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le CARNET DE LINE---histoire de Line
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MessagePosté le: 05-02-2006 07:40    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

LA CONVOCATION !



Ce matin le commissaire VAREL est convoqué par le juge d’instruction au TRIBUNAL de GRANDE INSTANCE pour l’affaire PALOMA Cette dernière ne peux être conclue avant que le prisonnier ( s’étant fait la belle, la veille de son procès) ne sera pas sous les verrous.



LE JUGE a reporté l’affaire de deux mois à partir d’aujourd’hui. Celle-ci se tiendra à huis clos. C’est aux avocats de trouver les témoins et de les présenter à la barre. L’affaire est close.
rien dir
Le commissaire est préoccupé ce matin en descendant les marches du tribunal Tout d’un coup, un coup de feu retenti. VAREL s’écroule et perd son sang en abondance Qui peut bien lui en vouloir au point de le tuer, sinon le fugitif. Le commissaire est transporté d’urgence à l’hôpital, son cas est critique. Les chirurgiens vont essayer d’extraire la balle qui est venue se loger dans le thorax. On ne peuxe encore pour le moment, attendons l’opération.


On vient de sortir le commissaire de la salle de réveil Il est pâle et emmailloté avec des pansements. On dirait l’homme invisible, il n’y a qu’une ouverture pour les yeux et la bouche .Pauvre VAREL, FREDERIQUE n’est pas au courant encore mais le brigadier est parti à sa recherche.

Les médecins se sont prononcés. La blessure est grave mais pas mortelle La balle a ricoché sur une côte et a frôlé le poumon.

Les Dernières Nouvelles d’Alsace sont obligées de recommencer a imprimer une deuxième partie d’exemplaires de journaux .Les points de vente sont pris d’assauts.


La police a trouvé une tactique pour faire sortir la bête de son trou LES D.N.A. ont marqué dans une colonne la une

Le COMMISSAIRE VAREL, dans l’exercice de ses fonctions, a été tué d’une balle sur le perron du tribunal, ce matin.


Le fugitif, dans une chambre d’hôtel, plutôt douteuse en lisant son journal parait rassure. VAREL ne pourra à l’avenir plus l’inquiéter ! Il pourra en toute tranquillité sortir de sa cachette et se promener. Il est libre maintenant, plus personne pour le traquer. Mais attention VAREL a bien des cordes à son arc.


Pendant ce temps le commissaire sur son lit d’hôpital reprend du poil de la bête. FREDERIQUE vient tous les jours lui rendre visite Aujourd’hui elle lui a ramené un immense bouquet de roses .de son jardin, en lui disant mon pauvre VAREL, tu l’as échappé belle. cette fois ci.
Une dizaine de jours après l’attentat, le commissaire appelle le factionnaire, qui fait la garde dans le couloir devant sa porte. Tu vas pouvoir retourner au bureau de garde, mon séjour à l’hôpital est terminé, je rentre chez moi. Bonne nouvelle dit le factionnaire et bonne convalescence CHEF !


Le soir à la tombée de la nuit, VAREL est conduit au domicile de son amie. Il y restera le temps de reprendre des forces et de pouvoir courir après le scélérat qui a failli le tuer.



Vous trouverez la suite dans un autre numero d'ici la bey bey
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MessagePosté le: 05-02-2006 08:03    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

LE TIGRE, LE SINGE ET L'HOMME
Il y a bien longtemps, dans une forêt noire et sombre, vivait un tigre qui se prenait pour le roi de la forêt : chaque jour il allait chercher un adversaire digne de se battre avec lui. Que ce soit cochon bois, serpent, renard, il les battait tous. Il croyait qu'aucun animal de la forêt ne pouvait le battre.
Un beau jour Tigre décida de réunir tous les animaux car il voulait leur annoncer qu'il était le plus fort et que personne ne pouvait le tuer.

Macaque intervint et dit :

"Si, Tigre, je connais quelqu'un qui pourrait te tuer !

- Et qui donc, macaque, pourrait me tuer ? l'anaconda, la taupe ?

- Non, c'est l'homme,

- Et qui est l'homme ? demanda Tigre. Un animal de la forêt ? Je voudrais le rencontrer !

- D'accord ! répondit macaque. Tu vas te cacher dans un buisson près du grand chemin. Il y aura là deux personnes : une femme et un homme. La première personne qui passera sera la femme. Il ne faudra pas l'attaquer, elle est faible. Tu pourras attaquer la deuxième, ce sera l'homme, lui il est fort. Quand tu auras fini avec lui tu me rejoindras au lac."

Tigre alla se cacher dans un buisson près du grand chemin. Il attendit longtemps et vit deux personnes qui venaient. Il se rappela de ce que macaque lui avait dit et voyant la femme passer, il se dit :

"- Non, ça c'est la femme, elle est faible"

L'homme passa et il se dit :

"- Ça ce doit être l'homme ; lui, il est fort"

Tigre sauta sur l'homme et le griffa. L'homme lui donna un coup de pied, prit son sabre et blessa le tigre sur la patte arrière. Tigre recula, prit son élan et sauta sur l'homme. L'homme prit alors son fusil et tira en plein dans le ventre du tigre. Tigre eut le temps de s'enfuir et alla rejoindre macaque. Tigre lui raconta comme l'homme est plus fort que lui, et dit :

"- L'homme a pris ses énormes griffes et il m'a griffé, puis il a pris sa queue et j'ai juste eu le temps d'entendre le bruit énorme qu'a fait sa queue, et c'est comme ça que je suis blessé."

Réécrit par PATRICK mai 2002
Note de KRAKÉMANTÒ : nous vous proposons ici un conte qui n'est pas dans le recueil ni le projet APAC de République. Cependant il nous a semblé intéressant de montrer comment à travers les contes (entre autres), les différentes populations de Guyane tout en gardant leurs spécificités se mêlent à l'image du bouillon d'awara.
Il s'agit d'une version créole du conte palikur ci-dessus. Ce conte a été raconté en août 1996 à Mana par défunt Paul Henri Gérard dit TONTON décédé le 1er janvier 1999 à l'âge de 88 ans . Honneur et respect à défunt TONTON !
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Annick



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MessagePosté le: 05-02-2006 10:39    Sujet du message: Répondre en citant

Ah bon, voila Varel qui se fait tirer dessus maintenant !
Il va lui falloir des vitamines pour reprendre des forces !

Bisous Line.

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" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "
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musika



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MessagePosté le: 05-02-2006 15:22    Sujet du message: Répondre en citant

en 1972 chez nous, il y avait une naissance, et un déces line....et ici
APPOLON sur la lune

bise line

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MessagePosté le: 06-02-2006 06:11    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

polar de line




VAREL CONVALESCENT !



VAREL se remet tout doucement de son opération. Son état est tout à fait satisfaisant d’après le médecin, mais il lui faut encore quelques jours de repos avant de reprendre le service.

VAREL est une vraie tête de mule Il ne tient plus en place et dans sa chambre un va et vient, n’en fini pas FREDERIQUE est dans tous ses états, elle a beau lui répéter les recommandations du docteur, mais le commissaire se sent déjà assez remis pour sortir et se mélanger parmi la foule


Il se coiffe d’une postiche et une moustache voila VAREL transformé. Méconnaissable !

Les rayons de soleil lui font le plus grand bien et il va d’un bon pied faire une grande promenade sur les rives du Rhin Personne ne le salue, lui VAREL le commissaire de police connu de la ville entière. Ceci prouve, que personne ne le reconnaît dans cet accoutrement et qu’il pourrait même ni vu ni connu aller chez GEGENE, prendre son petit verre de blanc.

Ah ne croyez surtout pas que VAREL a oublié l’homme qui voulait le descendre. Le meurtrier de PALOMA le mec qui s’est fait la belle Ah non, il y pense nuit et jour, et dans n’importe quelle circonstance, il ouvre l’œil. Tôt ou tard il lui mettra le grappin dessus et alors fini ce déguisement .ridicule, mais combien nécessaire. C’est avec ce camouflage qu’il veut voir ce meurtrier à genoux.

Il se dirige vers le prochain arrêt de bus pour regagner la ville Il est fatigué c’était un peu
Exagéré sa première sortie, mais il aura tout le temps de se reposer. une fois rentré à la maison.


C’est lundi prochain, qu’il va reprendre son service. Mais déjà maintenant il est dans son bureau et il se pose la question. Qui a bien pu prendre connaissance en dehors du brigadier et moi de la convocation du juge au tribunal de grande instance ?

Vous le saurez au prochain numéro. D’ici là by by LINE
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MessagePosté le: 06-02-2006 06:28    Sujet du message: CARNET DE LINE Répondre en citant

Et le lézard de se lamenter, de verser, non de grosses larmes de le lezardcrocodile, mais de petites larmes de lézard, quand apparut la fée Christine, assistée de Les Arts Verts.

« Eh bien petit lézard, que puis-je faire pour toi ?

– Hélas, hélas, je dois affronter les chats, pour ramener la poudre de perlingoulin au margoulin, sinon je ne connaîtrai jamais tous les arbres de la ville, et même un peu plus ! ! !

– Pas de lézard, nous allons t'aider, mais fais-nous une promesse.

– Oh oui ! bonne fée Christine.

– Promets de protéger les arbres qui nous permettent à tous de respirer et les plantes qui nous nourrissent et embellissent la Terre.

– Je m'y engage !

– Nous allons te donner le pinceau magique de Les Arts Verts.

– Les Arts Verts ? Qu'est ce donc ?

-- Ce sont ces sympathiques artistes qui se réunissent chaque mercredi, et exposent leurs balais dans le cloître ?

– Non ! non, dit la fée Christine, pas leurs balais, leurs œuvres d'Art ! ! !

– Des arbres des lézardes et des œuvres d'art, quel lieu merveilleux, s'exclama le petit lézard, il faut à tout prix que j'y arrive !

Mais, quelle horreur, il me faut pour cela sortir en pleine nuit d'Halloween, affronter incubes et succubes, sorcières et farfadets, toutes les maigres bêtes de la nuit, et de plus soulever les œils-de-chat. Je vais me faire dévorer vivant… Et puis, quand même, leurs yeux sont si beaux ! ! !

– Mais le margoulin se moque de toi ; ce ne sont pas des yeux de chats, mais des œils-de-chat… L'œil de chat est une petite pierre qui reflète les rayons de la lune…Mais, les nuits d'Halloween, les chats la gardent de tous leurs yeux… Et la poudre de perlingoulin n'est magique que par de telles nuits. Prends le pinceau magique de Les Arts Verts, et quand tu verras un chat, donne-lui juste un petit coup entre les deux yeux, tu le rendras doux comme un agneau. Agis de même avec toutes les maigres bêtes de la nuit, les incubes, les succubes, les démons et les sorciers. Bonne chance petit lézard, et quand tu reviendras, nous te ferons un autre cadeau.

– Merci, merci madame la fée ! ! ! »

Et sitôt l'été passé, pendant lequel il lézarda et goba mouches et moustiques, dès la nuit d'Halloween, le petit lézard se mit à guetter les reflets de la lune sur les œils-de-chat. Mais plus ils brillaient, plus il voyait briller de reflets menaçants, les yeux de chat. Il tremblait et dans sa petite patte, le pinceau magique faillit tomber plus d'une fois. Toutefois il s'y cramponna, et malgré le claquement des dents des chats, et leurs feulements effrayants, il tint bon. Il regardait chaque chat bien en face, et hop, un petit coup du pinceau magique entre les deux yeux, rendait le chat doux comme un agneau. De plus, les incubes et les succubes, les sorcières et les magiciens et toutes les maigres bêtes de la nuit, eurent beau grincer des dents, entrechoquer leurs mâchoires, pousser des hurlements à vous glacer le sang, et faire des grimaces à vous rendre vert de peur, vaille que vaille, coûte que coûte, quoi que son cœur battit à se rompre, le petit lézard n'en démordit pas, et se jura de venir à bout de l'enfer lui-même, fut-il venu à sa rencontre…

C'est alors qu'apparut le chat borgne…Que faire ? comment lui donner un coup de pinceau, même magique, entre les deux yeux ? Le petit lézard frémissant de peur, se voyait déjà dévoré vivant…

« Fée Christine, fée Christine, à moi, bégaya-t-il… »

Mais personne ne répondit…Rien que le vent, la nuit et les reflets de la lune dans l'unique œil du chat qui sur ses pattes de velours découvrait ses canines acérées…Transi de terreur, presque tétanisé, le petit lézard eut un sursaut de désespoir, et hop, mit un coup de pinceau sur la gueule du chat. Celui ci s'enfuit furieux, et tout barbouillé.

Enfin le petit lézard était venu à bout de ses ennemis…Tout joyeux il retourna les œils de chat et à l'aide du pinceau ramassa la précieuse poudre de perlingoulin.

La fée Christine toute souriante apparut.

« Madame la fée, vous m'avez abandonné, gémit le petit lézard.

– Je t'avais promis un cadeau, dit la fée…Tu as appris à affronter le danger, à regarder ton pire ennemi dans les yeux et à te défendre tout seul… Tu peux maintenant partir dans le vaste monde, car si tu veux voir tous les arbres de la ville, et même un peu plus, il te faudra apprendre à survivre, et tu sais que tu en es capable…Tu pourras remercier le margoulin, les chats et toutes les maigres bêtes de la nuit, qui t'ont appris le courage.

– Merci madame la fée, je tiendrai toujours ma promesse de respecter et protéger les arbres qui nous permettent à tous de respirer et les plantes qui nous nourrissent et embellissent la Terre. »

Mais déjà la fée s'était envolée dans un scintillement de paillettes de lu
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MessagePosté le: 07-02-2006 07:39    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

REPRISE DE TRAVAIL DE VAREL !



Nous sommes lundi matin, 6 heures sur la pendule du bureau de VAREL ; À 7 heures, il va reprendre son service comme à l’accoutumée. Il ne tenait plus en place à la maison, c’est pourquoi FREDERIQUE l’a carrément mis à la porte. Pas de café, pas de journaux Eh bien ! la journée commence mal.

Il ne cesse de se répéter, « qui savais que j’avais rendez vous au tribunal ? » oui qui ? À part le brigadier.

Laissons le venir Je vais essayer de lui tirer les vers du nez à commencer par savoir les endroits qu’il fréquente. . Tout ce que je lui ai raconté le matin au petit déjeuner, elle va le répéter à qui voudra l’entendre. CHEF que puis je faire ?

Le CHEF a sa petite idée Sa prochaine sortie sera le terrain vague du port autonome, chez les SDF.

Une descente est faite dans ce secteur le soir même. Cinq arrestations, entre autre le meurtrier qui s’est caché depuis son évasion, sur ce terrain. Qu’on lui mette les menottes. Emmenez le, je ne peux plus le voir dit VAREL.

VAREL quitte sa perruque et sa moustache. Le procès peut enfin avoir lieu maintenant.


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MessagePosté le: 07-02-2006 07:50    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

Clara : La fleur d'or URL=http://imageshack.us][/URL]

Il était une fois une jeune princesse qui s'appelait Eglantine. Cette princesse était très belle. Quand elle devint grande, elle était si belle que le roi déclara à des princes et des chevaliers que celui qui rapporterait la fleur d'or gagnerait la main de sa fille.


Le premier chevalier se nommait Equibellis. Il se mit en route et traversa le fleuve. Mais comme ce fleuve était plein de crocodiles, il décida de le traverser en canoë. Il suivit le cours de la rivière jusqu'à une cascade. La cascade était tellement longue qu'on n'en voyait pas la fin. Mais le prince se fit aspirer dedans. Au bout de cette cascade commençait une forêt. Dans cette forêt il y avait des loups. Le chevalier, en grimpant aux arbres, découvrit un parachute géant, et monta dedans.

Et après ce long voyage en parachute, il atterrit dans une prairie ornée de fleurs argentées tout autour d'un coeur de diamants. Comme ce jeune homme était un peu sourd, il avait mal compris ce qu'avait dit le roi : il avait compris que le roi parlait d'une fleur d'argent, alors il cueillit la fleur d'argent la plus haute et la plus belle. Il refit tout le voyage en sens inverse, puis rentra au palais donner la fleur au roi. Le roi fut stupéfait, et lui dit : "Mais c'est une fleur d'argent, j'avais demandé une fleur d'or."



Le deuxième prince se nommait François. Il parcourut une forêt de brouillard. Tout au bout, il trouva une grande muraille avec des grilles pointues gigantesques. Il prit un bâton et gratta tout autour d'une des grilles, puis l'arracha d'un coup sec. Il la mit dans son sac, puis entra. Derrière, il y avait un jardin merveilleux de fleurs d'or toutes couvertes de paillettes bleues. Il en cueillit une, puisque le roi n'avait pas précisé si c'était de l'or bleu ou de l'or tout simple. Il la ramena au roi.

