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le CARNET DE LINE---histoire de Line
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MessagePosté le: 08-09-2006 05:59    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

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MessagePosté le: 08-09-2006 06:02    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

y a trois semaines, notre ami VAREL a eu écho de harcèlement sexuel sur le service 25 de la maison de redressement. Les ecchymoses sur le visage et la poitrine d’un jeune délinquant, sont l’œuvre d’un surveillant muté d’une région parisienne, il y a peu de temps. HARCELLEMENT SEXUEL

Son compagnon de cellule est formel. Tous les soirs ou presque, le jeune homme est cherché par le surveillant de service, pour l’amener au parloir où le SADO, comme l’appelle les prisonniers, le prend en charge. Il a triste mine le petit quand il revient se jeter sur son grabat et pleurer toutes les larmes de son corps. Il avouerait n’importe quoi à ce moment là, pour être délivré de son bourreau.


VAREL , va suivre cette affaire , et c’est juré, qu’il ne lâchera pas prise, avant que cette vilaine affaire soit réglée .On a beau être dans une prison, il a horreur de ce genre de supplice.

Ce soir le commissaire ira rendre visite au détenu de la cellule 18 corridor 1er étage service 25, sans préavis. Chez le planton, VAREL se renseigne, si le parisien est de service ce soir Vous avez de la chance commissaire. Il vient de reprendre son service ce soir, il était de congé pendant 8 jours.


Pas la peine de m’accompagner, je connais le chemin dit VAREL. Ah ! Naturellement nous sommes dans une prison, tout est fermé à clé. Sonnez inspecteur, lorsque vous aurez terminé, je viendrai vous ouvrir. Bonsoir.


VAREL se dirige vers la cellule en question. Le jeune détenu est déjà dans ce fameux parloir, à la merci du surveillant, une armoire à glace, trois fois plus lourd que le petit malfrat. VAREL ne fait pas de bruit, prend une chaise et devant la porte s’installe pour écouter. Il entend le surveillant crier, bouges pas petit salaud, je vais te faire ton compte. Attends te dis je, ça va être ta fête ce soir, nous allons rigoler. Ce n’est pas toi petit morveux qui vas m’apprendre à parler à une vermine comme toi. A travers la porte, VAREL entend le petit sangloter. Ca suffit pour ce tendre de VAREL d’ouvrir la porte et de s’introduire dans le parloir. Le surveillant est tellement occupé, qu’il n’a pas remarqué la présence du commissaire et continu a arracher les vêtements du prisonnier, qui ne sont plus que de vilains haillons.

Surveillant quel est votre nom, votre matricule. Vous allez rentrer chez vous et demain matin a 9 heures, je vous attends dans les bureaux. Quelles sont vos méthodes de SS, que vous êtes entrain d’appliquer. Ne discutez pas c’est un ordre, rompez. Le surveillant n’en revient pas, qui donc de ses collègues a vendu la mèche ? Vous le saurez en lisant la suite dans un prochain numéro.

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MessagePosté le: 09-09-2006 05:53    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

HARCELLEMENT SEXUEL II
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Brigadier, amenez le marquis de SADE !
C’est vous le tortionnaire du service 25, vos papiers s v.p SADE, ce n’est pas votre nom, c’est comment ? Parlez plus fort qu’on vous entende, comme hier quand vous avez crié dans le parloir. Paul, Paul DURAND ; voila. Que lui voulez vous à ce gamin à peine terminé son service militaire. Il a quelques années de moins que vous et il est beaucoup plus chétif. Donc vous estimez que vous avez tous les droits, même le terroriser. Ah non mon bonhomme, vous vous foutez le doigt dans l’œil, parce que moi, j’ai un rapport sous la main qui m’indique clairement le genre de bonhomme que vous êtes. Vous êtes un désaxé, DURAND’ un pervers, un obsédé sexuel, voila ce que vous êtes.

Effectivement le gosse n’a pas cédé aux caprices du surveillant, il y a un bon mois et voila que de rage, DURAND prend sa revanche, presque quotidiennement.

Tenez vous bien dit VAREL. Soit vous cessez sur le champ ces manigances ou je vous fais transférer d’office dans une prison de criminels incarcérés à vie. Ce sont des durs qui sont enfermés là-bas et ce sera à vous de vous méfier le soir en faisant votre ronde. Vous avez le choix, à vous de décider. Brigadier, reconduisez le surveillant.

DURAND sait pertinemment, que le commissaire n’est pas un plaisantin et on peut le croire sur parole. Pas un jour ne passe sans que VAREL demande par téléphone comment le jeune incarcérer est traité par SADE ? Le surveillant doit avoir compris sa douleur et le gamin ne s’explique pas, ce changement brusque du jour au lendemain.

DURAND , a fait une lettre de démission, c’est lui-même qui a demandé à être transféré à PARIS , lieu de sa résidence., ceci lui fût accordé.


Quelques semaines plus tard, VAREL se met en rapport avec un ami du bureau de PARIS Son nom est CHARLES et il est dans le même service que SADE DURAND a été licencié pour harcèlement sexuel. Un prisonnier lui a fait un procès, avec l’encouragement d’un bon avocat,

VAREL nous tiendra au courant de cette suite et de la décision du tribunal.





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Dernière édition par Line le 09-09-2006 05:59; édité 1 fois
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MessagePosté le: 09-09-2006 06:18    Sujet du message: histoire Répondre en citant

conte l HIRONDELLES ET LES OISEA UX JEAN DE LA FONTEI8NE



Avait beaucoup appris. Quiconque a beaucoup vu
Peut avoir beaucoup retenu.
Celle-ci prévoyait jusqu'aux moindres orages,
Et devant qu'ils fussent éclos,
Les annonçait aux matelots.
Il arriva qu'au temps que la chanvre se sème,
Elle vit un manant en couvrir maints sillons.
" Ceci ne me plaît pas, dit-elle aux oisillons :
Je vous plains ; car pour moi, dans ce péril extrême,
Je saurai m'éloigner, ou vivre en quelque coin.
Voyez-vous cette main qui par les airs chemine ?
Un jour viendra, qui n'est pas loin,
Que ce qu'elle répand sera votre ruine.
De là naîtront engins à vous envelopper,
Et lacets pour vous attraper,
Enfin mainte et mainte machine
Qui causera dans la saison
Votre mort ou votre prison :
Gare la cage ou le chaudron !
C'est pourquoi, leur dit l'hirondelle,
Mangez ce grain ; et croyez-moi. "
Les oiseaux se moquèrent d'elle :
Ils trouvaient aux champs trop de quoi.
Quand la chènevière fut verte,
L'hirondelle leur dit : " Arrachez brin à brin
Ce qu'a produit ce maudit grain,
Ou soyez sûrs de votre perte.
- Prophète de malheur, babillarde, dit-on,
Le bel emploi que tu nous donnes !
Il nous faudrait mille personnes
Pour éplucher tout ce canton. "
La chanvre étant tout à faire crue,
L'hirondelle ajouta : " Ceci ne va pas bien ;
Mauvaise graine est tôt venue.
Mais puisque jusqu'ici l'on ne m'a crue en rien,
Dès que vous verrez que la terre
Sera couverte, et qu'à leurs blés
Les gens n'étant plus occupés
Feront aux oisillons la guerre ;
Quand reginglettes et réseaux
Attraperont petits oiseaux,
Ne volez plus de place en place,
Demeurez au logis, ou changez de climat :
Imitez le canard, la grue, et la bécasse.
Mais vous n'êtes pas en état
De passer, comme nous, les déserts et les ondes,
Ni d'aller chercher d'autres mondes ;
C'est pourquoi vous n'avez qu'un parti qui soit sûr,
C'est de vous renfermer aux trous de quelque mur. "
Les oisillons, las de l'entendre,
Se mirent à jaser aussi confusément
Que faisaient les Troyens quand la pauvre Cassandre
Ouvrait la bouche seulement.
Il en prit aux uns comme aux autres :
Maint oisillon se vit esclave retenu.

Nous n'écoutons d'instincts que ceux qui sont les nôtres,
Et ne croyons le mal que quand il est venu.
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MessagePosté le: 10-09-2006 05:50    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

ANNIVERSAIRE !


Ah VAREL, mon ami, j’ai vu cet après midi, une petite robe aux galeries Lafayette, je ne te dis pas. Une merveille ! Si tu veux ma chérie, je te l’achète, comme c’est bientôt ton anniversaire. Je ne savais vraiment pas ce qui te ferait plaisir cette année et depuis des jours je me creuse la tête, ça tombe bien.

Oui mon grand, avec plaisir, mais il faudra que tu m’accompagnes pour l’acquérir, moi je ne sais jamais pour la longueur avec mes vilaines jambes. Ah oui si j’étais une star à la perfection ! Eh bien pour moi FREDERIQUE tu es la plus belle des stars.


Le samedi, comme VAREL ne travaille pas, il accompagne son épouse en ville faire des achats, entre autre cette belle robe. C’est un modèle unique, espérons que sa place est toujours dans la vitrine et que la taille est la bonne. Dépêche toi mon gros, elle va me filer sous le nez. Mais chérie, il n’est pas 2 heures, le magasin est encore fermé. Arrivé sur place, le liftier est entrain de lever le rideau de fer, c’est l’heure d’ouverture.


FREDERIQUE file entre les rayons, VAREL a du mal à suivre, toute essoufflée demande à la vendeuse cette petite merveille .Vite dans la cabine d’essayage, elle tire le rideaux et brusquement laisse échapper un cri. Une femme déshabillée gît dans son propre sang, allongée sur les dalles, devant un grand miroir. C’est affreux à voir ! Elle a été poignardée et elle est morte sur le coup. VAREL viens vite, je crois qu’on a besoin de toi ici s’écrie t’elle en sortant. Les badauds viennent déjà se ruer vers la porte, attention laissez passer crie VAREL, chercher moi le chef de rayon et le directeur.


FREDERIQUE, va jusqu’à la cafétéria et attends moi. Après le constat je te rejoindrai, pour l’instant je suis occupé.

Le directeur et le chef de service arrivent tous les deux presque en même temps. Le directeur porte de grosses lunettes à double foyer, il n’a pas l’air très commode. VAREL se présente, commissaire police judiciaire section etc. etc. Le directeur est poussé par notre ami dans la cabine, il en ressort il est livide de même que le chef de service;


Notre ami VAREL se baisse, ouvre la main de la morte, retire un billet tapé sur machine, qu’elle a garde dans son poing.

Sois à midi dans la cabine s’essayage, je viendrais te retrouver. JEAN

Le corps de toute urgence a été transféré à la morgue, après le constat du médecin légiste. La vente du grand magasin se poursuit comme si de rien n’était. Une femme de ménage se charge du nettoyage et les essayages reprennent. FREDERIQUE n’a plus le cœur d’essayer tant pis pour la belle robe, ce sera pour une autre fois. D’ici mon anniversaire je trouverai bien autre chose, mais pas aujourd’hui, j’ai les pieds qui flanchent.


VAREL accompagne le directeur dans son bureau. Connaissez vous bien la victime. ? Depuis quand travaille elle pour votre entreprise ? Son nom, son adresse, son âge. Tous les renseignements demandés sont fournis. Mais le directeur se tient bien de faire allusion à ses avances. Mademoiselle à dit a une collègue, qu’il était moche bête et vieux, mais elle avait peur pour son job. Au cas ou elle est licencié, elle ne se gênerais pas de raconter à qui voudras, pourquoi elle et pas une autre.


Sur le coup de midi, la petite vendeuse, la MARIE du rayon parfumerie, se cache dans la cabine d’essayage et attends son ami Jean. Voila que le directeur arrive par une petite porte donnant dans la cabine et de rage plante un stylet dans la région cardiaque de la petite. Comme il est venu il retourne dans son bureau, sans être vu. Ce n’était pas JEAN, mais le vieux directeur qui avait écrit ce mot sur la machine. Témoins les fautes de frappes sur la vieille machine à écrire, dont on ne voulait pas se séparer. Une vieille UNDERWOOD, elle fait encore l’affaire disait il. JEAN ce jour la avait pris une journée de libre, ce qui laissait le champ libre pour le directeur.


VAREL a compris vite fait bien fait en combinant bien que le meurtrier ne pouvait être que le directeur. MARIE était sur le point d’avertir sa bourgeoise, dont il avait une frousse terrible, des agissements de son mari. C’est de cette façon qu’il lui a cloué le bec.


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MessagePosté le: 10-09-2006 06:42    Sujet du message: histoire Répondre en citant

Les douze chasseurs - Die zwölf Jäger
Le dimanche 6 mars 2005.
Les douze chasseurs Traduction René Bories

Il était une fois un fils de roi qui avait une fiancée qu’il aimait beaucoup. Et tandis qu’il était assis à ses côtés, tout heureux, lui arriva la nouvelle que son père était mourant et qu’il désirait le revoir avant sa fin. Il dit alors à son aimée :
« je dois partir et te laisser, je te donne une bague en souvenir. Quand je serai roi, je reviendrai te chercher pour te ramener chez moi. »
Puis il prit son cheval et s’en retourna auprès de son père qui était gravement malade et proche de la mort. Il lui parla ainsi :
« Bien aimé fils, j’ai voulu te revoir avant ma mort, promets moi de te marier selon ma volonté. » Et il lui désigna la fille d’un roi pour qu’elle devint son épouse. Le fils était si affligé que sans y penser il déclara :
« Oui cher père, il en sera fait selon votre volonté ! »
Là dessus le roi ferma les yeux et rendit l’âme.

Maintenant, que les obsèques et le deuil étaient passés, le couronnement approchait et le fils devait tenir la parole qu’il avait donnée à son père. Il se laissa fiancer à la fille du roi à laquelle il avait été promis. Sa première fiancée l’apprenant, s’attrista de tant d’infidèlité et failli mourir. Son père lui parla alors :
« Chère enfant, pourquoi es-tu si triste ? Ce que tu souhaitais, tu peux l’avoir. »
Elle s’observa un instant et dit :
« Cher père, je voudrais onze filles dont le visage, la tenue et la taille soient parfaitement identiques à moi-même.
Le roi déclara alors :
« Si cela est possible, ton voeu sera exaucé. » et il fit rechercher dans tout le royaume aussi longtemps que nécessaire les onze filles qui lui ressemblaient par le visage, la tenue et la taille.

Alors qu’elles se rendaient chez la fille du roi, celle-ci fit faire douze tenues de chasseur, toutes identiques et les onze filles durent s’en vêtir ainsi qu’elle même. Puis elle prit congé de son père et galopa en compagnie des onze autres filles vers la cour de son ex fiancé qu’elle aimait tant. Un fois rendu, elle demanda s’il avait besoin de chasseurs et s’il ne souhaitait pas les prendre tous à son service. Le roi la voyant ne la reconnut point et comme il s’agissait de bels gens il accepta et ils devinrent les douze chasseurs du roi.

Mais le roi avait un lion qui était un animal étrange et merveilleux, car il percevait ce qui était déguisé et secret. Il s’arrangea pour qu’un soir il parle au roi :
« Tu prétends donc que tu aurais là douze chasseurs ? »
« Oui » affirma le roi « ce sont douze chasseurs »
Le lion ajouta :
« Tu te trompes, ce sont douze filles »
Le roi rétorqua :
« Ce n’est pas vrai, comment veux-tu me le prouver ? »

« Oh oh, fais répandre des lentilles dans ton antichambre », répondit le lion. « et tu verras bien. Les hommes ont un pas ferme qui lorsqu’ils marchent sur des lentilles aucune ne bouge, alors que les filles qui trottent et trottinent, font rouler les lentilles. »
Le roi suivit volontiers le conseil et fit répandre des lentilles.

Mais il y avait un serviteur du roi qui était ami des chasseurs et qui lorsqu’il entendit qu’elles devaient être mises à l’épreuve, se rendit auprès d’elles et leur raconta tout ce qu’il avait entendu :
« Le lion veut prouver au roi que vous êtes des filles. » La fille du roi le remercia et s’adressa à ses jeunes filles :
« Agissez avec autorité et fouler fermement les lentilles.

Quand le lendemain matin, le roi fit appeler à lui, les douze chasseurs dans l’antichambre où il avait fait répandre les lentilles, elles foulèrent si fermement en ayant une si ferme allure qu’aucune lentille ne roula ni ne bougea. Puis elles partirent et le roi dit au lion :
« Tu m’as menti, elles marchent comme des hommes. »
Le lion se défendit :
« Elles ont su qu’elles devaient être mises à l’épreuve et ont pris une démarche autoritaire. Fait mettre douze rouets dans l’antichambre puis fait les venir, elles en seront toute joyeuse ce qui ne serait le cas d’aucun homme. »
Le roi suivit le conseil, et fit installer les rouets dans l’antichambre.

Le serviteur qui était loyal avec les chasseurs, les rejoignit et leur dévoila le piège. Lorsque la reine fut seule avec ses jeunes filles, elle ordonna :
« Faites vous autoritaires et ne regardez pas vers les rouets. »
Quand le lendemain matin le roi fit venir ses douze chasseurs, ils traversèrent l’antichambre sans un regard pour les rouets. Le roi signifia au lion :
« Tu m’as menti, ce sont des hommes car ils n’ont pas regardé les rouets. »
Le lion se défendit :
« Elles ont su que vous vouliez les mettre à l’épreuve et se sont faites autoritaires. »
Mais le roi ne voulut plus croire le lion.

Les douze chasseurs suivirent régulièrement le roi à la chasse qu’ils en furent à la longue très appréciés. Il advint alors qu’ils étaient à la chasse, que la nouvelle les atteignirent que la fiancée du roi serait en habits de noces. Quand la vraie fiancée entendit cela, elle en fut tellement blessée que son coeur faillit se rompre et elle s’écroula sur le sol. Le roi pensa que son chasseur préféré était blessé, courrut à lui pour l’aider. Il lui ota son gant et aperçut la bague qu’il avait donnée à sa première fiancée et après l’avoir dévisagée, la reconnut. Alors il en fut si ému qu’il l’embrassa et lorqu’elle ouvrit les yeux, il lui annonça :
« Tu es mienne, je suis tien et personne au monde ne pourra le changer. »
Il envoya alors à l’autre fiancée un message la priant de s’en retourner dans son royaume car il avait déjà une épouse. Celui qui a retrouvé une ancienne clé, n’en a pas besoin de nouvelle.

