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Inscrit le: 11 Mai 2007 Messages: 3946 Localisation: Capitale de l'orchidée (94)
Posté le: 15-08-2007 13:51 Sujet du message:
Le bolet
Je ne vais pas pouvoir jouer beaucoup ... je n'y connais rien en champignons .... ah si je connais les "champignons de Paris" frais ou en boite ... et les champignons noirs séchés
MADOLAINE, on peut jouer sans être fin connaisseur. Je ne cueille jamais de champignons, qu'ils soient bons ou mauvais, je les laisse aux spécialistes en la matière.
Sous l'appellation "Bolet" on trouve cinq à six espèces dont certaines sont toxiques ou indigestes. Je n'ai pas retrouvé la photo que tu as présentée, il me semble qu'il s'agit d'un cèpe de bordeaux ??? _________________
Inscrit le: 11 Mai 2007 Messages: 3946 Localisation: Capitale de l'orchidée (94)
Posté le: 15-08-2007 16:51 Sujet du message:
C'est vachement intéressant de chercher des champignons .... Merci Rominet ..... je vais me coucher moins bête que je me suis levée ..... je ne pensais pas qu'i existait autant de champignons ..... certains avec un aspect pas très "ragoûtant" et souvent non comestibles ou même toxiques
fistuline hepatique
Chapeau:
10 à 20 cm, en forme de langue, face supérieure rouge brique, très visqueuse, couverte de petites aspérités.
Pied:
pousse parfois sur un pied court.
Pores:
jaunâtres, puis rouges.
Chair:
molle, rouge, veinée de sillons plus clairs, laissant s'écouler un suc rouge à saveur salée.
Sporée:
blanche.
Ecologie:
sur troncs de feuillus (chênes, châtaigniers...). Eté-automne. Assez courant.
Comestibilité:
Inscrit le: 11 Mai 2007 Messages: 3946 Localisation: Capitale de l'orchidée (94)
Posté le: 15-08-2007 18:49 Sujet du message:
Grande lépiote
Synonymes : grande lépiote, cocherelle, chevalier bagué, parasol, saint-michel
Chapeau : de 10 à 25 cm d'abord ovoïde puis convexe en forme de parasol puis étalé, mamelonné au centre, blanchâtre à beige couvert d'une pellicule épaisse se déchirant en larges écailles de couleur cannelle à brunâtre
Lames : libres, fines et serrées, de couleur blanc crème devenant blanc-crème sale lorsque le chapeau s'aplanit
Anneau : complexe et coulissant, de couleur blanche au dessus et brun clair au dessous, ayant l'aspect d'une bague épaisse d'aspect laineux
Pied : grêle, long (de 20 à 30 cm, voire 40 cm pour un chapeau de 35 cm de diamètre !), creux et fibreux, à tendance bulbeuse à la base, couvert de nombreuses petites écailles de couleur ocre ou brun à noirâtre
Exhalaison : agréablement fruitée, de noisette à l'état juvénile
Période de cueillette : dès juillet mais se développe surtout en septembre et octobre
Biotopes : en bordure de haies, de bois clairs, ou de prés, parmi les fougères ou les genêts, dans les landes, les clairières et les prairies non entretenues
Confusions : possible avec la lépiote déguenillée, la lépiote fuligineuse mais aussi avec la lépiote brun-incarnat (mortelle !) dont la taille est toutefois inférieure tant par le chapeau que par le pied
Famille : lépiotacées
Nom scientifique : macrolepiota procera
Commentaires
La chair est de couleur blanc rosé. Il s'agit d'un très bon comestible dont la taille impressionnante et le port élégant ne passent pas inaperçus. Evitez toutefois l'absorption de specimens se développant au bord des routes, même s'ils paraissent tentants ! P.S : Dany ... j'ai l'impression que tu as la même source que moi .... je l'avais mis dans me dossiers "la fistule hépatique"
Inscrit le: 11 Mai 2007 Messages: 3946 Localisation: Capitale de l'orchidée (94)
Posté le: 15-08-2007 19:13 Sujet du message:
INOCYBE MACULÉ
Chapeau : de 2 à 7 cm, conique large puis presque aplati, fauve à brun ou brun ochracé, à stries en rayon de teinte fauve clair
Lames : espacées, de couleur passant du gris beige au gris chamois ou gris brun
Anneau : néant
Pied : de 3 à 10 cm, à base bulbeuse, de couleur blanchâtre devenant plus foncé en vieillissant, roussâtre vers le milieu
Exhalaison : aromatique, de truffe ou parfois de pain d'épice
Période de cueillette : à partir du milieu de l'été et jusqu'à la fin de l'automne
Biotopes : bois de feuillus, appréciant la présence des hêtres, allées et chemins forestiers
Confusions : possible avec la collybie à lamelles larges mais aussi parfois avec l'inocybe fastigié
Famille : cortinariacées
Nom scientifique : inocybe maculata
Commentaires
La chair est blanchâtre et les spores sont de couleur brune. Des taches du voile, blanchâtres, sont souvent encore apparentes au centre du chapeau mais elles disparaissent généralement en vieillissant. C'est à ce moment qu'il peut avoir un air de famille avec la collybie à lamelles larges. Ce champignon, comme presque tous les membres de la famille, est classé parmi les espèces toxiques.
