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le CARNET DE LINE---histoire de Line
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mamiero



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MessagePosté le: 10-10-2006 07:43    Sujet du message: Répondre en citant

] Un grand merçi pour tes belles histoires soigne toi vite je te met un papillon pour Olga gros bisous tout pleins a bientot en forme . Wink
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campanule



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MessagePosté le: 10-10-2006 07:57    Sujet du message: Répondre en citant

Je ne serais pas sur le net aujour'hui mais je tenais à vous saluer et à vous souhaiter une bonne journée.
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Line



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MessagePosté le: 10-10-2006 08:26    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

ne vous en faites pas les amis, on en a vu d'autres, on a fait la guerre.Je vous informerais par l'intermediaire de ma fille de ma sante et en attendant gros bisou LINE
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musika



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MessagePosté le: 10-10-2006 08:30    Sujet du message: Répondre en citant

bisou à vous deux, line et campanule..............
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Marie



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MessagePosté le: 10-10-2006 11:01    Sujet du message: réponse Répondre en citant

gros bisous ma line et reviens nous vite en forme ,courage a bientot
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MessagePosté le: 10-10-2006 14:19    Sujet du message: CARNET DE LINE Répondre en citant

CHERS AMIS LAISSEZ MOI VOUS DIRE QUE JE NE POUSSERAIS LA PORTE DE L HOPITAL QUE JEUDI; lE RENDEZ VOUS A ETE CHANGE dONC VOUS AUREZ UNER AUTRE HISTOIRE ENCORE DEMAIN MATIN SI VOUS LE VOULEZBIEN; gROS BISOU line
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mamiero



Inscrit le: 16 Aoû 2006
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MessagePosté le: 10-10-2006 18:27    Sujet du message: Répondre en citant

[]bien sur Line on veut une histoire gros bisous a demain matin bisous.
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musika



Inscrit le: 23 Mar 2005
Messages: 18472

MessagePosté le: 10-10-2006 18:58    Sujet du message: Répondre en citant

minouchette, et campanule, je ne vous ai pas salué aujourd'hui, excusez moi.........
minouchette tu vas bien.


Geneviève, je t attends Very Happy


[/quote]
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MessagePosté le: 11-10-2006 06:33    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

LA NOMINATION !


Notre ami VAREL, va être nommé PRINCIPAL à partir du 1er Novembre. Eh oui parfaitement, vous avez bien entendu. PRINCIPAL ; Il est bien fier, quelle joie, il n’en revient pas. Malheureusement il y- a un hic dans cette histoire, il va falloir qu’il s’expatrie dans une région éloignée, l’ALSACE BOSSUE , presque la LORRAINE ; Jamais il n’aurait pensé vivre loin de sa terre d’Alsace et sa ville natale, STRASBOURG. Dans la vie on ne fait pas toujours comme on veuT. Il n’y a pas que les bonnes choses, il y a aussi les contraintes.


Cette petite bourgade, ne figure même pas sur la carte de France, c’est plutôt un lieu dit et ça s’appelle, allez salut, tenez vous bien SPLITTERSDORF ;

Madame VAREL n’est pas du tout d’accord. Tout se passait très bien actuellement sur Strasbourg en attendant la retraite définitive et voila ce grand chambardement qui leur tombe dessus sans crier gare. VAREL tu fais exprès ou quoi. C’est moi qui te chasse ou ta belle mère, ou bien les deux ? Pour le week-end nous irons faire un saut la bas à la recherche d’une pension de famille. Je ne te vois pas bien tout seul dans ce patelin à te nourrir de pochette surprise de chez Mac do et de kebab. Qu’est ce que tu nous fais encore faire toi à ton âge. Quand voudras tu le comprendre qu’il y a un âge pour tout. Le travail, la retraite le repos, tu n’est plus un gamin, tu as ta vie de travail depuis longtemps derrière toi. Ce n’est pas avec la police que tu es marié, mais avec moi. Saches mon vieux, chez moi, tu es déserteur, point final.

La pension pour le commissaire fût trouvée. Son nouveau bureau installé dans une vieille bâtisse, était morne et sinistre. D’après les agents de police, depuis des années il ne se passait jamais rien de spécial pour mettre un peu de piment dans le quotidien. VAREL, le premier jour demande son journal, hélas il n’y en a pas. Une petite gazette imprimée par des amateurs circule tous les huit jours. A la Une chien renversé par une voiture, Madame telle et telle tombe de l’escabeau en suspendant son linge dans le jardin et se casse le radius. Un homme d’une trentaine d’années fait une chute avec sa bicyclette voilà les nouvelles fraîches de cet endroit. Vivement la fin de semaine, pour rentrer sur STRASBOURG il n’y à que ça de vrai se dit VAREL. Disons qu’il est toujours heureux de revoir son épouse, laquelle lui fait la tête depuis sa mutation.

Vendredi soir vers 18 heures, notre commissaire est sur le point de quitter son bureau. Il a juste le temps de se diriger à la gare pour monter dans le train qui file sur STRASBOURG, lorsque un enfant apparaît. Le petit garçon âgé à peine de 6 ans se plaint d’une bande de grands, qui pendant la récréation, corrigent les enfants de la première classe a coup de règle Monsieur, c’est maman qui m’envoie, si ça ne s’arrête pas, elle viendra elle-même. Oui mon petit bonhomme dit à ta maman que je ferais le nécessaire lundi matin, maintenant j’ai un train à prendre.


En regardant par la fenêtre du train, ce paysage paisible des vaches broutant l’herbe sur les prés, VAREL se dit oh ma FREDERIQUE comme tu as raison. Faut il absolument un PRINCIPAL pour ce genre de travail. Un simple agent de police, ne ferait il pas l’affaire ?

Et voila que le destin se manifeste. Notre commissaire jusqu’à présent fort comme un turc, commence avec des crises aigues de rhumatismes qui le clouent au lit. Congés de maladies, sans relâche jusqu’au jour ou on lui fait la proposition de revenir sur STRASBOURG et enfin sa retraite définitive. Et encore pour être agréable à sa femme il est d’accord et dit OUI.

Si vous permettez VAREL, dit un subalterne, le jour ou nous aurons besoin de vos services, permettez nous de vous consulter .Portez vous bien et surtout BONNE RETRAITE !


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MessagePosté le: 11-10-2006 06:49    Sujet du message: CARNET DE LINE Répondre en citant

LE VIEUX CHATEAU FORT !








Dans la forêt noire en Allemagne le long du Rhin, dominent plusieurs châteaux forts sur les rochers et falaises de cette plaine. Le RHIN majestueux coule vers la HOLLANDE, pour se jeter la bas dans la manche et .,traverse une région vinicole. Sur les collines et les hauteurs, de ci de là les châteaux apparaissent comme au vieux temps, c'est-à-dire à la féodalité. C’est un autre monde la-haut dans ces rochers.


Un couple d’alsaciens d’une cinquantaine d’années part tous les samedi en train de KEHL pour rejoindre WORMS . De la à pied , rucksack au dos, de grosse chaussures de marche leur permettent de grimper sur les falaises, pour rejoindre chacun de ces châteaux, qui sont merveilleusement conservés. C’est une façon comme une autre de meubler sont week-end, dans la nature entre ces majestueux sapins et ce bon air.


Notre ami VAREL, vous vous souvenez est de retour sur STRASBOURG depuis une quinzaine. Son bureau est merveilleusement bien rangé, tous ses dossiers en instance ont disparus. Que d’affaires liquidées notre ami a dû mettre la gomme, on dirait ça sent le départ Nous n’allons pas le bousculer, il n’est pas encore décidé à l00% ALORS ATTENDONS !


Dans le corridor de la police, notre touriste de la WANZENAU son lieu de domicile, cherche le bureau du commissaire VAREL. Le planton téléphone à VAREL s’il veut bien le recevoir ? Oui mais en vitesse, je n’ai pas que ça à faire ! en plus ma femme m’attend, pour faire les courses, le frigo à faim il est vide .

Monsieur le commissaire, ma femme et moi sommes témoins d’une catastrophe survenue samedi soir à la tombée de la nuit à la hauteur d’un de ces châteaux forts que nous avons visités. Un viaduc traverse le Rhin à hauteur de la LORELEI ; Un couple est entrain d’admirer le beau paysage. Quelques mètres plus bas le Rhin, père tranquille passe sans faire de bruit. La femme se tient au parapet, lequel subitement se détache et entraîne la dame dans les flots du fleuve plus bas. Nous étions comme hypnotisés et ne pouvions pas bouger un bon moment. Le monsieur, la tête basse se retira et parti en courant sur la prochaine rive.

Mais monsieur, il fallait révéler ceci à la police allemande, pourquoi avoir attendu ? Je vais attendre maintenant la suite de cette affaire et je ferais le nécessaire .Cette dame comment voulez vous qu’on la retrouve, le RHIN est beaucoup plus traître qu’on ne le pense. et quelle force.


Au revoir monsieur, je vous tiendrais au courant si j’ai des nouvelles de ce cas.

Quelques semaines plus tard, un homme a déclaré la disparition de sa femme dans ces secteurs là. C’est peut être lui, le monsieur du viaduc, sait on jamais . Aucun commentaire et l’affaire après quelques recherches, fût classée. DOSSIER CLOS


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mamiero



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MessagePosté le: 11-10-2006 16:11    Sujet du message: Répondre en citant

]gros bisous Line courage a bientot de te lire Wink [/url]
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MessagePosté le: 12-10-2006 04:43    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

bonjour les amies, je viens de prendre ma douche, il me reste quelques minutes, j'en profites pour vous envoyer une histoire avant l'hosto. J 'épère quèe vous me tiendrais ma place au chaud, je reviendrais des que possible.Gros bisous en attendant( votre LINE
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MessagePosté le: 12-10-2006 04:47    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

UNE HISTOIRE HORRIBLE !


Il s’en passe des choses dans le monde, à vous faire dresser les cheveux sur la tête. En moyen Orient un couple a trouvé le moyen de congeler des bébés morts à la naissance, pour les faire revivrent quelques années après. Que ne fait on pas pour de l’argent, dites moi ? Ces pauvres parents crédules, donneraient leur dernière pièce pour ces pauvres enfants., qui n’ont pas eu la joie de vivre.


Dans une clairière, au fond d’un bois, se trouve une maison triste et abandonnée. Les volets sont clos toute l’année et pourtant elle est occupée par un couple d’asiatique. Il n’y a que deux pièces, un laboratoire et un isoloir avec une centaines de petits sarcophages, réfrigérés .La location de ces petits cercueils, coûte une fortune à ses parents, qui éspèrent de tout leur cœur, revoire leurs petits bambins. Le gardien avec une longue soutane et une croix en bois autour du cou, leur dit. « on ne peut rien faire dans l’immédiat, prions ! « Les parents repartent chez eux, gonflés à bloc et pleins d’espérances. C’est une affaire qui marche, bientôt avec tous ces sous accumulés, il faudra chercher un endroit plus grand et qui rapporte encore d’avantage.


Le couple a décidé de tenir encore cinq ans et de disparaître, en pleine nuit pour rejoindre l’Europ,.l a France, laHollande ou l’Allemagne, ils s’installerons pour claquer tout ce fric, inutile d’aller travailler pour l’instant il y aura de quoi vivre. Des projets à longue haleine sont fait, mais dans chaque chose, il y a le revers de la médaille.


Un jour une panne d’électricité vient mettre une triste fin à cette histoire. Les gens qui habitent le petit village à une vingtaine de kilomètres n’on plus de lumière. Les ouvriers cherchent à la ronde, d’où pourrait venir ce dérangement. Le couple de la maison funèbre est absent pour le reste de la journée. Le lendemain , on force la porte et voila le pot au rose est découvert.


Le couple fût arrêté, les petits bébés congelés rendus à leurs parents pour un enterrement plus honorable

LINE
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mamiero



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MessagePosté le: 12-10-2006 05:11    Sujet du message: Répondre en citant

[]gros bisous Line on te garde ta place au chaud ne t 'inquiéte pas pense a te soigner c'est tout Wink reviens en pleine forme Wink [/url]
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Line



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MessagePosté le: 12-10-2006 05:27    Sujet du message: papotons Répondre en citant

mamiero merci de tout coeur ma grande ! gros bisou a toi et vous tous LINE
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manany



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Localisation: puy de dome

MessagePosté le: 12-10-2006 07:35    Sujet du message: Répondre en citant



mes pensees t'accompagne line...
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Mets a profit le jour present (Horace)
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Marie



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MessagePosté le: 12-10-2006 09:35    Sujet du message: réponse Répondre en citant

bon courage LINE et reviens nous vite bisous
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MessagePosté le: 12-10-2006 11:05    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

URL=http://imageshack.us][/URL]