La dessus les noces furent célébrées et le lion revint en grâce car il avait dit la vérité.


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MessagePosté le: 10-09-2006 06:43    Sujet du message: histoire Répondre en citant

Les douze chasseurs - Die zwölf Jäger
Le dimanche 6 mars 2005. CONTE FRERES GRIMM
Les douze chasseurs Traduction René Bories
URL=http://imageshack.us][/URL]
Il était une fois un fils de roi qui avait une fiancée qu’il aimait beaucoup. Et tandis qu’il était assis à ses côtés, tout heureux, lui arriva la nouvelle que son père était mourant et qu’il désirait le revoir avant sa fin. Il dit alors à son aimée :
« je dois partir et te laisser, je te donne une bague en souvenir. Quand je serai roi, je reviendrai te chercher pour te ramener chez moi. »
Puis il prit son cheval et s’en retourna auprès de son père qui était gravement malade et proche de la mort. Il lui parla ainsi :
« Bien aimé fils, j’ai voulu te revoir avant ma mort, promets moi de te marier selon ma volonté. » Et il lui désigna la fille d’un roi pour qu’elle devint son épouse. Le fils était si affligé que sans y penser il déclara :
« Oui cher père, il en sera fait selon votre volonté ! »
Là dessus le roi ferma les yeux et rendit l’âme.

Maintenant, que les obsèques et le deuil étaient passés, le couronnement approchait et le fils devait tenir la parole qu’il avait donnée à son père. Il se laissa fiancer à la fille du roi à laquelle il avait été promis. Sa première fiancée l’apprenant, s’attrista de tant d’infidèlité et failli mourir. Son père lui parla alors :
« Chère enfant, pourquoi es-tu si triste ? Ce que tu souhaitais, tu peux l’avoir. »
Elle s’observa un instant et dit :
« Cher père, je voudrais onze filles dont le visage, la tenue et la taille soient parfaitement identiques à moi-même.
Le roi déclara alors :
« Si cela est possible, ton voeu sera exaucé. » et il fit rechercher dans tout le royaume aussi longtemps que nécessaire les onze filles qui lui ressemblaient par le visage, la tenue et la taille.

Alors qu’elles se rendaient chez la fille du roi, celle-ci fit faire douze tenues de chasseur, toutes identiques et les onze filles durent s’en vêtir ainsi qu’elle même. Puis elle prit congé de son père et galopa en compagnie des onze autres filles vers la cour de son ex fiancé qu’elle aimait tant. Un fois rendu, elle demanda s’il avait besoin de chasseurs et s’il ne souhaitait pas les prendre tous à son service. Le roi la voyant ne la reconnut point et comme il s’agissait de bels gens il accepta et ils devinrent les douze chasseurs du roi.

Mais le roi avait un lion qui était un animal étrange et merveilleux, car il percevait ce qui était déguisé et secret. Il s’arrangea pour qu’un soir il parle au roi :
« Tu prétends donc que tu aurais là douze chasseurs ? »
« Oui » affirma le roi « ce sont douze chasseurs »
Le lion ajouta :
« Tu te trompes, ce sont douze filles »
Le roi rétorqua :
« Ce n’est pas vrai, comment veux-tu me le prouver ? »

« Oh oh, fais répandre des lentilles dans ton antichambre », répondit le lion. « et tu verras bien. Les hommes ont un pas ferme qui lorsqu’ils marchent sur des lentilles aucune ne bouge, alors que les filles qui trottent et trottinent, font rouler les lentilles. »
Le roi suivit volontiers le conseil et fit répandre des lentilles.

Mais il y avait un serviteur du roi qui était ami des chasseurs et qui lorsqu’il entendit qu’elles devaient être mises à l’épreuve, se rendit auprès d’elles et leur raconta tout ce qu’il avait entendu :
« Le lion veut prouver au roi que vous êtes des filles. » La fille du roi le remercia et s’adressa à ses jeunes filles :
« Agissez avec autorité et fouler fermement les lentilles.

Quand le lendemain matin, le roi fit appeler à lui, les douze chasseurs dans l’antichambre où il avait fait répandre les lentilles, elles foulèrent si fermement en ayant une si ferme allure qu’aucune lentille ne roula ni ne bougea. Puis elles partirent et le roi dit au lion :
« Tu m’as menti, elles marchent comme des hommes. »
Le lion se défendit :
« Elles ont su qu’elles devaient être mises à l’épreuve et ont pris une démarche autoritaire. Fait mettre douze rouets dans l’antichambre puis fait les venir, elles en seront toute joyeuse ce qui ne serait le cas d’aucun homme. »
Le roi suivit le conseil, et fit installer les rouets dans l’antichambre.

Le serviteur qui était loyal avec les chasseurs, les rejoignit et leur dévoila le piège. Lorsque la reine fut seule avec ses jeunes filles, elle ordonna :
« Faites vous autoritaires et ne regardez pas vers les rouets. »
Quand le lendemain matin le roi fit venir ses douze chasseurs, ils traversèrent l’antichambre sans un regard pour les rouets. Le roi signifia au lion :
« Tu m’as menti, ce sont des hommes car ils n’ont pas regardé les rouets. »
Le lion se défendit :
« Elles ont su que vous vouliez les mettre à l’épreuve et se sont faites autoritaires. »
Mais le roi ne voulut plus croire le lion.

Les douze chasseurs suivirent régulièrement le roi à la chasse qu’ils en furent à la longue très appréciés. Il advint alors qu’ils étaient à la chasse, que la nouvelle les atteignirent que la fiancée du roi serait en habits de noces. Quand la vraie fiancée entendit cela, elle en fut tellement blessée que son coeur faillit se rompre et elle s’écroula sur le sol. Le roi pensa que son chasseur préféré était blessé, courrut à lui pour l’aider. Il lui ota son gant et aperçut la bague qu’il avait donnée à sa première fiancée et après l’avoir dévisagée, la reconnut. Alors il en fut si ému qu’il l’embrassa et lorqu’elle ouvrit les yeux, il lui annonça :
« Tu es mienne, je suis tien et personne au monde ne pourra le changer. »
Il envoya alors à l’autre fiancée un message la priant de s’en retourner dans son royaume car il avait déjà une épouse. Celui qui a retrouvé une ancienne clé, n’en a pas besoin de nouvelle.

La dessus les noces furent célébrées et le lion revint en grâce car il avait dit la vérité.


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MessagePosté le: 11-09-2006 05:58    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

CET HOMME QUI CLAQUAIT DES DOIGTS !


Oui cet homme, il devait avoir un tic ! à moins que chez VAREL ça ne tourne plus rond ces derniers temps. Nuit et jour ou il est, ou il va il entend quelqu’un claquer des doigts. Clic clac, clic clac .La semaine dernière, il s’est accroché au cinéma avec un jeune en lui disant en pleine prospection, tu as bientôt fini de claquer des doigts. Et le jeune, dis donc le vieux , ça ne va plus ? Heureusement que notre chère FREDERIQUE était là pour les amadouer, une rixe c’est vite arrivée.

Hier soir par exemple, la minuterie dans les escaliers a fait des siennes, VAREL est monté les étages dans le noir. Il a senti que quelqu’un le frôlait en dépassant. En même temps, la personne a claqué des doigts, VAREL mettrait la main au feu. Le temps de rallumer la lumière le tipe était parti, Notre commissaire était fou furieux, il pensait que c’était le moment de chopper cet individu qui l’énerve depuis des semaines.

Depuis le jour, ou ALEXANDRE s’est fait descendre dans le milieu , en plaine partie de poker . D’après le garçon de café qui était de service ce soir là, et qui s’est présenté comme témoin. Je n’ai pas vu l’assassin, mais j’ai entendu, qu’il claquait des doigts. C’est tout ce que j’ai à vous dire, monsieur le commissaire.


Après plusieurs jours , VAREL patauge toujours dans le vide. Son affaire du tripot ne s’arrange pas et il décide de revoir le patron du troquet, ou a eu lieu cette boucherie. Le pauvre ALEXANDRE fût massacré avec une hache. Plusieurs personnes étaient présentes ce soir là, mais comme ils disent tous trop occupés de regarder les cartes . personne n’a rien vu .Ces gens n’aiment pas trop travailler avec la police, leurs casier judiciaire n’est pas vierge et ils préfèrent se tenir à carreaux. Le séjour en cabane leurs a fait le plus grand bien et ils n’ont pas du tout envie d’y retourner

Voici notre ami VAREL au premier étage de l’HOTEL BEAUSEJOUR lieu du crime .Le portier, un gros moustachu a expliqué au commissaire que le boss venait de monter
dans ses appartements et qu’il ne voulait en aucun cas être dérangé. Faites moi plaisir dit VAREL, ne m’annoncez pas, je trouverais le chemin.

A peine sur la dernière marche de l’escalier, les cheveux de VAREL se dressent comme à chaque fois qu’il entend les doigts claquer. Le bruit vient de la deuxième porte à droite . Mais c’est ici l’appartement du boss et déjà ses doigts frappent contre la porte . Rien ne bouge et le claquement se fait toujours entendre . Pourtant il est là bizarre. Le commissaire pousse la porte qui s’ouvre toute grande, personne. Sur une commode un magnétophone avec un enregistrement _ les doigts qui claquent –Que signifie ceci VAREL crois comprendre. C’est ainsi que le Boss voulait designer sa présence dans tous les cas même avec un enregistrement

Est-ce le patron le tueur ? vous le saurez en lisant la suite dans quelques jours. A bientôt



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MessagePosté le: 11-09-2006 06:43    Sujet du message: HISTOIRE Répondre en citant

LES LAVANDIERELes Lavandières de la Nuit
Notes

Bibliographie


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Les lavoirs surtout lorsqu'ils sont éloignés des villages sont leur lieu de prédilection, et à vrai dire, les seuls endroits où leurs présences aient été signalées, hormis peut-être certain cours d'eau. Leur unique occupation, la lessive. Inlassablement, de nuit en nuit, elles lavent, semble-t-il, le même linge.

Ces lavandières n'apparaissent qu'à la seule gent masculine. Du moins aucun cas d'apparition à des femmes ne m'a été rapporté (si vous en connaissez, ayez la bonté de me le faire savoir!). Mais, généralement, seuls les hommes qui pour s'être trop attardés à la taverne du village voisin, rentrent à la nuit tombée et prennent le chemin - ô combien déconseillé ! - qui longe la rivière ou le lavoir, les rencontrent. Ceux-là seuls, qui peuvent raconter leur macabre rencontre sont ceux qui sans s'attarder ont poursuivis leur chemin. Mais ils sont trop peu nombreux ! car trop serviables, trop sous l'influence de la boisson ou de leurs charmes diaboliques, ils aident ces lavandières à tordre le lourd linge, et au matin sont retrouvés enveloppés dans ce blanc suaire. A moins qu'ils se mêlent à leur danse, et le cœur ne résistant pas au rythme infernale...

Un conseil breton si d'aventure elles vous invitent à tordre le linge avec elles : ne le tordez jamais en sens contraire, cela vous condamnerait !

Certains disent qu'il s'agit de démons femelles pourvoyeuses de l'enfer, d'autres de mères infanticides, qu'elles apparaissent les nuits de l'Avent et du Carême, la nuit de la Toussaint...

On les rencontrerait surtout en Bretagne.

N'ayant pas recueilli leur confidences, je ne saurais trancher.

...



Les lavandière se font hélàs de plus en plus rares sous nos latitudes, mais leurs histoires demeurent peut-être encore, si vous en connaissez, et si vous avez la bonté de me les faire parvenir, je les mettrai avec plaisir en ligne.


Récits et contes populaires de Normandie/1, recueillis par Jean Cuisenier dans le Bocage, Gallimard, 1979, pp. 99-102.

Victor Brunet, Contes populaires de la Basse Normandie, recueillis et publiés par V.B., Emile Lechevalier, 1900, pp. 59-64.

Les lavandières de nuit, Emile Souvestre, in Contes, récits et légendes des pays de France rassemblés par Claude Seignolle, Omnibus, 1997, pp. 207-213. (précédement paru dans Contes populaires et légendes, Bretagne, Presses de la Renaisssance

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MessagePosté le: 12-09-2006 05:01    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

LE HASARD FAIT BIEN DES CHOSES !



Oui le hasard, veux que le voisin de VAREL rentre comme dans un moulin dans l’hôtel beau séjour. Est-ce un parent ou un ami du propriétaire, je n’en sais rien. De toute façon il est bien chez lui là-bas, à toute heure de nuit et de jour. Soit au bar ou dans les étages à quoi faire on en sait trop rien, mais il doit être pleins aux as car il roule en jaguar et il s’habille chez les plus grands couturiers.


Le voisin, monsieur BOREL, rencontre tous les matins le commissaire devant les boites aux lettres. Quelques paroles sont échangées sans plus et chacun va vaquer à ses besognes, si besognes il y a. Combien de fois VAREL s’est il déjà posé la question sur ce personnage. Toujours tiré à quatre épingles, bien rasé, eau de toilette, gomina, costard parfait. Voila il s’est avéré que BOREL est un gorille du propriétaire. Il a comme mission de surveiller, le moindre geste, chaque pas de celui-ci. Ce serait un emploi pour un célibataire, mais comme BOREL est marié et père d’un petit garçon, sa présence n’est pas toujours facile.


BOREL, qui à l’habitude de faire claquer ses doigts s’est dit un jour. Je vais de ce pas enregistrer ce clic clac, il pourra peut être un jour me servir à justifier ma présence. Aussitôt dit aussitôt fait. Au moment de partir, un coup d’œil dans le corridor, un petit magnétophone placé quelque part dans la pièce et il file. Le tour est joué. Et voila comment tromper son monde.


Ce clic clac a dérouté notre ami. Au lieu de chercher le meurtrier d’ALEXANDRE il court derrière ce clic clac qui le rend malade

VAREL n’ira plus à l’hôtel, il fait venir le propriétaire, comme ceci il est sûr de le rencontrer.


Vers 15heures le brigadier annonce la visite de celui-ci, qui se présente en compagnie du voisin BOREL. , lequel est nerveux comme un plat de nouilles .Monsieur BOREL ,veuillez attendre dans la salle, on se verra après, puisque vous êtes là je vais pouvoir vous poser aussi quelques questions .Tout en sortant du bureau, instinctivement BOREL se met a claquer des doigts, VAREL sursaute, eh bien voila ….


Notre VAREL a eu de la chance aujourd’hui. Même le meurtrier d’ALEXANDRE en la personne du propriétaire, il l’a trouvé. Après toutes ces manigances, le meurtrier est venu aux aveux.



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MessagePosté le: 12-09-2006 05:24    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

Alexandre et la chaussure magiqueURL=http://imageshack.us][/URL]
Contes > Contes d'aujourd'hui et de demain
Il était une fois un jeune garçon qui s'appelait Alexandre. Il avait de grandes dents avec lesquelles il cassait des noix. Il avait des lunettes qu'il portait sur son nez comme une mémère .
Pour déjeuner, il utilisait des formules magiques: "Pique et pique et chocapique" (ça c'était pour le chocolat), "Croc et croc ma cracotte" (ça c'était pour les biscottes). Alexandre habitait dans un château fort et il était malin. Il était heureux parce qu'il pouvait voler et se transformer.

Un jour, Alexandre perdit sa chaussure magique et ne put plus rien faire. Alexandre ouvrit sa montre, il dit à l'aiguille des minutes :
- Tu n'as pas vu ma chaussure ?
- Oui voilà un indice. Tu trouveras ta chaussure vers un génie, répondit l'aiguille.

Alexandre prit sa Game Boy Color. Il entra dans son jeu vidéo. Il alla à la forêt de Jadielle, il ne trouva rien. Il rentra chez lui.

Il réfléchit : il partit dans le jardin du dragon. Soudain Alexandre vit le monstre, il se battit contre lui puis lui trancha la gorge. Mais 3 têtes ressortirent. Alexandre demanda à l'aiguille :
- Comment faire ?
- Il faudra l'enterrer.

Alexandre mit un coup de poing dans une montagne tous les cailloux tombèrent sur le dragon à dix têtes. Alexandre avait vaincu le dragon .

Il quitta le jardin du dragon. Il arriva dans le palais de l'homme singe. Il demanda au roi.
-As-tu vu ma chaussure ?
- Oui, elle est dans le couloir est. Un génie protège ta chaussure. Pour le battre tu devras lui enlever son dentier.

Alexandre se rendit dans le couloir est. Il vit le génie :
-Tu n'arriveras jamais à enlever ton dentier, lui dit-il.
- Bien sûr que si !
- Eh bien fais-le.
- D'accord.
Le génie enlève son dentier. Alexandre le prit et dit : "Merci." Alexandre avait vaincu le génie. Alexandre prit sa chaussure .
- Bravo tu as retrouvé ta chaussure, félicita l'aiguille.

Maintenant il avait retrouvé sa chaussure et il reprit vite ses habitudes.


Auteur : Alexandre, Lmedhi, Morgane et Irem
Tu aimes dessiner et écrire ? Propose tes textes, tes dessins, tes blagues, tes productions de l'école... Après lecture, les meilleurs sont publiés sur le site
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MessagePosté le: 13-09-2006 06:55    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

VAREL A DES SOUCIS !

imageshack.us][/URL]
Ah bonté divine, comment démêler cet embriglio. Son homologue, chargé de pouvoir, monsieur ARTHUR SERVAN, lui a suggéré de se mettre enfin à table et de se libérer une fois pour toute. Depuis des mois, ou plutôt des années, qu’il veut avouer à sa femme, qu’il a un fils et il ne sait toujours pas comment lui dire pour ne pas la choquer. Comprendra t’elle ? Sa fréderique, qu’il a une peur bleue que de la perdre. Il voudrait tellement qu’elle sache, qu’il est déjà grand-père d’un petit garçon de 5 ans et qu’il puisse leur rendre visite de temps en temps. Pouvoir jouer avec le petit bambin sur le pré au bord de l’étang à attraper des papillons de toutes couleurs, même faire les plus beaux bouquets de fleurs pour son épouse. Mais voilà, à force de repousser, ceci devient de plus en plus dur, il ne sait plus par quel bout commencer.


