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MessagePosté le: 31-07-2006 06:57    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

co était une fois une femme avec sa fille qui avaient un beau jardin de choux. Un lapin y vint, à la saison d'hiver, et voilà qu'il leur mangeait tous les choux. Alors la femme dit à sa fille :
- Va au jardin et chasse-moi le lapin !
- Ouste ! ouste ! dit la fille. Petit lapin, tu nous boulottes tous les choux !
- Viens, fillette, dit le lapin, mets-toi sur ma queue de petit lapin et suis-moi dans ma chaumière de petit lapin.
La fille ne veut pas.
Le lendemain, revient le petit lapin qui mange encore les choux, et la femme dit à sa fille :
- Va au jardin et chasse-moi le lapin !
- Ouste ! ouste ! dit la fille. Petit lapin, encore tu nous boulottes nos choux !
- Viens, fillette, dit le lapin, mets-toi sur ma queue de petit lapin et suis-moi dans ma chaumière de petit lapin.
La fille ne veut pas.
Le surlendemain, voilà le petit lapin revenu, en train de boulotter les choux. Alors, la mère dit à sa fille :
- Va au jardin et chasse-moi le lapin !
- Viens, fillette, dit le lapin, mets-toi sur ma queue de petit lapin et suis-moi dans ma chaumière de petit lapin.
La fille s'assied sur le petit bout de queue du lapin, qui file au loin et la mène dans sa chaumière.
- Maintenant, fillette, fais bouillir le chou vert et le millet, je vais inviter les gens de la noce.
Et les invités de la noce arrivèrent tous ensemble. Mais qui étaient les gens de la noce ? Je peux te le dire parce que c'est ce qu'on m'a raconté : les invités, c'étaient tous les lapins, et le corbeau y était venu aussi comme curé pour unir les époux, et le renard était le sacristain, et l'autel sous l'arc-en-ciel.
Mais la fillette se sentait triste : elle était toute seule.
Arrive le petit lapin, qui lui dit :
- Viens servir ! Viens servir ! Les invités sont gais !
La fiancée ne dit rien. Elle pleure. Petit lapin s'en va. Petit lapin revient.
- Sers-les donc ! lui dit-il. Sers-les donc ! Les invités sont affamés !
La fiancée ne dit rien. Elle pleure. Petit lapin s'en va. Petit lapin revient.
- Sers enfin ! lui dit-il. Sers enfin ! Les invités vont s'impatienter !
La fiancée ne dit toujours rien ; alors petit lapin s'en va. Elle fait une poupée de paille, qu'elle habille de ses vêtements, lui met une cuillère de bois dans la main, la pose devant la marmite au millet, puis s'en retourne chez sa mère.
Petit lapin revient encore une fois en criant :
« Vas-tu servir ? Vas-tu servir ? » Il se précipite sur la poupée de paille et lui frappe un coup sur la tête, qui lui fait tomber son bonnet.
Il s'aperçoit alors que ce n'est pas sa fiancée et s'éloigne ; et il est tout triste.nte freres grimm
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MessagePosté le: 01-08-2006 06:40    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

LES VAREL EN CROISIERE !

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Le commissaire en rentrant du bureau à midi est tout excité aujourd’hui. Il tient en main une brochure illustrée d’une compagnie de vacances fluviales à prix raisonnable. Frédérique, c’est à toi de choisir la destination, moi je te suis les yeux fermés, au bout du monde. Mais avant toute chose, laisse moi te signaler, que sur la page quatre le même voyage à ALEXANDRIE est bradé. Qu’en dis tu ? Ça ne serait pas mal, pour trois semaines au soleil.


Cet après midi je vais approfondir la question, mais maintenant nous allons manger, tout va refroidir mon ami. Nous ferions bien de téléphoner tout de suite à l’agence, sinon les places à bon marché. ? Mais VAREL il est presque 1 heure, il n’y a personne entre midi et 2 heures, tout le monde est à table. VAREL est comme un gamin devant le sapin de noël. Il aimerait partir aussitôt pour embarquer le soir même, avec son costume de marin et sa casquette de capitaine. pour naviguer , sur les flots de la grande bleue.

VAREL n’ira pas au bureau cet après-midi. Il veut absolument régler cette affaire sur le champ quitte à aller déposer une avance sur le voyage en question. Tu permets mon gros que je prenne le café tranquillement et après on verra. Quel gosse ce n’est pas possible, à cet âge là.

Je viens de lire le programme, VAREL, il y a quand même une différence dans les prix. Regarde les dates et les prix pour 1er pont et les cabines à deux places et pour les singles FREDERIQUE c’est toi qui choisis. Ah bon alors moi je dis deux cabines singles sur le 1er pont. Et pourquoi deux cabines ? demande VAREL, pour ne pas t’entendre ronfler mon cher ami. As tu vu le voyage bon marché. ? Laisse le ou il est. A ce moment là je peux rester à la maison, ce n’est plus des vacances pour moi. VAREL qui est un peu grippe sous, fait une grimace, il voit son beau voyage tomber à l’eau à moins que cette fois ci il lâche les pépèttes

Après maintes réflexions, VAREL s’est quand même décidé faire confiance à sa femme. La date de départ est fixée les arrhes versées, les cabines single sur le pont supérieur choisies et réglées par FREDERIQUE.

VAREL avait déposé un petit mot sur la table de la cuisine. Je suis au bureau pour poser mes jours de congés. A tout de suite bisou .Ils sont presque rentrés tous les deux en même temps. Une très bonne nouvelle attend VAREL.


Ma chérie dit VAREL, j’ai oublié de te donner’ un chèque en partant pour régler l’agence. Ce n’est pas la peine mon gros. Aujourd’hui c’est moi qui paye je viens d’hériter d un petit pécule de la part d’une cousine défunte. Tu ne m’as même pas laissé le temps de placer un mot, je voulais te le dire, lorsque tu es rentré du bureau. Subitement un large sourire éclaire, le visage de VAREL, il est comme transformé. Eh bien cette fois ci, je l’ai échappé belle. Ca m’aurait fait un vaste trou dans mon budget de policier, c’est moi VAREL qui vous le dit.


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MessagePosté le: 01-08-2006 06:51    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

conte freres grimm

http://imageshack.us][/URL]
La Mariée Blanche et la Mariée Noire.

Conte de Grimm

Une pauvre paysanne s'en alla dans les champs pour couper le fourrage. Elle y alla avec ses filles - sa propre fille et sa belle-fille. Soudain, Dieu se présenta devant elles sous l'apparence d'un homme pauvre et demanda :
- Pouvez-vous m'indiquer le chemin pour aller au village ?
- Il faudra le trouver vous-même, rétorqua la mère.
Et la fille renchérit :
- Quand on a peur de s'égarer, on part accompagné.
Mais la belle-fille proposa :
- Venez, brave homme, je vous guiderai.
Dieu se fâcha contre la mère et la fille, se détourna d'elles, et les fit devenir noires comme la nuit et laides comme le péché. La belle-fille en revanche entra dans ses bonnes grâces ; il se laissa accompagner et lorsqu'ils s'approchèrent du village, il la bénit et dit :
- Prononce trois voues, ils seront exaucés.
- Je désire être belle et pure comme le soleil, dit la jeune fille.
Et immédiatement, elle devint blanche et belle comme une journée de soleil.
- Ensuite, je voudrais une bourse pleine d'écus qui ne désemplirait jamais.
Dieu la lui donna mais il ajouta :
- N'oublie pas le meilleur.
La jeune fille dit alors :
- Mon troisième voue est la joie éternelle après ma mort.
Dieu l'en assura et se sépara d'elle.
La mère et sa fille rentrèrent à la maison et constatèrent qu'elles étaient toutes les deux laides et noires comme le charbon, tandis que la belle-fille était belle et immaculée. Une plus grande cruauté s'empara alors de leurs cœurs et elles n'eurent plus qu'une idée en tête : lui faire du mal. Or, l'orpheline avait un frère qui s'appelait Régis. Elle l'aimait par-dessus tout. Un jour, Régis lui dit :
- Ma petite sœur, j'ai envie de dessiner ton portrait pour t'avoir toujours à mes côtés. je t'aime tant que Je voudrais pouvoir te contempler à tout instant.
- Ne montre surtout jamais mon portrait à personne, exigea sa sœur.
Le frère accrocha le tableau, très fidèle à l'original, dans la pièce qu'il habitait au château, car il était le cocher du roi. Tous les jours il regardait le portrait et remerciait Dieu du bonheur qu'il avait donné à sa sœur.
Le roi que Régis servait venait de perdre son épouse.
Les serviteurs à la cour avaient remarqué que le cocher s'arrêtait tous les jours devant le magnifique tableau et, jaloux et envieux, ils le rapportèrent au roi. Ce dernier ordonna alors qu'on lui apporte le tableau et, dès qu'il le vit, il put constater que la jeune fille du portrait ressemblait incroyablement à son épouse défunte, et qu'elle était même encore plus gracieuse ; il en tomba amoureux. Il fit appeler le cocher et lui demanda qui était la personne sur le tableau.
- C'est ma sœur, répondit Régis.
- C'est elle, la seule et unique que je veux épouser, décida le roi. Il donna au cocher une superbe robe brodée d'or, un cheval et un carrosse, et il lui demanda de lui ramener l'heureuse élue de son cœur.
Lorsque Régis arriva avec le carrosse, sa sœur écouta avec joie le message du roi. Mais sa belle-mère et sa belle-sœur furent terriblement jalouses du bonheur de l'orpheline et, de dépit, faillirent devenir encore plus noires.
- À quoi sert toute votre magie, reprocha la fille à sa mère, puisque vous êtes incapable de me procurer un tel bonheur !
- Attends un peu, la rassura sa mère, je tournerai ce bonheur en ta faveur.
Et elle se eut recours à la magie : elle voila les yeux du cocher de manière qu'il ne vît plus qu'à moitié ; quant à la mariée blanche, elle la rendit à moitié sourde. Tous ensemble montèrent ensuite dans le carrosse : d'abord la mariée dans sa belle robe royale, et derrière elle sa belle-mère et sa belle-sœur ; Régis monta sur le siège de cocher et ils se mirent en route.
Peu de temps après Régis appela :

Voile ton beau visage, ma petite sœur, gare à tes jolies joues, car le ciel pleure : Empêche le vent fort de te décoiffer, que bientôt le roi admire ta grande beauté !

- Que dit-il, mon petit frère ? demanda la mariée.
- Il dit seulement que tu dois enlever ta robe dorée et la donner à ta sœur, répondit la marâtre.
La jeune fille ôta la robe, sa sœur noire se glissa à l'intérieur, et donna à la mariée sa chemise grise en toile grossière.
Ils poursuivirent leur route, puis le cocher appela à nouveau :

Voile ton beau visage, ma petite sœur, gare à tes jolies joues, car le ciel pleure ; Empêche le vent fort de te décoiffer, que bientôt le roi admire ta grande beauté !

- Qu'est-ce qu'il dit, mon petit frère ? demanda la jeune fille.
- Il dit seulement que tu dois ôter ton chapeau doré de ta tête et le donner à ta sœur.
La jeune fille ôta son chapeau doré, en coiffa la tête de sa sœur et poursuivit le voyage tête nue. Peu de temps après, Régis appela de nouveau :

Voile ton beau visage, ma petite sœur, gare à tes jolies joues, car le ciel pleure ; Empêche le vent fort de te décoiffer, que bientôt le roi admire ta grande beauté !

-Que dit-il, mon petit frère ? demanda la mariée pour la troisième fois.
- Il dit seulement que tu dois regarder un peu le paysage.
Ils étaient justement en train de passer sur un pont franchissant des eaux profondes. Et dès que la mariée se leva et se pencha par la fenêtre du carrosse, sa belle-mère et sa belle-fille la poussèrent si fort qu'elle tomba dans la rivière. L'eau se referma sur elle ; à cet instant apparut à la surface d'eau une petite cane d'une blancheur immaculée qui flottait en suivant le courant.
Le frère sur le siège du cocher n'avait rien remarqué ; il continuait à foncer avec le carrosse jusqu'à la cour du roi. Son regard était voilé mais percevant l'éclat de la robe dorée il était de bonne foi lorsqu'il conduisit devant le roi la fille noire à la place de sa sœur. Lorsque le roi vit la prétendue mariée et son inénarrable laideur, il devint fou furieux et ordonna de jeter le cocher dans une fosse pleine de serpents.
Pendant ce temps, la vieille sorcière réussit à ensorceler le roi et à l'aveugler à tel point qu'il ne les chassa pas, ni elle, ni sa fille ; et mieux encore : elle l'envoûta si bien que le roi finit par trouver la mariée noire plutôt acceptable et il l'épousa.
Un soir, tandis que l'épouse noire était assise sur les genoux du roi, arriva dans les cuisines du château, par le conduit de l'évier une petite cane blanche qui parla ainsi au jeune marmiton :

Allume le feu, jeune apprenti,
Un court instant, sans doute, suffit
Pour faire sécher mes plumes flétries.

Le garçon obéit et alluma le feu ; la petite cane s'approcha, secoua ses plumes et les lissa avec son petit bec. Un peu ragaillardie, elle demanda :
- Que fait mon frère Régis ?
Le marmiton répondit :

Parmi les serpents, dans une fosse,
Sa prison semble plus qu'atroce.

Et la petite cane demanda :
Que fait la sorcière noire ?
Le garçon répondit :

Elle tremble de joie
Dans les bras du roi.

Et la petite cane soupira :

Mon Dieu, sois à mes côtés
Face à toute adversité !

et elle s'en alla par où elle était venue.
Le lendemain soir elle revint et elle reposa les mêmes questions et le troisième soir également. Le jeune marmiton eut pitié d'elle et décida d'aller voir le roi pour tout lui raconter. Le roi, voulant voir de ses propres yeux ce qui se passait, se rendit le soir à la cuisine et dès que la petite cane sortit la tête de l'évier, il brandit son épée et lui transperça la gorge.
Et tout à coup, la petite cane se transforma - et devant le roi apparut une fille d'une beauté indescriptible ressemblant comme deux gouttes d'eau à la belle du tableau de Régis. Le visage du roi s'illumina de joie et comme la jeune fille était toute mouillée, il fit immédiatement apporter une robe magnifique et ordonna qu'on l'en vêtit.
La Jeune fille lui raconta ensuite comment elle se fit abuser par sa belle-mère et sa belle-sœur et comment celles-ci l'avaient poussée à l'eau. Mais en premier lieu elle pria le roi de faire sortir son frère de la fosse aux serpents. Le roi exauça son voue et se dirigea ensuite vers la chambre de la vieille sorcière. Il lui raconta l'histoire telle qu'elle s'était passée et à la fin lui demanda :
- Que mérite la femme qui a commis de telles abominations ?
La sorcière, dans son aveuglement, n'avait pas compris de qui il était question et répondit :
- Elle mérite d'être enfermée toute nue dans un fût garni de clous pointus et que l'on attache ce fût à un attelage et que cet attelage soit lancé à toute allure.
Et c'est ainsi qu'on les traita, elle et sa fille noire.
Le roi épousa sa belle mariée blanche et récompensa le fidèle Régis : il en fit l'homme le plus riche et le plus estimé de son royaume.
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MessagePosté le: 02-08-2006 05:18    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

VAREL ET LES SANS DOMICILS FIXES !



Ce soir une patrouille de police avec le panier à salade embarque tous les squatters de la ville .Un homme d’une trentaine d’année, un sans domicile fixe a été retrouvé mort sous le pont KUSS avec une large blessure au front, administré avec une barre de fer ou autre.

Le commissaire VAREL, ce soir va faire des heures supp, il faudra tous les interroger. FABIEN a bien proposé de rester avec lui, sinon le brigadier de service se fera une joie d’intervenir, au cas où. Le mort est transporté à la morgue des hospices de STRASBOURG,
en attendant le parquet, pour le procédé habituel.

Faites entrer le premier : Connaissez vous cet homme qui a été tué sous le pont KUSS au courant de la nuit dernière. OUI commissaire s’est la GLOBULE que nous l’appelions, il ne fréquentait personne. C’est un gars qui a fait des études prolongées et qui était fier et imbu de sa personne. Il prétendait que lui se lavait quotidiennement, changeait de chaussettes, se rasait. Pour lui un hanneton était un coléoptère et un morpion un collé au c. dit VAREL

Souvent, il se promenait le soir au bord de l’ill, seul, toujours seul .Un jour je l’ai vu assis dans le caniveau derrière l’église, entrain de compter ses sous dans un gobelet en fer, lorsque qu’un jeune homme est venu lui parler et ils sont partis tous les deux direction gare .C’est la seule est unique fois que je l’a vu accompagné. Merci dit VAREL, vous pouvez disposer.


Un après l’autre de ces personnes interrogées, vont presque vous dirent pareil. Etre supérieur, hautain, ne fréquentant personne. Mais il faisait, comme tous les autres la manche du coté de la gare. Il couchait a droite et a gauche sur un carton, soit sous un balcon une porte cochère ou une arrière cour. Un jour il a dit textuellement, je ne voudrais pas comme tous les autres choper des puces ou des poux, un peu du genre DOSTOIEVSKI ;

VAREL commence à fatiguer. Il lutte contre le sommeil, sa tête part en avant … et terminé pour ce soir. .Il va être l’heure de rentrer à la maison. faire sa toilette et le chien qui voudra encore sortir, quelle barbe.

Demain nous essayerons de trouver le jeune que le premier des squatters a vu avec le mort .Brigadier, renvoyez tout ce monde, on verra ça demain, la nuit porte conseil.


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MessagePosté le: 02-08-2006 05:32    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

Pauvreté et Modestie mènent au ciel
Le samedi 9 avril 2005.
Pauvreté et Modestie mènent au ciel
Traduction de René Bories

Il était une fois le fils d’un Roi qui alla un jour en promenade. Il était pensif et triste. Il regarda vers le ciel qui était si beau, si pur et si bleu qu’il soupira et dit "Combien il ferait bon d’être là haut dans le ciel !" Puis il aperçut un pauvre vieillard dont le chemin semblait en descendre. Il lui parla et lui demanda :
"Comment pourrais-je me rendre au ciel ?" L’homme répondit :
"Par pauvreté et modestie. Mets mes haillons, vas pendant sept années et apprends à connaître la Misère : n’emmène pas d’argent et lorsque tu seras affamé, mendie ta nourriture uniquement avec un cœur apitoyé pour un simple morceau de pain. Ainsi seulement pourras-tu obtenir le Ciel"...


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MessagePosté le: 03-08-2006 05:21    Sujet du message: CARNET DE LINE Répondre en citant

varel et la panne de courant !
URL=http://imageshack.us][/URL]
Aujourd’hui notre ami VAREL fait des heures supplémentaires. Il est 20 heures passées, le commissaire derrière son bureau termine la dernière phrase d’un protocole. FABIEN vient lui demander s’il doit rester avec lui pour faire la fermeture. Non, non FABIEN tu peux disposer, moi j’en ai encore pour une petite heure et je rentrerai également. Bonne soirée à demain.
Tu en as de la chance FABIEN, l’heure c’est l’heure.

Voilà que le bureau s’est vidé. Plus de brigadier, plus de caissier, plus de gardien, VAREL reste seul, recroquevillé sur ses dossiers en instance Tout d’un coup, plus de lumières, ni au plafonnier ni à la lampe de table du bureau. VAREL est dans le noir complet, car le soleil s’est couché depuis longtemps ce soir là. Voila ce qu’elle dirait FREDERIQUE, tous rentrent à la maison, pourquoi pas toi

Vite une torche, une lampe électrique ou une bougie ferait déjà l’affaire, mais rien à trouver dans le noir. Même plus de briquet à allumer depuis que les gens se sont arrêtés de fumer. VAREL se lève et tout en tâtonnant cherche les compteurs électriques, sans résultat. Tout d’un coup VAREL ressent un choc sur le crâne et s’écroule.


• Il est retrouvé par l’équipe qui fait la ronde et termine à 22 heures. VAREL est dans le coma. Madame VAREL est avertie sur le champ et VAREL conduit par le SAMU de toute urgence en traumatologie. Son état est sérieux, les médecins ne peuvent se prononcer. On verra ça demain dit le professeur la nuit porte conseil ! mettez lui un masque à oxygène et surveillez le toute la nuit. Au moindre changement faites appel aux médecins de garde.


Vers minuit, l’infirmière remarque que la bouteille se vide et qu’il faut la changer. Vite un coup de téléphone au service compétent pour un changement.

La porte s’ouvre et laisse apparaître un grand gaillard avec une blouse blanche, une toque blanche et des chaussures noires. Mais de quel service vient il celui-là ? Elle connaît presque tout le personnel, après tant et tant d’années de service. Mais celui-ci non, mais il a une certaine ressemblance avec un malade qui leur a été envoyé du centre de redressement de HAGUENAU, service médical psychiatrie. L’homme s’est aperçu de la réaction de l’infirmière et a tout de suite pris le large.

La bouteille d’air a été analysée, elle contenait un poison mortel. Sans l’intervention de l’infirmière et de sa perspicacité, VAREL serait à l’heure présente au paradis ou quelque part de ce genre.


15 jours après VAREL est sur pied. Quelques jours de convalescence et notre commissaire sera à nouveau bon pour le service en attendant sa retraite officielle.

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MessagePosté le: 03-08-2006 05:39    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

conte freres grimm l' ANON L’ânon Traduction René BORIES

Il y avait une fois, un roi et une reine qui étaient riches et possédaient tout ce qu’ils pouvaient souhaiter mais n’avaient pas d’enfants. Ils s’en plaignaient chaque jour et le roi disait :
-Je suis comme une terre sur laquelle rien ne pousse. Finalement, Dieu combla leurs désirs ; mais lorsque l’enfant vint au monde, il ne ressemblait pas à petit d’homme mais à un ânon. Lorsque la reine le vit, elle pleura et s’apitoya. Elle aurait mieux aimé ne pas avoir d’enfant plutôt que d’avoir un âne qu’on devrait jeter à l’eau afin que les poissons puissent s’en rassasier. Mais le Roi protesta :
-Non, Dieu nous l’a donné, il sera mon fils et mon héritier, à ma mort il me succèdera sur le trône royal et portera la couronne royale." Ainsi l’ânon grandit et profita, ses oreilles s’élevèrent, elles étaient fines longues et droites. Sinon il était d’une humeur gaie, sautait deci-delà, jouait et appréciait particulièrement la musique, si bien qu’il se rendit chez un musicien réputé et lui dit :
-Apprends moi ton art afin que je puisse jouer aussi bien que toi.
-Hélas, monseigneur, répondit le musicien, vous serez très déçus, vos doigts ne sont pas vraiment fait pour cela et sont bien trop gros ; je crois que les cordes ne tiendraient pas. Mais cela ne servait à rien, l’ânon voulait et eut la permission de gratter le luth, il était très persévérant, appliqué et studieux qu’à la fin il devint aussi expérimenté que le maître lui même. Un jour que le jeune seigneur se promenait pensivement, il arriva auprès d’une source dans le miroir de laquelle se réfléchissait son allure anesque. Il en fut si troublé qu’il décida de partir à l’avanture dans le vaste monde en compagnie d’un fidèle ami. Ils s’en allèrent donc et arrivèrent dans un royaume où un vieux roi règnait qui n’avait qu’une unique mais splendide fille. L’ânon dit :
-Nous souhaitons faire une pause ici, il frappa à la porte et cria, il y a quelqu’un dehors, ouvrez qu’il puisse entrer. Mais comme rien ne se produisait, il s’asseya, prit son luth et de ses deux pattes avant joua de son instrument une douce mélodie. À ce moment, le gardien de la porte ouvrit les yeux, courut chez le Roi et s’écria :
-Dehors un jeune ânon est assis devant la porte et il joue du luth comme un maître expérimenté.