CIEL !
L ARC EN

Le conte de l'arc-en-ciel des émotions
Il était une fois une jeune fille qui n'osait jamais dire ses émotions.A personne, et surtout, surtout pas à ceux qu'elle aimait !
Bien sûr, il n'est pas toujours facile de dire ses émotions car des fois cela déborde. Il y a alors des pleurs, des sanglots ou des rires, des fous rires, des sueurs, du chaud et du froid, bref, plein de choses qui se bousculent dans le corps.
Il y a aussi les réactions de l'entourage... qu'elle imaginait :
- Qu'est-ce qu'ils vont penser de moi, qu'est-ce qu'ils vont dire... ?
Et puis, pour oser parler de ses émotions, il faut déjà les connaître. Vous les connaissez, vous, vos émotions ?
Essayez déjà de m'en dire trois pour voir...
Bon, la question n'est pas la, puisque je raconte l'histoire de la jeune fille qui ne savait pas dire ses émotions. Un jour qu'elle rêvait éveillée dans son lit, en regardant le ciel, à imaginer les bonheurs qu'elle pourrait avoir dans sa vie, elle vit au-dessus d'elle un magnifique arc-en-ciel.
Mais ce qu'il y avait d'étonnant dans cet arc-en-ciel, c'est qu'il possédait une huitième couleur, la couleur noire. C'est très rare un arc-en-ciel avec huit couleurs. Et soudain elle comprit. Elle comprit tout, elle sut comme cela le nom des émotions qu'elle avait en elle. Grâce aux couleurs de l'arc-en-ciel. Elle devina que chaque couleur représentait une ou plusieurs émotions. Chaque couleur devenait un mouvement de son cœur, une direction de ses énergies, un élan des sentiments, une vibration du ventre, ou du dos, un scintillement des yeux...
Elle devina tout d'un seul coup.
Le rouge par exemple, le rouge était la couleur de la passion, du baiser.
L'orange celle de l'abandon, de l'offrande, du don de SOI.
Le jaune celle de la lumière, du jaillissement, du plaisir. Oui, se laisser emporter, confiante, faible comme un sourire de printemps.
Et le vert ? Le vert c'était la couleur du ventre, du mouvement de la vie en elle. De tout ce qu'elle sentait vrai, véritable en elle !
Le bleu, couleur de la tendresse, des caresses sans fin, de la douceur et aussi de l'espoir.
Le violet, lui, était une couleur plus inquiétante, fermée, sourde. Il y a de la violence dans le violet, de la menace. C'est important de savoir aussi reconnaître cela en soi.
Violence que l'on porte, violence que l'on provoque parfois... violence qui arrive par des chemins imprévisibles. Le noir. Ah ! cette couleur noire, là, présente dans l'arc-en-ciel. Couleur de la peur, du diable, du diablotin qu'il y avait parfois en elle.
Et puis la couleur blanche, couleur du désir. Du désir infini, multiple, qui renaissait en elle, parfois timide, d'autres fois plus direct, plus osant !
Cette couleur-là est précieuse, indispensable, sans elle les autres couleurs n'existeraient pas. Le blanc est une couleur lumière, qui capte toutes les autres et leur donne plus d'existence.
A partir de ce jour-la, la jeune fille, ah ! j'ai oublie de vous dire son nom : Yanou; sut parler de ses émotions, car il lui suffisait d'en rechercher la couleur. Elle regardait le ciel, imaginait un arc-en-ciel et cherchait la couleur de l'émotion qui l'habitait.
Bien des années plus tard, elle fut très étonnée d'entendre sa fille lui dire :
- Tu sais, Maman, je suis un arc-en-ciel d'émotions, je les ai toutes quand je danse. J'adore danser. La danse, c'est le chant des émotions...
Des fois, j'éclate quand toutes mes couleurs, je veux dire mes émotions, se mettent à vivre ensemble... oh ! là ! oh ! la ! là ! je vais éclater un jour !
Je ne sais pas si la fille de Yanou éclatera comme elle le craint, ce que je sais, c'est que sa mère avait fait une grande découverte en associant ses émotions aux couleurs de l'arc-en-ciel.
Jacques Salomé : Contes à guérir...Contes à grandir. Ed. Albin Michel

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MessagePosté le: 12-10-2006 11:16    Sujet du message: carnet Répondre en citant

bbbb
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Ninon



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MessagePosté le: 12-10-2006 12:05    Sujet du message: Répondre en citant

Il va me falloir des jours pour lire toutes ces histoires, mais je vais le faire avec plaisir car le topic de Line est une petite caverne d'Ali Baba, contenant des trésors de petites histoires Very Happy

L'histoire des bébés congelés Brrrrr! ça m'a fichu le cafard, et une boule de tristesse Sad
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"Faut-il que je te dessine, mon sentiment tout en couleur ? Toi au centre, puis que je signe ; d’une flèche transperçant mon cœur ? Pour que tu comprennes enfin..."
(Jeannine Bartes/ Le non-dit)
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MessagePosté le: 13-10-2006 06:19    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

CEZAR LE BOURRICOT !


Dans un petit port de pêche, de la mer LUGURE, un chalut est entrain d’amarrer. Pendant trois jours c’était la pêche miraculeuse, sardines thons maquereaux mais aussi la grande pièce comme le bar. Il y avait une forte tempête pendant des heures, les marins sont fatigués. et heureux de rentrer dans leurs foyers.

De la colline voisine descend un petit bourricot tirant une charrette. Je vous le présente, c’est notre petit ami CEZAR., qui vient du village avoisinant réceptionner le poisson et l’apporter au marché. VIOLETTE tient les rênes en chantant allez CEZAR allez CARABI. Ne laissons pas attendre papa qui est déjà entrain de trier sa pêche. Il faut être à l’heure en ville pour avoir sa place à l’ombre, lesquelles sont assez rares pendant cette saison.

Aujourd’hui c’est un grand jour pour le bourricot. Pendant des années il a servi son maître à tirer la charrette été comme hiver, sur des chemins cahotant pour livrer le poisson à heures fixes. Maintenant qu’il est vieux, gris, usé, à moitié borgne et boiteux il va prendre le petit chemin sur la corniche et s’allonger sur un merveilleux pré avec de l’herbe fraîche, des marguerites et des coquelicots. Le maître a dit, tu auras ta carotte et ton trognon de pain jusqu’à la fin de tes jours CEZAR, tu l’as mérité. Tu n’as jamais été têtu comme une mule, tu ne t’est jamais renversé et tu n’as jamais bousillé une roue. Toi tu as fais du bon boulot, tu l’auras ta médaille.


Le marché reçoit beaucoup de visiteurs aujourd’hui. C’est la vente annuelle des bêtes comme ânes, chevaux, vaches, bœufs, moutons et toute la basse cour. VIOLETTE rejoint son papa devant l’emplacement des ânes. et tous les deux choisissent une nouvelle bête pour remplacer CESAR. A peine le papa a-t-il caressé le museau du premier, qu’ un coup de sabot est déjà venu frôler son tibia ! Tu n’aimes pas les câlins toi lui dit papa, tu n’es pas comme CESAR, lui il en redemandait à chaque fois. VIOLETTE a bien choisi, le plus jeune il a l’air gentil. Je crois qu’il fera notre affaire. dit le papa et regardez moi CESAR,il a les larmes aux yeux, serais tu jaloux mon gros.

POMPON sera le nom du nouvel âne lequel est attaché à la carriole et va les tirer. Alors tu tires ? Tu vas tirer ? Rien à faire il ne bouge pas, tu as bien la tête d’une bourrique toi, que faut il faire ? Tient voila une pomme, tu dois aimer ça, rien à faire.

CESAR approche dit le papa, on va vous laisser seul quelques instants, le temps de prendre un café. Peut être après ça ira mieux et POMPON sera décidé de rentrer. Elle doit avoir peur dit la fille, peur non, elle a une tête de cochon.

Je ne sais pas ce que CEZAR raconta à POMPON, mais 30 minutes après, ça allait tout seul. Il doivent avoir un langage aussi les ânes car il a fait le chemin, comme s’il l’avait fait toute sa vie et sans embûches. Aujourd’hui la relève aime les câlins et les pommes et le dimanche va rejoindre son ami CEZAR brouter avec lui la belle herbe du pré du côté méditerranée


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MessagePosté le: 13-10-2006 06:38    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

Conte : La Tortue Spéciale

Il était une fois une drôle de Tortue.

Elle avait pas mal traîné sa carapace de ci de là, dans les marécages et sur les rivages glauques. Il y eut quelques beaux moments, sur des rivages lumineux et ressourçants, mais trop rares. Pourtant c'est peut être grâce à eux qu'elle ne trépassa pas si tôt.

Sa carapace portait toutes sortes de marques mais elle ne les sentait plus toutes. Certaines étaient encore fraîches cependant elle avait développé une aptitude innée à la cicatrisation. Elle avait flotté sur les crêtes acérées de moultes et terribles tempêtes, sombré carapace et biens puis surnagé, et ainsi testé la capacité flottatoire de cette fameuse carapace pleine de rustines. Sur terre ferme, elle avait aussi des dons de culbuto, mais elle mit très longtemps à le savoir.

Elle avait eu la naïveté de croire (elle était candide) que sa carapace la protégerait des coups du sort, et ce qu’elle avait mis très longtemps à comprendre aussi, c’est que les coups venaient plutôt par en dessous. Ou par derrière. Et en dessous… cher lecteur, elle était faible, vulnérable, blessée, tendre, molle et douce, et dans un grand besoin de réconfort.

Elle était née dans une couvée qui n’en était pas une, sitôt pondue, elle avait été livrée à elle-même et aux éléments déchaînés de la vie. Depuis, elle n’avait eu de cesse de trouver l’île, la communauté, ou les congénères qui allaient lui apporter enfin le réconfort et la sécurité qu'elle n’avait pas eus aux moments si vulnérables où elle en aurait eu si besoin, à la merci des requins, goélands et autres prédateurs. Elle était prête à tout, même à s’alliéner avec d’autres espèces et nourritures inadaptées, pour s’aider à supporter son infinie solitude et sa grande détresse.

Ça n’étaient pas les mâles, géniteurs ou non, de passage qui avaient apporté le moindre réconfort à notre Tortue. Ils s’en étaient allés comme ils étaient venus, mais il en fût pourtant un qu’elle invita imprudemment à rester une bonne vingtaine d’années (mais qu’est-ce que 20 ans sur une tortue centenaire ? Un cinquième de sa vie ? Oui, mais certaines années chez les tortues pèsent plus lourd que les autres dans la balance) car la Tortue voulut croire, parce qu’elle était désespérée, qu’elle procéderait comme certaines autres espèces insolites : avoir un compagnon à vie. Elle croyait aussi que les "bonnes" Tortues mâles n'existaient pas, ou bien qu'elle n'y avait pas droit du tout, elle, car très tôt on lui avait asséné qu'elle était le Vilain petit canard de la couvée de Tortues.

L’erreur lui fut presque fatale, ce mâle était de l’espèce des tueurs déguisés en gentils très souffrants, elle n’eut donc de cesse de s’occuper de lui, au lieu de s’occuper d’elle. Plus il était malade, plus ils sombraient tous deux avec leur petit, dans les fonds bourbeux où l’oxygène se faisait rare. Les opportunités de remonter à la surface pour reprendre son souffle devenaient inexistantes. A cette époque, elle buvait la tasse fréquemment, à très forte teneur en alcool, distillée par une source obscure tapie entre deux algues. Elle mit très longtemps à comprendre qu'elle s'empoisonnait à petites goulées, et renonça à la source qui ne l'euphorisait même plus.

Lorsqu’elle passa très près de la mort, menacée par son faux compagnon de vie, elle en était à la moitié de sa durée de vie déjà, elle eut un sursaut et donna un grand coup de carapace (c'était donc une arme aussi ?) à son bourreau en chair et en carapace, pour le bouter loin, mais elle ne se débarrassa pas pour autant de son bourreau intime, celui qui sévissait encore sous sa carapce, au fond d'elle même. Ça n'était pas aussi simple.

Sa carapace la protégea un temps, car elle pouvait s'y réfugier dès qu'elle avait peur, et elle était excessivement peureuse. Elle mit très longtemps à s'en rendre compte et à l'admettre. Sous sa carapace, elle se sentait enfin comme dans le sein d'une mère fantasmée, mais le souci dans ces moments là, et ils furent nombreux, c'est qu'elle ne se nourrissait plus, ne s'occupait plus de son petit, et surtout, n'avançait plus ! Ça lui arriva même de couler ! Et puis sous sa carapace elle se sentait très seule, et se retrouvait avec ses démons intimes et son bourreau intérieur.

Elle se mit alors à nager et à marcher de traviole, en biais, sur le dos, elle testa la nage du canard, sur deux pattes, de guingois, elle s'enterra, s'entraîna à l'apnée, la tête en bas, à cloche pieds, avec des béquilles, ou un tuba pour respirer un peu en position acrobatique, et à terre avec des roulettes, (elle était assez ingénieuse) et put ainsi se laisser rouler car elle se sentait si lasse que même ses pattes ne la portaient plus.

Ainsi, cahin caha, elle survécut quelques années supplémentaires.

Épuisée par toutes ces nombreuses et courageuses tentatives de rester à flot, elle se rendait bien compte que ça n'étaient qu'emplâtres sur pattes de bois, elle alla trouver une Tortue dont on disait qu'elle savait de quel mal elle souffrait. Elle se rencontrèrent régulièrement et notre Tortue commença à redresser le cou, qu'elle avait fort long (c'était l'une de ses fiertés inavouées) et à trouver sa carapace moins lourde. Elle ouvrait ses yeux (bleus, ce qui prouvait qu'elle était une tortue génétiquement mutante) de plus en plus sur les causes et les solutions à toutes ses tracasseries, misères et souffrances.

Elle commença à accepter que si elle voulait devenir une belle tortue centenaire digne de ce nom, fière d'assumer ses différences, ses cicatrices, ses gnions en dedans et son regard étrange sur les choses et sur les autres, elle devrait faire sa route toute seule, au travers des océans et des continents.

Elle partit donc seule, petite coque flottante, faire son tour du monde initiatique, découvrir d'autres contrées. Petit à petit, des compagnons de tour du monde, eux même en quête, s'adjoignirent à elle lors de ses étapes. Chaque contrée découverte, même et surtout douloureuse lui apprit quelque chose sur elle. Et elle souffrit beaucoup lors de ce très long voyage. Mais elle se sentit grandir et ses forces revenir petit à petit. Elle commençait à comprendre pour quoi elle était restée malgré tout en vie, ce qu'elle avait à faire maintenant de tout cela, transmettre son savoir et son expérience à d'autres Tortues-vilains-petits-canards, et s'acharna un peu maladroitement à reprendre des forces et à se consolider pour y arriver, et se sentir digne et fière d'elle. Elle était la Tortue qui voulait se faire aussi lumineuse qu'une Fée.

C'est à ce moment là que nous l'avons rencontrée, quelque part sur la planète Terre. Nous l'avons trouvée attachante.

C'était une drôle de Tortue. Elle avait pas mal traîné sa carapace de ci de là qui portait toutes sortes de marques....

11:55 Publié dans Fée-ertilité , Fée-noménale , Plume de fée | Lien permanent | Commentaires (20) | Envoyer cette note | Tags: journal-intime

Commentaires
très beau texte fée , emprunt de vie je trouve ,
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mamiero



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MessagePosté le: 14-10-2006 06:03    Sujet du message: Répondre en citant

] bon samedi Line gros bisous Wink
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MessagePosté le: 14-10-2006 06:13    Sujet du message: CARNET DE LINE Répondre en citant

A L AUTRE BOUT DU MONDE !