Depuis des mois, il n’a plus revu son fils, ni le petit et pourtant il les aime du fond du cœur. C’est vraiment dur pour un père d’être éloigné de son fils et depuis que le petit est né, c’est pire. Oh combien de nuits blanches, passées sur le balcon en été, a penser ce qu’on pourrait entreprendre avec cette petite famille, si FREDERIQUE savait. C’est une fille extrêmement gentille, elle comprendra. Le nom de JACQUES doit lui dire quelque chose. La nuit il rêve de son fils et souvent même le matin, elle lui dit tu as encore appelé JACQUES cette nuit, mais qui c’est bon sang .que ce JACQUES que de soupirs. VAREL tu es un lâche se dit il, cette fois ci, ça passe ou ça casse. Ce n’est pas en envoyant de l’argent tous les mois que l’affaire est classée, on n’achète pas tout, enfin pas l’amour de son fils. Ce dernier est marié à une jeune femme SUZETTE qui est caissière dans un supermarché et lui il est dans les impôts. C’est un ménage qui tourne rond, hélas sans grands parents. La grand-mère est décédée malheureusement et le pépé VAREL fait le gros dos. Mais plus pour longtemps, car la résolution est maintenant prise.


Pas plus tard se dit VAREL que ce soir, je vais tout avouer à FREDERIQUE il est grandement (temps.

On verra demain si VAREL a tenu cette fois ci sa promesse.


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MessagePosté le: 13-09-2006 07:22    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

Conte des fr貥s GRIMM
Le diable et sa grand-m貥


imageshack.us][/URL]
Il y avait une grande guerre en ces temps-lࠥt le roi avait beaucoup de soldats ࠳on service; mais il leur versait une si maigre solde que les soldats arrivaient ࠰eine ࠥn vivre. Trois des soldats, qui en avaient assez, se concert貥nt et d飩d貥nt de d鳥rter. Le premier dit aux autres: " Si l'on nous prend, nous finirons sur l'飨afaud. Comment donc allons-nous faire? " Le second r鰯ndit: " Voyez, lୢas, le champ de bl顠Si nous nous y cachons, personne ne nous trouvera. L'arm饠ne restera pas ici; demain, les troupes doivent lever le camp. " Les trois soldats ramp貥nt dans le champ de bl頥t s'y cach貥nt. Mais le lendemain, les troupes ne s'en all貥nt pas et les trois soldats durent rester cach鳠durant deux jours et deux nuits. N'ayant rien ࠭anger, 鴡nt presque morts de faim, ils se r鳯lurent donc ࠳ortir: " ?quoi bon d鳥rter, si c'est pour mourir mis鲡blement? ", se dirent-ils. ?ce moment, un dragon flamboyant surgit des cieux et se posa juste devant eux. Il leur demanda alors pourquoi ils restaient terr鳠l஠" Nous sommes trois soldats qui ont d鳥rt頰arce que de notre solde nous ne vivons pas. Mais de faim nous allons mourir, si nous restons ici; ou sur l'飨afaud nous allons p鲩r, si nous quittons notre nid. " " Si vous devenez mes serviteurs pendant sept ann饳, dit le dragon, je vous transporterai au-delࠤes troupes, si bien que personne ne vous prendra ". "Nous n'avons pas le choix, et devons accepter ", se dirent les soldats. Le dragon les prit alors dans ses griffes, les transporta loin des troupes, et les d鰯sa sur le sol. Il donna ࠣhacun un petit fouet et leur dit: " Frappez et claquez avec ce fouet, et tout l'or que vous souhaitez vous apparaa. Vous pourrez mener la grande vie, poss餥r des chevaux et voyager en voiture. Mais lorsque les sept ann饳 seront 飯ul饳, vous m'appartiendrez. " Le dragon n'鴡it nul autre que le diable et il leur pr鳥nta un livre dans lequel tous trois durent apposer leur signature. Puis il ajouta: " Toutefois, avant de vous emmener avec moi, je vous poserai une 鮩gme; si vous pouvez la r鳯udre, alors vous serez libres et je n'aurai plus aucun droit sur vous. " Sur ce, le dragon s'envola et s'鬯igna. Les soldats firent claquer leur fouet et obtinrent de l'or en abondance. Ils se firent confectionner de beaux habits et all貥nt de par le monde. Partout o? allaient, ils vivaient dans le bonheur et dans la somptuosit鮠Ils se promenaient ࠣheval et en voiture, ils mangeaient et buvaient comme des rois, mais jamais ils ne firent quelque chose de mal. Le temps passait vite et, comme les sept ann饳 鴡ient presque 飯ul饳, les deux premiers soldats devinrent anxieux et apeur鳮 Mais le troisi譥 leur dit: " Mes fr貥s, ne vous effrayez pas. Je trouverai la solution de l'鮩gme. " Puis, ils retourn貥nt dans le champ de bl頥t s'y assirent. Les deux premiers soldats avaient toujours leur triste mine. Une vieille femme, qui vint ࠰asser, leur demanda ce qui les rendait si triste. " ?ce qui nous arrive, vous ne pouvez rien y faire. " " Qui sait, r鰯ndit la vieille femme, confiez-moi toujours vos soucis. " Ils lui racont貥nt alors que, presque sept ans plus t?le diable avait fait d'eux ses serviteurs, qu'il leur avait donn頬e pouvoir de cr饲 autant d'or qu'ils le voulaient et que si, ࠬa fin de la septi譥 ann饬 ils ne r鰯ndaient pas ࠬ'鮩gme qui leur serait pos饬 le diable les emporterait avec lui en enfer. La vieille femme leur dit: " Si vous voulez obtenir de l'aide, alors l'un de vous devra aller dans la for괮 Lଠil trouvera un amas de roches qui ressemble ࠵ne petite maison et il y entrera. " Les deux soldats qui 鴡ient tristes se dirent: " Cela ne nous sauvera pas! "; et ils rest貥nt assis. Mais le troisi譥, celui qui 鴡it gai, se leva et alla tr賠loin dans la for괬 jusqu'ࠣe qu'il trouve la petite maison de pierres. Dans la maisonnette, une tr賠vieille dame 鴡it assise: c'鴡it la grand-m貥 du diable. Celle-ci demanda au soldat d'o?venait et ce qu'il voulait. Il lui raconta tout ce qui 鴡it arriv鬠si bien que la vielle dame eut piti頥t d飩da de l'aider. Elle souleva une grosse pierre qui bouchait l'entr饠d'une cave, et dit: " Cache-toi lଠet tu pourras entendre ce qui se dira. Reste assis, soit tranquille, et ne bouge pas; lorsque le dragon viendra, je le ferai parler et il me donnera la solution de l'鮩gme: ࠭oi, il me dit tout. Soit alerte, 飯ute bien tout ce qu'il racontera. " ?minuit, le dragon arriva et demanda son repas. Afin de le contenter, sa grand-m貥 dressa la table, apporta des victuailles et mangea en sa compagnie. Au cours de la conversation, elle lui demanda comment s'鴡it pass饠sa journ饠et de combien d'⭥s il s'鴡it empar鮠" Aujourd'hui, je n'ai eu gu貥 de succ賬 r鰯ndit-il, mais demain, je doit m'emparer de l'⭥ de trois soldats. " " Oui!, r鰯ndit-elle, trois soldats qui peuvent sans doute encore t'飨apper. " Le diable s'exclama d'un rire moqueur: " Ils seront ࠭oi! Je leur ai propos頵ne 鮩gme ࠬaquelle ils ne pourront jamais r鰯ndre! " " Et qu'elle est donc cette 鮩gme? ", demanda la grand-m貥. " Je vais te le dire: dans la grande Mer du Nord, se trouve un poisson mort dont sera fait leur repas; dans une c?de baleine sera taill饠leur cuill貥; et un sabot de vieux cheval leur servira en guise de coupe. " Lorsque le diable fut au lit et qu'il se fut endormi, la grand-m貥 souleva la grosse roche et laissa sortir le soldat. " As-tu bien fait attention ࠴out ce qui s'est dit? ", demanda la vieille dame. " Oui, r鰯ndit le soldat, je sais ce qu'il faut savoir, et cela m'aidera beaucoup. " L୤essus, il sortit par la fen괲e et s'empressa de retourner aupr賠de ses compagnons. Il leur expliqua comment le diable s'鴡it laiss頰oss餥r par sa propre grand-m貥, et comment il avait finalement obtenu la solution de l'鮩gme. Les soldats furent tellement transport鳠de joie, qu'ils prirent chacun leur fouet, frapp貥nt et claqu貥nt tant et si bien que le sol fut tout recouvert d'or. Quand les sept ann饳 furent compl败ment 飯ul饳, le diable se pr鳥nta avec son livre; il leur montra les signatures et leur dit: " Je vais vous emmener en enfer, et lଠun repas vous sera servi. Celui qui saura me dire ce que vous recevrez comme repas, celui-l࠳era libre; il pourra partir et conserver son fouet. " Le premier soldat dit alors: "Dans la grande Mer du Nord, se trouve un poisson mort dont sera fait notre repas. " Voyant que le soldat avait su r鰯ndre, le diable se f⣨a et grogna, puis il dit: " Celui qui saura me dire dans quoi seront taill饳 vos cuill貥s, celui-l࠳era libre; il pourra partir et conserver son fouet. " Le second soldat r鰯ndit alors: " Dans une c?de baleine seront taill饳 nos cuill貥s. " Le diable grima硬 grogna de nouveau, puis demanda au troisi譥: " Et toi, sais-tu ce qui te servira en guise de coupe? " Le troisi譥 soldat r鰯ndit: " Un sabot de vieux cheval me servira en guise de coupe. " Le diable, qui n'avait d鳯rmais plus aucun pouvoir sur eux, s'envola en poussant un grand hurlement de col貥. Gr⣥ ࠬeur fouet, les trois soldats purent frapper et claquer, et obtenir tout l'or qu'ils d鳩raient Et c'est ainsi qu'ils v飵rent heureux jusqu'ࠬeur dernier jour.



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MessagePosté le: 14-09-2006 06:00    Sujet du message: CArnet de line Répondre en citant

L’AVEU !




Ce matin VAREL est réveillé par un merveilleux rayon de soleil, qui vient jusque sur son lit, lui dire bonjour. Eh coquin pas dans les yeux, mais tu as bien fait de me secouer, j’ai une journée importante aujourd’hui et cette fois ci c’est moi VAREL qui passe aux aveux. Il repousse ses couvertures, quelques petits exercices sur la descente de lit et direction salle de bain. Il a un peu le cœur qui bat quand il pense, à ce qui va l’attendre d’ici une demie heure, mais il faut une fois pour toute régler cette affaire.


FREDERIQUE est déjà debout et le café hume bon dans les grands bols Ceci est un des meilleurs moments de la journée, le petit déjeuner, un régal. Même que sa femme a déjà pris des croissants chauds chez MARIO, le boulanger, alors attaquons pour avoir des forces pour cet entretien. Vous vous souvenez VAREL a promis. Bon attendons.

VAREL toussote, qui a-t-il VAREL, as-tu quelque chose à me dire demande FREDERIQUE non c’est une miette de travers ment il. Il se racle la gorge pour avoir une voix plus claire et il se met à parler d’abord de choses insignifiantes et subitement il commence.

D’une femme qu’il a aimée dans sa vie avant de connaître son épouse. D’un fils qui est né hors mariage. De la femme décédé, du fils marié et du petit fils qui a 5 ans .Sois gentille FREDERIQUE ne m’interromps pas, je n’aurais plus le courage d e reprendre. FREDERIQUE n’est pas capable de répondre, elle est sur le point de suffoquer, après cet aveu. VAREL mon ami dit elle, tu es un lâche, c’est ça la confiance que tu as. J’ai un cœur moi, je peux comprendre, c’est la vie. Eh bien il t’en a fallu du temps pour accoucher. Si je comprends bien Jacques c’est ton fils. Les enfants ne me dérangent pas, mais c’est toi mon mari, qui pendant des années porte ce mensonge en toi, je ne te le pardonnerai jamais.

Elle s’en va se retirer dans la chambre à coucher. Est-ce qu’elle s’est recouchée, non elle fait sa valise pour retourner chez sa mère. Pour toujours, non le temps de faire le point sur cette malheureuse affaire. Elle reviendra la semaine prochaine, se sera une belle leçon pour le commissaire son mari qui n’avait pas confiance en elle. Elle prend son oreiller dans les bras et elle sanglote. SACRE VAREL.

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MessagePosté le: 14-09-2006 06:44    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

Le petit soldat de plomb

URL=http://imageshack.us][/URL]

Il 鴡it en plomb mais il 鴡it peint avec tant de soin qu'il semblait vivant. Il portait une veste rouge ࠢoutons dor鳬 un ceinturon blanc et un pantalon noir qui avait l'air de sortir du repassage. Il avait un fusil sur l'鰡ule avec une longue baﯮnette bien aiguis饠et toute brillante.

Sous son haut k鰩 noir, on croyait distinguer ses cheveux. Il avait fi貥 allure avec ses joues rouges, ses yeux bleus et ses belles moustaches, fris饳 avec soin.

Les vrais soldats, comme lui, gardaient le palais du roi; mais le petit soldat de plomb n'鴡it qu'un souvenir que le p貥 avait rapport鼯FONT> ࠳on petit gar篮 apr賠un long voyage. Et il n'avait que les autres jouets ࠧarder.

Juste devant lui, se dressait un chⴥau fort, construit avec d'innombrables briquettes, avec des tours, des cr鮥aux et mꭥ un pont-levis.

Il y avait aussi un dr?de petit ours en peluche et une vieille toupie qui faisait un curieux bruit en tournant. Il y avait une balle qui avait re絼/FONT> tant de coups de pieds qu'elle en avait presque perdu ses couleurs et des quilles pleines de bosses ࠦorce d'avoir 鴩 renvers饳 maintes et maintes fois.

Mais le jouet pr馩r頤u petit soldat de plomb 鴡it la danseuse. Ce n'鴡it pas vraiment un jouet, d'ailleurs. C'鴡it une de ces petites poup饳 de porcelaine qui 鴡ient tr賠ࠬa mode dans ce temps-l஠Elle 鴡it perch饼/FONT> sur une petite bo, en 鱵ilibre sur la pointe d'un pied. Quand on remontait le ressort, elle se mettait ࠶alser au son d'un joyeux carillon.

Le petit soldat ne put s'emp꣨er de l'aimer d賠qu'il la vit. La danseuse 鴡it vraiment belle dans sa position gracieuse : une jambe lanc饠en avant et le bras ࠰eine arrondi vers le haut. Elle 鴡it tr賠鬩gante dans son tutu de tulle un peu jauni par le temps.

Malheureusement, cette belle cr顴ure 鴡it trop fi貥 pour remarquer le nouveau venu. Elle regardait de l'autre c?et elle ne se retournait jamais, mꭥ pas la nuit, quand tous les autres jouets s'animaient. Le soldat avait essay鼯FONT> une fois de lui adresser la parole le plus galamment du monde mais, juste ࠣe moment, le couvercle d'une bo situ饠ࠣ?de la danseuse, s'鴡it soulev鼯FONT> brusquement et un diablotin ࠲essort en avait jailli.

Il avait fait une sc讥 de jalousie terrible et il avait menac鼯FONT> le petit soldat des pires malheurs s'il osait encore parler ࠬa danseuse...

Pourtant, la danseuse n'鴡it pas la fianc饠du diablotin mais celui-ci 鴡it violent et m飨ant et il valait mieux garder ses distances. En r顬it鬠le petit soldat de plomb n'avait pas peur du diablotin mais, comme il ne connaissait pas les sentiments de la danseuse, il ne voulait surtout pas lui attirer d'ennuis.

Un jour, parce que son petit mae voulait faire une b괩se ou que, peut-괲e, le diablotin ࠲essort lui avait jet鼯FONT> un mauvais sort, le petit soldat de plomb tomba par la fen괲e et se retrouva dans la rue, coinc頥ntre deux pav鳮

Petit ࠰etit, il fut recouvert par la poussi貥. Mais un jour de forte pluie, la veste rouge du petit soldat de plomb apparut entre les pav鳮 Deux gamins le ramass貥nt et eurent la tr賠mauvaise id饠de le transformer en marin.

Ils construisirent un petit bateau de papier, plac貥nt le soldat de plomb ࠬ'int鲩eur, puis le d鰯s貥nt sur un ruisseau form頰ar l'orage.

Il descendit le courant ࠴oute vitesse, secou頥t ballott頰ar les vagues. Soudain, il s'enfon硼/FONT> dans le noir: le ruisseau passait sous une dalle.


- Mon Dieu, se disait le pauvre petit soldat de plomb, qu'est- ce que je vais devenir ?

De ruisseau en ruisseau, le bateau arriva dans une rivi貥 en pleine campagne. Quelle aventure ! Il y avait des cascades, des rochers, des tourbillons et de nombreux poissons qui semblaient tr賠m飨ants ! Le petit soldat de plomb r鳩sta aussi courageusement que le commandant d'un navire, mais le bateau 鴡it si mouill鼯FONT> qu'il finit par couler.

La derni貥 pens饠du vaillant petit soldat fut pour la danseuse de porcelaine qu'il avait tant aim饼/FONT>. Peu apr賬 il fut englouti par un poisson et d賠lors, il ne vit ni ne sentit plus rien. Il ne sut pas combien de temps passa avant qu'il n'entende un cri de surprise:

- Oh ! Mais qu'est-ce qu'il y a l୤edans ? On dirait un soldat de plomb, ma parole!

La maman qui vidait le poisson avant de le mettre cuire, amena jouet ࠳on petit gar篮. Le gamin joua un moment mais il en eut vite assez et alla le remettre avec les autres jouets.

Vous parlez d'une surprise ! Le petit soldat se retrouva devant le chⴥau de briquettes et la vieille toupie! Il fit un effort, tourna les yeux et...mais oui ! La danseuse 鴡it toujours lࡠLe coeur du petit soldat se mit ࠢattre si fort qu'elle dut l'entendre et elle se retourna vers lui en faisant une pirouette puis elle fit un genre de r鶩rence gracieuse.

