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le CARNET DE LINE---histoire de Line
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wilma
Invité





MessagePosté le: 09-03-2006 08:39    Sujet du message: Répondre en citant

merci Line pour cette belle histoire -

et comme à dis tous les cops avant moi, on s'en fout de comment t'es, nous ce que l'on voit, c'est ce qui se dégage de toi, et tu es quelqu'"un de bien, de généreux comme beaucoup sur ce site et moi je suis ravie d'être la parmi vous tous et toutes et de faire partie de votre liste "Amitié

Je pense que nous avons tous notre lot de "misère" (pour moi j'ai cotoyé l'anorexie de ma fille ainée et la drogue pour la cadette) mais ce qui compte vois tu, et je l'ai appris au cours de ces années qui ont été assez cahotiques pour moi, c'est de garder l'espoir.

Merci les cops d'être la
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chouchoute



Inscrit le: 07 Mai 2005
Messages: 5600

MessagePosté le: 09-03-2006 09:06    Sujet du message: Répondre en citant

Line, je ne vais pas revenir sur ton histoire..hier j'ai été beaucoup absente et n'avais pas lu ce post.
Restes telle que tu es.....tu es notre Line à nous que l'on aime.....le reste...on s'en fiche.....

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Annick



Inscrit le: 15 Aoû 2005
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MessagePosté le: 09-03-2006 12:25    Sujet du message: Répondre en citant

Voila les amies, j'espère que notre Line va se sentir mieux.

Tu as raison Wilma, nous traînons tous des misères, le net nous permet de nous évader de tout cela.

Je reste persuadée que les gens pleinement heureux et satisfaits de leur vie ne sont pas devant leur écran.

Et comme le dit Chouchoute, on s'en moque de tout cela.

La vraie vie ne se résume pas à une apparence mais à ce que nous sommes dans le fond de notre coeur et ce que nous apportons aux autres.
Le reste n'est qu'enveloppe.


Quand nous aurons quitté ce monde, nous nous ressemblerons tous !

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" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "
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Marie



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Messages: 11840

MessagePosté le: 09-03-2006 16:48    Sujet du message: réponse Répondre en citant

LINE je viens de découvrir ton post et je suis toute émue par la douleur que tu laisses transparaitre, que veux tu que cela me fasse que tu sois comme tu le dis obèse, ton coeur est si grand et plein de gentillesse et d'amour que cela vaut bien toute notre affection et notre admiration pour avoir eu le courage de t'expliquer ainsi a coeur ouvert, sois certaine que je t'aime quelque soit ton tour de taille!!! une seule chose pourait m'inquiétait c'est si ta santé etait en cause, ma chére LINE je suis trés proche de toi par le coeur et si tu veux que nous bavardions je serais toujours a ton écoute je te fais de gros baisers et sois sure de tout mon affection
_________________


un sourire éclaire votre journée
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Line



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Messages: 6742

MessagePosté le: 09-03-2006 17:50    Sujet du message: papotons Répondre en citant

ma petite marie je te remercie de tout mon coeur gros bisou LINE
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musika



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MessagePosté le: 09-03-2006 18:11    Sujet du message: Répondre en citant

bisou line, et bonne soirée.............
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Line



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MessagePosté le: 09-03-2006 18:23    Sujet du message: papotons Répondre en citant

tu es mignone Musika, moi aussi je te souhaite ainsi qu'a vous tous bonne soirée et bonne nuit a demain gros bisou LINE
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Line



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MessagePosté le: 10-03-2006 06:57    Sujet du message: histoire de line Répondre en citant

PASSEURS DE DROGUES !



Ce matin, très tôt, une péniche est venue accoster à l’embarcadère du bassin de commerce. La police fluviale a inspecté le bateau à deux reprises , il est vide et sans équipage !.
Est-ce ceci, un vaisseau fantôme ?

A premier abords, tout semble normal et pourtant !
Ce silence, ce calme, on n’entend rien que les clapotements de l’eau sur la coque . La péniche est bien ancrée et amarrées, après une bite sur le quai.

Une planche très étroite mène de la berge au bateau. Voilà qu’arrive un chien. Il doit avoir le pied marin, il file directement de bâbord vers l’avant. Il fait probablement partie de la famille ? Un petit chien , sur cette grande péniche . Est il à l’abandon , n’y a-t-il personne pour prendre soin de lui . Le vent joue avec la porte de la cabine du commandant qui est restée ouverte.

Une sirène retentie C’est la police fluviale qui revient accoster et monte sur le bâtiment .Le petit chien aboie et montre les dents. , il n’est pas décidé à se laisser faire. C’est lui le maître à bord en attendant le capitaine Pauvre petit chien ! Un policier l’a attrapé et mis dans un sac pour le remettre a une association, des amis des animaux . Il trouvera des compagnons et aura de quoi vivre et une litière en attendant que quelqu’un vienne le récupérer.

Attendons la suite des évènements dit le gradé de la brigade, nous reviendrons demain


Vers 2 heures du matin, un groupe de quatre personnes, longe le chemin de hallage du bassin. Ce sont probablement des mariniers en état d’ébriété, qui rejoignent leur bateaux, ça cri ça chante ! Devant le vaisseau fantôme, ils font haltes.
Comment font ils pour traverser, dans l’état ou ils sont ? La planche n’est pas très large.


Nous avons devant nous, le commandant, le timonier, le mécanicien et la femme du timonier.
Ils sont heureux et ne se doutent pas, que la police fluviale est à leur recherche.

Quelques instant après, on lève l’ancre et la péniche navigue au fil de l’eau, en pleine nuit, direction la Belgique. Le mécano appelle son chien , lequel dors dans un panier en osier,chez un nouveau maître. Il a été adopté par un aveugle d’une association de Strasbourg , .MEDOR adore les câlins et il se sent bien, dans sa nouvelle demeure.

Pendant ce temps notre équipage navigue dans les eaux allemandes. Le courant de la navigation du RHIN , jusque à la mer, change à plusieurs reprises. Le pavillon du pays en question , doit se trouver maintenant sur le devant du bateau . Le mécano s’étant endormit, ceci n’a pas été fait.. Le bâtiment est pris en charge par les autorités allemandes. Blâmes, amendes, censures. Le commandant, dit a son équipage. Nous avons largement de quoi payer, nous avons fait une bonne affaire aujourd’hui .


Le travail consiste à passer en fraudes, tabacs, drogues, émigrés clandestins de tous pays ,
Et submergions ? de fûts avec produits chimiques très nocifs, dans les eaux des territoires belges .
Pour une forte somme d’argent, le vieux commandant alcoolique, a même accepté, de jeter à l’eau un cadavre . C’est un gars des bas fonds qui a été tué lors d’une rixe entre deux clans. GEGENE LE ROUQUIN et PEDRO LE BALAFRE ! La police recherche toujours le corps du disparu. L’INSTITUT MEDICO LEGAL ? ne se souvient pas d’une affaire de mœurs du nom de FERNANDEZ.


La péniche est poursuivie par la navette du port de la navigation allemande. On fait arrêter l’INTREPIDE ; C’est le nom du vaisseau fantôme inscrit en grosses lettres sur la coque de la péniche !

Ce matin, une équipe d’hommes grenouilles est venue pour examiner le fond du bateau et la cale On a retrouvé le corps de FERNANDEZ resté accroché à l’ancre et que l’on traînait depuis des mois, derrière soit. La police n’avance pas dans cette histoire. Le corps fut confisqué et envoyé par corbillard spécial en France !


Apres plusieurs démarches au prés des autorités allemandes, l’INTREPIDE a le droit, de continuer sa route, destination LA Belgique ;

Trois jours après, le retour est prévu . Madame prend le train ! destination LA SUISSE. Une forte somme d’argent en poche, elle va le mettre sur un compte d’une banque à BALES , Le bateau en sortant des eaux territoriaux belges accoste en pleine nuit dans une petite ville de la région rhénane. Le transbordement de la marchandise est fait et le bateau continu sa course vide.

Voila le trafic, de cette équipe de malfrats ! Ce n’est pas étonnant que l’INTREPIDE soit inconnu, par le bureau d’affrêtements!

Les dés sont jetés. La police observe les vas et viens de cette péniche. La cruche va à l’eau……..
Et c’est ainsi que les 4 individus, un beau jour LINE
_________________
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Line



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MessagePosté le: 10-03-2006 07:21    Sujet du message: HISTOIRE Répondre en citant

CONTE GRIVOIS DE JEAN DE LA FONTAINE




ne plus raconter
de frivolités. O combien l'homme est inconstant, divers,
Faible, léger, tenant mal sa parole !
J'avais juré hautement en mes vers
De renoncer à tout conte frivole.
Et quand juré ? c'est ce qui me confond,
Depuis deux jours j'ai fait cette promesse
Puis fiez-vous à rimeur qui répond
D'un seul moment. Dieu ne fit la sagesse
Pour les cerveaux qui hantent les neuf Soeurs;
Trop bien ont-ils quelque art qui vous peut plaire,
Quelque jargon plein d'assez de douceurs;
Mais d’être sûrs, ce n'est là leur affaire.
Si me faut-il trouver, n'en fût-il point,
Tempérament pour accorder ce point,
Et supposé que quant à la matière
J'eusse failli, du moins pourrais-je pas
Le réparer par la forme en tout cas ?
Un jouvenceau voit
une fillette dans les bois. Il lui propose de la fricoter, mais elle refuse. Voyons ceci. Vous saurez que naguère
Dans la Touraine un jeune bachelier,
(Interprétez ce mot à votre guise,
L'usage en fut autrefois familier
Pour dire ceux qui n'ont la barbe grise,
Ores ce sont suppôts de sainte église)
Le nôtre soit sans plus un jouvenceau
Qui dans les près, sur le bord d'un ruisseau,
Vous cajolait la jeune bachelette
Aux blanches dents, aux pieds nus, au corps gent,
Pendant qu'Io portant une clochette,
Aux environs allait l'herbe mangeant;
Notre galant vous lorgne une fillette,
De celles-là que je viens d'exprimer:
Le malheur fut qu'elle était trop jeunette,
Et d’âge encore incapable d'aimer.
Non qu'à treize ans on y soit inhabile;
Même les lois ont avancé ce temps 8:
Les lois songeaient aux personnes de ville,
Bien que l'amour semble né pour les champs.
Le bachelier déploya sa science:
Ce fut en vain; le peu d’expérience,
L'humeur farouche, ou bien l'aversion,
Ou tous les trois, firent que la bergère,
Pour qui l'amour était langue étrangère,
Répondit mal à tant de passion.

