Retraite Active Index du Forum Retraite Active
Ce forum s'adresse à tous les retraités et futurs retraités. Les membres de ce forum ont la possibilité de discuter de tous leurs centres d'intérêt que ceux-ci soient les voyages, les loisirs ou l'actualité, entre autres.
 
 FAQFAQ   RechercherRechercher   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs   S'enregistrerS'enregistrer 
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

le CARNET DE LINE---histoire de Line
Aller à la page Précédente  1, 2, 3 ... 26, 27, 28 ... 45, 46, 47  Suivante
 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Retraite Active Index du Forum -> papotons tous ensemble!
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 24-10-2006 07:39    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

conte du renard



Renaud-Renard"


Extrait du livre "Contes traditionnels de Lorraine"
de Françoise Rachmuhl





En haut de la colline, à Morlange, le comte Renaud avait dressé son château. Morlange la bien nommée : il serait mort, l’ange gardien de Renaud, mort de peine et de honte – si les anges pouvaient mourir – tant l’âme du comte était noire.
Au pied de la colline le village se terrait. Quand leur seigneur passait, les manants se cachaient. Ce n’était alentour que terres dévastées, arbres calcinés, bêtes mortes, la forêt muette. Seuls osaient s’y glisser, dans la brume, les loups.
Déjà, le jour de sa naissance, Renaud faisait souffrir les femmes. Il était velu, couvert de poils roux, il braillait. Il se précipita avec une telle voracité sur le sein de sa nourrice qu’il fit jaillir, avec le lait, du sang. Sa mère détourna la tête pour pleurer. Son père était content :
- Ce sera un gaillard, déclara-t-il.
Gaillard il l’était, le comte Renaud, le premier à la guerre, à la chasse, à l’amour. Ne connaissant ni pitié, ni peur. N’aimant que bataille et ripaille. A son approche, les filles et les biches fuyaient au creux des bois.
Quant à sa femme, la pauvrette, elle ployait devant son seigneur comme en avril l’aubépine devant la bourrasque. Son beau visage se couvrait de pleurs quand elle découvrait les malheurs provoqués par son mari, le maudit rouquin. L’ermite qui vivait retiré dans une grotte, non loin de là, souffrait, lui aussi, d’un tel voisinage. Ses prières étaient sans cesse troublées par les plaintes des malheureux, les galopades des bêtes poursuivies. Il monta au château. On le jeta dehors. Il revint. A force de persévérance, avec l’aide de Dieu et de dame Mahaut, il réussit à rencontrer Renaud. Il lui fit honte de sa conduite, le menaça de la colère du ciel. Renaud se mit à rire :
- Saint homme, je ne connais de ciel que cette toile bleue au-dessus de ma tête, percée d’étoiles, vide de dieux ! Je ne connais d’enfer que celui de mon gosier tenaillé par la soif ! Tu parles trop. Va-t’en, vieux radoteur, va ou je lâche mes chiens !
- Maudit sois-tu Renaud, s’écria l’ermite. Que le ciel et l’enfer m’entendent ! Qu’ils changent une lettre de ton nom ! et de chasseur tu deviendras chassé, à chaque pleine lune. Ainsi soit-il.
Sur ces paroles, l’ermite disparut. Mais Renaud se souciait peu de ses menaces et continua de mener la même vie.
Vint la nuit où une lune parfaitement ronde resplendit au-dessus des bois. Renaud se tournait, se retournait dans son lit, sans trouver le sommeil. Il finit par se lever, quitter sa chambre, le château, avancer dans la forêt silencieuse, avancer toujours, poussé par une force inexplicable. Finalement, il arriva dans une clairière et, sans savoir ce qu’il faisait, il retira ses vêtements. Alors, son être rapetissa, se couvrit de poils, se glissa dans les fourrés. Il galopa longtemps sur la trace d’odeurs savoureuses, inconnues de lui jusqu’alors.
La nuit se passa en courses effrénées, en poursuites. Quand, à l’issue d’un long combat, il enfonça ses crocs dans la chair d’une fouine, il glapit de bonheur. A l’aube, ayant revêtu ses habits, il rentra épuisé, meurtri, repu, ravi. Il sombra dans le sommeil.
Il mena cette double vie pendant un an, renard les nuits de pleine lune, Renaud le reste du temps. Toujours aussi méchant. Contrairement à ce que pensait l’ermite, le fait de connaître les ruses du gibier le rendait chasseur redoutable. Il s’adonnait encore plus à son goût du pillage et du meurtre, devenu tout entier bête fauve. Il alla même jusqu’à massacrer les propres poules de son poulailler, s’étant introduit nuitamment dans son château, pourtant bien gardé. Furieux le lendemain quand il apprit ce bel exploit, mais penaud : après tout, le renard, c’était lui.
Une autre fois, il faillit se laisser prendre dans un piège ; pour y échapper, il s’arracha un morceau de chair.
- Où vous êtes-vous blessé de la sorte, monseigneur ? lui demanda sa femme.
Elle avait remarqué ses disparitions nocturnes, elle voulut en avoir le cœur net. Une nuit, elle le suivit, se faufilant sous le couvert des arbres. Elle avait peur mais avançait pourtant. La lune était si claire qu’on y voyait comme en plein jour : heureusement Renaud ne se retourna pas. Quand transformé en renard, il disparut sous les taillis, elle se souvint des paroles de l’ermite. Elle s’empara des vêtements du comte et rentra au château. Renaud était pris. Impossible sans ses habits de retrouver sa peau d’homme. Il devenait renard à jamais.
Alors la malédiction s’accomplit. Renaud-Renard, au fil des mois, connut la peur, la faim, le froid. L’hiver fut terrible. Il eut les pattes meurtries par le sol glacé, la langue lui pela à force de laper l’eau gelée des mares. La moindre pitance, il devait la disputer aux loups. Il comprenait à présent le sens du regard affamé, terrible, que, dans son autre vie, lui jetaient les paysans.
Les paysans, eux, étaient soulagés par la disparition du comte. Malgré l’hiver, grâce aux bons soins de dame Mahaut, ils se reprenaient à espérer, à travailler, à vivre. Quand l’âpre saison s’éloigna, jeunes gens et fillettes purent enfin chanter, former des rondes, planter le mai, ou simplement s’attarder au seuil de leur maison.
Dame Mahaut, dans ses habits de deuil, du haut de sa fenêtre, regardait les manants s’ébattre, les prés reverdir. Elle souriait. Il lui semblait bien, parfois, à la lisière du bois, apercevoir un renard qui guettait. Elle fronçait le sourcil. Dès qu’il s’éloignait, elle se remettait à sourire. Personne ne regrettait Renaud.
Avec le renouveau, l’air se chargeait d’odeurs de sève, la campagne regorgeait de toutes sortes de nourritures. Quel festin pour les animaux des forêts ! Pourtant Renaud-Renard n’y prenait plus le même plaisir. Il avait gardé sa mémoire d’homme. Il savait que des pièges s’ouvraient devant les poulaillers, il savait que l’hiver reviendrait.
Un beau matin d’automne, au-dessus de l’herbe blanchie par le gel, le soleil commençait à dorer les feuilles. Renard regagnait tranquillement son terrier. Soudain la forêt retentit de galopades, d’appels, d’abois sauvages. Renaud reconnut les bruits de la chasse. Son cœur bondit, malgré lui ses pattes l’entraînèrent, et il fuit.
Il fuit. Lui qui n’était jamais las de poursuivre, il connut l’horreur d’être poursuivi, l’affolement au hasard des sentiers, la terreur suprême à l’assaut de la meute. Il se rappela comme il aimait enfoncer son poignard dans la gorge de l’animal. L’animal c’était lui !
Au moment où les chiens allaient l’atteindre, dans un dernier effort, il se retourna pour affronter l’homme qui menait la chasse, le plus noble des seigneurs. C’était le duc de Lorraine, son suzerain légitime ! D’un bond, Renard franchit la muraille hurlante des chiens, se roula à ses pieds, lécha ses bottes, s’y agrippa, se livrant à mille bouffonnes cabrioles.
- Vous avez vu ce renard, s’exclama le duc amusé. On le dirait apprivoisé. Tenez vos chiens. Je veux l’emmener à la cour.
Renaud-Renard avait la vie sauve. Mais à quel prix !
Bête de cour, gavé de mangeaille, un grelot attaché au cou, il avait l’air d’un vieux chat. Sa seule liberté c’était d’inventer des pitreries. Il n’aurait pas même été capable de s’enfuir.
Arriva le jour où le duc de Lorraine donna une grande fête en son palais. Bien installé sur son coussin, à portée de la main de son maître, Renard somnolait. Devant eux défilait toute la noblesse.
Un couple s’avança, précédé par une rumeur flatteuse. Qu’il semblait fier, le jeune homme, son manteau crânement rejeté sur l’épaule, et comme la dame était gracieuse en s’inclinant pour la révérence ! Renaud-Renard entrouvrit un œil.
La brume qui remplissait son esprit se déchira. Il reconnut, penché sur lui, le visage de son épouse. Allait-elle, elle aussi, comme tous les courtisans, avancer la main pour caresser son poil roux ? Il le redoutait autant qu’il l’espérait.
Mais dame Mahaut s’éloigna, n’ayant d’yeux que pour son nouveau compagnon. La jalousie, la détresse mordirent le cœur de Renaud. Quoi … Ce godelureau lui avait pris sa femme, portait ses propres vêtements ; il les reconnaissait ceux-là même qu’on lui avait volés, la nuit où il était devenu renard à jamais.
Renaud-Renard sauta de son coussin, brisant sa chaîne d’or, et s’élança sur le couple. Il avait retrouvé l’usage de ses griffes, de ses crocs. S’il épargna sa femme, il se jeta aux jambes, au visage du jeune homme, tira sur son pourpoint, arracha sa pelisse. Il se roula dedans. Aussitôt il redevint homme.
Quel affolement, quelle surprise à la cour de Lorraine !
Dame Mahaut s’évanouit. Le beau seigneur, honteux, s’enfuit dans son château. Le duc exigea que Renaud rentrât dans tous ses droits.
Des chroniqueurs affirment que le comte alors retrouva ses terres, ses sujets, sa femme et qu’ils eurent beaucoup d’enfants. Je n ‘en crois rien. Pour moi, voilà comment le conte finit.
Renaud avait déjà l’expérience de deux vies, celle d’un homme, celle d’un animal. Il avait compris bien des choses. Sa colère apaisée, il abandonna à dame Mahaut tous ses biens, la laissant libre d’en faire l’usage qu’elle souhaitait. Quant à lui, il se retira dans la grotte où avait vécu, où était mort le vieil ermite.
Il y vécut sainement, tâchant de réparer le mal qu’il avait fait.
Quand il allait au village, les manants lui jetaient les restes de leur repas. Il leur donnait sa bénédiction. L’hiver venu, quand l’eau gelait au creux des mares, il partageait le peu de nourriture qu’il avait avec les animaux sauvages.
On dit qu’il les soignait quand ils étaient blessés. On dit qu’il pouvait leur parler, qu ‘il savait les apprivoiser. On dit même que, partout où il allait, un renard – qu’il traitait comme un ami – un renard le suivait.






Page créée avec Easy Designer
_________________
!


aimer c'est donner !


Dernière édition par Line le 24-10-2006 08:27; édité 2 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 24-10-2006 07:50    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

Le kacheloffe !(LE POELE A BOIS )
URL=http://imageshack.us][/URL]

Cette histoire s’est passée pendant la dernière guerre, à la frontière ALSACE LORRAINE. A cette époque, il n’y avait plus d’hommes sur le territoire entre 16 et 50 ans. Tous étaient au front de RUSSIE ainsi que les femmes seules sans enfants, dans les usines de munitions.

Une grande ferme, encore aujourd’hui, se trouve à cet endroit et fût exploitée par un couple de retraité sans enfants. Trois valets de ferme étaient embauchés à l’époque pour faire marcher cette grande affaire. Il y avait les vaches à traire, la literie, l’écurie ; les champs, la culture, les cochons et le poulailler, sans compter les lapins dans leur clapiers et la récolte du tabac et du houblon.


Le fermier était prêt à céder son affaire, lorsqu’on lui a attribué un prisonnier russe, du nom d’IGOR. Sa femme, était invalide et ne parvenait pas avec la meilleure volonté du monde, à participer à ce travail de forçat.

Igor a été le bienvenu dans cette famille et fût traité comme un fils. Il était habitué à ce genre de travail, en Russie dans les colkoses, il travaillait déjà très dur, depuis l’âge de 12 ans. Toujours souriant, jamais grincheux, il fallait le voir à l’ouvrage. Du matin au soir il sifflotait son air favori, « les bateliers de la Volga « même que le soir au lieu de se reposer, il coupait du bois. Il ne parlait pas un mot de chez nous, rien que du russe mais il se débrouillait à sa façon. Il montrait la lune le soir et se mettait à grelotter, ce qui voulait dire, qu’à la pleine lune il fera très froid. Avec le temps, il apprit aussi quelques mots de français et d’allemand.


Il s’est fait un copain, de la ferme d’à coté. Un prisonnier polonais qui travaillait dans une ancienne manufacture de porcelaine pendant la journée. Le soir il donnait des coups de main au fermier pour son gîte et sa nourriture. Tous les soirs, IGOR avec sa charrette de foin, attendait son copain, pour le ramener chez lui. Pour la besogne, le polonais, qui n’avait pas d’argent, lui remis un carreau de faïence. Notre IGOR en avait déjà une caisse pleine en dessous de son lit. Il n’osait pas refuser à son pote, de peur de le froisser, quand soudain il lui vint une idée.
IGOR, qui entre autre a appris le métier de carreleur, se dit et si je faisais un poêle avec ses carreaux, avec un banc autour et un samovar comme chez nous en RUSSIE ; Toute la famille autour du feu, quand il fait très froid cet hivers, mais se serait extra. Si je commence aujourd’hui, pour NOEL, j’aurais terminé. Je leur offrirais à ces gens, pour les remercier de tout l’amour qu’ils me portent à moi cet étranger.


Il demanda la permission au fermier de bricoler, pendant ses heures libres et le travail commença. Rien de tel qu’un bon feu de bois. Mais c’est une compagnie, le bois qui sent bon, le hêtre ou le sapin, le feu qui crépite la flamme qui danse sans compter la chaleur que ça produit. IGOR était heureux ce soir là, même que son ami le polonais, venait de temps en temps lui donner un coup de main.

Mais voila. Une fois le poêle terminé, notre IGOR, n’a pas eu la joie de voir crépiter la flamme dans le KARRELOFFE ; Une sentinelle d’allemands est venue pour le chercher. Destination inconnue. Plus personne n’entendit parler de lui. On avait beau supplier, de le laisser qu’on avait besoin de lui pour les travaux de la ferme, rien y fit.

La fermière courue derrière le camion qui venait le chercher en pleurant, Elle aurait voulue crier sale …, mais, elle ne voulait pas aggraver son cas. La KOMMANDANTUR envoya un autre prisonnier, mais ce n’était pas YGOR. Le RUSSE jamais on ne l’oubliera, Pour les deux vieux c’était leur fils qu’on été venu chercher, ce matin là.



LINE
_________________
!


aimer c'est donner !


Dernière édition par Line le 24-10-2006 08:18; édité 2 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
mamiero



Inscrit le: 16 Aoû 2006
Messages: 2128

MessagePosté le: 25-10-2006 08:19    Sujet du message: Répondre en citant

Que c'est triste ce matin line ,et ça du etre vrai pour certain cette histoire, gros bisous]
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 25-10-2006 14:49    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

MADAME PICARD !


Nous sommes vers la fin du mois de janvier Il fait très froid en Alsace cette année ci et la neige tombe en abondance .Une bourrasque vient de frapper les joues de madame PICARD qui a du mal à avancer, avec ses emplettes ce matin. Madame n’est pas très sûre sur ses jambes depuis sa fracture du col du fémur. il y a quelques mois. Pour les personnes seules et âgées la neige est féerique derrière les carreaux, mais pour se déplacer, quel calvaire


Madame PICARD est veuve depuis trois ans. Elle habitait la banlieue parisienne du temps de son défunt mari. La voila de retour dans son univers, son pays d’origine, le pays de ses racines .Si un jour elle doit quitter ses enfants pour d’autres cieux c’est ici qu’elle voudra être enterrée parmi ses proches.


La vieille dame va sur ses 80 ans, elle a encore l’œil vif et le moral. Elle adore rigoler et à la mort elle a tout son temps d’y penser. Malgré son handicap, elle a encore beaucoup de chose en vue. Prochainement elle sera arrière grand-mère de deux petits bouts de choux, ce qui la comble de bonheur. Les enfants c’est sa vie. .


La musique, un air d’autrefois, et les souvenirs remplissent sa journée. Ses idées trottent dans sa tête et le serin les accompagne de son chant mélodieux. Ils sont tous les deux elle et lui dans une cage dorée, mais ……

.Hélas on ne peut revenir en arrière Victor HUGO l’a dit ART DE DEVENIR GRAND PERE on ne peut pas être et avoir été.

Heureusement l’hiver touche à sa fin. Nous allons à la rencontre du SOLEIL et de la plus belle des saisons de l’année, le printemps. Avec ses merveilleuses fleurs de toute beauté qui
Embaument de leurs précieux parfum, c’est le renouveau. et tout refleuri.


Toutes les semaines madame PICARD se rend à l’ après-midi récréatif du 3e âge. Un orchestre joue d’anciennes mélodies et sur l’air d’une valse viennoise, dans les bras d’un monsieur âgé, elle oublie ses 80 ans et se laisse bercer, comme autrefois. Ne me dites pas qu’il n’y a pas de beaux restes.

Quelques mots sont échangés, quelques blagues racontées, du papotage. Une petite belote si vous voulez bien. Un café, une petite douceur et l’après midi se termine en beauté


Y a t’il une personne qui veuille bien raccompagner Madame PICARD jusqu’à sa porte ? Il commence à faire nuit dehors. Le cavalier, le danseur argentin, se précipite pour être le premier à rendre ce service. Il apprécie beaucoup la présence de Madame PICARD ; Je crois bien qu’il a un petit béguin. A notre âge c’est marrant. , mais ce sera toujours comme ça et ça restera jusqu’à la fin des temps. Ce fût encore un agréable après-midi, que nous avons tous passé ensemble. . Vivement la semaine prochaine, nous irons en excursion organisée en autocar et passerons notre journée en SUISSE., chez ZUDINETTE ; a BIENTÖT MA GRANDE !
Monsieur NICOLAS présente son bras à madame PICARD, laquelle tout heureuse d’être prise en considération, est toute rayonnante. Devant sa porte, c’est un petit baise main et la voilà, comme une jeune fille à monter les escaliers de l’immeuble. Juste le temps de refermer la porte pour se remettre à boiter comme avant. Un petit coucou avec la main, NICOLAS lui envoie un bécot discrètement. . Voila de quoi rêver pendant tout ce temps, jusqu’à la semaine prochaine





LINE
_________________
!


aimer c'est donner !


Dernière édition par Line le 25-10-2006 14:56; édité 2 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 25-10-2006 15:14    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

La marchande de soleils

Les conteurs inventent rarement mais ils recyclent perpétuellement. En tous cas, c'est ma manière de voir et de faire car les contes nous précèdent toujours.