Imm餩atement, le couvercle de la bo voisine se souleva et le diablotin en jaillit. Mais, il 鴡it sorti trop vite et son ressort s'鴡it cass鼯FONT>. Il retomba pour toujours dans sa bo. ?partir de ce jour, la danseuse apprit ࠭onter la garde et le petit soldat apprit ࠤanser la valse. Il para/FONT> qu'ils vivent encore et qu'ils sont tr賠heureux.
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MessagePosté le: 15-09-2006 06:01    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

VITE AVANT LA RETRAITE !



VAREL ce soir rentrant chez lui est merveilleusement bien luné, il sifflote tout en ouvrant la porte. Sa femme le reçoit les bras ouverts Toi tu as quelque chose à m’annoncer, je ne te connais que trop bien. A chaque fois tu siffles et tu souris en me regardant, c’est flagrant, il faut que ça sorte.

Alors viens, elle le pousse sur le vieux fauteuil en osier, se met en face sur une chaise et dit : allez racontes. Figure toi chérie, avant de partir à la retraite, je vais encore être nommé inspecteur principal. Qu’en dis tu ma chérie ? Ce n’est pas seulement une question de salaire, ceci compte aussi pour ma retraite, les points. Mais dit FREDERIQUE, les points c’est de l’argent. Toi tu garderas les points et moi j’aurais l’argent, c’est d’accord ?


Quand je pense à tout ce que j’ai rêvé pendant toutes ces années, à ce que je ferai à ma retraite, il me faudrait une deuxième vie. Ca va être les mille et une nuits ma chérie, tu seras SHERERAZADE et moi SINDBAD le marin dit il.


C’est pour quand ta nomination mon gros ? Ah, là c’est à toi de décider ma chérie. Si j’accepte j’ai encore cinq ans à tirer, sinon je pars dans 6 mois, avec le titre de commissaire. Que me dis tu de faire ? Mais VAREL tu n’y penses pas, 5 ans c’est long, que peut il nous arriver d’ici là. Je sais bien mais nous n’avons pas le choix, c’est soit l’un ou l’autre. Je sais ceci demande réflexion, mais à mon avis je devrais signer et rempiler pour cinq ans.


Nous avons huit jours pour nous décider, d’ici là. Viens ma puce.
Je t’emmène au cinéma ce soir, assez travaillé pour aujourd’hui, fais moi un gros sourire et oublie ceci.


Les voila partis comme deux amoureux bras dessus bras dessous, sous un parapluie, il pleut à verse. Nous avons choisi une belle soirée VAREL. J’ai les pieds trempés, S’il va falloir que j’attende cinq ans pour m’acheter une paire de bottes avec ta nouvelle solde. Ils se mettent à rire tous les deux, tu vois dit VAREL, il n’en faut pas beaucoup pour s’éclater
LA VIE EST BELLE !
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MessagePosté le: 15-09-2006 06:13    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

Contes, vents et marées

URL=http://imageshack.us][/URL]
--------------------------------------------------------------------------------

Sait-on jamais où les vents nous mènent ?
Moi ils sont venus me mettre un matin,
hélas sur la route de Rennes, mauvais destin !

C'est là-bas que j'ai perdu tous mes biens
En trahissant naïvement tous les miens,
Mais ne vous l'avais-je pourtant pas prédit, vous mes amis ?

Cette chanson vous est un peu dédiée,
Me laissant une chance de me justifier
Sur ce temps qui vous fit, d'ailleurs merci, bien des soucis.

Preuve quand même que rien n'est jamais perdu,
Qu'y a toujours une place pour le traître vaincu,
Pour moi l'ami qui jours après jours devins un inconnu.

Extrait

Rappellez-vous, c'était y a pas si longtemps
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MessagePosté le: 16-09-2006 05:54    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

VAREL ET LA SALLE DE MUSCULATION !
URL=http://imageshack.us][/URL]

VAREL ? Tu m’entends, ça fait trois fois que je t’appelle es tu sourd ou fais tu la sourde oreille ? J’ai vaguement l’impression que tu ne veux pas écouter ce que je dis. Tiens toi droit, rentre ton ventre, quelle bedaine actuellement Tu ferais bien cher ami, d’aller en salle de musculation pour faire travailler un peu tes abdominaux. Moi à ta place j’irais de ce pas me faire inscrire, encore aujourd’hui Dis donc toi, mollo, il n’y a pas le feu, si j’y vais demain ce sera encore grandement temps.

Donc ce cher VAREL est décidé à faire un peu de culture physique, si ça ne tenait qu’à lui, il se trouve encore parfait pour son âge, il n’irait pas. Mais que ne fait on pas pour être agréable à son épouse.


Un simple coup de téléphone et c’est dans la poche, la première séance d’une heure, demain soir à 17 heures, en short et maillot et que ça saute Ca promet se dit VAREL mais laissons venir, un petit changement de programme est vite arrivé.


Le commissaire à du mal à garer sa voiture, fait trois fois le tour de la place de la gare Heureusement une voiture vient de démarrer et de justesse un créneau bien fait et le voila garé.

Monsieur VAREL je suppose dit un jeune homme en lui tendant la main. Je suis votre moniteur et je m’appelle LOUIS. Je suis chargé de m’occuper de votre embonpoint et vous faire voir vos exercices. Aimeriez vous une spécialité et dans quelle discipline Barre fixe barres parallèles, sol, anneaux ? Eh voila se dit VAREL ce dandy me trouve aussi trop gros C’est vrai lui il est beau comme Apollon, un corps sculpté dans la masse, mais il est jeune. Moi aussi j’étais comme ça lorsque j’étais jeune. Si ma dulcinée m’avait vu à cette époque, elle n’en reviendrait pas, j’avais des biceps comme SPARTACUS ; une force terrible, HERCULES. Avec l’âge et sans entraînement, une légère couche de graisse a enrobé mes muscles qui se sont un peu affaissés Voila ce que c’est que de rester trop longtemps dans les bureaux, il faut bouger et courir

Pour commencer, le tapis, le vélo et la ceinture vibrante demain nous passerons à autre chose Le commissaire s’applique il suit les directives du jeune, peut être moins bien que celui-ci mais il les accomplit Une heure c’est long se dit il après 20 minutes, il est en sueur enfin. Pour une première fois dit le moniteur, ce n’est pas trop mal, allez vous rhabiller monsieur VAREL, nous reprendrons demain, si vous le voulez bien.


Notre ami rentre à la maison exténué ce soir, courbaturé, fatigué, il repousse son assiette Je n’ai plus faim ma grande. Je vais me doucher et direction la chambre des grimaces, ça suffit pour aujourd’hui, demain sera un autre jour. Et comment sera-t-il ? Eh bien on le verra demain.

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MessagePosté le: 16-09-2006 06:12    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

Voici ce que cette histoire raconte ...

Au royaume de Takikardie, le roi Cinqettroisfonthuitethuitfontseize est méchant. Il déteste tout le monde et tout le monde le déteste.
Son ennemi est un oiseau car il chasse ses oisillons .
Il est amoureux d'une jeune bergère peinte sur un tableau. Mais la bergère aime le ramoneur. Une nuit, les tableaux prennent vie. La bergère s'enfuit avec le ramoneur et le roi ordonne à sa police de les retrouver.
Pendant ce temps, la bergère et le ramoneur découvrent le monde assis sur une cheminée du château . Le ramoneur sauve un oisillon et l'oiseau lui promet son aide.

La bergère et le ramoneur s'enfuient dans la ville basse où tout est sombre. Ils rencontrent de pauvres gens et un musicien aveugle.

Le roi sort un robot géant . Ce robot capture la bergère, le ramoneur et l'oiseauLa bergère est emmenée au château pour se marier avec le roi; tandis que le ramoneur et l'oiseau sont envoyés à l'usine , puis dans la fosse aux lions.
Les lions sont amusés par la musique de l'aveugle puis émus par l'histoire du ramoneur. Ils sortent de leur cage puis ils montent au château pendant le mariage du roi et de la bergère .
Le roi s'enfuit sur le robot avec la bergère suivis du ramoneur et de l'oiseau.Le robot , dirigé par l'oiseau, détruit toute la ville . Puis, il souffle le roi au loin.
Le robot libère enfin le dernier oisillon enfermé dans une cage.



Cette histoire nous a beaucoup plu. Il y a de l'humour et de l'émotion. Les personnages méchants sont punis et on pense que la bergère, le ramoneur et l'oiseau vont rebâtir un monde plus juste.
C'est un monde imaginaire où les objets deviennent vivants.



Nous avons lu ensuite le conte de Hans Andersen "la bergère et le ramoneur".
Voici les ressemblances et les différences que nous avons trouvées.

ressemblances différences
la bergère et le ramoneur s'enfuient pour découvrir le monde. un roi dans le film.
un bonhomme grotesque sculpté sur une armoire dans le conte.

La bergère et le ramoneur découvrent le monde en haut d'une cheminée. le nom du roi : Cinqettroisfonthuitethuitfontseize.
le nom du bonhomme grotesque :
Sergentmajorgénéralcommandantaupieddebouc





La bergère et le ramoneur restent ensemble. Dans le film, la bergère et le ramoneur sortent des tableaux.
dans le conte, la bergère et le ramoneur sont en porcelaine.
Dans le film, une statue donne des conseils à la bergère et au ramoneur.
Dans le conte, c'est un vieux chinois en porcelaine.
Dans le film, il y a des personnages en plus : le robot, le musicien aveugle, les lions, l'oiseau, les policiers.
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MessagePosté le: 17-09-2006 05:08    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

SALLE DE MUSCULATION II !

=http://imageshack.us][/URL]
Le lendemain au réveil, toutes les articulations de son corps lui font mal à notre VAREL, presque impossible de sortir les pieds du lit. Il souffre le martyr, il ne dit rien mais en pensant à ce soir ça lui fout la trouille. Rebelote ma FREDERIQUE mais madame vous n’y pensez pas, se dit il. Vas falloir trouver une excuse, mais laquelle ? Je suis sûr et certain que d’ici ce soir j’aurai trouvé quelque chose de plausible.


Toute la journée était fatigante au bureau, même pas le temps de renter à la maison pour déjeuner. Un sandwich sur le pouce, ça a fait l’affaire pour une fois, il se rattrapera ce soir.

Enfin les derniers prisonniers interrogés retourneront au pénitencier. La journée est terminée Mince se dit VAREL et mon excuse, je n’ai même pas eu le temps d’y réfléchir. Je n’irai pas ce soir, ni demain, j’attends que ça aille mieux avec mes muscles, ah non c’est trop dur.

Mince voila qu’il commence a pleuvoir je ne peux pas me promener pendant une heure avant de rentrer. Ni une heure de bar chez GEGENE, sinon je serai schlass, allons bon allons au cinéma. . Un billet pour une mezzanine, VAREL s’installe confortablement, la salle est presque vide. A peine le rideau tiré, notre commissaire se met à dormir, à dormir jusqu’au moment où la prochaine projection débute. Il est presque huit heures. Bon sang ! Que va t’il dire en rentrant ? Heures supp évidemment, comme d’habitude.


En rentrant chez lui, la lumière est allumée dans la cuisine. FREDERIQUE a le nez collé sur le carreau de la fenêtre Enfin mon gros, j’allais te chercher maintenant dans ta salle de musculation. Tu as vu l’heure qu’il est ? Manges maintenant tu iras encore te reposer de bonne heure ce soir et demain ça ira mieux. J’avais envisagé une soirée cinéma, mais comme tu es fatigué, nous allons remettre ça à la semaine prochaine. Le lendemain une excuse pour le moniteur est vite trouvé et tout rentre dans l’ordre jusqu’au jour où FREDERIQUE envisage de voir ou de revoir un vieux film EXODUS. Elle a choisi la salle dans laquelle son cher et tendre s’était endormi la semaine dernière.


En rentrant dans la salle de spectacle, le commissaire se cache derrière les affiches, en attendant que son épouse prenne les billets au guichet. Avant de monter les escaliers l’employé qui contrôle les billets se met à rire. Alors VAREL avez-vous apporté un réveil avec vous aujourd’hui, en fixant sa femme. VAREL devient écarlate il est abasourdi. Un coup de pied dans le tibia le fait taire. Dépêche toi, le film va commencer dit VAREL en montant les escaliers.


En sortant dans la rue FREDERIQUE demande à son époux, quand est ce que tu t’es endormi dans la salle de cinéma. OH ceci est une vieille histoire, à chaque fois il la remet sur le tapis cet imbécile. Ce film quel CHEF D ŒUVRE !dit il pour changer de conversation. Ouf il a eu chaud !

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MessagePosté le: 17-09-2006 05:23    Sujet du message: conte de fee Répondre en citant

LE CONTE DE FɅ

par M鬡nie Coutl饬 Canada, Qu颥c

URL=http://imageshack.us][/URL]

Dans une for괠lointaine, loin de toute civilisation vivait une jeune fille ࠬa chevelure dor饠et aux yeux aussi verts et profonds que la for괮 Vous vous demandez s?nt ce que cette jeune fille fait dans les bois. Et bien c'est une longue histoire qui remonte 16 ans plut?

Dans une petite maison de campagne vivait une famille de modeste condition, le p貥 de la famille travaillait comme menuisier et la m貥 servait une famille noble du pays. C'鴡it le temps o?loi et ni r觬e s'opposaient aux plus riches. Chacun pouvait traiter les pauvres comme des esclaves. Le p貥, qu'on appelait Louis avait r鵳si tant bien que mal ࠤonner une vie agr顢le ࠳a famille. Il 鴡it aimant et patient envers son jeune fils, Carl.

Or, un jour le malheur frappa la famille. Carl tomba gri趥ment malade et succomba ࠬa maladie, laissant ses parents an顮tis. Malgr頴out la vie repris peu ࠰eu un cours normal, le travail accaparait toute leur vie. Puis le malheur frappa de nouveau. Le patron de Suzanne, la m貥, s'鰲is d'elle. Mais elle aimait Louis par dessus tout. Comme il la voulait pour lui, il fit assassiner Louis et comme la loi le permettait, pris Suzanne pour 鰯use. Elle eut beau protester, crier et se d颡ttre rien ni fit. Elle fit amener le soir mꭥ et le mariage fut c鬩br鮠D'autres malheurs l'attendaient. La premi貥 femme que son patron avait 鰯usée 鴡it extrꭥment jalouse, elle la traitait en esclave et la frappait constamment, mena确t Suzanne de l'accuser d'adult貥 qui en ce temps-lࠊ 鴡it punis par la peine de goudron et de plume. Puis, un jour Suzanne f?ceinte, ࠬa grande joie de son patron, Duc cardinal qui n'avait pas eu encore d'enfant de sa premi貥 femme. Mais au grand malheur de celle-ci, car voyez-vous elle 鴡it tr賠avare et voulait avoir l'h鲩tage.

Puis vient le jour de l'accouchement, comme elle ne voulait pas qu'il ait un enfant, elle paya l'accoucheuse pour qu'elle fasse croire que l'enfant 鴡it mort n鮠Et la paya aussi pour qu'elle aille le porter dans une maison lointaine où vivait une vielle hermite. Suzanne est morte quelque temps plus tard de chagrin...

Dans le fond de la for괬 une vielle dame solitaire ramasse des herbes qui lui serviront ࠰r鰡rer son repas et ses rem褥s miracle. Elle ne se doutait pas que sa vie paisible et tranquille allait 괲e ࠪamais changer en un seul instant. Elle entra dans la maison et entendit le son peu coutumier d'un enfant qui pleurait. Elle regarda partout autour d'elle et vit un petit b颩 dans un landau. Tout de suite quelque chose en elle se r鶥illa , le d鳩re d'괲e une m貥, elle jura qu'elle s'occuperait de l'enfant jusqu'࠳a mort. Elle lui enseigna la vie en for괬 le nom de chaque plante, de chaque fleur, de chaque animal. ?8 ans la petite fille qu'elle avait nomm頃assandre connaissait chaque coin de la for괠 par c?ur. Elle 鴡it heureuse et 鰡nouit. Purtant au fil des ann饳, le manque de sa vraie famille se fit de plus en plus 鶩dent.

C'est ce qui nous ram讥 16 plus tard ࠣette jeune fille ࠬa chevelure dor饠et aux yeux verts comme la for괮 Cassandre va bient?onnae le secret de sa naissance gr⣥ ࠬ'accoucheuse qui sur son lit de mort s'鴡it confess饮 Elle fit chercher Cassandre par un cavalier qui trouva la jeune fille dans la maison indiquée. Quand il vit la belle jeune fille, il en tomba amoureux. Il l'emmena au chevet de la dame qui lui parla de la triste histoire de Suzanne et Louis et de la fin tragique que tous deux avaient connus, elle s'excusa ࠬa jeune fille pour tout le mal qu'elle avait fait. Mais elle lui r鶩la aussi le Duc Cardinal 鴡it mort et qu'il avait laiss頵ne fortune en h鲩tage et qu'il l'avait l駵頠 son premier enfant. Et comme Cassandre 鴡it sa premi貥 fille, tout l'argent lui revenait de droit. Cassandre alla chez la duchesse qui l'avait fait disparae.

Elle ne lui dit pas toute de suite qui elle 鴡it mais elle fit comme si elle venait travailler pour avoir de l'argent. Pendant un an, elle fit le m鮡ge, le repassage, l'鰯ussetage. Quand elle vit que le moment 鴡it choisit, elle approcha la femme et lui parla de sa m貥 Suzanne. Devant de riches dirigeants amis du Duc, elle l'accusa d'avoir fait disparae l'enfant de la deuxi譥 femme de son mari, causant ainsi sa mort. Elle avoua son crime et fut mise en prison. Cassandre prit possession de son bien et quelque temps plus tard, 鰯usa le jeune cavalier. Il eurent beaucoup d'enfants et v飵rent heureux jusqu'ࠬa fin de leur vie.



Pour envoyer un texte. Entre le courriel de ton ami(e):

Pour imprimer ce texte!
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Annick



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MessagePosté le: 17-09-2006 06:03    Sujet du message: Répondre en citant

Coucou Liline,

Même le dimanche, tu commences tôt.