L'amant détourne une
des vaches gardées par
la fillette et l'entraîne
dans les bois. Que fit l'amant ? croyant tout artifice
Libre en amours, sur le rez de la nuit
Le compagnon détourne une génisse
De ce bétail par la fille conduit ;
Le demeurant , non compté par la belle,
(Jeunesse n'a les soins qui sont requis)
Prit aussitôt le chemin du logis;
Sa mère étant moins oublieuse qu’elle
Vit qu'il manquait une pièce au troupeau:
Dieu sait la vie; elle tance Isabeau
Vous la renvoie, et la jeune pucelle
S'en va pleurant, et demande aux échos
Si pas un d'eux ne sait nulle nouvelle
De celle-là dont le drôle à propos
Avait d'abord étoupé la clochette;
Puis il la prit, et la faisant sonner
Il se fit suivre, et tant que la fillette
Au fond d'un bois se laissa détourner.
Jugez, lecteur, quelle fut sa surprise
Quand elle ouït la voix de son amant.
Belle, dit-il, toute chose est permise
Pour se tirer de l'amoureux tourment;
A ce discours, la fille toute en transe
Remplit de cris ces lieux peu fréquentés;
Nul n’accourut. O belles évitez
Le fond des bois et leur vaste silence.

Contes et nouvelles en vers par Monsieur de La Fontaine
A Amsterdam chez Pierre Brunel, sur le Dam à la bible d'or, 1709

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Jean de Lafontaine
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chouchoute



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MessagePosté le: 10-03-2006 07:58    Sujet du message: Répondre en citant

Coucou ma chère Line...Comment vas-tu ce matin???? Est-ce que ton moral est meilleur.
merci encore pour tes belles hsitoires.
gros bisous à toi......

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musika



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MessagePosté le: 10-03-2006 08:08    Sujet du message: Répondre en citant

bonjour line........un soleil magnifique sur la normandie........ce matin un gros mal de tête chez moi.........je crois qu'un peu de repos s impose !!
bisou line à bientôt si je te vois :!!! musika
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Zuti
Invité





MessagePosté le: 10-03-2006 08:13    Sujet du message: Répondre en citant

Coucou Line, Chouchoute et Musika...

Musika, c'est ton tour ce jour... ça t'enlévera ton mal de tête... Sad

Bonne journée à ceux d'ici
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gergen59



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MessagePosté le: 10-03-2006 08:41    Sujet du message: line Répondre en citant

Bonjour Line et à toutes .

Un petit mot pour te réconforter .
J'ai travaillé 25 ans sur le bord d'un bassin ,en piscine .Une de mes collègues de travail pesait 115 kgs pour 1m 65,crois tu qu'elle était complexée pour celà , pas du tout .Elle se portait comme un charme , et en plus mignone .Etre bien dans sa peau et dans sa tête est l'essentiel LINE .Les tailles Mac Cain ,je préfère les laisser dans leur emballage , j'aime mieux la bonne chair du pays , avec des bosses et des ronds,
Une femme qui n'a pas de formes , est un plat sans saveur.
Si nous devions regarder à la condition physique , sociale , pour porter notre amitié sur une personne , nous serions loin de la vie .

Allez Line , fais toi belle et regarde la vie avec poésie

Bises , GEGE
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La vérité est au bout du chemin , ne t'arrête pas de marcher
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Annick



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MessagePosté le: 10-03-2006 10:45    Sujet du message: Répondre en citant

Bises à toi Gégé, il y a un moment que l'on s'est croisé !

Dis-donc Line, il était un peu libertin notre Lafontaine !
On ne nous a pas enseigné ce texte là à l'école ! Razz Razz

Gros bisous à toi et bravo pour ton travail.
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Line



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MessagePosté le: 10-03-2006 11:42    Sujet du message: PAPOTONS Répondre en citant

MERCI GERGEN , pour ces bonnes paroles. tu as raison, mais il y a des jours ce me prend excUses moi . Je t'embrasse LINE


toi aussi ma bonne Annick. To trouve LA FONTAINE trop libertIn alors je vais l'enlever si tu veux . bisou LINE
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chouchoute



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MessagePosté le: 10-03-2006 11:56    Sujet du message: Répondre en citant

Mais non Line...Annick n'a pas envie que tu enlèves ta poésie de lafontaine...c'était juste une petite remarque.....Elle va plaire aux messieurs.... Very Happy Very Happy
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Annick



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MessagePosté le: 10-03-2006 14:05    Sujet du message: Répondre en citant

Ah non ma petite Line, ne retire pas ton texte de La Fontaine ! Razz

Je remarquais juste que c'était un coquin, je ne le connaissais pas sous cet angle là, c'est une découverte. Razz

Tu vois, on découvre chaque jour.

On ne va pas se mettre à censurer les textes de nos écrivains, m'enfin Line ! Very Happy Very Happy

Bisous
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chouchoute



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MessagePosté le: 10-03-2006 14:16    Sujet du message: Répondre en citant

Tu sais Line...on aime bien lire des coquineries, surtout écrites par un grand écrivain. cela passe toujours beaucoup mieux lorsque c'est dit avec élégance......
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MessagePosté le: 11-03-2006 07:29    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

E R O S !

Le ciel est triste, mais même sous la pluie
L’orangerie est un vrai petit coin de paradis.


Pas plus tard que ce matin, j’ai vu Eros.
Il a grandi, espiègle et bien nourri.
Grâce au soigneur,sa maman
Qui prennent bien soin de lui

Je l’ai trouvé un peu tristounet
Dans un coin de son enclos.
Il est agité
Le temps n’est pas très beau.

Peut être sa mère a du le gronder
L’envoyer dans un coin
Ou commence t’il déjà à faire son petit malin ?

Un pâle rayon de soleil a travers
Les arbres, lui caresse son pelage
Voila qu’il est calme, voila qu’il est sage.
Moi comme une statue je reste la
A l’admirer le contempler.




Tu es tellement beau, sois toujours heureux et fier
Je te garderais éternellement dans mon cœur.
Je t’aimerais toujours
Car c’est toi « EROS » le DIEU DE l’AMOUR –


Fais en ? LINE
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Zuti
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MessagePosté le: 11-03-2006 07:55    Sujet du message: Répondre en citant

Coucou Line... Tout baigne pour toi?????????

Ici ce matin c'est blanc... Sad un peu raz le bol de cette neige... J'ai qu'une idée, pouvoir aller sur mon balcon mettre de l'ordre et préparer le printemps avec des fleurs.

Bises et passe une bonne journée dans ton Alsace si belle et si jolie... Smile
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Line



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MessagePosté le: 11-03-2006 08:02    Sujet du message: papotons Répondre en citant

merci zudi t es mignone gros bisou bonne journée a toi. LINE
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chouchoute



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MessagePosté le: 11-03-2006 08:16    Sujet du message: Répondre en citant

Coucou ma chère Line...j'espère que tu vas bien ce matin...
je te souhaite une bonne journée...
Bisous ma puce.

_________________
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MessagePosté le: 11-03-2006 08:32    Sujet du message: CARNET DE LINE Répondre en citant

JEAN DE LA FONTAINE


dimanche 10 avril 2005
Le chêne et le roseau

Philippe Rocher

LE CHÊNE ET LE ROSEAU


Le chêne un jour dit au roseau :
« Vous avez bien sujet d’accuser la nature ;
Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ;
Le moindre vent qui d’aventure
Fait rider la face de l’eau,
Vous oblige à baisser la tête.
Cependant que mon front, au Caucase pareil,
Non content d’arrêter les rayons du soleil,
Brave l’effort de la tempête.
Tout vous est aquilon ; tout me semble zéphyr.
Encor si vous naissiez à l’abri du feuillage
Dont je couvre le voisinage,
Vous n’auriez pas tant à souffrir :
Je vous défendrais de l’orage ;
Mais vous naissez le plus souvent
Sur les humides bords des royaumes du vent.
La nature envers vous me semble bien injuste.
-Votre compassion, lui répondit l’arbuste,
Part d’un bon naturel ; mais quittez ce souci :
Les vents me sont moins qu’à vous redoutables ;
Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu’ici
Contre leurs coups épouvantables
Résisté sans courber le dos ;
Mais attendons la fin. » Comme il disait ces mots,
Du bout de l’horizon accourt avec furie
Le plus terrible des enfants
Que le Nord eût porté jusque là dans ses flancs.
L’arbre tient bon ; le roseau plie.
Le vent redouble ses efforts,
Et fait si bien qu’il déracine
Celui de qui la tête au ciel était voisine,
Et dont les pieds touchaient à l’empire des morts.


Jean de La Fontaine, Fables,
_________________
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Annick



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MessagePosté le: 11-03-2006 14:01    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Line, j'espère que tu vas bien malgré ce manque de soleil .

Quel temps triste ! heureusement que l'ordinateur existe !
Very Happy

"Le chène et le roseau", je l'ai apprise à l'école cette récitation.

Bisous à toi
Line.
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chouchoute



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MessagePosté le: 11-03-2006 18:33    Sujet du message: Répondre en citant

Oui Line, tu nous rappelle des souvenirs de gamins.
Annick, je rentre de Paris...Il fait un froid de canard. Le vent du nord est glacial.....On se gèle.....J'ai l'impression que le printemps n'est pas pour encore.....

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Annick



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MessagePosté le: 11-03-2006 19:28    Sujet du message: Répondre en citant

Bonsoir Chouchoute, tu es courageuse de sortir par un temps pareil, le froid me paralyse, j'aurais comme toi une cheminée ( ça va venir ) avec un bon feu de bois, je crois bien que je ne décollerais pas du canapé.

J'espère que ta sortie était agréable.

Ici, c'est un temps épouvantable, très froid, de l'eau partout...heureusement que ce n'était pas un acompte sur vacances car j'en aurais été bien déçue à cause de ce temps!

Jamais vu un hiver aussi long !

Je trouve cela très démoralisant, j'ai une grande envie de soleil.
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MessagePosté le: 12-03-2006 07:35    Sujet du message: carnet de Line Répondre en citant

JOSEPH !



Joseph un vieux retraité de la commune passe son temps entre le jardinage et les jeux de société. Le loto, le tiercé, la belote, ça c’est son dada . Il prétend que l’espoir fait oublier la morosité et cet après midi il partira pour l’hypodrôme d’Auteuil ; Endimanché en pantalon rayé à la Chaban Delmas , et une redingote sombre et lavallière il va essayer de faire fortune sur le champ de courses.

Mon bon Joseph a rêvé cette nuit être propriétaire de deux chevaux de courses et ça lui a mis la puce à l’oreille. Il est bien décidé de miser gros sur des chevaux à grosses côtes, et pense que ce rêve est un signe du destin.

Le temps est beau ; soleil au rendez vous et une foule immense se presse vers les écuries . Les voila les chevaux avec leurs jockeys et leurs belles casaques de toutes couleurs. Les caisses sont prises d’assauts par les parieurs. et Joseph va se mettre dans une file interminable. Son petit pécule a fondu, mais tant pis. A l’arrivée il va récupérer. ,il en est convaincu , et se rassure si ses billets sont encore en place. D’ici quelques minutes, il touchera le pactole.