Commissaire VAREL , ces derniers temps est chanceux dans tous les domaines. TRAVAIL AMOUR SANTE, au jeu peut être .il n’a pas misé encore. FREDERIQUE lui suggère de prendre un billet, soit LOTERIE NATIONALE OU LOTO peu importe . Pourquoi pas aujourd’hui puisque nous sommes le 13 est ce un chiffre bénéfique, ou un chiffre de malheur. ? Si je gagne ma chérie dit VAREL , je t’emmène au bout du monde. En JAMAIQUE , AU VENEZUELA, en POLYNESIE , là ou tu voudras, ou la mer est d’un bleu azur et les routes parsemées de fleurs exotiques.


En rentrant le soir du bureau, le commissaire tient dans sa main ce fameux billet du loto, qu’il a encore vite acheté avant la fermeture du magasin. Je te le confie, tu regarderas demain dans le journal, peut être sait on jamais. L’espoir fait vivre !
Non non mon ami, gardes le, tu me feras la surprise , au cas ou, mais n’y penses pas trop, tu ne seras pas déçus


Le lendemain au bureau, VAREL consulte la liste des gagnants. Il y regarde à plusieurs reprises. Effectivement il a gagné une somme assez rondelette, il n’en crois pas ses yeux. FABIEN, veut tu me lire ce qu’il y a de marqué, quel sont les numéros gagnants J’ai la tête qui me tourne a force de regarder . Mais patron, vous avez gagné quel veinard vous êtes. Votre épouse doit être heureuse, allez donc lui annoncer la bonne nouvelle. Tu as raison mon garçon, ne la faisons pas attendre encore longtemps Le commissaire jette son veston pardessus son épaule et quitte son bureau fier comme un coq.

Arrivé chez lui dans le vestibule, il fait raisonner son trousseau de clé, pour signaler son arrivée. Ma FREDERIQUE , nous avons gagné, et ceci grâce à toi. C’est toi qui m’a mis la puce à l’oreille à cause du 13 et ça a marché. VAREL tu es un brigand ! tu me fais marcher, je n’en crois pas un mot. Eh bien vas chercher le journal et regardes par’ toi-même pour te convaincre. Le commissaire commence à fouiller dans toutes ses poches, le billet a disparu .Ni dans la poche du manteau ni dans le veston ni dans le pantalon ni dans le porte feuille. Le commissaire est livide et il espère de tou t cœur l’avoir laissé sur son bureau avant de partir.


Le lendemain, une heure plutôt, il prend son service. Il a beau chercher et mettre son bureau dans tous les sens, le fameux billet a disparu. Il est nerveux, largue des jurons à tort et a travers, rien à faire .impossible de mettre la main dessus.. Il est 8 heures, l’arrivée de FABIEN , qui n’est pas au courant du billet de loterie disparu. Chef vous avez déjà cherché vos sous ce matin ? Et le commissaire monte sur ses grands chevaux, il se met dans un état impossible. Comment faire pour le calmer ?


On frappe à la porte, c’est la femme de ménage, ce fameux billet en main, qu’elle a ramassé hier soir en faisant les bureaux . Il etait resté sur la table et le vent, en ouvrant la fenêtre l’a balailé. Voila tout est bien qui fini bien.
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POLYNESIE décollera demain matin à 8 heures. VAREL EST HEUREUX !

VAREL a tenu sa promesse. Le chien est déjà en pension chez la belle mère .
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MessagePosté le: 14-10-2006 06:32    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

Le Dîner de Mbott-le-Crapaud et de Yamb-L'Abeille
URL=http://imageshack.us][/URL]
Un jour Yamb-l’abeille rencontre dans la forêt Mbott-le-crapaud, et lui dit : « Mbott mon ami cela fait longtemps qu’on ne s’est pas vu. Tu sors rarement de l’eau et j’avais même ta nostalgie. Viens à la maison dimanche soir, je t’invite à dîner. » « Ah ! C’est une bonne idée. Ainsi on aura l’occasion de discuter » lui dit Mbott. A la tombée du crépuscule, Mbott alla chez Yamb. Ce dernier l’accueille comme un roi. Le repas bien cuit est servi. Mais, avant de commencer à manger, l’abeille dit à son ami : « Montre-moi tes mains, oh ! qu’elles sont sales ! Va les laver. » Mbott sort pour aller nettoyer ses mains à la rivière et revient. Yamb lui dit encore : « Oh Mbott, il faut prendre soin de bien laver tes mains. Va le faire chez toi avec du savon. » Mbott regagne sa maison, nettoie ses mains et revient chez Yamb. Il constate que son ami avait déjà tout mangé. Très fâché, il retourne chez lui, et mange les restes du dîner de sa femme. Une semaine après, en se promenant, Yamb traverse une rivière et voit Mbott-le-crapaud qui lui dit : « Mon ami Yamb, la fois passée c’était toi qui m’avais invité, cette fois-ci c’est mon tour. Viens à la maison ce soir, nous allons dîner ensemble. » Mbott a préparé un bon plat. Dès l’apparition de la nuit, l’abeille, avec son bruit habituel, arrive chez Mbott, qui est déjà assis autour du plat avec sa femme. Mbott dit à son ami : « Ma chère amie Abeille, je n’apprécie pas du tout ton bruit, il faut que tu retournes chez toi jusqu’à ce que tu puisses l’arrêter. » L’abeille retourne chez elle et se demande pourquoi Mbott l’a traitée ainsi. Mais il ne lui convient pas de manquer le repas de Mbott. Alors elle retourne encore chez son ami et rentre dans la chambre en chantant. « Sors de la chambre, mon amie Yamb, comme tu ne peux pas laisser ton bruit en dehors de la maison. ¾Je ne peux pas me débarrasser de ce bruit car c’est naturel en moi. ¾Il faut essayer mon amie car je ne peux guère manger avec ce bruit » lui dit Mbott. Pour une troisième fois Yamb regagne la maison de son ami Mbott, mais cette fois ci elle ne trouve rien. Ce dernier a tout mangé et même nettoyé les bols. Toute désespérée, l’abeille rentre chez elle en se disant : « Je me rappelle bien du jour où j’avais invité mon ami pour dîner. Cette fois-ci, Mbott en a fait autant.

"Lu waay lebale, lañu lay fey."

Traduction: "Quoique tu fasses tu auras ce que tu mérites
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MessagePosté le: 15-10-2006 06:33    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

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MessagePosté le: 15-10-2006 06:33    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

LE BORD DU LAC !
[URL=http://imageshack.us][/URL

La petite bicoque de VAREL au bord du lac a été cambriolée cette nuit Le garde champêtre en faisant sa ronde, s’est aperçu que la porte principale était entre baillé et un volet ouvert, donnant sur le jardin. Le mieux c’est de faire appel à la police, en l’occurrence au propriétaire, le commissaire VAREL. Les placards ont été vidés de leur contenu, linges, papiers, couverts, photos album, le tout éparpillé parterre Certainement ce cher pavillon de VAREL a été visité par un clochard, toutes les boites de conserves ont disparu ainsi que les bouteilles de vin et d’apéro. Ca fait quand même quelques semaines que le couple VAREL ne s’est pas rendu a l’étang. Tout passe, tout lasse, comme dirait FREDERIQUE !


Le commissaire a été averti et le voila déjà sur le petit chemin qui longe le bord de l’eau. Le garde champêtre va à sa rencontre, lui serre la main. Bonjour commissaire, mauvaise nouvelle. Quel fouillis quel désordre dans cette maisonnette, c’est le travail d’un rôdeur. Ces individus ne cherchent que du pognon, le reste ça ne les intéresse pas. Regardez, Maurice,un cendrier plein de mégots et des verres vides sur un coin de table., dit VAREL. Ah les vaches ils m’ont sifflé mon CHATEAU le Bordeaux que je ne bois qu’aux grandes occasions. VAREL se dirige vers la pièce avoisinante qui sert de dortoir. Un jeune couple repose sur le lit des VAREL En s’approchant, notre ami, reste la bouche grande ouverte, il n’arrive pas à parler au garde champêtre. Les deux jeunes gens sont bel et bien morts, mort certainement d’une overdose. Ca a du se passer hier soir ou très tôt dans la matinée. Un coup de téléphone pour le médecin légiste et un constat fait par FABIEN.


VAREL rentre chez lui, il va falloir trouver une solution avec cette cabane. Il est vrai c’était une lubie de sa part d’acquérir cet endroit pour la pêche et maintenant c’est devenu une obligation presque d’y aller tous les huit jours. Enfin FREDERIQUE décidera, elle n’était jamais très chaude pour aller la bas. Nous allons certainement la revendre, ce serait la meilleure des choses. Elle va encore me dire, c’est toi mon ami, la tête de linotte et elle a raison.


Rentré chez lui le commissaire ne sait pas comment s’y prendre pour mettre madame au courant de la situation. Bon sang VAREL un peu de cran voyons. Toi mon ami, tu as quelques chose qui te démanges dit FREDERIQUE allez amènes toi, je t’écoute.

Et VAREL se met à parler, du cambriolage de leur maisonnette, et de la découverte des deux jeunes gens. Tu vois mon grand, tu la voulais absolument cette baraque, tu l’as eu. Quand je te dis que tu es comme un gosse, tu ne me crois pas. Nous allons avoir du mal à la revendre, si les gens savent ce qui s’est passé. Enfin, laisse nous réfléchir. On pourrait bien faire un don aux anciens de la police qui aiment la pêche. Qu’ils en fassent un CLUB-HOUSE, si le cœur leur en dit.

Ah ma FREDERIQUE, que ferais je sans toi ? Viens faire un gros câlin à ton vieux VAREL, j’en ai besoin.


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MessagePosté le: 15-10-2006 07:01    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

Nos « bons vieux Saints »

(conte normand)
par
Édouard Bourgine
~*~
A l’assemblée de Ratimesnil qui se tenait dans sa vaste cour, le cabaretier Heurtaux, debout dans une carriole fixée entre deux troncs de pommiers, faisait danser la « jeunesse » aux sons de son crincrin. Il battait lui-même de tels entrechats que, maladroitement, il se foula le pied.

Dès lors, il passa le plus clair de son temps à jouer aux dominos avec quelques vieux du pays. Venait se joindre à eux, dans la soirée, le fils Farin César, que le père Heurtaux avait pris en amitié et appelait familièrement « son bezeau ». Ce jeune campagnard n’était pas fâché de pouvoir ainsi « causer un brin » à la belle Léonie, la fille de la maison et lui faire des niches dont la moins innocente consistait à dénouer les cordons de son tablier, tandis qu’elle remontait son opulente chevelure brune devant la glace.

Cette Léonie, si fiérote et si froide en apparence, aspirait de toute son âme au mariage, mais Farin n’ignorait pas que le père s’y opposerait tant qu’il ne serait pas plus valide. On avait trop besoin d’elle au cabaret.

Heurtaux, sur les conseils réitérés de ses clients, s’en fut consulter un rebouteux du village, qui « travailla » son entorse durant neuf jours, ajoutant chaque matin à ses massages vigoureux, d’incohérentes invocations et des singes de croix à l’envers.

En fin de compte, en plus de son entorse, le cabaretier eut des rhumatismes aigus qui l’obligèrent à s’aliter.

« Tu veyes ben, lui dit alors sa femme, que tan rebouteux est un feignant ; quand j’ te répète qu’il n’ peut point t’ guéri !

Heurtaux répondait :

- Tais-té, la mé. T’éluges point si vite. Espère un p’ tieu. Mé j’ m’en rapporte à li ; i n’a sauvé bé d’autres.

- Eh ben, mé, j’aurais pu d’ confiance dans les Bons Saints.

Sur la place de l’Eglise, le dimanche, les commères, leur paroissien à fermoir à la main, faisaient cercle autour de la mère Heurtaux :

« Pourqui qu’ vos conduisez point vot’ homme à la Mare Saint-Firmin, disait l’une ; faites-y « toucher » l’ Saint qu’est raide bon pour enlever l’ mâ, qu’a du « pouvoir » pour les douleurs !

- Emmenez-le à Barneville où you qu’ les pèlerins s’en viennent de tout partout, ajoutait l’autre : j’ sais bien qu’ c’est loin, dà !... T’nez, mé, j’étais «tenue» comme li, d’Saint-Pantalion. Eh ben ! j’ai été quasiment délivrée, mé qu’ j’ai eu touché l’ bois d’ l’autel.

A ces propos, la femme du cabaretier objectait :

- Comment qu’ vos voulez que j’ l’emmène m’n’homme ! Il est tou perclu de rhumatismes. I n’est guère mieux à s’naise sus ses pieds qu’ dans san lit. Li qu’était si gai, si allant, qui chantait à coeur de jour, i n’ fait pus que d’ gémi !

- J’avons ben… Nos a ti fait rire pus d’eune fois… Mais, allez-y vous, à sa plache, la mè. Vos n’avez qu’à partir à jeun et à pied vé les Bons Saints à la Fontaine de Vâqueville. T’nez, d’lundi en huit. I’jour ed’ l’assemblaie, c’est le pèlerinage en l’honneur de Saint-Pantalion. C’est t’y là qui vous faut !

- Est vrai, cha ! J’irais enco ben !


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MessagePosté le: 16-10-2006 06:21    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

AU VOLEUR !

URL=http://imageshack.us][/URL]

Notre cher ami, le commissaire VAREL, qui d’habitude est d’une convivialité excellente envers ses voisins, ce jour là, pris le mors aux dents . Son petit jardin, paisible et calme, ressemble plutôt à la grande ville, un jour de marché. VAREL braille comme un putois, on lui a encore fauché ses carottes et ses poireaux cette nuit. Le pauvre voisin de jardin en est pour ses frais, il se fait enguirlander comme du poisson pourri .Toi LIONEL, on ne te fauche jamais rien, c’est toujours sur moi que ça tombe . Mais naturellement VAREL le voleur lui il sait que mes légumes ne sont pas très beaux cette année, dit il en rigolant. Si tu en as besoin, sers toi chez moi, il y en a largement assez ;


Franchement, ce jardin commence à me peser . Je me donne un mal fou pour l’entretenir correctement et lorsque le jour de la récolte s’annonce, les légumes ont disparus, volatilisé du jour au lendemain. C’est une plaie, VAREL n’en revient pas. Le premier inconnu que je rencontre dans mes plates bandes je l’assomme à coup de pioche. Sale vermine, tous des fénéants, et pour jardiner il faut se baisser et bien souvent, surtout quand la terre est envahie par les mauvaises herbes.