Jaunet
Chapeau : de 5 à 10 cm, hémisphérique puis convexe se creusant parfois, à marge ondulée et parfois striée, de couleur jaune vif à jaune olivacé, se couvrant ensuite de squamules ochracées donnant un aspect fibrilleux au centre ou sur l'ensemble de la surface
Lames : échancrées, larges (environ 1 cm) et serrées, de couleur jaune citron à jaune soufre
Anneau : néant
Pied : ferme et trapu, fibrilleux, s'épaississant souvent vers la base, de même couleur que le chapeau
Exhalaison : nulle à faiblement fongique, parfois terreuse à moisie sous les lames
Période de cueillette : à partir de la fin de l'été mais surtout en automne, jusqu'aux premières gelées
Biotopes : principalement dans les bois de conifères, appréciant la couverture des pins et épicéas, plus rarement sous les feuillus, sur sols acides et sableux
Confusions : possible avec tricholoma auratum de dimensions plus importantes surtout présent dans les pinèdes sableuses mais aussi avec le tricholome soufré, le cortinaire resplendissant le cortinaire triomphant, voire la pholiote remarquable
Chapeau : de 5 à 13 cm, convexe avec dépression centrale, à marge d'abord fort enroulée puis un peu ondulée en se creusant, de couleur orange, plus foncé vers le disque, peu zoné à zoné et à taches verdâtres aux blessures
Lames : décurrentes, fines et serrées, fragiles, de couleur jaune orangé à orange, verdissant lentement aux blessures
Anneau : néant
Pied : trapu, assez épais, creux, de même couleur que le chapeau, souvent ponctué de fossettes (scrobiculé) de couleur plus foncées sur un fond pruineux blanchâtre
Exhalaison : fruitée
Période de cueillette : à partir de la fin de l'été et pendant tout l'automne, voire jusqu'au début de l'hiver
Biotopes : essentiellement dans les bois de conifères, appréciant la couverture des pins, de préférence sur sol acide et humideConfusions : possible avec le lactaire de l'épicéa plus scrobiculé au pied et le lactaire sanguin dont la coloration est toutefois moins vive
Famille : russulacées
Nom scientifique : lactarius deliciosus _________________
la nonnette voilée
Chapeau : de 5 à 12 cm, hémisphérique puis convexe, à marge lisse, de couleur brune à brun ochracé, parfois nettement plus clair et jusqu'à jaune, à l'aspect brillant et visqueux
Lames : néant : tubes d'abord jaunes devenant ensuite verdâtres, longtemps cachés par une cortine blanche
Anneau : anneau membraneux formé par les restes du voile recouvrant l'hymenophore à l'état juvénile, de couleur blanche à blanchâtre devenant lilas à violet
Pied : court et massif, blanchâtre à jaunâtre, plutôt granuleux vers le sommet
Exhalaison : agréablement fruitée
Période de cueillette : à partir du milieu de l'été et jusqu'à la fin de l'automne
Biotopes : apprécie l'herbe des chemins, talus et bords des fossés, dans les bois de conifères uniquement
Confusions : possible avec le bolet élégant, affectionnant les mélèzes
ORONGE VRAIE ou Amanite des césars (amanita caesarea)
Excellent COMESTIBLE
Chapeau : de 8 à 20 cm, charnu, hémisphérique devenant convexe puis s'aplatissant, à cuticule lisse (parfois partiellement couverte de lambeaux de voile blanc, surtout à l'état juvénile) et séparable, à marge striée, de couleur jaune orangé à orangé et parfois rouge orangé
