en 1803 l’Académie de France fondée en 1666 par Colbert. Cette institution artistique française était destinée à recevoir en son sein ou hors les murs, de jeunes artistes afin de développer leur projets créatifs. Le lauréat du prix de Rome recevait une bourse d’étude qui fut créée en 1663 sous le règne de Louis XIV et qui fut supprimée par André Malraux en 1968.

Un prix récompensera le talent du jeune Joseph JAFFRENOU. Rentré au pays il est embauché dans l’atelier LE REST à Gourin. Le 15 Janvier 1930 il épouse à St Brieuc dans les côtes du Nord (maintenant Côtes d’Armor), Madeleine MOUAZÉ avec laquelle il part à Paris où il se lie à de grands artistes, mais rapidement il s’installe au Maroc où il va participer à de grands chantiers : Sacré-Cœur, banque d’Etat, Palais de justice de Casablanca, Fès et Meknès.

Il sculpte des statues pour les églises casablancaises et sa renommée devient internationale. Aidé d’un ouvrier marocain dans son atelier de Casablanca, il sculpte aussi des meubles et des objets divers. C’est un véritable artiste, doué depuis l’enfance.

Le 2 avril 1941 il divorce selon jugement prononcé par le Tribunal Civil de Casablanca et va désormais partager son temps entre son travail et des activités dans les milieux bretons.

C’était aussi un joueur de bombarde ; il faisait, avec un ou deux autres sonneurs, danser les jeunes du groupe de l’Armorique au Maroc à Casablanca, à une époque où le renouveau de la danse bretonne est encore relativement récent et où il n’existait pas de disques de musique pour la danse folklorique.

Il se déplaçait dans une Dyna Panhard de façon un peu périlleuse parfois les jours de fête. En 1955 le collège des bardes l’admet en son sein, où il aura le grade d’ovate.

Le collège des bardes a pris sa source au pays de Galles en 1717. Une délégation bretonne fut invitée à Cardiff en 1899, et décida de fonder le GORSEDD DE BRETAGNE. Cela consiste en une forme moderne de religion ou de spiritualité qui promeut l’harmonie avec la nature souvent au travers d’une forme de culte de la nature. C’est aussi un mouvement d’inspiration maçonnique.

Le grand druide en est le chef tout puissant et est élu à vie, viennent ensuite les druides pour lesquels il faut avoir un minimum d’âge de 50 ans, puis les bardes, les ovates et enfin les disciples qui eux, ont moins de 25 ans.

Sont nommés bardes d’honneur, ceux qui ont rendu d’appréciables services à la cause bretonne. L’institution bretonne a les mêmes statuts que l’institution Galloise. Il n’y a pas de religion obligatoire mais le catholicisme en est quand même, la religion officielle. Les hommes et les femmes sont à égalité.

En 1966 le Maroc étant devenu indépendant en 1956, beaucoup des amis de Jobic ont regagné la France. Le groupe de l’Armorique au Maroc de Casablanca a perdu beaucoup des siens. Jobic a 67 ans et il est malade.

Comme beaucoup d’artistes et malgré sa renommée, il est pauvre et doit faire appel à son ami Jean RIOU qui a 55 ans et est infirmier à Brest après son rapatriement du Maroc, afin qu’il lui porte secours et le fasse rapatrier sur la Bretagne, son désir étant de mourir au pays.

Son ami va répondre à son souhait et Jobic rentré par avion, sera hospitalisé à l’hôpital Ponchelet à Brest, mais les médecins ne parviendront pas à rétablir sa santé, et Joseph JAFFRENOU s’éteindra à Brest le 25 Novembre 1966 un mois après son retour.

Jobic avait préparé son cercueil qui arriva en France le jour de son décès ; ceux qui l’avaient connu et qui assistaient à ses obsèques, s’attendaient à voir un cercueil sculpté mais en fait, il s’agissait de quelque chose de très simple une caisse passée au brou de noix. Une grande croix, aussi l’œuvre du sculpteur, accompagnait le cercueil et fut portée lors des obsèques par un représentant du collège des druides. Elle a aujourd’hui disparu.

Jobic avait demandé à être revêtu de ses habits d’ovate composés d’une tunique et d’un voile vert, ainsi que d’une calotte noire. Depuis son entrée chez les bardes, il avait laissé pousser barbe et moustache qui avec l’âge, étaient devenues poivre et sel, ce qui le rendait méconnaissable pour ceux qui l’avaient connu imberbe dans les années 50.

Les obsèques de Jobic JAFFRENOU eurent lieu dans la chapelle de l’hôpital Ponchelet à Brest, la cérémonie fut présidée par l’abbé MANUEL, aumônier de l’établissement. Le cercueil était revêtu du drapeau breton GWEN HA DU et des musiques de circonstances furent interprétées à la harpe celtique.

Jobic JAFFRENOU repose au cimetière de Brest St Martin carré 23 rang 12, tombe 38 dans la tombe de son ami infirmier venu le rejoindre en 1983. Un véritable ami qui prit en charge la maladie, le transport en France et les obsèques de Jobic. (en fait le corps de Jobic inhumé provisoirement, fut exhumé le 10 mai 1967 pour être inhumé à nouveau au même endroit sous un monument récent.)

Bien qu’expatrié loin du pays de longues années, Jobic ne quitta pas ce monde dans la solitude. De nombreuses personnes l’accompagnaient dont plusieurs avaient comme lui, appartenu à l’association « L’ARMORIQUE AU MAROC » à Casablanca. Jobic était une figure marquante de cette association.[b][/b]
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Marie



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MessagePosté le: 30-06-2009 10:47    Sujet du message: réponse Répondre en citant

merci pour toutes ses belles explications, bonne journée!!!!!!
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