Le roi précisa que ce n'était pas une fleur bleue qu'il avait demandée, mais une fleur d'or jaune et dorée. Le troisième prince se nommait Guillaume. Celui-là n'était pas bête et avait bien entendu le roi, pas comme les deux autres. Car les deux autres, eux, bavardaient ensemble au lieu d'écouter les conseils du roi. Guillaume prit le plus long chemin. Il traversa le désert, prit un dromadaire et traversa l'Angleterre. Puis il alla voir les anges. Et les anges lui indiquèrent un chemin qui aboutissait dans un palais rouge. Dedans, il y trouva un dragon, un dragon à ailes argentées, et avec un air plutôt gentil. Au début, quand il entra, le prince eut très peur, mais il découvrit très vite que c'était un gentil dragon. Le prince lui raconta toute son histoire et lui dit qu'il voulait trouver une prairie avec des fleurs d'or.



Le dragon lui répondit : "Si tu veux, je te prends sur mon dos et je t'emmène à une prairie que je connais où il y a des fleurs d'or. Car je sais tout", dit le dragon. Le dragon l'emmena à cette prairie. Il y avait un pommier qui portait des pommes d'or, et des buissons remplis de pierres précieuses, des herbes au bout desquelles poussaient des diamants. Il y avait des fleurs argentées, des fleurs d'or pailletées de bleu, les mêmes que les deux autres avaient cueillies, puis, en plein milieu, la fleur d'or.

Elle était très haute, très belle, mais c'était la seule qui existait. Le prince cueillit la fleur et le dragon le porta jusqu'au palais du roi. Le roi donna la main de sa fille au prince Guillaume et installa la fleur dans un coffret de verre, et jamais on n'oublia la rose d'or. Quant au dragon, il resta dans l'écurie du palais, et, à chaque fois qu'Eglantine et Guillaume se promenaient, ils allaient sur le dos du dragon.





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MessagePosté le: 08-02-2006 06:22    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

VAREL AUX SPORTS D’HIVERS !



VAREL est de garde de nuit ce soir. Une descente va être faite dans un quartier populaire de la ville. Simple routine, contrôle de passeport et certificat de travail pour les émigrés. Il y en a toujours qui ont l’audace de circuler sans papiers ou qui font exprès de se faire arrêter, pour être à l’abri du froid. Vers minuit une équipe partira, soit quatre policiers et le commissaire VAREL !

Ce dernier regarde sa montre, il n’est même pas 22 heures, nous avons tout notre temps. Il déploie son calendrier et commence à compter ses heures supplémentaires Je crois bien que pour carnaval, je pourrais me permettre quelques jours de vacances Une dizaine, par exemple, me ferais le plus grand bien là haut dans l’air pur des Alpes. Si FREDERIQUE n’a rien de prévu, nous partirons Je me demande pourquoi nous ne profitons pas d’avantage de cette jolie petite garçonnière, que j’ai acquise il y a quelques années à TIGNES


FREDERIQUE est ravie de l’idée géniale de VAREL, mais ? Elle se dit au dernier moment je pourrai encore partir seule et VAREL sera retenu par son travail .Comme je connais mon lascar, à la moindre affaire, il commence à fouiner. Je crois bien qu’il est convaincu que sans lui ça ne marcherait pas. VAREL ceci demande réflexion ! S’il te plait.


Deux jours après c’est décidé VAREL et FREDERIQUE partirons aux sports d’hivers à TIGNES.


Le premier jour il neige sur les hauteurs. De la bonne neige poudreuse excellente pour faire du ski. FREDERIQUE ne pourra pas accompagner VAREL Il y a le ménage à faire et le frigo est vide, mais demain elle se rattrapera VAREL chausse ses skis et le voila parti faisant un petit coucou de la main.

Il se dirige vers le téléski pour la montée Voila les sièges qui arrivent ils sont presque tous vides. C’est vrai il n’est que 9 heures du matin, et les skieurs font encore la grasse matinée.
A cette heure ci.

Devant lui un siège avec une jeune femme. Elle vient de descendre, pourquoi ne quitte t’elle pas son siège ?a t’elle l’intention de remonter ? Ah non VAREL va s’en apercevoir tout de suite. Car arrivé en haut la jeune femme repartira vers la vallée elle ne bouge plus. La jeune femme est morte et ceci depuis un bon moment. .


VAREL fait venir le gardien pour arrêter les siéges en attendant la police. Le moniteur de ski est interrogé en premier. LA DAME était une élève à lui, mais il ne la connaissait pas avant. Que faisiez vous la haut à cette heure ci ? demande VAREL Le moniteur de ski est gêné il ne répond pas. VAREL trouve ça très curieux. La morte n’a aucune blessure, de quoi pourrait elle être décédée ?

Avant le constat du médecin légiste VAREL savait déjà que la dame est morte de froid. Hier soir, avant la dernière descente des siéges, il y avait une panne. Le responsable n’a pas compté ses sièges et la dame est restée accrochée dans l’air toute la nuit

Mais se dit VAREL cette panne qui est ce qui l’a réparée ? Pour sa première sortie, c’est encore de la malchance On dirait qu’il est poursuivi par le destin .Comment faire pour annoncer ceci à FREDERIQUE ?

Heureusement cette fois ci ce n’est pas de son ressort La police de TIGNES va s’en charger Il peut toujours leur donner un coup de main si c’est nécessaire

Et on patauge ! Mais VAREL a tout compris. Le premier jour, lorsque la morte s’est fait inscrire chez le moniteur de ski, il en est tombé amoureux. Ce n’était qu’une simple relation, comme tous les ans d’ailleurs. Mais la femme le poursuivait pas à pas et il fallait à tout prix s’en débarrasser.
C’est lui qui a arrêté les sièges sous prétexte de panne c’est lui le meurtrier de la dame.

Laissons la travailler encore un peu la police de TIGNES, sinon c’est VAREL qui donnera la solution.
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MessagePosté le: 08-02-2006 06:40    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

Accueil La littérature russe Contes Bylines L'histoire russe
L'art populaire de la Russie

Version anglais











ans un certain pays, dans un certain royaume vivait le tsar Démian avec ses trois fils : Piotr, Vassili et Ivan. Ce tsar possédait un jardin comme on n'en trouverait pas de pareil au monde, plein de fleurs rares et d'arbres précieux. Le plus précieux de tous était un pommier qui donnait des pommes d'or. Le tsar prenait grand soin de ce pommier, en comptait les pommes chaque soir, les recomptait chaque matin. Et il s'aperçut que la nuit quelqu'un saccageait son jardin : le soir une belle pomme sur la branche mûrit, et au matin, ni vu ni connu, elle a disparu ! Les gardiens n'y pouvaient rien et le tsar en perdait le boire et le manger, la paix et le sommeil. Un jour, il appela ses fils :
- Ça ne peut plus durer ! A celui de vous qui découvrira et prendra notre voleur je laisserai la moitié du royaume de mon vivant et, à ma mort, il l'aura tout entier. Les fils ont juré d'attraper le voleur et c'est Piotr-tsarévitch qui le premier monta-lagarde. Il fit le tour du jardin, se coucha sur le gazon, tomba dans un sommeil profond. Quand il se réveilla, plusieurs pommes d'or manquaient.
Dès son réveil, le tsar appela Piotr:
- M'apportes-tu une bonne nouvelle, fils ? As-tu vu le voleur ?
- Non, père ! Et pourtant, j'ai veillé toute la nuit, fouillé les taillis. Je me demande où ces pommes sont passées !
La nuit suivante, ce fut le tour de Vassili. Il regarda sous les buissons, s'assit sur le gazon, tomba dans un sommeil profond. Au matin, d'autres pommes d'or manquaient.
- Alors, fils, as-tu vu le voleur ? - lui demanda le tsar.
- Non, père ! J'ai guetté de mon mieux, n'ai pas fermé les yeux, n'ai vu personne. Je n'y comprends rien !
La nuit d'après, Ivan-tsarévitch prit la garde. De peur de s'endormir, il marchait sans arrêt; si le sommeil venait, si la fatigue le prenait, il se débarbouillait avec la rosée, reprenait sa veillée. Sur les minuit, il aperçut une grande lueur qui s'approchait du jardin et, bientôt, on y vit clair comme en plein jour : l'oiseau de Feu, perché sur le pommier, picorait les pommes d'or. Ivan-tsarévitch se glissa en catimini, saisit l'oiseau par la queue. Mais l'oiseau de Feu se débattit si bien qu'il s'échappa.
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MessagePosté le: 09-02-2006 06:16    Sujet du message: CARNET DE LINE Répondre en citant

UN BIJOU MAYA !



Dans la devanture d’un collectionneur, sur une grande artère de la ville, un objet maya est exposé. Ca doit être un bijou, mais un bijou d’une beauté remarquable qui a une certaine influence sur une jeune femme qui passe tous les jours par ici .C’est incroyable, depuis qu’elle l’a vu, ce bijou sous forme de broche ne lui sort plus de la tête. Nuit et jour elle est obnibulée par cette rareté, mais elle a comme un pressentiment Cet objet a un pouvoir néfaste sur elle. C’est comme un oiseau de mauvaise augure, un objet maudit qu’on ne doit pas posséder.

Et pourtant ! Après longue réflexion, JEANETTE, se décide de pousser la porte de l’antiquaire. Bonjour Madame, Madame a-t-elle vu quelque chose dans la vitrine qui a attiré son attention ? Ah la pierre MAYA ? Franchement dit je n’ai pas l’intention de m’en défaire
Mais pour un si beau brin de femme, on peut faire une exception. Quel gros mensonge ! Depuis le temps qu’il veut s’en défaire. Il n’a jamais eu autant de tuiles que depuis qu’il est en possession de cet article. Pour le vendeur, ce n’est pas un porte bonheur, mais un porte malheur. Il faut s’en débarrasser au plus vite, même si on ne peut pas demander le prix fort.

Le vendeur retire la broche MAYA de la vitrine Le voila soulagé, il est enfin vendu cet objet de malheur. En voulant manipuler le mécanisme de la fermeture, l’aiguille lui est rentrée dans le pouce Aie.. Aie on dirait que cet objet riposte, on l’a dérangé. Il était pourtant bien dans cette vitrine sous les derniers rayons de soleil de la saison. Maintenant il est enfermé dans le noir dans une toute petite boite en carton sans lumière, sans air. « Je vais suffoquer, mais ça ne se passera pas comme ça » dit une petite voix fluette


JEANETTE une fois rentrée chez elle, cherche une belle place, pour exposer sa broche. Je crois qu’ici sur la cheminée, à côté de la photo des parents, serait l’idéal. JAENETTE est fière de son acquisition, elle reconnaît que le prix fût abordable. Elle est fatiguée, le fauteuil lui tend les bras et elle s’assoupie.

Quelques minutes après, le téléphone sonne C’est toi ma fille, tu devrais venir, ton père est au plus mal. Le médecin a parlé d’un mal sournois, il ne peux pas se prononcer. La voiture sort du garage JEANETTE se rend au chevet de son père.



Le collectionneur a passé une très mauvaise nuit. Souvenez vous qu’il s’était piqué avec la broche en la manipulant, avant de la mettre dans la petite boite en carton. Infection, fièvre trait rouge etc…


Depuis que JEANETTE est en possession de cet objet maudit, tout va de travers, mais elle ne pense pas que l’on pourrait attribuer ceci à la broche. Panne d’éléctricité, chute dans les escaliers, perte de son porte monnaie, début d’incendie, nuits d’insomnies sans fin.


Oui pourquoi avoir acheté cette broche ? Pour la poser sur la cheminée. Une broche c’est fait pour être porté


Un soir JEANETTE décide d’aller au cinéma. En partant elle oublie de fermer la porte à clé .En rentrant son logement a été visité par des cambrioleurs Ils ont tout raflé. ORDI TELE VIDEO BIBELOTS ainsi que la BROCHE MAYA.


Eh voila, la série de pépins et de malchance est terminée !

Dorénavant avant acquisition d’un article, JEANETTE regarde d’abord son utilité
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L’OISEAU DE MAUVAISE AUGURE S EST ENVOLE
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MessagePosté le: 09-02-2006 06:49    Sujet du message: CARNET DE LINE Répondre en citant

Violon
URL=http://imageshack.us][/URL]

Il y a bien longtemps, vivait un homme nommé Jos-Violon. Il jouait de la musique dans les soirées. Il avait deux chiens qui chantaient et quatre lutins turbulents qui dansaient. Son voisin Philédor était un magicien. Il était jaloux du violon de son ami Jos. Philédor voulait avoir le violon. Un jour, il décide de transformer les lutins en tortues et les deux chiens en escargots pour que Jos-Violon lui donne son instrument. Jos-Violon était très triste, il ne savait pas ce qui était arrivé à ses amis. Philédor lui dit: «Si tu veux que tes lutins et tes chiens redeviennent comme avant, tu devras me donner ton violon!» Jos-Violon réfléchit et accepte de lui donner. Philédor s’en retourne chez lui avec le violon. Jos-Violon est très content de retouver ses amis. Depuis ce temps, il raconte des belles histoires aux petits enfants.

Camilia et Louis-Philippe
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MessagePosté le: 09-02-2006 09:50    Sujet du message: Répondre en citant

Pauvre gentil dragon... Passer d'un palais rouge à l'écurie, son amabilité l'a bien desservi...

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MessagePosté le: 10-02-2006 06:11    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

VAREL ET L HOMME GRENOUILLE !



Nous sommes un samedi soir Une péniche vient d’accoster dans le bassin de commerce du PORT DU RHIN ; Les matelots ainsi que le mécano et le timonier ont quartier libre ce soir. L e capitaine est seul à bord devant la barre et son sextant. De temps en temps il ajuste ses lunettes en lisant tranquillement son journal. Et tout doucement voila, il s’endort. Brusquement, il a l’impression de naviguer, il n’en croit pas ses yeux.

A travers le hublot, il constate que la péniche est sortie du bassin Un bateau fantôme, on a du lui sectionner les amarres, et il navigue tout seul au gré du vent. Le capitaine prend son fusil sort de la cabine avec la bonne intention de corriger le fou qui l’a mit dans cette mauvaise posture. Hélas un violent coup de crosse va l’assommer et il tombera par dessus bord, dans le bassin. .
Un homme jeune et agile, grimpe et soulève les planches pour rentrer dans la soute. Il disparaît et au même moment le bateau prend l’eau de tous les côtés Il fait sombre ce soir là ! Aucun rayon de lune ne vient éclairer ce bâtiment en détresse. Une heure après le bateau est coulé.

Il est deux heures du matin. Les marins, dans un piteux état viennent rejoindre leur cabine respective. La péniche a bel et bien disparu !


VOILA VAREL qui rentre en action. On ne vole pas une péniche comme ça, pour en faire quoi ? La revendre ce n’est pas possible Il va s’occuper de cette affaire, dés le lendemain.

VAREL se promène tous les soirs le long des berges du bassin Rien de spécial à signaler, le bateau reste introuvable. VAREL s’est aperçu que tous les soirs à la même heure, un homme grenouille venait à sa rencontre et le saluait poliment. VAREL a l’intention de se retourner pour voir, ou il se dirige A sa grande stupéfaction, le type avait disparu, mais ou ? Voila un grand tuyau avec une grille en fer forgé Normalement cette grille devrait être cadenassée mais là elle est bel et bien ouverte.


Allons voir ça à l’intérieur se dit VAREL Voila notre VAREL est rentré dans les égouts de la ville Lui qui n’a peur de rien sauf des rats, le voila servi DES GROS DES MOYENS DES PETITS, en veux tu en voila avec leur cris stridents à faire dresser les cheveux sur la tête.

Des couloirs, de l’eau, des rats et même une autre présence, mais VAREL ne peux pas la définir. Voila un léger rayon de soleil, mais d’ou vient il ? Il redresse la tête et voit une échelle en acier et une ouverture. De ce pas il va se diriger sur cette issue, un ricanement et VAREL se fait harponner par l’inconnu du quai, notre homme grenouille.


La blessure n’est que superficielle, sa main a été effleurée, mais rien de méchant VAREL fait semblant de tomber dans les pommes, pour tromper l’ennemi. L’homme s’enfuit, il pense avoir tué le commissaire. Et VAREL rentre chez lui.



Le lendemain, une équipe de policier en civil se promène sur le quai du bassin de commerce. On dirait des touristes qui viennent tourner un court métrage pour la télé. Notre homme grenouille ne se doute de rien et il va s’introduire dans les égouts de la ville. Le voila fait, tout comme les rats. Il recherche VAREL, qui normalement devrait se trouver en bas de l’échelle ! Il a disparu. Sur le point de repartir il se sent projeté contre le mur, les bras sur la tête, il est transporté dans le fourgon de la police, direction la prison.