-Faites donc entrer ce musicien, répondit le Roi. Mais lorsque l’ânon entra, tous se mirent à rire du joueur de luth. Cet ânon doit se rendre chez les valets et y être nourri, mais il refusa et annonça :
-Je ne suis pas un âne commun, je suis un âne spécial
-Si tu l’es, alors tu iras avec les soldats !
-Non, dit-il, je veux être avec le Roi. Le Roi ria et dit de bonne humeur,
-Oui qu’il en soit fait selon tes désirs, ânon, viens à moi. Puis il lui demanda :
-Ânon, ma fille te plait-t-elle ?
-L’ânon tourna la tête vers elle, la regarda, hocha la tête et répondit :
-Elle me plait, sa beauté est telle qu’à ce jour je n’en ai encore vu d’aussi belle.
-Alors tu peux aller t’assoir près d’elle, dit le Roi.


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MessagePosté le: 04-08-2006 06:07    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

VAREL EN VEUT A TOUT LE MONDE !


VAREL est en colère, tout le monde l’agace, même son chien, qui ne cesse de grattouiller à la porte pour sortir. Toi tu m’énerves, tu viens de faire tes besoins, que veux tu encore ? Le brigadier toussote comme une vieille locomotive, vous devriez encore fumer d’avantage mon brave s’écrit t’il. C’est infernal, regardez moi cette fumée, ce n’est pas un bureau mais un fumoir. FABIEN lui a oublié de fermer la porte, il y a des courants d’airs partout, ce n’est pas étonnant d’avoir des torticolis. Depuis son arrivée ce matin, il ne cesse de râler Sa femme n’a pas tort si elle le traite de vieil ours, mal léché

Voila la raison pour laquelle notre commissaire est de mauvais poil. Il vient donc d’acquérir un cabanon prés du lac. Il s’était réservé le week-end pour s’installer et voila tout tombe à l’eau. A huit heures pile ce matin, le téléphone résonne. Ah c’est vous VAREL, venez tout de suite dans mon bureau, j’ai à vous parler. Quelques minutes après notre ami VAREL est installé dans le bureau de son supérieur, qui lui sort ces propos.

Je sais mon brave que dans toute circonstance je puis compter sur vous. Voila dimanche prochain se tiendra un colloque dans une salle polyvalente d’un village pas trop loin d’ici. Vous aurez l’amabilité d’accompagner notre jeune ami FABIEN, lequel est très dévoué, mais encore pas assez rodé pour certains travaux. Je compte sur vous commissaire.


VAREL, sort du bureau, il est hors de lui. Et pourquoi moi ? Encore un dimanche de fichu. La police, la police, j’en ai pardessus la tête de la police Pas une seule fois je peux respecter mon planning. On me fout toujours tout en l’air, tout va de travers pour moi, toujours pour moi, jamais pour les autres. Le pauvre il n’en revient pas, il fait de grands gestes avec ses bras dans les couloirs. Oh VAREL, ça ne va pas ce matin, s’écrit un employé, que t’arrive t’il ? Tu as certainement mal dormi cette nuit.


Madame VAREL, elle est plus cool. Pourquoi VAREL te mettre dans des états pareils, pour trois fois rien Vois tu mon grand, le hasard il fait bien les choses. Je n’ai pas voulu te contredire lorsque tu m’as appris que tu avais l’intention d’aménager la baraque ce dimanche à venir. Mois aussi j’ai un empêchement, ma mère s’est invitée pour le week-end. Alors voila toi tu iras avec FABIEN à ce fameux colloque et moi et maman, nous irons manger au restaurant et le tour est joué .Es tu d’accord. Malheureusement je n’ai pas le choix, vous êtes tous contre moi. Ne dis pas de sottises mon chéri, tu sais très bien que ce n’est pas le cas.

Après une bonne nuit de sommeil, notre ami s’est calmé. Il a rencontré beaucoup de copains à cette réunion. Il a passé une bonne journée d’étude et une soirée amusante autour d’un pot .Quelle rigolade, peut être va-t-on remettre ça bientôt !

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MessagePosté le: 04-08-2006 06:24    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

La Lune
Conte de Grimm



Il était autrefois un pays où les nuits étaient sombres, et le ciel couvrait cette contrée comme un drap noir. La lune n'y sortait jamais, pas une seule étoile ne scintillait dans l'obscurité. Les ténèbres y régnaient comme à la création du monde.
Quatre jeunes hommes de ce pays partirent un jour en voyage et arrivèrent dans un autre royaume où tous les soirs, lorsque le soleil se couchait derrière la montagne, s'allumait dans les cimes d'un chêne un disque étincelant qui répandait au loin une douce lumière. Cela permettait aux gens de tout bien voir et distinguer, même si la lumière n'était pas aussi forte et éclatante que celle du soleil.
Les voyageurs s'arrêtèrent et, abasourdis, demandèrent au paysan qui passait par là avec son chariot quelle était cette lumière.
- C'est la lune, répondit le paysan. Notre maire l'a achetée pour trois écus et l'a attachée au sommet du chêne. Tous les jours il doit y rajouter de l'huile et bien la nettoyer pour qu'elle brille comme il faut. Nous lui payons ce service un écu chacun.
Le paysan partit en cahotant, et l'un des jeunes hommes siffla :
- Une telle lampe nous serait bien utile chez nous ! Nous avons un chêne aussi grand que celui-ci, nous pourrions l'y accrocher. Quel plaisir de ne plus marcher en tâtonnant !
- Savez vous ce que nous allons faire ? lança le deuxième. Nous irons chercher un cheval et une charrette et nous emporterons la lune avec nous. Ils n'auront qu'à s'en acheter une autre.
- Je sais bien grimper, dit le troisième, je la décrocherai.
Le quatrième trouva un cheval et une charrette et le troisième grimpa sur l'arbre. Il fit un trou dans le disque lumineux, passa une corde à travers le trou et fit descendre la lune. Dès que la lune étincelante fut dans la charrette, ils lui passèrent une couverture pour que personne ne s'aperçoive du vol. Ils transportèrent la lune sans encombre jusque dans leur pays et l'accrochèrent sur le haut chêne. Et tout le monde se réjouit, les jeunes et les vieux, de cette nouvelle lampe dont la lumière pâle se répandait dans les champs et dans les prés, et jusque dans les cuisines et les chambrettes. Des grottes dans la montagne sortirent des lutins et des petits génies en petits manteaux rouges et ils se mirent à danser la ronde dans les prés.
Notre quatuor de voyageurs prit la lune en charge. Ils ajoutaient de l'huile, nettoyaient la mèche et percevaient pour leur travail un écu par semaine. Mais le temps passa et ils devinrent vieux et grisonnants, et lorsque l'un d'eux tomba malade et sentit que ses jours étaient comptés, il exigea qu'on mit dans son cercueil un quart de la lune en tant que sa propriété. Après sa mort, le maire grimpa sur l'arbre, découpa un quart de la lune avec des ciseaux de jardinier et on le mit dans le cercueil du défunt. La lune perdit un peu de son éclat, mais pour le moment cela ne se voyait pas trop.
Quelque temps après, le deuxième décéda on l'enterra avec le deuxième quart de la lune, et la lumière baissa un peu plus. Et elle faiblit encore lorsque le troisième mourut et emporta, lui aussi, son quart de lune avec lui. Et dès qu'ils enterrèrent le quatrième, l'obscurité totale d'autrefois envahit à nouveau tout le pays. Et chaque fois que les gens sortaient de chez eux sans leur lanterne, ils se cognaient les uns aux autres.
Or, les quatre quarts de la lune se rejoignirent sous la terre, là, où depuis toujours l'obscurité régnait. Les morts, très étonnés d'y voir de nouveau, se réveillaient. La lumière de la lune était suffisante car leurs yeux avaient perdu l'habitude et n'auraient pu supporter l'éclat du soleil. Ils se levèrent, les uns après les autres, et tous se mirent à faire la fête de nouveau, comme ils en avaient l'habitude autrefois. Les uns jouèrent aux cartes, d'autres allèrent danser et d'autres encore partirent à l'auberge, commandèrent du vin, se saoulèrent, se donnèrent du bon temps, puis se disputèrent et finirent par attraper des bâtons. Et ce fut la bagarre. Et quelle bagarre et quel tapage ! Le vacarme était tel qu'il parvint jusqu'au ciel.
Saint Pierre, qui surveille la porte d'entrée du paradis, pensa qu'une révolte avait éclaté aux enfers. Il appela l'armée céleste pour repousser l'odieux ennemi et ses complices pour le cas où ils voudraient attaquer la demeure des défunts. Personne ne s'étant présenté, saint Pierre lui-même monta à cheval et, passant par la porte céleste, descendit tout droit aux enfers. Il ramena le calme parmi les défunts décharnés, leur fit regagner leurs tombes, il emporta la lune avec lui et l'accrocha dans le ciel.




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MessagePosté le: 05-08-2006 05:46    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

VAREL ET LE JARDIN POTAGER !



Bientôt notre ami VAREL va s’arrêter de travailler et il faut penser dés à présent à meubler ses journées. Du jardinage, de la pêche, des petits voyages avec FREDERIQUE ; Il y a certainement des petits travaux à faire dans la maison, mais malheureusement il n’est pas bricoleur, sa femme prétend qu’il ne sait même pas tenir un marteau.


Chérie, que penses tu d’un petit potager ? Quelques pieds de tomates, des courgettes, des carottes, du poireau, des patates, un peu de persil de la ciboulette et du pistou. J’irai voir ça demain chez mon pote qui travaille aux jardins familiaux, s’il pouvait en trouver un, pas trop loin de chez nous. Il voit déjà ses plates bandes alignées à la perfection et ses haies de la clôture bien taillées.

Le lendemain avant le bureau il passe au kiosque à journaux pour acheter le manuel du bon petit jardinier .Il en aura du pain sur la planche. Les carottes sont à mettre en terre ……… ne pas oublier de planter les pieds de tomates à telle et telle date et surtout d’enlever les gourmands…….et la salade ? Mince eux qui adorent la salade, il l’a complètement oublié.

Quinze jours après on inaugure le jardinet des VAREL. Il y a même des groseilles et des ronces de mûres. FREDERIQUE va pouvoir faire de bonnes confitures pour l’hiver VAREL qui les aime tant. Mais voilà, ce n’est pas tout le travail qui lui incombe. Notre retraité dans sa chaise longue suit trait par trait dans son magazine, le travail à effectuer tous les jours. Il lit à haute voix, commande et son épouse bêche les plates bandes. Elle sarcle, elle ôte les mauvaises herbes, elle taille. L’herbe de la pelouse est aussi à raser, sinon la machine ne la prend plus, si elle est trop haute. FREDERIQUE voyait venir VAREL et son jardin, quel dynamisme au départ, voila le résultat. Oh combien d’arrosoir elle a dû porter pour arroser pendant des mois.

Le moment de la récolte arrive. L’été touche à sa fin, Les salades c’est terminé, la cueillette des fruits et des courgettes. Voila nos tomates, quelle bonne récolte cette année
Elles sont bien rouges et grosses.

VAREL appelle le voisin pour lui faire admirer sa cueillette. Nom d’une pipe, regardes moi ça, elle dois bien faire 500 grammes sinon plus dit il. Qu’en dis tu elle sont belles mes tomates, il faut en prendre soins évidemment. Quoi tes tomates, celles à FREDERIQUE ! Toute l’année tu t’es pavané dans ton transatlantique et maintenant tu veux te glorifier. C’est ta femme qui a tout le mérite, la mienne elle n’aurait pas fait autant.


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MessagePosté le: 05-08-2006 06:15    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

Les Trois Jeunes Hommes dans la Forêt
Traduction René Bories

Il était une fois un homme dont l’épouse décéda et une femme dont l’époux mourut ; l’homme avait une fille et la femme avait aussi une fille. Les filles se connaissaient et se allaient souvent ensemble, un jour de promenade, elles parvinrent jusqu’à la maison de la veuve celle-ci s’adressa à la fille du veuf et lui dit :
-écoute, dis à ton père, que je veux l’épouser, tu pourras ainsi tous les matins te laver avec du lait et boire du vin. En contrepartie ma fille devra se laver et boire de l’eau.

La jeune fille rentra chez elle et raconta à son père ce que la veuve avait demandé. L’homme se demanda "Que faire ? Se marier est une joie mais c’est aussi un embarras." Finalement, comme il n’arrivait pas à se décider il ota une de ses bottes et déclara "Prends cette botte, il y a un trou dans la semelle, marche avec sur le sol puis pends la au gros clou et verse-z’y de l’eau. Si elle ne se vide pas je veux bien reprendre épouse mais si elle perd son eau, alors je préfère rester veuf.

La jeune fille fit ce qui lui avait été demandé : mais l’eau tira les bord du trou et la botte fut remplie à raz bord. Elle raconta alors à son père ce qu’il en était advenu. Celui-ci alla voir le résultat et lorsqu’il comprit qu’elle avait vu juste, se rendit chez la veuve pour l’épouser et le mariage put être célébré...

Le matin suivant lorsque les jeunes filles se levèrent, le lait pour se laver et le vin pour se désaltérer étaient présentés à la fille du veuf et l’eau pour se laver et se désaltérer étaient présentés à la fille de la veuve. Le matin du second jour l’eau était servie aussi bien à la fille du veuf qu’à la fille de la veuve. Et au matin du troisième jour, on servit à la fille du veuf, l’eau pour se laver et pour boire et à la fille de la veuve, le lait pour se laver et le vin pour se désaltérer. Et cela se prolongea ainsi.

La veuve était mauvaise comme une teigne avec sa belle-fille, elle ne savait pas comment être chaque jour de plus en plus mauvaise. A cela s’ajoutait la jalousie car la fille du veuf était jolie et gracieuse tandis que sa propre fille était laide et disgracieuse.

Un hiver, alors qu’il gelait à pierre fendre [1] et que la neige couvrait les monts et les vallées, la veuve fit une robe en papier puis hèla la jeune fille et lui ordonna :
-Enfile cette robe et va me chercher une corbeille de fraises ; j’en ai une folle envie.
-Mon Dieu s’écria la petite, il ne pousse pas de fraises en hiver, le sol est gelé et la neige a tout recouvert. Pour quelle raison devrais-je m’habiller d’une robe de papier. Il fait si froid dehors que même mon haleine gèlera, le vent est si vif qu’il me transpercera et les épines m’arracheront les chairs.
-Oserais-tu me contredire ? éructa la marâtre [2], va-t-en et ne te fais plus apercevoir jusqu’à ce que tu aies ramené une corbeille pleine de fraises. Puis elle lui donna un morceau de pain sec et affirma "avec ça tu peux te nourrir une journée entière" et elle pensa, "dehors elle gèlera et mourra de faim ainsi je ne l’aurai plus devant mes yeux."

Maintenant la jeune fille s’était enfermée dans son mutisme [3], elle enfila la robe de papier et sortit avec la corbeille. La neige s’étalait alentour jusqu’à l’horizon mais pas un seul pré vert à perte de vue. Alors qu’elle approchait du bois, elle vit une maisonnette depuis la fenêtre de laquelle trois petits gnômes [4] observaient. Elle leur souhaita le bonjour et frappa doucement à leur porte. Ils la firent entrer et elle se trouva une place sur le banc près du poêle pour se réchauffer et se manger son petit déjeuner. Les nains demandèrent :
-Donne nous un peu de ton pain
-Avec plaisir, répondit-elle et elle partagea en deux son quignon [5] et leur offrit une des moitiés. Ils la questionnèrent :
-Que fais-tu dans les bois en hiver dans une tenue aussi légère ?
-Hélas, répondit-elle, je dois cueillir une pleine corbeille de fraises et ne pourrais pas rentrer avant de les avoir trouvées.

Lorsqu’elle eut finit de manger son pain, ils lui donnèrent un balai et lui dirent :
-va nettoyer la neige près de la porte de derrière. Lorsqu’elle fut sortie, ils se mirent à discuter :
-Que pouvons nous lui offir pour sa bonté, sa gentillesse et le pain qu’elle a partagé avec nous ?
Aloirs le premier dit :
-Je lui offre d’être plus belle de jour en jour !"
Le second parla ainsi :
-Lorsqu’elle parlera les mots qui sortiront de sa bouche se transformeront en or"
Le troisième lui fit le voeu suivant :
-Un prince viendra pour la prendre pour épouse"

La jeune fille fit ce que les nains avaient demandé, elle balaya la neige derrière la petite maison et que croyez vous qu’elle y trouva ? Un tapis de fraises bien mûres qui émergeaient rouge sombre du manteau de neige. Elle en ramassa une pleine corbeille toute joyeuse, remercia les petits hommes, leur tendit à chacun la main et courut à la maison porter à la marâtre l’objet de ses exigences. Tandis qu’elle entrait en saluant d’un "Bonsoir", une pépite d’or lui sortit de la bouche. Elle raconta donc ce qu’il lui était arrivé dans la forêt, mais à chacun de ses mots, une nouvelle pépite sortait de sa bouche, et bientôt la pièce en fut pleine.
-Voyez donc cette superbe, s’écria la belle-sœur, de jeter l’or ainsi, mais secrètement elle en était jalouse et voulut aussi aller dans la forêt pour y cueillir les fraises. Sa mère protesta :
-Non, ma chère fille, il fait trop froid, et tu pourrais geler. Mais comme elle insista tant, la mère finit par céder et lui coudre un magnifique manteau en fourrure qu’elle dût enfiler, puis elle lui donna un pain au beurre ainsi qu’un gâteau pour la route.

La jeune fille se mit en chemin pour la forêt en direction de la maisonnette. Les trois petits gnômes la virent mais elle ne les salua pas et sans plus regarder au sein de la maisonnette et sans leur dire bonjour elle se précipita à l’intérieur de la pièce, s’assit près du poêle et commença à manger son pain au beurre ainsi que son gâteau.
-Donne nous en un morceau, demandèrent les gnômes, mais elle leur répondit
-Vous ne m’offrez vous même rien, comment pourrais-je donner encore à d’autres ? Quand elle eut finit son repas, ils dirent :
-Tu as un balai, nettoie nous l’arrière de la maisonnette.
-Eh ! balayez le vous même, répondit-elle, je ne suis pas votre bonne. Quand elle vit qu’ils ne voulaient plus rien lui offrir, elle se dirigea vers la porte. Alors les gnômes se concertèrent :
-Que pouvons nous donc lui offrir, alors qu’elle est si peu avenante et son cœur est aussi plein de méchanceté et de jalousie et qu’elle ne partage avec personne. Le premier parla :
-Je lui offre de devenir plus laide [6] chaque jour qui passe !
-Le second :
-Je lui offre de vomir un crapaud à chacune de ses paroles !
-Le troisième :
-Je lui offre de mourir d’une mort atroce.

La jeune fille cherchait les fraises mais n’en trouvait aucune et elle s’en retourna en colère chez elle. Quand elle ouvrit la bouche pour raconter à sa mère qui elle avait rencontrer dans la forêt, à chacun de ses mots un crapaud jaillissait de sa bouche si bien que tous en étaient dégoûtés.

Alors la marâtre entra dans une immense colère qui enflait chaque jour plus car la fille du veuf devenait de plus en plus belle. Finalement elle se saisit d’une marmite, la posa sur le foyer et...

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MessagePosté le: 06-08-2006 07:32    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

LE CHIEN DE VAREL !


Mon chien, mon bon chien, Madame VAREL le serre sur son cœur. A l’instant même il vient de sauver la vie de VAREL. Comment ? Vous allez le savoir dans quelques minutes.


VAREL, son chien sur les genoux sur sa terrasse somnole dans les derniers rayons de soleil de l’année. Autant en profiter, l’hiver sera long, et les belles journées se feront rares. A un moment donné le chien sursaute, que lui est il arrivé ? VAREL lui passe la main sur le poil long et retire un petit objet pointu, tiré de loin avec une sarbe à canne Heureusement que le coiffeur s’est fait rare chez lui ces derniers temps et que son pelage est épais, le projectile n’a pas pu traverser. VAREL le tourne et retourne de tous les cotés, ce sont les indiens autrefois qui se servaient de ces objets, avec la pointe trempée dans du curare Il fait bien attention de ne pas y toucher. Demain à la première heure il ira au laboratoire de la police, le faire analyser. Oui VAREL conclu que ce tir n’était pas destiné au chien mais à lui-même. Encore une fois il l’a échappé belle, comme dirait son épouse. Tu ne seras pas tranquille avant d’avoir déposé ta tache de commissaire, c’est moi qui te le dis.

VAREL ne veut pas en entendre parler. Il parait qu’il y a encore trop de dossiers en suspens et d’affaires à régler avant son départ. Au grand jamais il ne voudrait que son successeur puisse dire, qu’est ce qu’il m’a laissé comme dossiers ce VAREL, ce commissaire à la gomme.

Notre commissaire avait bien raison. Cette petite pointe était trempée dans du curare, d’après le labo. VAREL à beau se casser la tête, qui d’autre qu’ABSALON pourrait lui en vouloir à mort ? ABSALON est sous les verrous, alors un de ses compatriotes qui a eu mission de s’occuper de VAREL

Mon bon chien, mon fidèle compagnon dit VAREL. Demain tu auras une paire de knacks à toi tout seul pour fêter cet évènement. FREDERIQUE et moi, nous trinquerons à ta santé. Nous irons faire un tour dans notre nouvelle propriété et tu pourras courir autour de l’étang, chasser les grenouilles.

Je sais depuis bien longtemps que tu n’es pas un chien ordinaire. Tu as quelque chose de spécial, c’est pour ça que nous t’aimons bien.
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MessagePosté le: 06-08-2006 07:46    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

conte des freres grimm



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CONTES
EVRY Ville Nouvelle
PAROLEPOTES
PASSION
Contes des frères GRIMM
Contes divers de FRANCE
Jeannot et Margot - Hänsel und Gretel
Le dimanche 21 mars 2004.
Jeannot et Margot Traduction René Bories
Hänsel und Gretel

Dans une grande forêt vivaient un pauvre bûcheron son épouse et ses deux enfants ; le garçon s’appelait Jeannot et la jeune fille Margot. Il avait peu à manger et à partager, et lorsque les prix s’envolèrent dans le pays, il ne put plus ramener le pain quotidien. Alors qu’il faisait sa prière du soir en cherchant une solution à ses problèmes, il soupira et parla à sa femme :
"Qu’allons nous devenir ? Comment pourrions nous nourrir nos pauvres enfants alors que nous n’avons pour nous mêmes plus rien ?"
"Sais-tu quoi mon époux ? répondit la femme, nous conduirons tôt demain les enfants dans la forêt, là où elle est la plus dense. Nous y ferons du feu et nous donnerons à chacun un morceau de pain et puis nous irons travailler en les laissant seuls. Ils ne trouveront plus le chemin de la maison et nous en serons débarrassés."
"Non femme, dit l’homme, je ne ferai jamais celà ; comment pourrais-je supporter de laisser mes enfants seuls dans la forêt ! Les bêtes sauvages les dévoreraient aussitôt."
"Oh fou ! dit-elle, alors nous devrions tous les quatre mourir de faim, tu n’aurais plus qu’à nous façonner nos cercueils, et elle ne le laissa plus tranquilité jusqu’à ce qu’il se décidât."
"Mais les pauvres enfants me manqueront aussi" dit l’homme.
Cependant les deux enfants qui ne s’étaient pas endormis du fait de leur manque de nourriture, avaient entendu ce que leur belle-mère racontait à leur père. Margot pleurait des larmes amères et dit à Jeannot :
"Que nous advient-il ?"
"Calme toi Margot dit Jeannot, ne t’inquiète pas, je vais nous en tirer."
Et alors que les parents dormaient, il se leva, enfila sa camisole, ouvrit la sous-porte puis se faufila dehors. La lune brillait de tous ses rayons, et les graviers qui jonchait le devant de la maison, scintillaient commme une multitude de Batzen [1]. Jeannot se pencha et en enfouit dans ses poches autant qu’elles pouvaient en contenir jusqu’à en déborder. Puis il rentra et dit à Margot :
"Soit rassurée ma chère soeur et endort toi en paix, Dieu ne nous laissera pas tomber." Puis il s’allongea dans son lit.