Depuis toujours moi qui suis née à Paris, j'aime les villes du monde et celles d'Afrique en particulier. Par ailleurs, je me sens proche de toutes les personnes, hommes ou femmes, qui sont des amoureux de l'amour. (Peut-être bien que les femmes le sont davantage que les hommes). Ce conte urbain, qui s'intéresse à la rencontre et à la question du mariage aujourd'hui, est né à Dakar voilà deux ans. Mais il n'est pas né de rien.
Tout d'abord c'est un clin d'oeil au film de Djibril Diop Mambéty La petite vendeuse de Soleil grâce à qui j'ai vu la ville sur un écran pour la première fois. Tout y était plus grand : les rues, la gare, le port...
Ensuite c'est une adaptation contemporaine et africaine d'un conte danois que j'aimais mais que je n'arrivais pas à raconter : La petite Mette, une bergère qui croit dur comme fer en sa chance. Elle aime le roi d'Angleterre qui ne le sait pas, qui ne voit rien, tout occupé qu'il est à se chercher une princesse de son rang. Oui, c'est le conte de la bergère qui épouse son prince charmant. Cela pourrait tourner guimauve et pourtant non. Il y a une telle force de vie dans ce conte que je l'ai adopté. J'ai transformé la bergère en petite marchande de journaux et le roi d'Angleterre en chanteur à succès avec un clin d'oeil à la star internationale Youssou N' Dour. Dans le conte nordique, une pierre magique, derrière la porte, parle et aide le roi à choisir son épouse. Ici, à Dakar, j'ai opté pour un " suwer ", une peinture sur verre, accrochée au-dessus de la porte de la villa du chanteur, capable de lire les caractères et douée de la parole. Les fiancées, il me semble les avoir croisées dans les rues de Dakar : trois types de jeunes femmes actives (une marchande de pagnes très riche, une animatrice de TV très populaire et une mannequin très courtisée…)
J'ai voulu que ceux qui ne connaissent pas Dakar découvrent la ville à travers ce conte et que ceux qui vivent là-bas ou ont fait le voyage s'y retrouvent. Enfin, comme l'héroïne du conte, je vous souhaite tous de croire en votre bonne étoile...

Muriel Bloch
_________________
!


aimer c'est donner !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 26-10-2006 06:00    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

LE PETIT PATRE ! et la TRANCHUMANCE !


URL=http://imageshack.us][/URL]
Les voila , les voila ils arrivent. Une foule immense rassemblés sur les deux cotes de la route. Tous le village est reuni pour acceuillir, les bergers et leurs troupeaux.

Les bêtes sont joliment décorés avec des coiffes de toutes les couleurs..De loin on entend le
Tintement des campines, que les bêtes portent aux cous . Comme tous les ans, les troupeaux redescendent dans leurs écuries, il commence tout doucement a faire froid là-haut .

Dans la montagne les premiers frimas sont apparus et bientôt la neige recouvrira les cîmes ..
Les gens sont joyeux, on rigole, on s’amuse . et avec la musique, la fête bat son plein.


Avec les bergers se trouvait un petit pâtre .a peine âgé de quinze ans,.Tous les soirs au clair de lune, il laissait vagabonder son imagination. Au village, il y a une petite amie qui lui a promis de l’attendre . Il cherche parmi la foule, toc toc, son coeur bat la chamade. Rien il ne la voie pas. .

Sa maman le reçoit , les bras ouverts sur le pas de la porte. Une fois toutes ses bêtes dans
l’étable, il fait sa toilette, mange un bout et se couche. Le pauvre petit pâtre est extrèmement fatigué. Et sur le champ il s’endort.

Et voila en rêve, sa petite amie lui est apparue ! Pourtant il ne l’avait pas vu parmi. tous ces gens qui stationnaient sur les bas côtes des routes . Comment a-t-il pu se coucher sans la chercher ? Il fait un cauchemar. Il se voie la-haut dans les montagnes sur un pic a la recherche d’un agneau et tomber brusquement dans un ravin.Il se reveille plein de sueur…………… ouf ce n’etait qu’un rêve.

Le lendemain, au petit dejeuner, sa maman lui apprend que la famille de la petite a demenagé. Destination inconnu. Mais …. Que la petite jeune fille est restee travailler dans le bar-tabac du village. Comme elle était de service, elle n’a pas pu aller a sa rencontre lorsque le troupeau est revenue.

Tout le reste ça va de soit ……………… LINE
_________________
!


aimer c'est donner !


Dernière édition par Line le 26-10-2006 06:09; édité 1 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 26-10-2006 06:20    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

Contes de loups

URL=http://imageshack.us][/URL]

Exemple de Contes de loups recensés par Marie-Louise Tenèze dans la partie " contes d'animaux " du Conte populaire français, tome III:

" Le renard-parrain "

Il y avait une fois un loup avec un renard qui faucillaient au blé derrière le village au Haut-jardin. Pour leur goûter, on leur avait donné un pot de lait caillé. Mais le renard, qui était si gourmand, pensait toujours au pot de lait caillé et il se demandait comment qu'il pourrait bien faire pour le manger tout seul .

- Tiens, qu'il se dit, je m'en vais dire qu'on m'appelle pour être parrain.

Il fait tout d'un coup

- Châti! tiens, qu'il dit au loup, voilà qu'on m'appelle pour être parrain.

Bien, va-t'en, que dit le loup, je faucillerai sans toi.

Quand il revient, il lui demande

- Comment qu'on appelle ton filleul?

- Bien commencé, que dit le renard, et puis ils se remettent à fauciller.

Un petit moment après, le renard fait, encore

- Châti! voilà qu'on me rappelle encore pour être parrain.

- Bien, va-t'en-z-y encore, dit le loup.

Quand il revient, il lui demande encore:

- Comment qu'on appelle ton filleul?

- Moitié vide.

. Voilà des drôles de noms tout de même, qu'a dit le loup.

-Un peu après, voilà encore le renard qui rappelle

- Châti! voilà qu'on me rappelle encore une fois pour être, parrain.

- On t'appelle moult souvent, mais reva-t'en-z-y encore, dit le loup.

Puis quand il a revenu, il lui a encore demandé comment qu'on appelait son filleul.

- Bien reléché, a dit le renard.

- Voici l'heure de goûter qui a arrivé, que dit le loup, tu as été parrain, tu n'as pas si faim que moi, mais moi, j'ai faim, allons goûter.

Quand ils ont arrivé près le tréseau qui était le goûter, le pot de lait caillé était vide.

- Ah! que dit le loup, ça ne m'étonne pas de toi, tu as dit qu'on t'appelait pour être parrain et tu venais manger le lait caillé, je vois bien à cette heure pourquoi que tes filleuls s'appelaient bien commencé, moitié vide et bien reléché. Mais cela n'empêche pas que j'ai faim, qu'est-ce que je vais goûter?

- Ne te mets en peine, dit le renard, le maître ont tué un cochon, je vais te mener où qu'il est, nous passerons par le larmier et puis nous en mangerons notre soûl.

Les voilà partis, ils ont bien passé pour entrer, mais quand ils ont eu mangé, le renard a encore bien repassé par le larmier, mais le loup avait un si gros ventre qu'il ne pouvait plus ressortir.

- Attends, que lui a dit le renard, tourne moi ton c..., je te tirerai par la queue.

Mais il a, tiré si fort que la queue a arraché.

- Me voilà beau, a dit le loup, voilà que je n'ai plus de queue.

- C'est bon qu'a dit le renard, la maîtresse a du chanvre qui rouit sur l'herbe, je t'en vais faire une avec.

Et il lui fait une belle queue de chanvre.

Puis les voilà qui ont vu des pâtres qui faisaient la " tranche " dans les prés au Breuil.

- Allons avec eux, qu'a dit le renard, nous avons bien mangé, nous danserons des rondes avec eux à l'entour du feu.

Et puis les voilà partis. Quand ils ont eu dansé des rondes, ils ont dit : Voir lequel de nous qui sautera le plus haut au-dessus du feu.

Le renard, qui était leste, a sauté haut, mais le loup, qui était plus pesant, n'a pas pu sauter assez haut, et puisqu'il ne pensait pas que sa queue était en chanvre, voilà le feu qui a pris dedans et l'a brûlée. Et il n'a plus eu de queue. " (Recueilli en Lorraine par L. Zelikzon avant 1913.)



" Le partage de la récolte "

Une fois, un renard et un loup vivaient ensemble dans une même caverne.

Le loup était grand mangeur, et souvent il lui arrivait de manger le dîner du renard. A la fin, le renard fatigué de la gloutonnerie du loup lui dit:

- Loup, toi et moi ne pouvons aucunement vivre comme cela, tu as trop gros appétit; il nous faut partager la récolte, et chacun mangera sa part; tant pis pour celui qui n'en aura pas assez.

Ainsi ainsi fait.

Le temps de semer arriva; le renard dit au loup:

- Loup, quelle part de récolte veux-tu? De terre en amont ou de terre en aval?

Le loup abaissa la tête, serra les dents et fit aller la queue un moment - et, après avoir réfléchi

- Je veux de la terre en aval, dit-il.

- Eh bien! de la terre en aval tu auras, répondit le renard.

Cette année, le renard voulut semer du blé. Et quand le blé fut à point, le renard s'en alla le moissonner et eut la paille et du grain. Au loup il resta le chaume et les racines, part qu'il s'était réservée, de terre en aval.

- Renard, dit le loup, cette année, tu m'as trompé, mais attendons l'année prochaine.

Quand le temps de semer fut revenu, le renard dit au loup

- Hé! quelle part veux-tu, cette fois, loup?

- Cette année, fripon, je veux de la terre en amont.

- Allons, de la terre en amont tu auras.

Et ils s'en allèrent semer.

Le renard voulut semer des topinambours, parce qu'ils avaient semé du blé l'année précédente. Au temps de la récolte le renard dit au loup :

- Va prendre ta part de terre, comme il a été convenu.

Le loup alla couper toutes les tiges des topinambours. Le renard s'en alla, à son tour, chercher sa part de terre en aval, et remplit sa cave, de topinambours.

Et, pauvre loup, il avait supporté la famine l'année précédente, et la supporta encore celle-ci; il souffrit tant et tant qu'il creva.

Nigauds, toujours vous serez dupés par les fripons. "

(Recueilli par les enfants de l'école de Comberouger, dans le Tarn-etGaronne, en 1900, sous la direction d'Antonin Perbose.)



" La messe des loups"

Les loups sont des bêtes comme les autres. Ils n'ont pas d'âme. Pour eux, tout finit juste au moment de la mort. Cependant, une fois chaque année, les loups du même pays s'assemblent pour entendre la messe. Cette messe est dite par un curé-loup, qui a appris, son métier je ne sais où. Le curé-loup monte à l'autel, juste à l'heure de minuit du dernier jour de l'année, qui est la fête de saint Sylvestre. On dit qu'il y a aussi des évêques-loups, des archevêques-loups, et un pape-loup. Mais nul ne les a jamais vus. Pour les curés-loups, c'est une autre affaire. Vous allez, en avoir la preuve.

Il y avait, autrefois, dans la ville de Mauvezin, dans
_________________
!


aimer c'est donner !


Dernière édition par Line le 26-10-2006 06:28; édité 2 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 27-10-2006 04:44    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

JE REVE !
URL=http://imageshack.us][/URL]

Installé confortablement dans mon fauteuil favori, je somnole. Tout est calme et silencieux autour de moi dans ma chambrette à part le serin, qui de temps à autre sautille d’une balançoire à l’autre pour se dégourdir.. La vieille horloge avec ses tics tacs monotones, m’entraîne dans un profond sommeil et je rêve

Je rêve de ma jeunesse, des mes chers parents, du temps passé. J’adorais autrefois flâner le long du RHIN à regarder les pêcheurs taquiner le goujon. Aussi comme chaque petite fille, je cueillais des fleurs de trèfles pour me mettre une guirlande dans les cheveux. Comme compagnons de jeux j’avais un petit lièvre, une sauterelle,l grillon, un papillon et une petite mésange Eh bien j’allais oublier la petite bête du bon DIEU, la coccinelle et son fiancé le hanneton..

J’avais une dizaine d’années, sans soucis du lendemain, j’étais heureuse, comme on peu bien l’être à cet âge là. Je jouais, j’oubliais la terre entière et l’horloge de midi, je ne l’ai pas entendu sonner

A une heure de l’après midi, mon assiette de légumes m’attendait toujours sur le coin de la table.

Une petite primevère subitement agita ses clochettes gling gling gling, petite fille, tu vas te faire gronder, il est très tard, rentre vite, gare au martiner J’ai rigolé, nous n’avons même pas de martiner à la maison, mon papa ne bat jamais les petits enfants.


Adieu mon beau décor, mon champs de marguerites, de bleuets de coquelicots. Au revoir mon fleuve préféré, à bientôt mes amis les animaux.


Je m’étire je me réveille. Une crampe dans le mollet me fait revenir dans le temps présent.


Oh que c’était beau autrefois dans mon île des épis, c’était le nom de l’endroit ou j’habitais avec ma famille et ou j’ai passais toute mon enfance.


Mes rêves me ramènent toujours là-bas, ou j’ai passé, mes plus belles années de ma vie


LINE
_________________
!


aimer c'est donner !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 27-10-2006 05:01    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

CONTE DU PAON !



Conte : Le Paon Dansant

Si vous laissez la fierté vous monter à la tête, vous risquez de vos comporter de façon stupide.


Par Centre Bouddhique International

Le Paon Dansant

(La fierté et la modestie)

Il y a très, très longtemps, chaque groupe d’animaux devait choisir un roi. Les animaux à quatre pattes décidèrent de choisir le lion. Les poissons décidèrent de choisir la baleine. Quant aux oiseaux, ils décidèrent de choisir le cygne.

Le roi cygne avait une merveilleuse fille et comme il l’aimait énormément, il lui demanda de faire un vœu. La princesse cygne lui expliqua alors qu’elle souhaiterait elle-même choisir son mari, quand elle sera plus grande. Le roi accepta.

Les années passèrent et quand la princesse cygne fut en âge de se marier, le roi demanda à tous les oiseaux de se réunir afin de trouver un bon mari pour la princesse. Des oiseaux arrivèrent du monde entier pour tenter leur chance. Il y avait des oies, des cygnes, des aigles, des pigeons, des coucous, des hiboux et beaucoup, beaucoup d’autres espèces d’oiseaux.

La réunion eut lieu sur un immense rocher au pied de l’Himalaya. Le roi cygne demanda alors à sa fille de choisir lequel de ces oiseaux elle voulait épouser.

La princesse cygne regarda alors chacun des oiseaux présents. Son regard fut attiré par un magnifique paon d’un resplendissant plumage vert émeraude. Elle le montra alors à son père en disant : « Ce magnifique paon là-bas, c’est lui que je veux épouser. »

Le roi annonça alors la décision de la princesse à la foule et les autres oiseaux s’approchèrent aussitôt du paon pour le féliciter : « Tu as tant de chance car parmi tous les oiseaux présents aujourd’hui, c’est toi que la princesse a choisi. »

Le paon était si fier d’entendre tous ces compliments qu’il commença à chanter, à danser, à se donner en spectacle devant tout le monde, tout en montrant son merveilleux plumage. Et il dansait, dansait et dansait encore, jusqu’à en avoir la tête qui tourne. A ce moment-là, il perdit l’équilibre et tomba dans une flaque d’eau ! Il sortit de là couvert de boue.

Les autres oiseaux, surtout les plus jeunes, éclatèrent de rire. Mais le roi cygne n’était pas du tout content. Il était embarrassé que celui que sa fille avait choisi fasse rigoler tout le monde. Il se disait : « Ce paon n’a aucune modestie. Et de plus, il est si fier qu’il s’est ridiculisé devant tout le monde. Ma fille adorée ne peut pas épouser un tel oiseau. »

Debout au milieu de la foule, le roi cygne dit : « Monsieur le paon, vous avez certes une très belle voix, un merveilleux plumage et beaucoup de grâce. Mais votre fierté vous a joué un très mauvais tour. Je ne peux accepter que ma fille bien aimée épouse un oiseau si arrogant ! »

Le roi cygne demanda alors à la princesse de choisir quelqu’un d’autre et ce fut un magnifique cygne qui fut choisi. Le paon, mort de honte, s’envola à toute vitesse pour aller se cacher.

Moralité : Si vous laissez la fierté vous monter à la tête, vous risquez de vos comporter de façon stupide.

Mai 2001

Centre Bouddhique International

Centre Bouddhique International
7, rue Cité Firmin Bourgeois
93350 LE BOURGET
Tél. : 01 48 35 10 71 - Fax : 01 48 37 63 14
http://www.centrebouddhique.net/
_________________
!


aimer c'est donner !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 28-10-2006 08:19    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

UNE MISSION POUR VAREL





URL=http://imageshack.us][/URL]

Demain inspection de la prison, par une délégation de l’assemblée nationale.


Le directeur a fait venir le commissaire en chef dans son bureau pour lui faire savoir, qu’il a été désigné d’office, pour conduire cette délégation et que toutes mesures de sécurités doivent êtres prises.

Cher ami, étiez vous déjà au courant de cette visite ? Non pas spécialement, mais vous savez bien, les ragots et les racontars , ça va vite dans une petite ville que la notre. Mon Dieu VAREL à votre âge, je croyais que vous aviez outrepassé, ce genre de potin. Prenez avec vous vos meilleurs éléments et placez les à votre convenance, dans la file des visiteurs. Comme d’habitude VAREL, je compte sur vous, il me faut une sécurité parfaite à toutes épreuves.

Le déjeuner sera servi dans une caserne ( messe des officiers ),laquelle vous sera révélée en temps utile et en dernière minute. Nous avions proposé plusieurs personnes pour guider cette délégation. Votre nom a été retenu je vous en félicite, j’ai l’impression que l’on doit bien vous connaître en haut lieu. Ai-je raison VAREL ? Ce dernier hausse les épaules, oh je ne crois pas.


Tous les cas que j’ai traité, étaient des pauvres bougres, qui ne pouvaient pas se permettrent de prendre un avocat hors classe, je ne vous les citerais pas, vous les connaissais tous aussi bien que moi. Je remercie tout le monde pour la confiance que l’on me porte, mais moi personnellement j’aurais aimé, que mon successeur le jeune FABIEN soit nommé à ma place. Mais VAREL prenez le avec vous. , ah ça de toute façon, c’est le meilleur. Mais parce que vous l’avez formé à votre façon . Mais vous travaillez main dans la main, c’est presque une copie . c’est du bon boulot, mon cher VAREL .



VAREL, rentre chez lui le soir, une tête comme une pastèque . Son chef n’arrêtait pas avec les recommandations. FREDERIQUE prend la relève, pauvre VAREL.

Surtout mon grand, tiens toi bien à table . Si tu manges, ne t‘envois pas tout de go, n’avale pas d’un seul trait , ne fais pas le glouton. Mais ma chérie, viens avec moi , tu verras comme je manges. Oh je ne te connais que trop bien, Mais pourquoi m’observe tu ?pour me critiquer après. Mais VAREL,encore on se chamaille, pour trois fois rien . Je vois bien que tu vas a contrecoeur, à cette inspection pour toi c’est une corvée.


En dernière minute, cette délégation a été annulé et reporté à plus tard. On a eu échos, que les prisonniers feront du tapage, pendant toute la visite . Jamais ces quelques surveillants ne viendront à bout, de tous ses disciplinaires .
VAREL cette fois ci l’a échappé belle. . Il sera peut être déjà en retraite, lorsque la nouvelle date du passage de cette délégation, sera fixée .Espérons le, car notre commissaire, est maintenant très fatigué et sa retraite est iminante. Mon pauv re chou, tu pourras te reposer, le chien te tiendra compagnie Maman et moi_ nous irons faire les magasins seules, puisque tu n’aimes pas ça. et on te ramènera des chocolats.

Tu vois FREDERIQUE, le glouton, restera chez lui pour savourer les bons petits plats, confectionnés par son épouse. I
_________________
!


aimer c'est donner !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
mamiero



Inscrit le: 16 Aoû 2006
Messages: 2128

MessagePosté le: 28-10-2006 08:30    Sujet du message: Répondre en citant

[][Bon samedi Line gros bisous. Wink Wink
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 28-10-2006 08:59    Sujet du message: CARNET DE LINE Répondre en citant

Nèg bitation, pas chaché URL=http://imageshack.us][/URL]
Nèg laville pour fréquenté.