Il est l’heure du départ de la première course et voila Joseph tout content d’avoir misé son argent sur deux tocards qu’il a choisi sur son programme. Son voisin a voulu lui donner un tuyau, il n’en a pas voulu, sois disant que de toute façon la chance est avec lui aujourd’hui .

Le voila bien installé notre Joseph avec sa longue vue , suivant la course le cœur battant. Tout en regardant à la ronde ses chevaux arriver au finish , il aperçoit une dame , assise sur un banc devant un parterre de fleurs. Mais bon sang , c’est Marguerite , mais oui c’est elle. Je ne rêve pas. Depuis des années je cherche à la revoir et voilà, elle est la tout prés de moi.. Incroyable, je deviens fou , mais oui c’est elle . Le même regard , les mêmes gestes , la corpulence … Marguerite …

Il va lentement vers elle et de loin appelle Marguerite , me reconnais tu ? Elle lève la tête et sur le champ reconnaît son ami Joseph,qu’elle a quitté il y a des années , pour une bagatelle.

Joseph oublie tout, même l’arrivée du tiercé. Maintenant l’argent ne compte plus pour lui. L’amour qu’il porte à Marguerite est plus fort que tout.

Voila son rêve avec sa grande chance Il a mal interprété , il ne s’agissait pas d’argent, mais de la retrouvaille de sa bien-aimée. Pauvre vieux Joseph , il a la tête qui tourne ; il est tellement heureux et il a attendu toute une vie !

LINE
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MessagePosté le: 12-03-2006 08:30    Sujet du message: CARNET DE LINE Répondre en citant

JEAN DE LAFONTAINE


Introduction J'AVAIS juré de laisser là les Nonnes
Car que toujours on voie en mes écrits
Même sujet & semblables personnes,
Cela pourrait fatiguer les esprits.
Ma muse met Guimpe* sur le tapis :
Et puis quoi ? Guimpe et puis Guimpe sans cesse;
Bref toujours Guimpe, & Guimpe sous la presse.
*Guimpe = toile dont les religieuses se couvrent la gorge

J'ai déjà
beaucoup
parlé des
Nonnes C'est un peu trop, je veux que les Nonains
Fassent les tours en amour les plus fins;
Si ne faut-il pas pour cela qu'on épuise
Tout le sujet ; le moyen ? C'est un fait
Par trop fréquent, je n'aurais jamais fait
Il n'est Greffier dont la plume y suffise.
Si j'y tâchais on pourrait soupçonner
Que quelque cas m'y ferait retourner;
Tant sur ce point mes Vers font de rechutes
Toujours souvient à Robin de ses flûtes.
Apportons donc à cela quelque fin.
Je le prétends, cette tâche est ici faite.

Un jeune
garçon s'était
introduit dans
un couvent en
se faisant
passer pour
une nonne...

Il met enceinte
une des nonnes. Jadis s'était introduit un blondin
Chez les Nonains, à titre de fillette.
Il n'avait pas quinze ans, que tout ne fût :
Dont le galant passa pour Soeur Colette,
Avant que la barbe ne lui crût.
Cet entre-temps ne fut pas sans fruit; le Sire
L'employa bien; Agnès en profita.
Las quel profit! J'eusse mieux fait de dire
Qu'à Soeur Agnès malheur en arriva.
Il fallut lui élargir la ceinture;
Puis mettre au jour petite créature,
Qui ressemblait comme deux gouttes d'eaux,
Ce dit l'histoire, à la Soeur Jouvenceau.

La Prieure
ordonne que
tout le monde
se déshabille Voilà scandale & bruit dans l'abbaye.
D'où cet enfant est il plû? Comment a-t-on,
Disaient les Soeurs en riant, je vous prie,
Trouvé céans ce petit champignon?
S'il ne s'est après tout pas fait lui même.
La Prieure est en un courroux extrême.
Avoir ainsi fouillé cette maison !
Bientôt on mis l'accouchée en prison.
Puis il fallut faire enquête du père.
Comment est-il entré ? Comment sorti?
Les murs sont hauts, antique la portière,
Double la grille, & le tour très petit.
Ne serait-ce pas quelque garçon en fille?
Dit la Prieure, & parmi nos brebis,
N'aurions nous pas sous de trompeurs habits
Un jeune loup? Sus qu'on se déshabille
Je veux savoir la vérité du cas.


Le jouvenceau
invente un
stratagème Qui fut bien prit, ce fut la feinte ouaille.
Plus son esprit à songer se travaille,
Moins il espère échapper d'un tel pas.
Nécessité mère de stratagème
Lui fit...eh quoi? Foin je suis court moi-même;

Comment dire
la partie qu'il
attacha ? Où prendre un mot qui dise honnêtement
Ce que lia le père de l'enfant?
Comment trouver un détour suffisant
Pour cet endroit ? Vous avez ouï dire
Qu'au temps de jadis le genre humain avait
Fenêtre au corps; de sorte qu'on pouvait
Dans le dedans tout à son aise lire;
Chose commode aux Médecins d'alors.
Mais si d'avoir une fenêtre au corps
Etait utile, une autre au coeur au contraire
Ne l'était pas, dans les femmes surtout :
Car le moyen qu'on pût venir à bout
De rien cacher? Notre commune mère
Dame Nature y pourvût sagement
Par deux lacets de pareille mesure.
L'homme et la femme eurent également
De quoi fermer une telle ouverture.
La femme fut lacée un peu trop dru.
Ce fut la faute, elle-même qui en fut la cause;
N'étant jamais à son gré trop bien close.
L'homme à l'inverse; et le bout du tissu
Rendit en lui la nature perplexe.
Bref le lacet à l'un & l'autre sexe
Ne pût quadrer, & se trouva, dit-on,
Aux femmes court, aux hommes un peu long.
Il est facile à présent qu'on devine
Ce que lia notre jeune imprudent;

C'est donc
son vit
qu'il attacha
C'est ce surplus, ce reste de machine,
Bout de lacet aux hommes excédant.
D'un brin de fil il l'attacha de sorte
Que tout semblait aussi plat qu'aux Nonains.

Mais de le
tenir en place
devant toutes
ces filles... Mais fil ou soie, il n'est bride assez forte
Pour contenir ce que bientôt je crains
Qui ne s'échappe; amenez-moi des saints;
Amenez-moi, si vous voulez, des Anges;
Je les tiendrais créatures étranges,
Si vingt Nonains ayant tous les trésors
De ces trois Soeurs dont la Fille de l'Onde
Se fait servir : chiches & fiers appas,
Que le Soleil ne voit qu'au nouveau monde;
Car celui-ci ne les lui montre pas.

La Prieure
examine les
organes et
le vit rompt
le fil et fait
voler les
lunettes
des la Prieure La Prieure a sur son nez des lunettes,
Pour ne pas juger du cas légèrement.
Tout autour son debout vingt Nonettes
En un habit que vraisemblablement
N'avaient pas fait les tailleurs du Couvent.
Figurez-vous la question qu'au Sire
On donna alors ; besoin n'est de le dire.
Touffes de lis, proportions de corps,
Secrets appas, embonpoint & peau fine,
Fermes têtons & semblables ressorts
Eurent tôt fait jouer la machine.
Elle échappa, rompit le fil d'un coup,
Comme un coursier qui romprait son licou,
Et sauta droit au nez de la Prieure,
Faisant voler les lunettes tout à l'heure,
Jusqu'au plancher. Il s'en fallut bien peu
Qu'on ne vit tomber la lunetière.

Le jouvenceau
est découvert.
On l'attache à
un arbre et les
nonnes vont
chercher des
fouets.
Sur ce, un
meunier arrive.
Elle ne prit pas cet accident en jeu.
L'on tint Chapitre, et sur cette matière
Fut raisonné longtemps dans le logis.
Le jeune loup fut aux vieilles brebis
Livré d'abord. Elles vous l'empoignèrent,
A certain arbre en leur cour l'attachèrent,
Ayant le nez vers l'arbre tourné,
Le dos à l'air avec toute sa suite :
Et pendant que la troupe maudite
Songe comment il sera tourmenté,
Que l'une va prendre dans les cuisines
Tous les balais, et que l'autre s'en court
a l'arsenal où sont les disciplines,
Qu'une troisième enferme à double tour
Les Soeurs qui sont jeunes et pitoyables,
Bref que le fort ami du marjeolet
Ecarte ainsi toutes les détestables,
Vient un menier monté sur son mulet
Garçon carré, garçon couru des filles,
Bon compagnon, et beau joueur de quilles.

Le jouvenceau
explique au
meunier que
les nonnes
veulent se
faire besogner,
mais que lui
ne peut pas,
c'est pourquoi
il est attaché.
Le meunier
prend sa place. Oh! Oh! Dit-il, qu'est-ce là que je vois ?
Le plaisant fait! Jeune homme, je te prie,
Qui t'a mis là? Sont-ce ces soeurs, dis moi ?
Avec quelqu'une as-tu fait la folie?
Te plaisait-elle ? Etait-elle jolie ?
Car à te voir tu me portes, ma foi,
(Plus je regarde et mire ta personne)
Tout le minois d'un vrai croqueur de Nonne.
L'autre répond : Hélas ! C'est le rebours
Ces nonnes m'ont en vain prié d'amour
Voilà mon mal; Dieu me donne patience;
Car de commettre une si grande offence,
J'en ai scrupule, et fut-ce pour le Roi
me donnât-on autant d'or que moi.
Le meunier rit; et sans autre mystère
Vous le délie, et lui dit, idiot,
Scrupule toi, qui n'est qu'un pauvre hère!
C'est bien à moi qu'il appartient d'en faire!
Notre curé ne serait pas si sot.
Vite, va-t-en, après m'avoir mis à ta place;
Car tu n'es pas aussi bien que moi
Franc du collier et bon pour cet emploi:
Je n'y veux point de quartier ni de grâce :
Viennent ces soeurs, toutes, je te réponds,
Verront beau jeu, si la corde ne rompt.
L'autre ne se le fait pas deux fois redire.
Il vous l'attache, et puis lui dit adieu.
Large d'épaules on aurait vu le Sire
Attendre nu les Nonnes en ce lieu.