VAREL rentre à la maison fort contrarié . Qu’à tu encore mon gros ! Voilà encore autre chose dit FREDERIQUE , pourtant tout allait bien ce matin, lorsque tu es parti . Ou as-tu passé ta matinée, pour être dans un état pareil ? Figures toi ma chérie , j’ai fait un tour dans notre jardin et j’ai vu avec stupéfaction que nous avions encore des visiteurs nocturnes pour nous barboter nos salades et légumes. FREDERIQUE se met à rigoler ! Mais tu trouve ceci rigolo ma chérie, c’est plutôt triste, c’est du vandalisme à outrance, trois fois par an c’est de trop.

Mon gros voilà ! J’ai complètement oublié de te le dire. Hier avec maman on a fait un tour dans le jardin, récolter des carottes des poireaux et des salades . Même qu’on a rencontré notre voisin LIONEL il te donne bien le bonjour. VAREL prend une chaise et respire profondément ; Le voisin, comment le voisin, celui-là je me le retient . Il m’a bien fait marcher ce matin en me proposant de ses carottes riquiqui . Attends vieux farceur !tu auras de mes nouvelles.
FREDERIQUE entraîne VAREL dans la cuisine. Elle soulève le couvercle de sa gamelle, que ça fleure bon dit le commissaire. Ce sont les poireaux du voleur, mon ami, je te souhaite un

BON APPETIT !

LINE!
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MessagePosté le: 16-10-2006 06:39    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

Les comp貥s

par Bernard Davidou

La canicule qui a s鶩 en deux mille trois et qui situa cette ann饊 parmi les plus chaudes et s裨es du si裬e, inqui败 ࠪuste titre les m鴩orologistes, 飯logistes et toutes les personnes dot饳 d’un peu de bon sens. Ce ph鮯m讥 est d’autant plus inqui鴡nt que si l’on regarde la distribution des ann饳 de canicule et s飨eresse dans le si裬e 飯ul鬠on s’aper篩t qu’elles sont group饳 sur la derni貥 d飡de.

Ceci signifie que les choses ne s’arrangent pas.

L’absence d’eau pendant plusieurs mois, au moment ou la v駩tation en a le plus besoin, risque de changer les paysages. La rar馡ction des points d’eau et des herbes ࠤes cons鱵ences dans le monde animal et notamment le gros gibier. Celui-ci a prolif鲩 dans notre d鰡rtement, depuis l’introduction par l’homme des biches et de cochon-sangliers. Ces derniers, plus prolifiques que les sangliers si appr飩鳠par notre anc괲e Ob鬩x, sont ? l’origine de d駢ts consid鲡bles dans les vignes de la vall饠et les r飯ltes, maﳠou c鲩ales, des plateaux calcaires du Quercy blanc. Ne trouvant plus, dans les sous-bois, l’eau indispensable ࠬeur survie, ils se rapprochent des lieux habit鳮

La chaleur, plus que la s飨eresse, influence aussi le comportement des humains qui trouvent toujours, dans la fraeur de leur cave, le moyen de rem餩er ࠬa soif, mais sont incommod鳠par la canicule quand elle dure trop longtemps comme cette ann饠deux mille trois.

Ils travaillent plus t?e matin, font la sieste ou restent ? l’ombre quand le soleil grille la campagne et au r鶥il, quand ?le Mahomet ? commence ࠤ飬iner, font ? quatre heures ? avant de reprendre leurs occupations. C’est ainsi que Jean Masset, petit agriculteur de S.. en Quercy, sur le plateau de calcaire blanc entre Castelnau- Montratier et Lhospitalet appelait le soleil, depuis que, sur la fin des ann饳 cinquante, il avait d?ser trente mois ? faire du ? maintien de l’ordre ? dans les Aur賠en Alg鲩e.

Il en avait rapport鬠outre une casquette Bigeard et un treillis qu’il ne sortait que pour l’ouverture de la chasse, une fois par an, pour d馩er la confr鲩e des chasseurs, dont il n’鴡it pas, quelques mots ou expressions qu’il imposait ? son ins鰡rable ami ? Gus ?.

N鳊 la mꭥ ann饠peu avant la guerre, la vraie, reconnue, celle de quarante, dans le mꭥ village, dans deux fermes qui se ressemblaient par leur superficie et jusque dans la disposition en ? L ? des b⴩ments, ils avaient grandi du cat飨isme, la communale, le certificat d’鴵des, les premi貥s filles, au conseil de r鶩sion, ensemble, comme des fr貥s. Des fr貥s diff鲥nts cependant car, Jean 鴡it fort et hardi alors que Gus 鴡it ch鴩f et timor鮠Il semblait que Gus ne pouvait vivre que dans l’ombre de Jean. Cependant, bien que ne le laissant pas parae, Jean avait besoin de Gus et leur amiti頦aite de compl魥ntarit頥t de ressemblance faisait qu’ils 鴡ient un, tout en 鴡nt deux : On disait les ? Comp貥s ? ou bien Jean et Gus et on ne pouvait imager citer l’un sans l’autre.

C’est apr賠cet 鶩nement capital, cens頲epr鳥nter l’entr饊 dans le monde des adultes, que cessa, pour un temps du moins, le parall鬩sme de leurs vies. Jean fut d飬ar頫 bon pour le service ? Gus ne le fut pas. Ceci valut au premier de partir deux mois apprendre le m鴩er de soldat ࠃastelnaudary, puis finir le reste de son temps en Alg鲩e ࠫ crapahuter ? dans le bled, tandis que le second restait ࠓ.. ࠳’occuper de sa ferme et de celle de son ami dont il aidait les Parents.

Pendant l’absence de son ami, le r馯rm鬠qui ne s’appelait pas encore Gus, prit l’habitude d’aller au caf鬠ࠃastelnau, le samedi soir. Il passait l࠰lusieurs heures en pensant ࠊean qui dans ses lettres lui racontait sa vie. Il croyait se rapprocher de lui en buvant la mꭥ bi貥. Sa m貥 lui ayant dit qu’il avait de la chance, il prenait parfois un billet de loterie et effectivement il gagna le gros lot.

De ce jour il cessa les soir饳 ࠃastelnau et d飩da d’acheter un tracteur. Il aurait pu choisir un Renault, dont le concessionnaire 鴡it un copain, ou bien un David Braun qui ont si bonne r鰵tation mais il h鳩tait constamment regrettant le premier quand il 鴡it devant le second et inversement, incapable de choisir seul. Il se d飩da pour un Massey-Fergusson neuf de quarante-cinq chevaux, sur le conseil de Jean qui voyait chaque jour une machine de cette marque dans la ferme du ? pied-noir ? qu’il prot駥ait des rebelles. Comme il ne leur avait rien dit de son gain au jeu, les voisins et les amis furent surpris, parfois jaloux. Le premier comp貥 s’appelant Masset, la logique populaire fit qu’on baptisa le second Fergusson. Avec le temps on finit par l’appeler Gugus puis tout simplement Gus et on oublia l’origine ou l’historique de ce surnom.

Apr賊 cet interm褥 militaire et ? fran硩se des jeux ?, Jean retrouva son ascendant sur son copain d賠son retour d’Alg鲩e et la vie reprit comme si les ? 鶨nements ? ne l’avaient pas interrompue. Elle s’飯ula simplement, comme h鬡s bien souvent pour les petits agriculteurs, c鬩bataires par d馡ut, us鳬 cass鳠par le travail, mais heureux et libres comme des seigneurs qui n’ont jamais eu ni toit ni mae dans l’exercice de leur si p鮩ble mais noble m鴩er. La noblesse a chang頥t ils ne le savent pas. Elle est dor鮡vant dans l’alignement des melons sous plastic ou dans la f饲ie des jets d’eau qui prennent leur source dans les lacs collinaires.

En cet apr賭midi de septembre deux mille trois, ࠬ’ombre dans la maison de Gus les deux comp貥s faisaient ? quatre heures ? en attendant le d飬in du ? Mahomet ?. Les volets ferm鳠ࠣause de la chaleur laissaient passer ࠴ravers leurs planches rong饳 par le mauvais temps et le Pic-Vert, assez de lumi貥 pour 飬airer la longue table recouverte d’une toile cir饠tach饮 Dans la partie la plus sombre et recul饠de la pi裥, la pendule par son tic-tac r駵lier assurait la continuit頥ntre pr鳥nt et pass鮠Bien des choses avaient chang頤epuis leurs vingt ans. Les parents 鴡ient d飩d鳠leur laissant les b⴩ments et les terres mais aussi tous ces petits travaux domestiques qui font la vie d’ une maison et qui sont souvent encore le domaine r鳥rv頥t quotidien des femmes.

Rest鳊 c鬩bataire, de renoncement en n駬igence, leurs maisons respectives 鴡ient mal tenues et sales. Sur la table, ࠭ꭥ la toile cir饬 cal饠par deux pierres, un tonneau de vin 鶩tait la fatigue des escaliers de la cave apr賠la journ饊 courb頤ans les champs sous le soleil. Le jambon pli頤ans son drap douteux 鴡it lui aussi en permanence sur la table, ? port饠du grand couteau qui ne voyait pas souvent l’鶩er. Au plafond pendait un attrape-mouches indispensable ࠣause de la proximit頤e la grange dont les b괥s remuaient leurs chas en chassant les mouches dans de grands mouvements circulaires de cornes.

Pourtant certains agriculteurs dans les vall饳 du Lendou ou de la Barguelonne avaient suivi le progr賮 Ils produisaient des melons ou des semences ce qui leur assurait de meilleurs revenus et leur avait permis d’accroe leur surface agricole utile.
Chez l’un comme chez l’autre de nos Comp貥s, la vie semblait s’괲e arr괩e apr賠le d鰡rt des Parents et se d駲adait doucement depuis. Heureusement leur amiti頩tait intacte et, ayant renonc頠 pratiquement tout le reste, elle leur 鴡it devenue indispensable. Ils s’en nourrissaient chaque jour sans se soucier des voisins, qui les voyaient sombrer dans la marginalit頳ans trop chercher, ࠤe rares exemptions pr鳬 ? leur tendre la main. Avant leur retraite, le maire avait obtenu un petit secours qu’ils refus貥nt vex鳠d’괲e trait鳠comme des indigents. Apr賠la liquidation de celle-ci ils connurent une aisance dont ils ne soup篮naient pas qu’elle put exister. Ils s’autoris貥nt un voyage au Pas-de-la-Case en autocar, d鰡rt le matin retour le soir, pa묬a comprise. Comprenant leur participation ࠣette sortie en commun comme le d鳩r de rejoindre la communaut鬠le club du troisi譥 age de la commune de S… leur proposa d’adh鲥r. Ils r鰯ndirent la mꭥ chose avec presque les mꭥs mots, sans s’괲e concert鳦nbsp;: ? J’adh鲥rai ࠶otre club quand je serai vieux. ?

Pendant leur collation de ? quatre heures ? la conversation avait abord頥ncore une fois leurs deux sujets de pr餩lection qu’鴡ient, dans l’ordre, les Anglais et les d駢ts caus鳠par le gros gibier.

Les vieilles maisons paysannes sont depuis quelques ann饳 devenues ࠬa mode et souvent rachet饳 par des sujets fortun鳠de sa gracieuse Majest鮠Ainsi leurs fermes 鴡ient cern饳 par un ballet incessant de voitures immatricul饳 GB. Ceci irritait Jean qui voyait dans cette invasion pacifique, la fin du pays qu’il l’aimait ? tel qu’ il 鴡it avant ?.

Apr賊 leur solide casse-cro?ait de soupe, chabrot, d’un reste de poulet froid et de jambon, le tout bien arros頤e rouge et ratafia, Jean s’avan硠sous le bolet de la terrasse et d’un regard circulaire reprit possession de son causse. Dans la grange la ? Marquise ?, une blonde d’aquitaine fraement d鬩vr饠d’un veau qui faisait l’orgueil de Gus meuglait de fa篮 path鴩que en tirant sur sa cha. ? Elle a soif elle aussi ? dit-il en ajustant son b鲥t. Le soir tombait et la fournaise se calmait comme ࠲egret. Dans la lumi貥 d飬inante mais encore agressive, Jean aper絴 une tache sombre au fond du champ de maﳬ du c?de la maison de l’un de ses voisins anglais. Il jura et rattrapa Gus qui se dirigeait vers sa grange ou Marquise meuglait toujours.

- ? Pas le temps dit-il, on verra apr賬 allons chercher ton fusil : les sangliers d鶡stent le maﳮ ?

De retour dans la p鮯mbre de la pi裥, il d颡rrassa un coin de toile cir饠qu’il essuya d’un revers de main et disposant la bouteille pour simuler le noyer, le couteau pour la haie d’aub鰩ne et le verre pour la b괥 il expliqua ࠳on soldat comment progresser vers l’objectif sans se faire voir, , … comme en Alg鲩e. Puis d飲ochant le ? manufrance ? du grand p貥 il introduisit deux chevrotines et tendit l’arme ࠇus. Comme ils atteignaient le bas de l’escalier, le t鬩phone sonna :

- ? Laisse tomber dit-il, il rappellera. ?

Gus progressait le long de la haie tandis que Jean par une manœuvre tournante se disposait ࠲abattre le sanglier sur lui.

- ? Gus, tu le vois ? ?

- ? Oui, je le tirerai quand je serai ࠨauteur du noyer. ?

Jean se rapprocha de la b괥 dont il commen硩t ࠢien cerner les contours. Il le trouva tr賠gros et s’en r骯uit. Soudain son visage, illumin頰ar la boisson, se figea. Il fit quelques pas de plus et agitant ses grands bras comme les ailes du moulin de Boisse, en courant vers elle il cria plusieurs fois :

- ? Halte feu, Halte au feu, … Milladiou, … C’est le bedel de la Marquise .?