Lorsque le jour poignit [2], juste quand le soleil fut levé, la femme vint réveiller les enfants :
"Levez vous, fainéants, nous devons aller en forêt chercher du bois." Puis elle leur donna à chacun un morceau de pain et ajouta "Vous avez ainsi de quoi manger pour le déjeuner, mais ne le manger pas avant car vous n’aurez plus rien après." Margot prit le pain dans sa blouse car Jeannot avait les cailloux dans ses poches. Puis ils se mirent en route pour la forêt. Lorsqu’ils eurent fait un bout de chemin, Jeannot s’arrêta et regarda vers la maison puis il après quelques pas il recommençait à nouveau. Le père dit alors :
"Jeannot, que regarde tu là bas et pourquoi reste tu en arrière, fais attention et n’oublie pas tes jambes !"
"Ah mon père, dit Jeannot, je regarde mon chat blanc qui est assis en haut sur le toit et qui veut me dire adieu." La femme déclara :
"Idiot, ce n’est pas ton chat, c’est le soleil qui brille sur la cheminée."
Jeannot ne regardait pas le chat mais jetait à chaque fois un cailloux blanc de sa poche...

Une fois arrivé au milieu de la forêt, le père dit :
"Allez les enfants, ramassez du bois je vais vous faire un feu pour ne pas que vous ayez froid." Jeannot et Margot ramenèrent quelques fagots de quoi en faire un joli tas. On mit le feu au tas et quand les flammes s’élevèrent, la femme déclara :
"Mettez vous près du feu les enfants, reposez vous nous allons dans la forêt couper du bois. Lorsque nous en aurons fini, nous reviendrons vous chercher."

Jeannot et Margot s’assirent près du feu et lorsque midi fut venu, ils mangèrent chacun un petit morceau de pain. Et parce qu’ils entendaient les coups de la cognée, ils pensaient que leur père était proche. Mais ce n’était pas les coups de la cognée, c’était une branche qu’il avait attaché à un arbre mort et que le vent balançait deci delà. Comme ils étaient assis depuis un long moment, le sommeil leur vint et ils s’endormirent. Lorsqu’ils s’éveillèrent, le crépuscule était déjà bien avancé. Margot se mit à pleurer et dit :
"Comment allons nous sortir du bois maintenant ?" Jeannot la consola "Attends un peu que la lune se lève, nous retrouverons enfin notre chemin." Et quand la lune fut bien levée, Jeannot prit sa soeur par la main et suivit les cailloux blancs qu’il avait semés. Ils scintillaient comme des Batzen fraîchement frappés et leur montraient le chemin. Ils marchèrent toute la nuit et arrivèrent à potron-minet [3] devant la maison de leur père. Ils frappèrent à la porte, la femme ouvrit et lorsqu’elle s’aperçut que c’était Jeannot et Margot, elle leur dit :
"Méchants enfants, pourquoi avez dormi aussi longtemps dans la forêt ? Nous avons cru que vous ne vouliez plus revenir à la maison." Mais le père se réjouissait car il s’en voulait de les avoir laissés seuls.

Peu de temps après, la misère s’étant de nouveau répandue dans toute la contrée. Les enfants entendaient de nouveau comment la mère, la nuit dans son lit, parlait à son mari :
"Tout est de nouveau précaire, nous n’avons plus qu’une demi miche de pain. Toute chanson a une fin. Nous devons nous séparer des enfants, nous devons les emmener plus loin dans la forêt afin qu’ils ne puissent plus retrouver le chemin du retour ; nous n’avons plus le choix." L’homme se sentit bouleversé et il pensa : Ce serait mieux que tu partages les dernières bouchées avec tes enfants. Mais la femme ne prêtait aucune attention à ses paroles, elle fit tout pour qu’il change d’idée. Elle lui fit des reproches. Qui dit oui une fois doit le dire deux fois, et s’il s’est rendu une fois il se rendra à nouveau.

Tandis que les parents dormaient, Jeannot se leva de nouveau, et voulut sortir pour ramasser des graviers comme la fois précédente mais la femme avait fermé la porte à clé et Jeannot ne put sortir. Il rassura sa soeur et lui dit :
"Ne pleure pas Margot, dors tranquillement, le Bon Dieu nous viendra en aide !"

Tôt le matin, la femme vint tirer les enfants du lit. Ils reçurent leur morceau de pain qui était encore plus petit que la fois précédente. En cheminant, Jeannot le brisait dans sa poche, s’arrêtait et jetait une miette sur le sol.
"Jeannot ! pourquoi t’arrêtes-tu et regardes-tu autour de toi ? l’interpellait le père, avance !"
"Je regarde ma colombe qui se tient sur le toit et me fait au revoir" répondit Jeannot.
"Idiot dit la femme, ce n’est pas ta colombe, c’est le soleil qui se lève et qui brille sur la cheminée." Mais Jeannot continuait à jeter ses miettes sur le chemin.

La femme emmena les enfants encore plus profondément dans la forêt, plus profond qu’elle ne fut jamais allée dans sa vie. Là ils firent un feu encore plus fort et la mère dit :
"Restez ici les enfants, et si vous êtes un peu fatigués, vous pouvez dormir un peu. Nous allons dans la forêt couper du bois, et ce soir, lorsque nous en aurons fini, nous viendrons vous reprendre." Vers midi, Margot partagea son pain avec Jeannot qui avait éparpillé le sien sur le chemin. Puis ils s’endormirent. Le soir vint mais personne ne vint reprendre les pauvres enfants. Ils se réveillèrent au beau milieu de la nuit, Jeannot rassura sa soeur et lui dit :
"Attends Margot, jusqu’à ce que la lune se lève, nous verrons les miettes de pain que j’ai semées ils nous montreront le chemin de la maison." Lorsque la lune fut haute, ils se levèrent, mais ils ne trouvèrent aucune miette de pain, car les milliers d’oiseaux qui voletaient dans les bois et les prés les avaient picorées. Jeannot dit à Margot :
"Nous retrouverons notre chemin." Mais ils ne le retrouvèrent pas. Ils marchèrent toute la nuit et le jour entier encore du matin au soir mais ils ne trouvèrent jamais la sortie de la forêt et étaient si affâmés car ils n’avaient rien de mieux que les quelques baies qu’ils trouvaient deci delà. Comme ils étaient trop fatigués et que leurs jambes refusaient de les porter plus loin, ils s’allongèrent sous un arbre et s’endormirent. C’était déjà le troisième jour, qu’ils avaient quitté la maison de leur père. Ils se remirent en marche mais ils s’enfoncèrent encore plus dans la forêt et si plus aucune aide ne leur venait, ils s’affaibliraient. Lorsque midi vint, ils virent un bel oiseau blanc perché sur une haute branche et qui lançait de si belles trilles [4] qu’ils restèrent à l’écouter. Lorsqu’il eut fini, il étendit ses ailes et se mit à voleter autour d’eux, ils le suivirent jusqu’à ce qu’ils arrivent à un cabanon sur le toit duquel il se jucha [5] et lorsqu’ils s’approchèrent, ils virent que le cabanon était fait de pain que le toit était fait de gâteaux, les fenêtres de sucre transparent. "Voilà où nous pouvons nous installer", dit Jeannot, "un avoir un repas béni. Je veux bien manger un morceau de toit, Margot, tu peux manger la fenêtre, c’est sucré." Jeannot se hissa sur le toit et ramena un peu du faîtage pour le goûter, tandis que Margot se tenait près de la fenêtre et la grignotait. Alors retentit une petite voix et qui venait du cabanon.

"Grignotti, grignotti, qui grignotte ma maison ?"

Les enfants répondirent : "Le vent, le vent, la brise légère",

et ils mangeaient sans s’arrêter, sans se laisser distraire. Jeannot, à qui le toit plaisait beaucoup, en prit un bon morceau, Margot brisa un morceau rond de la fenêtre, s’assit et s’en rassasia.

Soudain la porte s’ouvrit et une très vieille femme apparut appuyée sur une canne. Jeannot et Margot en furent tellement effrayés qu’ils en laissèrent tomber ce qu’ils avaient dans les mains. La vieille femme branlait du chef [6] et s’exclama :
"hé ! mes enfants, qui vous a emmené ici ? Entrez et restez chez moi, il ne vous arrivera rien." Elle les attrapa tous les deux par la main et les entraîna dans sa maison. Un bon repas y était dressé ; lait, crèpes avec du sucre, pommes et noisettes. Enfin un bon lit les attendait, tout drapé de blanc. Jeannot et Margot y plongèrent en rêvant qu’ils étaient au Ciel...

La vieille s’était faite amicale, en fait, c’était une méchante sorcière qui avait tendu un piège aux enfants en construisant une maisonnette en pain, uniquement pour attirer les enfants. Un fois sous son pouvoir, elle les tuera, les cuira et les mangera comme pour un jour de fête.

Les sorcières ont des yeux rouges et ne peuvent pas voir loin, mais elles ont un odorat très fin comme les animaux et ne remarquent pas quand un être humain approche. Lorsque Jeannot et Margot se sont approchés d’elle, elle avait souri méchamment et avait dit mielleusement :
"Je les tiens, ils ne doivent pas m’échapper !" Le lendemain matin, à peine les enfants réveillés, elle se leva aussitôt, et tout en les regardant tranquillement avec leurs joues bien rouges, elle se murmura à elle même :
"Cela fera un bon déjeuner." Puis elle saisit Jeannot de ses mains raides et l’enferma dans une pièce derrière une porte à barreaux. Il pouvait crier autant qu’il le voulait mais c’était inutile. Puis elle alla vers Margot la réveilla en hurlant :
"Debout, feignasse, vas chercher de l’eau et fait cuire quelque chose de bon pour ton frère, il est assit dehors dans l’étable et doit prendre du poids. Quand il sera bien gras, je pourrai le manger."
Margot se mit à pleurer amèrement ; mais tout cela était inutile, elle devait faire ce que la méchante sorcière lui avait ordonné.

La meilleure cuisine fut alors cuite pour Jeannot, tandis que pour Margot on ne servait que les carapaces d’écrevisses. Chaque matin, la vieille se pressait jusqu’à l’étable et criait : "Jeannot, passe ta main par les barreaux que je vois si tu es bien gras." Jeannot lui glissait alors un vieil os et la vieille qui n’y voyait presque plus, pensait que c’était la main de Jeannot et s’étonnait de ce qu’il ne voulait pas engraisser. Quatre semaines passèrent, Jeannot était toujours aussi maigre, la vieille à bout de patience et ne voulut plus attendre.
"Margot ! allez ouste" appela-t-elle, "vas chercher de l’eau ! Que Jeannot soit gras ou qu’il soit maigre, demain je le tue et je le cuis."
La pauvre Margot pleurait toutes les larmes de son corps en allant chercher de l’eau, il fallait voir comment elles roulaient sur ses joues.
"Mon Dieu, aide nous donc !" supplia-t-elle, "si au moins les bêtes sauvages nous avaient dévorés, on serait mort ensemble !"
"Épargne nous tes sanglots" dit la vieille "ça ne sert à rien"

Le lendemain matin, Margot sortit remplir le seau, le suspendit dans la cheminée et alluma le feu.
"Nous allons d’abord faire du pain" dit la vieille, "j’ai déjà chauffé le four et pétri la pâte." Elle poussa la pauvre Margot vers le four duquel les flammes déjà sortaient. "Penche toi et vois si c’est suffisament chaud afin que nous puissions y enfourner le pain." Puis lorsque Margot fut assez proche, elle voulut ouvrir le four pour la faire rôtir dedans et ensuite la dévorer. Mais Margot devinant ses intentions dit :
"Je ne sais pas comment faire pour entrer dedans !"
"Oie stupide," dit la vieille, "la porte est assez grande, ne vois-tu pas que même moi je peux y passer" affirma-t-elle en rampant et en passant la tête dans le four. Alors Margot lui donna un bon coup si bien qu’elle bascula dedans puis elle referma la porte en fer et tira le verrou.
"Hou ! hou !" hurla-t-elle horriblement ; Margot partit en courant tandis que l’horrible sorcière brûlait abominablement.

Elle courut tout droit vers Jeannot, lui ouvrit l’étable et lui cria :
"Jeannot, nous sommes libres, la vieille sorcière est morte !" Jeannot bondit comme un oiseau de sa cage lorsqu’on lui ouvre la porte. Comme ils se sont réjouis en tombant dans les bras l’un de l’autre et comme ils ont sauté de joie et se sont embrassés ! Ils se dirigèrent vers la maison de la sorcière puisqu’ils n’avaient plus à la craindre. Dans tous les recoins ils trouvèrent des perles et des pierres précieuses.
"C’est bien plus beau que des cailloux" déclara Jeannot en remplissant ses poches de ce qui pouvait bien y entrer. Puis Margot dit : _"Je veux aussi rapporter quelque chose à la maison" et elle remplit aussi son tablier."
"Partons maintenant" ordonna Jeannot, "sortons de cette forêt maléfique."
Mais après deux heures de marche, ils arrivèrent près d’une rivière.
"Nous ne pouvons pas traverser" affirma Jeannot, "je ne vois ni passerelle ni pont."
"Il ne passe aucun bateau non plus" renchérit Margot mais je vois un canard blanc, si je le lui demande il nous aidera à traverser" et elle appela :

"Canard, canard, attentionné
Margot et Jeannot n’ont
Ni passerelle, ni pont
Sur ton dos fais nous passer"

Le canard approcha et Jeannot s’installa sur son dos et pria sa soeur de le rejoindre s’assoir près de lui.
"Non" répondit Margot, "ce sera trop lourd pour le canard, il doit nous faire passer l’un après l’autre."
Le bon volatile s’acquitta bravement de sa tâche. Lorsqu’ils furent passés et qu’ils eurent fait un bout de chemin, la forêt se fit de plus en plus familière et soudain, ils aperçurent la maison de leur père. Ils se mirent alors à courir, se précipitèrent à l’intérieur, et sautèrent au cou de leur père. Depuis qu’il avait abandonné ses enfants dans la forêt, l’homme n’avait plus eu de joie, sa femme était morte.

Margot secoua son tablier pour en faire tomber les perles et les gemmes qui se répandirent dans la cuisine, pendant que Jeannot en jetait poignée après poignée de ses poches. Tous les soucis avaient enfin pris fin et ils purent vivre avec bonheur ensemble.

Une histoire est finie, là court une souris, qui l’attrape doit s’en faire une grande cape fourrée.


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MessagePosté le: 06-08-2006 07:52    Sujet du message: conte grimm Répondre en citant

doubhle puisque c'est dimanche


vieux Sultan
Conte de Grimm

Un paysan possédait un chien fidèle, nommé Sultan. Or le pauvre Sultan était devenu si vieux qu'il avait perdu toutes ses dents, si bien qu'il lui était désormais impossible de mordre. Il arriva qu'un jour, comme ils étaient assis devant leur porte, le paysan dit à sa femme :
- Demain un coup de fusil me débarrassera de Sultan, car la pauvre bête n'est plus capable de me rendre le plus petit service.
La paysanne eut pitié du malheureux animal :
- Il me semble qu'après nous avoir été utile pendant tant d'années et s'être conduit toujours en bon chien fidèle, il a bien mérité pour ses vieux jours de trouver chez nous le pain des invalides.
- Je ne te comprends pas, répliqua le paysan, et tu calcules bien mal : ne sais-tu donc pas qu'il n'a plus de dents dans la gueule, et que, par conséquent, il a cessé d'être pour les voleurs un objet de crainte ? Il est donc temps de nous en défaire. Il me semble que s'il nous a rendu de bons services, il a, en revanche, été toujours bien nourri. Partant quitte.
Le pauvre animal, qui se chauffait au soleil à peu de distance de là, entendit cette conversation qui le touchait de si près, et je vous laisse à penser s'il en fut effrayé. Le lendemain devait donc être son dernier jour ! Il avait un ami dévoué, sa seigneurie le loup, auquel il s'empressa d'aller, dès la nuit suivante, raconter le triste sort dont il était menacé.
- Écoute, compère, lui dit le loup, ne te désespère pas ainsi ; je te promets de te tirer d'embarras. Il me vient une excellente idée. Demain matin à la première heure, ton maître et sa femme iront retourner leur foin ; comme ils n'ont personne au logis, ils emmèneront avec eux leur petit garçon. J'ai remarqué que chaque fois qu'ils vont au champ, ils déposent l'enfant à l'ombre derrière une haie. Voici ce que tu auras à faire. Tu te coucheras dans l'herbe auprès du petit, comme pour veiller sur lui. Quand ils seront occupés à leur foin, je sortirai du bois et je viendrai à pas de loup dérober l'enfant ; alors tu t'élanceras de toute ta vitesse à ma poursuite, comme pour m'arracher ma proie ; et, avant que tu aies trop longtemps couru pour un chien de ton âge, je lâcherai mon butin, que tu rapporteras aux parents effrayés. Ils verront en toi le sauveur de leur enfant, et la reconnaissance leur défendra de te maltraiter ; à partir de ce moment, au contraire, tu entreras en faveur, et désormais tu ne manqueras plus de rien.
L'invention plut au chien, et tout se passa suivant ce qui avait été convenu. Qu'on juge des cris d'effroi que poussa le pauvre père quand il vit le loup s'enfuir avec son petit garçon dans la gueule ! qu'on juge aussi de sa joie quand le fidèle Sultan lui rapporta son fils !
Il caressa son dos pelé, il baisa son front galeux, et dans l'effusion de sa reconnaissance, il s'écria :
- Malheur à qui s'aviserait jamais d'arracher le plus petit poil à mon bon Sultan ! J'entends que, tant qu'il vivra, il trouve chez moi le pain des invalides, qu'il a si bravement gagné ! Puis, s'adressant à sa femme :
- Grétel, dit-il, cours bien vite à la maison, et prépare à ce fidèle animal une excellente pâtée ; puisqu'il n'a plus de dents, il faut lui épargner les croûtes ; aie soin d'ôter du lit mon oreiller ; j'entends qu'à l'avenir mon bon Sultan n'aie plus d'autre couchette.
Avec un tel régime, comment s'étonner que Sultan soit devenu le doyen des chiens.
La morale de ce conte est que même un loup peut parfois donner un conseil utile. Je n'engage pourtant pas tous les chiens à aller demander au loup un conseil, surtout s'ils n'ont plus de dents.
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MessagePosté le: 07-08-2006 05:31    Sujet du message: CARNET DE LINE Répondre en citant

VAREL ACHETE UNE MAISON !

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VAREL a acheté une maison, que dis je un cabanon, comme dirait FREDERIQUE ; Pour ce prix là, quoi demander de plus, une petite cabane en bois entourée d’une terrasse, sans confort. VAREL, au premier coup d’œil est tombé amoureux de cette bicoque entre des sapins d’un coté et d’un petit étang de l’autre. C’est certainement son coté pêcheur, qui l’a fait chavirer et ce matin le marché fût conclu. Ce sera encore une surprise pour cette bonne FREDERIQUE ; qui ne se doute absolument de rien.


La matinée au bureau se passe comme d’habitude, entre dossiers et malfrats, Rien de spécial dans le domaine criminalité.

Toi la virgule dit VAREL à un prisonnier, si tu n’accouches pas sur le champ, je vais te faire coffrer pour le restant de ta vie. J’en ai marre de tes salamalecs, c’est une troisième version que tu me racontes au bout de 10 minutes. Garde ramener moi ce spécimen en cellule, il aura le temps pour réfléchir, car son cas n’est pas un des plus simples.


D’après l’estomac de VAREL qui subitement se met à grogner, il n’est pas loin de midi. Pourvu que sa femme tienne parole, elle lui a promis ce matin des rognons de veau flambés au cognac Notre commissaire adore ça, il en mangerait tous les jours, avec une pomme purée et une salade verte, une portion de camembert et un ananas au Kirsch., café . Arrosé d’un rosé de Provence, ce sera parfait.


Arrivé chez lui, sa femme l’accueille chaleureusement sur le pas de la porte. Du progrès VAREL du progrès. Il est à peine midi et te voilà déjà, c’est très bien mon gros !

Notre cher commissaire ne peut plus attendre plus longtemps, il faut qu’il crache le morceau. Ce soir nous avons un rendez-vous urgent à quelques kilomètres de là. Je passerai te prendre à la sortie du bureau vers les 18 heures, tiens toi prête. Ah que je n’oublie pas, amène une serviette de table, tu en aura besoin. Je ne dis pas plus, tu verras ce soir.


Et maintenant à l’attaque ! Les rognons de veau nous attendent. Bon appétit.


Que peut il bien me mijoter mon VAREL se demande FREDERIQUE, eh bien nous irons voir ça ce soir. Elle passe son après-midi devant un feuilleton à la télévision. Un feuilleton tellement captivant, qu’au bout de 10minutes, elle se met à dormir. C’est plus que normal quand on a un mari ronfleur, comme le sien. Heureusement que la voisine est venue papoter, sinon elle aurait loupé le rendez vous avec son mari.


Madame VAREL à 18 heures fait les cent pas devant sa porte. Une voiture s’arrête, c’est VAREL qui vient la prendre.pour l’emmener elle ne sait ou.

Prés du petit étang, FREDERIQUE est prié de descendre de voiture. VAREL lui réclame la serviette de table .Tu as pourtant bien mangé à midi, tu veux casser la croûte mon ami ? Non non tu verras. VAREL la roule et bande les yeux de sa bourgeoise. Donnes moi ta main et laisse toi guider, nous y sommes bientôt. Chérie je viens d’acheter une maison et tient la voilà.

FREDERIQUE laisse échapper un cri en ouvrant les yeux Comment appelle tu ça VAREL une maison, pour moi c’est une baraque ni plus ni moins. Evidemment nous n’avons pas les mêmes valeurs s’écrie VAREL

Tu verras ma chérie, comme ça va nous faire du bien de venir en fin de semaine nous reposer ici dans le calme de la nature. Avec les truites, les grenouilles et les libellules de l’étang, nous nous amuserons et nous pourrons même faire venir des amis pour faire la fête, ici nous ne dérangerons personne.


Tu as parfaitement raison mon bon VAREL, une résidence secondaire si tu préfères. Le seul inconvénient dit VAREL, pas d’eau et pas d’électricité. ALORS nous boirons du VIN à la lueur des bougies s’écrie FREDERIQUE en l’embrassant.


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MessagePosté le: 07-08-2006 05:52    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

conte freres grimm

URL=http://imageshack.us][/URL]
Conte des fr貥s GRIMM
L'apprenti meunier et la petite chatte



Il 鴡it une fois un meunier qui avait ni femme ni enfant, mais qui avait ࠳on service trois jeunes apprentis.
Cela faisait quelques ann饳 que les apprentis travaillaient aupr賠de lui et, un jour, il les fit venir et leur dit: " Je suis vieux et je veux maintenant prendre ma retraite au coin du feu. Allez! Parcourrez le monde. Et celui qui me rapportera le meilleur des chevaux devra s'occuper de moi jusqu'࠭es derniers jours, et ࠣelui-lࠪe donnerai mon moulin. "

Le troisi譥 apprenti, Hans, 鴡it plus jeune que les autres; et ces derniers, le tenant pour idiot, ne lui confiaient jamais le moulin. Lorsque que tous trois se furent retir鳬 les deux plus vieux dirent ࠈans: " Tu peux bien rester ici, jamais de toute ta vie tu ne trouveras de cheval. " Mais Hans alla quand mꭥ avec eux. Alors que la nuit tombait, ils arriv貥nt ࠵ne grotte et ramp貥nt ࠬ'int鲩eur pour y dormir. Les deux plus vieux attendirent que Hans se fut endormi, puis ils se lev貥nt et partirent en secret. Ils laiss貥nt lࠬe petit Hans et se dirent qu'ils avaient 鴩 rus鳮 Mais la suite n'allait pas se d鲯uler comme ils l'avaient pr鶵e!