LE RAT DE VILLE ET LE RAT DES CHAMPS
(traduction de M. Henry Lémery)
Il y avait deux rats autrefois
L'un demeurant dans les bois,
L'autre demeurant en ville.
Ce dernier vint inviter
L'autre, pour qu'il vienne dîner
Avec lui. Il répondit: «Moi
Va venir, vous pouvez être tranquille.»
Ce jour-là, il vint en ville,
Il arrive. Voilà que le rat
Le mène dans un placard
Où les gens serraient
Beaucoup de toute sorte de bon manger.
Il y avait du calalou,
Du couliroux frit dans du saindoux,
Un superbe tonton-banane,
La morue rôtie dans la cendre,
Des avocats avec de la farine,
Des aloses, des maquereaux, des sardines,
Et un ragoût de cochon
Qui sentait bien bon.
Pour dessert ils avaient
Confiture de patates, pain maïs
Et un bol de riz doux,
Un boule de gigiri1 et puis lous1
On n'a jamais vu d'aussi bon canari2
Que celui que les rats avaient !
Rien ne manquait,
On avait envoyé au plus près
Chercher une calebasse de tafia3
Pour décoler mabouia4.
A présent ils commencent
Le métier sans rire et sans parler.
Quand ils étaient à table, voilà
Qu'ils mangeaient la soupe,
Un valet ouvre le placard,
Ils rentrent dans un trou: floupe!
Quand le valet eut foutu le camp,
Le rat de ville dit: «A présent
Tant mieux le valet est parti,
Mangez vite pour finir
Le diner, bien comme il faut,
Remplissons notre ventre avant qu'ils
Viennent nous faire peur encore.»
L'autre lui répond: «Je veux mourir
Si je fais ça; que mon Dieu
Me punisse si je viens
Pour manger encore ici.
Je préfère manger de la banane
Cuite dans du sel plutôt, vous entendez (ou tanne).»

Nègres des habitations, ne cherchez pas
Les nègres de la ville à fréquenter.
_________________
!


aimer c'est donner !


Dernière édition par Line le 28-10-2006 09:10; édité 2 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 29-10-2006 08:24    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

VAREL ET SES SOUVENIRS D ENFANCE !



Il est bien rare que le commissaire parle de son enfance, mais ça lui arrive de revenir quelques années en arrière. Il était fils unique, d’un père chef de gare et d’une maman, fille de pasteur. Tous les deux travaillaient à la même banque aux guichets et se sont rencontrés un jour lors d’une sortie pédestre que la banque avait organisé. Dés lors les jeunes gens était inséparables et se sont fiancés, quelques mois après.

Le grand père pasteur n’était pas très chaud pour cette alliance, il espèrait un gendre pasteur pour sa fille. Dorénavant plus personne ne pouvait séparer le jeune couple et le mariage fût célébré, au prochain mois de MARIE , la fin du mois de mai.



Plus d’un an passa et un petit bambin vint au monde . le grand père VAREL chef de gare, se paya une cuite à tout casser. Peut être le pasteur aussi, mais personne n’en a entendu parler.

L’enfant VAREL, déjà tout petit aimait à jouer aux gendarmes et aux voleurs. Plus tard, il regardaii des intrigues, à la télé, il n’y avait que ça pour l’intéresser. A 10 ans c’était sur, il allait devenir un policier. On avait beau lui suggérer, avocat, médecin, dentiste,bijoutier, rien y fît. stoïque, il resta sur sa position -. policier .-


Et depuis de nombreuses années ont passé. Le père VAREL est décédé à 40 ans d’une hémorragie cérébrale, Jacques resta seul avec sa maman, qui le bichonna et lui reportait tout l’amour qu’elle avait pour son mari.

FREDERIQUE, prétend toujours que sa maman est la seule fautive, dans les mauvaises habitudes de VAREL. C’était un enfant gâté pourri, et il lui en a fallu du temps pour se prendre en charge. La pauvre maman elle pensait bien faire, et VAREL profitait de la situation. Son épouse, il faut la comprendre, elle recolle les pots cassés, c’est pas facile, après toutes ses années.


Quelques années plus tard, la maman VAREL est allé rejoindre son mari au cimetière. Voila le commissaire VAREL tout seul, avec ses mauvaises habitudes. et le hasard lui envoie sa bonne FREDERIQUE ; Il y a des jours elle est très dure, mais elle est juste. Elle sait parfaitement comment parler à son mari, il fera comme elle voudra, c’est pour son bien.


Et voila , il sont heureux tous les deux en se penchant sur la carte de France, pour choisir l’endroit de leur prochaines vacances.


LINE
_________________
!
_________________
!


aimer c'est donner !


Dernière édition par Line le 29-10-2006 09:14; édité 4 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 29-10-2006 09:11    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

f饠de la rivi貥 Ouysse URL=http://imageshack.us][/URL]

Un cheval, un jeune et beau cavalier sifflotant sur le chemin de Th魩nes, voilࠣomment commence mon histoire.

Une vieille "fatsili貥", noire et rid饬 une de ces antiques f饳 gauloises, l'arr괥 en saisissant la bride de son cheval.

La vieille r飬ame un baiser.

- "Ne la contrarions pas", se dit le chevalier. Il en est aussit?飯mpens頣ar la vieille f饠satisfaite lui tend alors une superbe turquoise.

- "Donne-la ࠬa dame de tes pens饳 et quand tu seras en danger, la pierre p⬩ra et conduira ta mie, saine et sauve, l? o?seras."

Le chevalier des Arnis, puisque tel est son nom, s'empressa d'ob驲 ࠬa "fatsili貥" bienfaisante et passa la bague au doigt de sa fianc饠Gayette.

A quelques temps de lଠpar un chaud apr賭midi d'鴩, il voulut se d鳡lt鲥r dans les eaux fraes et limpides de la rivi貥 Ouysse.

C'est alors qu'une force inconnue l'entra vers le fond et qu'il se trouva bient?u milieu d'ondines forts jolies entourant un tr?o?geait la plus belle d'entre elles.

- "Je suis la f饠de l'Ouysse" dit-elle.

- "Tu es mon prisonnier ; ࠭oins que tu ne me donnes un baiser, qui, seul, pourra rompre le sortil觥 qui me tient enferm饠ici."

- "Dame, je ne trahirai pas ma mie !"

- "Eh bien ! qu'on l'enferme !"

Et le chevalier se retrouva au fond d'une prison sombre et humide.

C'est alors, qu'au doigt de son amie, la turquoise p⬩t et qu'une force magique la guide vers la rivi貥 puis l'entra jusqu'au fond.

A sa vue, la f饠de l'Ouysse entre dans une violente col貥 et, comme la jeune fille ose lui r飬amer son fianc鬠elle la fait jeter avec lui au fond du mꭥ cachot.

Il faut vous dire que cette f饠de l'Ouysse, malgr頳a tr賠grande beaut鬠鴡it une mauvaise f饠punie par la reine des f饳, pour avoir us頤e ses pouvoirs fort m飨amment.

Elle avait, en effet, caus頬a mort d'un jeune homme et de sa fianc饊 parce qu'il avait os頤餡igner son amour. Depuis, la reine des f饳 la tenait enferm饠sous l'eau, sans voir le jour, aussi sa col貥 鴡it-elle grande et ne laissait place ࠡucune piti銠 pour les deux jeunes gens.

Ceux-ci, persuad鳠qu'ils ne pourraient l'infl飨ir, entreprirent de s'enfuir de leur sombre cachot ; mais en vain ; la m飨ante f饊 les rattrapa et lance au poing voulut tuer le chevalier d鳡rm鮼/font>

Mais, sa fianc饬 courageusement, s'interposa. La f饬 stup馡ite, d'un tel courage, attendrie par cette preuve d'amour, l⣨a sa lance. Le chevalier, soulag鬠heureux qu'elle ait ainsi 鰡rgn銠 son amie, lui donna aussit?n baiser spontan頥t reconnaissant.

Le mal馩ce avait pris fin ; la piti頡vait p鮩tr頤ans le coeur de la f饠de l'Ouysse qui pouvait enfin ressortir ࠬ'air libre, jurant qu'elle ne recommencerait jamais, tandis que les jeunes gens, heureux, s'en allaient vers leur bonheur terrestre.





Haut de la page
_________________
!


aimer c'est donner !


Dernière édition par Line le 29-10-2006 09:24; édité 2 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 29-10-2006 09:20    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

sup
_________________
!


aimer c'est donner !


Dernière édition par Line le 29-10-2006 09:51; édité 1 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 30-10-2006 07:17    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

EAU PARFUMEE !


Au stand des galeries Lafayette une jeune femme très élégante est entrain de choisir une eau de toilette. Quelque chose de gai, de jeune de frais qui va bien avec son personnage, surtout pas un parfum lourd par cette chaleur.

La petite vendeuse se donne vraiment du mal à présenter toute la gamme de fioles de son présentoir, mais la cliente n’arrive pas à se décider .Ses yeux se pose sur un petit flacon d’une couleur sombre et demande à le sentir. La vendeuse se retourne pour voir si personne ne l’observe avant de souffler à l’oreille de sa cliente. Surtout pas celui-là madame, oh que non, c’est un produit du diable. Combien d’accident sont déjà arrivés à des personnes qui ont acheté ce produit Si ma patronne m’entend, je perds ma place sur le champ ! Elle prétend que ce sont des commérages.

Un jour une voisine en a acheté, elle est laborantine. Quelques gouttes sur une plaque de verre pour en connaître la formule, mais tout était brouillé, le tout illisible. Elle a donné ce flacon à sa cousine, laquelle a fait une chute mortelle dans les escaliers. Un autre cas - Une dame a trouvé dans le carton de la fiole un petit billet lui disant que dorénavant tout ce qui lui était interdit jusqu’à présent est toléré maintenant depuis qu’elle possède ce parfum. Devant la barrière d’un train elle fait halte avec sa voiture. Les feux rouges et verts se succèdent, elle démarre et c’est la catastrophe. Je pourrais vous en citer des exemples et tout ceci dû a ce satané parfum. Je vous en conjure ne l’achetez pas madame.

Voici la patronne qui arrive. Puis je me permettre de vous aider à faire votre choix. Ah je vois vous vous intéressez au « NUIT DE CHINE «, il est unique, gai frais vaporeux. Je vous le conseille vivement, il va bien avec vous. La vendeuse par contre essaie de l’en dissuader et fais des mains et des jambes derrière le dos de sa patronne. Mon employée va certainement vous le déconseiller, comme elle le fait depuis des mois, mais moi je vous dis ; là vous faites une bonne affaire. !

Apres le départ de la patronne, la vendeuse raconte, que le diable en personne est venu la trouver pour lui dire que c’est lui-même qui fabrique cette essence avec des herbes rares trouvées tout là-haut dans les montagnes et ou lui seul a accès. Ne riez pas Madame j’en ai la preuve. Le diable est boiteux, même qu’il a laissé ses empreintes brûlées sur les dalles de notre maison.


Plusieurs jours après, la pauvre vendeuse se trouve derrière les barreaux d’une maison de repos. Ses nerfs sont ébranlés, la fatigue, le stress, elle en aura pour des mois à se remettre. Comme c’est un bon élément la patronne va se débarrasser de « NUIT DE CHINE « dans sa
gamme de parfum et lui réservera sa place derrière le présentoir.


D’après les médecins, elle a pété les plombs en faisant un mauvais rêve, la pauvrette. LINE
_________________
!


aimer c'est donner !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 30-10-2006 07:38    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

Les aventures du papillon - école des Palomières
Cet automne-là, un papillon aux couleurs vives et au parfum de rose se sentait seul. Il n’avait ni amis, ni compagne, ni à manger dans la grande forêt de roses aux couleurs naturelles.
Il s’était trompé de saison pour naître, pour sortir de sa chrysalide. Il croyait que c’était déjà le printemps parce qu’il avait fortement rêvé que des fleurs fleurissaient et qu’il était bien au chaud dans une rose sauvage.
Il était très excité dans son sommeil et il gigotait tellement comme un asticot, qu’il déchira sa chrysalide. Une fois réveillé, quand il s'aperçut qu’il était dehors, il vit que c’était l’automne: sa rose était fanée, ratatinée, les feuilles des roses tombaient. Même des petits flocons de neige dansaient et voltigeaient dans l’air frais.
Il entendit et il aperçut une feuille sèche qui bougeait et qui craquait. Le papillon, curieux, avança doucement, en silence et prudemment. Un hérisson roulé en boule, qui avait commencé à hiberner, souleva la feuille morte : il avait entendu les soupirs du papillon et se demandait ce que c’était. Le papillon sursauta de peur en voyant des piques sortir de dessous les feuilles . Le hérisson resta bouche bée, étonné de voir de si près un papillon tremblant de froid.
" Bon...bon...bon...jour, ballon qui pique, je cherche un abri. Peux-tu m’abriter?
- Je ne suis pas un gros ballon, je suis un hérisson!
Je veux bien que tu viennes dans ma maison de feuilles mortes et de brindilles. Le papillon vola pour se mettre contre lui ... mais ... aie ! ouille ! Que ça pique ! Vite, le papillon s’enfuit de l’abri du hérisson.
- N’aie pas peur, dit le hérisson. Je ne pique que pour me défendre. Je n'ai pas fait exprès de te piquer. J’ai mis mes piquants au garde à vous au cas où un ennemi nous attaquerait. Va voir dans le chêne. Tu trouveras un hibou noir qui te tiendra chaud grâce à ses plumes.
Le papillon vola jusqu’au gros trou du chêne. Mais, aucun hibou dans l’arbre ! Le papillon se dit:
" Comment faire, mais comment faire pour trouver de la chaleur? "
C’est alors qu’il vit un V dans le ciel, très haut, très haut, qui avançait très lentement.
" Mais qu'est-ce que c’est que ce truc? "

Le V s'agrandit petit à petit et des oies sauvages se posèrent à côté de l’arbre. Le papillon demanda en tremblant de froid :
" Bon...bon...bon...jour, boules de neige, je cherche un abri. Pouvez-vous m’abriter?
- Nous ne sommes pas des boules de neiges , nous sommes des oies sauvages ! Nous ne pouvons pas t’ abriter, nous allons vers les pays chauds pour ne plus avoir froid et pour trouver à manger . Nous faisons juste une toute petite pause pendant le trajet.
Nous ferons un nid en Afrique pour pondre des oeufs et avoir des oisons.
- Pouvez- vous m’amener?
- D’ accord, viens à côté de moi et suis -moi ! Mais je te préviens, le chemin sera long, très long ... dit la plus vieille des oies.
Le papillon vola et se posa sur le dos de la plus vieille. Il s’envola avec les oies.
Les Pyrénées étaient hautes et les oies avaient du mal à passer les montagnes. Elles voyaient des rochers glacés recouverts de neige et des skieurs qui dévalaient les pentes comme des balles de tennis.
Puis les oies entendirent un son grave: " Olé! ". Elles virent un gros bâtiment rond où un animal noir, avec des cornes pointues et blanches, fonçait en soulevant de la poussière de sable.
Elles surent qu’elles étaient en Espagne.
Puis le paysage devint tout bleu: c’était la mer Méditerranée. Les vagues montaient et descendaient. Un bateau de pêche, pas plus grand qu’une coquille de pistache avançait très lentement sur l’eau.
Fatigué, le papillon s’endormit sur le petit nuage douillet de plumes.
Soudain, une vague de vent dévala devant le vol d’oies sauvages. Le souffle vif et fort de la tempête arracha le papillon du petit avion vivant et l’emporta. Le papillon tourbillonna dans l’air frais.
Le papillon cria: " Au secours! Je suis emporté par la tempête! Par pitié, venez me sauver! "
Mais les oies n’entendaient rien. Elles résistaient au vent. Le vent soufflait si fort que le papillon doubla les oies. Il arriva plus vite que les oies aux pays chauds. Soudain, le vent s’arrêta de faire voltiger le papillon qui plana jusqu’au petit village des Peuls qui habitaient dans des cases en paille et en terre.
Le papillon pleura de joie! Il avait enfin trouvé de la chaleur! Beaucoup de larmes tombèrent de ses yeux. Grâce à elles et au soleil, des roses de mille couleurs poussèrent dans la savane autour du village au coeur de l’Afrique .
" Enfin, j’ai trouvé le bonheur! " dit- il. Le papillon goûta à toutes les fleurs. Il butina, il aspira le nectar sucré. Au goût de miel pour les fleurs orange. Au goût de framboise pour les fleurs roses. Au goût de fraise pour les fleurs rouges. Au goût de chocolat blanc pour les fleurs blanches. Au goût de citron pour les fleurs jaunes. Au goût de menthe pour les fleurs vert clair.
Soudain, un nuage de papillons qui avaient senti les parfums des roses sauvages se posèrent sur les pétales.
Le papillon se fit plein d’amis et il trouva une femelle belle et douce.Les papillons vécurent très heureux dans la nouvelle forêt de roses et tranquilles pour toujours. Les épines protégeaient les fleurs des girafes et des boeufs qui cherchaient à les brouter.

FIN
_________________
!


aimer c'est donner !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 31-10-2006 07:23    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

DECHARGE PUBLIQUE ;


Il est cinq heures du matin, la ville tout doucement se réveille. Le laitier, rentre ses grands bidons de lait, comme tous les matins à la même heure. Les lumières, s’allument dans la devanture du boulanger-pâtissier, les baguettes et les croissants, sont prêts à être dégustés, le café hume dans le percolateur.


Nous nous trouvons dans un quartier populaire de la banlieue Strasbourgeoise. Comme tous les matins deux clochards font les poubelles dans les containers entreposés dans les sous-sols des H.L.M. Oh combien de bouteilles consignées sont récupérées et rapportées dans les magasins. c’est vrai, l’argent se trouve dans la rue, il n’y a que se baisser LEON et CAMILLE, deux amis de longue date, trouvent toujours le bonheur dans ces déchets. Soit du fer ou du cuivre, ou des chiffons à revendre aux chiffonniers et même des peaux de lapins.

Ce matin, quelle ne fût pas leur surprise de découvrir dans cet amas de sachets poubelle, un nouveau né de quelques heures, emmailloté dans des serviettes éponge. Un adorable petit garçon sain et bien formé, qui ne demande qu’à vivre .Une maman qui a pété les plombs, ou une jeune fille, de peur des parents, que sais-je encore.

Voila que nos deux amis, vers huit heures du matin, frappent à la porte du commissaire VAREL.
Le brigadier, les reçoit d’un ton bourru. Le commissaire ne veut plus vous voir, sinon il vous met au trou, il vous l’a bien expliqué la dernière fois. Oui dit LEON aujourd’hui ce n’est pas pareil, nous avons trouvé quelque chose ce matin et voulons nous en débarrasser. Qui y a-t-il dans ce sachet demande le brigadier, lorsque quelque chose se met à bouger. Regardez par vous-même, nous l’avons trouvé dans une poubelle. Ce n’est pas malheureux, un petit bébé de quelques heures.


Le mieux dit le policier est de l’amener d’urgence dans une clinique; On lui administrera tous les soins possibles, chaleur et nourriture.

De vastes recherches sont engagées pour trouver la mère de ce nourrisson. Pour l’instant ce bébé est orphelin, en attendant de pouvoir le placer dans une famille d’accueil.

Je ne manquerai pas de vous signaler la suite des évènements dans un prochain numéro. LINE
_________________
!


aimer c'est donner !