Lames : libres, larges, serrées et ventrues, souvent fourchues vers la marge, à arêtes érodées, de couleur jaune pâle ou jaune vif à jaune doré
Anneau : strié, large et membraneux, rabattu, de couleur jaune à jaune orangé également, plus clair sur la face supérieure
Pied : robuste (jusqu'à 15 cm), charnu, cylindrique devenant plus épais à la base, de couleur , de jaune clair à jaune doré (mais plus clair au-dessus de l'anneau) s'engageant dans une volve en sac ample, membraneuse et volumineuse, de couleur blanche
Exhalaison : subtile, de noisette
Période de cueillette : principalement à partir de juillet et jusqu'au milieu d'octobre
Biotopes : bois clairs de chênes ou de châtaigniers, lisières et prairies bordant ceux-ci, plus rarement mais se trouve parfois au voisinage de hêtres, bouleaux, noisetiers ou quelques conifères, appréciant les zones les plus chaudes
Confusions : possible avec l'amanite tue-mouches quand la cuticule de cette dernière est dépourvue de verrues
Famille : amanitacées
Nom scientifique : amanita caesarea _________________
Inscrit le: 11 Mai 2007 Messages: 3946 Localisation: Capitale de l'orchidée (94)
Posté le: 16-08-2007 20:09 Sujet du message:
RETICULAIRE SPLENDIDE
Chapeau : de 2 à 7 cm, plasmode difforme paraissant un coussinet à surface granuleuse de consistance molle, rose à rose ochracé devenant brunâtre à brun verdâtre
Lames : néant
Anneau : néant
Pied : néant
Exhalaison : nulle
Période de cueillette : à partir de la fin du printemps et jusqu'au début de l'hiver
Biotopes : souches, troncs et branches mortes dans les bois de feuillus
Confusions : possible avec le fuligo rose à l'état juvénile
Famille : myxomycètes, réticulariacées
Nom scientifique : reticularia splendens
Commentaires
La chair de ce champignon est de couleur blanchâtre à l'état juvénile. Comme le fuligo rose et d'autres myxomycètes, il rampe littéralement sur son support pour se nourir sur sa surface. Le réticulaire splendide est néanmoins plus sédentaire que ses cousins. Plutôt rare, il est considéré comme non comestible.
Chapeau
Le chapeau est alvéolé, vert olive, sur lequel croît une substance gélatineuse à forte odeur, attirant fréquemment les mouches, qui mêlée aux spores colle aux pattes de ces animaux assurant ainsi la dissémination du champignon.
Pied
Chez l'adulte, 10 à 20 cm de long et 4 à 6 cm de diamètre. Le pied émerge d'une volve reste de l'enveloppe de l'œuf, au centre creux à chair fibreuse.
Habitats, milieux
Dans les forêts feuillues et résineuses mais aussi sur les dunes littorales.
Divers
Jeune, ressemble à un œuf blanc de 5 cm de diamètre.
Consommation par l'homme
Immangeable adulte à cause de son odeur nauséabonde, comestible à l'état d'œuf. Confusions possibles avec une morille Mitrophora semilibera
Description
Le Satyre puant (appelé aussi "œuf du diable") est un champignon qui dégage une odeur très particulière.
Le chapeau de ce champignon, à l´état oú il est noir, est dévoré par les mouches pour laisser place par la suite à un chapeau blanc.
Le Satyre puant pousse principalement autour des vieilles souches et dans les taillis dans les bois de feuillus ainsi que dans les résineux.
Malgré son nom (œuf du diable), le Satyre puant est un champignon comestible mais seulement lorsqu´il est jeune c´est-à-dire sous la forme d´un œuf.