Quand le soleil se leva, Hans se r鶥illa et constata qu'il n'y voyait goutte. Il regarda partout autour de lui et s'exclama: " Mon Dieu! O?s-je? " Puis, il rampa hors de la grotte, alla dans la for괠et se dit: " Maintenant, je suis tout seul et je me suis 駡r鮠Comment vais-je donc faire pour trouver un cheval ? " Alors qu'il allait, comme 硬 perdu dans ses pens鳬 il rencontra une petite chatte bigarr饮 Celle-ci lui dit gentiment: " Hans, o?-tu donc comme cela? " " H鬡s, tu ne peux pas m'aider ", r鰯ndit Hans. " Je connais ton d鳩r, dit la chatte, tu aimerais trouver un beau cheval. Viens avec moi et sois mon fid謥 serviteur sept ann饳 durant. Ensuite, je te donnerai un magnifique cheval, un cheval comme tu en n'as jamais vu. " " C'est une chatte 鴯nnante, pensa Hans, mais je vais tout de mꭥ la suivre pour voir si ce qu'elle dit est vrai. "

Ainsi, la chatte multicolore l'emmena dans son palais enchant鮠Lଠse trouvaient d'autres petits chats bruyants qui 鴡ient ses serviteurs. Ils montaient et descendaient l'escalier agilement, 鴡ient gais et joyeux. Le soir venu, lorsqu'ils s'assirent ࠬa table, trois des chats durent faire de la musique: l'un joua de la contrebasse, l'autre du violon, le troisi譥, les joues toutes gonfl饳, souffla dans la trompette aussi fort qu'il le pouvait. Quand le repas fut termin鬠la table fut pouss饠dans un coin, et la chatte bigarr饠dit: " Maintenant viens, Hans, et danse avec moi! " " Non, r鰯ndit Hans, avec une chatte, je ne danserai pas; cela, je ne l'ai jamais fait. " " Alors, allez le coucher. ", dit la chatte ࠳es serviteurs. L'un d'eux prit une chandelle et le conduisit ࠳a chambre. Lଠun autre serviteur lui ?ses souliers, un autre les bas, et finalement, un autre souffla la chandelle.

Le lendemain matin, les serviteurs revinrent et l'aid貥nt ࠳e lever. L'un d'eux lui enfila ses bas, un autre lui mit ses jarreti貥s, un autre le chaussa, un autre le lava, tandis qu'un autre lui nettoyait le visage avec sa queue. " H頢ien! On fait la belle vie, ici ", se dit Hans r骯ui de son nouveau travail. Mais il dut travailler et fendre du bois ࠬongueur de journ饠pour la chatte. Pour cela, il re絴 une hache d'argent, un coin d'argent, une scie d'argent et une cogn頤e cuivre.

Hans s'appliqua ࠳on travail et demeura au palais enchant鮠Il mangeait toujours de bon repas, mais jamais, ࠰art la chatte bigarr饠et ses serviteurs, il ne voyait quelqu'un. Un jour, la chatte lui dit: " Va! Fauche mon champ et met le foin ࠳飨er." Aussi, lui donna-t-elle une faux d'argent et une pierre ࠡiguiser d'or, lui ordonnant de tout rapporter en 鴡t. Hans partit et fit ce qu'elle lui avait ordonn頤e faire.

Lorsque son travail fut termin鬠il rapporta au palais la faux, la pierre ࠡiguiser et le foin. Et comme les sept ann饳 鴡ient maintenant 飯ul饳, il demanda ࠬa chatte s'il n'鴡it pas le temps de lui donner sa r飯mpense. " Non, r鰯ndit la chatte, tu dois encore accomplir un dernier travail pour moi: voici des mat鲩aux d'argent, une 駯ﮥ, une 鱵erre, et tout ce qui peut 괲e utile; tout cela, fait d'argent. Avec cela, tu dois maintenant me construire une petite maison! "

Hans lui construisit une jolie petite maison et lorsque tout fut pr괬 il dit ࠬa chatte que, bien qu'il ait maintenant fait tout ce qu'on lui avait demand鬠il n'avait toujours pas re絠de cheval. " Peut-괲e voudrais-tu voir mon cheval? ", r鴯rqua la chatte. " Oui ", r鰯ndit Hans. Alors la chatte sortit de la maisonnette - l࠳e trouvaient douze magnifiques chevaux, si polis et si blancs qu'on pouvait presque se mirer dedans. En les voyant, Hans sentit son c?ur sautiller dans sa poitrine. La chatte lui offrit encore un repas et lui dit: " Maintenant, retourne chez toi. Mais je ne te donnerai pas le cheval tout de suite: dans trois jours, je viendrai et te l'apporterai. "

Alors la chatte lui montra le chemin du retour et Hans se mit en route. Depuis sept ans, Hans n'avait jamais re絠de nouveaux v괥ments; il dut donc retourner chez lui v괵 de ses mꭥs vieilles guenilles, devenues beaucoup trop petites avec le temps. Lorsqu'il arriva au moulin, les deux autres apprentis 鴡ient d骠 de retour. Chacun d'eux avait rapport頵n cheval, mais l'un 鴡it aveugle, l'autre paralys鮠Ils demand貥nt ࠈans: " Alors Hans, o?c as-tu mis ton cheval? " " Dans trois jours il sera ici ", r鰯ndit Hans. Les deux autres apprentis s'esclaff貥nt et le trait貥nt d'idiot.

Hans entra et alla dans la salle ࠭anger. Mais le meunier lui dit qu'il ne pouvait pas s'asseoir ࠬa table, qu'il 鴡it trop d駵enill頥t qu'ils auraient honte de sa pr鳥nce. Il lui donna un peu de nourriture et l'envoya manger dehors. Lorsque le soir fut venu et qu'il fut temps d'aller se coucher, les deux autres apprentis ne voulurent pas lui donner un lit. Hans dut se faufiler dans la basse-cour et dormir sur la paille.

Quand il se leva le troisi譥 jour, un carrosse arriva, tir頰ar un attelage de six chevaux. Un domestique en apportait un septi譥, celui-ci 鴡it pour Hans. ?ce moment, une princesse, qui n'鴡it nul autre que la petite chatte bigarr饠que Hans avait servie sept ann饳 durant, descendit du carrosse. Elle entra dans le moulin, et demanda au meunier o?trouvait Hans. " H頢ien! dit le meunier, nous ne pouvons pas lui permettre de rester ࠬ'int鲩eur. Il est si d駵enill頱u'il a d?nstaller dans le basse-cour! " Alors, la princesse demanda ࠣe qu'on aille le chercher imm餩atement.

On alla donc le chercher, et Hans se pr鳥nta devant elle v괵 de ses vieilles guenilles. Lଠle domestique sortit de magnifiques v괥ments; Hans dut se laver et s'habiller. Lorsqu'il eut termin鬠il ne pouvait y avoir plus beau prince que lui. L୤essus, la princesse exigea qu'on lui fasse voir les chevaux que les autres apprentis avaient rapport鳮 Mais l'un 鴡it aveugle, et l'autre paralys鮠Elle fit apporter le septi譥 cheval par l'un de ses valets, et lorsqu'il le vit, le meunier s'飲ia: " Mille tonnerres! Jamais je n'ai vu un tel cheval! " " Il est pour Hans ", dit la princesse. " Si c'est son cheval, alors c'est ࠬui que je donnerai mon moulin ", dit le meunier. Mais la princesse lui r鰯ndit qu'il pouvait garder son moulin.

Elle prit son cher Hans par la main, le fit monter avec elle dans son carrosse et, ensemble, ils s'鬯ign貥nt. Ils se dirig貥nt d'abord vers la maisonnette que Hans avait construite avec les outils d'argent. Mais la maisonnette s'鴡it transform饠en un immense chⴥau, couvert, aussi bien ࠬ'int鲩eur qu'ࠬ'ext鲩eur, d'or et d'argent. Puis, ils c鬩br貥nt un grand mariage et v飵rent riches et heureux pour le reste de leur vie.
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MessagePosté le: 07-08-2006 06:00    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

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MessagePosté le: 07-08-2006 21:55    Sujet du message: Répondre en citant

bonjour line adorable ce petit chat, tiens je le garde dans mes souvenirs

merci à toi LINE de ta presence ici, une chance qu'on t a !!!
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MessagePosté le: 08-08-2006 06:02    Sujet du message: CARNET DE LINE Répondre en citant

VAREL ET LA LECON DE DANSE


Ce soir 14 juillet grand bal populaire sur la place du marché, l’orchestre des pompiers nous présentera un programme de choix. FREDERIQUE aura beaucoup de cavaliers, car VAREL malheureusement, ne sait pas danser, ce qui le met dans tous ses états. Mais mon ami, depuis le temps, tu aurais pu apprendre, tu es vraiment de mauvaise foi. Elle par contre elle adore la danse et personne ne l’empêchera de danser et s’amuser ce soir.

VAREL comme un grand jaloux tient absolument à l’accompagner. Deux heures après vous le trouvez installé au bar en pleine conversation avec le gérant. FREDERIQUE elle danse, elle est aux anges .Ah oui, ça fait un bail, elle n’a plus dansé comme ce soir. Le rythme change, les cavaliers changent, c’est bien ainsi, comme ça son cher mari n’aura pas à râler. Mon dieu cette vilaine jalousie !

La conversation de VAREL avec ce monsieur se tient en deux mots. Lui aussi ne savait pas danser à l’âge de trente ans, mais il a fréquenté une école de danse, sur la volonté de sa femme, et maintenant régulièrement ils vont bien souvent au bal.

Sur ce, VAREL rumine le restant de la soirée. Il a décidé de consulter l’annuaire demain dimanche et dés lundi se faire inscrire à des cours de danses, sans prévenir sa femme.


Le professeur, une mignonne petite brune, accueille notre cher VAREL et lui donne les premières instructions. Un pas de deux un pas de trois………… tourner

Ceci c’est un slow et ceci un tango et ceci un paso double et la valse. Comme c’est facile se dit VAREL tout en tournant.


Monsieur VAREL, c’est fini les grands pas de la valse viennoise, nous sommes au tcha-tcha-tcha. Ah bon, je ne savais pas. Mais il faut aussi tendre l’oreille mon cher, recommencez plus souple ! plus souple ! Stop vous marchez sur les orteils de votre partenaire, attention. Plus aucune de ces dames ne voudra danser avec vous ce soir. Je veux bien danser avec vous ce fox-trot, laissez vous guider, dit le professeur de danse un, deux, un, deux. Le commissaire mélange ses pieds et plouf le voila parterre. Je m’y attendais ! Vraiment je m’y attendais. Vous êtes vous fais mal ? Non ! Alors continuons.

Madame si vous permettez nous continuerons demain ou un autre jour, pour le premier essai c’est suffisant. C’est comme vous voulez monsieur VAREL, mais j’estime que si vous voulez vraiment apprendre à danser, il est grandement temps.

VAREL ira-t-il prendre sa deuxième leçon ? On le saura dans un prochain numéro. By By
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MessagePosté le: 08-08-2006 06:32    Sujet du message: conte freres grimm Répondre en citant

Les trois enfants gâtés de la fortune
Conte de Grimm

Un père appela un jour ses trois fils. Au premier il donna un coq, au deuxième une faux et au troisième un chat.
- Je me fais vieux, dit-il, le moment approche et avant de mourir je voudrais bien m'occuper de votre avenir. Je n'ai pas d'argent et ce que je vous donne là n'a, à première vue, qu'une faible valeur. Mais parfois on ne doit pas se fier aux apparences. Ce qui est important est la manière dont vous saurez vous en servir. Trouvez un pays où l'on ne connaît pas encore ces serviteurs et vous serez heureux.
Après la mort du père, l'aîné prit le coq et s'en alla dans le monde, mais partout où il allait les gens connaissaient les coqs. D'ailleurs, dans les villes, il les voyait de loin sur la pointe des clochers, tournant au vent. Et dans les villages, il en entendit chanter un grand nombre. Personne ne s'extasiait devant son coq et rien ne faisait penser qu'il puisse lui porter bonheur. Un jour, néanmoins, il finit par trouver sur une île des gens qui n'avaient jamais vu de coq de leur vie. Ils n'avaient aucune notion du temps et ne savaient pas le compter. Ils distinguaient le matin du soir, mais la nuit tombée, s'ils ne dormaient pas, aucun d'eux ne savait dans combien de temps le jour allait se lever.
Le garçon se mit à les interpeller :
- Approchez, approchez ! Regardez cet animal fier ! Il a une couronne de rubis sur la tête et des éperons comme un chevalier. Trois fois dans la nuit il vous annoncera la progression du temps, et quand il appellera pour la troisième fois, le soleil se lèvera aussitôt. S'il chante dans la journée, vous pourrez être sûrs et certains que le temps va changer et vous pourrez prendre vos précautions.
Les gens étaient en extase devant le coq ; ils restèrent éveillés toute la nuit pour écouter avec ravissement, à deux heures, puis à quatre heures et enfin à six heures le coq chanter à tue-tête pour leur annoncer l'heure. Le lendemain matin, ils demandèrent au garçon de leur vendre le coq et de leur dire son prix.
- Autant d'or qu'un âne puisse porter, répondit-il.
- Si peu ? Pour un tel animal ? crièrent les habitants de l'île plus fort les uns que les autres. Et ils lui donnèrent volontiers ce qu'il avait demandé.
Le garçon rentra à la maison avec l'âne et toute sa richesse et ses frères en furent époustouflés. Le deuxième décida :
- J'irai, moi aussi, dans le monde ! On verra si j'ai autant de chance.
Il marcha et marcha, et rien n'indiquait qu'il aurait autant de réussite avec sa faux ; partout il rencontrait des paysans avec une faux sur l'épaule. Un 'jour, enfin, le destin le dirigea sur une île dont les habitants n'avaient jamais vu de faux de leur vie. Lorsque le seigle était mûr, les villageois amenaient des canons sur les champs et tiraient sur le blé. C'était, tout compte fait, pur hasard : un coup ils tiraient trop haut, un coup ils touchaient les épis à la place des tiges, et beaucoup de graines étaient ainsi perdues sans parler du fracas pendant la moisson. Insoutenable !
Le garçon s'en alla dans le champ et commença à faucher. Il fauchait sans faire de bruit et si vite que les gens le regardaient bouche bée, retenant leur souffle. ils s'empressèrent de lui donner ce qu'il voulait en échange de la faux et lui amenèrent un cheval avec un chargement d'or aussi lourd qu'il pouvait porter.
Le troisième frère décida de tenter sa chance avec son chat. Tant qu'il restait sur la terre ferme, il n'avait pas plus de succès que ses frères ; il ne trouvait pas son bonheur. Mais un jour il arriva en bateau sur une île, et la chance lui sourit enfin. Les habitants n'avaient jamais vu de chat auparavant, alors que les souris sur l'île ne manquaient pas. Elles dansaient sur les tables et les bancs, régnant en maîtres partout, en dehors comme au-dedans. Les habitants de l'île s'en plaignaient énormément, le roi lui-même était impuissant devant ce fléau.
Quelle aubaine pour le chat ! Il se mit à chasser les souris et bientôt il en débarrassa plusieurs salles du palais. Les sujets de tout le royaume prièrent le roi d'acheter cet animal extraordinaire et le roi donna volontiers au garçon ce qu'il en demandait : un mulet chargé d'or. C'est ainsi que le plus jeune des trois frères rentra à la maison très riche et devint un homme très opulent.
Et dans le palais royal, le chat s'en donnait à cœur joie. Il se régala d'un nombre incalculable de souris. Il chassa tant et si bien qu'il finit par avoir chaud et soif. Il s'arrêta, renversa la tête en arrière et miaula :
- Miaou, miaou !
Quand le roi et ses sujets entendirent ce cri étrange, ils prirent peur, et les yeux exorbités, ils s'enfuirent du palais. Dehors, le roi appela ses conseillers pour décider de la marche à suivre. Que faire de ce chat ? Finalement, ils envoyèrent un messager pour qu'il lui propose un marché : soit il quittait le palais de lui-même, soit on l'expulsait de force.
L'un des pages partit avec le message et demanda au chat de quitter le palais de son plein gré. Mais le chat, terriblement assoiffé, miaula de plus belle :
- Miaou, miaou, miaou-miaou-miaou !
Le page comprit : Non, non, pas question ! et alla transmettre la réponse au roi.
- Eh bien, décidèrent les conseillers, nous le chasserons par la force.
On fit venir un canon devant le palais, et les soldats le tirèrent jusqu'à ce qu'il s'enflammât. Lorsque le feu se propagea jusqu'à la salle où le chat était assis, le vaillant chasseur sauta par la fenêtre et se sauva. Mais l'armée continua son siège tant que le palais ne fut pas entièrement rasé.
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MessagePosté le: 08-08-2006 06:53    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

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musika



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MessagePosté le: 08-08-2006 09:51    Sujet du message: Répondre en citant

bonjour line...........je viens lire tes histoires,........elles sont surprenantes,....j'aime bien passer dans ta rubrique..........
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MessagePosté le: 08-08-2006 09:59    Sujet du message: papotons Répondre en citant

merci ma puce. Je te souhaite une bonne journee ainsi qu'à vous tous. Grosses bises LINE
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chouchoute



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MessagePosté le: 09-08-2006 06:45    Sujet du message: Répondre en citant

message de line déplacé...

VISITENT LE ZOO DE MULHOUSE !

URL=http://imageshack.us][/URL]
Il fait un temps magnifique aujourd’hui, le soleil plein feux est au rendez-vous. Monsieur et madame VAREL se préparent à passer la journée dans le zoo. Une légère collation va être prise sur un banc au milieu des parterres fleuris. Une belle journée de détente en perspective, la vie est belle comme dirait VAREL, dans un bon jour.


Autour de la cage des gorilles un petit attroupement. Monsieur le gorille se tape la poitrine et fait voir sa force. C’est marrant dit FREDERIQUE, on dirait VAREL au saut du lit. Quelle ressemblance, ébouriffé, sautant d’une jambe sur l’autre, et la grimace, exactement la même. Mon chéri, t ai tu déjà regardé dans une glace le matin en te réveillant, pareil exactement pareil .Tu vois tu as des cousins dans la jungle.


La cage voisine est habitée par des fauves. De beaux spécimens de tigres, petits et grands à grandes rayures, majestueux le plus vieux se promène devant la femelle avec un petiot.

Des enclos avec des cigognes et des marabouts. Les soigneurs sont en train de les nourrir.

Des volières avec des perroquets et des perruches de toute couleurs, ainsi que des canaris, sont le plus fréquemment visité par les enfants. Les perroquets se disputent la balançoire, en se tirant les plumes. Quel beau spectacle ! Petit Louis oublie de sucer sa glace, ouie ouie ça dégouline. Tu en mets partout, attention à ta glace, ça colle. dit la maman, VAREL rigole lui qui adore les enfants. Il aurait fait un très bon papa d’après FREDERIQUE .hélas maintenant c’est trop tard. Ils ont bien envisagé déjà d’adopter une petite fille, mais sans résultat, il y a de ça bien des années.

Des chauves souris, des chouettes, des écureuils, des porcs épis et beaucoup d’autres animaux sont à voir dans ce zoo. Des centaines d’arbres de toutes sortes élancent leurs pointes vers le ciel. Les massifs sont richement garnis de fleurs d’une beauté exquise et l’étang avec ses barques invite aux promenades. Les nénuphars sur l’eau, sont en pleine floraison et la grenouille sur une feuille vous salue coa coa …
.

Une journée en pleine air, ça fatigue. Les VAREL sont groggy à présent et prennent le chemin du retour. Ah ! Quelle belle journée. A peine les infos terminées à la télé, vous voyez tous les deux un après l’autre fermer les yeux. Vite vite au lit avant que le sommeil vienne nous surprendre dans nos fauteuils. BONNE NUIT


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chouchoute



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MessagePosté le: 09-08-2006 06:47    Sujet du message: Répondre en citant

message de line déplacé...