Dernière édition par Line le 31-10-2006 07:42; édité 2 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 31-10-2006 08:49    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

LE HIBOU DU LAC



le hibou du lac





Voilà quarante-huit heures que Tinfissi était cloîtré chez lui,
dans l1impossibilité de mettre le nez dehors en raison de
l1insécurité dans le royaume de Zabako; tous les jours, ou
presque, les farouches partisans du chef Kayam s1attaquaient à
tous ceux qui étaient, ou faisaient semblant d1être, contre
Kayam. L1homme se voulait omnipotent, omniscient. Pour lui,
hormis ses irréductibles griots et sa poignée de thuriféraires,
tout le monde était contre lui. Il le pensait et voulait éliminer
tous ceux qui ne pensaient guerre comme lui.
Pour tromper l1ennui et fuir cette claustrophobie involontaire,
Tinfissi avait fait provision de feuilles de palmier avec
lesquelles il confectionnait des corbeilles. Il éternua et,
brusquement, lui revient clairement à l1esprit ce conte que lui
avait légué son grand-père. Lui, conteur ? Plutôt une profession
dans l1avenir ; un conte prémonitoire. Tinfissi se souvenait:
- Il était une fois un village, Abouya, qui signifiait calme, ou
partage, dans le langage des initiés de la région. Abouya était
dirigé par un vieux chef sage qui apportait secours et
assistance à tous ceux qui se mettaient sous sa protection.
Abouya aurait pu continuer à croire dans la paix si, par une nuit
d1orage, n1était arrivé un gros hibou, qui prit ses quartiers dans
le plus grand des arbres bordant le lac. C1est pendant les
moments les plus calmes qu1il lançait ses hululements rauques
et sinistres. Cela faisait froid dans le dos, et les riverains du lac
en souffraient. On eût dit qu1il sentait la peur chez les habitants.
Et, parfois, il changeait d1endroit afin d1étendre son champ
d1action; celui de la peur.
Las du traumatisme causé par le hibou , les habitants s1en
ouvrirent à leur vénéré chef. Toujours soucieux d1agir sans nuire
à personne, le chef ordonna qu1on déposât non loin du grand
arbre du lac, une flopée de poussins qui serviraient de repas au
hibou. Ce fut fait mais la trêve ne dura que trois jours. Le
rapace reprit de plus belle ses hurlements.
Les habitants suggèrent alors de doubler le nombre des
poussins. On le fit mais l1oiseau n1en continua pas moins de
se moquer des habitants du village, qui avaient fini par croire
qu1une malédiction s1était abattue sur eux. On réunit alors les
voyants et autres féticheurs du royaume qui se penchèrent trois
jours durant, sur la question. Au bout de ces journées de
consultations, le doyens des féticheurs prit la parole:
2 Gens d1Abouya, vous n1avez pas le coeur tout à fait pur; vous ne
dites pas ce que vous pensez et vous ne pensez pas ce que
vous dites. Ce qui vous arrive est une espèce d1initiation; à plus
de solidarité et d1humilité surtout. Ne vous inquiétez pas pour
autant, tout, absolument tout, a une fin ici bas. . Il y a des
sacrifices à faire que l1on vous indiquera. Et votre problème
disparaîtra comme par enchantement ... 2
Tinfissi réfléchissait: ce hibou du lac en question ne serait-il
pas l1actuel chef kayam ? Tout poussait à le croire. On frappa à
la porte.
- Sois le bienvenu, vieux Yabala-
- Tu te portes bien , mon fils ?
- On se porterait mieux s1il n1avait pas tout ce qui se passe
actuellement dans le royaume....
- J1ai ouie dire qu1hier encore, trois individus ont été retrouvés
près du lac , le corps criblé de flèches; des flèches dont
personne n1ignore la provenance ...
- Ah oui ?
- Hélas, oui. Ce sont des flèches spécialement confectionnées
à l1intention des partisans de Kayam. Lorsque vous vous
opposez au pillage de votre maison, ils vous accusent aussitôt
de tramer quelque chose contre Kayam. A partir de ce moment
c1est la porte ouverte à tous les excès...
- Qui nous sortira de cette géhenne ?
- Connais-tu le conte du hibou du lac ?
- Tiens, j1étais justement en train de m1en souvenir lorsque
vous êtes arrivé...
- Eh bien, toi tu as la chance de savoir ces choses-là...
_ Mon grand-père m1aimait bien...
- Les contes et les légendes ne sont pas des discours inutiles;
il y a des mises en garde, des avertissements sévères et des
prémonitions. Voilà que nous en vivons une ! Le Tout-puissant
et les ancêtres savent qu1il s1en ira tout comme il est venu.
-A propos, comment s1est-il retrouvé là?
- Tout comme le hibou du lac qu1on a découvert un jour, Kayam
est arrivé là parce que qu1il n1avait plus, dans la lignée royale,
de prétendants mâles pour brusquer la chefferie.
-Une opportunité ?
- C1est bien le mot qui convient; et l1on sait quelle fin est
toujours réservée à ce genre d1individus. Dieu nous protège des
mauvais esprits.
Après avoir accompagné le vieux,Tinfissi se rendit compte qu1il
lui fallait obligatoirement livrer quelques corbeilles. Autrement,
son épouse ne mettra pas la marmite sur le feu. Il fait le chemin
du marché. A peine avait-il fini sa livraison qu1un brouhaha
s1empara des lieux: certains partisans de Kayam avaient maille
à partir avec des bouches dont certains exhibaient, outre leurs
machettes, des sabres effilés, comme s1ils s1y attendaient.
Les antagonistes étaient trop près les uns des autres, si bien
qu1il était difficile aux partisans de Kayam d1armer leurs arcs.
Par contre les bouchers, visiblement excédés par le bavardage,
voulaient plutôt en découdre; en finir avec ce qu1ils appelaient 2
ces peureux qui se cachent pour combattre2.
Le premier coup de sabre partit lorsque le chef des partisans
tenta d1armer son arc. Il fut littéralement éventré. Et un
corps-à-corps s1engagea.
De la douzaine de partisans présents sur les lieux, deux
seulement étaient a peu près valides lorsque cessèrent les
hostilités. Les bouchers avaient vite fait de regagner leur
quartier afin d1élaborer une stratégie de défense. Ils savaient
les partisans de Kayam trop orgueilleux pour avaler pareille
humiliation ou s1avouer vaincus.
Convoqué en urgence par le premier serviteur de Kayam, le
chef des bouchers n1en revint pas lorsqu1il apprit que les
bouchers, les premiers, avaient déclenché les hostilités.
- De nombreux témoins peuvent attester que cette version des
faits est absolument erronée...
- C1est nous qui commandons ici, vous comprenez ?
- Dans ces conditions pourquoi m1avoir convoqué ?
- Pour que vous reconnaissiez les torts de vos protégés.
- Parce qu1ils en ont assez de se faire piller et rançonner par des
désoeuvrés inconscients ? Voyez dans quel état sommes-nous
à présent. Je regrette mais les miens ont raison. Et si parce qu1il
y a eu mort d1hommes vous voulez en tuer d1autres, je crois qu1il
vous faudra exécuter les deux tiers des habitants du royaume.
Pour notre part, nous avons décidé de ne vendre la viande qu1à
ceux qui pensent comme nous.
Autrement dit, nous aussi, désormais nous avons nos
partisans. Salut !
La dernière phrase du chef des bouchers avait fait sursauter le
premier des serviteurs de Kayam. Il se dépêcha d1aller rendre
compte:
- Chef, je n1ai pas réussi a intimider le chef des bouchers...
- La situation devient critique. Si tu avais réussi, tout le reste
allait suivre.
- Objectivement parlant, ils sont plus courageux que les nôtres.
La rixe du marché le prouve bien.
- Surtout que moi-même je sens qu1on ne me tolère que du
bout des lèvres ! Je sais qu1on me déteste...
- Ne dites pas cela chef...
-Je le dis; je le dis ! beaucoup sont avec moi parce qu1il y a
encore quelque chose dans les caisses du royaume et que je
suis large à leur endroit !
- Chef...
- J1ai comme l1impression que nous somme en train de jouer le
dernier acte d1une pièce qui n1a que trop duré...
Kayam ne pensait pas si bien dire : un mois plus tard, il
commença à enregistrer des pertes dans ses rangs. En plus
des déserteurs, des partisans étaient retrouvés morts sans
qu1on pût déceler ce qui leur était arrivé. On pouvait compter
jusqu1à dix cadavres par jour... Kayam s1en inquiéta
sérieusement : on faisait du vide autour de lui.... et ce serait son
tour...
Le chef des bouchers écarquilla les yeux avec force: c1était bien
Kayam qui se trouvait là devant lui, déguisé en berger.
- Que se passe-t-il ?
- Toi seul peut m1aider à fuir et à sauver ma tête.
- Et le royaume ?
- Je sais que les habitants se débrouilleront bien sans moi.
Mais de grâce, fais-vite; il fait m1aider à partir d1ici.

Fin

Hachad
_________________
!


aimer c'est donner !


Dernière édition par Line le 31-10-2006 09:10; édité 1 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 01-11-2006 08:06    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

La chasse. !


En Dordogne, pas loin de la Vézere, un petit manoir au milieu d’un parc joliment fleuri Cette bâtisse est habité par monsieur le baron de la VRILLE sa dame , ses enfants , par FIRMIN le valet, Victorine la gouvernante , Lucette la servante et le personnel d’écurie. Charles et Alphonse., deux garçons d’une vingtaine d’années

La vie est paisible dans ce petit château loin du bruit et du vacarme de la ville. Le baron a invité pour le week-end plusieurs amis de la famille pour une chasse à courre. C’est la saison et de grands et beaux spécimens doivent être abattus pour régulariser le cheptel de cette petite forêt. Les trophées seront exposés sur le grand pré devant le manoir, le temps que le photographe prenne des clichés. Le baron est bien fier et se voit déjà sur son cheval en tenu de circonstance et chapeau à panache.

Le vendredi au soir, les premiers invités arrivent. Le même soir une petite sauterie est organisée, avec lunch debout sur la grande terrasse. Un orchestre de chambre du nom de
« cosi fan tute « est engagé pour divertir les invités. Une soirée bien arrosée qui se passe à merveille. Le lendemain le grand jour…..


A la levée du jour branle -bas dans le château. Presque tout le monde est en selle et voici les rabatteurs avec leurs chiens respectivement dressés pour la chasse. Un temps magnifique avec un soleil radieux, qui enverra pour la dernière fois ses beaux rayons sur ces pauvres bêtes traquées. Quelle cruauté !

Tous en selles, les voila partis sur les chemins étroits de la petite forêt. Monsieur le baron arrête son cheval. Il lui semble avoir vu un cerf derrière un taillis. Il épaule, fait feu !
Oh bonté divine, voici un rabatteur qui s’écroule, mortellement touché dans la région du cœur. Le baron met les pieds à terre, se retourne pour voir s’il est seul à cet endroit Heureusement, les chasseurs sont déjà bien loin engouffrés dans la forêt, il n’a que son fidèle serviteur CHARLES, qui est resté avec lui. A deux on camouffle le corps du malheureux dans le sous bois pour venir l’enterrer en douce la nuit venue.

CHARLES, est mal à son aise, il n’a pas la conscience tranquille. CHARLES est très croyant. Ne manquant jamais un dimanche aux vêpres, il juge utile d’aller à la confesse et de dire au curé ce qui vient d’arriver. Avec la meilleure volonté du monde, il ne peut aller à la police, signaler ce cas. Ah non, monsieur est si bon, jamais.

Pour monsieur le curé ce n’est pas facile non plus. La foi du serment !

Quelques jours après, c’est le chien du rabatteur qui l’a retrouvé en creusant la terre désespérément Le chien a été trouvé par un promeneur a coté de son maître dans un vaste trou.

Notre ami le commissaire VAREL et son adjoint FABIEN feront le reste. LINE

.
_________________
!


aimer c'est donner !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 01-11-2006 08:31    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

cheminée et les moustiques, un conte.

11 janvier 2005 URL=http://imageshack.us][/URL]

par Derrien, Eric



Jean Charles milite depuis de nombreuses années dans diverses associations humanitaires. Cet hiver, il a décidé d’approfondir sa démarche en allant passer un mois en Afrique dans un petit village togolais ou il partagera la vie d’une famille de paysans.

Le voilà donc vivant dans une simple case chauffée par un feu de bois à même le sol. Mais la fumée envahit la case, acre et étouffante ; et du matin au soir, du nouveau-né au vieillard affaibli, tous ils toussent. Ils toussent tous, tous ils toussent, ils toussent ils toussent tous. A la fin de son séjour, avant de rentrer chez lui, Jean Charles prend le temps d’expliquer au père de la famille qu’en installant une cheminée, la fumée ne stagnerait plus dans la case et qu’ainsi enfants et adultes pourrait respirer à plein poumon un air sain et vivifiant. « c’est une très bonne idée, merci beaucoup » répond le père avant d’accompagner Jean Charles au bus qui le mènera à l’aéroport et de là jusqu’à Paris.

L’année suivante, Jean Charles revient au village passer un temps avec ses nouveaux amis. Mais dès qu’il entre dans la case, il entend que tous ils toussent. Ils toussent tous, tous ils toussent, ils toussent ils toussent tous. Il n’y a toujours pas de cheminée et la fumée lui semble plus étouffante que jamais. Maudissant le flegme local, Jean Charles retrousse ses manches et se met au travail. Au bout de quelques jours, la cheminée est terminée : plus de fumée dans la case, enfants et adultes peuvent enfin respirer un air sain et vivifiant. C’en est fini des tousseries. Le père de la famille remercie vivement Jean Charles et quand vient la fin de son séjour, c’est comblé de cadeaux qu’il rentre à Paris.

L’année suivante, Jean Charles revient au village. Mais dès qu’il entre dans la case, il constate avec effroi que tous ils toussent. Ils toussent tous, tous ils toussent, ils toussent ils toussent tous. La cheminée a été bouchée avec de vieux tissus et des lambeaux de couverture. Alors Jean Charles se laisse aller à une légitime colère. Il se présente devant le chef du village et lui explique l’affaire : le feu, la fumée, que tous ils toussent, l’idée de la cheminée, sa construction et que voilà tit pas que ces andouilles ils ont bouché la cheminée et qu’ils se remettent à tousser. Convaincu de son bon sens, le chef accompagne donc Jean Charles et exige le débouchage immédiat de cette foutue cheminée. A nouveau, la famille entière peut respirer un air sain et vivifiant. C’est avec la conscience du devoir accomplit que Jean Charles rentre à Paris le cœur léger.

L’année suivante, le voilà à nouveau en route pour le village. Mais à son arrivée aux abords de la case, il entend des pleurs et des chants, c’est un enterrement qui a lieu. Le plus jeune gamin de la famille vient de mourir du palud. Jusqu’à présent, la fumée tenait les moustiques éloignés de la case.

GOOGLE
_________________
!


aimer c'est donner !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 02-11-2006 07:46    Sujet du message: carnet( de line Répondre en citant

résumé des contes de l'auteur, Jean-marc Chatel
--------------------------------------------------------------------------------

Vous trouverez ici un résumé d'une trentaine de contes,de tout pour tous. Des contes traditionnels, d'autres urbains, contemporains, de la science-fiction, du fantastique et même des contes médiévaux..
Du mystère, des fous rires, de la tendresse, de l'angoisse .. le tout sur un fond de complicité, pour tous les goûts.




Les vitraux de Saint-Ignace. Environ 10 minutes
Le village de Saint-Ignace a été inondé sous l'eau d'un barrage en 19... Ce conte explique pourquoi. Le curé se désespérait d'avoir de beaux vitraux, un jour apparaît une étrange vitrailliste qui s'offre à réaliser les souhaits du curé. Douze jeunes hommes disparaissent mystérieusement. Une odeur de souffre, le diable serait-il responsable?


Les Mantules. Environ 15 minutes

Il était une fois un roi qui aimait guerroyer. Un jour ses chevaliers refusèrent de partir en guerre à moins que l'on trouve une façon de rendre leurs femmes fidèles durant leur absence. On fit appel au diable, mais un pacte avec le diable joue souvent des tours... Un conte humoristique et coquin.

Road movie Environ 15 minutes
Un homme fait monter une auto-stoppeuse qu'il tente de draguer. Elle va précipiter sa vie dans un abîme. Vingt ans plus tard il vous raconte. Quand on aime on a toujours vingt ans.






L'ange gardien 15 minutes environ
Un jeune homme déterminé à en finir avec la vie rencontre une mystérieuse jeune fille. Elle réapparaîtra à trois occasions dans sa vie, toujours dans les mêmes circonstances. Qui est-elle? Quel est son but? Une histoire au dénouement étonnant! Trois fois passera, la dernière, la dernière, trois fois passera....


Dans mon village. Environ 15 minutes

Dans ce village un sort a toujours empêché d'élire un maire, le fossoyeur a décidé de briser ce sort aidé du simple d'esprit du village. Des fous rires à la pelle. Un conte humoristique.

Les trente et un sous. 18 minutes

Un jeune garçon atteint d'une maladie incurable en 1902, cherche un moyen de voyager dans le temps, pour aller jusqu'au moment où on trouvera le remède à sa maladie. Son professeur l'aide dans sa folle équipée. Ils ont réussi, la preuve ces trente et un sous.

Les seins de Marie 10 minutes

***Ce conte m'a valu d'être lauréat du concours « La symphonie des mots » de la Maison de la culture du Plateau.
Un conte sur ce que les hommes disent, ce que les femmes pensent. Une belle histoire d'amour. Une fin touchante. Papier mouchoirs requis!

La dame de glace. 25 minutes
Un jeune homme se réfugie en forêt durant l'hiver. Il rencontre un vieux trappeur étrange. Une mystérieuse femme lui apparaît. Elle le séduit. Elle peut le faire mourir de froid. Comment s'en tirera-t-il? Un conte toujours en demande.




L'esprit qui rend fou. 20 minutes environ
Se perdant lors d'une expédition de chasse, un homme se voit possédé par l'Esprit qui protège un cimetière amérindien. Le guide réussit à exorciser le chasseur en emprisonne l'esprit maléfique dans une petite boîte. Celle-ci! Oserez-vous l'ouvrir?

Le déserteur. Environ 15 minutes. Conte de Michel Labrèche
Durant la dernière guerre un jeune homme déserte et se cache dans les bois. On le verra bûcher comme à l'époque. On tentera de se saisir de lui. Quelles astuces utilisera-t-il pour réussir à voir sa Jeanne? Une histoire vraie.




Pierre et le loup. Environ 20 minutes
Un beau trappeur fait la connaissance d'une belle femme à l'hôtel du village. Il l'amène avec lui dans sa cabane au fond des bois. Ils sont heureux jusqu'à ce que la belle lui demande l'impossible. Un drame se prépare quand un loup gris...

Le leppricorn. Environ 15 minutes

Un conte Irlandais moderne. Quand le whisky et la Guinness se mélangent vaut mieux se méfier de ces farfadets que sont les Leppricorn. Vos quatre voeux seront exaucés mais à quel prix?

Le petit oiseau couleur du temps. Environ 10 minutes
Une fable, sur la quête du bonheur. Un petit oiseau plutôt terne qui a beaucoup d'amis parmi la gent ailée, mais il est insatisfait de son sort. Il se rend chez le grand Manitou pour changer son allure. Trouvera-t-il le vrai bonheur?

Amours fidèles. 5 minutes.
Un homme raconte comment il s'est aperçu, trop tard hélas, qu'elle l'aimait trop. Une histoire au dénouement surprenant!

Coup de foudre. 10 minutes
La foudre peut-elle frapper deux fois au même endroit? Une histoire policière et d'amour qui finit sur un deuxième coup de
_________________
!


aimer c'est donner !


Dernière édition par Line le 02-11-2006 08:03; édité 1 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 02-11-2006 07:52    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

CHIEN DE VAREL
URL=http://imageshack.us][/URL]

Mon chien, mon bon chien, Madame VAREL le serre sur son cœur. A l’instant même il vient de sauver la vie de VAREL. Comment ? Vous allez le savoir dans quelques minutes.