LE LENDEMAIN / VAREL a sa petite idée.

Apres de courtes interrogatoires, on saura que l’élément en question a travaillé sur LA PENICHE ANNE ; Notre capitaine l’a licencié pour transport de drogue dans sa cabine .et que le marin s’était juré de lui régler son compte, tôt ou tard..


Apres jugement, le tribunal, lui a attribué la prison à vie. LE BATIMENT FUT RETROUVE et le capitaine aussi.
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MessagePosté le: 10-02-2006 06:26    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

Le conte des animaux du zoo.
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Il était une fois, dans un zoo, au Pays de Hanau, des animaux tous malheureux.

Il y avait Thierry, le petit okapi, sa cage était minuscule, grisâtre et il n'y avait même pas un seul brin d'herbe fraîche.
Timothée le lion, lui, n'avait pas de verdure non plus, il était seul dans sa cage et avait juste un arbre creux pour s'abriter de la pluie. Laurent le phacochère, n'avait pas de boue pour se débarrasser de ses parasites. Benoît, l'éléphant, était vieux et malade.
Bien sûr les gardiens ne s'en occupaient pas!!!


Le rêve de tous ces pensionnaires était d'être libres!!!.



Un jour, les animaux appelèrent Macaque Malin le petit singe. Ils dirent tous en choeur: «Sors nous de cette prison, Macaque malin! Tu auras toutes les bananes que tu voudras.» Il accepta. Et pendant la nuit, Malin creusa un tunnel en dessous du grillage, prit les clés alors que les gardiens dormaient. Il ouvrit les cages de Thierry, Timothée, Laurent et Benoît l'éléphant.
Thierry partit chez le fleuriste car l'odeur de l'herbe l'alléchait, il mangea toutes les fleurs, mais le fleuriste le surprit, l'enferma et alla chercher la police.
Timothée le lion arriva chez le boucher, il mangea toutes les viandes et les saucisses entreposées. Après s'être rassasié, il s'endormit. Ce sont les pompiers qui arrivèrent
Laurent fouina dans sur un chantier, le groin baissé. Tout à coup, il tomba dans une tranchée où l'on installait des canalisations. Le lendemain matin, les ouvriers trouvèrent le phacochère au fond du trou d'où il n'arrivait plus à sortir.
Benoît, lui resta coincé entre deux poteaux et mourut d'une crise cardiaque.

Ils furent donc tous ramenés à leur point de départ sauf Benoît.

Le lendemain matin, le directeur alla parler avec les animaux: «Pourquoi cette tentative de fugue ?» dit-il. Les animaux répondirent tous en choeur: «Nous sommes malheureux !!!»
Cette réponse fit réfléchir le directeur. Il décida de mettre les animaux en fourrière le temps de quelques changements.


Et quelques jours plus tard...
Thierry retourna dans sa cage, elle était un peu plus grande maintenant et on l'avait repeinte en rouge, on y avait même installé un coin d'herbe fraîche. Timothée aussi était revenu dans sa cage, mais il n'était plus seul, deux lionnes étaient arrivées et le directeur avaient fait installé une petite maison jaune et verte. Laurent le phacochère était tout étonné de trouver de la boue dans la mare qui était à présent dans son enclos!!!
La cage de Benoît resta vide, on ne voulut y mettre personne.
Et les gardiens eux, dès qu'une bête était mal en point, vite, ils faisaient tout pour la réconforter!

Timothée
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MessagePosté le: 11-02-2006 06:02    Sujet du message: CARNET DE LINE Répondre en citant

LE NOUVEAU LOCATAIRE ! L A PREM ; PARTIE



Il y a du nouveau dans l’immeuble du 5, Boulevard RASPAIL ; Un camionneur est entrain de décharger des meubles, des cartons des éléments de cuisine enfin tout un ménage. Le nouveau locataire courre de droite à gauche pour surveiller la bonne marche de ce déménagement .et voila panne d’ascenseur. On entend dans les escaliers des jurons criés par les employés Comment faire pour monter tout ce bazar au 7 aime étage ? Bien, attendons.

Entre temps le voisin de palier du nouveau locataire, vient le saluer au nom de tous et lui souhaite bon voisinage.
Avez-vous terminé avec vos travaux d’intérieur lui demande t’il. J’ai encore quelques bricoles à faire, mais ceci n’est pas urgent, Comme la cave voyez vous. Elle est tellement grande que je me suis dit, pourquoi n’en pas faire une salle de jeu avec billard Quitte à abattre un mur, évidemment avec la permission du propriétaire. Moi a votre place, je n’y toucherais pas à ce mur, vous pourriez avoir des ennuis par la suite Enfin ce n’est pas demain la veille .avant j’aurais encore d’autres chats à fouetter dit monsieur DUPONT, le nouveau venu.

La panne d’ascenseur n’étant qu’une coupure de courant, le déménagement se poursuit.
Vers midi, le camion est vide, à part les couvertures, qui recouvraient les meubles fragiles .les TRANSPORTEURS ont terminé leur mission.

Des semaines ont passées depuis l’arrivée de la famille DUPONT. Ce logement est impeccable à tout point de vue. Spacieux, clair, ensoleillé, il y fait bon vivre. Les petits détails sont effectués et maintenant il s’agit de commencer par la cave.

Ce week end Monsieur DUPONT envisage d’abattre ce fameux mur Avec un burin une massue, il commence a enlever pierre par pierre. A cette allure, ce sera un travail de longue haleine. Subitement monsieur DUPONT laisse échapper un cri d’effroi Un pied d’homme surgit de derrière le mur, le pauvre DUPONT est comme paralysé, il n’arrive même pas à crier. Il s’enfuit en courant, monte dans son appartement, il est livide. C’est madame qui doit prévenir la police, car son mari en est incapable. Il tremble comme une feuille, il lui faudra du temps pour se remettre.


La suite au prochain numéro. C’est encore notre bon commissaire VAREL qui aura du pain sur la planche.
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MessagePosté le: 11-02-2006 06:12    Sujet du message: CARNET DE LINE Répondre en citant

CONTELa Bonne Petite Souris
Conte de Mme d'Aulnoy



Il y avait une fois un roi et une reine qui s'aimaient si fort, si fort, qu'ils faisaient la félicité l'un de l'autre. Leurs cœurs et leurs sentiments se trouvaient toujours d'intelligence ; ils allaient tous les jours à la chasse tuer des lièvres et des cerfs ; ils allaient à la pêche prendre des soles et des carpes ; au bal, danser la bourrée et la pavane ; à de grands festins, manger du rôt et des dragées ; à la comédie et à l'opéra. Ils riaient, ils chantaient, ils se faisaient mille pièces pour se divertir ; enfin c'était le plus heureux de tous les temps. Leurs sujets suivaient l'exemple du roi et de la reine ; ils se divertissaient à l'envi l'un de l'autre. Par toutes ces raisons, l'on appelait ce royaume le pays de joie.
Il arriva qu'un roi voisin du roi Joyeux vivait tout différemment. Il était ennemi déclaré des plaisirs ; il ne demandait que plaies et bosses ; il avait une mine renfrognée, une grande barbe, les yeux creux ; il était maigre et sec, toujours vêtu de noir, des cheveux hérissés, gras et crasseux. Pour lui plaire, il fallait tuer et assommer les passants. Il pendait lui-même les criminels ; il se réjouissait à leur faire du mal. Quand une bonne maman aimait bien sa petite fille ou son petit garçon, il l'envoyait quérir, et devant elle il lui rompait les bras ou lui tordait le cou. On nommait ce royaume le pays des larmes.
Le méchant roi entendit parler de la satisfaction du roi Joyeux ; il lui porta grande envie, et résolut de faire une grosse armée, et d'aller le battre tout son saoul, jusqu'à ce qu'il fût mort ou bien malade. Il envoya de tous côtés pour amasser du monde et des armes ; il faisait faire des canons. Chacun tremblait. L'on disait : sur qui se jettera le roi, il ne fera point de quartier.
Lorsque tout fut prêt, il s'avança vers le pays du roi Joyeux. A ces mauvaises nouvelles il se mit promptement en défense ; la reine mourait de peur, elle lui disait en pleurant : " Sire, il faut nous enfuir : tâchons d'avoir bien de l'argent, et nous en allons tant que terre nous pourra porter. " Le roi répondait : " Fi, madame, j'ai trop de courage ; il vaudrait mieux mourir que d'être un poltron. " Il ramassa tous ses gens d'armes, dit un tendre adieu à la reine, monta sur un beau cheval, et partit.
Quand elle l'eut perdu de vue, elle se mit à pleurer douloureusement ; et joignant ses mains, elle disait : " Hélas, je suis grosse ; si le roi est tué à la guerre, je serai veuve et prisonnière, le méchant roi me fera dix mille maux. " Cette pensée l'empêchait de manger et de dormir. Il lui écrivait tous les jours ; mais un matin qu'elle regardait par-dessus les murailles, elle vit venir un courrier qui courait de toute sa force, elle l'appela : " Hô, courrier, hô, quelle nouvelle ? - Le roi est mort, s'écria-t-il, la bataille est perdue, le méchant roi arrivera dans un moment. "
La pauvre reine tomba évanouie ; on la porta dans son lit, et toutes ses dames étaient autour d'elle, qui pleuraient, l'une son père, l'autre son fils ; elles s'arrachèrent les cheveux, c'était la chose du monde la plus pitoyable.
Voilà que tout d'un coup l'on entend : " Au meurtre, au larron ! " C'était le méchant roi qui arrivait avec tous ses malheureux sujets ; ils tuaient pour oui et pour non, ceux qu'ils rencontraient. Il entra tout armé dans la maison du roi, et monta dans la chambre de la reine. Quand elle le vit entrer, elle eut si grande peur, qu'elle s'enfonça dans son lit, et mit la couverture sur sa tête. Il l'appela deux ou trois fois, mais elle ne disait mot ; il se fâcha, bien fâché, et dit : " Je crois que tu te moques de moi ; sais-tu que je peux t'égorger tout à l'heure ? " Il la découvrit, lui arracha ses cornettes, ses beaux cheveux tombèrent sur ses épaules ; il en fit trois tours à sa main, et la chargea dessus son dos comme un sac de blé : il l'emporta ainsi, et monta sur son grand cheval qui était tout noir. Elle le priait d'avoir pitié d'elle, il s'en moquait, et lui disait : " Crie, plains-toi, cela me fait rire et me divertit. "
Il l'emmena en son pays, et jura pendant tout le chemin qu'il était résolu de la pendre ; mais on lui dit que c'était dommage, et qu'elle était grosse.
Quand il vit cela, il lui vint dans l'esprit que si elle accouchait d'une fille, il la marierait avec son fils ; et pour savoir ce qui en était, il envoya quérir une fée, qui demeurait près de son royaume. Étant venue, il la régala mieux qu'il n'avait de coutume ; ensuite il la mena dans une tour, au haut de laquelle la pauvre reine avait une chambre bien petite et bien pauvrement meublée. Elle était couchée par terre, sur un matelas qui ne valait pas deux sous, où elle pleurait jour et nuit. La fée en la voyant fut attendrie ; elle lui fit la révérence, et lui dit tous bas en l'embrassant : " Prenez courage, madame, vos malheurs finiront ; j'espère y contribuer. " La reine un peu consolée de ces paroles, la caressait, et la priait d'avoir pitié d'une pauvre princesse qui avait joui d'une grande fortune, et qui s'en voyait bien éloignée. Elles parlaient ensemble, quand le méchant roi dit : " Allons, point tant de compliments ; je vous ai amenée ici pour me dire si cette esclave est grosse d'un garçon ou d'une fille. " La fée répondit : " Elle est grosse d'une fille, qui sera la plus belle princesse et la mieux apprise que l'on ait jamais vue. " Elle lui souhaita ensuite des biens et des honneurs infinis. " Si elle n'est pas belle et bien apprise, dit le méchant roi, je la pendrai au cou de sa mère, et sa mère à un arbre, sans que rien m'en puisse empêcher. " Après cela il sortit avec la fée, et ne regarda pas la bonne reine, qui pleurait amèrement ; car elle disait en elle-même : " Hélas ! que ferai-je ? Si j'ai une belle petite fille, il la donnera à son magot de fils ; et si elle est laide, il nous pendra toutes deux. A quelle extrémité suis-je réduite ? Ne pourrai-je point la cacher quelque part, afin qu'il ne la vît jamais ? "
Le temps que la petite princesse devait venir au monde approchait, et les inquiétudes de la reine augmentaient : elle n'avait personne avec qui se plaindre et se consoler. Le geôlier qui la gardait, ne lui donnait que trois pois cuits dans l'eau pour toute la journée, avec un petit morceau de pain noir. Elle devint plus maigre qu'un hareng : elle n'avait plus que la peau et les os.
Un soir qu'elle filait (car le méchant roi qui était fort avare, la faisait travailler jour et nuit), elle vit entrer par un trou une petite souris, qui était fort jolie. Elle lui dit : " Hélas ! ma mignonne, que viens-tu chercher ici ? Je n'ai que trois pois pour toute ma journée ; si tu ne veux jeûner, va-t'en. " La petite souris courait de-çà, courait de-là, dansait, cabriolait comme un petit singe ; et la reine prenait un si grand plaisir à la regarder, qu'elle lui donna le seul pois qui restait pour son souper. " Tiens, mignonne, dit-elle, mange, je n'en ai pas davantage, et je te le donne de bon cœur. " Dès qu'elle eut fait cela, elle vit sur sa table une perdrix excellente, cuite à merveille, et deux pots de confitures. " En vérité, dit-elle, un bienfait n'est jamais perdu. " Elle mangea un peu, mais son appétit était passé à force de jeûner. Elle jeta du bonbon à la souris, qui le grignota encore ; et puis elle se mit à sauter mieux qu'avant le souper.
Le lendemain matin le geôlier apporta de bonne heure les trois pois de la reine, qu'il avait mis dans un grand plat pour se moquer d'elle ; la petite souris vint doucement, et les mangea tous trois, et le pain aussi. Quand la reine voulut dîner, elle ne trouva plus rien ; la voilà bien fâchée contre la souris. " C'est une méchante petite bête, disait-elle, si elle continue, je mourrai de faim. " Comme elle voulut couvrir le grand plat qui était vide, elle trouva dedans toutes sortes de bonnes choses à manger : elle en fut bien aise, et mangea ; mais en mangeant, il lui vint dans l'esprit que le méchant roi ferait peut-être mourir dans deux ou trois jours son enfant, et elle quitta la table pour pleurer ; puis elle disait, en levant les yeux au ciel : " Quoi ! n'y a-t-il point quelque moyen de se sauver ? " En disant cela, elle vit la petite souris qui jouait avec de longs brins de paille ; elle les prit, et commença de travailler avec. " Si j'ai assez de paille, dit-elle, je ferai une corbeille couverte pour mettre ma petite fille, et je la donnerai par la fenêtre à la première personne charitable qui voudra en avoir soin. "
Elle se mit donc à travailler de bon courage ; la paille ne lui manquait point, la souris en traînait toujours par la chambre où elle continuait de sauter ; et aux heures des repas, la reine lui donnait ses trois pois, et trouvait en échange cent sortes de ragoûts. Elle en était bien étonnée ; elle songeait sans cesse qui pouvait lui envoyer de si excellentes choses.
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MessagePosté le: 11-02-2006 12:26    Sujet du message: Répondre en citant

Coucou Line,

On peut dire que tu nous assures de la lecture pour de longues soirées d'hiver !
Razz

Je suis toujours les aventures de Varel.

Bisous à toi.

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" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "
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MessagePosté le: 12-02-2006 07:11    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

2 partie nouveau LOCATAIRE !









On vient de sonner à la porte d’entrée chez les DUPONT ! un homme en gabardine un chapeau dans la main se présente. Bonjour madame, je suis le commissaire VAREL de la police judiçière, pourrais je parler à votre mari ? Certainement monsieur le commissaire, veuillez entrer s’il vous plait .



Cet entretien a duré presque une heure. Avant de partir le commissaire a prié Monsieur DUPONT de l’accompagner à la cave. VAREL sort son téléphone et demande a ce qu’on lui envoie une équipe de cinq bonhommes pour détruire ce mur.

Une heure après le travail était terminé. Pas de cadavre en vue. DUPONT n’en crois pas ses yeux ; Il l’a vu de ses propres yeux il ne s’est pas volatisé .tout de même Il avait avant de remonter dans son appartement pourtant bien cadenassé la porte de sa cave. DUPONT pense devenir fou à ce moment là. .