conte freres grimm


Conte des fr貥s GRIMM
La gardienne d'oies



Un jour, il y a tr賠longtemps, le fils d'un puissant comte, errant dans un endroit sauvage, y rencontra une vieille, tr賠vieille femme en train de lier un 鮯rme tas d'herbe frae. -- Qu'allez-vous faire de toute cette herbe? qu'il lui demande. -- L'apporter chez moi pour la donner ࠭es oies. -- C'est bien trop lourd pour vous, laissez-moi vous aider. -- Volontiers, dit la vieille qui, avec une force insoup篮n饠dans ce corps ch鴩f, arrima le tas d'herbe sur le dos du jeune homme et ajouta: -- Prenez donc aussi mes paniers de pommes. -- Est-ce loin? demanda le pauvre gar篮, 飲as頳ous la charge. -- Une heure de marche, pas plus... Allez! En route! Le chemin grimpait durement, le soleil chauffait, les pierres roulaient sous les pieds, l'herbe pesait lourd comme du plomb, les pommes avaient le poids du bronze. ''Je n'en peux plus'', dit le jeune comte, s'arr괡nt pour reprendre haleine. -- Ah! Ah! fit la vieille avec un ricanement, jeune et fort comme tu es, ne peux-tu soulever ce que je transporte ࠴ous les jours? Pourquoi s'arr괥r? Personne ne viendra te secourir ici .'' Et, ricanant de plus belle, elle prit son 鬡n et sauta debout sur le tas d'herbe. Le gar篮 chancela: petite et menue comme elle 鴡it, la vieille pesait plus lourd qu'un plein tonneau de vin. ''Assez, vieille sorci貥!'' cria-t-il tout en cherchant ࠳e d颡rrasser de son fardeau. Mais c'鴡it impossible: les paniers demeuraient fix鳠࠳es mains, l'herbe attach饠࠳on dos et la sorci貥 par-dessus. ''Il n'y a pas de joie sans peine, dit celle-ci. Je te r鳥rve une belle surprise, mais il faut d'abord avancer'', et, disant cela, elle lui fouettait les bras et les jambes ࠧrands coups de chardon. Quand, au sommet de la montagne, la cabane de la vieille femme apparut enfin, le comte 鴡it ࠲endu bout de forces. Ses genoux tremblaient et un brouillard s'鴥ndait devant les yeux. Il remarqua pourtant, au milieu d'un troupeau, une horrible gardienne d'oies, vieille et 餥nt饬 qui, sans se soucier de lui, s'鬡n硠vers la sorci貥, disant: -- Comme vous revenez tard, m貥, que vous est-il arriv鿠-- Rien de f⣨eux, au contraire, mon enfant; cet aimable jeune homme m'a offert de m'aider, et, en sa compagnie, le temps a pass頴r賠vite. Ce fut seulement apr賠avoir longuement plaisant頳ur les joies de cette promenade que la vieille, enfin, sauta ࠴erre et d鬩vra son porteur. Celui-ci s'飲oula, plus qu'il ne s'assit, sur un banc, et il s'endormit aussit?an顮ti de fatigue Une main brutale l'arracha ࠳on sommeil quelques instants plus tard. ''Voici ta r飯mpense, lui dit la vieille, si tu en fais bon usage, elle t'apportera du bonheur.'' Le comte regarda ce qui lui 鴡it offert: c'鴡it un coffret d'魥raude contenant une unique mais tr賠grosse perle. Il remercia la vieille et partit aussit?Sa fatigue s'鴡it dissip饬 mais il dut marcher pendant trois jours avant de pouvoir quitter la montagne et il se trouva alors aux abords d'une grande ville, inconnue de lui. Il demanda son chemin et on le conduisit au palais. Le roi et la reine le re絲ent si bien que, n'ayant rien d'autre ࠬeur offrir, il prit le coffret d'魥raude, qu'il posa sur les genoux de la reine. Celle-ci l'ouvrit et aussit?devenant tr賠p⬥, elle s'鶡nouit. Tandis qu'on ranimait la reine, le roi s'empara du coffret, regarda ce qu'il contenait et demanda: ''Comment avez-vous eu cette perle? Je donnerais tout au monde pour retrouver celle qui l'a perdue. -- Je ne sais pas qui l'a perdue, dit le comte, mais celle qui me l'a donn饠ne m鲩te certes pas tant d'empressement.'' Puis il raconta ce qu'il savait de la sorci貥. Le roi l'飯uta avec attention et le supplia de le conduire aussit?upr賠d'elle. Quant ࠬa reine, ࠰eine revenue de son 鶡nouissement, elle insista tellement pour se joindre ࠥux, que tous trois se mirent aussit?n route. A la nuit tombante ils s'駡r貥nt et le comte se retrouva seul, dans une vall饠sauvage o?d飩da de passer la nuit dans les branches d'un gros orme, au-dessus d'un puits abandonn鮠Il allait s'endormir lorsque, ࠬa lueur de la lune, il aper絴 une forme humaine descendant la vall饺 c'鴡it la gardienne d'oies. Elle s'approcha du puits, ?les nattes grises qui couvraient ses cheveux et le masque de peau qui cachait son visage, puis, se penchant sur l'eau, elle mouilla ses mains, ses bras et sa figure. Alors elle apparut, belle comme le jour, avec son teint de lis, ses yeux clairs et le manteau d'or de ses cheveux la couvrant tout enti貥. Si grande 鴡it la stup馡ction du comte qu'il ne pouvait en croire ses yeux et, 飡rtant les feuilles, il se pencha pour mieux voir. Mais son geste fit craquer une branche et, prompte comme une biche effarouch饬 la jeune fille remit son masque et disparut ࠴ravers les buissons, tandis qu'un nuage venait voiler la lune et couvrir sa retraite. Le comte descendit de l'arbre et s'鬡n硠ࠬa poursuite de la si belle inconnue. Il ne put la rejoindre, mais sa course le conduisit aupr賠de l'endroit o?taient arr괩s le roi et la reine et, les 鶥illant, il leur raconta ce qu'il venait de voir. A son r飩t, l'魯tion de la reine s'accrut encore. Incapable d'attendre que le jour se l趥, elle d飩da le roi ࠲eprendre aussit?eurs recherches, et tous trois march貥nt longtemps ࠬa clart頤es 鴯iles. Arriv鳠enfin, au sommet de la montagne, ils aper絲ent une lumi貥. La sorci貥 veillait encore, guettant les arrivants, et au premier coup qu'ils frapp貥nt, la porte s'ouvrit. -- Que d鳩rez-vous? dit la vieille, hargneuse. -- Madame, lui dit la reine, d'o?ez-vous cette perle? -- C'est une larme que pleurait une pauvre fille, chass饠par ses parents. -- Ma fille aussi pleurait des perles, dit la reine. -- Et moi, je l'ai chass饬 dit le roi. -- Si ma fille est encore en vie et si vous savez o?e est, s'飲ia la reine, dites-le-moi, par piti鮠Mais la sorci貥 refusa de r鰯ndre et lui demanda quel crime avait pu commettre son enfant pour qu'elle soit chass饮 ''J'avais trois filles, commen硠la reine, que j'aimais tendrement, mais la plus jeune 鴡it ma pr馩r饮'' -- Elle 鴡it la mienne aussi, reprit le roi, mais un jour, j'ai voulu savoir ࠱uel point mes filles m'aimaient. L'ae, qui est coquette, m'a r鰯ndu qu'elle m'aimait plus que sa plus belle robe. La seconde, qui est coquette aussi, m'a dit qu'elle me pr馩rait ࠳es plus beaux bijoux. La troisi譥 m'a r鰯ndu: ''Je vous aime comme j'aime le sel.'' Alors je l'ai chass饠et j'ai partag頭on royaume entre les deux autres. -- Ah! Ah! Ah! s'飲ia la sorci貥. Les aliments sans sel n'ont pas de go?otre fille voulait dire que, sans vous, la vie n'aurait plus de saveur, et vous l'avez chass饮 Ah! Ah! Ah! -- H鬡s! dit la reine. Nous l'avons compris trop tard! Nous avons fait en vain fouiller la for괠et la montagne. Sans doute les b괥s sauvages ont d鶯r頮otre pauvre fille. -- Sans doute, dit la sorci貥 et, se levant, elle ouvrit une porte et appela: ''Viens, ma fille.'' Ce ne fut pas la gardienne d'oies qui entra, ou plut?e fut elle, sous la forme de la magnifique princesse que le comte avait aper絥 au bord du puits. Elle se jeta en pleurant de joie dans les bras de ses parents, et ses larmes 鴡ient des perles. Sans mot dire, le comte observait la sc讥, puis, d鴡chant avec effort son regard de la belle princesse, il voulut implorer la piti頤e la sorci貥... Mais il ne reconnut plus celle-ci. Un sourire de joie la transfigurait et il comprit que cette vieille femme si odieuse n'鴡it pas une sorci貥, mais plut?ne bonne f饠d駵is饮 ''Puisque vous avez d鳨鲩t頶otre enfant, dit-elle intervenant alors, et puisque, depuis trois ans, je la consid貥 comme ma fille, avant de vous la rendre laissez-moi la doter. Pour fortune, je lui donne ce monceau de perles, qui sont toutes les larmes qu'elle a vers頳ur vous. Pour demeure, je lui offre cette chaumi貥 o?e a v飵 loin de tout danger, sans autre chagrin que votre absence, et pour 鰯ux je lui sugg貥 de prendre ce jeune comte dont le c?ur est bon, puisqu'il a tour ࠴our secouru une vieille femme ployant sous sa charge et aussi des parents accabl鳠par le chagrin.'' A peine avait-elle achev頳a phrase que la chaumi貥 se mit ࠣraquer de toutes parts: un splendide palais la rempla硬 et le jour levant 飬aira la montagne, brusquement devenue fertile et peupl饮 Nul ne revit la bonne f饬 mais la fille du roi et le fils du comte v飵rent longtemps, heureux et puissants dans le lieu mꭥ o?trefois, il avait 鴩 si difficile de nourrir un troupeau d'oies.
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MessagePosté le: 09-08-2006 07:02    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

mille excuses, mais ou avais je fourré ces deux posts ?ça commence à devenir serieux. bisous ma Chouchoute pour ta peine. LINE
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chouchoute



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MessagePosté le: 09-08-2006 07:07    Sujet du message: Répondre en citant

tu les avais mis dans Toc-Toc.....Bisous LIne...C'est pas grave..ça peut arriver à tout le monde
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MessagePosté le: 10-08-2006 06:24    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

LE COUPLE VAREL SE CHAMAILLE !
URL=http://imageshack.us][/URL]

VAREL, pour la dernière fois, je te signale qu’il me faut une aide à domicile. Vois tu avec la meilleure volonté du monde, je n’arrive plus à faire mon ménage comme il faut. Regarde dans quel état sont mes carreaux, impossible avec ma patte folle de monter sur un escabeau et à toi il ne faut rien te demander. Ce n’est jamais le bon moment, une fois trop tôt une fois trop tard et la troisième fois tu dors. Jusqu’à présent je n’ai jamais rien dit, mais quand ça ne va plus, ça ne va plus, point final. Essayes une fois dans ta vie de penser à autre chose qu’à ton porte monnaie.


Tous les dimanches matins, c’est la même rengaine. Pour l’amour du ciel, pourquoi tous les dimanches tu me réserves tes problèmes de la semaine. Il n’y a que le dimanche au saut du lit, qu’on peut te causer et encore. Une demie heure plus tard tu vas faire ta belote chez le corse du coin et fini la causette avec toi pour toute la sainte journée. Après avoir passé à table c’est la sieste et l’après midi sport à la télévision pour clôturer. Mais enfin VAREL, ma patience a des limites.

Quelle journée, comme le temps, il pleut à verse ! VAREL prend son veston, son parapluie et son chien et le voila parti. Taches d’être à l’heure pour une fois, lui dit FREDERIQUE, nous avons de la visite pour le café. C’est tout de même toi qui as invité FABIEN et sa MAMAN. Moi il me reste la tarte à finir et à l’enfourner, dépêchons, dépêchons.

FREDERIQUE ne s’était pas trompé. Il est midi 15 et elle guette derrière les rideaux l’arrivée de son cher époux. Je l’avais bien dit, comme tous les dimanches quelle misère avec ce bonhomme. Toujours d’après sa tête, il doit se croire seul au monde, jamais il n’aurait dû se marier. Le voila qui arrive, mais que cache t’il derrière son dos ? Ce n’est pas possible. Un immense bouquet de roses qu’il vient d’acheter en passant chez le fleuriste de la grand’rue, pour se faire pardonner.

VAREL c’est vrai, tu es un ours mal léché, mais un gentil. Merci pour ces superbes roses, je n’en demandais pas tant. Vite, vite passons à table, les invités ne vont pas tarder à arriver. LINE
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MessagePosté le: 10-08-2006 06:47    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

Le Pêcheur et sa Femme conte des freres grimm





Il y avait une fois un pêcheur et sa femme ; ils vivaient dans une misérable hutte près du bord de la mer. Le pêcheur, qui se nommait Pierre, allait tous les jours jeter son hameçon mais il restait souvent bien des heures avant de prendre quelque poisson.
Un jour qu'il se tenait sur la plage, regardant sans cesse les mouvements du hameçon, voilà qu'il le voit disparaître et aller au fond ; il tire, et au bout de la ligne se montre un gros cabillaud.
- Je t'en supplie, dit l'animal, laisse-moi la vie, je ne suis pas un vrai poisson, mais bien un prince enchanté. Relâche-moi, je t'en prie ; rends-moi la liberté, le seul bien qui me reste.
- Pas besoin de tant de paroles, répondit le brave Pierre. Un poisson, qui sait parler, il mérite bien qu'on le laisse nager à son aise.
Et il détacha la bête, qui s'enfuit de nouveau au fond de l'eau, laissant derrière elle une traînée de sang. De retour dans sa cahute, il raconta à sa femme quel beau poisson il avait pris et comment il lui avait rendu la liberté.
- Et tu ne lui as rien demandé en retour ? dit la femme.
- Mais non, qu'aurais-je donc dû souhaiter ? répondit Pierre.
- Comment, n'est-ce pas un supplice, que de demeurer toujours dans cette vilaine cabane, sale et infecte ; tu aurais bien pu demander une gentille chaumière.
L'homme ne trouvait pas que le service qu'il avait rendu bien volontiers au pauvre prince valût une si belle récompense. Cependant il alla sur la plage, et, arrivé au bord de la mer, qui était toute verte, il s'écria :
- Cabillaud, cher cabillaud, ma femme, mon Isabelle, malgré moi, elle veut absolument quelque chose.
Aussitôt apparut le poisson, et il dit :
- Eh bien, que lui faut-il ?
- Voilà, dit le pêcheur ; parce que je t'ai rendu la liberté, elle prétend que tu devrais m'accorder un souhait ; elle en a assez de notre hutte, elle voudrait habiter une gentille chaumière.
- Soit, répondit le cabillaud, retourne chez toi, et tu verras son voeu accompli.
En effet, Pierre aperçut sa femme sur la porte d'une chaumière coquette et proprette.
- Viens donc vite, lui cria-t-elle, viens voir comme c'est charmant ici ; il y a deux belles chambres, et une cuisine , derrière nous avons une cour avec des poules et des canards, et un petit jardin avec des légumes et quelques fleurs.
- Oh ! quelle joyeuse existence nous allons mener maintenant dit Pierre.
- Oui, dit-elle, je suis au comble de mes voeux !
Pendant une quinzaine de jours ce fut un enchantement continuel ; puis tout à coup la femme dit :
- Écoute, Pierre, cette chaumière est par trop étroite et son jardin n'est pas plus grand que la main. je ne serai heureuse que dans un grand château en pierres de taille. Va trouver le cabillaud et fais-lui savoir que tel est mon désir.
- Mais, répondit le pêcheur, voilà quinze jours à peine que cet excellent prince nous a fait cadeau d'une si jolie chaumière, comme nous n'aurions jamais osé en rêver une pareille. Et tu veux que j'aille l'importuner de nouveau ! Il m'enverra promener, et il aura raison.
- Du tout, dit la femme ; je le sais mieux que toi, il ne demande pas mieux que de nous faire plaisir. Va le trouver, comme je te le dis.
Le brave homme s'en fut sur la plage ; la mer était bleu foncé, presque violette, mais calme. Le pêcheur s'écria :
- Cabillaud, mon cher cabillaud ! ma femme, mon Isabelle, malgré moi, elle veut absolument quelque chose.
- Que lui faut-il donc ? répondit le poisson, qui apparut sur-le-champ, la tête hors de l'eau.
- Imagine-toi, répondit Pierre tout confus, que la belle chaumière ne lui convient plus, et qu'elle désire un palais en pierres de taille !
- Retourne chez toi, dit le cabillaud, son souhait est déjà accompli.
En effet, le pêcheur trouva sa femme se promenant dans la vaste cour d'un splendide château. 1
- Oh ! ce gentil cabillaud, dit-elle ; regarde donc comme tout est magnifique !
Ils entrèrent à travers un vestibule en marbre ; une foule de domestiques galonnés d'or leur ouvrirent les portes des riches appartements, garnis de meubles dorés et recouverts des plus précieuses étoffes. Derrière le château s'étendait un immense jardin où poussaient les fleurs les plus rares puis, venait un grandissime parc, où folâtraient des cerfs, des daims et toute espèce d'oiseaux ; sur le côté se trouvaient de vastes écuries, avec des chevaux de luxe et une étable, qui contenait une quantité de belles vaches.
- Quel sort digne d'envie, que le nôtre, dit le brave pêcheur, écarquillant les yeux à l'aspect de ces merveilles ; j'espère que tes voeux les plus téméraires sont satisfaits.
- C'est ce que je me demande, répondit la femme ; mais j'y réfléchirai mieux demain.
Puis, après avoir goûté des mets délicieux qui leur furent servis pour le souper, ils allèrent se coucher.
Le lendemain matin, qu'il faisait à peine jour, la femme, éveillant son mari, en le poussant du coude, lui dit :
- Maintenant que nous avons ce palais, il faut que nous soyons maîtres et seigneurs de tout le pays à l'entour.
- Comment, répondit Pierre, tu voudrais porter une couronne ? quant à moi, je ne veux pas être roi.
- Eh bien, moi je tiens à être reine. Allons, habille-toi, et cours faire savoir mon désir à ce cher cabillaud.
Le pêcheur haussa les épaules, mais il n'en obéit pas moins. Arrivé sur la plage, il vit la mer couleur gris sombre, et assez houleuse ; il se mit à crier :
- Cabillaud, cher cabillaud ! Ma femme, mon Isabelle, malgré moi, elle veut absolument quelque chose.
- Que lui faut-il donc ? dit le poisson qui se présenta aussitôt, la tête hors de l'eau.
- Ne s'est-elle pas mis en tête de devenir reine !
- Rentre chez toi, la chose est déjà faite, dit la bête.
Et, en effet, Pierre trouva sa femme installée sur un trône en or, orné de gros diamants, une magnifique couronne sur la tête, entourée de demoiselles d'honneur, richement habillées de brocard, et l'une plus belle que l'autre ; à la porte du palais, qui était encore bien plus splendide que le château de la veille, se tenaient des gardes en uniformes brillants une musique militaire jouait une joyeuse fanfare ; une nuée de laquais galonnés était répandue dans les vastes cours, où étaient rangés de magnifiques équipages.
- Eh bien, dit le pêcheur, j'espère que te voilà au comble de tes voeux ; naguère pauvre entre les plus pauvres, te voilà une puissante reine.
- Oui, répondit la femme, c'est un sort assez agréable, mais il y a mieux, et je ne comprends pas comment je n'y ai pas pensé ; je veux être impératrice, ou plutôt empereur ; oui, je veux être empereur !
- Mais, ma femme, tu perds le sens ; non, je n'irai pas demander une chose aussi folle à ce bon cabillaud ; il finira par m'envoyer promener, et il aura raison.
- Pas d'observations, répliqua-t-elle ; je suis la reine et tu n'es que le premier de mes sujets. Donc, obéis sur-le-champ.
Pierre s'en fut vers la mer, pensant qu'il faisait une course inutile. Arrivé sur la plage, il vit la mer noire, presque comme de l'encre ; le vent soufflait avec violence et soulevait d'énormes vagues.
- Cabillaud, cher cabillaud, s'écria-t-il, ma femme, mon Isabelle, malgré moi, elle veut encore quelque chose.
- Qu'est-ce encore ? dit le poisson qui se montra aussitôt.
- Les grandeurs lui tournent la tête, elle souhaite d'être empereur.
- Retourne chez toi, répondit le poisson ; la chose est faite.
Lorsque Pierre revint chez lui, il aperçut un immense palais, tout construit en marbre précieux ; le toit en était de lames d'or. Après avoir passé par une vaste cour, remplie de belles statues et de fontaines qui lançaient les plus délicieux parfums, il traversa une haie formée de gardes d'honneur, tous géants de plus de six pieds ; et, après avoir passé par une enfilade d'appartements décorés avec une richesse extrême, il atteignit une vaste salle où sur un trône d'or massif, haut de deux mètres, se tenait sa femme, revêtue d'une robe splendide, toute couverte de gros diamants et de rubis, et portant une couronne qui à elle seule valait plus que bien des royaumes ; elle était entourée d'une cour composée rien que de princes et de ducs ; les simples comtes étaient relégués dans l'antichambre.
Isabelle paraissait tout à fait à son aise au milieu de ces splendeurs.
- Eh bien, lui dit Pierre, j'espère que te voilà au comble de tes voeux ; il n'y a jamais eu de sort comparable au tien.
- Nous verrons cela demain, répondit-elle.
Après un festin magnifique, elle alla se coucher ; mais elle ne put dormir ; elle était tourmentée à l'idée qu'il y avait peut-être quelque chose de plus désirable encore que d'être empereur. Le matin, lorsqu'elle se leva, elle vit que le ciel était brumeux.
« Tiens, se dit-elle, je voudrais bien voir le soleil ; les nuages sombres m'attristent. Oui, mais, pour faire lever le soleil, il faudrait être le bon Dieu. C'est cela, je veux être aussi puissante que le bon Dieu. »
Toute ravie de son idée, elle s'écria :
- Pierre, habille-toi sur-le-champ, et va dire à ce brave cabillaud que je désire avoir la toute-puissance sur l'univers, comme le bon Dieu ; il ne peut pas te refuser cela.
Le brave pêcheur fut tellement saisi d'effroi, en entendant ces paroles impies, qu'il dut se tenir à un meuble pour ne pas tomber à la renverse.
- Mais, ma femme, dit-il, tu es tout à fait folle. Comment, il ne te suffit pas de régner sur un immense et riche empire ?
- Non, dit-elle, cela me vexe, de ne pas pouvoir faire se lever ou se coucher le soleil, la lune et les astres. Il me faut pouvoir leur commander comme le bon Dieu.
- Mais enfin, cela passe le pouvoir de ce bon cabillaud ; il se fâchera à la fin, si je viens l'importuner avec une demande aussi insensée.
- Un empereur n'admet pas d'observations, répliqua-t-elle avec colère ; fais ce que je t'ordonne, et cela sur-le-champ.
Le brave Pierre, le coeur tout en émoi, se mit en route. Il s'était levé une affreuse tempête, qui courbait les arbres les plus forts des forêts, et faisait trembler les rochers ; au milieu du tonnerre et des éclairs, le pêcheur atteignit avec peine la plage. Les vagues de la mer étaient hautes comme des tours, et se poussaient les unes les autres avec un épouvantable fracas.
- Cabillaud, cher cabillaud, s'écria Pierre, ma femme, mon Isabelle, malgré moi, elle veut encore une dernière chose.
- Qu'est-ce donc ? dit le poisson, qui apparut aussitôt.
- J'ose à peine le dire, répondit Pierre ; elle veut être toute-puissante comme le bon Dieu.
- Retourne chez toi, dit le cabillaud, et tu la trouveras dans la pauvre cabane, d'où je l'avais tirée.
Et, en effet, palais et splendeurs avaient disparu ; l'insatiable Isabelle, vêtue de haillons, se tenait sur un escabeau dans son ancienne misérable hutte. Pierre en prit vite son parti, et retourna à ses filets ; mais jamais plus sa femme n'eut un moment de bonheur.

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MessagePosté le: 10-08-2006 20:33    Sujet du message: Répondre en citant

Toujours bien Liline, et avec de belles illustrations qui vont avec les récits !

Gros bisous. Very Happy
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" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "
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MessagePosté le: 11-08-2006 06:24    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

LE RICHE ET LE PAUVRE ! DEUX ENTERREMENTS !


Deux enterrements le même jour, du riche et du pauvre. Dans un cimetière dans la région strasbourgeoise deux enterrements sont effectués le même jour. Le premier devait être quelqu’un de très important et populaire dans la vie, d’après le long cortège et le second une
petite mère, laissant seuls ses trois petits enfants en bas âge. Elle est accompagnée par quelques cousins quelques parents proches et des voisins .Le chemin est le même pour tous les deux. Leurs vies s’arrêtent là.

La suite du premier enterrement est interminable. Toute cette foule derrière le corbillard richement garni de fleurs de gerbes de couronnes de flots en satins brodés argent et or. Quel luxe ce cercueil en bois massif, intérieurement capitonné, de velours et satin lila. Le sermon devant la tombe ouverte, dit par un religieux du Diocèse de STRASBOURG ; Une à une les personnes passent devant la tombe ouverte, pour déposer soit une fleur, une pelletée de terre ou de l’eau bénite.



Dans une autre rangée, au même moment, un curé de campagne lit la courte vie de cette femme, terriblement malmenée par la providence. Usée par le travail, pour élever ses trois petits toute seule (le père les ayant abandonné) la longue et pénible maladie et les souffrances.l’agonie et la peur de laisser ses enfants tous seuls. Quelques petits bouquets de fleurs viennent décorer un cercueil en bois de sapin clair, sans ornements. Encore quelques prières et le cortège se disperse pour quitter par la petite porte, le cimetière.



Passez dans les allées, vous découvrirez des monuments en granit, en marbre de Carrare et d’Afrique. Des croix taillées dans la pierre et de petite croix en bois, usées par le froid .Des tombes chargées de fleurs, de couronnes et d’inscriptions (à ma chère maman – à mon papa – à notre enfant, disparu trop tôt.et d’autres, des petits cailloux blancs au milieu une petite sauvage, une marguerite qui est venue se poser, poussée par le vent.

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MessagePosté le: 11-08-2006 06:40    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

Les talents d’étoiles Die Sterntaler
Le mercredi 23 juillet 2003.
Les talents d’étoiles

Il était une fois une petite fille dont le père et la mère étaient morts et qui était si pauvre qu’elle n’avait plus la moindre mansarde où loger ni la moindre litière où dormir et enfin rien de plus pour se vêtir que les quelques vêtements qu’elle portait et rien de plus pour se nourrir que le bout de pain qu’un coeur généreux lui avait offert et qu’elle tenait dans ses mains.

Elle était bonne et paisible. Et bien qu’abandonnée de tous mais confiante en Dieu, elle battait ainsi la campagne.

Elle y rencontra un pauvre homme qui lui mendia :
-"Ah ! donne-moi quelque chose à manger, je suis si affâmé !"
Elle lui offrit le morceau de pain qui le rassasia et il lui déclara en s’éloignant "Dieu te bénisse !".

Puis elle rencontra un enfant qui geignant et la pria ainsi :
-"J’ai si froid à la tête ! donne-moi de quoi me couvrir !"
Elle ota alors sa casquette et la lui offrit.

Et tandis qu’elle poursuivait son chemin, un autre enfant vint à sa rencontre qui allait torse nu en grelotant : elle lui offrit son gilet et à un autre encore, son tablier.

Enfin elle parvint jusqu’à une forêt qui était très sombre, lorsqu’un autre enfant lui demanda son corsage, la brave fille pensa : "Il fait nuit, personne ne peut te voir, tu peux bien donner ton corsage", et elle ota son corsage et le lui offrit. Et tandis qu’elle restait debout nue, les étoiles tombèrent toutes ensembles du ciel sur elle, c’étaient des talents brillants ; et tandis qu’elle se dépouillait de son dernier vêtement aussitôt elle se retrouvait vêtue d’un plus fin tissu. Alors, les talents s’assemblèrent pour se retrouver dans son habit, si bien qu’elle se trouva pourvue pour la vie.


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MessagePosté le: 12-08-2006 05:51    Sujet du message: carnet deline Répondre en citant

VAREL CHEZ LE COIFFEUR !


Le commissaire quitte la table pour s’installer confortablement dans un crapaud du salon. C’est ici que tous les après-midi il lit son journal tout en dégustant son café qu’il aime corsé et fraîchement moulu En général il se laisse aller à une petite sieste, mais aujourd’hui il a rendez-vous chez son coiffeur, lequel va essayer de le servir entre deux clients.