VAREL, son chien sur les genoux sur sa terrasse somnole dans les derniers rayons de soleil de l’année. Autant en profiter, l’hiver sera long, et les belles journées se feront rares. A un moment donné le chien sursaute, que lui est il arrivé ? VAREL lui passe la main sur le poil long et retire un petit objet pointu, tiré de loin avec une sarbacane Heureusement que le coiffeur s’est fait rare chez lui ces derniers temps et que son pelage est épais, le projectile n’a pas pu traverser. VAREL le tourne et retourne de tous les cotés, ce sont les indiens autrefois qui se servaient de ces objets, avec la pointe trempée dans du curare Il fait bien attention de ne pas y toucher. Demain à la première heure il ira au laboratoire de la police, le faire analyser. Oui VAREL conclu que ce tir n’était pas destiné au chien mais à lui-même. Encore une fois il l’a échappé belle, comme dirait son épouse. Tu ne seras pas tranquille avant d’avoir déposé ta tache de commissaire, c’est moi qui te le dis.



VAREL ne veut pas en entendre parler. Il parait qu’il y a encore trop de dossiers en suspens et d’affaires à régler avant son départ. Au grand jamais il ne voudrait que son successeur puisse dire, qu’est ce qu’il m’a laissé comme dossiers ce VAREL, ce commissaire à la gomme.



Notre commissaire avait bien raison. Cette petite pointe était trempée dans du curare, d’après le labo. VAREL à beau se casser la tête, qui d’autre qu’ABSALON pourrait lui en vouloir à mort ? ABSALON est sous les verrous, alors un de ses compatriotes qui a eu mission de s’occuper de VAREL



Mon bon chien, mon fidèle compagnon dit VAREL. Demain tu auras une paire de knacks à toi tout seul pour fêter cet évènement. FREDERIQUE et moi, nous trinquerons à ta santé. Nous irons faire un tour dans notre nouvelle propriété et tu pourras courir autour de l’étang, chasser les grenouilles.



Je sais depuis bien longtemps que tu n’es pas un chien ordinaire. Tu as quelque chose de spécial, c’est pour ça que nous t’aimons bien.

LINE
_________________
[
_________________
!


aimer c'est donner !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 03-11-2006 07:14    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

TOUSSAINT UNE VIEILLE TOMBE PERIMEE –

________________________________________________


URL=http://imageshack.us][/URL]


C’est aujourd’hui, la toussaint, toutes les tombes et caveaux des cimetieres sont joliment decorés et fleuris !Les crysanthêmes mauves blancs ou ocres parmis les pensees et bruyeres, sont les plantes du jour.



Des stands devant le cimetiere vous propose aussi des branches de sapins et des bougies. Tout le monde se precipite

Dans les allees, pour se recueillir devant leurs tombes respectives. Il fait tres froid, si les fleurs ne sont pas recouvertes cette nuit, tout sera gelé demain matin.



A vu d’œil des fleurs de toutes beautés gissent sur du marbre etincellant ou devant une croix en bois. Sauf une tombe a cote de mes parents. Elle est abandonnée et périmée, certainement il n’y a plus personne pour l’entretenir .



Pouquoi cette difference. ? Des tombes qui sont archi. garnis et d’autres pas du tout. Je file chez le vendeur acheter une bricole pour garnir un peu cette tombe. Abandonnée. Voila qui est bien !



La nature a pensé comme moi et subitement tout doucement il commence a neiger. Tout est recouvert d’un linceuil blanc,les tombes sont uniformes. Pas de riches pas de pauvres, tous pareils, c’est merveilleux.



Helas , la neige commence tout doucement a fondre et ce beau decor d’egalite a disparu !



Il n’y a pas seulement la toussaint pour fleurir une tombe, on peut se recceuillir toute l’année. !

LINE
_________________
!


aimer c'est donner !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 03-11-2006 07:29    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

Conte des chrysanthèmes tardifs 1939

Le théâtre japonais à la fin du XIXe siècle. Les acteurs de kabuki constituent un corps de type féodal régi par un petit nombre de familles illustres. A Tokyo, Kikugorô Onoe V jouit d'une énorme popularité. Son talent est inégalé. Son fils, Kikunosuke VI devrait lui succéder. Bien que le jeu de celui-ci soit insuffisant, tous, par crainte, le louent. Aussi Kikunosuke ne croit-il pas utile de travailler. Il s'adonne aux plaisirs. Il remporte beaucoup de succès auprès des jeunes filles, mais ne se rend pas compte que ce succès est dû surtout à son nom.

C'est Otoku, la bonne de la famille, qui le lui fait comprendre, et l'incite à cultiver son art afin d'être digne de ce nom. Une amitié proche de l'amour va bientôt lier Kikunosuke et Otoku, mais la famille, scandalisée de cette relation, renvoie Otoku. Furieux de cette décision, et prenant le parti de la bonne, Kikunosuke part pour Osaka, où un parent, Tamizo Onoue, veut bien le protéger, et l'engage dans sa troupe. Otoku le rejoint bientôt, et ils commencent à vivre ensemble.

Pourtant, alors que les choses semblaient s'arranger, Tamizo meurt, et Kikunosuke, accusé de médiocrité par un acteur rival, est contraint de quitter son emploi. Il est obligé de suivre une troupe ambulante de seconde zone, toujours avec Otoku pour le soutenir dans les pires moments. Il devient aigri et paresseux, et boit. Un jour, un de ses cousins supplie sa famille d'accepter que Kikunosuke prenne sa place pour une représentation, et celui-ci obtient un triomphe dans un rôle d'oyama.

Il peut enfin retourner dans sa famille, qui lui pardonne, mais lui interdit d'emmener sa femme, de rang social inférieur. Après un instant de révolte devant cette attitude, il accepte son destin, et devient une grande vedette du Kabuki.

Les années passent. La troupe de Kikunosuke est à Osaka. La veille du spectacle, il fait le tour de la douve à bord d'un bateau orné de chôchins (lanternes en papier). Il apprend par une logeuse que son ancienne maîtresse est sur le point de mourir. Il se précipite à son chevet ; son père a autorisé leur mariage. Il la supplie de venir le voir jouer. Mais il est trop tard, elle ne peut qu'écouter les sons de la représentation de sa chambre. Elle mourra alors que Kikunosuke triomphe dans une parade nautique, passant en bateau sous ses fenêtres...




GOOGLE

Peut-être le chef-d'œuvre de Mizoguchi avant la (relative) période de récession qui suit la défaite de 1945. Si le film s'inscrit dans la lignée de la tradition shinpa et développe une thématique que le cinéaste reprendra souvent (une existence dévouée à l'art), on notera la splendeur esthétique de l'ensemble (notamment le défilé des bateaux autour de la douve).
(Zangiku monogatari). Avec Shôtarô Hanayagi (Kikunosuke Onoue), Kôkichi Takada (Fukusuke Nakamura), Gonjurô Kawarazaki (Kikugoro Onoue), Kakuko Mori (Otoku), Tokusaburo Arashi (Shikan Nakamura), Yôko Umemura (Osata). 2h22. Kenji Mizoguchi
_________________
!


aimer c'est donner !


Dernière édition par Line le 03-11-2006 07:39; édité 2 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
mamiero



Inscrit le: 16 Aoû 2006
Messages: 2128

MessagePosté le: 03-11-2006 08:53    Sujet du message: Répondre en citant

]merçi Line gros bisous
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 04-11-2006 07:34    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

LE COMMERCE !



Oui mes amis, je vais vous raconter comment un restaurateur a remonté la pente , de son commerce .

Un beau petit restaurant , net propre , bien amenagé, situé sur la rive du RHIN. Le soir un lieu de rencontre pour les amoureux. Je vous dis, plus un restaurant est sophistiqué, moins il va .Toutes ses belles nappes, ses decorations et ses fleurs sont engageantes , mais il y a un hic.

Le client se sent mal a l’aise, il n’ose pas bouger de peur de faire des degats. Il regarde par la fenêtre avant d’entrer et se dit s’est trop chic.
Les tables nus sans rien, juste un cendrier comme dans les bistrots, s’est la meilleure affaire.pour l’ouvrier et le bureaucrate .

Appelons le restaurateur, Francois. Tous les matins François était plongé dans ses comptes. Mon Dieu, mais plus rien ne va. Avec toutes ces charges, ces caisses, ces salaires a payer
Il ne reste pas grand-chose de mon benef.. Combien de temps vais je encore pouvoir tenir. La clientèle se fait de jour en jour plus rare.

Voila son ami Etienne qui vient lui rendre visite. Il tombe a pic, pour remonter le moral a Francois, qui a le blues aujourd’hui.
Etienne est veterinaire et a une affaire qui tourne bien. Des petits pensionnaires malades, il y en a toujours.

Voila que le chien de Francois qui est allongé sous une table s’etire et se reveille. Il vient chercher un gros câlin.
Au fait dit le restaurateur, je crois bien que mon chien fait une rage de dents, il va falloir le soigner..

Tout en bavardant, Francois vide son cœur et parle a son ami de sa mauvaise posture en affaire. A deux ils se mettent a comploter .

Les clients pendant la journée se faisaient rares, juste une table ou deux avec des joueurs de cartes belotes skat ou autres.
Voici qu’Etienne a une magnifique idee. As-tu deja vu un chien avec une dent en or ? Je vois bien ta dogue , ouvrir sa gueule, avec une belle dent en or., qu’en dis tu ? Tu pourrais parier a chaque fois une bouteille de champagne. Ceci te ferais un peu de beurre dans les epinards.

Aussitôt dit aussitôt fait. Croyez moi ceci est veridique. Notre Francois, de cette maniere a remonté la pente. Deux trois paris et bouteilles de Champ par jour ont suffit pour maintenir l’equilibre de son affaire..

Des fois il suffit de tres peu, pour regulariser une situation difficile. . Bonne chance à toi Francois !
line
_________________
!


aimer c'est donner !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 04-11-2006 08:00    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

Cliquez ici pour imprimer
Le crapaud
Contes > Les classiques > Les contes d'Andersen

URL=http://imageshack.us][/URL]
Le puits était très profond et par conséquent la corde était longue, qui servait à monter le seau plein d'eau. Quand ce seau arrivait jusqu'à la margelle, on avait bien du mal à l'y poser, tant le vent était violent. Jamais le soleil ne descendait assez bas dans ce puits pour se mirer dans l'eau, mais aussi loin qu'atteignaient ses rayons, les pierres étaient couvertes d'une maigre verdure.
Une famille de crapauds vivait dans le puits. Ils étaient nouveaux venus, puisque c'est la vieille grand-mère - encore vivante - qui y était arrivée, la tête la première. Les grenouilles vertes, établies là depuis bien plus longtemps, et qui nageaient de tous côtés dans l'eau, les considéraient comme des invités de passage, mais voyaient bien qu'ils étaient un peu de leur espèce.
Les crapauds avaient décidé de rester là, ils se plaisaient à vivre «au sec», comme ils disaient des pierres humides.
La mère crapaude avait fait un vrai voyage, et elle s'était trouvée justement dans le seau au moment où quelqu'un le remontait, mais la subite lumière du jour l'éblouit ; elle tomba du seau, droit dans l'eau, avec un « plouf » si terrifiant qu'elle dut rester trois jours couchée, les reins presque brisés. C'est ainsi qu'elle était arrivée là. Elle ne pouvait raconter grand-chose sur le monde extérieur, mais elle savait - et elle le fit savoir à tous - que le puits n'était pas le monde entier. Mère crapaude aurait pu raconter davantage, mais si les grenouilles la questionnaient, elle ne répondait jamais, alors elles ne questionnaient plus.
- Comme elle est grosse et horrible, laide et répugnante, disaient les jeunes grenouilles vertes, et ses petits deviendront exactement comme elle.
- C'est possible, répondait la mère crapaude, mais l'un d'eux a une pierre précieuse dans la tête, ou bien je l'ai moi-même.
Les grenouilles vertes écoutaient ce propos, les yeux ronds de surprise, mais comme elles ne désiraient pas en savoir davantage, elles tournèrent le dos à la vieille et plongèrent jusqu'au fond de l'eau.
Les jeunes crapauds, au contraire, allongeaient leurs pattes de derrière par pure fierté, chacun d'eux croyant avoir la pierre précieuse, ils tenaient la tête raide et parfaitement immobile. Ils finirent cependant par se demander de quoi ils devaient être fiers et ce que c'était au juste qu'une pierre précieuse.
- C'est un bijou, répondit la mère crapaude, si beau et si précieux, que je ne peux même pas le décrire. On le porte pour son propre plaisir et les autres vous l'envient. Mais ne me demandez plus rien, je ne répondrai pas.
- Je suis sûr que ce n'est pas moi qui ai ce bijou, dit le plus petit crapaud qui était aussi laid que possible ; pourquoi, parmi tous, aurai-je quelque chose d'aussi splendide ? Et si cela devait déplaire aux autres, je n'en aurais aucun plaisir. Non, tout ce que je désire, c'est seulement de pouvoir un jour monter jusqu'à la margelle du puits et regarder au-dehors, ce doit être magnifique !
- Reste bien tranquille où tu es, répliqua la vieille, tu connais le coin et sais ce qu'il vaut. Prends bien garde au seau, il pourrait t'écraser. Et si tu réussis à y entrer, tu peux en retomber et tout le monde n'a pas comme moi la chance de survivre à une pareille chute avec ses quatre membres entiers - et tous ses œufs.
- Couac, dit le petit, ce qui répond à Oh ! Oh !
Il avait un immense désir d'être assis sur la margelle du puits et de regarder au-dehors, une vraie nostalgie de la verdure de là-haut. Le lendemain matin, comme on remontait le seau plein d'eau, le seau, par hasard, s'arrêta un instant juste devant la pierre sur laquelle était assis le petit crapaud ; celui-ci trembla, mais sauta dans le seau et tomba tout au fond.
En haut du puits, il fut vidé en même temps que l'eau.
- Quelle horreur, cria un garçon qui se trouvait là, je n'en ai jamais vu d'aussi laid.
Et il lui allongea un coup de sabot.
Le petit crapaud aurait été complètement écrasé s'il ne s'était vite caché au milieu des hautes orties.
Il était assis là et regardait les tiges serrées et il regardait aussi vers le ciel, le soleil brillait sur les feuilles transparentes, il avait l'impression que nous éprouvons, nous autres hommes, en pénétrant dans une grande forêt où le soleil luit entre les branches et les feuilles des arbres.
- C'est bien mieux ici que dans le puits, dit le petit crapaud. J'aimerais y rester toute ma vie.
Il resta là une heure - et même deux.
« Je me demande ce qu'il peut y avoir dehors, pensa-t-il. Puisque je suis venu jusqu'ici, il faut que je continue.»
Il sautilla aussi vite qu'il le put et arriva sur une route où le soleil brillait, mais où la poussière tomba, épaisse, sur son dos, tandis qu'il traversait la route.
- Je suis vraiment au sec, ici, peut-être un peu trop. J'ai des démangeaisons.
Il sauta jusqu'au fossé où poussaient des myosotis et des spirées et que bordait une haie de sureau et d'aubépine, le long de laquelle grimpaient des liserons blancs. Que de couleurs de tous côtés ! Un papillon vint à passer, le crapaud le prit pour une fleur qui s'était détachée pour voir le monde. Cela lui parut tout naturel.
«Si je pouvais seulement m'envoler comme lui, pensa le petit crapaud. Couac, ce serait merveilleux. »
Il demeura huit jours et huit nuits dans le fossé où il ne manquait certes pas de nourriture. Au neuvième jour, il se dit :
«Il faut vraiment que je continue, mais que pourrai-je trouver de mieux qu'ici. Peut-être un autre petit crapaud ou quelques grenouilles vertes. »
La nuit précédente, il avait entendu dans l'air des bruits semblant indiquer qu'il avait quelques cousins dans le voisinage.
« Que c'est bon de vivre, de sortir du puits, et se reposer dans le fossé humide. Mais il faut continuer, essayer de trouver un petit crapaud ou quelques grenouilles. Ils me manquent. C'est donc que la nature ne suffit pas. »
Il traversa un champ et arriva à une mare entourée de joncs. Il regarda les joncs avec intérêt et s'aperçut qu'il y avait là des grenouilles.
- C'est peut-être trop mouillé pour vous, lui dirent-elles. Etes-vous un mâle ou une femelle ? Qu'importe! vous êtes en tout cas le bienvenu.
Cette nuit-là, le petit crapaud fut invité à un concert familial, grand enthousiasme et voix faibles. On ne servit rien à manger, mais à boire à profusion, tout l'étang si l'on voulait ... ou pouvait !
- Maintenant, allons plus loin, se dit le petit crapaud ; quelque chose le poussait à chercher toujours mieux.
Il vit les étoiles, grandes et brillantes ; il vit la lune, il vit le soleil se lever et monter de plus en plus haut dans le ciel.
- Je suis toujours dans un puits, plus grand peut-être, mais puits tout de même. Il faut monter plus haut, je suis inquiet et sens une étrange nostalgie.
Quand il y eut pleine lune, la pauvre petite bête se dit :
«C'est peut-être un seau que l'on descend et où je dois sauter pour arriver ensuite plus haut, ou, peut-être, le soleil est-il un immense seau, combien grand et lumineux ! Nous pourrions tous y trouver place, il me faut en attendre l'occasion. Comme ma tête me semble claire et brillante, je ne crois pas qu'un bijou puisse briller davantage. La pierre précieuse, je ne l'ai sûrement pas, mais je ne pleure pas pour cela, non, allons plus haut, toujours plus près de cette lumière étincelante où tout est joie ! J'en ai un grand désir et en même temps de l'effroi. C'est un immense pas que je me prépare à faire, mais il est nécessaire. En avant, droit vers la route ! »
Il fit quelques pas, à sa manière d'animal rampant, et se trouva sur la route. Des gens vivaient là ; il y avait des jardins fleuris et des potagers. Il se reposa devant un carré de choux.
- Quelle variété de créatures que je n'ai jamais vues ! Comme le monde est grand et beau. Mais il faut le parcourir et ne pas rester à la même place. Et il sauta dans le carré de choux.
- Que c'est beau !
- Je le sais bien, dit une chenille verte couchée sur une feuille de chou. Ma feuille est la plus large de toutes, elle cache la moitié de l'univers, mais je me passe fort bien de cette moitié-là.
Des poules arrivaient et couraient dans le potager. La première avait bonne vue. Apercevant la chenille sur la feuille, elle lui donna un coup de bec. La chenille tomba à terre où elle se tortillait. La poule l'examina de côté, d'abord d'un œil puis de l'autre, car elle ne savait ce que signifiaient ces contorsions.
« Il n'arrivera à rien de bon », se dit la poule en se préparant à lui donner un autre coup de bec.
Le petit crapaud en fut si effrayé qu'il rampa droit devant elle.
«Ah ! il est accompagné, se dit la poule. Quelle horrible créature rampante ! »
Et elle s'en alla disant :
- Ces petites bouchées vertes ne m'intéressent pas, cela ne fait que vous chatouiller dans la gorge.
Les autres poules furent du même avis et toutes s'en allèrent.
- M'en voilà débarrassée, dit la chenille. Heureusement, j'ai de la présence d'esprit. Mais comment vais-je remonter sur ma feuille. Où est-elle ?
Le petit crapaud s'approcha d'elle pour lui exprimer sa sympathie et lui dire qu'il était tout heureux d'avoir chassé la poule par sa laideur.
- Que voulez-vous dire ? demanda la chenille. Je m'en suis débarrassée moi-même en me tortillant. Vous êtes vraiment affreux à regarder. Et, en tout cas, j'ai le droit de rester à ma place. Je sens déjà l'odeur du chou, voici ma feuille. Rien n'est plus beau que ce qui vous appartient. Mais il faut que je monte plus haut.
- Oui, plus haut, dit le crapaud. Elle a les mêmes sentiments que moi, mais elle n'est pas de bonne humeur aujourd'hui, ce doit être le choc. Nous souhaitons tous monter plus haut.
Le père cigogne était debout dans son nid sur le toit du paysan et claquait du bec, la mère cigogne également.
- Comme ils habitent haut, pensa le crapaud. Pourrait-on monter si haut ?
Deux jeunes étudiants vivaient à la ferme, l'un était un poète et l'autre un naturaliste. L'un chantait dans ses écrits toutes les créations de Dieu qui se reflétaient dans son cœur, l'autre s'emparait du fait lui-même et l'examinait comme une vaste opération mathématique ; il soustrayait, multipliait, désirant connaître à fond les problèmes et en parler avec sa raison et son enthousiasme. Tous deux étaient d'un bon naturel et très gais.
- Regarde ! voilà un beau spécimen de crapaud, là-bas, disait le naturaliste. Je veux le mettre dans l'alcool.
- Oh ! mais tu en as déjà deux, répliquait le poète. Laisse-le jouir de la vie.
- Mais il est si joliment laid, dit l'autre.
- Evidemment, si nous pouvions trouver la pierre philosophale dans sa tête, je vous aiderais volontiers à le disséquer.
- La pierre philosophale, répliqua son ami, tu t'y connais donc en histoire naturelle ?
- Mais ne trouves-tu pas que c'est très beau cette croyance populaire qui veut que le crapaud, le plus laid des animaux, possède souvent dans sa tête le plus précieux des joyaux ?
C'est tout ce qu'entendit le crapaud et il n'en avait compris que la moitié. Les deux amis s'éloignèrent et il échappa au bocal d'alcool.
« Eux aussi parlaient de pierre précieuse. Que je suis content de ne pas l'avoir, sans quoi quelque chose de très désagréable aurait pu m'arriver. »
Le jacassement du père cigogne se fit entendre sur le toit de la ferme. Il faisait une conférence à sa famille et lançait de mauvais regards aux deux jeunes gens.
- Les hommes sont les animaux les plus infatués d'eux-mêmes. Ecoutez leurs jacassements précipités, et ils ne savent même pas les articuler convenablement. Ils sont si fiers de leur don de parole, de leur langage. Et quel étrange langage, à quelques jours de vol d'une cigogne ils ne se comprennent plus les uns les autres. Nous, au contraire, nous pouvons nous faire comprendre partout, même en Egypte. Et ils ne savent même pas voler. Pour voyager un peu vite, ils ont inventé ce qu'ils appellent le "chemin de fer" et souvent ils y sont blessés. J'ai des frissons le long du corps et mon bec commence à trembler quand j'y pense. Le monde pourrait très bien durer sans les hommes. Ils ne nous manqueraient certes pas, aussi longtemps que nous aurons des vers de terre et des grenouilles.
" Voilà un beau discours, pensa le petit crapaud. Quel grand homme et comme il siège haut ! Et comme il nage bien ", s'écria-t-il quand le père cigogne étendit ses ailes et s'élança dans les airs.
La mère cigogne se mit alors à parler à ses petits, dans le nid, du pays appelé Egypte, des eaux du Nil, et de tous les magnifiques marais que l'on trouve dans ce pays lointain. Tout ceci était nouveau pour le petit crapaud et l'intéressait vivement.
- Il faut que j'aille en Egypte, dit-il. Si seulement la cigogne ou l'un des petits voulait bien m'emmener, je lui ferai une politesse le jour de ses noces. N'importe comment, je trouverai moyen d'aller en Egypte. Que je suis heureux ! Le désir que j'éprouve rend certainement plus heureux que la pierre précieuse dans la tête.
Et c'était justement lui, qui avait le joyau : l'éternel désir de s'élever plus haut, toujours plus haut, il rayonnait de joie et d'amour de la vie.
A ce moment, le père cigogne descendit en vol plané ; il avait aperçu le crapaud dans l'herbe et il se saisit de lui sans aucune douceur. Il serrait le bec, ses grandes ailes battaient avec bruit, ce n'était pas du tout agréable, mais le petit crapaud savait qu'il montait très haut, vers l'Egypte, c'est pourquoi ses yeux brillaient et lançaient des étincelles.
-Couac ! couac !
Mort était le petit crapaud. Et que devenaient les étincelles ? Les rayons du soleil emportèrent le joyau qui était dans la tête du petit animal.