Gros bisous et bon dimanche.
Very Happy
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" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "
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MessagePosté le: 17-09-2006 06:53    Sujet du message: Répondre en citant

ANNICK MA CHERIE BONJOUR oui je suis matinale. Avec toutes ces rubriques, sinon je ne m'en sors pas. Je veux aussi profiter un peu de mon temps cet apres midi. J'ai les enfants qui viennent , ca va etre la java

bon dimanche a toi ma grande gros gros bisous et a bientôt ta line
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MessagePosté le: 18-09-2006 06:34    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

LA GARDEN PARTIE !
URL=http://imageshack.us][/URL]

Souvenez vous, chers amis, FREDERIQUE a dû abandonner sa belle robe vue en vitrine que son mari voulait lui offrir pour son anniversaire. Enfin, on ne peut pas tout avoir dans la vie et elle s’est fait une raison. Sur ce, VAREL lui a promis une superbe garden-partie digne d’une marquise pour le samedi soir, avec toutes les fantaisies : lampions, cotillons, confettis, feu d’artifice ( en miniature ) et un buffet richement garni avec petits salés, petits sucrés, viandes froides, mayonnaise de toutes couleurs, gâteaux , petits fours et vin à gogo . Un orchestre avec trois musiciens, accordéon, guitare électrique et jazz , qui jouent des airs anciens et modernes comme le techno et le rap, sans oublier les marches militaires, VAREL , les aiment bien., comme au défilé du 14juillet avec la police.


Cette fête a lieu derrière la maison de VAREL dans le jardin et la pelouse tous les habitants de la rue ainsi que la famille et amis sont cordialement invités .Petit à petit des groupes se forment dans les allées et le portillon ne cesse d’ouvrir pour laisser passer les convives FREDERIQUE supervise la bonne marche et son mari tient la buvette. Un stand d’apéritifs, de bière pression, eaux minérales, jus de fruits schnaps et autres. Avec tout ça, une énorme sangria dans une bassine attend les amateurs. L’orchestre attaque par un bossa nova et les plus jeunes se mettent à danser sur l’herbe légèrement humide, par la rosée.


Tous ont délaissés le bar pour se ravitailler et VAREL tout seul derrière son bar, s’ennuie. Encore un petit coup de sangria, en attendant la cohue. Non il n’est pas seul, il y a au moins une dizaine d’abeilles qui tournent autour du pot. Il a beau les chasser, elles reviennent plus nombreuses encore.

Toute la rue des sapins a collecté. Avec cet argent on a acheté un beau fauteuil à l’épouse de VAREL. Celui-ci est entreposé chez VAREL au bar, en attendant le moment de lui offrir.
Je ne vous ai même jamais dit comment VAREL s’appelait avec son prénom, c’est VICTOR son nom. VV si vous voulez. Commissaire VV c’est marrant.

VV ne finit pas de chasser les guêpes qui tournent autour de la sangria. Il prend la bassine et la pose sur le fauteuil, tout en mettant pardessus un petit tablier de sa femme. Le voila tranquille, elles se dispersent on dirait.

Le commissaire se lamente, mon dieu que je suis fatigué, rester debout comme ça pendant des heures, c’est pénible. Mais voyons où avais je la tête, il y a le fauteuil, fait demi tour et avec le cul plouf dans la sangria. Il jure, il appelle tous les saints, bon sang de …….. Voila la bourgeoise qui arrive en se bidonnant. Elle a suivi ce spectacle de loin, elle rigole, elle n’en peu plus. Hihihi hahaha mon pauvre ami. Mais ça colle nom d’une pipe ! Tout en se frottant le derrière, VAREL se dépêche d’aller changer de pantalon .avant d’être la risée de toute la rue des sapins. Fais vite mon gros, je garde le bar en attendant. Te souviens tu des quelques pas appris à l’école de danse il n’y a pas tellement longtemps ? A ton retour, invite moi à danser un slow, c’est ce qu’il y a de plus facile, mais je te préviens, sans me monter sur les orteils.

Comme FREDERIQUE est une bonne danseuse, elle est sollicitée par tous les messieurs de la soirée. V.V. ne demande pas mieux, comme ça je n’ai pas besoin de quitter le bar dit il je n’ai personne pour me remplacer. Attends mon gros, une autre occasion se présentera, tu ne perds rien pour attendre, coquin.

Et cette admirable soirée se termina tard dans la nuit, avec un beau clair de lune. Laisse tout ça ma chérie, je me lève demain matin de bonne heure pour ranger avant le café. Surtout ne touches a rien , profites en pour faire la grasse matinée.


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MessagePosté le: 18-09-2006 07:27    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

conte de feeLes documents recueillis par les collecteurs fran硩s sont de trois sortes :[URL=http://imageshack.us][/URL
? vingt versions orales qui ne doivent rien ࠬ'imprim馮bsp;;
? deux versions qui doivent tout ࠬa version de Perrault retourn饠? la tradition, ࠬa suite d'une 鮯rme diffusion par la litt鲡ture de colportage et le livre d'enfant ;
? une douzaine de versions mixtes qui contiennent en proportions variables des 鬩ments venus de l'imprim頥t des 鬩ments ind鰥ndants.
Actuellement, l'enqu괥ur ne recueille plus gu貥 que des versions issues du livre, ce qui 鴡it encore l'exception ࠬa fin du si裬e dernier et au d颵t de celui-ci.
[ ... ] Le conte de Grimm descend de celui de Perrault comme le r鶨le une comparaison attentive et comme l'expliquent certains faits : il pr鳥nte les mꭥs d鴡ils, les mꭥs adjonctions litt鲡ires, plus complaisamment d鶥lopp饳, les mꭥs lacunes ; les fr貥s Grimm tenaient leur version d'une conteuse d'ascendance fran硩se, qui mꬡit dans sa m魯ire les traditions allemande et fran硩se, et elle et sa s?ur leur ont fourni, pour leur premi貥 餩tion, trois autres contes de Perrault et un de Mme d'Aulnoy qui ont 鴩 supprim鳠dans les 餩tions suivantes. Si Le Petit Chaperon rouge a 鴩 maintenu, c'est sans doute ࠣause du d鮯uement diff鲥nt qui a pu faire croire ࠵ne version ind鰥ndante. [ ... ]

Mais ce d鮯uement est une contamination par la forme allemande du conte de La Ch趲e et les Chevreaux. D'ailleurs, bien que, depuis plusieurs g鮩rations, presque tous les Allemands connaissent d賍 l'enfance les plus jolis contes du recueil des fr貥s Grimm, le conte du Petit Chaperon rouge n'est pas dans la tradition orale allemande (deux versions orales seulement, toutes deux venues de la version de Grimm, ont 鴩 relev饳 jusqu'ici dans toute l'Allemagne).
On ne saurait trop insister sur cette origine de la version des fr貥s Grimm, car, invariablement, les th鯲iciens l'ont consid鲩e comme plus compl败 et plus primitive que celle de Perrault, et ils ont trouv鍊 toutes sortes de sens symboliques ࠬ'鰩sode de la fillette aval饠par le loup et sortie vivante de son corps.

Les versions orales ind鰥ndantes pr鳥ntent une identit鍊 remarquable d'une extr魩t頠 l'autre de la zone d'extension du conte. Elles permettent de constater que la coiffure rouge de la fillette est un trait accessoire, particulier ࠬa version de Perrault, non un trait g鮩ral sur lequel on puisse se fonder pour expliquer le conte ; d'ailleurs, bien d'autres contes ont, eux aussi, une version particuli貥 qui s'appelle le Bonnet rouge, comme d'autres contes ont des titres qui 鶯quent une coiffure, une pi裥 de v괥ment ou une chaussure de couleur : le Bonnet blanc, le Chapeau vert, l'Habit blanc, la Jarreti貥 verte, les Souliers rouges ; et tous ces titres inspir鳍 par un d鴡il vestimentaire du h鲯s dans une version particuli貥 ont un caract貥 accessoire et accidentel dans le r飩t. Et on voit l'erreur de ceux qui ont voulu trouver un sens symbolique ࠮otre conte en partant du nom de l'h鲯ﮥ coiff饠en rouge en qui ils voyaient l'aurore, la reine de mai avec sa couronne, etc. La fillette, dans la plupart des versions, n'est d'ailleurs pas nomm饻 on dit : une petite fille, une petite, la piteta, etc.
Dans la version Perrault, le loup, apr賠s'괲e inform頤e l'endroit o?rend la fillette, lui dit qu'il ira "par ce chemin icy" et elle "par ce chemin-l঱uot;; dans les versions populaires, l'entretien est tout autre. Le loup lui demande : "Quel chemin prends-tu ? Celui des 鰩ngles ou celui des aiguilles ?" La petite prend un chemin et le loup prend l'autre. Il y a quelques variantes dans la d鳩gnation des chemins: on trouve aussi le chemin des pierrettes et le chemin des 鰩nettes en langue d'oc, le chemin des ronces et celui des pierres en Tyrol. Mais cette question du loup sur le choix des chemins est si g鮩rale que des conteurs populaires de la zone d'extension du conte l'ont r驮troduite dans des versions qui doivent tout le reste ࠐerrault. Ces absurdes chemins qui surprennent l'adulte et ont intrigu頬es chercheurs, ravissent au contraire les enfants qui trouvent toute naturelle leur existence au pays de f饲ie.
Le motif cruel et primitif de la chair et du sang mis de c? que la petite fille est invit饠ࠣonsommer, se retrouve dans toutes les versions populaires, avec des variantes de d鴡il. par exemple les dents de la grand-m貥 qui restent attach饳 aux m⣨oires et provoquent les questions de la fillette, sont pr鳥nt饳 par le loup comme des grains de riz dans le Tyrol, comme des haricots dans les Abruzzes.
Le dramatique dialogue et le tragique d鮯uement de la version de Perrault terminent aussi le plus grand nombre de versions populaires.

Extrait de Le Catalogue raisonn頤u conte populaire fran硩s. Maisonneuve et Larose, 1951.




Conte-type n?333 : Le Petit Chaperon rouge
ɬ魥nts du conte
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MessagePosté le: 19-09-2006 05:52    Sujet du message: CARNET DE LINE Répondre en citant

LES VENDANGES DU CREMANT !



Il y a de la joie aujourd’hui dans les vignes de chez nous, des rires et des chants se font entendrent déjà de bon matin. Les ceps de vignes présentent du raisin merveilleusement doux, des grappes parfaites à gros grains. Les vendangeurs, avec le sécateur en main attendent qu’on donne le go pour commencer. Ca va être une belle journée, le soleil tape déjà très fort.


Très vite la première rangée est presque terminée, les seaux remplis à ras bord, sont versés dans des fûts, qui les attendent, sur une charrette. Sur un sol bien nivelé, c’est un plaisir que de vendanger, mais sur la colline, il faut y être habitué, les tours de reins ça fait mal.



Un bonhomme commence à raconter des blagues, des histoires grivoises. Tout le monde rigole de bon cœur, c’est vraiment la fête aujourd’hui dans les vignes toute la journée au grand air. Les casses croûtes se font dévorer, les gens on faim. Saucisses, lard fumé, pain paysan, et du vin de la treille de l’année passée.

Tout ce petit monde est content mais vers la soirée, ça a l’air de se gâter. Une rixe a éclatée entre deux gars, des porteurs de hottes .Quelle bagarre, impossible de les séparer, ce sont de solides gaillards de la campagne, qui s’affrontent. L’un des porteurs prétend que son adversaire a fait des yeux doux toute la journée à sa fiancée qui coupait le raisin prés de la route. Le sang lui est monté dans la tête, il a des joues rouges comme une pivoine et des yeux de revolver. La jalousie le ronge, à tel point qu’il ne cesse de lancer des menaces Quelques bonhommes enfin on réussi à les séparer, pourvu que ça dure.


Les bœufs tirent la charrette avec les grands fûts de raisin, qui sont conduit dans la grange, transvasés dans de grands tonneaux, avant d’être trotté.

LE LENDEMAIN – à l’appel, HENRI n’est pas présent. Ou peut il bien être se demande le viticulteur. Enfin commençons. Peut être une urgence, l’empêche de venir, si d’ici midi il n’est pas là, j’irai me renseigner prés de sa mère ; commençons. Comme hier les seaux se remplissent et les fûts avec ces grosses grappes de raisin sucré par le soleil et les bœufs toujours direction la grange. Chaque viticulteur a le meilleur jus dans ses parcelles les mieux exposées, tous sont fiers de leurs terres et vignes.


Vers midi un gamin en bicyclette va trouver la maman d’HENRI, prendre des nouvelles de celui-ci. La mère dit, mon fils n’est pas rentré cette nuit, je ne sais rien je l’attends pour le déjeuner Bon dit le viticulteur, alors attendons.

Le troisième jour la vendange est moins agréable, il pleut à torrent. Les vendangeurs emmitouflés dans des cirés et des parkas des grands chapeaux sur la tête, ne sont pas trop à l’aise pour travailler. La journée passe encore et HENRI n’est toujours pas de retour. On commence à s’inquiéter dans ce petit village, où il ne se passe jamais rien.

Et les jours passent, les vendanges sont terminées. Maintenant il s’agit de commencer à trotter tout ce raisin pour en extraire le jus Quel délice ce jus sucré avant la fermentation. Dans les bistrots on proposera comme tous les ans, du vin nouveau, des noix et du pain paysan. Les citadins n’attendent que ça, pour faire un tour à la campagne et savourer les derniers rayons de soleil de l’année. L’été indien va commencer.


Dans la grange, on entend un ouvrier dire, je ne sais pas, mais ça ne coule pas comme d’habitude, j’ai vaguement l’impression que le réservoir est bouché. Allons voir ça dit le viticulteur en montant sur l’échelle Rien qu’en jetant un coup d’œil dans le grand réservoir, il a vu ce qui se passait. Entre les grappes de raisins une main sortait, comme pour crier à l’aide. C’était la main d’HENRI. Son adversaire s’est retrouvé nez a nez dans la grange avec lui. Il l’a abattu d’un coup de hache et l’a balancé dans le grand réservoir.

Pour la police c’était facile de trouver l’assassin tous les vendangeurs étaient témoins de cette altercation. La pauvre maman, jamais elle ne se remettra de la perte cruelle de son fils unique. Dieu ait son âme

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MessagePosté le: 19-09-2006 06:23    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

Conte de f饬 r궥s



Le conte n'est pas un simple reliquat de croyances enfantines. Son univers de magie r鶨le les fi趲es qui affectent profond魥nt la psych麊les pr鳥nces obs餡ntes, les d鳩rs, les peurs, les id页x, tous ce potentiel qui a coul頤ans nos veines, agit頮os nerfs et confondu nos sens depuis le commencement du monde.

Le conte de f饳 a surv飵 ࠴ous les courrants litt鲡ires. Racont頤es milliers de fois, il a perdu ici un d鴡il, gagn頬࠵n nouveau h鲯s; tel conteur a parfois d鳩nt駲頬'intrigue; tel autre la parfois recr驥. C'est un petit chef-d'oeuvre qui transporte jusqu'࠮ous un vaste h鲩tage narratif venu des auteurs du Moyen-§e, des rigoureux po贳 celtes, des conteurs professionnels du monde arabe, des exquis f飯nds et brillant fabulistes de l'Inde bouddiste et hindou. S'il fut jamais un art auquel a contribu頬'humanit頴out enti貥, un art qui se joint ࠬa musique des sph貥s, c'est bien celui du conte 鴥rnel. Le Conte de f饳 est l'ab飩daire pictographique de l'⭥.

Qui 鴡nt enfant ne s'est pas fait raconter une histoire? Cendrillon, La belle au bois dormant et les autres. Les grands classiques quoi ! Bien peu en effet.

Moi depuis ma plus tendre enfance, les contes pour enfant ont apport頵ne fantaisie que l'on perd g鮩ralement en grandissant. Combien d'enfant disent ࠬeurs parents:"Voyons je ne suis plus un b颩!!". On perd peu ࠰eu l'int鲪t pour ces contes. Fait que je d鰬ore. Car on perd l'鴩ncelle de l'enfance en mꭥ temps que l'int鲪t.

Dans mon cas, je veux rester jeune, avec mon coeur d'enfant aussi longtemps que possible. Et pour m'aider et vous par la mꭥ occasion, voici des contes de f饮 Bonne lecture, r飯nciliez-vous avec l'enfant en vous!
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MessagePosté le: 19-09-2006 07:22    Sujet du message: Répondre en citant

bonjour line,
j espre que tu vas bien.........je me suis bien amusée en lisant tes petites histoires à voix haute........
les enfants autour de moi l ont bien écoutée, ..........

les contes sont importants pour les enfants, tu as raison...il faut le dire
bye
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MessagePosté le: 20-09-2006 04:57    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

VAREL ET SA COLLECTION !


Depuis sa plus jeune enfance, VAREL a une collection de soldats en plomb qu’il bichonne. Lorsqu’il était jeune, son papa lui confectionnait des régiments entiers avec du plomb liquide, qu’il coulait dans des petites formes : soldats, chevaux, canons, etc. Notre commissaire, était heureux comme un roi à l’époque et personne n’avait le droit de toucher à cette merveille, étalée sur le tapis du salon. La pauvre maman, avait du mal à faire le ménage, avec ces sujets éparpillés parterre, VAREL laissait tout traîner à la ronde et encore aujourd’hui, le rangement, VAREL ne connaît pas .Il avait un grand carton, où il mettaient chaque pièce pèle mêle, que maman par la suite triait, jusqu’à une heure avancée de la nuit.


Encore aujourd’hui le commissaire en est fier et il a envisagé d’en faire cadeau à son petit fils, lequel n’est pas chaud, lui préfère les cow-boy, lasso et rodéo. Remy a dit textuellement à VAREL je n’aime pas, papy, les soldats qui font la guerre, moi je veux des cow-boy.


Ca lui arrive encore au commissaire de sortir sa collection et de l’admirer. Le temps a bien changé et les jouets aussi Une poupée pour les filles, il n’y a que barbies pour les garçons les nintendos qui comptent. Une chambre d’enfants actuelle est comme l’île aux trésors, il y a le choix. Les gosses ne savent plus avec quoi s’occuper, ils sont saturés. A qui la faute ?