A qui cette cave à coté de la votre demande VAREL, mais DUPONT l’ignore, il ne s’est jamais posé la question. Faudrait aller chez le concierge pour ce genre de renseignement se dit VAREL et il le fit sur le champs.



Souvenez vous du premier jour du déménagement. Un voisin de palier est venu saluer notre DUPONT ? C’est lui qui occupe la cave a coté des DUPONT Il lui a même tenu ces propos, moi à votre place je laisserais ce mur. , car il pourrait vous attirer des ennuis.



Le voisin est éclusier au canal. depuis pas mal d’années. et madame est secrétaire médicale dans un laboratoire de la ville.

C’est un couple sans enfants, un couple sans histoires d’après les voisins. VAREL se dit j’irais leur rendre visite ce soir

Là je serais sur de les rencontrer.
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MessagePosté le: 12-02-2006 07:22    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

Petit Bonhomme de graisse




Adapté d'un conte populaire.

En provenance de Saint-Constant, ce petit conte montre la débrouillardise d'un petit garçon. Mais son intention de moralité est transparente : les méchants seront punis, et de belle façon ! La gentillesse sera récompensée. La drôlerie de ce conte vient aussi du fait qu'on associe la corpulence et la propreté à la gentillesse.

Il était une fois une femme vivant seule dans un village avec son petit garçon. Le petit garçon était gras et joufflu et il était toujours habillé de blanc. Alors, on l'avait surnommé le petit bonhomme de graisse. Tout le village l'aimait car il était gentil et aimable avec tout le monde.

Dans ce même village, habitait une méchante femme, qu'on disait un peu sorcière, avec un petit garçon. Son fils à elle n 'était ni gras ni joufflu : il était plutôt maigre et sale et il passait le plus clair de son temps à jouer de mauvais tours à ses voisins. Aussi les gens le détestaient. Sa mère était jalouse du petit bonhomme de graisse et le haïssait.

Un jour, la mère du petit bonhomme de graisse s'en alla au marché. Elle mit son panier sur son bras et dit à son fils :

- Sois sage durant mon absence et n'ouvre la porte à personne.

L'enfant promit et sa mère partit. La méchante femme qui la vit passer se dit : « C'est le temps. Je vais aller voir le petit bonhomme de graisse ! » Et elle prit un grand sac et se dirigea vers l'autre maison.

Elle frappa à la porte.

- Qui est là ? demanda le petit bonhomme de graisse.

La méchante femme, contrefaisant sa voix, répondit :

- C'est une pauvresse qui vous demande la charité.

Le petit bonhomme de graisse prit un morceau de pain et ouvrit la porte pour le donner à la quêteuse. Et la méchante femme se jeta sur lui et le mit dans son sac en criant :

- Ah ! ah ! je vais te faire rôtir, maintenant.

Et elle reprit le chemin de sa maison. En route, elle déposa son sac par terre pour ramasser du bois pour alimenter son feu. Aussitôt le petit bonhomme de graisse sortit du sac ; il mit une grosse pierre à sa place et il se sauva à toutes jambes chez sa mère.

La vieille remit le sac sur ses épaules. En arrivant chez elle, elle dit à son petit
garçon :

- Prépare la marmite que j'y jette le petit bonhomme de graisse.

Le garçon enleva le couvercle et la mère vida son sac dedans. Bang ! la pierre tomba dans la marmite qui se brisa en morceaux.

La méchante vieille était furieuse. Elle reprit son sac et se mit à courir vers la maison du petit bonhomme de graisse. Elle frappa de nouveau à la porte.

- Qui est là ? fit le petit bonhomme de graisse.

- Une pauvresse qui demande la charité, répondit la vieille.

Le petit bonhomme de graisse n'ouvrit pas la porte. Alors, la méchante femme grimpa sur le toit et descendit par la cheminée. Elle saisit le petit bonhomme de graisse et le mit dans son sac en disant :

- Cette fois, tu ne m'échapperas pas !

Elle rentra tout droit chez elle, sans s'arrêter pour ramasser du bois. Elle dit à son fils :

- Viens tenir le sac pendant que je prépare mon couteau. Pendant qu'il tenait le sac, le petit bonhomme de graisse dit au garçon :

- Ouvre un peu le sac que je te fasse voir le beau petit oiseau que j'ai dans ma poche.

Le garçon ouvrit le sac, juste un petit peu, et le petit bonhomme de graisse sauta à toute vitesse, empoigna le garçon maigre qu'il fourra dans le sac et attacha avec une corde solide. Et il s'enfuit à toutes jambes chez lui.

La méchante femme revint avec son couteau bien affilé et donna dans le sac un grand coup de couteau. Elle attendit un instant puis ouvrit le sac et y trouva... son fils mort.

Alors, elle devint encore plus furieuse. Brandissant son couteau elle courut vers la maison du petit bonhomme de graisse.

Pendant ce temps, la mère était revenue du marché et son fils lui avait raconté tout ce qui était arrivé pendant son absence. Sa mère plaça alors un grand chaudron dans la cheminée et le remplit d'eau qui se mit à bouillir. Quand la méchante femme arriva, elle frappa à la porte en disant :

- Ouvre-moi ta porte sinon je passe par la cheminée !

Le petit bonhomme de graisse ne dit pas un mot. La méchante grimpa sur le toit et descendit par la cheminée. Mais la vapeur de l'eau bouillante l'étouffa et elle tomba dans le chaudron et y mourut.

Et le petit bonhomme de graisse continua de vivre avec sa mère dans sa petite maison, gras et joufflu et aimé de tous.
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MessagePosté le: 13-02-2006 06:37    Sujet du message: CARNET DE LINE Répondre en citant

3 partie du NOUVEAU LOCATAIRE et la fin


IL EST 19 HEURES ; VAREL sonne à la porte chez SCHMIDT ! Madame vient ouvrir, pensant que c’est son mari qui rentre du boulot. Pourrais je parler a votre mari madame, dit VAREL ! Si, vous voulez bien l’attendre, Monsieur il ne va pas tarder. Elle lui présente un fauteuil, asseyez vous, Monsieur.

Voila la porte d’entrée qui s’ouvre c’est SCHMIDT. Chéri va voir au salon tu as de la visite VAREL se présente et au fur et a mesure SCHMIDT devient anxieux. Ceci n’échappe pas à VAREL Monsieur Schmidt accompagnez moi dans votre cave s’il vous plait La cave est vide en dehors de souris et de toile d’araignée rien D’après les débris de pierre et de ciment, il y avait un mur, mais en dehors de ça ?

Mais ou cherchez ce cadavre, si cadavre il y a ?


Depuis quelques semaines ont passées. VAREL ne sais pas à quel saint se vouer. L’enquête n’avance pas et il devient irritable. FREDERIQUE a tout le mal à le calmer et elle lui administre de temps en temps un somnifère.

Le lendemain matin au réveil, VAREL se frotte les yeux. Il a divinement bien dormi cette nuit. Il a rêvé de SCHMIDT et de son écluse. VOILA c’est l’écluse qu’il cherchait. La nuit il est seul de garde et personne pour le surveiller. VAREL demande a l’éclusier de vider le bassin N0 1. Tous les bateaux vont être détournés, par une autre voie fluviale en attendant le bon vouloir du commissaire.

Une fois le bassin vidé dans la vase du fond on a retiré le cadavre d’un homme d’une trentaine d’années.

Ce cadavre est celui qui était en muré dans la cave du 5, avenue RASPAIL. Comme le nouveau locataire avait envisagé d’abattre son mur, il a jugé indispensable de le déplacer et la nuit au clair de lune, avec un poids autour du cou, immergé dans le bassin.

SCHMIDT avait fais la connaissance du mort dans une brasserie Apres une soirée bien arrosée, les deux antagonistes sont venus aux mains. En tombant le malheureux s’est cogné la tête sur le trottoir et en est mort sur le coups.


SCHMIDT a été incarcéré en attendant son verdict
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MessagePosté le: 13-02-2006 06:55    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

DINO LE DINOSAURE



Un beau matin d'été, Dino le dinosaure sort d'un long sommeil. Il a dormi pendant plus d'un million d'années. Quelle surprise! Tout a changé. Le pauvre dinosaure ne reconnaît plus sa maison.



Dino ne voit pas les autres dinosaures comme lui. Les arbres géants ont disparu. Le monde a beaucoup changé durant le sommeil de Dino. Mais où est-il en ce moment? Il se trouve au beau milieu d'un jardin magique.









Soudain, Dino le dinosaure, voit passer une drôle de créature. «Qui êtes-vous?» demande Dino. «Je m'appelle Bizz-Bizz et je suis une abeille», répond la petite bestiole.



La petite abeille trouve le dinosaure bien grand mais elle n'a pas peur de lui. Elle trouve qu'il a l'air très gentil. Dino lui fait un grand sourire et se présente: «Bonjour! Moi, je suis Dino».







«Que faites-vous? Où allez-vous?»,

demande Dino. « Je vais au jardin de fleur pour récolter du pollen avec mes amies abeilles. Nous pourrons ensuite faire du bon miel », répond l'abeille en montrant le jardin.



Dino se met à pleurer. Bizz-Bizz croit que le dinosaure pleure de joie et de bonheur, tant le jardin de fleur est beau. « Moi aussi je veux être avec mes amis!» dit Dino en sanglotant.







Bizz-Bizz n'a jamais vu de dinosaure. Cependant, elle connaît des petits êtres qui ressemblent à Dino, mais en plus petit: les lézards. «Je vais t'aider à trouver des amis», dit l'abeille.

Les fleurs, qui poussent dans le jardin magique, donnent du miel magique. Elle lui en donne un peu et lui dit de le boire. Tout à coup, Dino rapetisse et devient minuscule. L'abeille lui présente les lézards qui deviennent les meilleurs amis de Dino.



Scénario pédagogique

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MessagePosté le: 14-02-2006 06:46    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

DROLE DE PROCES !URL=http://imageshack.us][/URL]



Pour commencer, laissais moi vous expliquer, pourquoi un drôle de proces. Ceci se passe dans le monde animal et je donne la parole a tous.

Imaginez vous un grand chataignier a l’orèe d’un bois. Dans la cîme , disons les mansardes , la famille CHAUVE SOURIS ; Un etage plus bas dans les feuillage un nid ou habite la famille PIE. Au 2em etage la famille COUCOU et au 1er Le veuf MERLE. Le rez de chausse est occupé par le concierge MARTINET.

Le mari de la CHAUVE SOURIS est detective privé. Tous les soirs il est aux aguets devant sa porte pour observer , le fils ainé de la pie . Je t’ aurais lascar même si je dois rester un mois devant cette porte a t’observer. Il y a des plaintes qui tombent de partout. Vols cambriolages de touts genres. Attention ça va chauffer.

MARTINET le concierge vient de descendre de la mansarde. Il etait invite chez la CHAUVE SOURIS prendre l’apero Ah te voila, je ne t’avais pas vu. Je sors de chez toi. . J’ai trinqué avec ta femme puisque tu n’etais pas la.
N’as-tu rien remarqué de suspect chez les PIE. Tous les soirs remue menage jusqu'à des heures impossibles. Achat d’une nouvelle tele. Java , invitations et je ne sais quoi .

J’ai depose une plainte au tribunal, Ca ne se passera pas comme ca. S’est moi qui te le dis

Quelques jours plus tard !
LE PROCES Famille CHAUVE SOURIS contre famille PIE !

Au tribunal –

Fils PIE ; veuillez avancer a la barre - -

Levez l’aile droite de dites je le jure –
Nous avons requisitionné dans votre nid et avons confisqué les articles suivantes 1 cuillere a cafe en or. 1 bague en or l œil en verre - l dentier’ avec 2 dents en or. Reconnaissez vous ces articles. Greffier faites voir . reconnaissez vous les faits .

On vous a observer le soir a la tombée de la nuit , vous avez traversé le Rhin et sur la terrasse d’un café vous avez volé la cuillere a café. Vous ne pouvez pas le nier, c’est gravé Hôtel Astoria .

La cour va deliberer : Voici la peine 6 mois de prison ferme et interdiction de sejour dans l’ile des Epis.

Voici a la facon LINE - la pie voleuse. – ROSSINI si vous pouviez mettre un petit fond sonore, ça remplace le décor - merçi



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MessagePosté le: 14-02-2006 07:21    Sujet du message: CARNET DE LINE Répondre en citant

LE LOUP ET L'AGNEAU
Source : Chefs-d'œuvre de la littérature française. Œuvres complètes de La Fontaine. Garnier Frères. 1872. Livre premier.

La raison du plus fort est toujours la meilleure :
Nous l'allons montrer tout à l'heure.

Un agneau se désaltéroit
Dans le courant d'une onde pure.
Un loup survient à jeun, qui cherchoit aventure,
Et que la faim en ces lieux attiroit.
Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage?
Dit cet animal plein de rage :
Tu seras châtié de ta témérité.
Sire, répond l'agneau, que votre majesté
Ne se mette pas en colère ;
Mais plutôt qu'elle considère
Que je me vas désaltérant
Dans le courant,
Plus de vingt pas au-dessous d'elle ;
Et que par conséquent, en aucune façon,
Je ne puis troubler sa boisson.
Tu la troubles ! reprit cette bête cruelle ;
Et je sais que de moi tu médis l'an passé.
Comment l'aurois-je fait si je n'étois pas né?
Reprit l'agneau; je tette encor ma mère.
— Si ce n'est toi, c'est donc ton frère.
—Je n'en ai point. — C'est donc quelqu'un des tiens;
Car vous ne m'épargnez guère,
Vous, vos bergers, et vos chiens.
On me l'a dit : il faut que je me venge.
Là-dessus, au fond des forêts
Le loup l'emporte, et puis le mange,
Sans autre forme de procès.



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MessagePosté le: 14-02-2006 07:25    Sujet du message: CARNET DE LINE Répondre en citant

Voici maintenant la fable de La Fontaine que nous connaissons mieux !

La raison du plus fort est toujours la meilleure :
nous l'allons montrer tout à l'heure.

Un agneau se désaltérait
Dans le courant d'une onde pure.
Un loup survient à jeun, qui cherchait aventure,
et que la faim en ces lieux attirait.
"Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?
Dit cet animal plein de rage :
Tu seras châtié de ta témérité.
- Sire, répond l'agneau, que Votre Majesté
Ne se mette pas en colère ;
Mais plutôt qu'Elle considère
Que je me vas désaltérant.
Dans le courant,
Plus de vingt pas au-dessous d'Elle ;
Et que, par conséquent, en aucune façon,
Je ne puis troubler sa boisson.
- Tu la troubles, reprit cette bête cruelle ;
Et je sais que de moi tu médis l'an passé.
- Comment l'aurais-je fait, si je n'étais pas né ?
reprit l'agneau ; je tette encore ma mère.
- Si ce n'est toi, c'est donc ton frère.
- Je n'en n'ai point. - C'est donc quelqu'un des tiens ;
Car vous ne m'épargnez guère,
Vous, vos bergers et vos chiens.
On me l'a dit : il faut que je me venge."
Là-dessus, au fond des forêts
le loup l'emporte, et puis le mange,
Sans autre forme de procès.

La Fontaine (1621 - 1695)




Vulpes et corvus (Le corbeau et le renard)

Voici une autre fable bien connue ; nous vous proposons
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MessagePosté le: 15-02-2006 00:43    Sujet du message: Répondre en citant

Je me souviens bien de cette fable que nous apprenions à l'école.

Voilà qui m'a rajeunie, Line !


Une autre fable qui me faisait presque pleurer à l'école, c'était : " La chèvre de Monsieur Seguin "

Bisous, Line.
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" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "
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MessagePosté le: 15-02-2006 07:06    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

ROUCOULETTE LA REINE DU SHOW-BIZ !


Dans un bar de nuit ce soir grand programme à l’affiche Sur scène et ceci pendant trois jours, la belle et mystérieuse ROUCOULETTE ? LA REINE DU SHOW-BIZ ! va vous émerveiller de sa voix suave en vous chantant quelques mélodies polissonnes. Ne ratez pas ce rendez-vous, vous pourriez le regretter.

A la caisse, les gens se bousculent. Tous veulent voir la seule et unique REINE DU SHOW-BIZ. accompagnée par son imprésario, JULES CEZAR au piano.


Comment, tu ne la connaît pas dit un spectateur à son voisin, cette belle, divine créature, que tous les hommes se dispute Elle a un charme fou, attention c’est une ensorcelleuse . Il te faudra des semaines pour l’oublier, si jamais tu as le malheur de l’approcher de trop prés soit sur tes gardes.