Auteur : Hans Christian Andersen
Tu aimes dessiner et écrire ? Propose tes textes, tes dessins, tes blagues, tes productions de l'école... Après lecture, les meilleurs sont publiés sur le site
_________________
!


aimer c'est donner !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
priska



Inscrit le: 09 Fév 2006
Messages: 1708
Localisation: Au bord de la mer

MessagePosté le: 04-11-2006 23:26    Sujet du message: Répondre en citant

Bises Liline ! Je te souhaite un bon dimanche !
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 05-11-2006 07:52    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

LE CLOWN !


Dans une roulotte d’un cirque une femme d’un certaine âge git dans son lit, les yeux fermés .Son fils lui caresse , doucement la main. Maman ne me laisse pas seul, tu guériras. Tu verras comme tous les soirs devant notre roulotte au clair de lune nous chanterons, les airs de ta jeunesse, que tu aimes tant. Nous resterons encore longtemps ensemble nous deux.

Le directeur du cirque vient chercher Achille, le clown. Pour la représentation nocturne. Tu vas faire ton numéro comme tous les soirs. Pourquoi crois tu que je te paye ? Tu es la pour faire rire la galerie.

Achille le cœur gros quitte le chevet de sa mère.
Vite vite il se maquille et de grosses larmes lui coulent sur les joues, lui enlevant en partie son fard.
Le public crie LE CLOWN LE CLOWN
Le petit nain arrive, secoue toi Achille et en piste….

En trébuchant sur sa grande godasse, il arrive directement sous le chapiteau, à la risée des spectateurs. Le clown rie jaune, Il a laisse sa pauvre vieille maman toute seule dans son petit lit blanc
Il ne sais pas encore, que sa maman l’ a quitté pour d’autres cieux.
Au grand jamais il a fait son numéro comme ce soir la. Il riait il pleurait..
Allez savoir ce qui se passe dans le cœur d’un clown .

A chaque fois qu’il veut s’éclipser, de nouvelles ovations et le public l’acclame et le rappelle..

Enfin le rideau tombe, il se précipite au chevet de sa mère, hélas elle l’a quitté.
Achille le voila seul à présent. Il se met sur les escaliers de la roulotte et regarde le ciel.
Sa maman est là-haut parmi les étoiles. Elle veillera sur lui.. LINE




Notre clown est pris d’un fou rire, il frissone et se me a pleurer.
D’habitude il pleurait de joie, mais la son cœur deborde, on lui a prit sa pauvre maman cherie.

LINE
_________________
!


aimer c'est donner !


Dernière édition par Line le 05-11-2006 08:02; édité 1 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 05-11-2006 08:40    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

L'Histoire du soldat (Igor Stravinski)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis L'histoire du soldat)
Aller à : navigation, Rechercher
L'Histoire du soldat est une pièce musicale composée par Igor Stravinski en 1917 sur un texte de Charles Ferdinand Ramuz pour trois acteurs(le soldat, le diable et la princesse) et sept instrumentistes (violon, contrebasse, basson, trompette, trombone, clarinette et percussions).

Elle est postérieure aux grands ballets stravinskiens et précède sa période néoclassique. Le musicien est alors réfugié en Suisse du fait de la révolution russe, et Diaghilev, lui-même exilé, ne peut guère l'aider. Il est alors présenté à Ramuz par le chef d'orchestre suisse Ernest Ansermet.

L'argument de la pièce est d'inspiration faustienne mais reprend un vieux conte russe compilé par Alexandre Afanasiev : un soldat pauvre vend son âme (représentée par le violon) au Diable contre un livre qui permet de prédire l'avenir. Après avoir montré au Diable comment se servir du violon, il revient dans son village. Hélas, au lieu des quelques jours promis, le séjour passé avec le Diable a duré trois longues années. Personne au village ne reconnait le soldat: ni sa mère, ni sa fiancée. Le soldat utilise alors son livre magique pour devenir fabuleusement riche. Incapable d'être heureux avec sa fortune, le soldat joue au cartes contre le Diable : son argent contre le violon. Bien entendu, le Diable gagne, mais enivré par ses gains il se laisse voler le violon. Le soldat peut alors guérir et séduire la princesse malade promise par son père le Roi a qui la guérirait. Malheureusement cherchant toujours plus de bonheur, le soldat et la princesse quittent alors le royaume et désobéissent au Diable. Le soldat est emporté en enfer. L'œuvre se termine cependant par le triomphe du démon dans une marche sarcastique.

L'œuvre comporte plusieurs courts tableaux dont certains sont inspirés de diverses danses : tango et même ragtime. Une suite pour piano, clarinette et violon en a été extraite en 1919. Une seconde suite, respectant l'orchestration initiale, fut écrite en 1920.

La création a eu lieu le 28 septembre 1918, au théâtre municipal de Lausanne, sous la direction d'Ansermet. L'instrumentation réduite devait permettre son interprétation au cours d'une tournée dans différents villages helvétiques. Ce projet a du être annulé au dernier moment du fait de la propagation de la grippe espagnole et la représentation suivante ne put avoir lieu qu'en 1924.

L'exécution de la totalité de l'œuvre dure environ une heure, celle de sa suite autour de trente minutes.

Couplet du diable
Lire avec le navigateur (en test)
Page de description du fichier
Aidez-moi
_________________
!


aimer c'est donner !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 06-11-2006 08:12    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

ROUCOULETTE LA REINE DU SHOW-BIZ !
URL=http://imageshack.us][/URL]

Dans un bar de nuit ce soir grand programme à l’affiche Sur scène et ceci pendant trois jours, la belle et mystérieuse ROUCOULETTE, LA REINE DU SHOW-BIZ, va vous émerveiller de sa voix suave en vous chantant quelques mélodies polissonnes. Ne ratez pas ce rendez-vous, vous pourriez le regretter.

A la caisse, les gens se bousculent. Tous veulent voir la seule et unique REINE DU SHOW-BIZ. accompagnée par son imprésario, JULES CEZAR au piano.


Comment, tu ne la connais pas dit un spectateur à son voisin, cette belle, divine créature, que tous les hommes se dispute Elle a un charme fou, attention c’est une ensorcelleuse . Il te faudra des semaines pour l’oublier, si jamais tu as le malheur de l’approcher de trop près ! Sois sur tes gardes.

Le bonhomme averti n’est autre que le brigadier de VAREL. Il est içi ce soir , mais en service. Avant le spectacle, un coup de fil a été enrégistré au commissariat pour signaler que la REINE DU SHOW-BIZ était en danger. VAREL a envoyé tous ses hommes ce soir dans le bar pour se mêler entre les clients et surtout bien observer le genre de clientèle qui a bien pu se donner rendez vous ce soir


Le rideau s’ouvre ! Mesdames et Messieurs Meine Damen und Herren Laydies and Gentlemen Vous allez assister ce soir à un grand programme de luxe avec la participation de

La REINE DU SCHOW-BIZ ainsi que des plus jolies filles de nos régions. Je vous souhaite une très bonne soirée parmi nous. Et que la fête commence. !

Au bar un client est mécontent .on vient de lui servir un scotch sans glaçons. C’est encore un policier de VAREL qui est employé derrière le bar. Vous trouverez un autre à l’entrée de la salle et quelques autres dispersés à droite et a gauche Pour l’instant rien à signaler


Des applaudissements fusent dans la salle. LA REINE vient de faire son apparition. Elle est divinement belle. Maquillée à outrance et habillée d’un voile transparent La salle est à son apothéose ! oh oh

JULES CEZAR donne les premières notes, la diva ouvre la bouche, mais aucun son ne sort .elle tourne les yeux et s’écroule. Un cri d’horreur s’échappe de la foule. Les policiers le s plus prés de la scène vont pour relever la malheureuse, hélas, elle est morte. Morte de quoi, on n’en sait rien pour le moment…


Le patron du bar est arrivé en courant. Elle est peut être évanoui dit il, non dit le sergent, son cœur s’est arrêté de battre. Aucune plaie, n’est visible, il y a t’il un médecin dans la salle ? Oui, il arrive ! Le bouche à bouche a été pratiqué, ainsi que le massage cardiaque, tout en vain. La belle est trépassée.

D’après le médecin légiste, la femme a été empoisonnée à l’arsenic. Voila son diagnostic après toutes les recherches entreprises sur le cadavre.


D’après VAREL le meurtrier doit connaître les petites habitudes de la morte. Régulièrement tous les soirs avant de monter sur scène elle buvait un verre d’eau. La carafe ainsi que le verre était en permanence sur le guéridon à coté du téléphone. Lorsque la jeune femme a quitté sa loge, on avait tout le temps pour changer le verre Qui donc avait accès à sa loge ?


De l’autre coté de la ville habite une veuve avec trois enfants. L’aîné vingt ans en chômage et deux filles scolarisées. Elle a du mal avec ses trois enfants de vivre avec les quelques sous qu’elle gagne en faisant des ménages. La vie est dure depuis que son mari les a quitté pour d’autres cieux. Régulièrement elle va au cimetière lui apporter des fleurs, ne serais ce que quelques marguerites .Elle a beau courber l’échine, c’est très dur surtout avec le gamin. C’est un gentil gosse, mais il n’en fait qu’à sa tête. Il parait qu’à son âge ils sont tous pareils lui a dit une voisine, ça la réconforte un peu. Il prétend que sa maman est trop dépensière, c’est pour cela qu’ils sont pauvres. Mais il ne pense pas, que lui est trop fainéant pour aller travailler.

Depuis qu’il a vu dans un patelin à coté de chez eux dans un bar la REINE avec un copain, il la suit dans tous ses déplacements. La pauvre femme, elle a beau lui expliquer, qu’elle n’avait plus d’argent, que le loyer n’était pas payé. Le gosse il voulait voir cette femme qui l’envoûté. Car il la suivait pas à pas. C’est comme ce soir, pas loin de la scène il a assisté à l’agonie de la DIVA. Il se tient la tête et court vers la sortie, un policier l’arrête lui demande ses papiers.

On emmène EDDY au commissariat. On lui demande son emploi du temps de la journée. La mère a été avertie que son fils ne rentrera pas pour la nuit. Rendez moi mon fils, mon petit n’est pas un meurtrier dit la pauvre mère au téléphone.


Le bar est fermé depuis une quinzaine de jours, depuis la date de l’empoisonnement de la REINE Les employés sont tous au chômage. Le patron et sa femme sont seuls tous les deux et passe leur journée à se crêper le chignon. Le patron est un sale cavaleur d’après madame, et elle est jalouse comme un pou. Le patron a la même maladie qu’EDDY il était envoûté par la REINE .Oh combien de nuits il découchait ou ne rentrait qu’à l’aube, pour assister à une de ses représentations et madame tenait le bar toute seule. D’ailleurs elle n’était nullement d’accord pour la faire chanter dans son établissement. En plus son cachet lui coûtait les yeux de la figure ! Son mari ne voulait rien savoir et n’en fit qu’à sa tête. Tout ça elle le confie à VAREL lors de son interrogatoire.

VAREL pense avoir trouvé la solution EDDY après un long sermon de la part de VAREL est renvoyé dans sa famille.

La patronne du bar a été arrêtée avec sa voiture avant la frontière suisse. Elle voulait se rendre chez une amie en Italie

C’est elle qui a mis le poison dans le verre d’eau de la REINE la reine du SHOW-BIZ LINE
_________________
!


aimer c'est donner !


Dernière édition par Line le 06-11-2006 08:24; édité 2 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 06-11-2006 08:29    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

Il était une fois les frères couffin et berceau | Il était une fois le lange | Il était une fois le préservatif | L'histoire du baiser | L'histoire de la rose | Et le plaisir féminin fût | L'histoire de la Route de la soie | Séducteur, séductrice... | Petite histoire des vacances
URL=http://imageshack.us][/URL]
Il y a longtemps, quand les humains vivaient dans les forêts, pour transporter les bébés, ils confectionnaient un sac doublé de mousse, qu'ils déposaient dans une petite caisse en bois munie de lanières de cuir pour le porter sur leur dos ou l'accrocher aux arbres.

Voilà l'ancêtre du couffin et du berceau. Berceau est probablement un mot d'origine gauloise, qui signifiait balancer. Ce mot fit ensuite le tour de la Méditerranée grâce sous l'empire romain.

Couffin est lui d'origine grecque, latine, arabe puis provençale ; le terme signifiait alors panier.

Il y a six à sept mille ans, le berceau était en bois, en osier ou en paille tressée. Il était conçu comme protecteur et avait la forme de l'utérus de la maman, le fond arrondi pour permettre le balancement, avec un cerceau de protection pour y fixer un léger tissu éloignant les insectes.

Le berceau a souvent la forme d'un petit bateau ou d'une nacelle. Il est porteur de la symbolique du voyage de la vie. L'enfant a traversé les eaux maternelles, il va traverser celles de la vie (d'où la berceuse "Il était un petit navire, qui n'avait ja, ja, jamais navigué").

Cette métaphore du voyage et des eaux, on la retrouve dans les mythologies fondatrices, berceau des civilisations. Romulus et Remus, abandonnés dans leur berceau sur les eaux du Tibre, leur berceau s'échoue sur le bord du fleuve, une louve les allaite, un berger les recueille. Romulus fonde Rome.

Moïse, abandonné dans son couffin sur les eaux du Nil, pour échapper aux foudres de Ramsès, est sauvé en secret par la fille du pharaon. Il a donné son nom à un couffin, le fameux couffin Moïse, toujours utilisé de nos jours.

Autre berceau fameux, il y a deux mille ans, un couple cherche une maternité. Tout est plein, une bergerie leur ouvre les bras. Le nouveau-né est déposé dans une mangeoire, berceau en forme de nacelle. Quelques années plus tard, il montera au ciel... Le berceau est-il prémonitoire ?

Des siècles plus tard, la notion de voyage, de traversée des océans de la vie reste vivace. Toujours exposé au château de Pau, où il naquit, le berceau du roi Henri IV est une carapace de tortue marine. Ce berceau marquera tellement le peuple français qu'à la Révolution, le régiment de la garde nationale de la ville de Pau prendra le nom de "Garde du berceau".

Dans certaines cultures, le berceau et le couffin sont un lien avec l'au-delà. Pour les Anglais, couffin est devenu coffin, qui signifie cercueil.

Autrefois en Russie, il y avait une devinette : Qu'est-ce qui est fourré à la viande et dont la croûte est en bois ? Un mort dans son cercueil ou un bébé dans son berceau. Le berceau et le cercueil avaient la même forme.

En Amérique du Sud, le couffin et le berceau ont un cousin issu de germain : le hamac. Taille adulte, taille enfant, avec le hamac, vous êtes bercé toute la vie.

En Afrique noire, c'est le corps de la mère qui berce l'enfant. Par un système de pagne, il est constamment au contact de sa maman. Tenir l'enfant corporellement éloigné de la mère est une coutume essentiellement occidentale.

Au XVIIe siècle, un médecin donnait ces conseils aux jeunes mamans : "Il est fortement déconseillé de bercer votre enfant. Le sang et les liqueurs s'arrêtent dans la tête et compriment le cerveau".

Ce sujet de Pascal Pistacio a été diffusé le 29 mars 2005.



--------------------------------------------------------------------------------
France 5 ©2006
URL : http://www.france5.fr/eveil/W00251/9/123701.cfm
_________________
!


aimer c'est donner !