Attach銠 ࠬa haie par ce qui restait de la corde de cisal effiloch饬 mouill頣omme un canard, ils trouv貥nt le fugitif avec qui ils rentr貥nt penauds et silencieux ࠬa ferme.

Quand ils furent ࠮ouveau attabl鳠devant un verre de ratafia pour se remettre de leurs 魯tions, le t鬩phone sonna ࠮ouveau. Gus se leva et d飲ocha. Il reconnut la voix de son voisin l’anglais :

- ? Hello Monsieur Gus, votre vi?l est tomb訊 dans ma piscine. Je vous ai accroch頠 l’arbre, fond du champ. ?

Il bredouilla un merci et raccrocha.

Dehors l’air devenait enfin respirable et les b괥s dans la grange appelaient pour les soins du soir.



Bernard DAVIDOU Juin 2004








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MessagePosté le: 17-10-2006 07:12    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

LE COUPLE VAREL BAT DE L AILE !


URL=http://imageshack.us][/URL]

FREDERIQUE, apporte le café, je vais être en retard ce matin dit VAREL. Oui, mais alors pose se journal et laisse nous déjeuner tranquillement. Tu es un triste sire en ce moment, sois tu lis, ou tu es fatigué, ou même malade. Comme tu as changé VAREL ces derniers temps, je crois bien que tu vieillis, ou bien tu t’ennuie à la maison. ? Ma compagnie te déplait ?

Oh que non ma beauté, mais regarde ce torchon dit il en agitant son journal. Il ne se passe rien du tout actuellement, j’ai beau chercher Veux tu qu’on fasse une manif tous les deux mon grand. On portera les banderoles - à bas les impôts –vive l’augmentation. Tu auras ta photo dans le canard et tu pourras lire les nouveautés.

Le commissaire embrasse sa femme et le voila parti direction ascenseur. Comme tous les matins il croise une dame d’une trentaine d’années fort belle, élégante et divinement bien maquillée. C’est madame MADELEINE, la femme du pharmacien, elle habite le même pallier que les VAREL. Un peu de causette, comme tous les jours et leurs chemins se séparent. C’est dommage se dit VAREL, il aurait bien de temps en temps poursuivie cet entretien, mais hélas. Il ne peut tout de même pas lui avouer, Madame vous me plaisez énormément, j’ai le béguin. Non ça ne se fait pas. Il rougit, si ma pauvre FREDERIQUE, elle entendait çà VAREL tu es un vieil imbécile et s’il a réclamé son café, c’était pour ne pas louper cette jeune dame. Oh le vieux schnock, tous pareils. Vous ne méritez pas cette charmante FREDERIQUE, qui vous adore .mon cher commissaire.


Quelques jours après, VAREL a beau chercher, il ne rencontre plus la belle dame. Que s’est il passé, est elle malade ?ou en congé ? Il est profondément déçu. Il pousse l’audace à demander au facteur, si la femme du pharmacien était malade ? Oh que non dit celui-ci, ils sont en divorce et elle a quitté l’appartement depuis quelques jours. Ah bon je ne savais pas, et d’ailleurs ça ne me regarde pas dit il d’un air blasé.


Voila mon cher commissaire, c’est comme ceci, quand les vieux veulent encore faire comme les jeunes. Une AVENTURE, ce n’est plus pour vous VAREL, Tu es ridicule dirait FREDERIQUE avec ta chevelure clairsemé, laissant apparaître ta tête chauve, tu veux encore jouer à CASANOVA ;

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MessagePosté le: 18-10-2006 05:55    Sujet du message: CARNET DE LINE Répondre en citant

BAMBI AUTOMNE



Le vent siffle fort sur la plaine en emportant les feuilles mortes tombées de l’arbre .Le petit sentier qui mène à la forêt est recouvert de fourrage, une bonne literie pour les animaux. Les marmottes sont entrain de préparer leur couche pour l’hiver en attendant le renouveau. Tout doucement la forêt va s’endormir, les châtaignes et les champignons sont cueillis, les promeneurs se font rares, à part monsieur et madame VAREL, qui profitent des derniers rayons de soleil de ce dimanche d’octobre.


Moi j’aime les couleurs de l’automne dit madame, elles sont douces, chatoyantes, multicolores. Regardes VAREL ! Celle-ci se dirige vers une haie où un tas de feuilles s’est amassé. Subitement en entend un léger murmure dans le taillis. Un petit faon, pas plus haut que trois pommes, le pied dans un collet. Le pauvre petit est certainement pris depuis un bon bout de temps.il en a les larmes aux yeux à force de tirer. Il a mal, il a froid, et il s’endort

VAREL, essayons de la libérer, elle doit avoir mal cette pauvre bête Ces braconniers, ont devrait les enfermer également pour tout le mal qu’ils font ! Pauvre petit chou. Allons chercher de l’aide FREDERIQUE à nous tous seul, on ne s’en sortira pas. Tu vas voir la mère est entrain de roder dans les alentours et d’observer son enfant.

A quelques mètres de là, les VAREL rencontrent le garde forestier. Après quelques essais, le petit faon est libéré. Voilà la maman qui arrive et lèche les larmes de son petit, qui trottine à coté d’elle en boitant .Plus de peur que de mal, mais la petite bête était dans une mauvaise posture et sans l’intervention des VAREL, aurait passée dans la cocotte des braconniers.

La forêt calme et sereine va rester déserte pour le reste de l’année, sauf pour NOEL, la coupure des beaux sapins des Vosges pour garnir les chaumières et mettre du baume dans les cœurs des enfants.
.
C’est une forêt avec des sapins majestueux, et qui nous apportera à nouveau au mois de mai des morilles et du muguet. C’est la forêt de BRUMATH !


Monsieur et Madame VAREL, tout en dégustant leur tarte flambée, sont heureux d’avoir participé au sauvetage du petit faon.

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MessagePosté le: 18-10-2006 06:23    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

LA FONTAINE
URL=http://imageshack.us][/URL]

L'HIRONDELLE ET LES PETITS OISEAUX
Source : Chefs-d'?uvre de la litt鲡ture fran硩se. ?uvres compl败s de La Fontaine. Garnier Fr貥s. 1872. Livre premier.

Une hirondelle en ses voyages
Avoit beaucoup appris. Quiconque a beaucoup vu
Peut avoir beaucoup retenu.
Celle-ci pr鶯yoit jusqu'aux moindres orages,
Et, devant qu'ils fussent 飬os,
Les annon篩t aux matelots.
Il arriva qu'au temps que la chanvre se s譥,
Elle vit un manant en couvrir maints sillons.
Ceci ne me plapas, dit-elle aux oisillons :
Je vous plains; car, pour moi, dans ce p鲩l extrꭥ,
Je saurai m'鬯igner, ou vivre en quelque coin.
Voyez-vous cette main qui par les airs chemine ?
Un jour viendra, qui n'est pas loin,
Que ce qu'elle r鰡nd sera votre ruine.
De l࠮aont engins ࠶ous envelopper,
Et lacets pour vous attraper,
Enfin mainte et mainte machine
Qui causera dans la saison
Votre mort ou votre prison :
Gare la cage ou le chaudron!
C'est pourquoi, leur dit l'hirondelle,
Mangez ce grain; et croyez-moi.
Les oiseaux se moqu貥nt d'elle :
Ils trouvoient aux champs trop de quoi.
Quand la ch讥vi貥 fut verte,
L'hirondelle leur dit : Arrachez brin ࠢrin
Ce qu'a produit ce maudit grain,
Ou soyez s?e votre perte.
Proph败 de malheur! babillarde! dit-on,
Le bel emploi que tu nous donnes!
Il nous faudroit mille personnes
Pour 鰬ucher tout ce canton.
La chanvre 鴡nt tout ࠦait crue,
L'hirondelle ajouta : Ceci ne va pas bien;
Mauvaise graine est t?enue.
Mais, puisque jusqu'ici l'on ne m'a crue en rien,
D賠que vous verrez que la terre
Sera couverte, et qu'ࠬeurs bl鳼br> Les gens n'鴡nt plus occup鳼br> Feront aux oisillons la guerre;
Quand reginglettes et r鳥aux
Attraperont petits oiseaux,
Ne volez plus de place en place,
Demeurez au logis, ou changez de climat :
Imitez le canard, la grue et la b飡sse.
Mais vous n'괥s pas en 鴡t
De passer, comme nous, les d鳥rts et les ondes,
Ni d'aller chercher d'autres mondes :
C'est pourquoi vous n'avez qu'un parti qui soit s?r> C'est de vous renfermer aux trous de quelque mur.
Les oisillons, las de l'entendre,
Se mirent ࠪaser aussi confus魥nt
Que faisoient les Troyens quand la pauvre Cassandre
Ouvroit la bouche seulement.
Il en prit aux uns comme aux autres :
Maint oisillon se vit esclave retenu.

Nous n'飯utons d'instincts que ceux qui sont les n?s,
Et ne croyons le mal que quand il est venu.
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priska



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MessagePosté le: 18-10-2006 16:31    Sujet du message: Répondre en citant

Liline, je n'ai plus le temps pour l'instant de venir sur le forum, mais je pense à toi et je sais que dès que je serai un peu plus tranquille, des pages d'histoires m'attendent sur le "Carnet de Line" !

J'ai lu quelque part que c'est toi qui inventes les "VAREL" ! Je ne savais pas ! Tu es notre Agatha Christie !

Je t'embrasse ma Grande, porte-toi bien !

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MessagePosté le: 19-10-2006 05:38    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

SOIREE D ETE ORAGEUSE !

http://imageshack.us][/

Nous sommes au début du mois d’août, il fait une chaleur torride ce soir sur la ville. De temps en temps des éclairs traversent le firmament, nous allons essuyer un orage. Des gens se promènent autour du lac ACHARD et là un attroupement ,que c’est il passé ? Certainement une noyade, dit un cycliste qui vient d’arriver .Malgrés l’écriteau interdit à la baignade, il y a des noyés tous les ans à la même époque.


Entre les roseaux du lac, on vient de repêcher un corps de femme dévêtu. On écarte les curieux afin que la police puisse faire son enquête. Petit a petit la foule se disperse la nuit tombe et les gens regagne leurs domiciles.

Les commérages vont bon train. As-tu vu la belle femme ? elle est bien jeune encore, mourir a cet âge c’est triste . Voulait elle prendre un bain de minuit, il n’est que 22 heures et chacun met son grain de sel.

Le corps de la victime est transporté à la morgue ; Demain autopsie sera faite. On saura alors combien de temps, le corps de la femme a séjourné dans l’eau. La police ne peut plus rien faire, car entre temps la nuit est tombée et on entend plus rien que les croassements des grenouilles et le vent qui souffle dans les feuillages.

De bon matin la police est sur place. Travail de routine – interrogatoires – signalement du lieu ou le corps a été trouvé .recherches des habits de la noyée - maître nageur suspecté


Le médecin légiste a terminé son travail ! Il en résulte que la femme était morte avant de tomber dans l’eau – pas d’eau dans les poumons – Une injection d’un puissant narcotique lui a été administré et sur cela son coeur a lâché. Le corps a été jeté à l’eau et il est resté accroché dans les joncs et la vase du bord de l’étang. Pour le médecin légiste il y a bien eu meurtre.

Aucun indice n’a encore été trouvé par la police. Depuis une dizaine de jours le lac est sous surveillance, nuit et jour.


Voila qu’un soir à une heure assez avancé un promeneur se dirige vers le lac. Que fait il planqué derrière cet arbre à l’orée du petit bois Ceci n’a pas échappé a un policier,lequel va tout doucement voir ça de prés. Dans la pénombre il ne voie pas grand-chose, mais a fur et a mesure ses yeux se sont habitués a cette pénombre et il aperçoit un couple allongé dans l’herbe. Voila il a compris. Le visiteur nocturne est un voyeur caché derrière ce gros tronc d’arbre Allons l’observer
Ce maniaque se croyant seul sort son appareil photos et fait quelques clichés du couple. Il va certainement par la suite les utiliser pour faire pression et demander une rançon. Le malfrat pense que l’argent il faut le prendre ou il est. Il fait tout sauf travailler, car le travail lui fait peur.

Le policier est convaincu que cet individu a un rapport avec le meurtre.

Ce sont les gars de la PJ qui vont devoir démeler cette embrouille l C’est une section de cinq bonhommes plus un commissaire qui sont sur l’affaire Le COMMISSAIRE MARTIN un vrai renard qui a du flair.

MARTIN, sur le coup de 19 heures range ses affaires sur le bureaux et plie bagages. Ca lui suffit pour aujourd’hui Une petite bière un remontant dans le petit bar du coin chez Arthur . sera la bienvenue . Aujourd’hui .une soirée télévision en perspective. Au moment de payer on lui frappe sur l’épaule ! Ah bon sang c’est toi l’ALSACO qui était avec moi dans l’infanterie de la marine ? suivit d’une accolade . Ah oui ça fait un bail une vingtaine d’années passées. Tu te souviens de tel et tel ? Sais tu que, souvenirs souvenirs. A une heure très avancées, les deux hommes se retires , pas avant d’avoir pris rendez-vous pour la semaine prochaine . Une question l’ALSACO es tu de passage ? Non depuis ma libération j’habite la ville mais à l’autre bout. , c’est rare que je vienne par içi.


COMMISSAIRE MARTIN est nerveux. Son affaire du lac ACHARD n’a pas bougé d’un cheveu . Il piétine, il fait du surplace et cela le rend malade

Voila le brigadier de service de la nuit dernière qui a une revélation.à faire.
Alors mon brave explique toi et le brigadier raconte, ce qu’il a observé la veille Le voyeur et ses photos. Interessant interessant nous allons voir ça de prés.


A une centaine de mètres de l’orée du petit bois une clairière . 20 à 30 personnes se rassemblent ce soir là autour d’un bûcher . Il fait un merveilleux clair de lune et toutes les têtes sont dressées vers le firmament . en adoration. Une secte , un rassemblement. Mais la police n’a jamais poussé son terrain d’observation plus loin que le lac.

Mais ce soir là, le commissaire, a prié ses hommes d’aller, au déla du lac et s’introduire dans la forêt. C’est comme si quelqu’un lui disait vas voir un peu plus loin.