Le bonhomme averti n’est autre que le brigadier de VAREL. Il est içi ce soir , mais en service. Avant le spectacle, un coup de fil a été enrégistré au commissariat pour signaler que la REINE DU SHOW-BIZ était en danger. VAREL a envoyé tous ses hommes ce soir dans le bar se méler entre les clients et surtout bien observer., quel genre de clientèle a bien pu se donner rendez vous ce soir


Le rideau s’ouvre ! Mesdames et messieurs Meine Damen und Herren Laydies and gentleman Vous allez assister ce soir à un grand programme de luxe avec la participation de

La REINE DU SCHOW-BIZ ainsi que les plus jolies filles de nos régions. Je vous souhaite une très bonne soirée parmi nous. Et que la fête commence. !

Au bar un client est mécontent .on vient de lui servir un scotch sans glaçons. C’est encore un policier de VAREL qui est employé derrière le bar. Vous trouverez un autre à l’entrée de la salle et quelques autres dispersés à droite et a gauche Pour l’instant rien à signaler


Des applaudissements fusent dans la salle. LA REINE vient de faire son apparition. Elle est divinement belle. Maquillée à outrance et habillée d’un voile transparent La salle est à l’apothéose ! oh oh

JULES CEZAR donne les premières notes, la diva ouvre la bouche, mais aucun son ne sort .elle tourne les yeux et s’écroule. Un cri d’horreur s’échappe de la foule. Les policiers le s plus prés de la scène vont pour relever la malheureuse, hélas, elle est morte. Morte de quoi, on n’en sait rien pour le moment…


Le patron du bar est arrivé en courant . Elle est peut être évanoui dit il, non dit le sergent, son cœur s’est arrêté de battre. Aucune plaie, n’est à voir , il y a t’il un médecin dans la salle . oui, il arrive. Le bouche à bouche a été pratiqué, ainsi que le massage cardio, tout en vain. La belle a trépassé .

D’après le médecin légiste, la femme a été empoisonnée à l’arsenic . Voila son diagnostic après toutes les recherches entreprises sur le cadavre.


D’après VAREL le meurtrier doit connaître les petites habitudes de la morte. Régulièrement tous les soirs avant de monter sur scène elle buvait un verre d’eau. La carafe ainsi que le verre était en permanence sur le guéridon à coté du téléphone. Lorsque la jeune femme a quitté sa loge, on avait tout le temps pour changer le verre Qui donc avait accès à sa loge ?


De l’autre coté de la ville habite une veuve avec trois enfants. L’ainé vingt ans en chômage et deux filles scolarisées. Elle a du mal avec ses trois enfants de vivre avec les quelques sous qu’elle gagne en faisant des ménages . La vie est dure depuis que son mari les a quitté pour d’autres cieux. Régulièrement elle va au cimetière lui apporter des fleurs , ne serais ce que quelques marguerites .Elle a beau courber l’échine, c’est très dur. surtout avec le gamin. C’est un gentil gosse, mais il ne fait qu’à sa tête. Il parait qu’à son âge ils sont tous pareils lui a dit une voisine, ça la reconforte un peu . Il prétend que sa maman est trop dépensière, c’est pour cela qu’ils sont pauvres. Mais il ne pense pas , que lui est trop fenéant pour aller travailler..

Depuis qu’il a vu dans un patelin à coté de chez eux dans un bar la REINE avec un copain, il la suit dans tous ses déplacements. La pauvre femme, elle a beau lui expliquer, qu’elle n’avait plus d’argent, que le loyer n’était pas payé. Le gosse il voulait voir cette femme qui l’envouté. car il la suivait pas à pas. C’est comme ce soir, pas loin de la scène il a assisté à l’agonie de la DIVA . Il se tient la tête et court vers la sortie, un policier l’arrête lui demande ses papiers .

On emmène EDDY au commissariat. On lui demande son emploi du temps de la journée. La mère a été avertie que son fils ne rentrera pas pour la nuit . Rendez moi mon fils, mon petit n’est pas un meurtrier dit la pauvre mère au téléphone .


Le bar est fermé depuis une quinzaine de jours. depuis la date de l’empoisonnement de la REINE. Les employés sont tous au chômage . Le patron et sa femme sont seuls tous les deux et passe leur journée à se crêper le chignon. Le patron est un sale cavaleur d’après madame, et elle est jalouse comme un poux . Le patron a la même maladie qu’EDDY il était envouté par la REINE .Oh combien de nuit il découchait ou ne rentrait qu’à l’aube , pour assister a une de ses représentation et madame tenait le bar toute seule . D’ailleurs elle n’était nullement d’accord pour la faire chanter dans son établissement . En plus son cachet lui coutait les prunelles de ses yeux. Son mari ne voulais rien savoir et en fit qu’à sa tête. Tout ça elle le confie a VAREL lors de son interrogatoire .

VAREL pense avoir trouvé la solution EDDY aprés un long sermon de la part de VAREL est renvoyé dans sa famille.

La patrone du bar a été arrêté avec sa voiture avant la frontière suisse. Elle voulait se rendre chez une amie en Italie

C’est elle qui a mis le poison dans le verre d’eau de la REINE la reine du SHOW-BIZ LINE
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MessagePosté le: 15-02-2006 07:45    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

Le conte
Le conte existe depuis sûrement aussi longtemps que la pensée imaginaire de l’homme. Ainsi, bien avant que l’Homo sapiens ne sache lire et écrire, le conte se transmettait-il par la parole. Ses origines se rattachent donc d’abord à l’orature avant qu’on ne le retrouve dans la littérature, écrit dans des livres de contes pour enfants. De ce fait, je ne considère donc pas nécessaire de vous relater, en exemple, un quelconque récit de conte que vous avez déjà lu et entendu tant de fois comme celui de Cendrillon ou de Blanche-Neige.

Nous savons tous bien ce que c’est qu’un conte, alors que peut-on dire de plus que : « c'est une histoire qui commence par, il était une fois, et qui se termine par, ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants »? Eh bien une multitude de choses. Tout d’abord, nous pouvons comparer ce genre de récit merveilleux à la légende qui, comme lui, fut en premier lieu un récit oral avant d’être écrit. Contrairement à la légende, le conte échappe à toute temporalité et à toute localisation. C’est-à-dire que nous ne pouvons pas situer un conte dans une époque ni à une date précise et que nous ne pouvons pas non plus dire où l’histoire s’est déroulée et à quel endroit spécifiquement.

De plus, par opposition à la légende qui est un récit de croyance, le conte, lui, n’a comme seul but que le divertissement. Il répond à un besoin d’évasion et de détente. Nous savons bien que l’histoire qui nous est contée est fausse, que les personnages sortent de l’imaginaire de l’auteur et que les événements décrits n’ont jamais existés. Le conte est en quelque sorte une menterie autorisée. Nous aimons à nous laisser bercer par la beauté de l’irréel et la quiétude d’un univers qui n’existe pas. Comme celui-ci est avant tout destiné à nous plaire, on y retrouve une forte préoccupation esthétique.

C’est pourquoi les auteurs de conte usent de l’art de la beauté dans leurs histoires. Par conséquent, nous retrouvons des personnages ou plutôt des types de caractères physiquement parfaits ; des princesses d’une beauté toujours exceptionnelle et des princes beaux comme des dieux. On dit de ces personnages qu’ils sont plutôt des caractères, car ils n’ont aucune profondeur psychologique, les demoiselles sont gentilles et douces et les messieurs sont braves et n’ont peur de rien. Dans le conte, on n’a pas besoin d’approfondir la psychologie des personnages, car son intérêt est centré sur l’action avant tout et sur le merveilleux. Ainsi, il y a les bons qui gagnent et les méchants qui perdent toujours.

Le conteur nous transporte dans un univers féerique où les monstres et les lutins se côtoient dans des pays merveilleux. Le merveilleux dont il est ici question est aussi appelé surnaturel conventionnel. Dans ces mondes enchantés, nous retrouvons différents types de surnaturel conventionnel : le surnaturel hyperbolique, exotique, instrumental et scientifique. Jusqu’à présent, nous avons eu comme portrait les contes traditionnels, ceux qui hantaient notre enfance le soir avant d’aller dormir, mais il en existe quelques autres. Il y a le conte d’origine populaire (même que traditionnel sauf écrit) où nous avons droit à plusieurs sortes de surnaturel. Tout d’abord, celui que nous retrouvons le plus fréquemment est le surnaturel instrumental qui se rattache aux objets magiques, comme la baquette magique d’une fée ou une flûte enchantée. En second lieu, nous avons le surnaturel hyperbolique, caractérisé par les exagérations verbales du conteur : « Le dragon était gros comme la montagne ». Cela nous rappelle les histoires de pêche de notre oncle qui avait pris une truite de 10 pouces et qui, après avoir raconté son histoire de pêche une vingtaine de fois, était rendu à une truite de 20 pouces.

Le conte fantastique pour sa part est souvent en relation avec un événement qui déroge du monde habituel dans lequel nous vivons, notamment des chaises qui flottent dans les airs. On peut aussi le rapprocher du surnaturel exotique qui est aussi une déformation du réel. Les créatures, comme le monstre du Lochness ou le « Big Foot » font partie de cette catégorie. Pour ce qui est du surnaturel scientifique, il est surtout présent dans les contes à anticipation futuriste. On y retrouve alors des actions ou des événements, comme la téléportation, qui pourraient être envisageables dans les années futures.

Il existe aussi dans la littérature un conte quelque peu à part des autres. Bien qu’il comporte toutes les qualités d’un conte populaire, des éléments s’y rajoutent. Le conte philosophique ayant comme instigateur Voltaire a fait son apparition au XVIe siècle. Candide particulièrement, en plus d’être un conte, a été utilisé par son auteur comme arme de critique envers l’optimisme démesuré, d’où cette phrase célèbre : « Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes », une tirade qui se veut avant tout ironique. Ce type de conte se distingue donc de ses confrères, car il sert aussi d’instrument à l’expression philosophique de celui qui l’écrit.

En définitive, le conte se veut un récit à préoccupation esthétique où l’auditeur peut se laisser emporter paisiblement dans un univers surnaturel, car il est dégagé de tout lien référentiel au réel ; tout ne tient qu’à l’imaginaire.
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MessagePosté le: 16-02-2006 07:20    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

VICTOR LE CHIFFONIER !


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La cloche de l’école retentit, il est midi. Les enfants se mettent en rangs pour quitter la salle. Devant l’école une gamine attend patiemment son petit frère et tous les deux prennent le chemin de la maison.

En court de route ils croisent VICTOR connu sous le nom de chiffonier . Vous l’entendez arriver de loin PEAU PEAU LAPIN PEAU chiffons ferraille ! il trimbale une petite charrette avec ces vieilleries . étale une couverture parterre, avec des gadgets, comme toupie , yoyo, serpentin , ou ballon. D’après le poids et la qualité des chiffons que les gosses lui amènent, ils peuvent choisir, entre les différents articles. Une heure après VICTOR range ses affaires et change de secteur.

PETIT PIERRE est émerveillé par tous ces cadeaux et il aimerait bien posséder cette toupie rouge que voila Allons dépêche toi dit la petite fille en tirant sur la main de son frère , nous allons nous faire gronder par maman, si nous arrivons trop tard à la maison. Rien à faire, PIERRE ne bougea pas d’un pas Marguerite sans se retourner, partie toute seule laissant le gamin devant l’exposition de gadgets, qui l’a tellement fasciné.

La maman sur le pas de la porte attend ses enfants avec impatience La soupe va refroidir et la viande brûler dans le four Mais que font ils aujourd’hui d’habitude ils ont déjà lavé leurs mains et sont à table a cette heure çi.

Voilà Marguerite. Tu es seule ma fille, ou est ton petit frère ? La gamine explique à sa mère que le petit est resté avec VICTOR au coin de la rue . La maman sans hésiter va à sa rencontre. Arrivé au coin de la rue, tout est désert Ni VICTOR ? ni PETIT PIERRE sont à apercevoir. La pauvre mère commence à trembler, ou à bien pu passer son fils. Peut être est il rentré maintenant, elle revient chez elle en courant. Rien à faire le petit a bel et bien disparu .


Une dame a sa fenêtre interpella Madame DURAND ; Vous cherchez quelque chose ? oui dit elle mon fils et VICTOR . Votre fils je ne l’ai pas vu, mais VICTOR avec sa charrette, s’est dirigé vers la place de la gare à l’instant même. Mon DIEU , le petit a disparu ; il est tellement jeune , il n’a que 6 ans. Mon mari va rentrer d’une minute à l’autre, que vais-je lui dire ? s’il ne vois pas son fils . La pauvrette, elle pleure toutes les larmes de son corps , voila que son mari vient à sa rencontre. Il est déjà au courant de la disparition de son gamin., mais ou le chercher dites moi ou ?

Dans la soirée le gosse n’est toujours pas rentré. D’ailleurs va t’il retrouver son adresse., ça ne fait pas longtemps qu’ils habitent le quartier. Les parents vont de ce pas à la gendarmerie du coin, pour faire la déclaration Le petit est recherché par une centaine d’élément de la gendarmerie. Un helicopter survole la ville et une vedette fluviale sillonne le port . Le gosse reste introuvable, ainsi que notre ami VICTOR.


LE LENDEMAIN à l’ouverture de la Gendarmerie, VICTOR se présente avec PETIT PIERRE à la main. Voila monsieur le gendarme ce que j’ai trouvé ce matin, en dessous des chiffons dans ma petite carriole Un petit garçon endormi, son nom c’est PETIT PIERRE, mais il ne sait pas ou il habite Mais moi je sais dit le gendarme, nous allons tout de suite téléphoner à ses parents pour les tranquilliser. Grande fit la joie des retrouvailles et le petit raconta qu’elle était si belle cette toupie rouge, qu’il l’a suivie jusqu’au soir et quand il devient fatigué, il se coucha sur les chiffons, la ou VICTOR le trouva le lendemain. Et voila


TOUT EST BIEN QUI FINI BIEN !
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MessagePosté le: 16-02-2006 07:35    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

UN BEAU JARDIN !


Dans un beau jardin d’agrément, je me suis promenée ce matin. Le soleil brillait de tout ses feux sur la petite fontaine du lac. Joyeusement des cygnes faisaient un ballet . vraiment l’opera de Tchaikowsky - – le lac des cygnes-

La rose me souriait. Avait elle peur que je la cueille ? Non elle était trop belle d’un rouge ecarlate et satinée . Une splendeur.-

Le parterre avec les asteres une plus belle que l’autre, faisait comme un tapis multicolore.
La marguerite frissonnait , a moins que le vent ne la fasse bouger. Pauvre marguerite a tu froid ? Pourtant le soleil te caresse le visage .

A l’ombre d’un beau citronnier sur un banc je me suis reposée. Voila qu’un papillon
tout blanc vient me saluer. Il n’a pas peur, il vient même se poser sur ma main
Je n’ose plus bouger de peur qu’il s’envole. Pourtant le voila parti . Il m’a semblé qu’il voulait me parler.

Le vent me murmurait. une douce melodie . Je n’ai pas vu le temps passé. Ce calme m’avait

Envouté , j’étais comme une statue de peur de chasser ce moment .de bonheur.


Fais le 15.septembre 2005
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MessagePosté le: 16-02-2006 18:46    Sujet du message: Répondre en citant

Coucou Line, tu vas bien ?

Vois-tu que je passe te voir ?
Razz

Dis-moi Line, peux-tu me la trouver cette récitation: " La chèvre de Monsieur Seguin "

Bisous à toi.

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MessagePosté le: 16-02-2006 19:59    Sujet du message: CARNET DE LINE Répondre en citant

M. Pierre Gringoire, poète lyrique à Paris


Tu seras bien toujours le même, mon pauvre Gringoire !

Comment ! on t'offre une place de chroniqueur dans un bon journal de Paris, et tu as l'aplomb de refuser... Mais regarde-toi, malheureux garçon ! Regarde ce pourpoint troué, ces chausses en déroute, cette face maigre qui crie la faim. Voilà pourtant où t'a conduit la passion des belles rimes ! Voilà ce que t'ont valu dix ans de loyaux services dans les pages du sire Apollo... Est-ce que tu n'as pas honte, à la fin ?

Fais-toi donc chroniqueur, imbécile ! Fais-toi chroniqueur ! Tu gagneras de beaux écus à la rose, tu auras ton couvert chez Brébant, et tu pourras te montrer les jours de première avec une plume neuve à ta barrette...

Non ? Tu ne veux pas ?... Tu prétends rester libre à ta guise jusqu'au bout... Eh bien, écoute un peu l'histoire de la chèvre de M. Séguin. Tu verras ce que l'on gagne à vouloir vivre libre.

M. Séguin n'avait jamais eu de bonheur avec ses chèvres.

Il les perdait toutes de la même façon : un beau matin, elles cassaient leur corde, s'en allaient dans la montagne, et là-haut le loup les mangeait. Ni les caresses de leur maître, ni la peur du loup, rien ne les retenait. C'était, paraît-il, des chèvres indépendantes, voulant à tout prix le grand air et la liberté.