Dernière édition par Line le 06-11-2006 08:38; édité 1 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
mamiero



Inscrit le: 16 Aoû 2006
Messages: 2128

MessagePosté le: 06-11-2006 08:44    Sujet du message: Répondre en citant

][merçi Line pour ces belles histoires gros bisous :wink: Wink Wink Wink
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Annick



Inscrit le: 15 Aoû 2005
Messages: 14156
Localisation: Normandie et Bourgogne

MessagePosté le: 06-11-2006 09:58    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Liline pour les origines du berceau.

Gros bisous.
Very Happy
_________________

" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 07-11-2006 08:17    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

L AUTOBUS ( UN ARTICULE )





Il est tard dans la nuit, a partir de la place KLEBER, dernier autobus pour le trajet STRASBOURG-PORT DU RHIN ;Les passagers se pressent pour monter, il fait un temps à ne pas mettre un chien dehors. Le vent vous frappe le visage et un léger crachin vous fait grelotter, par ce sale temps du mois de novembre. Quelques passants remontent leur col du manteau, pour traverser à vive allure, les grandes artères de la ville. C’est la sortie des cinémas, chacun rentre chez soit, il fait trop moche pour flâner.

Le commissaire VAREL, fait voir sa carte au chauffeur avant de monter dans le bus. Il est à la recherche d’un individu, recherché par la police, pour avoir assassiné une jeune femme dans la ville. Depuis une heure, VAREL, essaye de lui mettre le grappin dessus, sans succès. Il emploie toute sa diplomatie, pour ne pas attirer l’attention du meurtrier, sinon celui-ci lui fera fausse route. Notre commissaire n’a pas remarqué que le bus en question était un articulé .Le malfrat est rentré par devant pour passer dans l’autre et ressortir immédiatement. Notre cher VAREL ne s’en est aperçu , que trop tard et quoi faire maintenant. Au prochain arrêt, il quitte le bus, pour s’engager entre les passants des grandes arcades par ou se diriger maintenant ? Il se fait bousculer par un homme, qui le suit de très près et qui n’est autre que son fidèle compagnon le jeune FABIEN . Suivez moi commissaire, je crois que nous sommes sur la bonne piste maintenant. Attention, vous ne me connaissez pas, pour plus de securité, Accélerez le pas et dirigez vous vers le kiosque à journaux, contournez, prenez le trottoir d’un face et planquez vous derrière cette porte cochère. Attendez, il vient vers vous, suivez le discrètement, ce n’est plus qu’une histoire de temps.

Hélas, une heure passée, l’individu en question n’était toujours pas arrêté. Il nous a bel et bien semé se dit VAREL tout en grelottant. Il fait très froid cette nuit là et l’armée du salut a allumé un feu sur la place Gutenberg , pour faire griller des châtaignes. Les passants, se mettent tous autour du brasero, pour chanter les louanges, et écouter la musique. .VAREL décide d’abandonner pour cette nuit et prend la direction de son bureau au commissariat de police.

La nuit porte conseil et demain avec un peu de chance, nous allons lui mettre des menottes. PAROLES DE VAREL !Nous verrons çà dans une autre histoire . D’ici là, bey bey

LINE











.
_________________
!


aimer c'est donner !


Dernière édition par Line le 07-11-2006 08:29; édité 1 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 07-11-2006 08:55    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

JULES POUR UN VASE DE NUIT renvoie évidemment au pape Jules II, célèbre pour s



JULES POUR UN VASE DE NUIT

renvoie évidemment au pape Jules II, célèbre pour ses « débordements ». Quant au thomas, avec l’expression « Va me chercher le thomas », elle dérive du nom du saint, curieux, qui ne crut qu’après avoir vu.

Régis Antoine, 44 Saint-Nazaire




DANS MA FAMILLE,

avant guerre, nous parodiions un chant liturgique qui disait « Vois Thomas », en référence à l’apôtre qui avait voulu voir et toucher les plaies du Christ pour croire qu’il était mort et ressuscité. Nous chantions : « Videz, Thomas, videz Thomas, videz le bien, car il en reste un petit rien... »

Yves Eyot, 75 Paris




IL PARTAGE L’INTIMITE

comme une femme peut la partager avec son amant.

Patrick Garcia, 10 Bar-sur-Aube




LE POT DE CHAMBRE

est un jules parce qu’il est comme l’amant caché sous le lit ou dans l’armoire.

Liliane Naigeon, 38 Eybens




CETTE EXPRESSION

daterait de la fin du XIXe siècle. Ma grand-mère possédait une tabatière en forme de pot de chambre (quel goût !) Lorsqu’on en soulevait le couvercle, on voyait au fond un oeil. On dit d’ailleurs « curieux comme un pot de chambre ».

Suzanne Milhorat, 09 Pamiers




JE CONNAIS UNE VARIANTE

à cette expression. A l’époque de l’affaire Dreyfus, la « bonne » bourgeoisie antisémite disait aux bonnes : « Donnez le Zola aux enfants » pour parler de pot de chambre.

Patrice Leclerc, 75 Paris




UN JULES C’EST

le petit ami d’une jeune fille et par extension le souteneur d’une « fille ». On dit, en argot, un « julot casse-croûte », pour parler d’un « maquereau » de seconde zone, qui ne fait travailler qu’une fille : sa femme. Pourquoi employer dans tant d’expressions le prénom Jules ? Sans doute parce qu’il fut aussi commun que l’est Dupont dans les noms de famille.

R. Riou, 33 Bordeaux




L’EXPRESSION DESIGNE

un objet familier, partagé par tous, tout du moins à une époque ancienne. Je pense que sa dénomination familière par « un petit nom » est à rechercher dans l’emploi de prénoms courants au XIXe siècle.

Sophie Perrin, 31 Toulouse







Article paru dans l'édition du 16 juillet 1993.

Imprimer cet article
Envoyer cet article
_________________
!


aimer c'est donner !


Dernière édition par Line le 07-11-2006 09:09; édité 1 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 08-11-2006 07:47    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

rnet de linLE GARDE FORESTIER ET LE BRACONNIER !
URL=http://imageshack.us][/URL]

En plein milieu de la forêt vosgienne, dans les sapins, une toute petite maison de forestiers
A travers les arbres, le soleil envoie ses rayons dans une clairière, ou habitent le garde chasse et sa femme. Toute leur vie ils ont rêvé d’avoir un enfant hélas le sort en a dicté autrement .

Madame a fait une grande lessive aujourd’hui elle est entrain de suspendre le linge, quand le facteur lui apporte son courrier. Alors Jean, quoi de neuf. Oh pas grand’chose ma pov dame .comme d’habitude. Voici une petite lettre pour vous Mariette ! merci et bonne journée.

C’est la 2 lettres qu’on lui envoie cette semaine. Toujours des lettres de menaces envers son mari.. Mariette a peur, elle n’ose les faire voir à personne. C’est un braconnier qui en veut a Xavier son mari.

Le soir le garde prend son fusil et son chien, pour faire sa ronde. Mets ton châle, penses a ta gorge, il fais déja frais le soir dans la foret, lui dit sa femme.
Le voila parti , s’engouffrant sous les branches des vieux sapins. A quelques pas de la il entend un gémissement. C’est un bruit qui ne lui est pas étranger. . Voila c’est un jeune faon qui s’est pris dans un collet.

Sans tarder le garde forestier veut venir é l’aide de cette bête, une détonation et le garde git dans une mare de sang en pleine forêt.
Mariette dépose son tricot, elle aussi a entendu le coup de feu.. En pleine nuit elle va chercher son mari. Elle pense toujours au 2 lettres de menace qu’on lui a fait parvenir

Elle a peur, elle n’ose pas continuer dans la nuit. Elle court, elle reste accrochée aux branches. Et chaque fois qu’elle marche sur les branchages secs elle sursaute.
Il se fait tard, son homme n’est pas rentré. Elle prend le téléphone, appelle la police.

Vers l’aube on a retrouve Xavier, les yeux grands ouverts, mort en service.

Mariette s’est retirée dans une maison de retraite. Elle a quitté sa jolie petite maison dans la forêt.

Elle essaye d’oublier le braconnier mais elle fais des prières pour lui. Que Dieu lui pardonne !

LINE
e
_________________
!


aimer c'est donner !


Dernière édition par Line le 08-11-2006 08:01; édité 1 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 08-11-2006 08:09    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

rnet de lLe Petit Soldat de plomb
Un article de Wikisource.
Jump to: navigation, search
L'Étui de nacreURL=http://imageshack.us][/URL]

URL=http://imageshack.us][/URL]

Cette nuit-là, comme la fièvre de l' "influenza" m'empêchait de dormir, j'entendis très distinctement trois coups frappés sur la glace d'une vitrine qui est à côté de mon lit et dans laquelle vivent pêle-mêle des figurines en porcelaine de Saxe ou en biscuit de Sèvres, des statuettes en terre cuite de Tanagra ou de Myrina, des petits bronzes de la Renaissance, des ivoires japonais, des verres de Venise, des tasses de Chine, des boîtes en vernis Martin, des plateaux de laque, des coffrets d'émail ; enfin, mille riens que j'aime pour le fini du travail ou la beauté de la matière. Les coups étaient légers, mais parfaitement nets et je reconnus, à la lueur de la veilleuse, que c'était un petit soldat de plomb, logé dans le meuble, qui essayait de se donner la liberté. Il y réussit, et, bientôt, sous son poing, la porte vitrée s'ouvrit toute grande. A vrai dire, je ne fus pas surpris plus que de raison. Ce petit soldat m'a toujours eu l'air d'un fort mauvais sujet. Et depuis deux ans que madame G. M... me l'a donné, je m'attends de sa part à toutes les impertinences. Il porte l'habit blanc bordé de bleu : c'est un garde française, et l'on sait que ce régiment-là ne se distinguait point par la discipline.

-- Holà ! criai-je, la Fleur, Brindamour, La Tulipe ! ne pourriez-vous faire moins de bruit et me laisser reposer en paix, car je suis fort souffrant ?

Le drôle me répondit en grognant :

-- Tel que vous me voyez, bourgeois, il y a cent ans que j'ai pris la Bastille, ensuite de quoi on vida nombre de pots. Je ne crois pas qu'il reste beaucoup de soldats de plomb aussi vieux que moi. Bonne nuit, je vais à la parade.

-- La Tulipe, répondis-je sévèrement, votre régiment fut cassé par ordre de Louis XVI le 31 août 1789. Vous ne devez plus aller à aucune parade. Restez dans cette vitrine.

La Tulipe se frisa la moustache et, me regardant du coin de l'oeil avec mépris :

-- Quoi, me dit-il, ne savez-vous pas que, chaque année, dans la nuit du 31 décembre, pendant le sommeil des enfants, la grande revue des soldats de plomb défile sur les toits, au milieu des cheminées qui fument joyeusement, et d'où s'échappent encore les dernières cendres de la bûche de Noël ? C'est une cavalcade éperdue, où chevauche maint cavalier qui n'a plus de tête. Les ombres de tous les soldats de plomb qui périrent à la guerre passent ainsi dans un tourbillon infernal. Ce ne sont que baïonnettes tordues et sabres brisés. Et les âmes des poupées mortes, toutes pâles au clair de lune, les regardent passer.

Ce discours me laissa perplexe.

-- Ainsi donc, la Tulipe, c'est un usage, un usage solennel ? J'ai infiniment de respect pour les usages, les coutumes, les traditions, les légendes, les croyances populaires. Nous appelons cela le folk-lore, et nous en faisons des études qui nous divertissent beaucoup. La Tulipe, je vois avec grand plaisir que vous êtes traditionniste. D'un autre côté, je ne sais si je dois vous laisser sortir de cette vitrine.

-- Tu le dois, dit une voix harmonieuse et pure que je n'avais pas encore entendue et que je reconnus aussitôt pour celle de la jeune femme de Tanagra qui, serrée dans les plis de son himation, se tenait debout auprès du garde française qu'elle dominait de l'élégante majesté de sa taille. Tu le dois. Toutes les coutumes transmises par les aïeux sont également respectables. Nos pères savaient mieux que nous ce qui est permis et ce qui est défendu, car ils étaient plus près des dieux. Il convient donc de laisser ce Galate accomplir les rites guerriers des ancêtres. De mon temps, ils ne portaient pas, comme celui-ci, un ridicule habit bleu à revers rouges. Ils n'étaient couverts que de leurs boucliers. Et nous en avions grand-peur. C'étaient des barbares. Toi aussi, tu es un Galate et un barbare. En vain tu as lu les poètes et les historiens, tu ne sais point ce que c'est que la beauté de la vie. Tu n'étais point à l'agora, tandis que je filais la laine de Milet, dans la cour de la maison, sous l'antique mûrier.

Je m'efforçai de répondre avec mesure :

-- Belle Pannychis, ton petit peuple grec a conçu des formes dont se réjouissent à jamais les âmes et les yeux. Il a créé les arts et fondé les sciences. Pannychis, il convient de reconnaître que tu as bien parlé. La coutume doit être suivie, sans quoi elle ne serait plus la coutume. Blanche Pannychis, toi qui filais la laine de Milet, sous le mûrier antique, tu ne m'auras pas fait entendre en vain des paroles de bon conseil ; sur ton avis, je permets à La Tulipe d'aller partout où la tradition l'appelle.

Alors une petite batteuse de beurre en biscuit de Sèvres, les deux mains sur sa baratte, tourna vers moi des regards suppliants.

-- Monsieur, ne le laissez point partir. Il m'a promis le mariage. C'est l'amoureux des onze mille vierges. S'il s'en va, je ne le reverrai plus.

Et, cachant ses joues rondes dans son tablier, elle pleura toutes les larmes de son coeur.

Je la rassurai du mieux que je pus et j'invitai mon garde française à ne point s'attarder, après la revue, dans quelque cabaret. Il le promit et je lui souhaitai bon voyage. Mais il ne partait pas. Chose étrange, il demeurait tranquille sur sa tablette, ne bougeant pas plus que les magots qui l'entouraient. Je lui en témoignai ma surprise.

-- Patience, me répondit-il. Je ne pourrais partir ainsi sous vos regards sans contrarier toutes les lois de la magie. Quand vous sommeillerez, il me sera facile de m'échapper dans un rayon de lune, car je suis subtil. Mais rien ne me presse et je puis attendre encore une heure ou deux. Pour l'instant nous n'avons rien de mieux à faire que de causer. Voulez-vous que je vous conte une histoire du vieux temps ? J'en sais plus d'une.

-- Contez, dit Pannychis.

-- Contez, dit la batteuse de beurre.

-- Contez donc, La Tulipe, fis-je à mon tour.

Il s'assit, bourra sa pipe, se versa un verre de vin, toussa et commença en ces termes :

-- Il y a quatre-vingt-dix-neuf ans, jour pour jour, j'étais sur un guéridon avec une douzaine de camarades qui me ressemblaient comme des frères, les uns en assez bon état, les autres endommagés de la tête ou des pieds : débris héroïques d'une boîte de soldats de plomb, achetée l'année précédente à la foire Saint-Germain. La chambre était tendue de soie bleu pâle ; une épinette...

Je l'interrompis :

--- La Tulipe, je connais cette histoire : c'est celle d'une visite domiciliaire au temps de la Terreur. Elle ne va pas à votre air : je la conterai moi-même, et dès demain. Dites-nous une histoire de guerre.

-- Soit, reprit La Tulipe. Donnez-moi à boire et je vais vous narrer la bataille de Fontenoy, où je fus. Nous y abîmâmes les Anglais. Il y avait aussi contre nous, dans cette bataille, des Autrichiens, des Hollandais et, s'il m'en souvient, des Allemands ; mais ces individus-là ne comptent pas. La France n'a qu'un seul ennemi, l'Angleterre. Nous arrivâmes sur le champ de bataille. Dès l'abord, les lauriers sous mes pas levaient de terre.

Quand nous fûmes à cinquante pas de l'ennemi, nous fîmes halte, et le Milord Charles Hay, capitaine des gardes anglaises, ôta son chapeau et nous cria :

"-- Messieurs les gardes françaises, tirez.

"A quoi nos officiers répliquèrent :

"-- Messieurs les gardes anglaises, à vous l'honneur. Tirez d'abord. Et ce cri fut répété par tout mon régiment, et ma voix, plus forte que les autres, les dominait. On n'entendait que moi.

-- Il est resté célèbre, dis-je. D'où vous vint, La Tulipe, ce mouvement de générosité sublime, qui fait l'admiration de la postérité ?

-- De générosité ? s'écria La Tulipe, en roulant des yeux furieux. Comment l'entendez-vous ? Bonhomme, me prenez-vous pour une andouille ? Regardez-moi bien. Ai-je l'air d'un jocrisse ?... De générosité ?... Vous me la baillez belle avec votre générosité. Ne croyez pas que je sois un homme qu'on mène voir les poules pisser. Et voulez-vous que je vous coupe les oreilles ? Vous êtes un faquin. Il serait beau vraiment qu'un garde française chevronné, jusqu'à l'épaule se montrât généreux avec les goddam. Nous disions aux Anglais de tirer d'abord, parce que d'ordinaire la première salve ne fait pas grand mal à celui qui la reçoit. On la tire au hasard et sans les points de repère que donne la fumée de l'ennemi. Vous ne savez donc pas que nos règlements nous interdisent de tirer les premiers ? Il faut que vous soyez bien ignorant.

-- Je sais pourtant, La Tulipe, que cette première salve de Fontenoy fut, contrairement à votre dire, excessivement meurtrière.

La Tulipe en convint.

-- Il est vrai ; elle le fut à cause de la proximité inusitée où les Anglais se trouvaient des Français. Nos premiers rangs furent fauchés. Mais nous avions fait en cette rencontre comme nous avions appris à faire. La première vertu du militaire est de se conformer au règlement. Mais entendez la suite : cette bataille qui eut un commencement sévère se poursuivit joyeusement. On y tua beaucoup d'Anglais. Le maréchal de Saxe, monté sur un cheval fougueux, menait nos troupes au combat.

A ce coup, je l'interrompis :

-- Je croyais, lui dis-je, que le maréchal de Saxe, fort malade, se faisait porter en litière.

-- Vous avez raison de le croire. Car c'est vrai et je le vis de mes yeux sur son lit volant, où il gisait tout à plat. Mais j'omettais de le dire par bon goût, bienséance, convenance et révérence. Et comme je sais comment il faut dire, j'avais mis au lieu d'un grabat un coursier impétueux. Voilà comme il faut écrire l'histoire. Monsieur, ne vous y essayez point. Vous n'avez pas l'esprit assez sublime pour y réussir... Une litière, quel attirail pour un guerrier... Donc le maréchal de Saxe, excitant un cheval indompté, brûlait de se baigner dans le sang des ennemis. La bataille qui avait commencé sévèrement se poursuivit dans la joie : on y tua beaucoup d'Anglais. Ce sont de vilains animaux. Vous savez qu'ils ont une queue au derrière.

-- Je ne le savais pas, La Tulipe.

-- C'est donc, monsieur, que vous n'êtes pas bien instruit. Mais je poursuis : à un certain moment de cette grande action, mon courage m'emporta presque seul, assez loin du champ de bataille, au pied d'un ravin, devant une redoute formidable, défendue par une cinquantaine de ces animaux ; j'en tuai quarante et un, j'en blessai trente-quatre. Le reste prit la fuite et la redoute fut prise. Mon ardeur m'entraînant plus loin encore, je me trouvai dans un bois où l'on n'entendait plus le bruit du combat. Après avoir marché assez longtemps, je rencontrai un vieil homme qui faisait des fagots. Je lui demandai s'il n'avait pas vu, d'aventure, mon régiment que j'avais perdu. Il me fit signe que non. Débordant d'enthousiasme, je lui criai d'une voix enflée par l'ardeur de la gloire :

"-- Nous sommes vainqueurs. Crie : "Vive le Roi !"

"Mais, pour toute réponse, haussant les épaules, il continua à lier son fagot. Alors, indigné de tant de bassesse, je lui enfonçai ma baïonnette dans le ventre et passai mon chemin.