Pied : de 10 à 20 cm, blanc, très épais avec des cavités à l´intérieur
Odeur : le Satyre puant dégage une odeur cadavérique, très forte, attirant les mouches _________________
Dernière édition par Rominet le 16-08-2007 21:51; édité 1 fois
Inscrit le: 11 Mai 2007 Messages: 3946 Localisation: Capitale de l'orchidée (94)
Posté le: 16-08-2007 20:43 Sujet du message:
TRAMÈTE BOSSUE
Chapeau : de 5 à 20 cm, en forme de console ou plateau incurvé, en éventail, velouté à l'état juvénile, de couleur blanche à grisâtre devenant verdâtre vers le centre (par développement d'algues), à zones concentriques
Lames : néant : tubes plus ou moins carrés à tendance lamelliforme en vieillissant, de couleur blanche
Anneau : néant
Pied : néant : inexistant à très rudimentaire et fixé dans le prolongement du chapeau, généralement plus épais à cet endroit
Exhalaison : agréablement fongique à l'état juvénile
Période de cueillette : toute l'année
Biotopes : saprophyte de nombreux feuillus morts, souvent en troupes étagées plus ou moins nombreuses, appréciant particulièrement les hêtres
Confusions : éventuellement possible au stade juvénile avec la tramète hirsute
Famille : coriolacées
Nom scientifique : trametes gibbosa
Commentaires
Son aspect, passant du crème au vert foncé car se couvrant d'algues vertes faisant apparaître des formes concentriques, peut laisser croire à une espèce différente au cours de la croissance. Cette espèce non comestible possède une chair blanche, coriace et des pores de même couleur.
Chapeau : de 2 à 10 cm voire davantage, d'abord résupiné et bosselé irrégulierement par des boursouflures en forme de coussinets, de couleur grise à marge blanche à blanchâtre, devenant noirâtre puis noir à maturité : néant
Anneau : néant
Pied : inexistant
Exhalaison : nulle ou faiblement humique ou terreuse
Période de cueillette : à partir du début du printemps et jusqu'à la fin de l'été, persistant toutefois plus longtemps sous la forme noirâtre, parfois pendant plus d'un an
Biotopes : souches, troncs et branches mortes pourrissantes des bois de feuillus mais aussi sur débris ligneux enfouis dans le sol, appréciant particulièrement le bois de hêtre
Confusions : peu probable
Famille : xylariacées
Nom scientifique : kretzschmaria deusta
Commentaires : Les spores sont de deux couleurs : grisâtres et assexuées à l'état juvénile, noires et sexuées à maturité. Cette espèce courante attire peu l'attention dans ce dernier cas, paraissant alors être une dégénérescence du bois mort ... ou tout simplement du bois brûlé, d'où l'origine de son nom. Sa capacité à se produire sur les débris ligneux peut également parfois donner l'impression qu'elle se développe directement sur la terre. Cette espèce n'est pas comestible. Le premier cliché la présente au stade juvénile (imparfait) et le second à la fin de sa maturité.
Ils sont souvent blottis les uns contre les autres, ressemblant alors à un tapis de coussinets.
Inscrit le: 11 Mai 2007 Messages: 3946 Localisation: Capitale de l'orchidée (94)
Posté le: 17-08-2007 09:12 Sujet du message:
VOLVAIRE GLUANTE
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Chapeau : de 5 à 10 cm et plus, ovoïde puis conique devenant campanulé puis s'aplanissant avec mamelon, à marge lisse, visqueux par temps humide, de couleur blanchâtre à grisâtre et parfois gris verdâtre pâle
Lames : libres, fines, serrées et ventrues, à lamelles et lamellules intercalées, de couleur blanche à blanchâtre devenant rosâtre à gris rosâtre à maturité
Anneau : néant
Pied : ferme et cylindrique s'épaississant vers la base enfermée dans une volve fragile profondément enfouie, de couleur blanche, blanchâtre à grisâtre
Exhalaison : très faiblement raphanoïde
Période de cueillette : à partir du début du printemps et jusqu'à la fin de l'automne
Biotopes : champs labourés, pâturages, compost et fumiers, surfaces herbues et paillées où paissent les animaux
Confusions : possible avec la volvaire remarquable que certains mycologues considèrent comme une variété et la volvaire volvacea
Famille : plutéacées
Nom scientifique : volvariella gloiocephala
Commentaires
La chair est blanche, prend une couleur crème en vieillissant, et les spores sont roses. L'espèce d'origine asiatique, volvariella volvacea est comestible et d'ailleurs cultivée dans les rizières. Si la volvaire gluante l'est également, elle est toutefois considérée comme de valeur assez moyenne. Ses tendances nitrophiles doivent inciter à la prudence si elle est récoltée sur des champs régulièrement cultivés.