Bonjour monsieur VAREL, comment va madame ? Que va-t-on vous faire aujourd’hui ? Un champoing, une bonne coupe, la barbe et une manucure. Veuillez prendre place monsieur VAREL et voila des magazines en attendant votre tour.

VAREL n’aime pas attendre et malgré son rendez-vous il est obligé de patienter. Dés qu’il voit un fauteuil vide, il est prêt à foncer mais le patron intervient. Non monsieur VAREL pas encore. Ce monsieur était là bien avant vous et lui aussi a rendez-vous, n’ayez crainte, je vous ferai signe. C’est Fernand qui se fera une joie de vous servir aujourd’hui, si vous le voulez bien.

Après une demie heure d’attente, notre ami est sur le point de quitter le salon. Quand le patron l’appelle, c’est à vous maintenant. Quel supplice pour VAREL qui ne tient plus en place, mais sa bourgeoise n’aurait pas apprécié son départ précipité. Bon alors j ’y suis, j’y reste et il prend place devant le grand miroir.

Pour votre âge monsieur vous avez encore beaucoup de cheveux, ne vous plaignez pas. Oui la quantité, mais pas la qualité dit VAREL. A vingt ans chez les militaires, je n’arrivais pas à mettre mon calot, tellement mes cheveux était drus, et maintenant, regardez, ils sont tous fins .Mais monsieur VAREL, tant qu’il n’y a pas de calvitie, estimez- vous heureux. Vous n’avez pas besoin de toupet.
A ce moment là VAREL se met à rire. Il pense à FREDERIQUE qui souvent lui dit, VAREL quel toupet alors. Il voit déjà sa femme à quatre pattes cherchant le toupet sous le lit ou l’armoire, tout mais pas ça.

L’entretien de VAREL et du commis coiffeur est uniquement basé sur les jeux olympiques, la pêche et la pétanque.

Voici Monsieur VAREL dit le coiffeur tout en lui retirant le manteau. Voila une bonne chose de faite. Voyez avec le patron pour le prochain rendez-vous, au revoir et bonne soirée. VAREL lui sert la main tout en lui glissant son pourboire dans la main. Merci monsieur, monsieur est bien généreux Et dire que ma dulcinée prétend toujours que je suis près de mes sous !



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MessagePosté le: 12-08-2006 06:04    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant


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MessagePosté le: 12-08-2006 06:13    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

conte freres grimm

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Le Burle Traduction René Bories
Contes des frères Grimm

C’était un village, avec de nombreux et riches paysans, seul l’un d’eux était pauvre, les autres l’appelaient le "Burle" [1]. Il ne possèdait ni vache, ni argent pour pouvoir s’en procurer bien que lui et sa femme eussent bien voulu en posséder une. Un jour il lui dit,
-"Écoute, j’ai une idée, notre parent menuisier va nous sculter un veau en bois que je passerai au brou de noix afin qu’il ressemble à n’importe quel autre veau, avec le temps il grandira et pourra faire une bonne vache. La femme fut d’accord aussi et le parent menuisier leur sculta adroitement le veau, le peignit et fit en sorte qu’il penchât la tête comme s’il paissait.

Le matin, alors que les vaches des autres paysans étaient menées aux pacages, il fit venir le vacher et lui dit :
-Regarde, j’ai un petit veau, mais il est trop petit et doit être porté. Le berger répondit "c’est bon," puis il prit le veau dans ses bras, le porta dans le pré et le déposa sur l’herbage. Le veau resta là debout comme s’il paissait. Le vacher pensa :
-Il va bientôt courir, regarde les autres comme ils paissent bien déjà !

Le soir lorsqu’il voulut ramener le troupeau à l’étable, il dit au veau : _ -Tu peux rester là et manger à satiété et tu peux aussi vaquer sur tes quatre pattes, je n’ai pas du tout envie de te porter. Le paysan se tenait debout près de sa porte en attendant son veau et le vacher : alors que celui-ci poussait le troupeau dans le village sans son veau, il le lui réclama. Le vacher répondit "Il est encore dehors et broute, il n’a pas voulu écouter et n’a pas voulu venir." Le paysan protesta "Quoi, mais je veux récupérer mon bétail !". Ils partirent alors ensemble vers le pacage, mais quelqu’un avait volé le veau car il avait disparu. Le vacher se défendit, "Il a du s’enfuir". Le paysan protesta : "Pas avec moi", il empoigna le vacher et l’entraîna devant le bourgmestre qui le condamna, pour sa négligence, à donner une vache pour le veau perdu.

Ainsi, le paysan et sa femme se retrouvèrent avec la vache tant souhaitée ; ils se réjouissaient mais ils n’avaient pas de fourrage et ne pouvaient rien lui donner à manger, si bien qu’ils durent l’abattre. Ils en salèrent la viande et le paysan se rendit à la ville pour y vendre la peau, pour, avec ce qu’il pouvait en tirer, s’acheter un veau. Sur son chemin il passa près d’un moulin sur lequel un corbeau à l’aile brisée se tenait perché. Prit de pitié il l’emmaillota dans la peau. Mais le temps se fit très menaçant, le vent et la tempête se levèrent si bien qu’il ne put avancer plus avant et revint vers le moulin et demanda à se faire héberger. La meunière était seule à la maison et dit au paysan :
"Là, allonge toi sur la paille" et elle lui offrit une tartine de pain beurrée. Le paysan mangea et s’allongea, sa peau près de lui. La femme pensa ;
"Il doit être fatigué et doit dormir." Là dessus arriva le curé. La meunière l’accueillit avec amabilité et lui dit ;
"Mon mari est absent, traitons donc." Le paysan entendant cela, s’irrita de n’avoir eu qu’une tartine de pain beurré car la femme apportait un riche repas, rôti, salade, gâteau et vin.

Alors qu’ils s’asseyaient pour manger on frappa à la porte.
"Mon Dieu" s’exclama la femme, "c’est mon mari !" Prestement elle cacha son rôti dans le four en céramique, le vin sous un coussin, la salade dans le lit, le gâteau sous le lit et le curé dans l’armoire. Puis elle ouvrit à son mari et déclara "Plaise à Dieu que tu sois là ! Quel temps de fin du monde." Le meunier voyant le "Burle" allongé sur la paille demanda "Que veut le type là ?"
"ah !" dit-elle, "le pauvre bougre est arrivé pendant la tempête et me pria de lui offrir un toit, je lui ai donné une tartine de pain beurré et lui ai proposé la paillasse.
"Je n’ai rien contre, mais donne moi donc quelque chose à manger." La femme déclara :
"Il ne me reste plus qu’une tartine de pain beurré."
"Je me contente de tout" répondit l’homme, "même d’une tartine de pain beurré", regardant le "Burle" il l’interpella et lui ordonna "viens et mange avec moi." Le "Burle" ne se fit pas prier deux fois, se leva pour aller manger. Le meunier vit la peau étendue sur le sol et dans laquelle, le corbeau était caché. Il demanda :
"Qu’as-tu donc là dedans ?"
"Là dedans, j’ai un diseur de vérité" répondit le "Burle"
"Peut-il aussi me dire les vérités ?" demanda le meunier.

"Pourquoi pas ?" répondit le "Burle", "Mais il ne peut raconter que quatre vérités, la cinquième il doit la garder par devers lui." Le meunier était très curieux et dit :
"Qu’il dise donc une vérité !" Le "Burle" tapota la tête du corbeau qui se mit à croasser "croa croa".
"Qu’a-t-il dit ?" demanda le meunier
"D’abord il a dit : sous le coussin il y a du vin !" répondit le "Burle".
"Ce doit être le coucou !" clama le meunier se dirigeant vers le coussin sous lequel il trouva le vin.
"Bon après" demanda le meunier. Le "Burle" laissa alors le corbeau croasser à nouveau et annonça :
"ensuite, il a dit qu’un rôti se trouvait dans le four en céramique"
"Ce doit être le coucou" clama le meunier se dirigeant ver le four en céramique et dans lequel il trouva le rôti.
Le "Burle" laissa à nouveau le corbeau croasser et annonça :
"ensuite il a dit qu’il y avait de la salade dans le lit"
"Ce doit être le coucou" clama le meunier se dirigeant ver le lit dans lequel il trouva la salade.
Finalement, le "Burle" tapota à nouveau la tête du corbeau qui ronchonna :
"enfin il a dit qu’il y avait du gâteau sous le lit."
"Ce doit être le coucou" clama le meunier se dirigeant ver le lit sous lequel il trouva le gâteau.

Maintenant tous deux se trouvaient attablés, mais la meunière était effrayée et elle s’allongea dans le lit et prit toutes les clés avec elle. Le meunier aurait bien voulu connaître la cinquième vérité mais le "Burle" dit :
"Mangeons d’abord ces quatre premières vérités car la cinquième est plutôt grave." Ils mangèrent donc et ensuite ils discutèrent pour savoir combien le meunier voulait donner pour avoir la cinquième vérité. Ils furent d’accord pour trois cents talents [2]. Puis le "Burle" tapota à nouveau le corbeau afin qu’il croasse distinctement. Le meunier demanda alors :
"Qu’a-t-il dit ?"
"Il a dit que dans l’armoire se cache le Diable !"
et le meunier déclara
"Le Diable doit être chassé, il condamna la porte, mais la femme dû donner les clés et le "Burle" ouvrit l’armoire. Le curé démasqué s’enfuit à perdre haleine.
Le meunier déclara :
"J’ai vu le type noir de mes propres yeux : c’était ma foi vrai !"
Et le "Burle" partit donc, le jour suivant, à potron-minet [3] avec ses trois cents talents.

De retour chez lui, le "Burle" s’imposa partout, se construisit une superbe maison. Et les paysans commèraient, le "Burle" fut indiscutablement distingué, là où une pluie d’or était tombée il avait su en ramener des boisseaux à la maison. Le "Burle" fut traîner devant le bourgmestr, et fut contraint de dire comment lui était venue cette richesse. Il répondit qu’il avait échangé en ville la peau de sa vache contre trois cents talents. Entendant cela, les paysans voulant aussi profiter de l’aubaine, coururent chez eux et abattirent leur troupeau pour dépecer les animaux afin de les vendre à la ville avec profit. Et alors que les premiers arrivaient sur le marché, les marchands ne leur en offrirent plus que trois talents par peau ; et lorsque les autres débarquèrent, ils n’en offrirent même pas autant et déclarèrent "Mais que devrions nous faire de toutes ces peaux."

Alors les paysans se mirent en colère d’avoir été dupé par le "Burle", et voulurent avoir leur revanch. Ils portèrent plainte devant le bourgmestre pour tromperie. L’innocent "Burle" fut unanimement condamné à mort et dû être mis dans un tonneau percé pour être précipité dans la rivière. Le "Burle" fut emmené et un prêtre lui fut présenté qui devait lui lire les écritures. Les autres durent tous être éloignés. Tandis que le "Burle" dévisageait le prêtre, il reconnu le curé qu’il avait rencontré chez la meunière. Il lui dit :
"Je t’ai délivré de l’armoire, délivre moi du tonneau."
Sur ce, le berger poussant son troupeau vint à passer par là, le Burle qui savait qu’il voulait depuis longtemps, être le bourgmestre, s’écria de toutes ses forces :
"Non, je ne le serai pas ! et même si tout le monde le voulait, non je ne le serai pas !" Le berger l’entendant, s’approcha et demanda :
"Qu’as-tu ? Que ne veux-tu donc faire ?" le "Burle" répondit :
"Ils veulent que je sois le bourgmestre si je m’assois dans le tonneau mais je ne le veux pas !" Le berger répondit :
"S’il suffit de cela pour être bourgmestre dit-il, je veux bien m’assoir dans le tonneau. Le Burle déclara :
"Si tu t’assois dans le tonneau, tu seras bourgmestre." Cela satisfaisait le berger, il s’assit donc dans le tonneau et le Burle claqua le couvercle dessus ; puis il prit le troupeau du berger et le poussa. Le prêtre alla au village et dit, "j’ai lu les écritures". Ils revinrent alors et roulèrent le tonneau dans l’eau. Lorsque le tonneau commença à rouler, le berger s’écria qu’il voulait bien être le bourgmestre. Ils crurent que c’était bien le Burle qui criait ainsi, et dirent "Nous sommes bien d’accord, mais il faut d’abord que tu ailles voir la dessous" et ils poussèrent le tonneau dans l’eau.

Sur ces faits, les paysans rentrèrent chez eux, et alors qu’ils rentraient au village, le Burle y entrait aussi en poussant tranquillement son troupeau de mouton avec satisfaction. Les paysans s’étonnèrent et dirent :
"Burle d’où viens-tu ? reviens-tu de la rivière ?"
"Bien sûr ! répondit le Burle, "j’ai coulé profondément, si profondément que je touchai le fond : j’expulsai le bas du tonneau qui se brisa, en sortant je vis une belle prairie sur laquelle paissaient de nombreux agneaux, j’en pris quelques uns pour m’en faire un troupeau. Les paysans s’écrièrent :
"Y en a-t-il encore d’autres ?"
"Oh oui, dit le Burle, bien plus que je n’en ai besoin. Là-dessus les paysans prirent congé pour aller se chercher chacun un troupeau ; le bourgmestre déclara : "Je passe devant !" Et ils allèrent ensemble à la rivière. Dans le bleu du ciel les petits nuages floconneux se miraient dans l’eau de la rivière, les paysans s’écrièrent :
"Nous voyons déjà les moutons au fond !" Le Schulz se précipita et dit :
"Je veux plonger d’abord et me rendre compte ; si c’est bon, je vous appellerai." Puis il se jeta à l’eau : "plouf" clapota la rivière. Et sans demander leur reste, ils plongèrent tous à toute allure lorsqu’il les appela. Le village disparut ainsi et le Burle seul héritier devint un homme riche.


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MessagePosté le: 13-08-2006 06:15    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

VAREL ET LA FEMME NEVROSEE !


Notre ami VAREL sur le quai 2 de la gare de STRASBOURG attend patiemment le train en provenance du Luxembourg ; Sa belle mère a passé quinze jours chez la famille de son défunt mari et envisage de rester quelques jours avec sa fille avant de rentrer chez elle. VAREL consulte sa montre, il y a encore une bonne dizaine de minutes avant que le train ne rentre en gare .Entre toutes ces valises et ces paquets déposés le commissaire se faufile pour faire quelques pas. Une dame d’un certain âge, le regard hagard. , fixe inlassablement les rails, comme si elle allait sauter d’un moment à l’autre. VAREL l’observe déjà depuis un bon moment. Mon dieu que va-t-elle faire ?


Le haut-parleur annonce l’arrivée du train, le commissaire est très occupé à surveiller la dame. Subitement elle lève son pied, incline la tête en avant. Notre ami arrive à attraper le pan du manteau et l’attirer vers lui. Elle se jette dans ses bras et elle pleure à chaudes larmes .Tout ça s’est très vite passé, tellement vite que VAREL n’a même pas vu sa belle mère à quelques mètres de lui, se dirigeant vers la sortie. Elle hâle un taxi et disparaît direction FREDERIQUE, en se disant à sois même : Ah pour la belle mère, pas besoin de se déranger Ma pauvre fille c’est encore une entourloupette de VAREL, FREDERIQUE n’a pas été élevée comme ça !!


Entre temps VAREL essaye de calmer la dame qui ne cesse de le remercier et qui au dernier moment a regretté son geste. Sans l’intervention de notre commissaire, la dame serait morte à l’heure actuelle. Elle raconte ses déboires, un mari ivrogne, des enfants fénéants, mal éduqués. Le petit dernier de 22 ans en prison. pour vol à main armé. Elle ne s’explique pas ce geste, elle a dû péter les plombs elle regrette amèrement. VAREL juge utile de l’amener aux Urgences, sait on jamais, il faut la surveiller.


Pour la belle mère, se dit il elle va se débrouiller, c’est cette personne qui a besoin de mes services. Il l’accompagne à l’hôpital et la dépose aux bons soins des médecins de garde, en précisant qu’il téléphonerait ce soir pour prendre de ses nouvelles.

Arrivant chez lui devant sa porte d’entrée, il entend déjà les propos de sa belle-mère. Ah ma pauvre FREDERIQUE comme les temps on changé. Il fût un temps et patati et patata. A l’époque il aimait bien me prendre à la gare, lorsque vous n’étiez pas mariés encore……….


VAREL tourne la clé dans la serrure et subitement tout est calme. Ah te voila ; mais où étais tu passé ? dit la belle mère en le serrant dans ses bras.


FREDERIQUE et sa mère exigent un rapport dans les moindres détails. Elle en a eu de la chance cette pauvre dame, grâce à toi VAREL.

N’oublions pas ce soir, de prendre de ses nouvelles au téléphone et sur cela je vous invite à manger une bonne tarte flambée au COUCOU des BOIS en l’honneur de ma belle maman. LINE
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MessagePosté le: 13-08-2006 06:31    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

CONTE FRERES GRIMM

L’accident - Das Unglück
Le mercredi 15 octobre 2003.
L’accident Traduction René Bories
Conte des frères GRIMM

Quand la malchance s’acharne, elle aime bien se faufiler d’un coin à l’autre ou bien se répandre à travers champs et elle sait bien vous retrouver.

Il était une fois un homme qui était devenu si pauvre qu’il ne lui restait même plus de bûches pour tenir le feu en son poêle. Il décida alors de se rendre dans la forêt afin d’y abattre un arbre, mais ils étaient tous trop grands et trop forts : il s’enfonça alors plus profondément et enfin en trouva un dont il pourrait venir à bout.

Alors qu’il élevait sa cognée, il vit jaillir de la pénombre une meute de loups se jetant sur lui en poussant d’horribles hurlements. Il jeta sa cognée et s’enfuya vers la rivière et atteignit un pont. Mais le flot profond avait affaibli ses fondations et alors qu’il voulait se ruer dessus, il s’éffondra.

Que devait-il faire ? Rester et attendre les loups mais alors ils le déchiquetteront. Il se risqua en dernière extrémité à plonger dans l’eau mais comme il ne savait pas nager, sombra dans les flots.

Deux pêcheurs, de l’autre rive, l’apercevant sombrer dans l’eau lui portèrent secours et le tirèrent sur la berge. Ils l’appuyèrent sur un vieux mur afin qu’il puisse se chauffer aux rayons du soleil et puisse récupérer des forces.

Mais, tandis qu’il reprenait ses esprits tout en voulant les remercier et leur raconter ses déboires, le mur s’écroula et les ensevelit tous les trois.


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MessagePosté le: 14-08-2006 06:04    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

VAREL et la rage de dents !


Mon dieu VAREL, pour l’amour du ciel arrête de te lamenter, va plutôt chez le dentiste te faire extraire cette vilaine dent. Depuis trois jours tu ne cesses de prendre des cachets contre la douleur. En fin de compte tu seras quand même obligé de monter sur la chaise de tortures, pourquoi pas tout de suite et qu’on en parle plus.VAREL, est un grand peureux, quand il s’agit d’aller chez le dentiste. Il doit avoir un abcès à la racine et il souffre énormément, à voir sa joue enflée. FREDERIQUE ne sait quoi faire, elle a beau le supplier, rien n’ y fait. Ce sacré VAREL reste sur sa position, il préfère souffrir le martyr, que d’ouvrir la bouche chez le dentiste. Ah chez moi tu la ramènes dit elle, tu ne te fais pas prier.

Après une nuit d’insomnies, notre ami VAREL, n’en peut plus. Comme il n’a pas fermé l’œil, il est sur les nerfs et au moindre petit mot de travers, il se met dans des états impossibles Sa femme lui dit, toi qui dis toujours quand il faut y aller, faut y aller. Eh bien vas y maintenant moi j’estime que ça n’a que trop duré.


Tu sais FREDERIQUE au lieu de me massacrer, tu ferais mieux de m’accompagner. Mon dieu, tu n’es donc pas assez grand pour y aller tout seul. Toi le grand, l’inimitable VAREL, le plus rusé de tous, se fait prendre par la main, comme un enfant. Bon alors puisque tu es décidé, allons y.


Dans la salle d’attente, notre ami VAREL tremble comme une feuille morte. Il y a deux personnes avant lui pour se faire soigner, encore un peu de répit se dit il. Il se lève, va vers la fenêtre pour admirer les plantes vertes, car il ne tient pas sur place et il aimerait être à mille bornes de là.

Enfin la secrétaire vient le chercher pour l’introduire chez le dentiste. Bonjour Monsieur VAREL, que me vaut cet honneur. C’est votre chique à ce que je vois. C’est une grosse infection, je ne pourrais pas faire grand-chose pour le moment, attendons que ça se passe et revenez dans huit jours.

Quel soulagement, VAREL aurait pu sauter au plafond de joie mais FREDERIQUE est furieuse. Avec toi, je perds mon temps et je vous donne en mille. VAREL retournera t’il dans huit jours chez le dentiste pour se faire extraire la dent ?


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MessagePosté le: 14-08-2006 06:14    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

conte freres grimm

Les Trois Jeunes Hommes dans la Forêt - Die drei Männlein im Walde
Le samedi 9 avril 2005.
Les Trois Jeunes Hommes dans la Forêt
Traduction René Bories

Il était une fois un homme dont l’épouse décéda et une femme dont l’époux mourut ; l’homme avait une fille et la femme avait aussi une fille. Les filles se connaissaient et se allaient souvent ensemble, un jour de promenade, elles parvinrent jusqu’à la maison de la veuve celle-ci s’adressa à la fille du veuf et lui dit :
-écoute, dis à ton père, que je veux l’épouser, tu pourras ainsi tous les matins te laver avec du lait et boire du vin. En contrepartie ma fille devra se laver et boire de l’eau.

La jeune fille rentra chez elle et raconta à son père ce que la veuve avait demandé. L’homme se demanda "Que faire ? Se marier est une joie mais c’est aussi un embarras." Finalement, comme il n’arrivait pas à se décider il ota une de ses bottes et déclara "Prends cette botte, il y a un trou dans la semelle, marche avec sur le sol puis pends la au gros clou et verse-z’y de l’eau. Si elle ne se vide pas je veux bien reprendre épouse mais si elle perd son eau, alors je préfère rester veuf.

La jeune fille fit ce qui lui avait été demandé : mais l’eau tira les bord du trou et la botte fut remplie à raz bord. Elle raconta alors à son père ce qu’il en était advenu. Celui-ci alla voir le résultat et lorsqu’il comprit qu’elle avait vu juste, se rendit chez la veuve pour l’épouser et le mariage put être célébré...

Le matin suivant lorsque les jeunes filles se levèrent, le lait pour se laver et le vin pour se désaltérer étaient présentés à la fille du veuf et l’eau pour se laver et se désaltérer étaient présentés à la fille de la veuve. Le matin du second jour l’eau était servie aussi bien à la fille du veuf qu’à la fille de la veuve. Et au matin du troisième jour, on servit à la fille du veuf, l’eau pour se laver et pour boire et à la fille de la veuve, le lait pour se laver et le vin pour se désaltérer. Et cela se prolongea ainsi.

La veuve était mauvaise comme une teigne avec sa belle-fille, elle ne savait pas comment être chaque jour de plus en plus mauvaise. A cela s’ajoutait la jalousie car la fille du veuf était jolie et gracieuse tandis que sa propre fille était laide et disgracieuse.

Un hiver, alors qu’il gelait à pierre fendre [1] et que la neige couvrait les monts et les vallées, la veuve fit une robe en papier puis hèla la jeune fille et lui ordonna :
-Enfile cette robe et va me chercher une corbeille de fraises ; j’en ai une folle envie.
-Mon Dieu s’écria la petite, il ne pousse pas de fraises en hiver, le sol est gelé et la neige a tout recouvert. Pour quelle raison devrais-je m’habiller d’une robe de papier. Il fait si froid dehors que même mon haleine gèlera, le vent est si vif qu’il me transpercera et les épines m’arracheront les chairs.
-Oserais-tu me contredire ? éructa la marâtre [2], va-t-en et ne te fais plus apercevoir jusqu’à ce que tu aies ramené une corbeille pleine de fraises. Puis elle lui donna un morceau de pain sec et affirma "avec ça tu peux te nourrir une journée entière" et elle pensa, "dehors elle gèlera et mourra de faim ainsi je ne l’aurai plus devant mes yeux."