"Dès le lendemain nous logeâmes chez l'habitant. On m'assigna la demeure d'un riche marchand, nommé Jean Gosbec, où je me rendis fort avant dans la nuit. J'y fus reçu par une servante assez propre qui me conduisit au grenier où elle me fit un lit. Je m'aperçus que je lui plaisais et j'en profitai pour faire d'elle à mon plaisir. Bien qu'elle fût gaillarde, ma vigueur l'étonna.

"De bon matin, je descendis de mon grenier
ine
_________________
!


aimer c'est donner !


Dernière édition par Line le 08-11-2006 08:20; édité 1 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 08-11-2006 08:18    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

nnn
_________________
!


aimer c'est donner !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
mamiero



Inscrit le: 16 Aoû 2006
Messages: 2128

MessagePosté le: 08-11-2006 08:20    Sujet du message: Répondre en citant

]Merçi Line Wink Wink de me faire réver le matin gros bisous tres belles histoires Wink ]
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 09-11-2006 08:32    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

TOC TOC CONTRE LA VITRE !


Ce matin au réveil, il m’a semblait entendre trois fois toc toc, des coups de becs après mes carreaux. LINE LINE, nous auraient tu oublié, tes petits copains, tes oiseaux, qui dansaient pour toi, pieds nus dans la neige, sur le rebord de ta fenêtre. Depuis belle lurette, tes graines, tes noix, et même tes biscuits, nous font défaut, les petite écuelles restent vides, après toutes ses rumeurs de grippe aviaire Nous commençons à chercher la nourriture, il va faire froid, nous grelottons sans tes grains de sésame et tes boules de graisses.

Te souviens tu de la ribambelles de petites mésanges de toutes couleurs, qui dansaient la ritournelle .pour toi, .même que ton petit serin dans sa cage, sautait comme un fou, sur sa balançoire à nous regarder faire. Il se fou de nous, il est bien au chaud lui, a coté du radiateur. En été il voudrait peut être sa liberté, traverser les champs, sautiller sur les gazons,mais en hivers, c’est tres dur pour nous.,les petits oiseaux. Il y a même des jours, on ne peut quitter son nid, de peur que le vent l’emporte à l’autre bout du pays.

Ayait donc tous pitié de nous en attendant les jours meilleurs. Une fois la Noel passée et le réveillon du nouvel an , nous allons à nouveau remonter la pente. Aux premiers rayons de soleil, nous pourront à nouveau nous nourrir de vers et de vermicaux et nous alimenter par nous même. En attendant, nous comptons sur vous. P ffffffffff

LINE
_________________
!


aimer c'est donner !


Dernière édition par Line le 09-11-2006 08:45; édité 1 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
mamiero



Inscrit le: 16 Aoû 2006
Messages: 2128

MessagePosté le: 09-11-2006 08:40    Sujet du message: Répondre en citant

merçi Line oui moi j 'en ai pleins ma terasse et tous les jours je les nourris tous gros bisous bonne journée.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 09-11-2006 08:44    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

sup
_________________
!


aimer c'est donner !


Dernière édition par Line le 09-11-2006 09:36; édité 1 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 09-11-2006 09:26    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

soir, j'ai du mal à m'endormir.
Pourtant, j'ai une belle chambre. Avec une armoire, jaune et blanche. Un lit pour
moi toute seule. Et un bureau sur lequel j'ai entassé des milliers de petits trucs
qui ne me servent qu'à jouer. Surtout pas à travailler.

Mais le soir, j'ai du mal à m'endormir.
C'est pour cela que mes parents m'ont installé une veilleuse. Une chouette lampe
qui éclaire vers le plafond et qui dessine plein d'animaux. Alors, quand il fait noir,
je regarde une girafe qui court derrière un singe qui, lui, essaie d'attraper un
éléphant qui suit un hippopotame... Et parfois, c'est l'inverse. Ils courent tous
dans l'autre sens…
Depuis quelque temps, quand je me réveille le matin, la lampe est éteinte.
J'en ai parlé à mes parents… Ils me disent que c'est un petit lutin qui vient dans
ma chambre et, pendant que je dors, éteint ma lampe.

Il paraît qu'il vient chaque nuit. Il a un bonnet rouge, un pull bleu avec un gilet
vert, un pantalon marron et des chaussures noires. Il a un gros nez, des cheveux
blancs et une longue barbe, blanche aussi, qui lui arrive aux genoux. Il est très,
très vieux et habite dans notre maison depuis beaucoup plus longtemps que nous.
D'abord, il s'assoit sur mon oreiller, juste à côté de ma tête, et il me regarde
dormir.

illustrations originales © 2003 Catherine Bastère-Rainotti (tdr) - 1ère publication 19 août 2003
_________________
!


aimer c'est donner !


Dernière édition par Line le 09-11-2006 09:35; édité 1 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
priska



Inscrit le: 09 Fév 2006
Messages: 1708
Localisation: Au bord de la mer

MessagePosté le: 09-11-2006 19:08    Sujet du message: Répondre en citant

Coucou Line !

Je suis tombée par hasard sur la photo de ta petite Kim et avant de voir qui c'était, je n'ai pas compris que c'était une vraie petite fille, j'ai cru que c'était une poupée ! Elle est trop mignonne ! Mais comme le temps passe, elle a déjà l'air d'une grande avec son chapeau !
Bisous à toi, porte-toi bien !

_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
Annick



Inscrit le: 15 Aoû 2005
Messages: 14156
Localisation: Normandie et Bourgogne

MessagePosté le: 09-11-2006 20:04    Sujet du message: Répondre en citant

Coucou line, j'ai admiré le beau vase de nuit ! il est superbe !

Oui, on va s'occuper des petits oiseaux, j'ai déjà acheté le grand sac de graines et les boules de graisse !

Bisous Line.
Very Happy
_________________

" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 10-11-2006 07:44    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

MUSEE GREVIN !



Lors d’une inauguration à l’occasion de la restauration du personnage d’Henri SALVADOR, le cafetier du bar tabac près du domicile de VAREL lui offre deux billets d’entrée gratuits. Nous allons peut être nous rencontrer là-bas, je vais essayer de fermer un peu plus tôt ce soir là, mais rien n’est sûr dans cette branche, on dirait toujours que c’est fait exprès

Je te sers quoi VAREL comme d’habitude ? oui dit VAREL deux doigts d’anis gras et un doigt de flotte pour ne pas le noyer. Viens trinquer avec moi, cher ami, c’est ma tournée aujourd’hui.

De qui tiens tu ces billets, c’est bien la première fois que j’en vois, à moins que ce soit uniquement pour le beau monde. ALFRED, tu connais VAREL, le grand, toujours bien fringué, le portier du musée, me les a apporté hier au soir. Avec toute cette pluie qui descendait, pas un chat dans les rues, nous avons papoté plus d’une heure avant la fermeture. Ce pauvre Alfred, il en a du souci Figures toi VAREL, il est veuf depuis quelques années avec une jeunes fille de 24 ou 25 ans. Cette petite était belle comme le jour, teint mat, yeux étincelants et chevelure noire abondante, jusqu’au jour ou elle s’est fait vitriolé par une femme jalouse. Pour son père évidemment elle restera toujours belle, mais la fille ne veut plus sortir pendant la journée. Emmène moi dit elle, toi qui est veilleur de nuit, je me promènerais entre toutes ces vitrines et ces personnages. Personne ne me critiquera et lorsque les miroirs rejetteront ma propre image, je pourrais hurler de douleur, sans me faire entendre dans la rue .Oh papa s’il te plait emmène moi je t’en supplie.

L’épouse d’ALFRED n’a pas supporté ce calvaire, est mourut d’un arrêt cardiaque, après cette catastrophe. Le père resta seul avec sa fille et on les voyait tous les soirs circuler sur le boulevard, en direction musée Grévin, sur le coup de 10 heures.


VAREL, dans sa tête fait déjà les démarches nécessaires, pour faire coffrer cette femme. D’après ALFRED, elle se promène tous les après-midi, dans son jardin extraordinaire comme dirait CHARLES TRENET ; Elle chante, ah qu’ils sont beaux ces papillons qui virevoltent dans mon jardin. Je crois bien qu’elle a perdue la raison. dit le taulier. Il y a des jours, ou elle désigne de son doigt l’endroit dans le kiosque ou elle a planqué le vitriol. Evidemment personne ne la crois, elle est dérangé et la jeune femme estropié pour la vie.


LINE
_________________
!


aimer c'est donner !


Dernière édition par Line le 10-11-2006 08:11; édité 1 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 10-11-2006 07:52    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

truffes


L'HISTOIRE DE LA TRUFFE.

Il semble que depuis les temps les plus recul鳬 l'homme ait 鴩 attir頰ar les champignons, soit qu'il f?duit par l'infinie vari鴩 de leurs formes et de leurs couleurs ou par le myst貥 de leur naissance, "r鳵ltat de la conjonction du ciel et de la terre"", soit qu'il en appr飩ⴠles suaves qualit鳠gustatives.
En ce qui concerne le plus prestigieux de ces champignons - la truffe - certains auteurs font remonter au temps de Jacob la premi貥 mention de son utilisation, soit environ 1600 avant J鳵s-Christ. mais ces sources historiques donnent lieu ࠣontestation. "Dans des temps plus anciens, rien ne permet de dire que les Egyptiens ont connu la truffe. Au contraire, tout laisse supposer que les Pharaons l'ont ignor饮 Cl鯰ⴲe 鰵isa les tr鳯rs et toutes les ressources de la science culinaire pour donner ࠁntoine des festins somptueux et quoique voisine de la Lybie, elle ne songea pas ࠹ faire chercher des truffes pour en r駡ler le somptueux Antoine. pas plus les livres de Moﳥ, o?urtant tout est si pr飩s, les pr飥ptes du l鶩tique l'auraient sans doute prohib饬 avec tant d'autres aliments dont ils interdisaient l'usage, si elle avait 鴩 connue. Les mots tuber, tubera, ne sont pas 飲its une seule fois dans aucun des livres qui composent la Bible". (D'apr賠J. Lagrange).

Cependant, comment pourrions-nous croire que les hommes pr騩storiques qui ont habit頬es c鬨bres grottes et abris sous roche des Eyzies ou de Montignac-Lascaux en P鲩gord, au coeur mꭥ du pays truffier, auraient ignor頬a truffe? La pr鳥nce de truffi貥s productives tout pr賠des entr饳 des cavernes ne pouvait pas les laisser indiff鲥nts si l'on veut bien tenir compte de l'extraordinaire acuit頤e leurs sens et notamment de leur odorat particuli貥ment subtil par n飥ssit鍊vitale. De lࠠ penser qu'ils consommaient et appr飩aient ce champignon si parfum鬍 qu'ils pouvaient mꭥ manger cru, il n'y a qu'un pas que nous franchissons all觲ement sans grand risque d'괲e d魥nti.

L'auteur le plus ancien serait Th鯰hraste (372-287 av. J.-C.) qui expliquait ainsi l'origine des truffes : "v駩taux engendr鳠par les pluies d'automne accompagn饳 de coups de tonnerre". Dioscoride, Cic鲯n, Pline, Plutarque, Juv鮡l, Ath鮩e de Naucratis 魥ttent avec quelques variantes les mꭥs opinions car tous croyaient ࠬa g鮩ration spontan饠des champignons "Enfants des Dieux". Ajoutons que la truffe figurait en bonne place sur les tables de Lucullus.
Le dernier des Apicius (Mae de bouche c鬨bre ࠒome) fit parvenir ࠔrajan, en guerre contre les Parthes, des truffes et des hues qui, malgr頬a longueur du trajet et l'excessive chaleur, parvinrent tr賠fraes ࠬeur auguste destinataire. Au cours du repas en pr鳥nce d'Abgar V, roi d'Edessa, Arbaudis, le fils d'Abgar, ex飵ta avec une gr⣥ ravissante une danse qui 鴯urdit Trajan. Les Etats ne furent pas r餵its en province romaine. Quel r?joua la truffe dans la n駯ciation ? (D'apr賠J. Lagrange).
Dans ses satires qu'il composa sous le r觮e de Domitien, en 82 de notre 貥, Juv鮡l parle de la truffe comme d'un mets recherch鬠ce qui peut porter ࠣroire qu'il n'鴡it pas encore fort ancien, que sa raret頥t sa d鬩catesse ne pouvaient convenir alors, comme il le dit lui-mꭥ, qu'ࠤes dissipateurs et que mꭥ les hommes sens鳍 consid鲡ient l'usage de ce tubercule comme dangereux pour les moeurs des jeunes gens.
Mais ࠱ui l'empire romain doit-il la premi貥 connaissance des truffes? Il est ࠰eu pr賠certain qu'elles vinrent de Lybie (Cyr鮡ﱵe et Marmarique). Selon l'abb順leury (Histoire eccl鳩astique) d賠le temps de l'apostolat de Saint Marc, sous Caligula, Claude et N鲯n, les premiers anachor败s, Ess鮩ens ou Thirapeutes, chr鴩ens, se retir貥nt du monde pour des raisons diverses. Se sont-ils nourris de truffes du d鳥rt? Les marchands caravaniers en ont-ils eu 飨o ? On peut le penser. En l'absence de toute autre indication, pr飩se et historique. Le prototype des c鮯bites du d鳥rt, c'est Saint Antoine que l'on repr鳥nte, dans les tr賠anciennes sculptures, avec un porc.
Les truffes qui circulaient en Gaulle disparurent dans le grand cataclysme barbare. On ne les retrouve plus dans les recettes culinaires du Moyen-Age. (D'apr賠J. Lagrange).

Mais il faut attendre le quatorzi譥 si裬e pour qu'elle fasse son apparition ࠬa table des princes. Sous le r觮e de son fr貥 Charles V, Jean de France, Duc de Berry (troisi譥 fils de Jean le Bon) toujours en qu괥 du nouveau et du rare, occup頳ans cesse ࠲echercher les belles et bonnes choses, s'empressait de faire profiter sa table d'un aussi succulent comestible ainsi que le pr飩se le Bulletin de la Soci鴩 Arch鯬ique du P鲩gord.
"Aussi d賠le 4 septembre 1370, au cours d'un voyage qu'il fait ࠐaris, nous le voyons allouer 60 sous ࠊean des Pr鳬 l'un de ses messagers "qui apporta au bois de Vincennes des truffes ࠭on dit Seigneur". Quinze jours plus tard, une gratification de 40 sous est accord饠ࠣe mꭥ messager "lequel apporta ࠭on dit Seigneur des truffes en son h? ࠐaris".
Le 1er octobre suivant, un autre messager nomm預鬥rin, envoy頰ar Jeanne d'Armagnac, rest饠ࠍehun-sur-Y趲e, apporta ࠊean, de la part de la duchesse, qui connale faible de son mari, un panier de truffes, et le duc donne ࠣe messager 20 sous tournois pour les frais de son retour en Berry. Ce premier envoi est suivi d'un second au bout de cinq jours seulement".
De nouveaux envois sont signal鳠les 11 et 12 novembre 1376. Quelle imprudence de la part de la duchesse ! Il est vrai qu'elle ignorait probablement les vertus secr败s de la truffe ce qui ne fut pas le cas semble-t-il de la cour de Fran篩s 1er o? dites vertus puissament aphrodisiaques semblent avoir 鴩 judicieusement exploit饳.

Les Maures connaissent la truffe et le grand m餥cin arabe Avicenne en disait le plus grand bien et la recommandait aux malades.
Encore des truffes sur la table lors du mariage de la reine Isabeau ࠐaris en 1384 "mais de saveur m餩ocre, comme les truffes de Bourgogne".
On connamꭥ les truffes blanches du Pi魯nt (Tuber Magnatum) ࠬa cour de Henri II gr⣥ aux cuisiniers florentins de Catherine de M餩cis. "On les servait cuites dans l'eau, sans autre assaisonnement. Les r?seurs jur鳠de la bonne ville de Paris les pr鳥ntent ࠬ'鴯uff饮 On les sert sous des serviettes avec des vins blancs et capiteux".

C'est tout au long de l'histoire de France, si l'on excepte une courte p鲩ode durant la R鶯lution, que la truffe est abondamment cit饠par les chroniqueurs. Peut-괲e la R駥nce est-elle l'鰯que o?consommation de truffes atteignit son apog饮
On pr鴥nd mꭥ que la truffe a jou頠 de nombreuses occasions un r?historique et politique. Elle serait notamment ࠬ'origine de la naissance du Roi de Rome, gr⣥ ࠬa recette qu'un officier des grenadiers de la garde confia ࠬ'empereur Napol鯮 1er. Ce grenadier attribuait ses nombreuses paternit鳠ࠬa vertu des truffes qu'il d駵stait dans son Sarladais natal. Au retour d'une permission il en rapporta une pleine musette ࠎapol鯮 et le r鳵ltat ne se fit pas attendre, Marie-Louise mit au monde le Roi de Rome.
En 1826, le Minist貥 de Vill謥 fut suav頧r⣥ "aux nombreux arrivages de truffes pay饳 avec des mandats du tr鳯r" d'o?nom de minist貥 truff頱ui lui fut
_________________
!


aimer c'est donner !


Dernière édition par Line le 10-11-2006 07:58; édité 3 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 11-11-2006 07:37    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

QUARTIER DIFFICILE !



Nous somme un vendredi soir, un week-end prolongé, pour certains d’entre nous. VAREL est sur le point de rentrer, il est vanné, quelle semaine encore que celle-ci. Même le chien est pressé de retrouver sa corbeille dans l’entrée, car de temps en temps il tire sur sa laisse, pour faire avancer plus vite son maître.


Quelle cohue, c’est les heures de pointes, 18 heures sur l’horloge de la gare. Les bus, les tramways et les trains sont bondés, toute la ville est sur le qui vive.
A peine refermé la porte d’entrée de son domicile, la femme de VAREL lui tombe dans les bras en pleurant. Pas une heure de plus, je ne resterai dans cette maison. Figures toi mon ami, un jeune marmot a eu le culot de me traiter de vieille bique. Mais ma chérie où désires tu aller ? Même les quartiers, les plus chics d’autrefois, ne sont plus ce qu’ils étaient. Tu trouveras partout le même fromage. Des cris, du scandale, des grossièretés, des jaloux, des riches bêtes et méchants et des pauvres constamment à se lamenter et se plaindre. Tu as ici tous nos amis, et nos supers voisins. qui de temps en temps nous rendent bien service


Laisse-moi te citer un exemple ma Frédérique. Dans le quartier des quinze, il y a quelques mois, une femme de banquier s’est fait assassiner sur sa propre terrasse alors qu’elle était entrain de prendre un bain de soleil, à 11 heures. Le corps fût trouvé par la femme de chambre en l’appelant pour aller à table sur le coup de midi ½, à l’heure où son mari arrive tous les jours pour déjeuner. Vois tu ma chérie, ceci peut arriver partout actuellement, le monde est dégradé. Viens chez moi au clou, tu peux en voir des gosses mal élevés avec un langage pas très catholique et des gestes obscènes. Tu es encore de la vieille école ma fille .moi je ne fais même plus attention, ça fait partie de la vie courante.

A force de répéter, FREDERIQUE s’est calmée et a décidé de rester dans l’ancien logement. Mais VAREL, si je le choppe, je lui botte les fesses. Tu n’as pas le droit ma chérie, d’après le tribunal, maintenant si tu veux traîne le dans la cave ou personne ne te voit. Ta parole contre la sienne. Le plus gros c’est de l’attraper, ce môme court plus vite que toi avec tes jambes malades. Eh bien ça mon ami, on verra !


LINE
_________________
!


aimer c'est donner !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Retraite Active Index du Forum -> papotons tous ensemble! Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 47  Suivante
Page 27 sur 47

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum

Les cles du midi retraite Plan retraite


Powered by phpBB © 2001, 2005 phpBB Group
Traduction par : phpBB-fr.com