La clairière fit inspectée mais rien de spécial fut trouvé. DES FANAS de la bible une secte quelconque.



Ce soir le commissaire a rendez vous avec son copain de régiment .Ca discute de tout et de rien . D’un coup l’ALSACO lui demande des nouvelles de la noyée du lac BIZARRE, ceci n’était donc dans aucun journal, comment peut il savoir ? MARTIN commence à se méfier. Il y a quelque chose qui cloche . Il ne sait pas quoi, mais il va trouver.

Au prochain rendez-vous , le copain a peine arrivé, demande ou en est l’enquête de la noyée du lac ACHARD ; Le commissaire répond que l’affaire est classée et les recherches interrompues., sans oublier de lui demander son adresse pour un nouveau rendez-vous et son numéro de téléphone.
C’est ainsi que le commissaire commence a se méfier de son copain de régument l’ALSACO
et il envisage de le surveiller. Il va mettre toute une équipe de policiers à ses trousses, il veut avoir le cœur net.
A chaque fois que M ARTIN pose une question , elle est répondue par un échappatoire, une autre question. C’est louche tout ça, le mec n’est pas franc se dit le commissaire.

Une patrouille de police a fait une rafle hier soir du côté de la gare centrale. Une jeune fille a téléphoné au commissariat, sous prétexte, qu’il y avait un gars, qui embêtait les femmes dans le hall des pas perdus. Plusieurs individus ont été embarqués pour vérifications de leurs identités


MARTIN dans son bureau les reçois un après l’autre ! Ce sont toujours les mêmes individus !clochards fénéants ivrognes, tarés . Garde faites entrer le suivant. MARTIN ne croie pas ses yeux. Toi l’ALSACO que fait tu là ? Mais tes hommes m’ont embarqué. Je me suis laissé faire, je savais bien que toi tu me sortiras de cette impasse.

De quelle impasse parle tu l’ALSACO ? de la gare centrale ou du lac ACHARD , ?
Moi a ta place je me mettrais a table – vas y racontes c’était bien toi l’autre soir qui dans un moment de démence a violé la jeune femme, retrouvée dans les roseaux .
Cette retrouvaille dans le bistrot , après tant et tant d’années, ce n’était que du cinéma. Tu t’ais dit qu’un pot du commissaire, ne pouvait pas être suspect. Garde, au trou !





MARTIN ne s’était pas trompé, il a vu clair dans cette histoire. ! L’ALSACIEN est un malade, un violeur . C’est lui qui a tué la jeune femme. Elle voulait le dénoncer à la police avant l’acte. Il l’a endormit il a profité d’elle, son cœur a lâché . Une fois morte, il l’a jeté dans l’eau et elle est restée accroché dans les roseaux du lac ACHARD


L’adresse et le numéro de téléphone était faussé . LE COMMISSAIRE. le savais déja . La standardiste lui avait répondu, qu’il n’y avait pas d’abonné sous ce numéro. Une descente a été faite dans la rue que l’ALSACIEN avait indiqué au commissaire. Les policiers sont revenus et ont marqué sur le procés verbal. Monsieur WEISS inconnu dans le quartier.





TANT VA LA CRUCHE A L EAU QU A LA FIN ELLE SE NOIE !
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MessagePosté le: 19-10-2006 06:05    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

orphelin



Extra, tes restes

Piotr-Kader Sïndermahler était un homme de petite taille, moins sur les bords, carré aux encablures et bien dégagé derrière les oreilles. Il possédait un appartement avec balcon et cuisine, une femme de taille moyenne, des enfants de taille kwaendo, un CD des Clash et un avis sur la question. Il aimait la croûte du fromage de chèvre, les séries américaines (sauf une) et il connaissait un poème de Goethe par cœur (non, pas celui là, l’autre) qu’il ne récitait jamais.




Tous les matins il prenait le bus numéro 23 pour aller à son travail, sauf en semaine, et très rarement les week-ends, au cours desquels il aimait flâner le long des quais pour stimuler sa circulation veineuse plantaire, ce depuis qu’il avait eu les oreillons un soir pluvieux de juin 1972. Piotr-Kader était persuadé que les extraterrestres étaient parmi vous. Il était à peu près certain que les extraterrestres n’étaient pas parmi lui, à l’exception notoire de son taille-crayon qui avait des habitudes étranges. Mais il doutait que les taille-crayons (mettez les « s » où bon vous semble, on est pas là pour Paul et Mickey) puissent être des extraterrestres car ce n’était pas pratique pour la reproduction : personne n’a jamais deux taille-crayons. Cette affirmation ne peut être niée. Prenons un exemple, oui celui-là est parfait.




Son existence en tiers (surtout les sept premiers tiers) fut de par le fait vouée à la recherche des extraterrestres dans les rames du métro, sous les jupes des filles et dans le cœur des hommes. En (quatre sangs) vain (et hun). Il découvrit bien quelques extraterrestres un beau jour ou peut-être une nuit près d’un lac bistrot du coin, mais si vous avez une main avec cinq doigts ça devrait suffire à les compter (remarquez que si vous avez une main avec 6 doigts vous pouvez les compter aussi mais en plus vous pouvez faire marrer vos copains). Or il voulait en découvrir par centaines, ou au moins par bourriches, histoire de ne pas passer pour une buse ou un wapiti, ce qui est plus rare.




Puis il eut l’idée du siècle, un jeudi matin vers 18 heures 73. Et c’est là que nous perdons sa trace, tel que rapporté dans son journal "jeudi matin : il est 18h73, j’ai l’idée du siècle. Je ne sais pas ce que j’ai fait de ma brosse à dent, ni de ma trace".




Ce qui est dommageable. A la place nous pouvons vous proposer un clafoutis quetsche/agrumes sur son lit deux places.




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Pour la veuve (ou l'orphelin) qui me demande via Google "quand a lieu la cueillette du miel", sachez que c'était hier. Désolé.


Posté par Badibuh à 19:43 - Cours des contes - Commentaires [11] - Rétroliens [0] - Permalien [#]
14 juillet 2006
Et encore, j'apaise mes maux




Les enfants et les éducateurs du monde entier sont choqués par le geste de Zidane. Effectivement certains n’ont rien à manger et se contrefoutent sûrement du geste de Zidane, mais bon ils sont choqués. Sur Pluton aussi les enfants sont peut être choqués, mais là on s’en fout. Pourquoi me direz-vous, mais parce que Pluton je sais même pas sur quel continent ça se trouve, voilà tout. Dans ma grand mansuétude (poils à…)(ah ouais c‘est pas facile là, hein?), je leur propose une petite histoire pour les apaiser.

Pilou était un lapin très sage, tout comme Fonfon, qui était très sage, mais qui était un ourson, ce qui n’est pas la même chose, par exemple au niveau des oreilles et des goûts en matière de napperons et rideaux. Pilou et Fonfon, que nous appellerons Patrice et François mais pas aujourd’hui, vivaient de la cueillette de poissons, de la chasse au miel et de l’élevage de groseilles. Tout allait bien dans le meilleur des mondes, sauf une chasse d’eau qui fuyait un peu à vrai dire, mais Pierre et Fanfan avaient appris à faire avec. Mais un jour le méchant Darc Mireille sortit un album, plongeant l’Humanité dans l’effroi polaire et dans le froid le plus total. Les communistes mouraient par douzaines, ainsi que les huîtres et les escargots. Pierre et Firmin n’étaient pas communistes mais francs-maçons, du coup ça allait plutôt bien, sauf cette chasse d‘eau qui périclitait* quand même, ça devenait harassant. Mais Darc Mireille eut l’idée de s’attaquer aux francs-maçons et aussi aux schtroumpfs, mais il n’y en a pas dans cette histoire, donc au final ils ont plutôt de la chance, sauf le schtroumpf franc-maçon, mais qui était déjà un peu intellectuellement estropié au départ et qui n’arrêtait pas de se mettre les doigts dans le nez, et comme qui sème le Levant, n’amasse pas Mouss Diouf et récolte une trompette, on le tua à cou de tocsin et de matchs de Ligue 1. Phügrut et Früstüh avaient peur et se cachaient dans des pots de nutella, sans que cette phrase n'ait le moindre intérêt. Mais vinrent la bise, la famine, et la Coupe du Monde de Football. Acculé de toute part, Paul dut se prostituer* pour ramener des sous à la maison, puisque le miel, les abeilles, les poissons, les groseilles, l’amour, la gloire et la beauté avaient été réquisitionnés pour fabriquer une tour Eiffel en allumettes et inviter des amis à manger un mercredi soir dans la semaine, on dit 20 heures d'accord très bien. Pendant ce temps là, Felix, tentait en vain de sauver l’Humanité avec son ami Zinédine Zidane qui était bon comme la bonté n’avait jamais été bonne, même aux framboises, et qui apportait souvent un petit pot de beurre en macramé et une galette bretonne à sa mère la pute de terroriste. Mais ils ne parvenaient pas à sauver l’Humanité et du coup ils furent renvoyés de l’entreprise de sauvetage de l’humanité au cours d’un plan social organisé lors d’un pique-nique sur les bords du Danube bleu, avec de la salade niçoise. Seul Piotr ramenait encore de l’argent au ménage, qui ne se faisait pas tout seul bordel et est-ce que tu pourrais bouger ton gros cul de ce putain de canapé, comme aimait parfois à la répéter Franck, une bouteille de Jack Daniel’s à la main, pour se nettoyer lui aussi, mais le gosier. Finalement, Pierrick et Freddy moururent un jeudi, dans un accident de la route, alors qu’ils revenaient de la grande foire annuelle du patchwork landais et du gnou, où ils avaient gagné leur poids en mines antipersonnelles et en enfants soudanais, pendant que la France gagnait la coupe du monde de Football grâce à un but de Raymond Kopa. Tout était bien qui finissait chez Gilles de Robien ta réforme, ta réforme, si tu savais...

* si tu ne comprends pas le sens de ces mots, demande à ton papa qui deviendra tout rouge et te parlera la construction de ponts suspendus dans la Creuse ou a ton oncle Roger qui rigolera et te parlera de sa jeunesse à Ferger Les Deux Vallées.
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MessagePosté le: 20-10-2006 07:02    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

VOL DE BEBE DANS UNE MATERNITE !

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Il est presque minuit. Dans une maternité deux papas se font la conversation dans une salle d’attente d’une clinique strasbourgeoise. Un garçon et une fille doivent encore naîtrent cette nuit d’après les dires des sages femmes et des obstétriciens. Si mon fils arrive cette nuit dit l’un des pères, il aura trois semaines d’avance, je suis complètement déboussolé, Pour moi dit l’autre se sera au jour prés, je n’en peux plus d’attendre ma petite princesse.

Une infirmière dans le long couloir les croise. Messieurs, vous ne devriez pas être auprès de vos dames en salle d’accouchement pour les encourager ? Voyons un peu de nerfs, ça se passera très bien, d’ailleurs chez votre dame monsieur FABRE, le travail a déjà bien commencé. Si tout va bien, vous pourrez serrer votre fils dans vos bras d’ici une heure. Oui mais en attendant il faut que je sorte griller une cigarette, je n’en peux plus, il y a longtemps que je n’ai plus été aussi nerveux qu’aujourd’hui. C’est toujours comme ça pour le premier enfant, après en s’y habitue dit la sage-femme en arrivant. Monsieur FABRE, votre dame vous réclame .Oh non, je ne pourrais jamais assister à l’accouchement, répond t‘il j’en ai pour 10minutes et je reviens.

Un des futurs papas a déserté, que va faire le deuxième ? Il va mettre une blouse des chaussons et un masque et courir au chevet de sa femme, qui au même moment est entrain d’accoucher. Un grand cri et le bébé est expulsé. Le père tourne de l’œil et sera réanimé par quelques stagiaires du service. Quelle journée !

Ayant terminé de fumer sa cigarette, le deuxième papa, revient en salle d’attente, qui est vide. L’attente est longue pour un futur père. Pas moyen de se calmer, ni en lisant, ni en faisant des mots croisés, lui qui d’habitude adore ça. La porte s’ouvre laissant rentrer une dame en peignoir rose bonbon. Elle est très pâle, menue et frêle, elle doit avoir accouché
déjà. Se met à trembler comme une feuille morte tout en laissant couler ses larmes sur son visage. Un regard hagard fixé dans le vide, elle a l’air absente. Sur les genoux elle tient une corbeille recouverte d’un drap blanc. Monsieur essaye d’engager une conversation, aucune réponse ne lui est accordée. La femme est comme absente. Une infirmière vient la chercher, pour la mettre dans son lit, lorsque des voix résonnent sur le couloir. Que signifie ce bruit au beau milieu de la nuit.

Les filles de la pouponnière sont glacées de peur. On vient de découvrir un petit berceau vide. Le nouveau-né a disparu entre deux tétées, on ne sait plus ou donner de la tête .Il faut le retrouver, ce petit trésor et au plus vite. Cet acte criminel est dû à un dérangé, un désaxé, allez savoir.

Toutes les recherches sont vaines, le bébé est introuvable. Malgré la bonne volonté et la bonne marche de cette clinique, il faut mettre la police sur cette affaire Le directeur est comme fou en pensant aux répercussions pour la renommée nom de son établissement.

VAREL et FABIEN font le tour du parc, cherchent derrière chaque bosquet, chaque arbre, le moindre indice. Aucun résultat !

FILOU les a accompagné et s’aventure jusqu’au petit lac derrière la clinique. Le voila qui saute de joie. C’est lui le chien fidèle qui a trouvé une première piste de cette énigme n petit linge blanc accroché à des roseaux. Il file à toute allure vers l’étang. De loin on voit une petite embarcation flottant sur l’eau à la dérive. FILOU saute dans l’eau et nage de toutes ses forces vers le bateau et se met à aboyer sans arrêt. VAREL est intrigué par tous ces signes que le chien peut manifester et avec la collaboration du concierge de l’hôpital récupère le bateau. Grande fût la stupéfaction des trois hommes en voyant sur le bateau à la dérive un petit panier, dans lequel se trouvait le bébé volé, de la pouponnière.