Le brave M. Séguin, qui ne comprenait rien au caractère de ses bêtes, était consterné. Il disait :

- C'est fini ; les chèvres s'ennuient chez moi, je n'en garderai pas une.

Cependant, il ne se découragea pas, et, après avoir perdu six chèvres de la même manière, il en acheta une septième ; seulement, cette fois, il eut soin de la prendre toute jeune, pour qu'elle s'habituat à demeurer chez lui.

Ah ! Gringoire, qu'elle était,jolie la petite chèvre de M. Séguin ! qu'elle était,jolie avec ses yeux doux, sa barbiche de sous-officier, ses sabots noirs et luisants, ses cornes zébrées et ses longs poils blancs qui lui faisaient une houppelande ! C'était presque aussi charmant que le cabri d'Esméralda, tu te rappelles, Gringoire ? - et puis, docile, caressante, se laissant traire sans bouger, sans mettre son pied dans l'écuelle. Un amour de petite chèvre...

M. Séguin avait derrière sa maison un clos entouré d'aubépines. C'est là qu'il mit la nouvelle pensionnaire.

Il l'attacha à un pieu, au plus bel endroit du pré, en ayant soin de lui laisser beaucoup de corde, et de temps en temps, il venait voir si elle était bien. La chèvre se trouvait très heureuse et broutait l'herbe de si bon coeur que M. Séguin était ravi.



- Enfin, pensait le pauvre homme, en voilà une qui ne s'ennuiera pas chez moi !



M. Séguin se trompait, sa chèvre s'ennuya.

Un jour, elle se dit en regardant la montagne :



- Comme on doit être bien là-haut ! Quel plaisir de gambader dans la bruyère, sans cette maudite longe qui vous écorche le cou !... C'est bon pour l'âne ou pour le boeuf de brouter dans un clos !... Les chèvres, il leur faut du large. .



À partir de ce moment, l'herbe du clos lui parut fade.

l'ennui lui vint. Elle maigrit, son lait se fit rare. C'était pitié de la voir tirer tout le jour sur sa longe, la tête tournée du côté de la montagne, la narine ouverte, en faisant Mê.!... tristement.

M. Séguin s'apercevait bien que sa chèvre avait quelque chose, mais il ne savait pas ce que c'était... Un matin, comme il achevait de la traire, la chèvre se retourna et lui dit dans son patois :



- Écoutez, monsieur Séguin, je me languis chez vous, laissez-moi aller dans la montagne.

- Ah ! mon Dieu !... Elle aussi ! cria M. Séguin stupéfait, et du coup il laissa tomber son écuelle ; puis, s'asseyant dans l'herbe à côté de sa chèvre :

- Comment, Blanquette, tu veux me quitter !



Et Blanquette répondit :

- Oui, monsieur Séguin.

- Est-ce que l'herbe te manque ici ?

- Oh ! non ! monsieur Séguin.

- Tu es peut-être attachée de trop court, veux-tu que j'allonge la corde ?

- Ce n'est pas la peine, monsieur Séguin.

- Alors, qu'est-ce qu'il te faut ? qu'est-ce que tu veux ?

- Je veux aller dans la montagne, monsieur Séguin.

- Mais, malheureuse, tu ne sais pas qu'il y a le loup dans la montagne... Que feras-tu quand il viendra ?...

- Je lui donnerai des coups de cornes, monsieur Séguin.

- Le loup se moque bien de tes cornes. Il m'a mangé des biques autrement encornées que toi... Tu sais bien, la pauvre vieille Renaude qui était ici l'an dernier ? une maîtresse chèvre, forte et méchante comme un bouc. Elle s'est battue avec le loup toute la nuit... puis, le matin, le loup l'a mangée.

- Pécaïre ! Pauvre Renaude !... Ça ne fait rien, monsieur Séguin, laissez-moi aller dans la montagne.

- Bonté divine !... dit M. Séguin ; mais qu'est-ce qu'on leur fait donc à mes chèvres ? Encore une que le loup va me manger... Eh bien, non... je te sauverai malgré toi, coquine ! et de peur que tu ne rompes ta corde, je vais t'enfermer dans l'étable et tu y resteras toujours.



Là-dessus, M. Séguin emporta la chèvre dans une étable toute noire, dont il ferma la porte à double tour.

Malheureusement, il avait oublié la fenêtre et à peine eut tourné, que la petite s'en alla...Tu ris, Gringoire ? Parbleu ! je crois bien ; tu es du parti des chèvres, toi, contre ce bon M. Séguin... Nous allons voir si tu riras tout à l'heure.

Quand la chèvre blanche arriva dans la montagne, ce fut un ravissement général. Jamais les vieux sapins n'avaient rien vu d'aussi joli. On la reçut comme une petite reine. Les châtaigniers se baissaient jusqu'à terre pour la caresser du bout de leurs branches. Les genêts d'or s'ouvraient sur son passage, et sentaient bon tant qu'ils pouvaient. Toute la montagne lui fit fête.

Tu penses, Gringoire, si notre chèvre était heureuse !

Plus de corde, plus de pieu... rien qui l'empêchât de gambader, de brouter à sa guise... C'est là qu'il y en avait de l'herbe ! jusque par-dessus les cornes, mon cher!... Et quelle herbe! Savoureuse, fine, dentelée, faite de mille plantes... C'était bien autre chose que le gazon du clos. Et les fleurs donc !... De grandes campanules bleues, des digitales de pourpre à longs calices, toute une forêt de fleurs sauvages débordant de sucs capiteux !...

La chèvre blanche, à moitié soûle, se vautrait là-dedans les jambes en l'air et roulait le long des talus, pêle-mêle avec les feuilles tombées et les châtaignes... Puis, tout à coup elle se redressait d'un bond sur ses pattes. Hop ! la voilà partie, la tête en avant, à travers les maquis et les buissières, tantôt sur un pic, tantôt au fond d'un ravin, là haut, en bas, partout... On aurait dit qu'il y avait dix chèvres de M. Séguin dans la montagne.

C'est qu'elle n'avait peur de rien la Blanquette.

Elle franchissait d'un saut de grands torrents qui l'éclaboussaient au passage de poussière humide et d'écume.

Alors, toute ruisselante, elle allait s'étendre sur quelque roche plate et se faisait sécher par le soleil... Une fois, s'avançant au bord d'un plateau, une fleur de cytise aux dents, elle aperçut en bas, tout en bas dans la plaine, la maison de M. Séguin avec le clos derrière. Cela la fit rire aux larmes.

- Que c'est petit ! dit-elle ; comment ai-je pu tenir là dedans ?

Pauvrette ! de se voir si haut perchée, elle se croyait au moins aussi grande que le monde...

En somme, ce fut une bonne journée pour la chèvre de M. Séguin. Vers le milieu du jour, en courant de droite et de gauche, elle tomba dans une troupe de chamois en train de croquer une lambrusque à belles dents. Notre petite coureuse en robe blanche fit sensation. On lui donna la meilleure place à la lambrusque, et tous ces messieurs furent très galants... Il paraît même, - ceci doit rester entre nous, Gringoire, - qu'un jeune chamois à pelage noir, eut la bonne fortune de plaire à Blanquette. Les deux amoureux s'égarèrent parmi le bois une heure ou deux, et si tu veux savoir ce qu'ils se dirent, va le demander aux sources bavardes qui courent invisibles dans la mousse.

Tout à coup le vent fraîchit. La montagne devint violette ; c'était le soir.



- Déjà ! dit la petite chèvre ; et elle s'arrêta fort étonnée.



En bas, les champs étaient noyés de brume. Le clos de

M. Séguin disparaissait dans le brouillard, et de la maisonnette on ne voyait plus que le toit avec un peu de fumée. Elle écouta les clochettes d'un troupeau qu'on ramenait, et se sentit l'âme toute triste... Un gerfaut, qui rentrait, la frôla de ses ailes en passant. Elle tressaillit...

Puis ce fut un hurlement dans la montagne :

- Hou ! hou !

Elle pensa au loup ; de tout le jour la folle n'y avait pas pensé... Au même moment une trompe sonna bien loin dans la vallée. C'était ce bon M. Séguin qui tentait un dernier effort.

- Hou ! hou !... faisait le loup.



- Reviens ! reviens !... criait la trompe.

Blanquette eut envie de revenir ; mais en se rappelant le pieu, la corde, la haie du clos, elle pensa que maintenant elle ne pouvait plus se faire à cette vie, et qu'il valait mieux rester.

La trompe ne sonnait plus...

La chèvre entendit derrière elle un bruit de feuilles.

Elle se retourna et vit dans l'ombre deux oreilles courtes, toutes droites, avec deux yeux qui reluisaient...

C'était le loup.

Énorme, immobile, assis sur son train de derrière, il était là regardant la petite chèvre blanche et la dégustant par avance. Comme il savait bien qu'il la mangerait, le loup ne se pressait pas ; seulement, quand elle se retourna, il se mit à rire méchamment.

- Ah ! ha ! la petite chèvre de M. Séguin ! et il passa sa grosse langue rouge sur ses babines d'amadou.



Blanquette se sentit perdue... Un moment, en se rappelant l'histoire de la vieille Renaude, qui s'était battue toute la nuit pour être mangée le matin, elle se dit qu'il vaudrait peut-être mieux se laisser manger tout de suite; puis, s'étant ravisée, elle tomba en garde, la tête basse et la corne en avant, comme une brave chèvre de M. Séguin qu'elle était... Non pas qu'elle eût l'espoir de tuer le loup, les chèvres ne tuent pas le loup, - mais seulement pour voir si elle pourrait tenir aussi longtemps que la Renaude...

Alors le monstre s'avança, et les petites cornes entrèrent en danse.

Ah ! la brave chevrette, comme elle y allait de bon coeur! Plus de dix fois, je ne mens pas, Gringoire, elle força le loup à reculer pour reprendre haleine. Pendant ces trêves d'une minute, la gourmande cueillait en hâte encore un brin de sa chère herbe ; puis elle retournait au combat, la bouche pleine... Cela dura toute la nuit. De temps en temps la chèvre de M. Séguin regardait les étoiles danser dans le ciel clair et elle se disait :



- Oh ! pourvu que je tienne jusqu'à l'aube...

L'une après l'autre, les étoiles s'éteignirent. Blanquette redoubla de coups de cornes, le loup de coups de dents...

Une lueur pâle parut dans l'horizon... Le chant du coq enroué monta d'une métairie.

- Enfin ! dit la pauvre bête, qui n'attendait plus que le jour pour mourir ; et elle s'allongea par terre dans sa belle fourrure blanche toute tachée de sang...

Alors le loup se jeta sur la petite chèvre et la mangea.

Adieu, Gringoire !

l'histoire que tu as entendue n'est pas un conte de mon invention. Si jamais tu viens en Provence, nos ménagers te parleront souvent de la cabro de moussu Séguin, que se battégue tonto la neui erré lou loup, e piei lou matin lou loup la mangé .

Tu m'entends bien, Gringoire.







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Dernière édition par Line le 17-02-2006 07:29; édité 2 fois
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Annick



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MessagePosté le: 16-02-2006 20:42    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Line, je viens de relire cette histoire avec beaucoup d'émotion.

Gros bisous pour toi.
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MessagePosté le: 17-02-2006 07:23    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant



polar deLA NOCTAMBULE !



Dans le quartier de la MADELEINE à PARIS, un immeuble de cinq étages, du siècle dernier, est habité par le propriétaire et ses enfants. Tous les logements sont occupés par différentes familles, certaines venues de très loin et résident ici depuis fort longtemps. Une seule chambre au 3eme est libre dont les fenêtres donnent sur une cour intérieure Il fait très noir ce soir dans cette courette, aucune lumière est allumée Pourtant de temps en temps on distincte une silhouette derrière les carreaux, les rideaux sont tirés. C’est une présence familière oui c’est notre ami le commissaire VAREL, qui fait la garde avec une longue-vue .depuis la fenêtre du logement inhabité.


Il parait d’après les voisins qu’il se passent des choses étranges dans cette cour Des va et vient de personnes étrangères n’habitant pas l’immeuble .jusqu’à l’aurore . VAREL veut en avoir le cœur net et a décidé de passer sa nuit faire la surveillance.

Voici la lumière dans les étages d’en face qui s’allume. Une porte entre ouverte laisse apparaître une femme en chemise de nuit, qui s’aventure sur le palier. Elle descend doucement les escaliers elle tient dans sa main gauche une bougie allumée et dans sa main droite une paire de ciseaux .


L’horloge de l’église a sonné minuit ! Tout est calme dans cette nuit étoilée sauf le vent qui vient de se lever. De temps en temps une chouette hulule dans le clocher tout la haut. Une camionnette s’arrête une dizaine de personnes en descendent pour s’introduire dans la maison d’en face. Tous ses gens sont de petite taille du genre asiatique Il fait bien trop noir pour distinguer convenablement. A mon avis ses gens sont des clandestins. et viennent ici la nuit pour travailler . se dit VAREL.


A force de regarder, les yeux commencent à lui faire mal Assis dans un fauteuil derrière les rideaux tirés , tout doucement il s’assoupi e pour quelques secondes. VAREL ne verra pas la personne qui vient de tuer une des passagères de la camionnette Il la trouvera demain matin , en quittant son lieu d’observation. dans la cour , derrière des caisses vides.

Fou furieux le voila parti direction commissariat Il est d’une humeur à prendre avec des pincettes Le brigadier, lui il connais ça c’est toujours pareil quand quelque chose lui va de travers. Faisons lui un bon café, ça le ravigotera Chef est ce qu’il y a du nouveau ? oui un cadavre ce matin dans la cour de la pace STE MADELEINE ;


Une petite chinoise a été tué avec un objet pointu. dans l’abdomen. , perforation de l’intestin grêle. La morte a été trouvé sans papier, inconnue des habitants de l’immeuble. La section qui est venue avec la camionnette est repartie avant 6 heures, comme tous les matins
Ce soir VAREL va les accueillir et les interroger une à une. Voila le programme de ce soir !

L’interrogatoire est vite terminée les petites asiatiques ne parlent pas notre langue . Elles pleurent, elles sont éffarouchés , elles ont toutes peur d’être à nouveau ramenées dans leur pays d’origine.

Il n’y a que le chauffeur et le convoyeur qui sont français et VAREL est entrain de leur sortir les vers du nez. Alors, mes lascars, mettez vous à table, si vous avez quelque chose à me dire. .Dépêchez vous ma patience a des limites si vous dépassaient les bornes , vous verrez de quel bois je me chauffe. VAREL les embarque tous les deux faire un tour au commissariat .Sergent mettez les dans le trou en attendant que la mémoire leur revienne J’ai d’autres chats et à fouetter ce matin .Il attrape son veston au porte manteau et le voila parti.



VAREL ce matin fait inspection des caves de la maison. Eh bien voilà Je savais dit il que je ne viendrais pas pour des prunes ce matin. Un atelier de couture est la devant lui et la main d’œuvre, viendra ce soir comme tous les soirs, jusqu’au lendemain matin. Sous vêtements sont faits ici. Ces pauvres femmes sont traitées comme du bétail comme un troupeau de moutons . Si elles ont le malheur de rouspéter on les extermine, comme on a fait avec la petite hier au soir

VAREL sait maintenant à quoi s’en tenir Ce n’est plus qu’une question d’heure et le commissaire connaîtra tout le filon de a à z .


Il est onze heures du soir, une lumière vient de s’allumer dans la cage des escaliers de l’immeuble voisin Une dame en chemise de nuit fait son apparition Dans la main gauche une bougie allumée, dans la main droite une paire de ciseaux Cette chère dame est noctambule , on ne peut rien lui en vouloir.
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MessagePosté le: 17-02-2006 12:21    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

LE JARDIN POTAGER !


Que faut il de plus qu’un petit lopin de terre, un petit cabanon et un peu se courage, pour cultiver son potager. De bon matin, lorsque le soleil envoie ses premiers rayons de soleil sur la nature, c’est le moment de retourner la terre. A côté du jardinier un merle le poursuit pas à pas et à chaque pelletée il vient picorer un verre de terre Vous devriez voir comme il est heureux et pour lui s’est presque tous les jours dimanche. Les plates bandes sont disposées avec minuties, les carottes, les poireaux, les choux et les tomates, sont d’une excellente qualité .Ces légumes, ont été cultivés avec amour.

Notre jardinier, un retraité d’une soixantaine d’années, va faire une petite pause Tous les jours à la même heure, il se prélasse dans sa chaise longue et respire le bon air de la forêt avoisinante Ses yeux se ferment tout doucement et il entend un murmure. qui vient de la plate bande des tomates. Des tomates qui parlent ? eh bien laissons les parler !