Les nonnes
arrivent, et
décident de
punir le
meunier,
qui ne cesse
de hurler que
lui est d'accord. L'escadron vient, porte en guise de cierges
Bâtons et fouets : procession de verges,
Qui fit la ronde autour du meunier,
Sans lui donner le temps de se montrer,
Sans l'avertir. Tout beau, dit-il, Mesdames :
Je ne suis pas cet ennemi des femmes,
Ce scrupuleux qui ne vaut rien à rien.
Employez-moi, vous verrez des merveilles;
Si je dis faux, coupez-moi les oreilles.
D'un certain jeu je viendrais bien à bout;
Mais quand au fouet, je n'y vaut rien du tout:
Qu'entend ce rustre, et que veut-il nous dire
S'écria alors une de nos sans-dents.
Quoi, tu n'es pas notre faiseur d'enfants?
Tant pis pour toi, tu paieras pour le Sire.
Nous n'avons pas de telles armes en main,
Pour demeurer en un si beau chemin.
Tiens, tiens, voilà pour l'ébat que l'on désire!
A ce discours les fouets rentrent en jeu,
Les verges vont, et pas qu'un peu;
Le meunier essaie de dire en langue intelligible,
Craignant de ne pas être bien entendu,
Mesdames, je ... ferais tout mon possible
Pour m'acquitter de ce qui vous est dû.
Plus il tient des discours de cette sorte,
Et plus la fureur de l'antique cohorte
Se fait sentir. Longtemps il s'en souvint.
Pendant qu'on donne au Maître l'anguillade,
Le mulet fait sur l'herbette gambade.
Ce qu'à la fin l'un et l'autre devint,
Je ne le sais pas, ni ne m'en inquiète.
Il me suffit d'avoir sauvé le jouvenceau.
Pendant un temps les lecteurs pour douzaine
De ces nonnes au corps gent et si beau
N'auraient pas voulu, je le parie, être dans sa peau.


Contes et nouvelles en vers par Monsieur de La Fontaine
A Amsterdam chez Pierre Brunel, sur le Dam à la bible d'or, 1709
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MessagePosté le: 12-03-2006 19:08    Sujet du message: Répondre en citant

Bonsoir Liline !!

Je retrouve mes bonnes habitudes et qu'est-ce qui m'attend ? Le dernier La Fontaine !!!

Non, mais quel coquin ce La Fontaine !! Il nous a bien eus avec sa Cigale et sa Fourmi !!!

Heureusement que tu es là, Liline, pour tout nous révéler du personnage !!!

Un gros bisou du dimanche soir Very Happy

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MessagePosté le: 13-03-2006 07:28    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

VITRIER !



Encore un carreau de cassé, le vitrier qui passe ! Autrefois, oui autrefois, des vitriers passaient dans chaque bourg, chaque ruelle, sur leur dos, du vitrage pour remplacer toutes grandeur de fenêtre. C’est un métier qui ne nécessite pas beaucoup d’outils ,un couteau, des clous un marteau et du mastic.

Le vitrier passait régulièrement dans chaque foyer c’était un personnage connu dans le quartier. En général c’était toujours les mêmes carreaux à remplacer, ceux de la cour arrière le foot étant à l’époque le jeu favori des gamins. La nouvelle vitre n’était même pas encore posée, BANG ENCORE UN CARREAU DE CASSE ! Les gosses filaient à toute allure, qui va payer la pose du carreau ? Le pauvre vitrier, ne savait pas à qui s’adresser pour la facture . En général il la prenait à son compte pour ne pas perdre la clientèle. Mais par contre il y avait également des vitriers qui payaient les gosses à casser des vitres et tout ça pour la pose .


GERARD VITRIER de père en fils a hérité de la clientèle de son père , lequel pendant une trentaine d’années a fait vivre sa famille comme vitrier dans ce secteur. Pour lui c’était une très bonne affaire et il est heureux que son fils veuille bien prendre la succession Mais voila, le fils ce n’est pas le père et c’est bien dommage. Le père toujours bien luné, chantait sifflotait souriait en travaillant. On l’aimait bien dans les quartiers, il était agréable polie et le travail ne lui faisait pas peur. Ca se voyait qu’il aimait son métier. Son fils ce n’est pas pareil A commencer le matin au réveil .Malgrés le réveil, la maman qui vient le secouer et la radio qui marche, impossible de le faire sortir du lit . Il est grognon, mal polie et fénéant .Si seulement mon fils pouvait avoir la moitié de la gentillesse de son père.


Dans toutes ces années le travail a changé depuis. Plus besoin de courir sur place, il y a les ateliers. Il y a de la mains d’œuvres des apprentis Son père était déjà joyeux de bon matin et chantait, voila le vitrier qui passe, encore un carreaux de cassé .

La maison de GERARD marche de moins en moins ; Le nouveau patron ne fait rien pour remonter la pente. LE PERE voit ceci d’un mauvais œil et décide de reprendre l’affaire à son nom, malgrés son âge. Eh voila c’est miraculeux ! Le travail reprend, les commandes s’accumullent , la bonne marche de ce commerce est évidente. LE PERE A REPRIS LES RENNES


Le fils a été licencié par son père et le voila au chômage. GERARD a entrepris pas mal de métier, aucun ne lui convenait. Il n’est pas fait pour le manuel, il va essayer le commerce et les affaires


LE PERE chantait, le travail c’est la santé

LE FILS ne rien faire c’est la conserve
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MessagePosté le: 13-03-2006 07:43    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

conte grivois de jean de lafontaine


Les gens sont
des brebis L'exemple sert, l'exemple nuit aussi:
Lequel des deux doit l'emporter ici,
Ce n'est mon fait; l'un dira que l'Abbesse
En usa bien, l'autre au contraire mal,
Selon les gens: bien ou mal je ne laisse
D'avoir mon compte, et montre en général,
Par ce que fit tout un troupeau de Nones,
Que Brebis sont la plupart des personnes;
Qu'il en passe une, il en passera cent,
Tant sur les gens est l'exemple puissant.

Le monde n'est qu'une franche moutonnaille. Je le répète, et dis, vaille que vaille,
Le monde n'est que franche moutonnaille.
Du premier coup ne croyez que l'on aille
A ses périls le passage sonder;
On est longtemps a s'entre-regarder;
Les plus hardis ont-ils tenté l'affaire,
Le reste suit, et fait ce qu’il voit faire.
Qu'un seul mouton se jette en la rivière,
Vous ne verrez nulle âme moutonnière
Rester au bord, tous se noieront à tas.
Maître François en conte un plaisant cas.
Ami lecteur, ne te déplaira pas,
Si sursoyant ma principale histoire
Je te remets cette chose en mémoire.
Panurge allait l’oracle consulter.
Il naviguait, ayant dans la cervelle,
Je ne sais quoi qui vint l’inquiéter.
Dindenaut passe; et médaille l'appelle
De vrai cocu. Dindenaut dans sa nef
Menait moutons. Vendez-m'en un, dit l'autre.
Voire, reprit Dindenaut, l'ami notre,
Penseriez-vous qu'on put venir à chef
D'assez priser ni vendre telle aumaille ?
Panurge dit: Notre ami, coûte et vaille,
Vendez-m'en un pour or ou pour argent.
Un fut vendu. Panurge incontinent
Le jette en mer; et les autres de suivre.
Au diable l'un , à ce que dit le livre,
Qui demeura. Dindenaut au collet
Prend un bélier, et le bélier l’entraîne.
Adieu mon homme: il va boire au godet.
Or revenons: ce prologue me mène
Un peu bien loin. J'ai posé dès l'abord
Que tout exemple est de force très grande:
Et ne me suis écarté par trop fort
En rapportant la moutonnière bande
Car notre histoire est d'ouailles encor.
Agnès passa, puis une autre Soeur, et puis une:
Tant qu'à passer s'entre-pressant chacune
On vit enfin celle qui les gardait
Passer aussi: c'est en gros tout le conte:
Voici comment en détail on le conte.

Une abbesse est
malade. Elle va
mourir si on ne
lui donne un amant. Certaine abbesse un certain mal avait
Pâles couleurs nommé parmi les filles:
Mal dangereux, et qui des plus gentilles
Détruit l’éclat, fait languir les attraits.
Notre malade avait la face blême
Tout justement comme un saint de careme,
Bonne d'ailleurs, et gente à cela près.
La Faculté sur ce point consultée,
Après avoir la chose examinée,
Dit que bientôt Madame tomberait
En fièvre lente, et puis qu'elle mourrait.
Force sera que cette humeur la mange;
A moins que de. .. l’a moins est bien étrange
A moins enfin qu'elle n'ait à souhait
Compagnie d'homme. Hippocrate n'a pas
Choisi ses mots, ni ne les arrangea.
Jésus, reprit toute scandalisée
Madame Abbesse: hé que dites-vous là ?
Fi. Nous disons, repartit à cela
La Faculté, que pour chose assurée
Vous en mourrez, à moins d'un bon galant
Bon le faut-il, c'est un point important:
Autre que bon n'est ici suffisant
Et si bon n'est deux en prendrez Madame.
Ce fut bien pis; non pas que dans son âme
Ce bon ne fût par elle souhaité
Mais le moyen que sa communauté
Lui vît sans peine approuver telle chose ?
Honte souvent est de dommage cause.

Soeur Agnès se propose
d'essayer un galant pour
encourager l'Abbesse. Sœur Agnès dit : Madame croyez-les.
Un tel remède est chose bien mauvaise,
S'il a le goût méchant à beaucoup près
Comme la mort. Vous faites cent secrets
Faut-il qu'un seul vous choque et vous déplaise ?
Vous en parlez, Agnès, bien à votre aise,
Reprit l'abbesse: or ,ca, par votre Dieu,
Le feriez-vous ? mettez-vous en mon lieu.
Oui da, Madame; et dis bien davantage:
Votre santé m'est chère jusque-là
Que s’il fallait pour vous souffrir cela,
Je ne voudrais que dans ce témoignage
D'affection pas une de céans
Me devançât. Mille remerciements
A Sœur Agnès donnés par son abbesse
La Faculté dit adieu là-dessus
Et protesta de ne revenir plus.
Tout le couvent se trouvait en tristesse,
Quand sœur Agnès qui n’était de ce lieu
La moins sensée, au reste bonne lame,
Dit a ses sœurs: Tout ce qui tient Madame
Est seulement belle honte de Dieu.
Par charité n'en est-il point quelqu'une
Pour lui montrer l'exemple et le chemin ?
Cet avis fut approuvé de chacune:
On l'applaudit, il court de main en main.
Pas une n’est qui montre en ce dessein
De la froideur, soit nonne, soit nonnette,
Mère prieure, ancienne, ou discrète,

On fait courrir le mot
et de nombreux galants
se présentent. D'autres
soeurs la suivent. Le billet trotte: on fait venir des gens
De toute guise, et des noirs, et des blancs,
Et des tannés L'escadron, dit l'histoire,
Ne fut petit, ni comme l'on peut croire
Lent à montrer de sa part le chemin.
Ils ne cédaient à pas une nonnain
Dans le désir de faire que Madame
Ne fut honteuse, ou bien n'eût dans son âme
Tel récipé possible à contrecœur
De ses brebis à peine la première
A fait le saut, qu'il suit une autre sœur.
Une troisième entre dans la carrière.
Nulle ne veut demeurer en arrière.
Presse se met pour n’être la dernière

Finalement l'Abbesse se
décide et un jouvenceau
lui fait son affaire. . Que dirais-je de plus? enfin l’impression
Qu'avait l'abbesse encontre ce remède,
Sage rendue à tant d'exemples cède.
Un jouvenceau fait l’opération
Sur la malade. Elle redevient rose,
Œillet, aurore, et si quelque autre chose
De plus riant se peut imaginer.
Ô doux remède, ô remède à donner,
Remède ami de mainte créature,
Ami des gens, ami de la nature,
Ami de tout, point d'honneur excepté.
Point d'honneur est une autre maladie -
Dans ses écrits Madame Faculté
N'en parle point. Que de maux en la vie !