La pauvre dame de la salle d’attente de l’autre nuit a accouché d’un bébé mort. C’est elle qui avait substitué le bébé, qu’elle avait prise dans sa pauvre tête pour le sien. Elle a pris le panier pour un moïse en faisant sa promenade autour du lac. C’est ainsi qu’elle cacha ce nouveau-né. FILOU et VAREL ont quand même un bon flair tous les deux. Et grâce au chien tout revient dans l’ordre pour la meilleure des choses.


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MessagePosté le: 20-10-2006 07:19    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

conte


KATIA ET LE CROCODILE

Il était une fois une petite fille qui s'appelait Katia. Elle jouait dans la rue. Un jour, un petit garçon qui avait des animaux, voulut les donner à Katia : un crocodile, un singe, une tortue, deux lapins, et un oiseau. Katia devait les garder toute la journée. Mais tous les animaux se sauvèrent et tout le monde les chercha... A la fin de la journée, quand le garçon revint, il récupéra tous ses animaux.

Un jour, Katia jouait avec son ballon dans une rue. Elle rencontre un petit garçon qui avait des animaux. Il lui donne les animaux pour la journée. Elle les laisse chez elle, mais sa petite soeur se réveille et ouvre la cage des animaux et les fait partir. Le crocodile s'échappe et tout le monde le cherche : les pompiers, les musiciens et les enfants. Le soir quand le petit garçon arrive, on a retrouvé tous les animaux.

Le petit garçon rentra avec tous les animaux. Le lendemain matin Katia le chercha et lui offrit un cadeau : c'était un morceau de gâteau qu'elle avait fait cuire. Le garçon était très content de revoir son amie et lui donna le singe à garder pour le reste des vacances.

Le petit garçon rentra chez lui tout content. Mais tout à coup il pensa à Latia et à sa grande maison. Quand le petit garçon alla se coucher, il ne dormit pas de la nuit. Il rêvait de Katia. Le lendemain, il partit pour l'école et décida de devenir l'ami de Katia. Depuis, ils s'amusent commes des fous.

Le petit garçon était fâché. Il rentra chez lui et téléphona au zoo. Le zoo voulut bien prendre les animaux car il n' en avait pas assez, et il y avait beaucoup de grandes cages vides. Pour le singe, une grande cage avec des balançoires. Pour l'étourneau, une cage avec des arbres. pour le crocodile un énorme bassin. Le petit garçon était très content. Tous les animaux seraient bien.

Après le garçon nourrit les animaux et s'amusa avec eux. Il les promena dans le parc. Un jour, Katia lui fit un gâteau. Elle le donna au petit garçon qui était très gourmand. En éhange, il donna un animal à Katia. Elle était très contente.


LES CE1


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MessagePosté le: 20-10-2006 07:34    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant


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MessagePosté le: 20-10-2006 09:10    Sujet du message: Répondre en citant

Encore une fois, heureusement que Varel était là !

Craquant ton petit bébé poilu, Linette ! Comment vont tes bébés "réels" ? Est-ce que tu les vois quelquefois ? Ils ont déjà dû bien pousser !

Bises de la journée ! Very Happy

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MessagePosté le: 21-10-2006 05:42    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

LES PREMIERS FRIMAS !



Déjà les cimes des monts sont recouvertes d’un tapis blanc. L’étang est gelé et dort paisiblement, en partie sous une légère couche de glace. Madame CYGNE promène ses petits et fait la ronde dans ce merveilleux et féerique décor. Tout est calme et silencieux, on dirait une toute autre vie, là haut dans les montagnes.


Un petit bouqueton est à la recherche de nourriture. La vie est dure pour les animaux en hiver et la marmotte préfère hiberner dans son terrier, en attendant les jours meilleurs.
Durant l’été, les noix, les châtaignes, les amandes furent emmagasinés da ns les galeries, profondément sous terre. Ces chambres de réserves sont remplies à ras bord, pour permettrent aux bêtes de survivre sous cet amas de neige.


Le petit bouc, rentre bredouille. Alors mon petit chéri, demande la maman. Es tu rassasié maintenant. A tu trouvé encore quelques noix, pour calmer ta faim. ? Tu es un grand garçon maintenant, il va falloir te nourrir tout seul. A cet âge là, ma maman n’avait plus le temps de s’occuper de moi. J’avais déjà quelques petits frères et sœurs et papa allait à la cueillette des noisettes. toute la journée.

Va demander à l’écureuil CRICRI, de nous avancer quelques noisettes Sois poli et n’oublie surtout pas de le remercier. Dis lui que c’est maman qui t’envoie, lorsque j’aurais fait mon marché, je lui rendrai. Ne fais pas ton petit sot, vas y et reviens bien vite, tes petits frères ne vont pas tarder à se réveiller. Ils ont également faim et je ne saurais apaiser leurs larmes. Cette belle herbe fraîche, leur manque, et les ronces, la neige a tout ensevelie ce matin. Elle est tombée toute la nuit sans arrêt.


Le bouquetin revient, avec des noisettes plein sa gibecière. Alors dit la maman, Elle te passe le bonjour et maintenant elle va aussi s’allonger pour dormir, qu’il ne fallait plus la réveiller, pendant longtemps .Tout le monde dort déjà dans la maison à coté Ils ont bien chaud, le ventre plein et rêvent aux beaux rayons de soleil qui clignotent de l’œil, en attendant le printemps. Maman et si nous faisions pareil ? Non mon gamin, nous les boucs nous ne hibernons pas ce n’est pas dans nos habitudes ? Nous avons eu un bel été à nous dorer, nous passerons aussi l’hiver, à grelotter. Fait des cabrioles et des sauts, tu verras ça réchauffe.

Tout passe, même un hiver rigoureux !



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MessagePosté le: 21-10-2006 06:15    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

conte la girafe
URL=http://imageshack.us][/URL]


Mbott-le-Crapaud et Njamala-la-Girafe

Mbott-le-Crapaud et Njamala-la-Girafe ne restaient pas un seul jour sans se disputer. Un jour Njamala arrive au bord d’une rivière et entend Mbott le crapaud chanter à haute voix :
« Ngoox ! Ngooxi ! Ngoox !
¾Vilain petit animal ! Tout le monde se repose, et toi tu les déranges avec tes grands cris ! »
Surpris par ce qu’il vient d’entendre, Mbott regarde la girafe d’un air méprisant et lui dit :
« Njamala, tu peux me traiter de petit animal, mais saches que Dieu m’a créé ainsi. Regarde-toi, avec tes pattes longues comme celles de caakaaba ! Avec ton cou démesuré qui porte ta petite tête sans cervelle ! Tu es très naïf. »
Se sentant vexée, Njamala tend son long cou pour saisir et mordre son ennemi. Celui-ci plonge dans l’eau en riant et en chantant :
« Ngoox ! Ngooxi ! Ngoox ! »
Depuis ce jour, quand la girafe vient boire à la rivière, elle examine d’abord l’eau pour chercher le crapaud et lui régler son compte.
" Xaste warul jaam".
Traduction: Une personne bien éduquée ne doit pas dire d’injures .

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mamiero



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MessagePosté le: 21-10-2006 06:16    Sujet du message: Répondre en citant

]tres bonne journée line gros bisous
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MessagePosté le: 22-10-2006 06:21    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

LE CHANTEUR DES RUES !



C’était bien longtemps avant la guerre, personne ne pensait encore à cette boucherie et ce drame qui allait bouleverser le monde .Tout était pour le meilleur du monde et les chanteurs de rue fredonnaient leurs chansonnettes, dans les arrières cours des immeubles.

Il est midi, les enfants quittent le banc de l’école. Une bonne soupe de légumes les attend à la maison. Avec une paire de Knack et de la moutarde, on se régalera. aujourd’hui et pour finir une bonne tarte aux pommes que maman a préparé ce matin.


Les enfants sont attirés par une voix mélodieuse qui vient de l’arrière cour, c’est un chanteur de rue qui chante une ritournelle. Un calme absolu pour ne pas déranger, les gosses écoutent ce chanteur à la voix suave. La chanson terminée, un gamin passe avec un cylindre, et fait la quête Les gens sont plutôt généreux, même que toutes les fenêtres s’ouvrent et ils jettent des papillotes avec des pièces. Je chanteur remercie incline la tête et dit « je vais vous chanter bohémienne aux grand yeux noirs « Grands et petits sont là à écouter cette vieille chanson de TINO ROSSI je me souviens comme si c’était hier .Nous les gosses on écoutait et le temps passait. Adieu la soupe qui restait sur le feu avec les Knack, et le savon que maman nous passait, on préférait ne pas y penser. Cette mélodie m’est restée dans les oreilles, pourtant ça fait plus de soixante ans que je ne l’ai plus entendu. C’était un moment de joie et de félicité pour moi, malgré mon jeune âge. AUTREFOIS, les chanteurs vendaient des cahiers avec les paroles des chansons, et tout le monde chantait. Maintenant plus personne ne chante, c’est dommage. A moi toute seule dans ma chambre ça m’arrive de chanter, et je me sens bien.


Ce sont des souvenirs qui m’ont accompagné toute ma vie, et j’y pense souvent à ces moments de bonheur et de bien-être dans ma jeunesse.Ca fait passer le temps !



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MessagePosté le: 22-10-2006 06:39    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

Le poisson rouge ( conte ouïgour) :

Il était une fois un pêcheur qui faisait vivre toute sa famille des fruits de sa pêche au filet. Ils habitaient au bord du Fleuve Jaune.
Un beau jour, un poisson rouge fut pris dans les filets que le pêcheur venait de jeter dans le Fleuve Jaune. Mais, au moment ou il s’apprétait à le saisir, le poisson rouge donna un coup de queue, sauta dans l’eau et disparut...

Le pêcheur, fort mécontent d’avoir laissé échapper une si belle prise, rentra chez lui sans pouvoir oublier ce poisson. Il ne le revit jamais bien que sa pêche fut toujours fructueuse. Il gagna assez d’argent, et trois ans après cet événement, il put ouvrir une boutique de tissus. Mais la pensée de ce poisson rouge, tout brillant, le hantait toujours.

Ayant perdu sa femme, le pêcheur décida de se remarier et prit pour épouse une femme qui avait déja un enfant. Un jour, alors qu’il s’amusait au bord de la rivière, l’enfant vit des pêcheurs, ce qui lui rappela que sa famille avait un filet. Il rentra en hâte chez lui et demanda a sa mère:

“maman, donne-moi le filet, je voudrais aller pêcher à la rivière.”

“ Non, mon enfant”, lui dit sa maman,” tu es encore trop petit pour te servir d’un filet”.

Mais son fils ne voulant pas entendre raison, elle finit pas céder. L’enfant jeta le filet dans la rivière, et quand il le sortit de l’eau, le trouva bien lourd; un gros poisson rouge était coincé dans les mailles. L’enfant s’empressa de l’attraper et, charge de son butin, il prit le chemin de la maison. Il n’avait pas fait vingt pas qu’il pensa: “ qu’est-ce-que je vais bien pouvoir faire de ce poisson rouge? Le vendre ou le donner a ma maman pour le repas de ce soir?”

Il regarda ce poisson si beau et après quelques minutes de réflexion, il décida de le rejeter a l’eau. Des enfants, qui jouaient au bord du fleuve, avaient été témoins de la scène, et coururent a la boutique du beau-père pour lui rapporter la nouvelle. En entendant cela, le commerçant entra dans une colère bleue: “ Il a osé laisser échapper ce poisson que j’essaye d’attraper depuis huit ans!”

Il courut a la maison fou de rage et dit a son fils: “ pour moi un tel poisson vaut plus cher qu’un fils comme toi!”.

“Que ton cœur est donc cruel, tu voudrais échanger la vie de mon fils contre un poisson?” lui dit sa femme. Mais ces paroles n’émurent pas le commerçant; lasse elle finit pas lui dire: “si tu n’as pas d’amour pour lui, il partira de la maison”. Le commerçant qui savait que sa femme avait raison, ne dit rien et s’en alla.

La mère et le fils restés seuls pleurèrent énormément. “Mon enfant” lui dit-elle,” il ne reste plus qu’a t’enfuir loin de cette maison et loin de moi”.

Tout en lui préparant un sac de nang ( gâteau rond qui constitue la nourriture de base des ouïgours), elle lui fit ses adieux, le cœur gros, les larmes aux yeux. Il était parti depuis peu qu’il rencontra un voyageur, qui lui proposa de faire route ensemble. Après lui avoir raconté son histoire, le jeune homme, grand et robuste, lui dit:” N’ai pas peur, je suis la désormais et je te protégerai ou que nous allions”.

Depuis ce jour, l’enfant et le jeune homme devinrent inséparables tels deux frères, et ils continuèrent ensemble leur chemin.

Un jour, ils arrivèrent à une ville, où selon un ancien usage, celui qui mange sans payer est emprisonné. Les deux jeunes, venant d’une autre région n’en savait rien. En traversant la ville, ils réalisèrent soudain qu’ils n’avaient pas mangé depuis longtemps et qu’ils avaient une faim de loup. L’aine dit au cadet: “ Nous n’avons pas d’argent mais nous pouvons proposer nos bras pour rembourser”. Sans plus hésiter ils entrèrent dans une auberge et se firent apporter des petits pains farcis, et des nouilles qu’ils dévorèrent en un rien de temps. Au moment de régler l’addition ils demandèrent a faire un travail en guise de paiement. Le patron n’accepta pas le marche et alla rapporter l’affaire au roi. Les deux frères furent amenés devant le roi. “ Pourquoi n’avez-vous pas payé votre repas?” demanda le roi, “ dans mon royaume c’est considéré comme du vol. Je vais vous donner une chance de vous racheter. Cela fait bientôt sept ans que ma fille a été enlevé par un démon. Tous ceux qui ont été envoyés la délivrer ont péri. Si vous réussissez l’un de vous épousera ma fille, si vous échouez vous serez tués par le démon.

Les deux garçons heureux, d’avoir échappé provisoirement a la prison, acceptèrent en s’inclinant respectueusement devant le roi. Celui-ci, leur offrit son propre sabre et deux magnifiques chevaux.