Madame tomate a la parole ! Monsieur Poireaux et madame carottes, comment voulez vous , avec toutes vos feuilles qui me tombent dessus que mes petites tomates rougissent. Le soleil ne parvient même pas à éffleurer leur peau. Soyez raisonnable voyons, chacun a ses droits ici
dans ce beau petit jardin. Ce jardinier a tous les mérites , je lui souhaite de bon coeur de beaux légumes, bien frais, pour ses petits enfants. Mais pour l’amour du ciel gardez vos grandes feuilles avec vous.

Madame carotte commence à riposter, mais c’est le comble ! Vos petites tomates, parlons en de vos petites. Effrontées comme elles sont , elles font exprès de monter sur mes queues de cheval, pour me dire « excusez moi madame « vos saintes ni touches. C’est simple dit Monsieur Poireau, racontez leur une blague salée, ça les fera rougir ha ha ha

Que vous arrive t’il dit un gros navet, il n’y a pas moyen de se relaxer un peu avec vous , il repose sa tête et se rendort. Mademoiselle Ciboulette et Madame chou fleur sont de sortie ce soir. Madame chou fleur est entrain de se poser des bigoudis, elle voudrait être la plus belle.
Mademoiselle ciboulette ressemble à un garçon, on lui a fait une coupe au carré hier. Le jardinier a mangé à midi du fromage blanc, elle a été esquinté la pauvre. Bof ça va repousser.

A propos madame Carotte ne montez pas sur vos grands chevaux Moi a votre place je me ferais toute petite Vous connaissez la dernière, tout le jardin en parle. Demandez la patate, elle aussi est au courant On vous a vu l’autre soir avec Monsieur Rhubarbe vous cacher derrière les ronces de mûres, Vous êtes encore pleine d’égratigniure et vous avez mentie en disant que vous aviez une allergie . C’est vous la douce carotte et bien merci . Personne ne veux plus vous croire, menteuse !

Monsieur Haricot, vous n’avez pas vu la tulipe ? Elle vous cherche desesperement, la pauvre. Elle veut vous demander un fil ,elle s’est fait un accro à sa robe . Quoi quelle insolence ; je n’ai pas de fil. Moi l’excellent haricot beurre, je n’ai pas de fil . Elle devrait le savoir, mais se ne sont que des moyens d’approche Attends que je l’attrape , elle va la sentir passer.


Le poivron la courgette et la tomate se rapprochent de jours en jours. Elle savent qu’elles vont finir sur un même plat ( ratatouille ) leurs courtes vies.

Oh la belle et tendre laitue, ça c’est ma copine, dit le concombre Nous sommes de bons voisins prétend le radis rose en s’adressant a Monsieur persil qui laisse pousser ses feuilles par ci et par là.
Et voila le merle qui arrive, il voudrait se joindre à la discution. Trop tard !

Le jardinier subitement se réveille. . La cloche de l’école vient de sonner midi
Le jardin est calme, sous un soleil de plomb. Quelques petits nuages se forment à l’horizon ,. Surtout pas d’orage. les petits plans ne le supporteraient pas,ils sont si fragiles.




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MessagePosté le: 21-02-2006 05:53    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

LE SOUTERAIN !


Les cloches de l’église du petit village sonnent
a pleine volée. Rassemblement des disciples pour la grande messe dominicale.

Le fils du maire pendant ce temps joue au ballon avec son chien dans la cour de la ferme de son père. Quelle rigolade ! Le setter fait des bonds incroyables, se retourne dans l’air pour attérir en culbute sur la charrette de foin.

LAURENT donne un bon coup de pied dans le ballon, qui va prendre la. direction du puit. Ce joli puit est sec depuis des années, ne sert plus qu’a la décoration. Toutes sorte de fleurs sont attachées à la chaine qui retient le seau, géranium, bégonias et péthunias.

LAURENT, cherche son ballon ,se penche. Le chien derrière lui d’un bond, tombe dans le puit . Quelle catastrophe ! Mon Dieu, le compagnon de mon père ! le meilleur chasseur dans la forêt .C’est lui qui avait toujours le bon flair, pour trouver le gibier. D’un pas décidé, il va chercher une échelle., dans la remise.

Le puit n’est pas très profond et le voilà arrivé dans une galerie., une galerie de souterrain. Il appelle son chien, MEDOR, MEDOR……..MEDOR est introuvable. LAURENT se décide de remonte pour chercher une torche, il fais très noir dans ce souterrain ; En même temps, il laisse un petit mot, sur le coin de la table de cuisine , pour signaler a sa mère, ou il se trouve. Le voilà parti


Arrivé dans la galerie, malgré sa torche, MEDOR reste introuvable. Ce souterrain est vaste, LAURENT a l’impression d’avoir déjà parcouru des kilomètres. Voila que le jeune homme arrivé dans une pièce qui a dû servir dans le temps a des truands. Tout ça ressemble à la fabrication de fausses monnaies Presse, imprimerie, des rouleaux de papier, des cachets des poinçons, toutes sortes d’outils pour ce genre de travail.. Il continue son chemin à la recherche de son fidèle compagnon. Bon sang, comment son père va-t-il réagir ?


Voici qu’une clarté subite dans cet endroit lui donne à réfléchir .qu’est ce que cela peut bien être ? On dirait des rayons de soleil qui viennent pour lui montrer le chemin . Voila il a compris. C’est la fin de cette galerie qui donne dans un prés. Une petite ouverture cachée sous une énorme ronce de mûres sauvages. Le chien n’a toujours pas été retrouvé par LAURENT

LAURENT, avec la meilleure volonté du monde, ne peut pas abandonner son chien. Il rebrousse chemin. Le voila revenu dans la galerie. Ces pas le mènent a un croisement . A droite ou a gauche ? Il a l’impression d’être venu de gauche et tout en réfléchissant il entend son chien gémir tout doucement. D’un bond le garçon se trouve dans une pièce plus petite que la première. Son sang se glace dans ses veines. Une vue horrible, cadavres sur cadavres dispersés dans les quatre coins. Des squelettes, mais aussi des corps bien conservés. On dirait une chambre froide ? Est -ce une partie d’un cimetière d’autrefois ou une morgue.

A sa grande stupéfaction le jeune homme aperçoit dans l’angle de la pièce, son chien qui le regarde ahuri. Il frétille avec sa queue et lève sa patte, pour montrer qu’il a mal. LAURENT respire un bon coup. Enfin te voila ! remontons vite……

Personne jusqu'à ce jour ne connaissait l’existence de cette galerie à part les faux monnayeurs ainsi que le désaxé et monstrueux tueur recherché pendant des années par la police. Il s’était réfugié à l’étranger, à l’époque, le temps d’étouffer cette affaire..

La papatte du chien est guérie ! la partie de ballon peut recommencer ! et schuss !


Le maire fit le nécessaire afin que ces corps abandonnés soient enterrés dans un endroit plus décent. Et les dossiers de l’époque par le tribunal de grande instance, firent clos !

Il doit y en avoir encore des souterrains et des galeries a l’heure actuelle dans les alentours. Voyons ça de prés .Il parait que pendant la dernière guerre, la ligne Maginot avait son Q.G. dans une galerie. A savoir…….
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MessagePosté le: 21-02-2006 06:11    Sujet du message: papotons Répondre en citant

coucou me voila il est mardi 6 heures du matin ! Bonjour à tous, enfin vous voila revenus J'en suis bien contente je vous embrasse et vous souhaite bonne journée à plus tard mes amis
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MessagePosté le: 21-02-2006 06:20    Sujet du message: histoire de line Répondre en citant

La Sirène (1964). Un garçon rêvasse auprès d'une flaque. Le poisson qu'il y jette se transforme en sirène... Il joue et décide de le ramener chez lui, mais ses parents n'y voient qu'un poisson. Aussi, comme il est interdit de rêver, ils préviennent la police. Celle-ci le torture pour que cesse sa folie... Ce court-métrage de 8 minutes, d'une poésie inouïe et d'une délicatesse infinie -il s'agit avant tout d'une belle histoire d'amour-, dénonce violemment certains aspects de notre société (en l'occurrence le système dictatorial) dans sa seconde partie. L'évasion par l'imaginaire étant interdite, le jeune homme devra subir un lavage de cerveau pour retourner dans la masse. Edifiant.

- La Goutte (65). Sur un radeau, en plein océan, un marin meurt de soif. Son unique chance de survie ne tient qu'aux trois gouttes accrochées à la voile, qu'il ne parvient pas à atteindre... En quatre minutes, TEZUKA dévoile un potentiel comique d'une extraordinaire modernité. Bien que mineur, ce court-métrage apporte une vraie bouffée d'air frais dans un programme où l'émotion n'est jamais très loin.

- Le Saut (83). Un être sautille sur une route. Ses sauts prennent de l'ampleur et le voilà traversant la planète : la nature, la guerre et même l'enfer... Le Saut (Jumping en VO) fait partie des derniers travaux du Maître, et la simplicité de l'idée de base ne l'empêche nullement d'aborder de front ses préoccupations humanistes et métaphysiques. Un petit bijou de six minutes qui n'est pas sans annoncer les angoisses apocalyptiques de la Légende de la Forêt (les plus curieux avaient déjà pu le découvrir sur Arte, dans l'excellente émission La Nuit s'anime).

- Le Film cassé (85). Un cowboy doit sauver une femme des rails d'un train, et d'un malfrat. La pellicule déraille et joue en sa faveur... Un vrai petit chef-d'œuvre de six minutes, qui se joue des codes fondamentaux propres à l'art cinématographique. Le master est poussiéreux en plus d'être jauni par le temps qui passe ? Qu'à celà ne tienne, le héros-cowboy prend un chiffon et essuie l'écran, comme l'on nettoierait une vitre sale ! La pellicule est abîmée et subit des sautes intempestives lors d'un moment crucial (la course-poursuite entre le cowboy et le kidnappeur de sa dulcinée) ? Peu importe, le protagoniste en tire profit en prenant le méchant par surprise, s'extirpant littéralement du cadre formel. Un court-métrage diablement inventif et irrésistiblement drôle.


UNE ŒUVRE INACHEVÉE... POUR UN FILM-TESTAMENT
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MessagePosté le: 22-02-2006 06:34    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

LE VETERINAIRE



Dans la salle d’attente du véterinaire
Il y a beaucoup de petits pensionnaires.
Sages sur les genoux de leurs maîtres
Attendent le docteur paraître.

Une chatte qui attend ses petits
A un gros ventre pardi.
Un gros chien a avalé un os de travers
Il tousse sans arrêt, quoi faire.

Une souris blanche
A une oreille qui penche
Un perroquet qui ne cesse de répéter
La vieille m’a cogné,m’a cogné.

Dans un bocal un poisson rouge
Est il mort, plus rien ne bouge
Une oie gavée, n’arrive plus a respirer.
Foie gras pour Noel, sa destinée

Pour le toutou un vaccin
Contre la maladie de carré ce matin
Et une piqure si tu n’es pas sage
, celle-ci contre la rage.


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Fais le 1 juin 1999
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MessagePosté le: 22-02-2006 06:41    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

La légende des oiseaux !



Les oiseaux ( Lente Buter )


Au début du monde, le Créateur, que les Indiens Abénakis appellent Tabaldak créa la terre et pour eux, la terre devint le jardin de Tabaldak. Depuis ce jour, la vieille terre-mère donne les plantes qui nourrissent et les plantes qui soignent. Tabaldak avait créé tout ce dont les hommes avaient besoin pour vivre sur terre. Il avait tout créé ou presque, car pour les Indiens le Créateur n'est pas parfait, sinon il aurait créé tous les Indiens parfaits.

Tous les Indiens étaient en extase devant la création jusqu'au moment où Ours blanc décida de mettre son gros manteau blanc sur le pays et souffla son haleine froide pour faire arriver l'hiver.

À cette époque, les Indiens vivaient la majeure partie de leur temps dans le tee pee et les petits papooses sont vite devenus bien tristes. Ils n'avaient plus rien pour s'amuser, sauf les cendres du feu qui paraissaient à peine tièdes tellement le froid était intense. Durant l'été, ils avaient joué avec les feuilles de l'arbre sacré. Ils en avaient fait des colliers, des panaches, des papillons et ils avaient aussi joué avec le ruisseau. Mais avec la neige qui avait tout recouvert de blanc, tous leurs jouets avaient disparu et ils étaient devenus bien tristes. Tellement tristes que grand-maman Marmotte le remarqua et décida d'aller voir Tabaldak. Elle lui dit :

"Tu as créé de bien belles choses pour tes enfants adultes. Tu as tout donné pour qu'ils puissent bien vivre. Mais tu as oublié mes petits papooses".

Tabaldak réfléchit un instant et approuva grand-maman Marmotte. Il promit d'arranger les choses. Aussitôt que le printemps se pointa le nez, il se mit à réfléchir à ce qu'il pourrait bien créer pour leur rendre l'hiver plus agréable. C'est alors qu'il se rappela avoir vu les enfants jouer avec les feuilles de l'arbre sacré. Il décida donc de créer les oiseaux. Mais dans sa hâte de faire plaisir aux enfants pour l'hiver prochain, il créa les oiseaux tous blancs, de la même couleur que l'hiver.

Les enfants furent très heureux de cette création. Vous auriez dû les voir jouer avec les huards, les canards, les sarcelles, les perdrix, les pic-bois, les hirondelles, les parulines, les gros-becs, les roselins, les bruants, les chardonnerets, les mésanges, les merles, les moineaux et les colibris. Les papooses ont passé le printemps, l'été et même l'automne à s'amuser avec leurs nouveaux amis les oiseaux.

Lorsqu'Ours blanc jeta de nouveau son gros manteau blanc sur le dos de la terre-mère, les enfants se rendirent compte que les oiseaux étaient de la même couleur que la neige et qu'ils pouvaient à peine les voir. Même les oiseaux étaient bien embêtés pour se reconnaître entre eux. Ils étaient tous de la même couleur. Ils retournèrent dans leur tee pee avec encore beaucoup de tristesse.

Grand-maman Marmotte vit la tristesse des enfants. Elle retourna voir Tabaldak et lui dit :

"Tabaldak, je crois que tu as créé les oiseaux un peu trop vite. Tu as donné aux adultes une nature toute colorée à ton image, mais tu as oublié que les petits enfants méritaient aussi ces mêmes couleurs pour leurs oiseaux".

Tabaldak réfléchit et finit par dire à grand-maman Marmotte :

"Tu as bien raison. Je vais réparer mon erreur. Appelle tous les oiseaux et dis-leur de se rassembler ici devant moi".

Pendant ce temps, Tabaldak alla prendre du brun terre, du vert pelouse, du vert arbuste, du bleu ciel, du jaune soleil, du rouge feu, du gris nuage et fabriqua de merveilleuses teintures qu'il mit dans de magnifiques pots en écorce de bouleau que grand-maman Marmotte avait fabriqués pour lui. Les pots sentaient bon l'écorce fraîche.

Tabaldak plaça les pots de teinture devant lui. L'oie blanche s'avança la première près de Tabaldak et lui donna une plume afin qu'il puisse colorer les oiseaux. L'oie blanche lui dit :

"Prends ma plume pour faire ton travail de création. Moi je resterai blanche afin que tes enfants s'en rappellent. Chaque année, je passerai au-dessus de leur territoire pour qu'ils se souviennent de toi.

Jusqu'à ce jour, l'oie blanche n'a pas encore manqué à sa parole. Chaque printemps, de la fin mars jusqu’à la fin mai, près d'un million d'oiseaux fréquentent les berges du lac Saint-Pierre à Baie-du-Fèbvre. Des milliers d'ornithologues amateurs et les amants de la nature se donnent rendez-vous le long des zones inondées pour observer le retour spectaculaire des oies blanches.

Le Créateur commença donc son travail. Avec le rouge et le brun, il colora le merle. Avec le bleu, il donna ses couleurs à l'hirondelle. Avec le jaune, il colora le chardonneret et ainsi de suite, jusqu'à ce que tous les oiseaux soient recouverts des couleurs de la nature. Vous pourriez même, si vous prenez le temps d'observer les oiseaux, deviner où Tabaldak a pris la teinture pour colorer chaque oiseau que vous observez. Il n'y a pas de couleur sur un oiseau qui n'est pas dans la nature.

Pendant qu'il faisait son travail avec patience, un oiseau le dérangeait constamment. Il criait, battait de l'aile bruyamment, bousculait les autres et oubliait de partager la joie de ses frères. Il alla même devant le Créateur pour l'insulter en lui disant que ses teintures étaient bien belles, mais pas assez brillantes pour les mettre sur son magnifique plumage. Patiemment le créateur continua son travail. L'oiseau était de plus en plus dérangeant, battant de l'aile et criant constamment.