Contes et nouvelles en vers par Monsieur de La Fontaine
A Amsterdam chez Pierre Brunel, sur le Dam à la bible d'or, 1709

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Jean de Lafontaine
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musika



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MessagePosté le: 13-03-2006 08:13    Sujet du message: Répondre en citant

bonjour ma petite line je passe te voir, et je te souhaite une bonne journée !!!
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Annick



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MessagePosté le: 13-03-2006 14:00    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Line,

Tu nous fais découvrir un La fontaine que nous ne connaissions pas.
Razz
Tu as vu ça Priska ! jamais on nous apprenait ces textes à l'école !

En voilà un fiéfé coquin que ce La Fontaine ! Very Happy

Bisous Line.
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" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "
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Marie



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MessagePosté le: 13-03-2006 14:40    Sujet du message: réponse Répondre en citant

eh bein dis donc quel coquin que ce LA FONTAINE, je neconnaissais pas je connaissais le LA FONTAINE scolaire, c'est gentil de nous le faire découvrir gros bisous ma LINE
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un sourire éclaire votre journée
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priska



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MessagePosté le: 13-03-2006 16:16    Sujet du message: Répondre en citant

Ah ah ah !!!
Il en a écrit beaucoup comme ça, le père Jeannot ?

Bisous, Line, bonne journée !

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Line



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MessagePosté le: 14-03-2006 06:35    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

UN DROLE DE PROCES !



Pour commencer, laissais moi vous expliquer, pourquoi un drôle de proces. Ceci se passe dans le monde animal et je donne la parole a tous.

Imaginez vous un grand chataignier a l’orèe d’un bois. Dans la cîme , disons les mansardes , la famille CHAUVE SOURIS ; Un etage plus bas dans les feuillage un nid ou habite la famille PIE. Au 2em etage la famille COUCOU et au 1er Le veuf MERLE. Le rez de chausse est occupé par le concierge MARTINET.

Le mari de la CHAUVE SOURIS est detective privé. Tous les soirs il est aux aguets devant sa porte pour observer , le fils ainé de la pie . Je t’ aurais lascar même si je dois rester un mois devant cette porte a t’observer. Il y a des plaintes qui tombent de partout. Vols cambriolages de touts genres. Attention ça va chauffer.

MARTINET le concierge vient de descendre de la mansarde. Il etait invite chez la CHAUVE SOURIS prendre l’apero Ah te voila, je ne t’avais pas vu. Je sors de chez toi. . J’ai trinqué avec ta femme puisque tu n’etais pas la.
N’as-tu rien remarqué de suspect chez les PIE. Tous les soirs remue menage jusqu'à des heures impossibles. Achat d’une nouvelle tele. Java , invitations et je ne sais quoi .

J’ai depose une plainte au tribunal, Ca ne se passera pas comme ca. S’est moi qui te le dis

Quelques jours plus tard !
LE PROCES Famille CHAUVE SOURIS contre famille PIE !

Au tribunal –

Fils PIE ; veuillez avancer a la barre - -

Levez l’aile droite de dites je le jure –
Nous avons requisitionné dans votre nid et avons confisqué les articles suivantes 1 cuillere a cafe en or. 1 bague en or l œil en verre - l dentier’ avec 2 dents en or. Reconnaissez vous ces articles. Greffier faites voir . reconnaissez vous les faits .

On vous a observer le soir a la tombée de la nuit , vous avez traversé le Rhin et sur la terrasse d’un café vous avez volé la cuillere a café. Vous ne pouvez pas le nier, c’est gravé Hôtel Astoria .

La cour va deliberer : Voici la peine 6 mois de prison ferme et interdiction de sejour dans l’ile des Epis.

Voici a la facon LINE - la pie voleuse. – ROSSINI si vous pouviez mettre un petit fond sonore, ça remplace le décor - merçi
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MessagePosté le: 14-03-2006 07:06    Sujet du message: CARNET DE LINE Répondre en citant

CONTE GRIVOIS DE LAFONTAINE


J'avais juré de
ne plus raconter
de frivolités. O combien l'homme est inconstant, divers,
Faible, léger, tenant mal sa parole !
J'avais juré hautement en mes vers
De renoncer à tout conte frivole.
Et quand juré ? c'est ce qui me confond,
Depuis deux jours j'ai fait cette promesse
Puis fiez-vous à rimeur qui répond
D'un seul moment. Dieu ne fit la sagesse
Pour les cerveaux qui hantent les neuf Soeurs;
Trop bien ont-ils quelque art qui vous peut plaire,
Quelque jargon plein d'assez de douceurs;
Mais d’être sûrs, ce n'est là leur affaire.
Si me faut-il trouver, n'en fût-il point,
Tempérament pour accorder ce point,
Et supposé que quant à la matière
J'eusse failli, du moins pourrais-je pas
Le réparer par la forme en tout cas ?
Un jouvenceau voit
une fillette dans les bois. Il lui propose de la fricoter, mais elle refuse. Voyons ceci. Vous saurez que naguère
Dans la Touraine un jeune bachelier,
(Interprétez ce mot à votre guise,
L'usage en fut autrefois familier
Pour dire ceux qui n'ont la barbe grise,
Ores ce sont suppôts de sainte église)
Le nôtre soit sans plus un jouvenceau
Qui dans les près, sur le bord d'un ruisseau,
Vous cajolait la jeune bachelette
Aux blanches dents, aux pieds nus, au corps gent,
Pendant qu'Io portant une clochette,
Aux environs allait l'herbe mangeant;
Notre galant vous lorgne une fillette,
De celles-là que je viens d'exprimer:
Le malheur fut qu'elle était trop jeunette,
Et d’âge encore incapable d'aimer.
Non qu'à treize ans on y soit inhabile;
Même les lois ont avancé ce temps 8:
Les lois songeaient aux personnes de ville,
Bien que l'amour semble né pour les champs.
Le bachelier déploya sa science:
Ce fut en vain; le peu d’expérience,
L'humeur farouche, ou bien l'aversion,
Ou tous les trois, firent que la bergère,
Pour qui l'amour était langue étrangère,
Répondit mal à tant de passion.

L'amant détourne une
des vaches gardées par
la fillette et l'entraîne
dans les bois. Que fit l'amant ? croyant tout artifice
Libre en amours, sur le rez de la nuit
Le compagnon détourne une génisse
De ce bétail par la fille conduit ;
Le demeurant , non compté par la belle,
(Jeunesse n'a les soins qui sont requis)
Prit aussitôt le chemin du logis;
Sa mère étant moins oublieuse qu’elle
Vit qu'il manquait une pièce au troupeau:
Dieu sait la vie; elle tance Isabeau
Vous la renvoie, et la jeune pucelle
S'en va pleurant, et demande aux échos
Si pas un d'eux ne sait nulle nouvelle
De celle-là dont le drôle à propos
Avait d'abord étoupé la clochette;
Puis il la prit, et la faisant sonner
Il se fit suivre, et tant que la fillette
Au fond d'un bois se laissa détourner.
Jugez, lecteur, quelle fut sa surprise
Quand elle ouït la voix de son amant.
Belle, dit-il, toute chose est permise
Pour se tirer de l'amoureux tourment;
A ce discours, la fille toute en transe
Remplit de cris ces lieux peu fréquentés;
Nul n’accourut. O belles évitez
Le fond des bois et leur vaste silence.

Contes et nouvelles en vers par Monsieur de La Fontaine
A Amsterdam chez Pierre Brunel, sur le Dam à la bible d'or, 1709

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MessagePosté le: 15-03-2006 06:20    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

PARENTS ADOPTIFS !



Sur INTERNET ont cherche des parents adoptifs, pour un adorable petit poupon de. 6 semaines environ. Une petite fille du nom de MANON est abandonnée par sa mère. Elle aimerait trouver un foyer et beaucoup d’amour ; chez un couple qui malheureusement a tout essayé, pour égayer leur maisonnette.


Oh chérie regarde dit Monsieur MARCEL le beau bébé que voila. Nous nous avons tout fait pour en avoir un à câliner et la une mère, qui abandonne le sien. ce n’est pas juste. Monsieur MARCEL a une très bonne situation, un enfant c’est tout ce qui manque dans ce ménage.


Après maintes réflexions monsieur laisse ses coordonnées à tout hasard, sans espérances. Madame le cœur gros se penche sur ses travaux domestiques pour oublier. Ca lui a déjà coûté pas mal de nuits blanches, cette affaire.

Quelques jours ont passé depuis ce message sur l’ordinateur. La sonnette de la porte d’entrée retentie. Un monsieur, une quarantaine d’années, type italien, se présente. Je suis ANTONIO, vous m’avez laissé votre adresse et vous désirez avoir un enfant à adopter. Je viens vous faire une proposition ; Je vous dis tout de suite, j’ai beaucoup d’autres parents adoptifs, mais la maman elle donne l’enfant au plus offrant. Fixez moi une date je viendrai vous présenter le bébé et vous me direz, si vous êtes d’accord. Nous n’avons que 48 heures pour clore cette affaire, vu le grand nombre de demande.

Monsieur MARCEL lui il prétend que ça sent le roussi, mais madame les larmes aux yeux pense que tout est clair et net. Elle devrait écouter son mari !

A quelques rues de là, dans un quartier avoisinant, se déroule la même situation, chez un couple de banquiers. Le visiteur est une femme qui prospecte Ce couple cherche dans les bars fréquentés par des jeunes gens, des filles qui attendent des enfants et leur propose un marché. Elles sont très jeunes ses futures mères, inexpérimentées pauvres, la plupart d’entre elles chassées par leurs parents, sans toit sans travail .et abandonnées par les jeunes gens. Sans mal la plupart d’entre elles, se laissent convaincre à abandonner leur enfant. , il n’y a pas d’autre solution.

Ce couple de démarcheur pour l’instant propose a tort et à travers ce poupon ; Cette petite MANON est vendue à plusieurs reprises, Les couples sont obligés de payer des sommes faramineuse pour un bébé qu’ils ne pourront jamais adopter . Quels tristes personnages que ces deux là. Exploiter la misère des pauvres filles et escroquer les gens aisés.


Apres quelques semaines, toutes les chambres d’enfants, sont prêtes à accueillir un poupon. Hélas l’enfant ne viendra jamais

Sans la police on ne viendrait jamais à bout de cette paire de malfrats Le violon les attends et il pourront ruminer, sur la façon qu’il ont eu pour voler les gens et exploiter ces pauvres bébés.