VAREL tu auras l’obligeance de ranger tes soldats, encore tu m’as tout laissé traîner. Je t’avertis, si demain ce n’est pas fait, j’en fait cadeau au petit garçon de la voisine tiens toi le pour dit. Je ne veux pas passer le restant de ma vie à ranger les soldats de plomb du commissaire. Je ne suis pas ta mère, je ne te cavale pas après pour mettre de l’ordre. J’aimerais être une souris pour voir l’état de ton bureau Il te faut une grande benne de la déchetterie le jour du grand nettoyage, lors de ton départ de la police. Ma chérie tu exagères ce sera fait, mais surtout ne les donne à personne mes soldats. Ca vaut son pesant d’or actuellement, tous ces régiments que mon papa a coulé il y a cinquante ans. Ce n’est même pas pour l’argent, mais un souvenir de mon pauvre père, qui est décédé bien trop jeune. Bon VAREL tu le feras, mais tu as oublié de me dire quand ?

Des jours et des mois passent. , les soldats dans leur carton attendent patiemment le jour de rangement promis par VAREL FREDERIQUE ne sais plus quoi faire. Où est il le rangement que son époux avait envisagé ? Elle déplore ce manque de parole Quel j’ m’en foutisme, ce n’est pas possible. Réflexion faite, elle a décidé de faire appel à un collectionneur pour estimer ces sujets. Cela représente une petite somme rondelette dit FREDERIQUE, si on vendait ?

Le LENDEMAIN FREDERIQUE s’étire dans son lit, se retourne tâte l’oreiller de son mari. VAREL n’est pas là. Dans le séjour VAREL a genoux sur le tapis, fait du rangement depuis 4 heures du matin. Enfin tout de même, il t’en a fallu du temps. Viens je vais te donner un petit coup de main et après nous déjeunerons sur la terrasse, le soleil va bientôt de lever.


Voilà dit FREDERIQUE, les soldats vous avez gagné la bataille contre VAREL. Il a capitulé ce cher commissaire, avec sa négligence. Quel grand gosse que celui là. Fils unique évidemment !

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MessagePosté le: 20-09-2006 06:00    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant




COMME UN CONTE DE FEE



Un jour de pluie, cet inconnu


Je t'ai vu pour la premi貥 fois
Un jour de pluie
Sans comprendre pourquoi
Je t'ai suivi.

En longeant les ruelles
De cette ville endormie
Tu semblais songeur
Comme pris dans une r궥rie.

Te tournant ࠤemi je surpris
Sur ton visage
La furtive image
D'une tristesse infinie

Pendant un court instant, j'ai eu peur
Que tu me surpris
Comme une voleuse
ࠬ'aff? moindre bruit

Mais je ne tendais point l'oreille
Mais bien grands ouverts mes yeux t'鰩aient
Bin cach饠dans l'ombre
Je t'observais

Longeant les murs de crainte
Que tu per篩ves ma pr鳥nce
Dans cette ruelle d鳥rte tu fis la d飯uverte
D'une fille comme tant d'autres.

Cette fille qui vraisemblablement t'鰩ait
Voilଠc'鴡it fais: j'鴡is ࠴a merci.
Comme par magie
La ruelle d颯ucha

Et dans la foule
Tu disparus
Ce fut la derni貥 fois que je te vu.
C'鴡it un jour de pluie.
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MessagePosté le: 21-09-2006 05:38    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

ON DEMANDE L AVIS DE VAREL !


PARFRAITEMENT ! L’avis de VAREL est toujours consulté Même si celui-ci n’est pas respecté, il ne pourra jamais dire, on ne m’a pas demandé. Les opinions de FREDERIQUE sont aux antipodes de celles de VAREL et ça ne date pas d’aujourd’hui Mon gros si tu étais à refaire quel changement. Enfin on te laisse comme tu es, avec tes bonnes et mauvaises habitudes. Ta belle mère n’a rien à redire, c’est déjà une très bonne chose, que de la satisfaire. Si quelque chose lui déplait, elle n’y va pas par trente six chemins, elle crache le morceau, mais que je sache elle est ravie de son gendre. Hier sur le palier, je l’ai entendu dire à la voisine, le mari à ma fille, VAREL, il est fort dans son domaine, Les gangsters n’ont pas le temps de se retourner et déjà ils sont en cabane, quel flair.

FREDERIQUE ouvre la porte, alors maman le lait c’est pour aujourd’hui et mon clafoutis pour midi ? La maman revient du supermarché et elle s’est arrêtée à la sortie du lift, faire causette avec la voisine. Mon Dieu j’arrive ma fille, VAREL est beaucoup plus patient que toi, laisse moi respirer bon sang. Donnes moi ce lait et tu retournes papoter sur le palier, moi j’ai un mari qui rentre à la maison pour le déjeuner. VAREL aime que tout soit prêt pour midi, car une demie heure de sieste pour lui c’est sacré.


IL EST MIDI ! Le pot au feu gros sel fume dans les assiettes. VAREL fait déborder avec du pain trempé. Mais tu te crois où VAREL ? Dans une porcherie ? Vois tu maman pourquoi je ne veux pas manger au resto avec lui, il n’a aucun savoir vivre. Les quenelles de mœlle sont tripotées et écrasées dans l’assiette avec un filet d’huile et de vinaigre et de la moutarde. Mon ami la prochaine fois, c’est toi qui feras la cuisine, et tu la feras à ta guise et d’après ton humeur du moment.
Alors maman tu vas lui dire ? Ah oui mon gendre, j’allais oublier, FREDERIQUE et moi irons passer quelques jours en Normandie chez ma sœur LUCIE. Mais avant toute chose, ton avis ! Es tu d’accord ? D’accord ou pas d’accord pour VAREL c’est kif kif de toute façon dit il vous irez d’une manière ou d’une autre.


Voilà, quinze jours plus tard dans le train les deux femmes admirent les vaches normandes, sur les prés.

Elles sont parties, mais pas sans avoir demandé l’avis de VAREL. Allez bon vent les filles, mes amitiés à LUCIE
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MessagePosté le: 21-09-2006 06:03    Sujet du message: carnet de li_ne Répondre en citant

Retour aux Contes Conte traditionnel anglais

Il était une fois une petite poule rousse.URL=http://imageshack.us][/URL]
Elle vivait en compagnie d'un cochon, d'un canard et d'un chat dans
une petite maison dont elle faisait toujours soigeusement le ménage.
Les autres ne travaillaient jamais. Ils étaient toujours sur le point de
faire quelque chose, mais... ils étaient bien trop paresseux !

Le cochon aimait se rouler dans la boue, le canard aimait nager dans
la mare et le chat aimait dormir au soleil, en ronronnant.

Un jour, la petite poule rousse trouva un grain de blé.
- Qui va planter ce grain de blé ? demanda-t-elle.
- Pas moi ! grommela le cochon, caqueta le canard, ronronna le chat.

Alors la petite poule rousse choisit un joli coin de terre, le gratta avec
ses pattes et planta le grain de blé. Pendant l'été, le grain de blé poussa.
Ce fut d'abord un grand épi vert, puis il mûrit au soleil et devint d'une belle
couleur dorée.

- Qui va m'aider à couper le blé ? demanda la petite poule rousse.
- Pas moi ! grommela le cochon, caqueta le canard, ronronna le chat.
Mise en page & Illustrations © Catherine Bastère Rainotti
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MessagePosté le: 22-09-2006 05:47    Sujet du message: carnet( de line Répondre en citant

LES CHAMPIGNONS !

URL=http://imageshack.us][/URL]

Aujourd’hui sur BERGBIETEN un ciel céruléen avec de gros nuages gris nous annonce la pluie. L’été va bientôt nous abandonner, l’automne a déjà par ci et par là revêtu son manteau doré et le feuillage a changé de couleur. La forêt est divinement belle ; un vrai conte de fée.

Une biche avec ses enfants se promène sur le sentier, qui mène au lac. Tout prés d’ici, les châtaigniers sont visités par les sangliers, qui font d’immenses trous dans le sol pour se rouler et chasser la vermine.

Madame JEANNETTE ce matin très tôt est sur le chemin des champignons. Depuis sa plus tendre enfance, elle récolte, ces fameux champignons comestibles, à des endroits où elle est .presque la seule à savoir les trouver. Au printemps, la morille et les vesses de loup. En automne le cèpe de Bordeaux, la chanterelle et le coprin chevelu. Elle confectionne des omelettes avec champignons à vous lécher les babines Aujourd’hui le panier est plein à ras et presque tout le voisinage pourra en déguster, c’est la fête.
Le mari de JEANNETTE est infirme. Assis sur un banc devant sa maisonnette il attend le retour de son épouse pour pouvoir commencer à nettoyer Il va bientôt être midi, JAENNETTE, n’est toujours pas rentrée. LOUIS commence à s’inquiéter, ce n’est pas dans les habitudes de sa femme de le faire poireauter. Elle sait que sans elle il ne pourra pas faire grand’chose, il tient à peine debout. Un terrible accident de la circulation, il y- a des années l’a cloué dans un fauteuil roulant, nécessitant toujours une tierce personne.

Une heure, JEANNETTE n’est toujours pas de retour. Voila son chien qui arrive, ah c’est bien mon chien, maman ne va pas tarder maintenant. Médor est essoufflé, il ne cesse de contourner LOUIS, puis il revient il repart vers la forêt. Que signifie tout ça, la mère ne vient pas, allons appeler le voisin. MEDOR fait le guide, il saute pardessus les branchages secs et s’introduit dans la forêt. Le voisin a du mal à le suivre.


La voila la JEANNETTE, adossée contre le tronc d’un arbre, le chien ne cesse de lui lécher ses joues livides. Elle a eu un malaise la pauvrette, mais maintenant ça va, elle reprend de la couleur, Tout va bien, c’est fini dit elle rentrons LOUIS doit s’inquiéter. Il va falloir vous reposer la JEANNETTE dit le voisin, vous êtes encore bien faible. Je ne peux pas dit elle j’ai un mari malade, il a besoin de moi. Après le repas dit le voisin vous allez faire la sieste et moi je viendrai lui tenir compagnie à votre LOUIS. Nous ferons une partie de belote et le tour est joué. C’est bien d’avoir un bon voisinage !


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MessagePosté le: 22-09-2006 06:20    Sujet du message: contes Répondre en citant

TOUS MES BALLONS !conte


URL=http://imageshack.us][/URL]

Gris. Il faisait tout gris ce matin-là. Grisaille et brouillard. Alors, avec papa
et maman, on est allé promener Filou au parc. Filou, c'est mon chien.
Au parc, il y avait un monsieur qui vendait des ballons de toutes les couleurs.
Comme on était quatre, papa a acheté quatre ballons ; mais c'est moi qui les
ai tous reçus. J'étais content, je marchais en regardant en l'air. Il y avait un
ballon rouge, un jaune, un bleu et un blanc ; je les tenais en mains par les
ficelles et j'avais l'impression que j'allais m'envoler.

A partir de ce moment, j'eus toujours des ballons accrochés aux mains.
Ainsi, j'oubliais le temps gris. Je vivais le nez en l'air et j'étais heureux.

Puis, un jour, Filou est mort.
Et j'ai été promener tout seul dans le parc.

J'étais perdu dans mes pensées ; je ne l'ai pas vu venir. Pendant que je
marchais, un monsieur gris est sorti de l'ombre et s'est approché de moi.
Il avait sans doute une épingle en main car, tout d'un coup, il a fait un geste
et, PAF ! mon ballon jaune a éclaté. Le méchant bonhomme, lui, a éclaté
de rire et s'est enfui en courant.
illustrations originales Catherine Bastère-Rainotti © 2002
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MessagePosté le: 23-09-2006 06:06    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

LA MOISSON !



Les tracteurs, les moissonneuses et les batteuses, se sont donnés rendez-vous aujourd’hui dans les champs, c’est la récolte. Les péons ne savent où donner de la tête, vite, vite l’orage commence à gronder, il faut rentrer le blé encore sec, sous les hangars. Aux alentours, des éclairs illuminent le ciel et les grondements de tonnerre se font entendre, pas très loin d’ici. En comptant après chaque éclair, on peut mesurer à peu prés la distance, à combien de kilomètre, l’orage a éclaté. Ceci est rudimentaire, mais on a un petit aperçu quand même.


Depuis plusieurs jours déjà le blé est coupé, séché, mis en gerbes en attendant d’être rentré La saison du mauvais temps vient de commencer. Au lointain l’orage éclate dans tous les coins. Les charrettes et les tracteurs sont chargés maintenant, les ouvriers plantent leurs fourches au sommet du chargement. Hue direction le hangar.Ca a été cette année ci, tout est sec ! Déjà les premières gouttes se mettent à tomber, mais cela n’est pas grave.


Par la même occasion, un cochon a été sacrifié. Dans une grande bassine des saucisses et du boudin sont entrain de cuire en attendant les premiers arrivés à cette immense collation. Une grande table est dressée avec viande, fromage, lard fumé, saucisses, gâteaux et vin doux nouvelle récolte. Les gens de la ferme sont affamés, ça creuse, le travail en plein air. Tout le monde trouve son compte, homme et femme. Joe avec son harmonica, joue un air que tout le monde connaît et on se met à chanter. BOIRE UN PETIT COUP C EST DOUX

Albert serre la Marie dans ses bras, laquelle lui allonge une gifle bien placée. Tous se mettent à rigoler, pauvre imbécile, tu sais bien que la Marie est spéciale, on ne touche pas (chasse gardée). On raconte des histoires, des blagues, des aventures. On fait des bras de fer, surtout les plus jeunes, à qui est le plus fort et la fête continue jusqu’au soir.


Dans le fond du hangar le paysan s’installe avec un cahier d’adresse et un petit coffre, c’est l’heure de la paye. DUPONT, DURAND, LECAPITAINE etc. voici vos enveloppez. Veuillez contrôler s.v.pl. Demain je n’accepterai plus de réclamations.

On se disperse, c’est terminé pour cette année. C’est bien dommage, nous étions une joyeuse équipe. Au revoir, à l’année prochaine. Les plus jeunes vont en ville faire la foire. Ils sont riches, ils ont de l’argent en poche, ils sont jeunes, ils ont la vie devant eux. Quoi de plus ?



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MessagePosté le: 23-09-2006 06:22    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

À J. K HuysmansURL=http://imageshack.us][/URL]

Simplement, comme on verse un parfum sur une flamme
Et comme un soldat répand son sang pour la patrie,
Je voudrais pouvoir mettre mon coeur avec mon âme
Dans un beau cantique à la sainte Vierge Marie.

Mais je suis, hélas ! un pauvre pécheur trop indigne,
Ma voix hurlerait parmi le choeur des voix des justes :
Ivre encor du vin amer de la terrestre vigne,
Elle pourrait offenser des oreilles augustes.

Il faut un coeur pur comme l'eau qui jaillit des roches,
Il faut qu'un enfant vêtu de lin soit notre emblème,
Qu'un agneau bêlant n'éveille en nous aucuns reproches,
Que l'innocence nous ceigne un brûlant diadème,

Il faut tout cela pour oser dire vos louanges,
Ô vous Vierge Mère, ô vous Marie Immaculée,
Vous blanche à travers les battements d'ailes des anges,
Qui posez vos pieds sur notre terre consolée.

Du moins je ferai savoir à qui voudra l'entendre
Comment il advint qu'une âme des plus égarées,
Grâce à ces regards cléments de votre gloire tendre,
Revint au bercail des Innocences ignorées.

Innocence, ô belle après l'Ignorance inouïe,
Eau claire du coeur après le feu vierge de l'âme,
Paupière de grâce sur la prunelle éblouie,
Désaltèrement du cerf rompu d'amour qui brame !

Ce fut un amant dans toute la force du terme :
Il avait connu toute la chair, infâme ou vierge,
El la profondeur monstrueuse d'un épiderme,
El le sang d'un coeur, cire vermeille pour son cierge !

Ce fut un athée, et qui poussait loin sa logique
Tout en méprisant les fadaises qu'elle autorise,
Et comme un forçat qui remâche une vieille chique
Il aimait le jus flasque de la mécréantise.

Ce fut un brutal, ce fut un ivrogne des rues,
Ce fut un mari comme on en rencontre aux barrières ;
Bon que les amours premières fussent disparues,
Mais cela n'excuse en rien l'excès de ses manières.

Ce fut, et quel préjudice ! un Parisien fade,
Vous savez de ces provinciaux cent fois plus pires
Qui prennent au sérieux la plus sotte cascade
Sans s'apercevoir, ô leur âme, que tu respires ;

Race de théâtre et de boutique dont les vices
Eux-mêmes, avec leur odeur rance et renfermée,
Lèveraient le coeur à des sauvages leurs complices,
Race de trottoir, race d'égout et de fumée !

Enfin un sot, un infatué de ce temps bête
(Dont l'esprit au fond consiste à boire de la bière)
Et par-dessus tout une folle tête inquiète,
Un coeur à tous vents, vraiment mais vilement sincère.

Mais sans doute, et moi j'inclinerais fort à le croire,
Dans quelque coin bien discret et sûr de ce coeur même,
Il avait gardé comme qui dirait la mémoire
D'avoir été ces petits enfants que Jésus aime.

Avait-il, - et c'est vraiment plus vrai que vraisemblable, -
Conservé dans le sanctuaire de sa cervelle
Votre nom, Marie, et votre titre vénérable,
Comme un mauvais prêtre ornerait encor sa chapelle ?

Ou tout bonnement peut-être qu'il était encore,
Malgré tout son vice et tout son crime et tout le reste,
Cet homme très simple qu'au moins sa candeur décore
En comparaison d'un monde autour que Dieu déteste.

Toujours est-il que ce grand pécheur eut des conduites
Folles à ce point d'en devenir trop maladroites,
Si bien que les Tribunaux s'en mirent, - et les suites !
Et le voyez-vous dans la plus étroite des boîtes ?

Cellules ! Prisons humanitaires ! Il faut taire
Votre horreur fadasse et ce progrès d'hypocrisie...
Puis il s'attendrit, il réfléchit. Par quel mystère,
Ô Marie, ô vous, de toute éternité choisie ?