Il revint devant le Créateur encore une fois et d'un coup d'aile renversa tous les pots de teinture. Les teintures en se renversant se mélangèrent et devinrent toutes noires. Vous auriez dû voir grand-maman Marmotte derrière le tee pee. Elle était dans tous ses états, n'en croyant pas ses yeux de voir ce que l'oiseau avait fait.

Le Créateur, dans sa grande patience, ramassa la teinture noire et la remit dans un nouveau pot que grand-maman Marmotte avait apporté. Il reprit sa plume et continua son travail. L'oiseau dérangeant revint une troisième fois devant lui pour l'insulter à nouveau, mais cette fois-ci, Tabaldak saisit l'animal par les pattes, le plongea dans la teinture noire et le leva très haut au bout de son bras en lui disant :

"Telle est ta volonté mon bel oiseau et telle est ma volonté. Parce que tu l'as bien voulu, tu seras toujours un oiseau dérangeant et bruyant. Tu auras toujours un vol lourd et bruyant. Les autres oiseaux te craindront et les animaux te fuiront. On t'appellera le Corbeau".

Et il laissa partir l'oiseau. Mais ce n'était pas le dernier oiseau. Le dernier oiseau arriva humblement devant Tabaldak. Il excusa le comportement effronté du corbeau et dit au Créateur :

"Tabaldak, je regrette le geste du corbeau. J'aurais voulu que tu couvres mes plumes de l'arc-en-ciel de ta création. J'aurais pu, ainsi coloré, voler très haut vers le soleil et tracer de grands cercles pour que tes enfants puissent y voir toute ta puissance. J'aurais voulu être ton symbole pour tes enfants".

Le Créateur fut bien ému par les paroles de l'oiseau. Il dit à l'animal :

"Ouvre bien grandes tes ailes".

Il prit alors sa plume et la plongea dans la teinture noire. Il en mit un peu sur le bout des ailes, un peu autour du cou. Il en mit aussi un peu sur la queue et balaya tendrement le dos de l'animal en lui disant :

"Telle est ta volonté mon bel oiseau et telle est ma volonté. Tu seras mon symbole. Tu voleras très haut pour tracer le cercle sacré. J'y mettrai toute ma puissance et mes enfants le verront. Tu seras le seul animal à regarder le soleil bien en face. On t'appellera l'AIGLE. Et pour s'en rappeler, chaque fois qu'un de mes enfants plantera un poteau dans le sol pour y graver ses symboles et ses totems, tout en haut il placera tes ailes pour me symboliser. Tu seras un guide pour mes enfants. Telle est ta volonté mon bel oiseau et telle est ma volonté.

Je veux que vous sachiez que depuis ce temps-là, les Amérindiens
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MessagePosté le: 23-02-2006 06:14    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

UN JARDIN EXTRAORDINAIRE !

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Pas loin de chez nous, il y a un petit jardin. UN JARDIN EXTRAORDINAIRE ! des parterres de fleurs qui embaument l’air de leurs parfums subtils. Vous trouverez toutes les variétés à commencer par la tulipe, la jacinthe, le muguet ; la pervenche et le doux miosothis

Regardez le beau LYS , comme il ouvre sa corolle et se laisse caresser par les premiers rayons de soleil. La marguerite légèrement se balance au grès du vent. .Un pic vert est en adoration devant un rosier, dont les roses sont d’une couleur parme .Bonjour Madame la ROSE vous êtes bien hautaine ce matin hautaine et fière. Vous ne parlez pas à tout le monde ou avez-vous mal dormie? La rose ne répond pas et d’un coup de rein va se cacher derrière une grande feuille Voila le petit pic vert est ignoré par cette splendide rose. Il se dit c’est bien la femme Si elles sont trop belles ont fait mieux de s’abstenir.

Entre la rocaille les petites têtes des violettes font leur apparition Le gros merle avec sa merlette fait sa promenade habituelle. Salut merle tu ne me connais pas aujourd’hui parce qu’il y a madame avec toi. ? D’habitude tu es beaucoup plus éloquent, quand tu me compte fleurettes .Le merle fait semblant de ne rien entendre, pique un ver de terre en s’envolant.
Toi , dit la merlette, tu ne perds rien pour attendre . Et voila la scène de jalousie !, Quelle bécasse se dit de merle, que ce dahlia là. Va comprendre les femmes ?

Mais qui vient nous rendre visite déjà de bon matin, mais s’est notre ami KIKI, le porc epic.
Il est gentil seulement il a une sale manie de nous serrer dans ses bras Nous les fleurs nous sommes tellement fragiles et nous n’aimons pas être bousculées de la sorte c’est un ours ce grognon

Toute une ribambelle d’oiseaux de la forêt s’est donnée rendez-vous ce matin. Quelle belle sérénade ! le rouge gorge , le pinson , le col vert et leurs cousins et cousines comme mésanges bleues et charbonnières . C’est une farandole les fleurs applaudissent, c’est vraiment un beau spéctacle en cette matinée.

Une tortue se promène en dandinant sur le chemin de la maisonnette. Son nom c’est ARTHUR . ARTHUR est presque centenaire et fait toujours régulièrement ses quelques pas dans son jardin. Tous les jours à la même heure vous le voyez aller jusqu’au puit rendre une petite visite a son copain la grenouille . Ca va mon pote ? Quah quah répond le batracien..
Quel temps va t’il faire aujourd’hui La grenouille grimpe vite sur son échelle et répond « BEAU ET SEC «

Toutes ces belles fleurs lèvent la têtes et agitent les feuilles en guise d’adieu Le soleil vient de se cacher derrière un gros nuage

Eh la grenouille dit ARTHUR, ta météo ne tient pas debout « BEAU ET SEC «

Les premières gouttes de pluie viennent de tomber



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MessagePosté le: 23-02-2006 06:28    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

Fables de Jean de La Fontaine
L'Hirondelle et les petits Oiseaux
Livre I Fable 8



Une hirondelle en ses voyages
Avait beaucoup appris. Quiconque a beaucoup vu
Peut avoir beaucoup retenu.
Celle-ci prévoyait jusqu'aux moindres orages,
Et devant qu'ils ne fussent éclos,
Les annonçait aux matelots.
Il arriva qu'au temps que la chanvre se sème,
Elle vit un manant en couvrir maints sillons.
«Ceci ne me plaît pas, dit-elle aux oisillons:
Je vous plains, car pour moi, dans ce péril extrême,
Je saurai m'éloigner, ou vivre en quelque coin.
Voyez-vous cette main qui, par les airs chemine?
Un jour viendra, qui n'est pas loin,
Que ce qu'elle répand sera votre ruine.
De là naîtront engins à vous envelopper,
Et lacets pour vous attraper,
Enfin, mainte et mainte machine
Qui causera dans la saison
Votre mort ou votre prison:
Gare la cage ou le chaudron!
C'est pourquoi, leur dit l'hirondelle,
Mangez ce grain et croyez-moi.»
Les oiseaux se moquèrent d'elle:
Ils trouvaient aux champs trop de quoi.
Quand la chènevière fut verte,
L'hirondelle leur dit: «Arrachez brin à brin
Ce qu'a produit ce mauvais grain,
Ou soyez sûrs de votre perte.
-Prophète de malheur, babillarde, dit-on,
Le bel emploi que tu nous donnes!
Il nous faudrait mille personnes
Pour éplucher tout ce canton.»
La chanvre étant tout à fait crue,
L'hirondelle ajouta: «Ceci ne va pas bien;
Mauvaise graine est tôt venue.
Mais puisque jusqu'ici l'on ne m'a crue en rien,
Dès que vous verrez que la terre
Sera couverte, et qu'à leurs blés
Les gens n'étant plus occupés
Feront aux oisillons la guerre;
Quand reglingettes et réseaux
Attraperont petits oiseaux,
Ne volez plus de place en place,
Demeurez au logis ou changez de climat:
Imitez le canard, la grue ou la bécasse.
Mais vous n'êtes pas en état
De passer, comme nous, les déserts et les ondes,
Ni d'aller chercher d'autres mondes;
C'est pourquoi vous n'avez qu'un parti qui soit sûr,
C'est de vous enfermer aux trous de quelque mur.»
Les oisillons, las de l'entendre,
Se mirent à jaser aussi confusément
Que faisaient les Troyens quand la pauvre Cassandre
Ouvrait la bouche seulement.
Il en prit aux uns comme aux autres:
Maint oisillon se vit esclave retenu.

Nous n'écoutons d'instincts que ceux qui sont les nôtres
Et ne croyons le mal que quand il est venu.



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musika



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MessagePosté le: 23-02-2006 11:27    Sujet du message: Répondre en citant

toujours de bonne heure line..........tu en fais du boulot,
j'aime bien ces histoires d'hirondelles elles sont vraiment .....un message de paix.........

c'est une bonne idée de nous l'avoir mis !! bisou line, et merci pour ton bonsoir hier soir, j'étais absence, mais je l'ai vu en revenant !!!! c'est pour cela que je laisse messenger ouvert, pour voir tes petits bonsoir !!!
bisou

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chouchoute



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MessagePosté le: 23-02-2006 17:26    Sujet du message: Répondre en citant

Line, est-ce que tu as vu comme tu es célèbre. Tu as tes admirateurs...Plus de 87000 passages sur ta rubrique.....Tu bats des records à toi toute seule...... Very Happy Very Happy
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priska



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MessagePosté le: 23-02-2006 19:27    Sujet du message: Répondre en citant

Tout le monde vient voir Line !
Où vois-tu les chiffres Chouchoute ? Mais Line nous raconte tant de belles choses que tout le forum vient lui rendre visite !

Le site de Line devrait s'appeler "Une Page de Rêve"... flower
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Annick



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MessagePosté le: 23-02-2006 23:33    Sujet du message: Répondre en citant

Alors Line, on ne peut plus t'arrêter ! Razz

87000 passages rien que pour toi ! mais les librairies vont faire faillite !

Bisous à toi .
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chouchoute



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MessagePosté le: 24-02-2006 00:16    Sujet du message: Répondre en citant

priska a écrit:
Tout le monde vient voir Line !
Où vois-tu les chiffres Chouchoute ? Mais Line nous raconte tant de belles choses que tout le forum vient lui rendre visite !

Le site de Line devrait s'appeler "Une Page de Rêve"... flower

Lorsque tu es sur la page d'accueil dans la rubrique''Carnets de line, tu as le nombre de messages postés ainsi que le nombre de lecteurs.....
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MessagePosté le: 24-02-2006 07:21    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

merci chouchoute merci annick merci briska, pour vos messages. Ma chere annick tu vas vite toi, tu t'es trompé d'in sero. crois tu qi'on va y arriver ?


Je vous embrasse toutes et a bientôt
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MessagePosté le: 24-02-2006 07:22    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

polaLA MAISON A L OREE DU BOIS !


Tout prés de la forêt à l’orée du bois, une petite maison habitée par une dame seule sans famille. Si, un neveu, le fils de sa soeur cadette, qui est acteur de cinéma, vient la voir, mais très rarement. MINOUCHE le chat est le seul pour divertir cette femme. Vous pouvez la voir tous les jours regarder par la fenêtre, et saluer les personnes qui passent devant sa maison sur le parcours de santé.

Ce matin, la vieille dame ne se montre pas. C’est inhabituel, à 10 heures les volets sont encore clos .Le chat devant la porte attend qu’on vienne lui ouvrir. Même le vasistas du soupirail est resté fermé. Comme il n’y a pas de voisin, personne ne s’inquiète pour elle.


MUSIKA une jeune femme qui tous les matins sur le parcours de santé, s’entraîne pour les JO, est étonnée de ce silence La grand’mère, soit elle dort, soit elle a eu un malaise, sait on jamais. Elle va sonner et cogner contre la porte, mais rien ne bouge ! Que faut t’il faire dans ce cas là, se demande MUSIKA. Attendons, je reviendrai ce soir, et on prendra les mesures qui s’imposent.

Le soir venu, aucun changement, les volets sont encore clos. Dans ce cas là il n’y a que la police qui peut intervenir. Pauvre commissaire VAREL, sa soirée est encore tombée à l’eau.


Arrivé sur place, tout est calme, rien de suspect. La porte d’entrée est fermée à clé, mais une fenêtre de la cuisine et restée entrouverte. VAREL se dirige vers la chambre à coucher La vieille dame est couchée en travers du lit gisant dans une mare de sang, les yeux grands ouverts. Qui a pu faire ceci, est ce l’œuvre d’un rôdeur ou en voulait on à son argent ?
Le chat miaule et fait un bond sur le lit de sa maîtresse. Impossible de le faire bouger ; il commence à cracher. Faudra bien l’attraper pour le mettre dans un panier, si on veut l’amener dans un refuge pour les animaux.


Le médecin légiste a terminé son constat La victime a été égorgée. La lame a été trouvée sur la descente de lit, sans aucune empreinte. Le meurtrier a dû porter des gants. Le crime a eu lieu entre minuit et 1 heure du matin. La pauvre dame est morte sur le coup.


Une fois le transfert du corps effectué, VAREL boucle la maison Il est exactement midi I l n’a plus faim. Tout ce sang, ça lui a coupé l’appétit. BRIGADIER faites moi un expresso ! Je vais faire une petite sieste, avant de reprendre, je suis tout retourné, la pauvre vieille dame. On ne devrait pas rester seul à cet âge là et il plonge dans un profond sommeil.


Voici VAREL qui se réveille, il a dû faire un cauchemar Il est plein de sueur et il a la tête qui lui tourne. Vite un peu d’eau froide sur les tempes, couve t’il quelque chose ou est ce cette affaire, qui le met dans cet état. ? Il ne sait vraiment pas par où commencer. Personne à interroger pas de familles, pas d’amis, pas de voisins. Aucun indice.

Oh CHEF dit le brigadier, il fallait bien qu’elle mange cette pauvre dame. Allons demander les fournisseurs Elle avait un chat, demandons le laitier, le boucher, le boulanger. Tu as raison XAVIER, allons y.

Et c’est comme ceci que VAREL a su qu’elle avait un neveu. Il est même entrain de tourner un film actuellement à CANNES. Il était là il y a quelques jours pour accompagner sa tante faire des achats et lui porter son panier. Qu’est ce qu’elle était heureuse la pauvre. Ca ne devait pas être marrant tous les jours toute seule dit le boucher. Moi je la livrais une fois par semaine, même deux fois si entre temps elle manquait de quelque chose. Quand est ce que le neveu est reparti Dans la même soirée je suppose !


CHEF dit le brigadier, que pensez vous du neveu ? Il est entrain de tourner un film. Il a un alibi en béton. Oui pour le moment dit VAREL, pour le moment.

Pendant quelques jours VAREL fait du sur place et ça l’agace de ne pas venir à ses fins.


Un beau jour, VAREL décide de prendre le train et de faire 1000 kilomètres pour rejoindre CANNES. Il arrive en plein tournage, impossible de déranger. Tant pis, une petite promenade sur la jetée du port et un apéritif vont meubler son après-midi en attendant la rencontre avec le neveu. . Un monsieur vient vers lui, c’est le réalisateur ! C’est vous qui demandez après JEROME ? Ou demandez vous sa doublure. ? Comment je ne vous suis pas.
Le réalisateur explique à notre cher VAREL, que JEROME jouait deux rôles dans ce film et qu’il lui fallait une doublure.


Mais voila l’alibi en béton dont parlait son brigadier. UNE DOUBLURE !

Mais le crime ce n’était pas la doublure, c’était bel et bien lui le neveu qui était venu rendre visite à sa tante.


Mais CHEF dit le brigadier, comment avez-vous fais pour trouver le coupable ?

XAVIER, c’est en forgeant que l’on devient forgeron. !

r de line
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MessagePosté le: 24-02-2006 07:27    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

La Dame à la Licorne apparaît aujourd'hui, avec tout son mystère, dans une salle ronde de l'Hôtel de Cluny à Paris.
Sur la tapisserie, la plus représentée, la licorne contemple son image dans le miroir que lui tend la dame, au centre de la composition. A droite, se trouve un lion qui tient entre ses pattes antérieures une hampe, dont la bannière porte un blason " de gueules à la bande d'azur chargée de trois croissants d'argent".


URL=http://imageshack.us][/URL]

A ce propos, de nombreux experts se sont interrogés sur la signification de cet étendard. Certains ont suggéré que ces tapisseries aient pu être commandées par le prince Djem, fils infortuné de Mahomet II, le conquérant de Constantinople. L'idéal de ce prince, longtemps captif dans la Creuse consistait à réunir la Croix et le Croissant.



Finalement Edmond du Sommerard, nommé conservateur du musée de Cluny en 1842, trouva la solution
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