Les liste est longue des personnes qui désirent adopter un enfant Il vaut mieux attendre un peu plus que de se faire rouler par des crétins de cette dimension
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MessagePosté le: 15-03-2006 06:28    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

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Le vieil Hans a pris une femme jeune, et il est inquiet. Hans Carvel prit sur ses vieux ans
Femme jeune en toute manière;
Il prit aussi soucis cuisants;
Car l'un sans l'autre ne va guère.
Babeau (c'est la jeune femelle, Fille du bailli Concordat)
Fut du bon poil, ardente, et belle
Et propre à l'amoureux combat.
Carvel craignant de sa nature
Le cocuage et les railleurs,
Alléguait à la créature
Et la Légende, et l'Ecriture,
Et tous les livres les meilleurs:
Blâmait les visites secrètes;
Frondait l'attirail des coquettes,
Et contre un monde de recettes,
Et de moyens de plaire aux yeux,
Invectivait tout de son mieux.
A tous ces discours la galande
Ne s'arrêtait aucunement;
Et de sermons n'était friande
A moins qu'ils fussent d'un amant.
Cela faisait que le bon sire
Ne savait tantôt plus qu'y dire,
Eut voulu souvent être mort.
Il eut pourtant dans son martyre
Quelques moments de réconfort:
L'histoire en est très véritable.
Une nuit, qu'ayant tenu table,
Et bu force bon vin nouveau,
Carvel ronflait près de Babeau,
Il lui fut avis que le diable
Lui mettait au doigt un anneau,
Qu'il lui disait..: Je sais la peine
Qui te tourmente, et qui te gène ;
Carvel, j'ai pitié de ton cas,
Tiens cette bague, et ne la lâches.
Car tandis qu'au doigt tu l'auras,
Ce que tu crains point ne seras,
Point ne seras sans que le saches.
Trop ne puis vous remercier,
Dit Carvel, la faveur est grande.
Monsieur Satan, Dieu vous le rende,
Grand merci Monsieur l'aumônier
Là-dessus achevant son somme,
Et les yeux encore aggraves,
Il se trouva que le bon homme
Avait le doigt ou vous savez.



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A Amsterdam chez Pierre Brunel, sur le Dam à la bible d'or, 1709




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MessagePosté le: 15-03-2006 21:16    Sujet du message: Répondre en citant

Coucou ma bonne Line,

Tu nous régales toujours de tes belles histoires toujours agrémentées de belles images.

Gros bisous pour toi.

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MessagePosté le: 16-03-2006 06:55    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

Mon voyage dans les pays nordiques !


La plupart des gens décident tous d’aller en vacances à la rencontre du soleil et de la mer bleue.
C’est dommage de délaisser les pays nordiques. Je vais vous faire un petit exposé vite fais bien fait. Un jour nous avons décidé de partir pour le nord. Nous avons traversé l’Allemagne jusqu’à Hambourg, ou nous avons passé la nuit. Au petit matin après le déjeuné, embarquement pour le Danemark, la Suède, la Finlande, la Laponie ( la Laponie n’est pas un pays, c’est une région ).

Nous avons mangé dans un restaurant plutôt bizzare’. Je croyais avoir à faire a une casemate’ comme pendant la dernière guerre dans la ligne Maginot . Un restaurant enfoui dans le sol avec une entrée tellement basse, qu’il fallait se baisser pour rentrer. Mais les gens sont petits labas. Malgrès tout c’était formidable et fort sympathique. Si ma mémoire est exacte, nous avons mangé du rêne

Puis nous sommes partis pour la Norvège avec son cercle polaire. Nous avons vu le soleil de minuit( c’était au mois de juin ) et nous avons écrit à minuit des cartes postales comme en plein jour, sur la plage. Le soleil descendait dans l’horizon jusqu'à la mer et remonté aussitôt.

Nous avons visité la maison du – PERE Noël avec ses trolls et ses rênes.
Si vous aimez le saumon , vous pouvez vous régaler. A chaque repas midi et soir, saumon sous toutes les formes.

Il y a beaucoup de lacs de montagnes et de forêts. Les vieilles églises sont toutes construites en bois, mais d’une beauté exquise. On se mettrait à genoux pour les implorer.

Après les îles LOFOTE retour( en Ferry-boat. La traversée fût absolument fantastique.

Ce sont des pays qui m’ont beaucoup marqués et les gens .d’une gentillesse incroyable’.

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MessagePosté le: 16-03-2006 07:14    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

Il existe un
jeu très
divertissant... Il est un jeu divertissant sur tous.
Jeu dont l'ardeur souvent se renouvelle:
Il divertit & la laide & la belle.
Soit jour, soit nuit, à toute heure il est doux:
Devinez donc comment ce jeu s'appelle.
Le beau du jeu n'est connu que de l'époux;
C'est chez l'Amant que ce plaisir excelle:
De regardant pour y juger des coups,
Il n'en faut point, jamais on ne s'y querelle.
Devinez donc comment ce jeu s'appelle.

Qu'importe ? Sans s'arrêter au nom,
Ni badiner là-dessus davantage,
Je vais encore vous en dire un usage,
Il fait venir l'esprit et la raison.
Nous le voyons en maint bestiole.

La jeune Lise
se fait moquer
car elle n'a pas
d'esprit.
On lui dit
d'aller voir le
père
Bonaventure. Avant que Lise allât en cette école,
Lise n'était qu'un misérable oison.
Coudre & filer était son exercice;
Non pas le sien, mais celui de ses doigts;
Car que l'esprit eût part à cet office,
Ne le croyez pas; il n'était nul emplois
Où Lise pût avoir l'âme occupée:
Lise songeait autant que sa poupée.
Cent fois le jour sa mère lui disait,
Va-t-en chercher de l'esprit, malheureuse.
La pauvre fille aussitôt s'en allait
Chez ses voisins, affligée & honteuse,
On en riait; à la fin on lui dit,
Allez trouver le père Bonaventure,
Car il en a bonne provision.

Le père
l'emmène
dans sa
cellule et
commence à
la besogner. Incontinent la jeune créature
S'en va le voir, non sans confusion:
Elle craignait que ce ne fût dommage
De détourner un tel personnage.
Me voudrait-il faire de tels présents
A moi qui n'ai que quatorze ou quinze ans?
Vaux-je cela ? disait en soi la belle.
Son innocence augmentait ses appas:
Amour n'avait à son croc de pucelle
Dont il crût faire un aussi bon repas.
Mon Révérend, dit-elle au béat homme,
Je viens vous voir; des personnes m'ont dit,
Qu'en ce Couvent on vendait de l'esprit:
Vôtre plaisir ferait-il qu'à crédit
J'en pûsse avoir ? Non pas pour grosse somme;
A gros achat mon trésor ne suffit:
Je reviendrait s'il m'en faut davantage:
Et cependant prenez ceci en gage.
A ce discours, je sais quel anneau,
Qu'elle tirait de son doigt avec peine,
Ne venant point, le Père dit, tout beau,
Nous pourvoirons à ce qui vous amène
Sans exiger nul salaire de vous:
Il est marchande & marchande entre nous:
A l'une on vend ce qu'à d'autres on donne.

Entrez ici, suivez-moi hardiment;
Nul ne nous voit, aucun ne nous entend,
Tous sont au choeur; le portier est personne
Entièrement à ma dévotion;
Et ces murs ont de la discrétion.
Elle le suit, ils vont à sa Cellule.
Mon Révérend la jette sur un lit;
Veut la baiser, la pauvrette recule
Un peu la tête, & l'innocente dit:
Quoi, c'est ainsi qu'on donne de l'esprit?
Et vraiment oui, repart sa Révérence;
Puis il lui met la main sur le téton.
Encore ainsi ? Vraiment, oui, comment donc?
La belle prend le tout en patience:
Il suit sa pointe, & d'encore en encore,
Toujours l'esprit s'insinue & s'avance,
Tant & si bien qu'il arrive à bon port.
Lise riait du succès de la chose.
Bonaventure à ce moment là
Donne d'esprit une seconde dose.
Ce ne fut pas tout, une autre succéda;
La charité du beau Père était grande.
Et bien, dit-il, que pensez-vous du jeu?
A nous venir l'esprit tarde bien peu,
reprit la belle; & puis elle demande,
Mais s'il s'en va? Nous verrons;
D'autres secrets se mettent en usage.
N'en cherchez point, dit Lise, davantage;
De celui-ci nous recommencerons
Au pis aller, tant & tant qu'il suffise.
Le pis aller sembla le mieux à Lise.
Le secret même encore se répéta
Par le même Pater ; il aimait cette dance.
Lise lui fait une humble révérence;
Et s'en retourne en songeant à cela.
Lise songer! Quoi déjà Lise songe!
Elle fait plus, elle cherche un mensonge,
Se doutant bien qu'on lui demanderait,
Sans y manquer, d'où ce retard venait.

Lise rencontre
peu après une
amie et lui
raconte son
aventure.
Deux jours après, sa compagne Nanette
S'en vient la voir : pendant leur entretien
Lise rêvait : Nanette comprit bien,
Comme elle était clairvoyante & finette,
Que Lise alors ne rêvait pas pour rien.
Elle fait tant, tourne tant son amie,
Que celle-ci lui déclare le tout.
L'autre n'était pas à l'ouïr endormie.
Sans rien cacher, Lise de bout en bout,
De point en point lui conte le mystère,
Dimensions de l'esprit du beau Père,
Et les encore, enfin tout le Phoebé.
Mais vous, dit-elle, apprenez-nous de grâce
Quand et par qui l'esprit vous fut donné.
Anne reprit : puisqu'il faut que je fasse
Un libre aveu, c'est vôtre frère Alain
Qui m'a donné de l'esprit un beau matin.
Mon frère Alain! Alain! S'écria Lise,
Alain mon frère! Ah, je suis bien surprise;
Il n'en a point, comment en donnerait-il?
Sotte, dit l'autre. Hélas! Tu n'en sais guère:
Apprends de moi que pour pareille affaire
Il n'es besoin que l'on soit si subtil.
Ne me crois tu pas ? Sache-le de ta mère,
Elle est experte au fait dont il s'agit;
Sur ce point là l'on t'aura bientôt dit,
Vivent les sots pour donner de l'esprit.

Contes et nouvelles en vers par Monsieur de La Fontaine
A Amsterdam chez Pierre Brunel, sur le Dam à la bible d'or, 1709

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MessagePosté le: 17-03-2006 07:22    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

L HIVER N A PAS DIT SON DERNIER MOT !


URL=http://imageshack.us][/URL]

Les pulls les bonnets et les caches cols presque rangés dans les armoires, voila que l’hiver reviens a pas de géants. Le beau ciel bleu s’est retiré, pour faire place à de gros nuages de pluie ou même de neige. Les merveilleux rayons de soleil de ces derniers jours nous ont quittés, il fait froid. dans notre région.