Puis il se tourna vers votre Fils et vers Sa Mère.
Ô qu'il fut heureux, mais, là, promptement, tout de suite !
Que de larmes, quelle joie, ô Mère ! et pour vous plaire,
Tout de suite aussi le voilà qui bien vite quitte

Tout cet appareil d'orgueil et de pauvres malices,
Ce qu'on nomme esprit et ce qu'on nomme
La science, Et les rires et les sourires où tu te plisses,
Lèvre des petits exégètes de l'incroyance !

Et le voilà qui s'agenouille et, bien humble, égrène
Entre ses doigts fiers les grains enflammés du Rosaire,
Implorant de Vous, la Mère, et la Sainte, et la Reine,
L'affranchissement d'être ce charnel, ô misère !

Ô qu'il voudrait bien ne plus savoir plus rien du monde
Qu'adorer obscurément la mystique sagesse,
Qu'aimer le coeur de Jésus dans l'extase profonde
De penser à vous en même temps pendant la Messe.

Ô faites cela, faites cette grâce à cette âme,
Ô vous, Vierge Mère, ô vous, Marie Immaculée,
Toute en argent parmi l'argent de l'épithalame,
Qui posez vos pieds sur notre terre consoléente
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MessagePosté le: 24-09-2006 06:48    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

L AVEUGLE !

URL=http://imageshack.us][/URL]
Au carrefour, devant l’école LE GRAND, un aveugle essaye de passer entre la file d’automobiles qui se présente. Les klaxons l’avertissent qu’il ne faut pas bouger, il s’arrête sur le champ. Dépaysé, il ne sait que faire et attend patiemment qu’on vienne le libérer de sa fâcheuse posture. Une petite fille d’une dizaine d’année prend soin de lui. Elle lui prend la main et lui dit, viens je vais te guider pour traverser la route. Tu es gentille toi et comment t’appelles tu ? Lyly, répond la petite, il est midi, je sors de l’école en face. Je te vois tous les jours sur mon chemin. Et toi comment t’appelle tu ? L’aveugle hésite un moment et il répond, mon nom c’est MAX


MAX propose à la petite d’aller acheter du raisin chez l’épicier du quartier. Tu aimes le gros raisin, tu sais le dattier, il est extra. On va se payer une grosse grappe chacun et on va se régaler. Non ma maman a dit qu’il ne fallait aller avec personne sur le chemin de l’école et rentrer aussitôt l’école terminée. Tu vas m’accompagner et lorsque tu auras mangé, tu rentreras chez toi. Oh ce bon raisin, j’en ai déjà l’eau à la bouche, et la petite fille sans hésiter encore, l’accompagna.

Tu sais LYLY, je viens de déménager et je ne connais pas bien encore mon chemin par cœur. Là où j’habitais, rien qu’avec ma canne blanche je circulais partout. Je viens de me commander un chien, un compagnon pour me guider, mais il y a quelques mois d’attente.


Chez l’épicier : Bonjour Monsieur VAREL, ce sera quoi aujourd’hui. Ma femme m’a prié de lui ramener un kilo de farine pour faire ses crêpes pour midi. L’épicier prend VAREL au bras et lui souffle à l’oreille pardessus le comptoir Regardez l’aveugle qui vient de rentrer avec la petite fille. Tous les jours à la même heure il vient acheter du raisin et ceci toujours avec une autre gamine .J’ai même vaguement l’impression qu’il n’est pas aveugle, d’après son expression quand il fixe les petites filles.
C’est simple dit VAREL, en lui rendant la monnaie, tâchez de mettre un euros en moins. Vous verrez bien sa réaction, je vais me mettre derrière ce rideau et attendons la suite.


Effectivement, miracle, la vue a changée, il manquait un euros sur le comptoir et l’aveugle s’est mis à râler. Voyou, tricheur, épicier de mes deux. VAREL a bien suivi la marche de cette histoire et il est entièrement d’accord avec l’épicier. Cet aveugle c’est un faux. C’est un malhonnête qui court après les petites filles.


VAREL, sans hésiter saisit le téléphone et prie brigadier d’envoyer un fourgon chercher cet individu. Comment peut-on faire une chose pareille, arrêtez de vous lamenter, regardez vous. maintenant vous êtes un gastéropode rampant sur le ventre., un mollusque Vous me dégoûtez, emmenez moi cette ordure, il m’a coupé l’appétit.


Viens ma petite fille, je vais te ramener chez ta maman, elle doit t’attendre avec le repas Cette fois ci c’était l’épicier qui avait du flair. Lui aussi ferait un bon policier. !


Ne suis plus jamais quelqu’un dans la rue, surtout quelqu’un que tu ne connais pas. AU REVOIR LILY LINE
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MessagePosté le: 24-09-2006 07:11    Sujet du message: conte Répondre en citant

était une fois, dans une vieille petite maison, un vieil homme et une vieille femme
qui vivaient tranquillement. Un jour, la vieille dame eut mal au ventre et fut obligée de
prendre le lit.
Son gentil mari, qui était handicapé et confiné sur une chaise roulante électrique
super puissante, décida de lui faire une surprise. Il eut l'idée de lui préparer un gâteau,
même s'il n'était pas vraiment bon cuisinier. Il façonna donc un petit bonhomme de
pain d'épice et le décora de quelques pépites de chocolat, de jujubes, et de raisins
secs. Le brave homme se trompa dans la recette et mit beaucoup trop de levure dans
sa pâte à gâteau.

Il plaça son chef d'œuvre dans le four, sur une plaque, et attendit.
Au cours de la cuisson, le bonhomme se mit à grossir, à grossir, à grossir... !
Tout à coup, le four explosa en mille morceaux et, dans un nuage de fumée, apparut
un géant de pain d'épice.
Surpris, le vieil homme essaya d'attraper ce géant, mais il se brûla les mains, car il
était encore très chaud.
illustrations originales Catherine Bastère-Rainotti © mai 2003 (tdr)
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MessagePosté le: 25-09-2006 04:57    Sujet du message: CARNET DE LINE Répondre en citant

CAMP DE CONCENTRATION LE STRUTHOF EN ALSACE



URL=http://imageshack.us][/URL]




AH OUI LES ANCIENS SE SOUVIENNENT !



De l’ INVASION, la DEPORTATION, L’ EXCLUSION , SEQUESTRATION , DECHIRURE de famille entière. Le père envoyé à DACHAU dans un centre de concentration et la mère avec ses petits dans un autre camp en Allemagne. Quel affreux souvenir, ce fût un temps qui nous a marqué, nous les alsaciens La guerre c’est l’horreur. Une période de famine, de misère, de tuerie, de boucherie, de bombardements, de sévices et de fours crématoires. Du jour au lendemain, nous n’avions plus le droit de parler notre langue, il fallait apprendre l’allemand à l’école Si tu te faisais attraper parlant ta langue maternelle, un camp de travail t’attendait à la frontière polonaise. Oh combien de pays étaient envahis à l’époque, par les allemands Hitler voulait dominer la terre entière.


Tout ça ce sont des années très cruelles, surtout pour nous les alsaciens prés de la frontière allemande. C’est comme les polonais, les hongrois, les tchèques, tous à proximité des frontières. J’étais gamine nous passions notre temps dans les abris, les anglais survolaient quotidiennement notre pays, surtout STRASBOURG . Des bombes incendiaires tombaient presque à chaque fois, mais le grand bombardement était atroce. On retrouvé des morts dans les bacs à sable, là où les enfants jouaient une demie heure avant.

Nous n’avions plus d’école, fautes de maîtres , tous étaient au front en Russie. Même que les écoles ( pavillon filles pavillon garçon) étaient réquisitionnées par le gouvernement allemand militaire, comme hôpital.


Je revois ma mère, nuit et jour elle pleurait. Pas de pain, ni de viande, ni de matière grasse pas d’huile ni légumes. Pour les citadin c’était atroce, même pas un lopin de terre, pour cultiver quelques salades ou tomates, rien. Tout était rationné, des tickets pour chaque article, un pain fait avec je ne sais quoi immangeable. Nous avions faim du matin au soir, le soir en nous couchant l’estomac grognait, tellement nous avions la fringale.

Le troc était à la mode. Pour des boucles d’oreilles en or tu pouvais avoir un poulet par un fermier. Un œuf contre des cigarettes, une chambre à air vélo contre un peu de farine. Le mot café était tabou, ça n’existait pas à l’époque . Mon cher papa, grand fumeur depuis son 16eme anniversaire, échangeait ses tickets de tabac, pour une miche de pain pour nous autres enfants.

Dans la rue des régiments entiers de soldats passaient, il fallait lever la main et saluer heil Hitler. Il y avait toujours quelqu'un pour te dénoncer à la Feldkommandantur.si tu ne le faisait pas.

A seize ans les filles et les garçons ont été appelés sous les drapeaux du ARBBEITSDIENST C’était des colonnes de travail, pour l’industrie d’armes de guerre. Moi personnellement je l’ai échappé belle, deux mois plus tard, je partais.

Plus jamais cette horreur, ce sont des souvenirs atroces qui restent gravés dans la mémoire pendant toute une vie.
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MessagePosté le: 25-09-2006 05:17    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

conte DELARUE


Paul Delarue





Folkloriste fran硩s, Paul Delarue (1889-1956) commente dans Le Catalogue raisonn頤u conte populaire fran硩s (Maisonneuve et Larose, 1951) diff鲥ntes versions fran硩ses de contes folkloriques. Ces deux extraits se rapportent au Petit Chaperon rouge.



Les documents recueillis par les collecteurs fran硩s sont de trois sortes :
? vingt versions orales qui ne doivent rien ࠬ'imprim馮bsp;;
? deux versions qui doivent tout ࠬa version de Perrault retourn饠? la tradition, ࠬa suite d'une 鮯rme diffusion par la litt鲡ture de colportage et le livre d'enfant ;
? une douzaine de versions mixtes qui contiennent en proportions variables des 鬩ments venus de l'imprim頥t des 鬩ments ind鰥ndants.
Actuellement, l'enqu괥ur ne recueille plus gu貥 que des versions issues du livre, ce qui 鴡it encore l'exception ࠬa fin du si裬e dernier et au d颵t de celui-ci.
[ ... ] Le conte de Grimm descend de celui de Perrault comme le r鶨le une comparaison attentive et comme l'expliquent certains faits : il pr鳥nte les mꭥs d鴡ils, les mꭥs adjonctions litt鲡ires, plus complaisamment d鶥lopp饳, les mꭥs lacunes ; les fr貥s Grimm tenaient leur version d'une conteuse d'ascendance fran硩se, qui mꬡit dans sa m魯ire les traditions allemande et fran硩se, et elle et sa s?ur leur ont fourni, pour leur premi貥 餩tion, trois autres contes de Perrault et un de Mme d'Aulnoy qui ont 鴩 supprim鳠dans les 餩tions suivantes. Si Le Petit Chaperon rouge a 鴩 maintenu, c'est sans doute ࠣause du d鮯uement diff鲥nt qui a pu faire croire ࠵ne version ind鰥ndante. [ ... ]

Mais ce d鮯uement est une contamination par la forme allemande du conte de La Ch趲e et les Chevreaux. D'ailleurs, bien que, depuis plusieurs g鮩rations, presque tous les Allemands connaissent d賍 l'enfance les plus jolis contes du recueil des fr貥s Grimm, le conte du Petit Chaperon rouge n'est pas dans la tradition orale allemande (deux versions orales seulement, toutes deux venues de la version de Grimm, ont 鴩 relev饳 jusqu'ici dans toute l'Allemagne).
On ne saurait trop insister sur cette origine de la version des fr貥s Grimm, car, invariablement, les th鯲iciens l'ont consid鲩e comme plus compl败 et plus primitive que celle de Perrault, et ils ont trouv鍊 toutes sortes de sens symboliques ࠬ'鰩sode de la fillette aval饠par le loup et sortie vivante de son corps.

Les versions orales ind鰥ndantes pr鳥ntent une identit鍊 remarquable d'une extr魩t頠 l'autre de la zone d'extension du conte. Elles permettent de constater que la coiffure rouge de la fillette est un trait accessoire, particulier ࠬa version de Perrault, non un trait g鮩ral sur lequel on puisse se fonder pour expliquer le conte ; d'ailleurs, bien d'autres contes ont, eux aussi, une version particuli貥 qui s'appelle le Bonnet rouge, comme d'autres contes ont des titres qui 鶯quent une coiffure, une pi裥 de v괥ment ou une chaussure de couleur : le Bonnet blanc, le Chapeau vert, l'Habit blanc, la Jarreti貥 verte, les Souliers rouges ; et tous ces titres inspir鳍 par un d鴡il vestimentaire du h鲯s dans une version particuli貥 ont un caract貥 accessoire et accidentel dans le r飩t. Et on voit l'erreur de ceux qui ont voulu trouver un sens symbolique ࠮otre conte en partant du nom de l'h鲯ﮥ coiff饠en rouge en qui ils voyaient l'aurore, la reine de mai avec sa couronne, etc. La fillette, dans la plupart des versions, n'est d'ailleurs pas nomm饻 on dit : une petite fille, une petite, la piteta, etc.
Dans la version Perrault, le loup, apr賠s'괲e inform頤e l'endroit o?rend la fillette, lui dit qu'il ira "par ce chemin icy" et elle "par ce chemin-l঱uot;; dans les versions populaires, l'entretien est tout autre. Le loup lui demande : "Quel chemin prends-tu ? Celui des 鰩ngles ou celui des aiguilles ?" La petite prend un chemin et le loup prend l'autre. Il y a quelques variantes dans la d鳩gnation des chemins: on trouve aussi le chemin des pierrettes et le chemin des 鰩nettes en langue d'oc, le chemin des ronces et celui des pierres en Tyrol. Mais cette question du loup sur le choix des chemins est si g鮩rale que des conteurs populaires de la zone d'extension du conte l'ont r驮troduite dans des versions qui doivent tout le reste ࠐerrault. Ces absurdes chemins qui surprennent l'adulte et ont intrigu頬es chercheurs, ravissent au contraire les enfants qui trouvent toute naturelle leur existence au pays de f饲ie.
Le motif cruel et primitif de la chair et du sang mis de c? que la petite fille est invit饠ࠣonsommer, se retrouve dans toutes les versions populaires, avec des variantes de d鴡il. par exemple les dents de la grand-m貥 qui restent attach饳 aux m⣨oires et provoquent les questions de la fillette, sont pr鳥nt饳 par le loup comme des grains de riz dans le Tyrol, comme des haricots dans les Abruzzes.
Le dramatique dialogue et le tragique d鮯uement de la version de Perrault terminent aussi le plus grand nombre de versions populaires.

Extrait de Le Catalogue raisonn頤u conte populaire fran硩s. Maisonneuve et Larose, 1951.
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mamiero



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MessagePosté le: 25-09-2006 07:54    Sujet du message: Répondre en citant

]Bonjour Line je voulais ce jour te dire merçi , tu sais je ne met jamais de post ,mais je viens depuis le début lire tes écrits tous les matins, et que j aime ça gros bisous. Wink Wink
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MessagePosté le: 25-09-2006 08:01    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

merci de tout coeur mimiero, c'est gentil d'avoir mis un post. Bonne journée et gros bisou LINE
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priska



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MessagePosté le: 25-09-2006 13:32    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Liline ! Comment ça va-t-y en Alsace ? J'espère que vous avez un beau début d'automne et que tu en profites ! Nous on commence à voir quelques belles couleurs dans les forêts...

Gros bisous

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MessagePosté le: 25-09-2006 13:48    Sujet du message: CARNET DE LINE Répondre en citant

merci Pryska, pour le messageL'ALSACE SE PORTE BIEN MIEUX QUE MOI?mES JAMBES NE ME PERMETTENT PAS DE FAIRE GRAND CHOSE; mON GENDRE VIENS DE M APPORTER DES QUEUES DE RENARDS DE SON JARDIN? LES VOILA

TOUS LES ANS POUR LE 1ER DE L4AUTOMNE ? JE LES AIME BIEN


URL=http://imageshack.us][/URL]



gROS BISOU TA line1RNET
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MessagePosté le: 26-09-2006 04:44    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

LE SPECTRE DU CHATEAU D EAU !



Des châteaux hantés oui j’en ai lu, , mais des châteaux d’eau hantés, je n’en ai jamais entendu parler.

Devant la citadelle, un grand château d’eau s’élève A la tombée de la nuit, la vieille porte s’ouvre en grinçant, laissant passer un spectre, en haillons le dos courbé. Il a l’air débonnaire, mais que cherche t’il dans ce vieux château d’eau isolé prêt à s’écrouler. ?


Une trappe conduit dans les souterrains de la ville, d’innombrables galeries infectées par des rats de toutes tailles, mènent jusqu’au cimetière. Les mauvaises langues prétendent, que c’est le rendez vous des revenants. D’après eux, personne ne devrait plus se trouver à proximité de cet endroit apres 22 heures, des personnes ont disparues, du jour au lendemain, sans donner signe de vie.


Le nom du spectre c’est HURLEVENT ; Il est muni d’une pelle et se dirige vers une tombe toute fraîche. Une jeune fille, qui vient d’être assassinée, dans la fleur de l’âge. sera transporté dans une aile du château d’eau pour expérience sur ce corps défunt. Un certain docteur MABUSE prétend , que tout n’est pas perdu . Il essaye de la faire ressusciter .avec un peu de chance.


HURLEVENT n’est pas un spectre, mais un pauvre infirme au service du docteur. C’est lui qui le soir rôde aux alentours du château et du cimetière, au clair de lune . Il parle aux étoiles,aux tombes et aux fleurs, se sont ses amis. Eux au moins ne se moquent pas de lui, il est aimé par tous et il est heureux dans ses catacombes.


Aujourd’hui HURLEVENT , s’est fait attraper par le surveillant du cimetière, en train de voler un corps. La police est venu sur place, constat des lieux. Le pauvre infirme a été transféré dans une maison d’aliènés. Plus de spectre, ceci s’est passé dans la pauvre tête de cet infirme . Château d’eau et cimetière , le reste pure imagination.

