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Inscrit le: 02 Fév 2007 Messages: 308 Localisation: Var
Posté le: 26-04-2007 16:59 Sujet du message: A défaut de pouvoir soigner.....
Bonjour à tous,
En parcourant le forum « santé » de Wanadoo je suis tombé sur le message suivant :
Les pets de la solitude De : Butane Girl. Posté le 24/04/2007 à 01:04:55
Dès que j'avale la moindre chose, dès que je bois un verre d'eau, mon ventre gonfle comme un éléphant et je ne peux pas me retenir de faire des pets effrayants, vraiment terribles, qui me font peur à moi-même, et si je ne mange presque rien c'est pareil et mon ventre est énorme. Cela gâche ma vie, j'ai quitté mon ami à cause de cela avant qu'il ne s'aperçoive que je suis une bombe, mais pas sexuelle une bombe de gaz…..maintenant je pète seule mais j'ai mal au ventre et j'aimerai bien vivre avec quelqu'un.
A défaut de pouvoir venir en aide à cette personne j’ai produit, à l’attention des participants au forum concerné, le texte suivant :
« J'ai quelques doutes sur le sérieux du message de Butane Girl. Aussi je ne peux me retenir de raconter une petite histoire relativement hors sujet. J'espère que vous voudrez bien me le pardonner.
Après leur débarquement de novembre 1942 en Afrique du Nord les Américains ayant occupé la base aérienne d’Oran-La Sénia nous fûmes dans l'obligation de réquisitionner, puis d'occuper, les fermes voisines.
J’eu le plaisir d’occuper, avec d’autres camarades, un appentis, adossé à l'étable de notre ferme, et qui servait initialement de porcherie.
Ce local n'étant pas suffisamment grand pour nous loger tous, nous avions construit des lits superposés, cela de façon très artisanale, qu'on en juge : nous avions disposé des planches à même le sol et sur ce plancher improvisé étaient posés des fûts de 200 litres qui, eux-mêmes, supportaient un autre plancher. Celui-ci, à son tour, servait de support à une nouvelle rangée de fûts sur laquelle était monté un troisième plancher. Chacun d'entre nous couchait dans l'espace existant entre deux fûts consécutifs, que ce soit au rez-de-chaussée ou au premier et deuxième étage. L'ensemble constituait ainsi une sorte d'échafaudage branlant qui nous donnait des sueurs froides, surtout aux occupants du deuxième étage.
Notre séjour à la ferme dura de novembre 42 à mars 43. Afin de situer le cadre dans lequel nous vivions transportons-nous un instant, de nuit, dans notre local. Les hommes qui dorment là, sur leur échafaudage de fortune, ne disposent, durant leur vie quotidienne, d'aucune facilité pour s'assurer une hygiène normale. De ce fait, aux miasmes d'origine porcine montant du sol de la pièce, viennent s'ajouter des odeurs corporelles insupportables. On ne peut également -passer sous silence- les émanations émises, en toute liberté, de jour comme de nuit, sous forme de bruits malodorants, par les soldats de la république. Pour les militaires il s'agit là d'une tradition démocratique. De nos jours le langage politico-intellectuel qualifierait peut être ces bruits d' "initiatives citoyennes".
Nous sommes à peu de distance de la mer mais, pourtant, aucune brise marine ne peut venir à bout de l'odeur nauséabonde des lieux.
Cela dit, un soir, vers 23 heures, au retour d'une permission, je venais de m'étendre sur ma couche lorsque je dus, moi aussi, à mon grand regret, prendre une "initiative citoyenne". Elle fut d’une sonorité absolument hors norme et, à cet instant précis, par un hasard invraisemblable, l'échafaudage branlant s'effondra en entraînant dans sa chute les occupants du deuxième étage….. Il y eut des cris, des gémissements….. Certains dormeurs crurent, un instant, avoir été victimes d'un séisme ( possible en Algérie). Mais, à part ces derniers, tout le monde fut secoué par un rire inextinguible.
Comme le retour d'un tel incident était très aléatoire les victimes de bosses et d'égratignures prirent le parti d'en rire.
Inscrit le: 02 Fév 2007 Messages: 308 Localisation: Var
Posté le: 27-04-2007 14:11 Sujet du message:
Merci Annick, Merci Anniec,
Anniec, je n'ai pas reçu de nouveau nom ce soir là, parce que, dans cette forme d'expression je n'étais pas le meilleur.
Disons qu'il s'est agit d'une performance fortuite sans aucun entraînement préalable.
Cordialement.
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