Maintenant la jeune fille s’était enfermée dans son mutisme [3], elle enfila la robe de papier et sortit avec la corbeille. La neige s’étalait alentour jusqu’à l’horizon mais pas un seul pré vert à perte de vue. Alors qu’elle approchait du bois, elle vit une maisonnette depuis la fenêtre de laquelle trois petits gnômes [4] observaient. Elle leur souhaita le bonjour et frappa doucement à leur porte. Ils la firent entrer et elle se trouva une place sur le banc près du poêle pour se réchauffer et se manger son petit déjeuner. Les nains demandèrent :
-Donne nous un peu de ton pain
-Avec plaisir, répondit-elle et elle partagea en deux son quignon [5] et leur offrit une des moitiés. Ils la questionnèrent :
-Que fais-tu dans les bois en hiver dans une tenue aussi légère ?
-Hélas, répondit-elle, je dois cueillir une pleine corbeille de fraises et ne pourrais pas rentrer avant de les avoir trouvées.

Lorsqu’elle eut finit de manger son pain, ils lui donnèrent un balai et lui dirent :
-va nettoyer la neige près de la porte de derrière. Lorsqu’elle fut sortie, ils se mirent à discuter :
-Que pouvons nous lui offir pour sa bonté, sa gentillesse et le pain qu’elle a partagé avec nous ?
Aloirs le premier dit :
-Je lui offre d’être plus belle de jour en jour !"
Le second parla ainsi :
-Lorsqu’elle parlera les mots qui sortiront de sa bouche se transformeront en or"
Le troisième lui fit le voeu suivant :
-Un prince viendra pour la prendre pour épouse"

La jeune fille fit ce que les nains avaient demandé, elle balaya la neige derrière la petite maison et que croyez vous qu’elle y trouva ? Un tapis de fraises bien mûres qui émergeaient rouge sombre du manteau de neige. Elle en ramassa une pleine corbeille toute joyeuse, remercia les petits hommes, leur tendit à chacun la main et courut à la maison porter à la marâtre l’objet de ses exigences. Tandis qu’elle entrait en saluant d’un "Bonsoir", une pépite d’or lui sortit de la bouche. Elle raconta donc ce qu’il lui était arrivé dans la forêt, mais à chacun de ses mots, une nouvelle pépite sortait de sa bouche, et bientôt la pièce en fut pleine.
-Voyez donc cette superbe, s’écria la belle-sœur, de jeter l’or ainsi, mais secrètement elle en était jalouse et voulut aussi aller dans la forêt pour y cueillir les fraises. Sa mère protesta :
-Non, ma chère fille, il fait trop froid, et tu pourrais geler. Mais comme elle insista tant, la mère finit par céder et lui coudre un magnifique manteau en fourrure qu’elle dût enfiler, puis elle lui donna un pain au beurre ainsi qu’un gâteau pour la route.

La jeune fille se mit en chemin pour la forêt en direction de la maisonnette. Les trois petits gnômes la virent mais elle ne les salua pas et sans plus regarder au sein de la maisonnette et sans leur dire bonjour elle se précipita à l’intérieur de la pièce, s’assit près du poêle et commença à manger son pain au beurre ainsi que son gâteau.
-Donne nous en un morceau, demandèrent les gnômes, mais elle leur répondit
-Vous ne m’offrez vous même rien, comment pourrais-je donner encore à d’autres ? Quand elle eut finit son repas, ils dirent :
-Tu as un balai, nettoie nous l’arrière de la maisonnette.
-Eh ! balayez le vous même, répondit-elle, je ne suis pas votre bonne. Quand elle vit qu’ils ne voulaient plus rien lui offrir, elle se dirigea vers la porte. Alors les gnômes se concertèrent :
-Que pouvons nous donc lui offrir, alors qu’elle est si peu avenante et son cœur est aussi plein de méchanceté et de jalousie et qu’elle ne partage avec personne. Le premier parla :
-Je lui offre de devenir plus laide [6] chaque jour qui passe !
-Le second :
-Je lui offre de vomir un crapaud à chacune de ses paroles !
-Le troisième :
-Je lui offre de mourir d’une mort atroce.

La jeune fille cherchait les fraises mais n’en trouvait aucune et elle s’en retourna en colère chez elle. Quand elle ouvrit la bouche pour raconter à sa mère qui elle avait rencontrer dans la forêt, à chacun de ses mots un crapaud jaillissait de sa bouche si bien que tous en étaient dégoûtés.

Alors la marâtre entra dans une immense colère qui enflait chaque jour plus car la fille du veuf devenait de plus en plus belle. Finalement elle se saisit d’une marmite, la posa sur le foyer et...
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MessagePosté le: 15-08-2006 05:18    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

VAREL ET LE GATEAU D ANNIVERSAIRE !

URL=http://imageshack.us][/URL]

Aujourd’hui notre ami VAREL est de mauvaise humeur, il a une tête comme une pastèque. Il a travaillé avec la moitié de son effectif, il est vanné. Tous les ordres donnés, il a pu les exécuter lui-même tout a passant son temps dans les archives poussiéreuses de la criminelle. Rien ne va. Comme un puzzle, oh combien de trous à boucher .Fini pour ce soir, on verra ça demain avec FABIEN.



En rentrant chez lui il est surpris par la bonne odeur qui émane de la cuisine. Curieux comme il est, il se précipite vers le four ouvre la porte et que voit- il Un chef d’œuvre entrain de s’écrouler. Oh vingt Dieu ça va être ma fête aujourd’hui.

Sur la pointe des pieds notre ami se faufile dans le vestibule, y accroche manteau, parapluie et chapeau et appelle sa femme, qui fait du rangement dans la salle de bain .Le rasoir avec le peigne, la mousse à raser avec le dentifrice et la brosse à dent avec la brillantine Quelle salade, ça c’est VAREL craché. Lui il ne donne que des ordres, pour les exécuter c’est une autre paire de manches.

Ah te voilà mon ami. Ca fait une heure que je me tue à ranger tes affaires. Est-ce tellement difficile à remettre les choses en place quand on les a utilisé ? Figure toi je n’ai pas que ça à faire. Oh j’avais complètement oublié, mon gâteau d’anniversaire dans le four !

FREDERIQUE court dans la cuisine, regarde à travers le hublot et que voit t’elle ? La tour de PISE entrain de s’écrouler. Bon sang de bon sang .il ne manquait plus que ça .C’est pour qui ce gâteau demande le commissaire. Pour moi mon chéri figure toi. C’est ma fête aujourd’hui et nous allons fêter un peu avec nos voisins de palier qui ne vont pas tarder à arriver

VAREL cherche son téléphone portable, s’enferme dans les WC, que va-t-il faire ?

Il téléphone chez son fleuriste, commande un gros bouquet de fleurs exotiques et les fait livrer de tout urgence à son domicile. Quelques minutes après, le tour est joué. Je savais VAREL, que tu n’avais pas oublié, ce serait bien la première fois, depuis notre mariage.

Même dans l’état où était le gâteau, il fut dévoré jusqu’à la dernière miette. Ce fut une charmante soirée passée entre voisins. Pour une fois VAREL l’a échappé belle et tout est bien qui finit bien.




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MessagePosté le: 15-08-2006 05:39    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

Loup et les sept Chevreaux. conte freres grimm

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Il était une fois une vieille chèvre qui avait sept chevreaux et les aimait comme chaque mère aime ses enfants. Un jour, elle voulut aller dans la forêt pour rapporter quelque chose à manger, elle les rassembla tous les sept et leur dit :
- Je dois aller dans la forêt, mes chers enfants. Faites attention au loup ! S'il arrivait à rentrer dans la maison, il vous mangerait tout crus. Ce bandit sait jouer la comédie, mais il a une voix rauque et des pattes noires, c'est ainsi que vous le reconnaîtrez.
- Ne t'inquiète pas, maman, répondirent les chevreaux, nous ferons attention. Tu peux t'en aller sans crainte.
La vieille chèvre bêla de satisfaction et s'en alla.
Peu de temps après, quelqu'un frappa à la porte en criant :
- Ouvrez la porte, mes chers enfants, votre mère est là et vous a apporté quelque chose.
Mais les chevreaux reconnurent le loup à sa voix rude.
- Nous ne t'ouvrirons pas, crièrent- ils. Tu n'es pas notre maman. Notre maman a une voix douce et agréable et ta voix est rauque. Tu es un loup !
Le loup partit chez le marchand et y acheta un grand morceau de craie. Il mangea la craie et sa voix devint plus douce. Il revint ensuite vers la petite maison, frappa et appela à nouveau :
- Ouvrez la porte, mes chers enfants, votre maman est de retour et vous a apporté pour chacun un petit quelque chose.
Mais tout en parlant il posa sa patte noire sur la fenêtre ; les chevreaux l'aperçurent et crièrent :
- Nous ne t'ouvrirons pas ! Notre maman n'a pas les pattes noires comme toi. Tu es un loup !
Et le loup courut chez le boulanger et dit :
- Je me suis blessé à la patte, enduis-la-moi avec de la pâte.
Le boulanger lui enduisit la patte et le loup courut encore chez le meunier.
- Verse de la farine blanche sur ma patte ! commanda-t-il.
- Le loup veut duper quelqu'un, pensa le meunier, et il fit des manières. Mais le loup dit :
- Si tu ne le fais pas, je te mangerai.
Le meunier eut peur et blanchit sa patte. Eh oui, les gens sont ainsi !
Pour la troisième fois le loup arriva à la porte de la petite maison, frappa et cria :
- Ouvrez la porte, mes chers petits, maman est de retour de la forêt et vous a apporté quelque chose.
- Montre-nous ta patte d'abord, crièrent les chevreaux, que nous sachions si tu es vraiment notre maman.
Le loup posa sa patte sur le rebord de la fenêtre, et lorsque les chevreaux virent qu'elle était blanche, ils crurent tout ce qu'il avait dit et ouvrirent la porte. Mais c'est un loup qui entra.
Les chevreaux prirent peur et voulurent se cacher. L'un sauta sous la table, un autre dans le lit, le troisième dans le poêle, le quatrième dans la cuisine, le cinquième s'enferma dans l'armoire, le sixième se cacha sous le lavabo et le septième dans la pendule. Mais le loup les trouva et ne traina pas : il avala les chevreaux, l'un après l'autre. Le seul qu'il ne trouva pas était celui caché dans la pendule.
Lorsque le loup fut rassasié, il se retira, se coucha sur le pré vert et s'endormit.
Peu de temps après, la vieille chèvre revint de la forêt. Ah, quel triste spectacle l'attendait à la maison ! La porte grande ouverte, la table, les chaises, les bancs renversés, le lavabo avait volé en éclats, la couverture et les oreillers du lit traînaient par terre. Elle chercha ses petits, mais en vain. Elle les appela par leur nom, l'un après l'autre, mais aucun ne répondit. C'est seulement lorsqu'elle prononça le nom du plus jeune qu'une petite voix fluette se fit entendre :
- Je suis là, maman, dans la pendule !
Elle l'aida à en sortir et le chevreau lui raconta que le loup était venu et qu'il avait mangé tous les autres chevreaux. Imaginez combien la vieille chèvre pleura ses petits !
Toute malheureuse, elle sortit de la petite maison et le chevreau courut derrière elle. Dans le pré, le loup était couché sous l'arbre et ronflait à en faire trembler les branches. La chèvre le regarda de près et observa que quelque chose bougeait et grouillait dans son gros ventre.
- Mon Dieu, pensa-t-elle, et si mes pauvres petits que le loup a mangés au dîner, étaient encore en vie ?
Le chevreau dut repartir à la maison pour rapporter des ciseaux, une aiguille et du fil. La chèvre cisailla le ventre du monstre, et aussitôt le premier chevreau sortit la tête ; elle continua et les six chevreaux en sortirent, l'un après l'autre, tous sains et saufs, car, dans sa hâte, le loup glouton les avaient avalés tout entiers. Quel bonheur ! Les chevreaux se blottirent contre leur chère maman, puis gambadèrent comme le tailleur à ses noces. Mais la vieille chèvre dit :
- Allez, les enfants, apportez des pierres, aussi grosses que possible, nous les fourrerons dans le ventre de cette vilaine bête tant qu'elle est encore couchée et endormie.
Et les sept chevreaux roulèrent les pierres et en farcirent le ventre du loup jusqu'à ce qu'il soit plein. La vieille chèvre le recousit vite, de sorte que le loup ne s'aperçut de rien et ne bougea même pas.
Quand il se réveilla enfin, il se leva, et comme les pierres lui pesaient dans l'estomac, il eut très soif. Il voulut aller au puits pour boire, mais comme il se balançait en marchant, les pierres dans son ventre grondaient.
Cela grogne, cela gronde,
mon ventre tonne !
J'ai avalé sept chevreaux,
n'était-ce rien qu'une illusion ?
Et de lourdes grosses pierres
les remplacèrent.
Il alla jusqu'au puits, se pencha et but. Les lourdes pierres le tirèrent sous l'eau et le loup se noya lamentablement. Les sept chevreaux accoururent alors et se mirent à crier :
- Le loup est mort, c'en est fini de lui !
Et ils se mirent à danser autour du puits et la vieille chèvre dansa avec eux
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MessagePosté le: 16-08-2006 05:56    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

LA PARTIE DE YAMS !
URL=http://imageshack.us][/URL]

FREDERIQUE et VAREL ce soir vont disputer une partie de YAMS Je te préviens mon gros, à la moindre erreur en ta faveur je quitte la table c’est compris. La semaine dernière tu m’as battu à plate couture et pour cause mon cher VAREL, tu triches. Le commissaire rie de bon cœur et subitement les larmes aux yeux s’écrie comment moi VAREL, respecté par le monde entier je triche, ou avez-vous vu ceci madame. Avoue donc que je suis plus fort que toi, voila la solution, la clairvoyance ma chère, la clairvoyance.


Commence VAREL, mais méfies toi, je t’ai à l’œil. Mon dieu quelle histoire pour une simple erreur d’additions. Oui avoue, une petite erreur de 1.000 points ça faisait ton affaire ce jour là, tu avais tant à rattraper. D’ailleurs dit FREDERIQUE, nous allons changer les statuts. J’estime que 0,10 euro pour un point ça fait cher, tu ne trouves pas chéri. Moi non dit VAREL, prétentieux comme il est, puisque je ne paye jamais. Une bonne raclée ce soir, lui ferait le plus grand bien. Allez commençons ! Les cinq dés roulent sur la piste ; Il y a-t-il encore assez de place dans le petit cochon pour vider ta bourse FREDERIQUE ?ne fais pas l’imbécile, dit elle et joue. Varel sort un beau carré d’as ! Stop les des il faut les faire rouler .Les trois premiers ont été joué et le quatrième posé, je t’ai regardé faire. Sois gentil recommence, je n’accepte pas, ce tour de passe-passe.

A force de se disputer on vient de réveiller la belle-mère, laquelle s’était endormie devant la télévision. On passait sur la deuxième chaîne un tout vieux film des année 34 ou 35 roman à l’eau de rose, qui ne l’intéressait nullement. Maman vient faire l’arbitre, regarde bien ce qu’il marque, car moi je ne lui fais plus confiance, dit FREDERIQUE


VAREL fait de l’œil à la belle mère et allons y. Il en a de la chance VAREL ce soir. Il sort des brelans, des yams, des carres, VAREL ne finit pas d’écrire. Mais maman bon sang, ne vois tu pas qu’il écrit deux fois la même chose. Mais est ce moi ta fille ou lui ton fils ? Vous êtes tous les deux contre moi, comme veux tu que je gagne avec un énergumène pareil.

VAREL SE TORD DE RIRE ; IL SOUFFLE A L OREILLE DE BELLE MAMAN !


SI VOUS ME LAISSER GAGNER ET QUE LE COCHON EST PLEIN ON VOUS ENMENERAS EN VACANCES.


LA BELLE MERE SE LAISSERA T’ELLE ACHETER PAR SON GENDRE, VOUS LE SAUREZ PROCHAINEMENT.



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MessagePosté le: 16-08-2006 06:04    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

Perrault, Riquet à la houppe
URL=http://imageshack.us][/URL]
Il était une fois une Reine qui accoucha d'un fils, si laid et si mal fait, qu'on douta longtemps s'il avait forme humaine. Une Fée qui se trouva à sa naissance assura qu'il ne laisserait pas d'être aimable, parce qu'il aurait beaucoup d'esprit; elle ajouta même qu'il pourrait, en vertu du don qu'elle venait de lui faire, donner autant d'esprit qu'il en aurait à la personne qu'il aimerait le mieux. Tout cela consola un peu la pauvre Reine, qui était bien affligée d'avoir mis au monde un si vilain marmot. Il est vrai que cet enfant ne commença pas plus tôt à parler qu'il dit mille jolies choses, et qu'il avait dans toutes ses actions je ne sais quoi de si spirituel, qu'on en était charmé. J'oubliais de dire qu'il vint au monde avec une petite houppe de cheveux sur la tête, ce qui fit qu'on le nomma Riquet à la houppe, car Riquet était le nom de la famille.
Au bout de sept ou huit ans la Reine d'un Royaume voisin accoucha de deux filles. La première qui vint au monde était plus belle que le jour: la Reine en fut si aise, qu'on appréhenda que la trop grande joie qu'elle en avait ne lui fît mal. La même Fée qui avait assisté à la naissance du petit Riquet à la houppe était présente, et pour modérer la joie de la Reine, elle lui déclara que cette petite Princesse n'aurait point d'esprit, et qu'elle serait aussi stupide qu'elle était belle. Cela mortifia beaucoup la Reine; mais elle eut quelques moments après un bien plus grand chagrin, car la seconde fille dont elle accoucha se trouva extrêmement laide. "Ne vous affligez point tant, Madame, lui dit la Fée; votre fille sera récompensée d'ailleurs, et elle aura tant d'esprit, qu'on ne s'apercevra presque pas qu'il lui manque de la beauté. - Dieu le veuille, répondit la Reine; mais n'y aurait-il point moyen de faire avoir un peu d'esprit à l'aînée qui est si belle? - Je ne puis rien pour elle, Madame, du côté de l'esprit, lui dit la Fée, mais je puis tout du côté de la beauté; et comme il n'y a rien que je ne veuille faire pour votre satisfaction, je vais lui donner pour don de pouvoir rendre beau ou belle la personne qui lui plaira." A mesure que ces deux Princesses devinrent grandes, leurs perfections crûrent aussi avec elles, et on ne parlait partout que de la beauté de l'aînée, et de l'esprit de la cadette. Il est vrai aussi que leurs défauts augmentèrent beaucoup avec l'âge. La cadette enlaidissait à vue d'oeil, et l'aînée devenait plus stupide de jour en jour. Ou elle ne répondait rien à ce qu'on lui demandait, ou elle disait une sottise. Elle était avec cela si maladroite qu'elle n'eût pu ranger quatre Porcelaines sur le bord d'une cheminée sans en casser une, ni boire un verre d'eau sans en répandre la moitié sur ses habits. Quoique la beauté soit un grand avantage dans une jeune personne, cependant la cadette l'emportait presque toujours sur son aînée dans toutes les Compagnies. D'abord on allait du côté de la plus belle pour la voir et pour l'admirer, mais bientôt après, on allait à celle qui avait le plus d'esprit, pour lui entendre dire mille choses agréables; et on était étonné qu'en moins d'un quart d'heure l'aînée n'avait plus personne auprès d'elle, et que tout le monde s'était rangé autour de la cadette. L'aînée, quoique fort stupide, le remarqua bien, et elle eût donné sans regret toute sa beauté pour avoir la moitié de l'esprit de sa soeur. La Reine, toute sage qu'elle était, ne put s'empêcher de lui reprocher plusieurs fois sa bêtise, ce qui pensa faire mourir de douleur cette pauvre Princesse. Un jour qu'elle s'était retirée dans un bois pour y plaindre son malheur, elle vit venir à elle un petit homme fort laid et fort désagréable, mais vêtu très magnifiquement. C'était le jeune Prince Riquet à la houppe, qui étant devenu amoureux d'elle sur ses Portraits qui couraient par tout le monde, avait quitté le Royaume de son père pour avoir le plaisir de la voir et de lui parler. Ravi de la rencontrer ainsi toute seule, il l'aborde avec tout le respect et toute la politesse imaginable. Ayant remarqué, après lui avoir fait les compliments ordinaires, qu'elle était fort mélancolique, il lui dit: "Je ne comprends point, Madame, comment une personne aussi belle que vous l'êtes peut être aussi triste que vous le paraissez; car, quoique je puisse me vanter d'avoir vu une infinité de belles personnes, je puis dire que je n'en ai jamais vu dont la beauté approche de la vôtre. - Cela vous plaît à dire, Monsieur", lui répondit la Princesse, et en demeure là. "La beauté, reprit Riquet à la houppe, est un si grand avantage qu'il doit tenir lieu de tout le reste; et quand on le possède, je ne vois pas qu'il y ait rien qui puisse nous affliger beaucoup. - J'aimerais mieux, dit la Princesse, être aussi laide que vous et avoir de l'esprit, que d'avoir de la beauté comme j'en ai, et être bête autant que je le suis. - Il n'y a rien, Madame, qui marque davantage qu'on a de l'esprit, que de croire n'en pas avoir, et il est de la nature de ce bien-là, que plus on en a, plus on croit en manquer. - Je ne sais pas cela, dit la Princesse, mais je sais bien que je suis fort bête, et c'est de là que vient le chagrin qui me tue. - Si ce n'est que cela, Madame, qui vous afflige, je puis aisément mettre fin à votre douleur. - Et comment ferez-vous? dit la Princesse. - J'ai le pouvoir, Madame, dit Riquet à la houppe, de donner de l'esprit autant qu'on en saurait avoir à la personne que je dois aimer le plus, et comme vous êtes, Madame, cette personne, il ne tiendra qu'à vous que vous n'ayez autant d'esprit qu'on en peut avoir, pourvu que vous vouliez bien m'épouser." La Princesse demeura toute interdite, et ne répondit rien. "Je vois, reprit Riquet à la houppe, que cette proposition vous fait de la peine, et je ne m'en étonne pas; mais je vous donne un an tout entier pour vous y résoudre." La Princesse avait si peu d'esprit, et en même temps une si grande envie d'en avoir, qu'elle s'imagina que la fin de cette année ne viendrait jamais; de sorte qu'elle accepta la proposition qui lui était faite. Elle n'eut pas plus tôt promis à Riquet à la houppe qu'elle l'épouserait dans un an à pareil jour, qu'elle se sentit tout autre qu'elle n'était auparavant; elle se trouva une facilité incroyable à dire tout ce qui lui plaisait, et à le dire d'une manière fine, aisée et naturelle. Elle commença dès ce moment une conversation galante et soutenue avec Riquet à la houppe, où elle brilla d'une telle force que Riquet à la houppe crut lui avoir donné plus d'esprit qu'il ne s'en était réservé pour lui-même. Quand elle fut retournée au Palais, toute la Cour ne savait que penser d'un changement si subit et si extraordinaire, car autant qu'on lui avait ouï dire d'impertinences auparavant, autant lui entendait-on dire des choses bien sensées et infiniment spirituelles. Toute la Cour en eut une joie qui ne se peut imaginer; il n'y eut que sa cadette qui n'en fut pas bien aise, parce que n'ayant plus sur son aînée l'avantage de l'esprit, elle ne paraissait plus auprès d'elle qu'une Guenon fort désagréable. Le Roi se conduisait par ses avis, et allait même quelquefois tenir le Conseil dans son Appartement. Le bruit de ce changement s'étant répandu, tous les jeunes Princes des Royaumes voisins firent leurs efforts pour s'en faire aimer, et presque tous la demandèrent en Mariage; mais elle n'en trouvait point qui eût assez d'esprit, et elle les écoutait tous sans s'engager à pas un d'eux. Cependant il en vint un si puissant, si riche, si spirituel et si bien fait, qu'elle ne put s'empêcher d'avoir de la bonne volonté pour lui. Son père s'en étant aperçu lui dit qu'il la faisait la maîtresse sur le choix d'un Epoux, et qu'elle n'avait qu'à se déclarer. Comme plus on a d'esprit et plus on a de peine à prendre une ferme résolution sur cette affaire, elle demanda, après avoir remercié son père, qu'il lui donnât du temps pour y penser. Elle alla par hasard se promener dans le même bois où elle avait trouvé Riquet à la houppe, pour rêver plus commodément à ce qu'elle avait à faire. Dans le temps qu'elle se promenait, rêvant profondément, elle entendit un bruit sourd sous ses pieds, comme de plusieurs personnes qui vont et viennent et qui agissent. Ayant prêté l'oreille plus attentivement, elle ouït que l'un disait: "Apporte-moi cette marmite"; l'autre: "Donne-moi cette chaudière"; l'autre: "Mets du bois dans ce feu." La terre s'ouvrit dans le même temps, et elle vit sous ses pieds comme une grande Cuisine pleine de Cuisiniers, de Marmitons et de toutes sortes d'Officiers nécessaires pour faire un festin magnifique. Il en sortit une bande de vingt ou trente Rôtisseurs, qui allèrent se camper dans une allée du bois autour d'une table fort longue, et qui tous, la lardoire à la main, et la queue de Renard sur l'oreille, se mirent à travailler en cadence au son d'une Chanson harmonieuse. La Princesse, étonnée de ce spectacle, leur demanda pour qui ils travaillaient. "C'est, Madame, lui répondit le plus apparent de la bande, pour le Prince Riquet à la houppe, dont les noces se feront demain." La Princesse encore plus surprise qu'elle ne l'avait été, et se ressouvenant tout à coup qu'il y avait un an qu'à pareil jour elle avait promis d'épouser le Prince Riquet à la houppe, elle pensa tomber de son haut. Ce qui faisait qu'elle ne s'en souvenait pas, c'est que, quand elle fit cette promesse, elle était une bête, et qu'en prenant le nouvel esprit que le Prince lui avait donné, elle avait oublié toutes ses sottises. Elle n'eut pas fait trente pas en continuant sa promenade, que Riquet à la houppe se présenta à elle, brave, magnifique, et comme un Prince qui va se marier. "Vous me voyez, dit-il, Madame, exact à tenir ma parole, et je ne doute point que vous ne veniez ici pour exécuter la vôtre, et me rendre, en me donnant la main, le plus heureux de tous les hommes. - Je vous avouerai franchement, répondit la Princesse, que je n'ai pas encore pris ma résolution là-dessus, et que je ne crois pas pouvoir jamais la prendre telle que vous la souhaitez. - Vous m'étonnez, Madame, lui dit Riquet à la houppe. - Je le crois, dit la Princesse, et assurément si j'avais affaire à un brutal, à un homme sans esprit, je me trouverais bien embarrassée. Une Princesse n'a que sa parole, me dirait-il, et il faut que vous m'épousiez, puisque vous me l'avez promis; mais comme celui à qui je parle est l'homme du monde qui a le plus d'esprit, je suis sûre qu'il entendra raison. Vous savez que, quand je n'étais qu'une bête, je ne pouvais néanmoins me résoudre à vous épouser; comment voulez-vous qu'ayant l'esprit que vous m'avez donné, qui me rend encore plus difficile en gens que je n'étais, je prenne aujourd'hui une résolution que je n'ai pu prendre dans ce temps-là? Si vous pensiez tout de bon à m'épouser, vous avez eu grand tort de m'ôter ma bêtise, et de me faire voir plus clair que je ne voyais. - Si un homme sans esprit, répondit Riquet à la houppe, serait bien reçu, comme vous venez de le dire, à vous reprocher votre manque de parole, pourquoi voulez-vous, Madame, que je n'en use pas de même, dans une chose où il y va de tout le bonheur de ma vie? Est-il raisonnable que les personnes qui ont de l'esprit soient d'une pire condition que ceux qui n'en ont pas? Le pouvez-vous prétendre, vous qui en avez tant, et qui avez tant souhaité d'en avoir? Mais venons au fait, s'il vous plaît. A la réserve de ma laideur, y a-t-il quelque chose en moi qui vous déplaise? Etes-vous mal contente de ma naissance, de mon esprit, de mon humeur, et de mes manières? - Nullement, répondit la Princesse, j'aime en vous tout ce que vous venez de me dire. - Si cela est ainsi, reprit Riquet à la houppe, je vais être heureux, puisque vous pouvez me rendre le plus aimable de tous les hommes. - Comment cela se peut-il faire? lui dit la Princesse. - Cela se fera, répondit Riquet à la houppe, si vous m'aimez assez pour souhaiter que cela soit; et afin, Madame, que vous n'en doutiez pas, sachez que la même Fée qui au jour de ma naissance me fit le don de pouvoir rendre spirituelle la personne qu'il me plairait, vous a aussi fait le don de pouvoir rendre beau celui que vous aimerez, et à qui vous voudrez bien faire cette faveur. - Si la chose est ainsi, dit la Princesse, je souhaite de tout mon coeur que vous deveniez le Prince du monde le plus beau et le plus aimable; et je vous en fais le don autant qu'il est en moi." La Princesse n'eut pas plus tôt prononcé ces paroles, que Riquet à la houppe parut à ses yeux l'homme du monde le plus beau, le mieux fait et le plus aimable qu'elle eût jamais vu. Quelques-uns assurent que ce ne furent point les charmes de la Fée qui opérèrent, mais que l'amour seul fit cette Métamorphose. Ils disent que la Princesse ayant fait réflexion sur la persévérance de son Amant, sur sa discrétion, et sur toutes les bonnes qualités de son âme et de son esprit, ne vit plus la difformité de son corps, ni la laideur de son visage, que sa bosse ne lui sembla plus que le bon air d'un homme qui fait le gros dos, et qu'au lieu que jusqu'alors elle l'avait vu boiter effroyablement, elle ne lui trouva plus qu'un certain air penché qui la charmait; ils disent encore que ses yeux, qui étaient louches, ne lui en parurent que plus brillants, que leur dérèglement passa dans son esprit pour la marque d'un violent excès d'amour, et qu'enfin son gros nez rouge eut pour elle quelque chose de Martial et d'Héroïque. Quoi qu'il en soit, la Princesse lui promit sur-le-champ de l'épouser, pourvu qu'il en obtînt le consentement du Roi son Père. Le Roi ayant su que sa fille avait beaucoup d'estime pour Riquet à la houppe, qu'il connaissait d'ailleurs pour un Prince très spirituel et très sage, le reçut avec plaisir pour son gendre. Dès le lendemain les noces furent faites, ainsi que Riquet à la houppe l'avait prévu, et selon les ordres qu'il en avait donnés longtemps auparavant.
MORALITE
Ce que l'on voit dans cet écrit,
Est moins un conte en l'air que la vérité même;
Tout est beau dans ce que l'on aime,
Tout ce qu'on aime a de l'esprit.
AUTRE MORALITE
Dans un objet où la Nature, conte perrault
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MessagePosté le: 17-08-2006 04:35    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