Les perce-neiges devant la maison se mettent à grelotter, courbent le dos, le vent les emporte. Nous sommes bientôt au mois de mars et les bourrasques de neige sont les derniers soubresauts de l’hiver. Nous avons tous hâte d’accueillir notre belle saison le printemps avec toute sa gamme de fleurs et de plantes. Les rayons de soleil qui brillent de tous les feux , nous apportent chaleur et clarté et mettent du baume dans nos cœurs C’est le paradis !


Prenons notre mal en patience Tout vient en son temps ., comme disait ma bonne grand-maman . Sur le lit gardons la couette en hiver elle est bien chouette . En avril ne te découvre pas d’un fil – alors vivement le mois de mai, alors là fais ce qui te plais

Au mois de juin c’est bientôt les vacances Avec du soleil, même chez nous en alsace., il fait divinement beau nous avons le privilège d’habiter une région magnifique Les Vosges , des montagnes des forêts, des champs de la culture de l’élevage , des vignobles et j’en passe . Une cuisine renommée , les meilleurs cuisiniers de France. Prenez le temps de visiter STRASBOURG avec sa cathédrale, ses musés , sa petite France , sa cour du corbeau, son château de Rohan, son orangerie, son conseil de l’Europe .

Chaque jour passé nous rapproche du soleil, encore un peu de patience et nous y sommes. LINE
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MessagePosté le: 17-03-2006 07:26    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

Soeur Jeanne est vantée pour sa piété... Soeur Jeanne ayant fait un poupon,
Jeûnait, vivait en sainte fille;
Etait toujours en oraison;
Et toujours ses soeurs à la grille.
Un jour donc l'abesse leur dit :
Vivez comme soeur Jeanne vit,
Fuyez le monde et sa séquelle.
Toutes reprirent à l'instant :
Nous serons aussi sage qu'elle,
Quand nous en auront fait autant.

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MessagePosté le: 18-03-2006 07:06    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

LA FETE DE VILLAGE !



Cette nuit RENE s’est réveillé en sursaut. Des bourrasques de vent ont fait claquer les volets du voisin et son écriteau émaillé indiquant le numéro 5 de la maison a voltigé dans le jardin.
Les poubelles renversées, sont allées se loger dans la cour de l’école Demain il faudra les récupérer avant d’aller au boulot, quel cirque !

Et maintenant pour se rendormir, c’est toute une affaire. Il est à peine minuit passé, la nuit va être longue, très longue.

RENE a horreur du vent, surtout du vent du nord, quand il pousse sa complainte. Il se tourne et se retourne dans son lit, rien n’ y fait. Il se lève, se dirige vers la fenêtre et avec le revers de sa main essuie la buée sur les carreaux. Tout doucement le vent se calme et quelques gouttes de pluie font leur apparition.

Un couple, sortant du cinéma, vient se réfugier sous la porte cochère d’en face. On entend des éclats de rire, et bras dessous et bras dessus reparte, sous une pluie diluvienne. RENE les suit du regard lorsqu’ils changent de trottoir pour tourner au coin de la rue. Tout est silencieux, la pluie s’est arrêtée de tomber. Le calme plat !

RENE se recouche, mais hélas le sommeil ne l’amène plus dans les bras de Morphée Il à beau compter des moutons, la nuit pour lui est quasiment terminée. .


RENE décide de se lever et profiter de ce temps pour mettre de l’ordre dans sa collection de timbres. Elle en a besoin, car actuellement le temps ne lui permet pas de s’occuper de ce genre d’activité. Sur le bureau il étale range classe, d’après chaque pays sa collection Elle commence a prendre de la valeur, depuis sa dernière acquisition de timbres rares. Il est philatéliste depuis des années

Et comme ceci la nuit est presque terminée. Le jour commence à pointer le bout de son nez Il va encore pleuvoir aujourd’hui, de gros cumulus se forme au firmament . .RENE met ses timbres soigneusement dans un tiroir de la commode et se dit, voila une bonne chose de faite.

Le temps de prendre une douche et son petit déjeuner, il va être l’heure pour partir au bureau. Il va falloir encore affronter toute cette foule dans le métro et ne pas louper sa correspondance au CHATELET. RENE est fatigué après cette nuit blanche et il prend la résolution de se coucher très tôt le soir même.

Demain samedi, c’est la fête au village Un bal champêtre avec un orchestre de 1er choix a été publié dans la gazette du petit patelin avec restauration sur place RENE et son copain
Willy, ont décidé de passer le samedi soir au bal. Il y aura la fille du maire, une jeune fille fort agréable. Elle est d’une beauté tout à fait exceptionnelle, avec des cheveux blonds en tresses et des yeux d’un bleu pervenche. Elle est convoitée par tous les gars du village et des alentours. Son papa le maire, prétend qu’elle est encore trop jeune pour penser au mariage, elle n’a que 18 ans.

RENE est un célibataire endurci, il a 34 ans, il aime s’amuser et danser, mais n’a encore jamais pensé au mariage. Son copain qui est beaucoup plus jeune que lui, ne cesse de tourner autour de cette jeune fille Mais attention il y en a des jaloux Un simple sourire de la jeune fille , permet a chaque gars d’espérer et comme disent les hommes « C’est dans la poche «


En arrivant sur la placette, la fête bat son plein L’orchestre joue des danses rétro par séries pour les vieux couples et le techno et le rap pour les plus jeunes. La musique est entrain de jouer un fox-trot t. Willy de se pas va vers la belle qui est à deux pas de lui et l’entraîne sur la piste.

Ce qui était, jusqu’à présent une histoire floue va prendre de l’ampleur et subitement corps.
Un jeune garçon du village voisin essaye de séparer le couple de danseurs. RENE a l’œil ; mais trop tard ! Willy a tiré un couteau et l’a planté dans l’abdomen de son rival. Les boyaux commencent à faire leur apparition. René récupère le couteau, ce qu’il n’aurait pas dû faire. Il a laissé ses empreintes sur la pièce a conviction. Willy courre et courre, contourne l’église pour aller se réfugier dans le petit bois de châtaigniers.

Quelqu’un a dû appeler la police ou est ce une ronde qui passe ? RENE fût embarqué son silence a énervé le brigadier. Il est muet comme une carpe. Le commissaire arrivera a te faire parler, tu peux en être sur, il emploiera les gros moyens mon bonhomme.


C’est WILLY lui-même, qui est venu se donner à la police. Il regrette d’avoir attendu 3 jours pour libérer son copain et de tout coeur lui demande pardon.
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MessagePosté le: 18-03-2006 07:14    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

Jean n'a pas de succès auprès de Perette. Il lui promet de l'honorer dix fois si elle cède. Jean amoureux de la jeune Perette,
Ayant en vain auprès d'elle employé,
Soupirs, serments, doux jargon d'amourette,
Sans que jamais rien lui fût octroyé,
Pour la fléchir, s'avisa de lui dire,
En lui montrant de ses mains les dix doigts,
Qu'il lui pourrait prouver autant de fois,
Qu'en fait d'amour il était un grand sire.
De tels signaux parlent éloquemment,
Et pour toucher ont souvent plus de force,
Que soins, soupirs, et que tendres serments.
Perette aussi se prit à cette amorce.
Déjà ses regards sont plus doux mille fois,
Plus de fierté, l'amour a pris sa place.
Tout est changé jusqu'au son de sa voix.
On souffre jean, voir e même on l'agace,
On lui sourit, on le pince parfois,
Et le galant voyant l'heure venue,
L'heure aux amants tant seulement connue,
Ne perds point de temps, prend quelques menus droits,
Va plus avant, et si bien s'insinue,
Qu'il acquitta le premier de ses doigts,
Passe au second, au tiers, au quatrième,
Reprend haleine, et fournit le cinquième.
Mais qui pourrait aller toujours de même !
Plus moi hélas ; quoique d'âge à cela,
Jean non plus, car il en resta là.

Perette se plaint de ce que Jean n'ait pas tenu sa promesse... Perette donc en son conte trompée,
Si toutefois c'est tromper que ceci,
Car j'en connais maintes très haut huppée
Qui voudrait bien être trompée ainsi ;
Perette, dis-je, abusée en son conte,
Et ne pouvant rien de plus obtenir,
Se plaint à Jean, lui dit que c'est grand honte
D'avoir promis, et de ne pas tenir.
Mais à cela notre trompeur Apôtre,
De son travail suffisamment content,
Sans s'émouvoir répond en la quittant,
Promettre est un et tenir est un autre.
Avec le temps je m'acquitterais des dix,
En attendant, Perette, adieu je vous dis.


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MessagePosté le: 19-03-2006 07:52    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

La neige !


Inlassablement, la neige tombe sur l’Alsace depuis des semaines empêchant la nature de se réveiller. Le gel le froid le verglas, se sont installés rendant les gens susceptibles aux refroidissements et aux rhumatismes. Les médecins font des pieds et des jambes pour être au chevet de tous leurs patients. Toute la population est fatiguée, on ne voit vraiment pas la fin de l’hiver et le retour de notre bel astre, le soleil.


Heureux sont les gens du midi de la France. Ciel bleu, mer, soleil , tout ce qu’il faut pour être de bonne humeur à longueur de journée. Ce sont les vacances toute l’année
Chez nous ciel gris, nuage, froid, neige, le bourdon, le vague à l’âme pendant des mois. sans arrêt.

Les sans abris se ruent dans les salles d’attente des gares, pour se protéger du froid. Leurs mains rouge écarlate montrent des gerçures et des crevasses,qui ne peuvent guérir par ce temps.

La soupe populaire les attend avec un bon bol de légumes haricots blancs. pour les réchauffer et les ravigoter un peu.


Le soleil tant attendu par tout le monde par les gens , par la faune et la flore ou se cache t’il ? montre nous le bout de ton nez, nous avons tellement besoin de toi .