Les deux garçons se mirent en route, et rencontrèrent, après deux jours de voyage, une montagne très escarpée, au pied de laquelle se trouvait une maison en or et un grand pont enjambant une rivière.

Une vieille sorcière monstrueuse apparut soudain devant eux, les menaçant: “ Qui vous a permis de venir dans mon royaume. Personne ne peut me tuer. A vous seuls vous ne réussirez jamais. Chaque année, le roi envoie des centaines et des centaines de soldats, mais aucun n’a survécu! C’est dommage de mourir si jeune, une seule inspiration me suffit pour faire de vous mon repas...”

Avant qu’elle eu achevé sa phrase, le cadet furieux pointa son sabre sur elle, mais l’arme fut emportée dans le ciel comme une plume par le souffle de la sorcière. L’ainé qui était très robuste cria a son frère: “ Recule-toi, je vais m’en occuper”. A ces mots la sorcière inspira une grande bouffée d’air et entraîna l’aine dans un tourbillon pour le manger. Au moment ou il allait être avalé, il donna un coup de sabre et tua la sorcière.

Les deux jeunes triomphant allèrent a la maison en or et trouvèrent la jeune princesse.

“ C’est vous qui avait tué cette vieille sorcière! Vous êtes des héros!” Ils prirent tous les trois le chemin du retour. Après avoir franchi plusieurs régions désertiques et sauvages, ils arrivèrent au village où ils furent accueillis par les villageois en liesse, qui portèrent les deux jeunes gens jusqu’au palais royal. Le roi, heureux de retrouver enfin sa fille, leur dit:

“Je donnerai ma fille en mariage a celui de vous deux qui le voudra”.

L’ainé prit alors la parole: "C'est toi qui doit l`épouser car pour moi c`est impossible. Tu comprendras bientôt pourquoi.” Le cadet du accepter et informa le roi de leur choix. On célébra les noces avec faste et dans la joie. Au bout du huitième jour, l`ainé dit au cadet: “ mon cher frère, je dois m’en retourner dans mon pays natal. Mais toi reste ici.”

“Si tu pars je te suivrai. Je ne veux pas te quitter,” lui répondit le cadet, les larmes aux yeux.

Le roi eut beau essayer de les retenir, rien n’y fit; le cadet et sa femme partirent avec le frère ainé. Le roi ayant le cœur généreux et voulant le bonheur de ses enfants, leur donne beaucoup d’or et d’argent et de la nourriture pour le voyage. Des jours et des mois s`écoulèrent. Un beau matin, alors qu’ils allaient traverser le Fleuve Jaune, l’ainé demanda de faire halte et dit au cadet: “qu’as-tu attrapé dans ton filet que tu avais jeté dans le fleuve à l'âge de quinze ans?”

“ Un gros poisson rouge “ répondit le cadet.

“ Qu’as-tu fait de lui?”

“ Je l’ai rejeté dans le fleuve”.

“ Eh bien tu vois je suis ce poisson rouge! Toi, ton cœur est si bon et si généreux que tu m’as laisse vivre. Et cela t’a valu mille tourments. Je te dois la vie. Maintenant il me faut vous quitter. Adieu!”

A ces mots, il sauta dans le fleuve. GOOGLE
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MessagePosté le: 22-10-2006 17:34    Sujet du message: Répondre en citant

Belle histoire, Line.

Gros bisous.
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MessagePosté le: 23-10-2006 07:11    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

RAMONA

Je vais vous raconter l’histoire de RAMONA. Pour moi c’est une époque bien triste et émouvante pour moi. J’avais 16 ans et ma sœur 24 lorsque nous avons encore eus une petite sœur du nom de Christiane. Comme c’était la guerre et des bombardements presque quotidiens sur Strasbourg, mon père à décidé de nous envoyer à la campagne. Dans un bled pas loin de Sélestat dans le BAS-RHIN. Maman avec le bébé et ma sœur et mon frère se sont installés dans notre nouvelle demeure. Mon père et moi sommes restés à Strasbourg vu que notre travail ne nous permettez pas de nous déplacer. Il y avait quand même un,e cinquantaine de kilomètres à faire. Papa et moi nous allions leurs rendrent visite pour le Week-end.

Un beau jour, et vive La libération. Dans notre maison à la campagne les américains se sont installés. Avec eux un prisonnier allemand.. Comme pendant la guerre nous fréquentions tous l’école allemande.je pouvais m’entretenir avec lui. C’était un brave petit gar s qui n’avait pas demandé non plus à faire la guerre.

Un jour sur un gramophone j’ai jouer un 45 tours RAMONA. Il m’a dit textuellement enlève ça, c’est un disque qui te porteras malheur.
Et il me raconta sa jeunesse. Il a était élevé par sa grand-mère dans une ferme. Prés de la frontière’ polonaise en territoire allemand., il s’occupé des cochons et des chêvres. Un jour que sa grand-mère faisait le marché et lui tout seul dans la maison, il a joué ce disque RAMONA. Une heure après, la ferme était en flammes.

Moi, comme une gamine de 15 ans j’ai rigolé, comme on peut rigoler quand on est jeune . C’était pendant un week-end nous dormions tous dans la même’ pièce, c’était un petit logement réquisitionné.Je me réveilles vers 4 heures du matin et je sens de la fumée. Je me dis tu as rêvée. Non , j’ai réveillés papa. J’aime autant vous dire qu’il était temps, car les escaliers avaient déjà commencées à crâmer(. Nous habitions au 1er étage.

Tout le monde dans la rue en attendant les pompiers en chemise de nuit et pied nu dans la neige. C’était au mois de janvier, neige et vent glacial.

On nous a installés dans la mairie en attendant de trouver ailleurs. Le jour d’après nous avons fouillé dans les cendres. Papa voulait à tout prix retrouver son alliance. De l’or ca doit se retrouver. Mais qu’avons-nous retrouvé, dans le pré à coté de la maison brûlée, le disque RAMONA ; Naturellement ce n’était pas le notre , mais Johann, avait jété ce disque par la fenêtre la veille sans que je m’en aperçoive Ce dernier appartenait au propriétaire de la maison. Le notre est enterré sous les cendres. Ceci est une histoire véridique.


Fait le 18 Aout 2005
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MessagePosté le: 23-10-2006 07:32    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

Le cygne qui s’ignore
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Dans le numéro précédent du BIF est paru un conte, qui n’est pas de moi mais que j’ai renommé « Le cygne qui s’ignore ». Le présent texte fait suite à ce conte. Voici donc, pour mémoire, le résumé du conte : il était une fois un cygne né par erreur dans le nid d’une canne. Personne ne s’apercevant de l’erreur, l’oisillon est éduqué à devenir un bon canard. Mais, il s’en montre incapable. Il est alors raillé et rejeté de tous, y compris de ses « parents adoptifs ». Seul et honteux, il vit malheureux jusqu’au jour où, rencontrant d’autres cygnes, il prend conscience de sa vraie nature. Il quitte alors sa « famille d’adoption » pour rejoindre la communauté des cygnes où il trouve le bonheur.

L'histoire de l'enfant maltraité ressemble beaucoup au conte du cygne. C’est l’histoire d’un enfant qui naît dans une famille aux règles étranges, aux croyances folles et aux pratiques qui violent sa nature.

Dès sa naissance, l’enfant a en lui des capacités naturelles qui ne demandent qu'à se développer: son intuition de ce qui est adéquat ; ses sensations de ce qui est bon et mauvais pour lui; ses perceptions de ce qui est réel et de ce qui ne l'est pas; sa mémoire des événements. Il naît donc avec tout le bagage pour devenir un être humain heureux parmi les siens.

Mais durant de longues années, ses parents maltraitants lui enseignent que ses intuitions sont absurdes, ses sensations insensées, sa perception délirante et sa mémoire traître. Ils le persuadent de se méfier de son corps et de ses sens. Par ailleurs, ils accusent ses envies d’être honteuses, sa spontanéité déplacée et ses besoins illégitimes. Et pour remplacer son modèle de valeurs, ils le persuadent d’accepter ce qu’ils décrètent adéquat, aimer ce qu’ils jugent bon, croire ce qu’ils disent vrai, et oublier ce qu’ils taisent. L’enfant n’a plus alors qu’à s’oublier et se mettre au service des parents.

Ces messages éducatifs ne sont jamais explicites. Ils sont portés par de multiples actes: il y a les comportements répétés et perpétués en tradition, bien qu’inadéquats et maltraitants. Il y a aussi les critiques, les gestes de rejets, les menaces, les punitions violentes face aux demandes, revendications et refus de l’enfant. Il y a encore les justifications des sévices. Et puis il y a les promesses d’acceptation et d’amour, faites indirectement quand le frère ou la sœur « parfaits » sont couverts d’éloge.

Tout cela amène l’enfant maltraité à croire que la nature l’a fait mauvais, insensé et incapable. Il se croit être un enfant inadéquat né dans une famille normale.

Mais il ne perd pas espoir. « Je vais changer pour que ma famille m'aime » décide-t-il. « S’il faut être quelqu’un d’autre pour être aimé ; s’il faut faire taire ma nature, aimer ce que je n’aime pas, accepter ce que mon âme refuse, croire ce que je ne perçois pas, oublier ce que je sais ; si c’est là le prix à payer pour qu’enfin on m’accepte, alors je ferai tout cela. » Et l'enfant entreprend une longue lutte pour devenir quelqu'un d'autre, oubliant que là n’est pas sa nature.

Quelqu’un d’autre, mais qui ? Les parents ont dicté leur exigence : leur enfant doit être complaisant, insensible, incassable, infaillible, aveugle et sans besoin. C'est donc cet idéal que visera l'enfant. Et comme si cela ne suffisait pas, il y ajoute une exigence légitime : être heureux ainsi !

Dès lors, la résolution de l’enfant sera de passer sa vie à changer, à se façonner, pour un jour ressembler suffisamment à l’idéal imposé et recevoir – enfin – la reconnaissance et l’amour d’autrui.

Mais cela est-il réaliste ? Devenir un autre, se fondre dans les exigences énoncées par la famille. Que penser de cette quête ? Le conte du vilain petit canard nous en propose une réponse, à travers trois vérités.

La première vérité est que la lutte est perdue d'avance. Malgré tous ses efforts, un cygne ne deviendra jamais un beau canard. Et un enfant ne deviendra jamais un être insensible, incassable, infaillible, aveugle, complaisant et sans besoin. Bref, on ne devient que ce qu'on est né pour être. Le modèle exigé par les parents maltraitants est tout simplement inhumain, et l’enfant ne l’atteindra jamais.

La seconde vérité du conte est que l'enfant maltraité n'est pas un être inadéquat dans une famille adéquate, contrairement à ce qu’il croit. En réalité, c'est un enfant normal qui a perdu son identité à force de se conformer au fonctionnement d’une famille inadéquate. Et comme le montre le conte, si l’enfant s’est laissé convaincre à la folie de sa famille, c’était avec le noble et légitime espoir d’être accepté et aimé de cette famille.

La troisième vérité du conte montre le chemin du bonheur. S’efforcer encore et encore de changer, de se conformer aux exigences reçues, ne mène à rien. Le bonheur vient lorsqu’on renonce à ces efforts et à ce but. Une thérapeute me dit un jour que la thérapie ne sert pas à changer. Elle sert à (re)devenir soi-même. Et c’est bien ce que le conte dit.

La personne qui arrive à Faire le pas a déjà passé toute son enfance à vouloir changer, et n’y a trouvé qu’épuisement. Peut-être est-il plus sage de renoncer à cette quête impossible et de retrouver en elle ce que la vie lui propose d’être. Car dans l’œuf du cygne se trouve déjà toute la science et tout le potentiel nécessaire pour devenir un beau cygne adulte.

Pour ceux qui voient les choses ainsi, le groupe de parole de Faire le Pas est un lieu propice. On y reçoit des cygnes épuisés de vouloir être des canards, mais qui rêvent encore qu’un magicien-thérapeute les changera en canard. Une fois dans le groupe, ces cygnes peuvent s’observer l’un l’autre, jusqu’à réaliser que la vie ne les a pas faits pour être canards. Chacun peut ensuite s’essayer peu à peu à retrouver ses instincts : déployer le cou, faire miroiter une plume blanche, gonfler les ailes, sans que personne ne le remette à l’ordre. Ils en découvrent alors du plaisir, et même de la fierté. Puis un jour, ils décident de faire de même en société. Il se peut que quelques canards xénophobes s’éloignent d’eux, mais d’autres, plus ouverts, restent. Et surtout, ces courageux cygnes voient leur boîte aux lettres se remplir peu à peu d'invitations à des galas de cygnes. Un jour, alors, ils réalisent qu'ils n'ont plus besoins des groupes, et ils nous font leurs adieux.

Que deviennent-ils ensuite ? Qui sait ? Mais parfois, nous recevons une carte postale ensoleillée provenant du Pays des Cygnes.
Christian Loehlé, animateur à Faire le Pas
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mamiero



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MessagePosté le: 23-10-2006 07:55    Sujet du message: Répondre en citant

Bohémienne aux grands yeux noirs pour toi Line
Paroles: Charlys. Musique: Henry Himmel 1937
© 1937 - Editions Benjamin

-

1. J'étais blasé de cueillir en vain,
Des baisers profanes
Quand j'ai croisé sur le grand chemin
Ma belle gitane
J'ai voulu la suivre un jour
Dans sa caravane
Comme une tzigane
Eperdu d'amour
Je chante à mon tour

{Refrain:}
Bohémienne aux grands yeux noirs
Tes cheveux couleur du soir
Et l'éclat de ta peau brune
Sont plus beaux qu'un clair de lune
Bohémienne aux grands yeux noirs
J'ai vibré d'un tendre espoir
Je voudrais que tu sois mienne
Bohémienne.

2. Ne vois-tu pas que mon cœur ardent
Est sous ton empire
Que sous tes pas j'implore et j'attends
Ton plus doux sourire
Les tarots de ton grand jeu
N'ont pu te le dire
Mais tu peux lire
Au fond de mes yeux
Ce plus tendre aveu
]
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priska



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MessagePosté le: 23-10-2006 12:38    Sujet du message: Répondre en citant

Très intéressant Line, et dans un autre genre, Mamiero !

Une bonne journée, les filles, bisous !

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