ASCENSEUR MORTEL !



Dans un quartier chic de la ville se trouve une tour de trente étages avec trois ascenseurs, dont un est mortel. Trois cadavres ont été découverts en espace de trois jours dans la cage d’ascenseur de l’un d’entre eux. Ces personnes sont mortes de morsures mortelles de serpent, provoqué par une personne mal intentionnée. C’est la panique ce matin dans cette résidence. Les gens, même ceux habitant dans la troisième partie de l’immeuble, préfèrent prendre les escaliers. La police a mit un écriteau sur les ascenseurs, attention aux serpents.

Ils peuvent se trouver n’importe où cachés dans un coin sans bouger, jusqu’au moment de s’en apercevoir et il est déjà trop tard. Les morsures sont très profondes et pratiquées par des serpents assez importants d’après la police. Le concierge ne sait où donner de la tête, tout ce monde a des questions à poser. Tenez, Monsieur Charles, voici justement le commissaire VAREL et son adjoint, c’est à lui de poser ces questions, moi je ne sais pas quoi vous dire.

C’est vous le surveillant de l’immeuble demande VAREL, j’aurais quelques questions à vous poser. Parmi tous ces locataires il y a-t-il une personne qui a habité quelques années dans les pays tropicaux à votre avis ? Ca doit être quelqu’un aimant les serpents en particulier.
Le concierge secoue la tête, il ignore, il ne voit pas qui ça pourrait être. Connaître tout ce monde, on lui demande beaucoup. Si vous voulez bien m’excuser, commissaire, j’ai encore pas mal de travail, oui on se verra en début d’après midi, vous pouvez disposer, monsieur, lui dit VAREL.


Tout en sillonnant le long corridor de l’immeuble, retiré dans un coin, VAREL aperçoit une grande corbeille ronde, certainement oubliée par une femme de ménage. Une corbeille à linge, mais qui peut également servir à tout autre chose. La main du commissaire est déjà prête à soulever le couvercle en rotin, quand une voix intérieure lui dit, surtout ne touches pas. Au moment même le couvercle se met à bouger et apparaît la tête noire et blanche d’un chat qui vient de faire ses petits. Alors si je m’attendais à ça dit VAREL. Ne touche pas dit il à Fabien, elle pense que tu veux lui prendre ses enfants, elle serait capable de te griffer la figure.

Pendant une dizaine de jours le commissaire a interrogé toutes les personnes habitant la tour Sans résultats aucun, jusqu’au jour où VAREL sonne a la porte du concierge.

Bonsoir monsieur, puis je vous déranger quelques minutes. Il s’aperçoit que ce dernier n’a nullement l’intention de lui ouvrir sa porte que signifie ceci ? VAREL pousse la porte et s’introduit de force, sans invitation. Les murs du corridor sont chargés de souvenirs d’Afrique, de statuettes en ébène, les murs vêtus de peau de gazelles et autour d’une branche d’arbre un cobra. C’est le concierge qui pendant des années a vécu sous les tropiques, lorsqu’il était jeune et c’est lui l’assassin des trois personnes de l’ascenseur. Tard dans la nuit il introduisait son serpent dans un ascenseur, attendait que la lumière rouge s’allume, pour monter ou descendre une personne et le récupérait quelques instants après. Hélas le mal était déjà fait !

Il ne restait plus qu’à VAREL de poser les menottes sur les poignets du criminel et sa brigade est venue le coffrer le soir même Il en voit encore VAREL avant sa retraite, des vertes et des pas mures. C’est FREDERIQUE qui attend sa dernière affaire pour pouvoir faire la grasse matinée.


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MessagePosté le: 17-08-2006 06:07    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

CHARLES PERRAULT

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Les fées par Charles Perrault




Il était une fois une veuve qui avait deux filles : l'aînée lui ressemblait si fort d'humeur et de visage, que, qui la voyait, voyait la mère. Elles étaient toutes deux si désagréables et si orgueilleuses, qu'on ne pouvait vivre avec elles. La cadette, qui était le vrai portrait de son père pour la douceur et l'honnêteté, était avec cela une des plus belles filles qu'on eût su voir. Comme on aime naturellement son semblable, cette mère était folle de sa fille aînée, et, en même temps avait une aversion effroyable pour la cadette. Elle la faisait manger à la cuisine et travailler sans cesse.

Il fallait, entre autres choses, que cette pauvre enfant allât, deux fois le jour, puiser de l'eau à une grande demi-lieue du logis, et qu'elle rapportât plein une grande cruche. Un jour qu'elle était à cette fontaine, il vint à elle une pauvre femme qui lui pria de lui donner à boire.


-" Oui-dà, ma bonne mère, " dit cette belle fille ; et, rinçant aussitôt sa cruche, elle puisa de l'eau au plus bel endroit de la fontaine et la lui présenta, soutenant toujours la cruche, afin qu'elle bût plus aisément. La bonne femme, ayant bu, lui dit : " Vous êtes si belle, si bonne et si honnête, que je ne puis m'empêcher de vous faire un don ; car c'était une fée qui avait pris le forme d'une pauvre femme de village, pour voir jusqu'où irait l'honnêteté de cette jeune fille. Je vous donne pour don, poursuivit la fée, qu'à chaque parole que vous direz, il vous sortira de la bouche ou une fleur, ou une pierre précieuse. "


Lorsque cette belle fille arriva au logis, sa mère la gronda de revenir si tard de la fontaine. " Je vous demande pardon, ma mère, dit cette pauvre fille, d'avoir tardé si longtemps " ; et, en disant ces mots, il lui sortit de la bouche deux roses, deux perles et deux gros diamants. " Que vois-je là ! dit sa mère toute étonnée ; je crois qu'il lui sort de la bouche des perles et des diamants. D'où vient cela, ma fille ? (Ce fut là la première fois qu'elle l'appela sa fille.) La pauvre enfant lui raconta naïvement tout ce qui lui était arrivé, non sans jeter une infinité de diamants. " Vraiment, dit la mère, il faut que j'y envoie ma fille. Tenez, Fanchon, voyez ce qui sort de la bouche de votre sœ ur quand elle parle ; ne seriez-vous pas bien aise d'avoir le même don ? Vous n'avez qu'à aller puiser de l'eau à la fontaine, et, quand une pauvre femme vous demandera à boire, lui en donner bien honnêtement. - Il me ferait beau voir, répondit la brutale, aller à la fontaine ! - Je veux que vous y alliez, reprit la mère, et tout à l'heure. "


Elle y alla, mais toujours en grondant. Elle prit le plus beau flacon d'argent qui fut au logis. Elle ne fut pas plus tôt arrivée à la fontaine, qu'elle vit sortir du bois une dame magnifiquement vêtue, qui vint lui demander à boire. C'était la même fée qui avait apparu à sa sœ ur, mais qui avait pris l'air et les habits d'une princesse, pour voir jusqu'où irait la malhonnêteté de cette fille. " Est-ce que je suis ici venue, lui dit cette brutale orgueilleuse, pour vous donner à boire ? Justement j'ai apporté un flacon d'argent tout exprès pour donner à boire à Madame ! J'en suis d'avis : buvez à même si vous voulez. - Vous n'êtes guère honnête, reprit la fée, sans se mettre en colère. Eh bien ! puisque vous êtes si peu obligeante, je vous donne pour don qu'à chaque parole que vous direz, il vous sortira de la bouche ou un serpent, ou un crapaud. "


D'abord que sa mère l'aperçut, elle lui cria : " Eh bien ! ma fille ! - Eh bien ! ma mère ! lui répondit la brutale, en jetant deux vipères et deux crapauds. - O ciel, s'écria la mère, que vois-je là ? C'est sa sœ ur qui est en cause : elle me le paiera " ; et aussitôt elle courut pour la battre. La pauvre enfant s'enfuit et alla se sauver dans la forêt prochaine. Le fils du roi, qui revenait de la chasse, al rencontra et, la voyant si belle, lui demanda ce qu'elle faisait là toute seule et ce qu'elle avait à pleurer ! " Hélas, Monsieur, c'est ma mère qui m'a chassée du logis. " Le fils du roi, qui vit sortir de sa bouche cinq ou six perles et autant de diamants, lui pria de lui dire d'où cela lui venait. Elle lui conta toute son aventure. Le fils du roi en devint amoureux ; et, considérant qu'un tel don valait mieux que tout ce qu'on pouvait donner en mariage à une autre, l'emmena au palais du roi son père, où il l'épousa.


Pour sa sœ ur, elle se fit tant haïr, que sa propre mère la chassa de chez elle ; et la malheureuse, après avoir bien couru sans trouver personne qui voulut la recevoir, alla mourir au coin d'un bois.
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MessagePosté le: 17-08-2006 11:16    Sujet du message: Répondre en citant

merci line.........je suis passée lire ce matin .........les fées.....

c'est interessant, pour ceux qui ne connaissent pas........tu as bien fait ...je me suis remis en mémoire, des choses que j avais perdu de vue

bye
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MessagePosté le: 18-08-2006 05:31    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

SUR LES DERNERES NOUVELLES DU LUNDI

Fait divers sur les dernières nouvelles du lundi. En petits caractères au bas de la dernière page on peut lire « CONNAISSEZ VOUS CETTE JEUNE PERSONNE DISPARUE DEPUIS SAMEDI DE SON DOMICILE PATERNEL « suivi d’une photo. On présume qu’elle a été kidnappée par un ancien amoureux par les uns et les autres prétendent, qu’elle est tombée dans les mains d’un ancien bagnard, criminel, violeur, de grande envergure.

VAREL à l’époque en a entendu parler. Voila maintenant c’est lui qui est sur cette affaire et reste à lever le voile de cette histoire assez tumultueuse.



Mardi matin VAREL se présente chez les parents de la jeune fille. La maman en pleurs accueille notre ami le commissaire pour lui donner les toutes dernières occupations de sa fille. Vous pensez monsieur VAREL, si j’avais su, pour rien au monde je n’aurais envoyé ma fille faire le marché. Elle était belle ce jour là avec les cheveux fraîchement coupés, on aurait dit une princesse de conte de fée avec sa blouse en organdi, fleurie. Elle avait l’intention d’aller au bal samedi soir avec une copine. Mais mon mari et moi ne pouvions nous décider à lui donner l’autorisation, voyez vous elle n’a que 17 ans. On s’est toujours dit, et s’il lui arrivait quelque chose. Voila dit elle entre deux sanglots, ce n’est pas au bal mais au marché, que ça devait arriver.

Merci, Madame, pour ces précieux renseignements, je vous tiendrai au courant, dés qu’il y aura du nouveau. Séchez vos larmes, nous la trouverons bientôt votre fille. Bonne journée madame !ah autre chose, madame, votre fille a-t-elle un fiancé ? Pas que je sache, elle sort entre amis, elle me l’aurai dit, elle me dit tout.

VAREL a déjà atteint le portillon du jardin, lorsqu’une voisine lui fait signe d’attendre. Vous êtes de la police Monsieur ? oui dit celui-ci. Alors j’ai quelque chose à vous signaler. Je ne voudrais pas m’immiscer dans une affaire qui ne me regarde pas, mais j’ai quand même quelque chose à vous dire. Vu le bon voisinage avec les parents, je me lance.

Au marché, j’ai rencontré la petite ANNE ce jour là avec son sac à provisions. Elle était accompagnée par un jeune homme, lequel lui portait un grand bouquet de glaeuils. Ils riaient tous les deux, ça faisait plaisir à voir « la vie était belle «. Ce même garçon vient régulièrement la ramener tous les soirs après son travail en moto Voyez vous monsieur, pour moi, c’est une fugue. Voila tout est dit. Merci madame de votre coopération. Je vous salue, il tire son chapeau et s’en va.


Effectivement, deux jours après, la petite revient pleine de regrets au domicile de ses parents C’était bien une fugue, comme disait cette chère voisine.

Que ne fait on pas à l7 ans, quand on est amoureux ? LINE
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MessagePosté le: 18-08-2006 05:46    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

CONTE DE GEORGES SAND



Conte de George Sand
La f饠aux gros yeux



Elsie avait une gouvernante irlandaise fort singuli貥. C'鴡it la meilleure personne qui f? monde, mais quelques animaux lui 鴡ient antipathiques ࠣe point qu'elle entrait dans de v鲩tables fureurs contre eux. Si une chauve-souris p鮩trait le soir dans l'appartement, elle faisait des cris ridicules et s'indignait contre les personnes qui ne couraient pas sus ࠬa pauvre b괥. Comme beaucoup de gens 鰲ouvent de la r鰵gnance pour les chauves-souris, on n'e?s fait grande attention ࠬa sienne, si elle ne se f?endue ࠤe charmants oiseaux, les fauvettes, les rouges-gorges, les hirondelles et autres insectivores, sans en excepter les rossignols, qu'elle traitait de cruelles b괥s. Elle s'appelait miss Barbara ***, mais on lui avait donn頬e surnom de f饠aux gros yeux ; f饬 parce qu'elle 鴡it tr賠savante et tr賠myst鲩euse ; aux gros yeux, parce qu'elle avait d'鮯rmes yeux clairs saillants et bomb鳬 que la malicieuse Elsie comparait ࠤes bouchons de carafe.
Elsie ne d鴥stait pourtant pas sa gouvernante, qui 鴡it pour elle l'indulgence et la patience mꭥs : seulement, elle s'amusait de ses bizarreries et surtout de sa pr鴥ntion ࠶oir mieux que les autres, bien qu'elle e? gagner le grand prix de myopie au concours de la conscription. Elle ne se doutait pas de la pr鳥nce des objets, ࠭oins qu'elle ne les touchⴠavec son nez, qui par malheur 鴡it des plus courts.
Un jour qu'elle avait donn頤u front dans une porte ࠤemi ouverte, la m貥 d'Elsie lui avait dit :
- Vraiment, ࠱uelque jour, vous vous ferez grand mal ! Je vous assure, ma ch貥 Barbara, que vous devriez porter des lunettes.
Barbara lui avait r鰯ndu avec vivacit頺
- Des lunettes, moi ? Jamais ! je craindrais de me gⴥr la vue !
Et, comme on essayait de lui faire comprendre que sa vue ne pouvait pas devenir plus mauvaise, elle avait r鰬iqu鬠sur un ton de conviction triomphante, qu'elle ne changerait avec qui que ce soit les tr鳯rs de sa vision. Elle voyait les plus petits objets comme les autres avec les loupes les plus fortes ; ses yeux 鴡ient deux lentilles de microscope qui lui r鶩laient ࠣhaque instant des merveilles inappr飩ables aux autres. Le fait est qu'elle comptait les fils de la plus fine batiste et les mailles des tissus les plus d鬩鳬 l࠯?ie, qui avait ce qu'on appelle de bons yeux, ne voyait absolument rien.
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MessagePosté le: 18-08-2006 05:57    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

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MessagePosté le: 19-08-2006 06:01    Sujet du message: CARNET DE LINE Répondre en citant

EXPOSITION DE TOILES - LE VERNISSAGE !

URL=http://imageshack.us][/URL]
Dans la grande salle de l’Aubette, place Kléber à STRASBOURG, ce soir vernissage, des toiles du peintre Strasbourgeois N. BIALECK, PAYSAGISTE, dont les couleurs sont un vrai régal, pour les yeux. Le vernissage bat son plein, car les amateurs sont nombreux à
admirer ces chefs d’œuvres. Monsieur et Madame VAREL font partis du jury ce soir et avec l’avis du public, choisiront le plus beau tableau, qui sera exposé pendant un an dans le musée NOTRE DAME – Château de ROHAN.


Le comité est entrain de déguster le champagne et les petits fours, lorsque une sonnette d’alarme retentie. Les pompiers sont sur place au cas où, pour évacuer la salle, mais il n’est pas question de feu. Un voleur vient de décrocher une œuvre de BIALECK dans une salle avoisinante et a pris la fuite, direction place Broglie, ou il s’est perdu entre les piétons. C’est une œuvre du nom de « LA GLORIETTE DU PARADIS » 1m sur 0,50 m avec cadre doré.

Le voleur portait une blouse blanche et un chapeau en feutre noir. Tout le monde le prenait pour un artiste, qui changeait de place le tableau, pour lui donner plus de valeur, plus prés de la fenêtre. En fin de compte c’était un copain qui prenait la réception en attendant de pouvoir en toute tranquillité se mêler à la foule.


Quel gâchis, la soirée avait si bien commencée. VAREL va demain faire un compte rendu à la police judiciaire. La compagnie d’assurance va également se mettre en route pour retrouver cette toile, qui était assurée pour la coquette somme de ? D’Euros. Pourvu que le voleur ne sorte pas cette toile en dehors du département, sinon les formalités seront longues.

VAREL est furieux ! Devant mes yeux il a fallu que ça arrive, je n’en reviens pas dit il à FREDERIQUE ; Viens rentrons dit elle dernière, le mal est fait ; tu n’y changeras rien.

La suite de cet évènement dans une prochaine histoire. La retrouvaille du tableau BIALECK si vraiment on le retrouve un jour……

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