Le soleil avec ses doux rayons jouera à cache cache tant que l’hiver n’aura pas quitté les lieux.. S’est une saison dure et rude, et sans pitié pour les petits oiseaux et le gibier, qui ne trouvent plus de quoi se nourrir. AIDONS LES CHERS AMIS !
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MessagePosté le: 19-03-2006 08:03    Sujet du message: Répondre en citant

jeune Nicaise était bien innocent Un apprenti marchand était,
Qu 'avec droit Nicaise on nommait;
Garçon très neuf, hors sa boutique, URL=http://imageshack.us][/URL]
Et quelque peu d'arithmétique;
Garçon novice dans les tours
Qui se pratiquent en amours.
Bons bourgeois du temps de nos pères
S'avisaient tard d'être bons frères.
Ils n'apprenaient cette leçon
Qu'ayant de la barbe au menton.
Ceux d'aujourd'hui, sans qu'on les flatte,
Ont soin de s'y rendre savants
Aussitôt que les autres gens.
Le jouvenceau de vieille date,
Possible un peu moins avancé
Par les degrés n'avait passé.
Quoi qu'il en soit le pauvre sire
En très beau chemin demeura,
Se trouvant court par celui-là
C'est par l'esprit que je veux dire.
Une belle pourtant l'aima:
C'était la fille de son maître
Fille aimable autant qu'on peut l'être,
Et ne tournant autour du pot
Soit par humeur franche et sincère;
Soit qu'il fût force d'ainsi faire,
Etant tombée aux mains d'un sot.
Quelqu'un de trop de hardiesse
Ira la taxer, et moi non:
Tels procédés ont leur raison.
Lorsque l'on aime une déesse,
Elle fait ces avances-là:
Notre belle savait cela.
Son esprit, ses traits, sa richesse,
Engageaient beaucoup de jeunesse
A sa recherche: heureux serait
Celui d'entre eux qui cueillerait
En nom d'hymen certaine chose,
Qu'a meilleur titre elle promit
Au Jouvenceau ci-dessus dit.
Certain dieu parfois en dispose,
Amour nomme communément.
Il plût à la belle d'élire
Pour ce point l'apprenti marchand.
Bien est vrai (car il faut tout dire)
Qu'il était très bien fait de corps
Beau, jeune, et frais; ce sont trésors
Que ne méprise aucune dame
Tant soit son esprit précieux.
Pour une qu'Amour prend par l'âme
Il en prend mille par les yeux.
Celle-ci donc des plus galantes,
Par mille choses engageantes
Tâchait d'encourager le gars,
N'était chiche de ses regards
Le pinçait, lui venait sourire,
Sur les yeux lui mettait la main
Sur le pied lui marchait enfin.
A ce langage il ne sut dire
Autre chose que des soupirs,
Interprètes de ses désirs.
Tant fut, à ce que dit l'histoire,
De part et d'autre soupiré,
Que leur feu dûment déclaré,
Les jeunes gens, comme on peut croire,
Ne s'épargnèrent ni serments,
Ni d'autres points bien plus charmants;
Comme baisers à grosse usure;
Le tout sans compte et sans mesure.
Calculateur que fut l'amant,
Brouiller fallait incessamment:
La chose était tant infinie
Qu'il y faisait toujours abus:
Somme toute, il n'y manquait plus
Qu'une seule cérémonie.
Bon fait aux filles l'épargner.
Ce ne fut pas sans témoigner
Bien du regret, bien de l'envie
Par vous, disait la belle amie,
Je me la veux faire enseigner,
Où ne la savoir de ma vie.
Je la saurai, je vous promets;
Tenez-vous certain désormais
De m'avoir pour votre apprentie.
Je ne puis pour vous que ce point.
Je suis franche; n'attendez point
Que par un langage ordinaire
Je vous promette de me faire
Religieuse, à moins qu'un jour
L'hymen ne suive notre amour.
Cet hymen serait bien mon compte
N'en doutez point; mais le moyen ?
Vous m'aimez trop pour vouloir rien
Qui me pût causer de la honte
Tels et tels m'ont fait demander.
Mon père est prêt de m'accorder.
Moi je vous permets d'espérer
Qu'à qui que ce soit qu'on m'engage,
Soit conseiller, soit président,
Soit veille où jour de mariage
Je serai vôtre auparavant,
Et vous aurez mon pucelage.
Le garçon la remercia
Comme il put. A huit jours de là
Il s'offre un parti d'importance.
La belle dit à son ami:
Tenons-nous-en à celui-ci;
Car il est homme, que je pense,
A passer la chose au gros sas ".
La belle en étant sur ce cas,
On la promet, on la commence
Le jour des noces se tient prêt.
Entendez ceci, s'il vous plaît.
Je pense voir votre pensée
Sur ce mot-là de commencée.
C'était alors sans point d' abus
Fille promise et rien de plus.
Huit jours donnés à la fiancée,
Comme elle appréhendait encor
Quelque rupture en cet accord,
Elle diffère le négoce
Jusqu'au propre jour de la noce;
De peur de certain accident
Qui les fillettes va perdant.
On mène au moutier cependant
Notre galande encor pucelle.
Le oui fut dit à la chandelle.
L'époux voulut avec la belle
S'en aller coucher au retour.
Elle demande encor ce jour,
Et ne l'obtient qu'avecque peine.
Il fallut pourtant y passer.
Comme l'aurore était prochaine,
L'épouse au lieu de se coucher
S'habille. On eût dit une reine,
Rien ne manquait aux vêtements,
Perles, joyaux, et diamants;
Son épousé la faisait dame.
Son ami pour la faire femme
Prend heure avec elle au matin.
Ils devaient aller au jardin,
Dans un bois propre à telle affaire.
Une compagne y devait faire
Le guet autour de nos amants,
Compagne instruite du mystère.
La belle s'y rend la première,
Sous le prétexte d'aller faire
Un bouquet, dit-elle à ses gens.
Nicaise après quelques moments
La va trouver: et le bon sire
Voyant le lieu se met à dire:
Qu'il fait ici d'humidité !
Foin, votre habit sera gâté.
Il est beau: ce serait dommage.
Souffrez sans tarder davantage
Que j'aille quérir un tapis.
Eh mon Dieu laissons les habits;
Dit la belle toute piquée.
Je dirai que je suis tombée.
Pour la perte, n'y songez point:
Quand on a temps si fort à point
Il en faut user; et périssent
Tous les vêtements du pays;
Que plutôt tous les beaux habits
Soient gâtés, et qu'ils se salissent
Que d'aller ainsi consumer
Un quart d'heure: un quart d'heure est cher
Tandis que tous les gens agissent
Pour ma noce, il ne tient qu'à vous
D'employer des moments si doux.
Ce que je dis ne me sied guère:
Mais je vous chéris; et vous veux
Rendre honnête homme si je peux
En vérité, dit l'amoureux
Conserver étoffe si chère
Ne sera point mal fait à nous.
Je cours; c'est fait; je suis à vous;
Deux minutes feront l'affaire.
Là-dessus il part sans laisser
Le temps de lui rien répliquer.
Sa sottise guérit la dame:
Un tel dédain lui vint en l'âme,
Qu'elle reprit dès ce moment
Son coeur que trop indignement
Elle avait place: quelle honte !
Prince des sots, dit-elle en soi,
Va, je n'ai nul regret de roi:
Tout autre eût été mieux mon compte.
Mon bon ange a considéré
Que tu n'avais pas mérité
Une faveur si précieuse.
Je ne veux plus être amoureuse
Que de mon mari, j'en fais voeu.
Et de peur qu'un reste de feu
A le trahir ne me rengage,
Je vais sans tarder davantage
Lui porter un bien qu'il aurait,
Quand Nicaise en son lieu serait.
A ces mots, la pauvre épousée
Sort du bois, fort scandalisée.
L'autre revient, et son tapis:
Mais ce n'est plus comme jadis.
Amants, la bonne heure ne sonne
A toutes les heures du jour.
J'ai lu dans l'Alphabet d'Amour,
Qu'un galant près d'une personne
N'a toujours le temps comme il veut:
Qu'il le prenne donc comme il peut.
Tous délais y font du dommage:
Nicaise en est un témoignage.
Fort essoufflé d'avoir couru,
Et joyeux de telle prouesse,
Il s'en revient bien résolu
D'employer tapis et maîtresse.
Mais quoi, la dame au bel habit
Mordant ses lèvres de dépit
Retournait voir la compagnie;
Et de sa flamme bien guérie,
Possible allait dans ce moment,
Pour se venger de son amant,
Porter à son mari la chose
Qui lui causait ce dépit-là.
Quelle chose ? c'est celle-là
Que fille dit toujours qu'elle a.
Je te crois, mais d'en mettre jà
Mon doigt au feu, ma foi je n'ose:
Ce que je sais, c est qu'en tel cas
Fille qui ment ne pêche pas
Grâce à Nicaise notre belle
Ayant sa fleur en dépit d'elle
S'en retournait tout en grondant:
Quand Nicaise, la rencontrant
A quoi tient, dit-il à la dame,
Que vous ne m'ayez attendu ?
Sur ce tapis bien étendu
Vous seriez en peu d'heure femme.
Retournons donc sans consulter:
Venez cesser d'être pucelle;
Puisque je puis sans rien gâter
Vous témoigner quel est mon zèle
Non pas cela, reprit la belle
Mon pucelage dit qu'il faut
Remettre l'affaire à tantôt.
J'aime votre santé, Nicaise;
Et vous conseille auparavant
De reprendre un peu votre vent.
Or respirez tout à votre aise.
Vous êtes apprenti marchand;
Faites-vous apprenti galant:
Vous n'y serez pas si tôt maître
A mon égard, je ne puis être
Votre maîtresse en ce métier.
Sire Nicaise, il vous faut prendre
Quelque servante du quartier
Vous savez des étoffes vendre,
Et leur prix en perfection;
Mais ce que vaut l'occasion,
Vous l'ignorez, allez l'apprendre.


Contes et nouvelles en vers par Monsieur de La Fontaine
A Amsterdam chez Pierre Brunel, sur le Dam à la bible d'or, 1709
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Line



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MessagePosté le: 19-03-2006 10:09    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

excusez moi les amis. Mes souvenirs je les mets sur le carnet pour ne pas vous ennuyer avec. Aujourd'hui je me suis dit c'est dimanche pourquoi ne pas me faire une fois plaisir à moi même. Demain se sera denouveau votre tour si vous le voulez bien. Merçi de votre comprehension bonne journée et gros bécots. LINE

ce sont mes souvenirs, c'est toute ma jeunesse !


Loin des guitares


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Où sont-ils les soirs mystérieux
Où nous chantions à deux sur la grève
Les guitares rythmaient nos chansons
Notre amour hélas n'est plus qu'un rêve
Et pourtant chérie malgré le temps

Loin des guitares
Aux chants si doux
Loin des guitares
Sans cesse je pense à vous
À votre voix dont la beauté m'avait grisé
À nos espoirs à nos serments nos plus tendres baisers

Par les nuits chaudes autour de moi
Sans cesse rode le souvenir d'autrefois
Et mon cœur mon pauvre cœur
S'en va vers vous
Loin des guitares
Aux chants si doux
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priska



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MessagePosté le: 19-03-2006 14:38    Sujet du message: Répondre en citant

De quoi, on t'excuse Line ?

C'est Tino Rossi, tes souvenirs ? Alors c'est aussi les nôtres ! Quand j'étais petite on n'entendait que lui à la radio et j'avais un cousin qui finissait toutes les fêtes de famille par son répertoire !!!

Cette chanson-là pourtant, je ne la connais pas, dommage qu'on n'ait pas la musique !!!

Alors, mets-nous toutes tes chansons préférées, tu nous rappelleras des bons moments ! Tiens que dis-tu de Charles Trénet ou de Luis Mariano ? Eux aussi ont bercé ma jeunesse !!!!!

Bisous et bonne journée !!
Very Happy Very Happy Very Happy

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