Mais voila les vols se poursuivent et les ouvriers communaux se trouvent certains matins devant une tombe ouverte vide. Faut il croire aux revenants ? Le soir la porte du château d’eau est fermé à clé, le matin, elle est ouverte. Que signifie tout ça ?
Vous le saurez en lisant la suite prochainement. LINE
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MessagePosté le: 26-09-2006 05:04    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

C'est un Internaute qui trouve une grenouille...
Il la met dans sa poche...
Une demi-heure après la grenouille remue...
Il l'a prend dans sa main...La grenouille se met à parler et dit :
'Je ne suis pas une grenouille, je suis une princesse, si tu m'embrasses je
redeviendrai la BELLE princesse que j'étais...'
L'internaute la remet dans sa poche et continue son chemin...
Une demie heure après la grenouille remue...
Il l'a prend dans sa main...La grenouille se met à parler et dit :
'Je ne suis pas une grenouille, je suis une princesse, si tu m'embrasses je
redeviendrai la SUPER TOP SEXY princesse que j'étais'...
L'internaute la remet dans sa poche et continue son chemin...
Une demie heure après la grenouille remue...
Il l'a prend dans sa main...La grenouille se met à parler et dit :
'Je ne suis pas une grenouille, je suis une princesse, si tu m'embrasses je
redeviendrai la SUPER TOP SEXY princesse que j'étais et je FERAI TOUS CE QUE TU
DÉSIRES' ...
L'internaute la regarde et répond :
'T'ES DINGUE, UNE GRENOUILLE QUI PARLE C'EST HYPER COOL !!'


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MessagePosté le: 26-09-2006 07:03    Sujet du message: Répondre en citant

[]Bonjour Line la premiére histoire me fait penser a Frankenstein Evil or Very Mad Twisted Evil toujours de belles histoires merçi Line en revenant je lirais le tout gros bisous a la semaine prochaine Wink Wink Wink
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MessagePosté le: 27-09-2006 05:52    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

CHATEAU D EAU II !

URL=http://imageshack.us][/URL]

Le curé de cette paroisse a bien suivi toute cette histoire Lui ce qui le préoccupe, se sont les places vides à l’église pendant la messe. Comment faire pour faire revenir toutes ces brebis égarées actuellement. Autrefois il fallait se payer sa place avec prie-dieu et aujourd’hui, les pratiquants se font rares. Enfin notre bon vieux curé a conclu, qu’il n’y avait que la peur pour les faire revenir.

Il a essayé de faire revivre le spectre inoffensif du malade interné et c’est lui-même qui de temps en temps, cachait un cadavre dans le souterrain. Du haut de la chaire le dimanche matin, il tenait ces propos : Uniquement les non pratiquants seront extirpés de leurs tombes et ne trouveront pas de repos éternel. Voici mes frères, ce que j’avais à vous dire en ce dimanche pascal. Nous allons chanter le cantique ? Psaume ? Page 42 amen !


Le dimanche matin . Le curé n’en croyait pas ses yeux, lorsqu’il fit son entré avec ses serveurs à l’église. Toutes les places assises et les places debout occupées par des fidèles .Il fit vite le signe de croix, pardonnez moi mon père, pour ce pieux mensonge, mais il était grandement temps de leur donner une leçon. Ce n’est pas à toi mon fils de donner des leçons, enfin passons. Et Dieu miséricorde dans sa grande bonté lui pardonna pour cette fois ci.


La paix reviens dans ce cimetière et ce château d’eau, Les spectres reviendrons peut être pour
HALLOVEN !
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MessagePosté le: 27-09-2006 06:24    Sujet du message: carnet( de line Répondre en citant

La Bonne Petite Souris


Conte de Mme d'Aulnoy

URL=http://imageshack.us][/URL]

Il y avait une fois un roi et une reine qui s'aimaient si fort, si fort, qu'ils faisaient la félicité l'un de l'autre. Leurs cœurs et leurs sentiments se trouvaient toujours d'intelligence ; ils allaient tous les jours à la chasse tuer des lièvres et des cerfs ; ils allaient à la pêche prendre des soles et des carpes ; au bal, danser la bourrée et la pavane ; à de grands festins, manger du rôt et des dragées ; à la comédie et à l'opéra. Ils riaient, ils chantaient, ils se faisaient mille pièces pour se divertir ; enfin c'était le plus heureux de tous les temps. Leurs sujets suivaient l'exemple du roi et de la reine ; ils se divertissaient à l'envi l'un de l'autre. Par toutes ces raisons, l'on appelait ce royaume le pays de joie.
Il arriva qu'un roi voisin du roi Joyeux vivait tout différemment. Il était ennemi déclaré des plaisirs ; il ne demandait que plaies et bosses ; il avait une mine renfrognée, une grande barbe, les yeux creux ; il était maigre et sec, toujours vêtu de noir, des cheveux hérissés, gras et crasseux. Pour lui plaire, il fallait tuer et assommer les passants. Il pendait lui-même les criminels ; il se réjouissait à leur faire du mal. Quand une bonne maman aimait bien sa petite fille ou son petit garçon, il l'envoyait quérir, et devant elle il lui rompait les bras ou lui tordait le cou. On nommait ce royaume le pays des larmes.
Le méchant roi entendit parler de la satisfaction du roi Joyeux ; il lui porta grande envie, et résolut de faire une grosse armée, et d'aller le battre tout son saoul, jusqu'à ce qu'il fût mort ou bien malade. Il envoya de tous côtés pour amasser du monde et des armes ; il faisait faire des canons. Chacun tremblait. L'on disait : sur qui se jettera le roi, il ne fera point de quartier.
Lorsque tout fut prêt, il s'avança vers le pays du roi Joyeux. A ces mauvaises nouvelles il se mit promptement en défense ; la reine mourait de peur, elle lui disait en pleurant : " Sire, il faut nous enfuir : tâchons d'avoir bien de l'argent, et nous en allons tant que terre nous pourra porter. " Le roi répondait : " Fi, madame, j'ai trop de courage ; il vaudrait mieux mourir que d'être un poltron. " Il ramassa tous ses gens d'armes, dit un tendre adieu à la reine, monta sur un beau cheval, et partit.
Quand elle l'eut perdu de vue, elle se mit à pleurer douloureusement ; et joignant ses mains, elle disait : " Hélas, je suis grosse ; si le roi est tué à la guerre, je serai veuve et prisonnière, le méchant roi me fera dix mille maux. " Cette pensée l'empêchait de manger et de dormir. Il lui écrivait tous les jours ; mais un matin qu'elle regardait par-dessus les murailles, elle vit venir un courrier qui courait de toute sa force, elle l'appela : " Hô, courrier, hô, quelle nouvelle ? - Le roi est mort, s'écria-t-il, la bataille est perdue, le méchant roi arrivera dans un moment. "
La pauvre reine tomba évanouie ; on la porta dans son lit, et toutes ses dames étaient autour d'elle, qui pleuraient, l'une son père, l'autre son fils ; elles s'arrachèrent les cheveux, c'était la chose du monde la plus pitoyable.
Voilà que tout d'un coup l'on entend : " Au meurtre, au larron ! " C'était le méchant roi qui arrivait avec tous ses malheureux sujets ; ils tuaient pour oui et pour non, ceux qu'ils rencontraient. Il entra tout armé dans la maison du roi, et monta dans la chambre de la reine. Quand elle le vit entrer, elle eut si grande peur, qu'elle s'enfonça dans son lit, et mit la couverture sur sa tête. Il l'appela deux ou trois fois, mais elle ne disait mot ; il se fâcha, bien fâché, et dit : " Je crois que tu te moques de moi ; sais-tu que je peux t'égorger tout à l'heure ? " Il la découvrit, lui arracha ses cornettes, ses beaux cheveux tombèrent sur ses épaules ; il en fit trois tours à sa main, et la chargea dessus son dos comme un sac de blé : il l'emporta ainsi, et monta sur son grand cheval qui était tout noir. Elle le priait d'avoir pitié d'elle, il s'en moquait, et lui disait : " Crie, plains-toi, cela me fait rire et me divertit. "
Il l'emmena en son pays, et jura pendant tout le chemin qu'il était résolu de la pendre ; mais on lui dit que c'était dommage, et qu'elle était grosse.
Quand il vit cela, il lui vint dans l'esprit que si elle accouchait d'une fille, il la marierait avec son fils ; et pour savoir ce qui en était, il envoya quérir une fée, qui demeurait près de son royaume. Étant venue, il la régala mieux qu'il n'avait de coutume ; ensuite il la mena dans une tour, au haut de laquelle la pauvre reine avait une chambre bien petite et bien pauvrement meublée. Elle était couchée par terre, sur un matelas qui ne valait pas deux sous, où elle pleurait jour et nuit. La fée en la voyant fut attendrie ; elle lui fit la révérence, et lui dit tous bas en l'embrassant : " Prenez courage, madame, vos malheurs finiront ; j'espère y contribuer. " La reine un peu consolée de ces paroles, la caressait, et la priait d'avoir pitié d'une pauvre princesse qui avait joui d'une grande fortune, et qui s'en voyait bien éloignée. Elles parlaient ensemble, quand le méchant roi dit : " Allons, point tant de compliments ; je vous ai amenée ici pour me dire si cette esclave est grosse d'un garçon ou d'une fille. " La fée répondit : " Elle est grosse d'une fille, qui sera la plus belle princesse et la mieux apprise que l'on ait jamais vue. " Elle lui souhaita ensuite des biens et des honneurs infinis. " Si elle n'est pas belle et bien apprise, dit le méchant roi, je la pendrai au cou de sa mère, et sa mère à un arbre, sans que rien m'en puisse empêcher. " Après cela il sortit avec la fée, et ne regarda pas la bonne reine, qui pleurait amèrement ; car elle disait en elle-même : " Hélas ! que ferai-je ? Si j'ai une belle petite fille, il la donnera à son magot de fils ; et si elle est laide, il nous pendra toutes deux. A quelle extrémité suis-je réduite ? Ne pourrai-je point la cacher quelque part, afin qu'il ne la vît jamais ? "
Le temps que la petite princesse devait venir au monde approchait, et les inquiétudes de la reine augmentaient : elle n'avait personne avec qui se plaindre et se consoler. Le geôlier qui la gardait, ne lui donnait que trois pois cuits dans l'eau pour toute la journée, avec un petit morceau de pain noir. Elle devint plus maigre qu'un hareng : elle n'avait plus que la peau et les os.
Un soir qu'elle filait (car le méchant roi qui était fort avare, la faisait travailler jour et nuit), elle vit entrer par un trou une petite souris, qui était fort jolie. Elle lui dit : " Hélas ! ma mignonne, que viens-tu chercher ici ? Je n'ai que trois pois pour toute ma journée ; si tu ne veux jeûner, va-t'en. " La petite souris courait de-çà, courait de-là, dansait, cabriolait comme un petit singe ; et la reine prenait un si grand plaisir à la regarder, qu'elle lui donna le seul pois qui restait pour son souper. " Tiens, mignonne, dit-elle, mange, je n'en ai pas davantage, et je te le donne de bon cœur. " Dès qu'elle eut fait cela, elle vit sur sa table une perdrix excellente, cuite à merveille, et deux pots de confitures. " En vérité, dit-elle, un bienfait n'est jamais perdu. " Elle mangea un peu, mais son appétit était passé à force de jeûner. Elle jeta du bonbon à la souris, qui le grignota encore ; et puis elle se mit à sauter mieux qu'avant le souper.
Le lendemain matin le geôlier apporta de bonne heure les trois pois de la reine, qu'il avait mis dans un grand plat pour se moquer d'elle ; la petite souris vint doucement, et les mangea tous trois, et le pain aussi. Quand la reine voulut dîner, elle ne trouva plus rien ; la voilà bien fâchée contre la souris. " C'est une méchante petite bête, disait-elle, si elle continue, je mourrai de faim. " Comme elle voulut couvrir le grand plat qui était vide, elle trouva dedans toutes sortes de bonnes choses à manger : elle en fut bien aise, et mangea ; mais en mangeant, il lui vint dans l'esprit que le méchant roi ferait peut-être mourir dans deux ou trois jours son enfant, et elle quitta la table pour pleurer ; puis elle disait, en levant les yeux au ciel : " Quoi ! n'y a-t-il point quelque moyen de se sauver ? " En disant cela, elle vit la petite souris qui jouait avec de longs brins de paille ; elle les prit, et commença de travailler avec. " Si j'ai assez de paille, dit-elle, je ferai une corbeille couverte pour mettre ma petite fille, et je la donnerai par la fenêtre à la première personne charitable qui voudra en avoir soin. "
Elle se mit donc à travailler de bon courage ; la paille ne lui manquait point, la souris en traînait toujours par la chambre où elle continuait de sauter ; et aux heures des repas, la reine lui donnait ses trois pois, et trouvait en échange cent sortes de ragoûts. Elle en était bien étonnée ; elle songeait sans cesse qui pouvait lui envoyer de si excellentes choses.
La reine regardait un jour à la fenêtre, pour voir de quelle longueur elle ferait cette corde, dont elle devait attacher la corbeille pour la descendre. Elle aperçut en bas une vieille petite bonne femme qui s'appuyait sur un bâton, et qui lui dit " Je sais votre peine, madame ; si vous voulez je vous servirai. - Hélas ma chère amie, lui dit la reine, vous me ferez un grand plaisir venez tous les soirs au bas de la tour, je vous descendrai mon pauvre enfant ; vous le nourrirez, et je tâcherai, si je suis jamais riche, de vous bien payer. - Je ne suis pas intéressée, répondit la vieille, mais je suis friande ; il n'y a rien que j'aime tant qu'une souris grassette et dodue. Si vous en trouvez dans votre galetas, tuez-les et me les jetez ; je n'en serai point ingrate, votre poupard s'en trouvera bien."
La reine l'entendant se mit à pleurer sans rien répondre ; et la vieille, après avoir un peu attendu, lui demanda pourquoi elle pleurait. " C'est, dit-elle, qu'il ne vient dans ma chambre qu'une seule souris, qui est si jolie, si joliette, que je ne puis me résoudre à la tuer. - Comment, dit la vieille en colère, vous aimez donc mieux une friponne de petite souris, qui ronge tout, que l'enfant que vous allez avoir ? Hé bien, madame, vous n'êtes pas à plaindre, restez en si bonne compagnie, j'aurai bien des souris sans vous, je ne m'en soucie guère. " Elle s'en alla grondant et marmottant.
Quoique la reine eût un bon repas, et que la souris vînt danser devant elle, jamais elle ne leva les yeux de terre, où elle les avait attachés, et les larmes coulaient le long de ses joues.
Elle eut cette même nuit une princesse, qui était un miracle de beauté ; au lieu de crier comme les autres enfants, elle riait à sa bonne maman, et lui tendait ses petites menottes, comme si elle eût été bien raisonnable. La reine la caressait et la baisait de tout son cœur, songeant tristement. " Pauvre mignonne ! chère enfant ! si tu tombes entres les mains du méchant roi, c'est fait de ta vie. " Elle l'enferma dans la corbeille, avec un billet attaché sur son maillot, où était écrit :

Cette infortunée petite fille a nom Joliette.

Et quand elle l'avait laissée un moment sans la regarder, elle ouvrait encore la corbeille, et la trouvait embellie ; puis elle la baisait et pleurait plus fort, ne sachant que faire.
Mais voici la petite souris qui vient, et qui se met dans la corbeille avec Joliette. " Ah ! petite bestiole, dit la reine, que tu me coûtes cher
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MessagePosté le: 28-09-2006 06:46    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

LES VAREL A LA PLAGE !


VAREL a fait son service militaire dans la marine, son port d’attache était TOULON .Apres toutes ces années, notre commissaire ressent le besoin de revenir dans la rade, ou son bâtiment faisait escale à l’époque. Que de souvenirs il était jeune beau, considéré avec beaucoup d’ambitions. Aujourd’hui, presque à la retraite, il voit la vie passer devant lui, comme un livre d’images.


FREDERIQUE et son mari, se sont mis d’accord pour passer quelques jour sur la presqu’île de GIENS profiter encore des derniers rayons de soleil, sur cette saison déjà très avancée. Par la même occasion VAREL retournera au port de TOULON malheureusement ce vieux croiseur n’existe plus ou peut être en cale sèche dans un chantier de la marine .classé historique.

Tous les deux, sur une terrasse prennent l’apéro, l’horloge vient de sonner midi VAREL il est l’heure d’aller à l’hôtel, tu sais bien une bonne bouillabaisse nous attend. C’est vrai ma chérie, excuses moi j’étais comme transporté quelques années en arrière, je n’ai pas vu le temps passer. De bon appétit le repas fût dégusté et après le café, la mer, la plage, les bains de soleil, la baignade , ça dépend de la température du temps. Un bel après midi en perspective.


Cette grande plage est presque déserte, beaucoup de gens ont repris le travail, c’est la fin de vacances scolaires. En pleine saison les cabines sont prises d’assaut, maintenant toutes les portes sont ouvertes et claquent au gré du vent. VOICI notre ami le commissaire en maillot de bain, la peau blanche comme de l’aspirine, qui sort tout souriant. Mais pas pour longtemps.

VAREL, sors ton buste, rentre ton bide, tiens toi droit Tes cours de musculation ne t’on pas arrangés, ils n’ont pas servis à grand-chose. Et si on essayais un petit régime qu’en dis tu ?Oui ma beauté je te connais, un régime de plus en plus hypocalorique, une vie de frustration , maigrir , reprendre au moindre écart faire du yoyo , mauvaise conscience du matin au soir. Où est passé ton maillot de bain, je ne vois que ton ventre, retourne toi, là c’est bon. Mon gros fait quelque chose dit FREDERIQUE. Ma chérie tu aurais dû me voir à l’époque avec mon uniforme de marin pantalon bleu, maillot rayé, bachi, caban, j’étais le plus beau matelot de la flottille française dans la rade de TOULON ; Ah ça te bouche un trou, les filles se retournaient sur mon chemin pour me regarder, elles marchaient au petit doigt.

Crâneur va s te jeter à l’eau, pour reprendre tes esprits. Ne vas pas très loin et n’oublie pas que tu n’as plus vingt ans, sacré tombeur. !


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