Chapeau : de 2 à 7 cm, en forme de rameaux dressés, d'abord comme des petits pilons puis se ramifiant tel des bois de cervidés, de couleur blanchâtre à base noire puis devenant entièrement noirs à maturité
Lames : néant
Anneau : néant
Pied : noir et finement duveteux
Exhalaison : nulle
Période de cueillette : toute l'année mais se développe principalement à partir de l'automne
Biotopes : souches de feuillus et de conifères ainsi que sur les branches mortes
Confusions : peu probable avec xylaria carpophyla qui est beaucoup plus fin et pousse sur les faines
Famille : xylariacées
Nom scientifique : xylaria hypoxylon
Commentaires : On le trouve souvent en compagnie d'individus identiques mais devenus entièrement noirs : il s'agit des parties sexuées de l'espèce. Ce champignon minuscule n'est pas comestible.
Curieuses ramifications d'un champignon tout aussi curieux ... _________________
N'ayant rien trouvé aux lettres Y et Z, je repars à la lettre A
AMANITE tue-mouches
Synonymes : fausse oronge, tue-mouches
Chapeau : de 8 à 20 cm, d'abord globuleux, devenant convexe puis s'étalant, de couleur rouge à rouge orangé luisant couvert de verrues blanches puis jaunâtres, à marge lisse ou courtement cannelée selon les formes ou variétés
Lames : libres et serrées, inégales, de couleur blanche puis jaunissant légèrement
Anneau : ample, déchiqueté ou paraissant dentelé, persistant, de couleur blanche ou jaunâtre
Pied : d'abord court, massif et farci, s'allongeant progressivement en devenant creux et pouvant mesurer jusqu'à 30 cm, pelucheux, renflé en bulbe orné de bourrelets concentriques à la base, de couleur blanche mais parfois jaune, surtout sous l'anneau et à la jonction avec le bulbe.
Exhalaison : presque nulle
Période de cueillette : depuis la fin de l'été jusqu'à la fin de l'automne
Biotopes : lisière et bois de feuillus aérés (surtout les bouleaux) et de conifères (pins, épicéas, etc) mais aussi, plus rarement, sur chemins et herbus remplaçant d'anciennes forêts
Confusions : possible avec l'amanite des Césars
Famille : amanitacées
Nom scientifique : amanita muscaria
Commentaires : La chair est ferme et blanche mais jaune orangé en surface, sous la cuticule. La couleur du chapeau, rouge vif au départ, devient plus orangée au vieillissement et, perdant parfois la majorité des verrues, peut provoquer la confusion avec l'amanite des Césars qui est un très bon comestible. Cette dernière n'est toutefois pas présente en Bretagne. Il précède souvent, de quelques jours, la poussée des cèpes de Bordeaux, ce qui est un bon indicateur pour la cueillette de ceux-ci ! La consommation de ce champignon provoque un état de pseudo-ébriété suivi d'une phase de déprime puis d'hallucinations, de crises hilarantes, plongeant ensuite l'intoxiqué dans un sommeil profond. Son surnom, "tue-mouches", n'est pas usurpé et les anciens ne l'ont pas oublié : quelques-uns utilisent encore une préparation très efficace dont l'origine se perd dans la nuit des temps ! Le chapeau de quelques spécimens est haché menu et mis à macérer durant une nuit dans une bolée de lait sucré. Dès le lendemain, les mouches se ruent sur un mets irrésistible devenu poison mortel ... _________________
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