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le CARNET DE LINE---histoire de Line
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Line



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MessagePosté le: 24-06-2006 06:19    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

ALSACE GENEA


Le coup de vent du diable sur le parvis de la Cathédrale
Autrefois, le diable survolait la terre, en chevauchant le vent. Il aperçut ainsi son portrait sculpté sur la cathédrale; très flatté et curieux, il eut l'idée d'y entrer pour voir si d'autres sculptures le représentaient à l'intérieur. Retenu prisonnier dans le lieu saint, il ne put en ressortir; le vent l'attend toujours sur le parvis et hurle aujourd'hui encore d'impatience sur les places autour de la cathédrale. Le diable, lui, furieux, fait le courant d'air, au fond de l'église, à la hauteur du pilier des anges!
La dame blanche de la Cathédrale de Strasbourg
D'après Gevin Casal (Légendes d'Alsace Paris, 1923), une dame blanche s'élève durant certaines nuits, de la crypte de la Cathédrale; elle glisse à travers toutes les chapelles et monte lentement vers la flèche de l'édifice. Elle est si belle, que ceux qui l'aperçoivent, sont obligés de la suivre.
Un jeune gardien de la tour, fut ainsi subjugué par elle; il la suivit, la dame blanche flotta dans l'air devant lui et s'éleva de plus en plus. Le gardien la poursuivit, voulut l'étreindre... mais il n'y eut qu'un grand cri affreux et le lendemain, on retrouva le corps démantelé du jeune gardien, sur la place de la Cathédrale.
Le cavalier étranger et son chien
Au XVI° siècle, un homme audacieux, du nom de Symphoriancus Polllio un ecclésiastique réformateur ayant exercé son ministère à Saint-Étienne, à l'église Saint-Martin et à la cathédrale et l'un des premiers compositeur de cantiques protestants, aimait se tenir sur la balustrade de la plate-forme de la Cathédrale. Il y contemplait à son aise, sans vertige, les alentours et le ruban argenté du Rhin. Il avait d'ailleurs déjà provoqué l'émotion des spectateurs, en se tenant un jour debout sur une jambe sur la balustrade du pont du Rhin. se penchant largement en avant, la jambe tendue en arrière, pour regarder couler le Rhin!
Messire Zimprian, (du nom que lui donnait les badauds), marchait ainsi sur le rebord de la balustrade de la plate-forme et s'y promenait fort à son aise, en riant et en exécutant maintes facéties pour amuser ceux qui le regardaient d'en bas avec admiration et effroi.
Au début du XVII° siècle, un noble cavalier venu de l'étranger, monta avec son chien sur la plate-forme et entendit vanter les prouesses de Symphorianus Pollio, et il voulut imiter son audace. Il paria de faire trois fois, (selon Grandidier) le tour de la balustrade, sans tomber. Il réussit deux fois cet exploit, mais le troisième tour, pris de vertige, le pied lui manqua et il tomba, ta tête la première, dans le vide, s'écrasant au bas de la Cathédrale; d'un bond, son chien fidèle, le suivit et retomba mort sur les pavés de la place du Château.
La sonnerie des Juifs, et la corne de l'épouvante
"Judenblos" et "Grüselhorn"
En l'an 1349, l'Alsace fut victime du fléau de la peste noire qui fit ses ravages, épargnant néanmoins la population juive, ce qui parut suspect à tout le monde. On accusa derechef les juifs d'avoir provoqué l'épidémie en empoisonnant tous les puits dans tout l'espace rhénan. Par ce geste crut-on, ils pensèrent en plus utiliser la panique et le désespoir des habitants de Strasbourg pour livrer la ville à ses ennemis, en donnant le signal de son invasion par le son d'un cor fabriqué à cet effet. (Grandidier situe ce dernier fait en 1388).
À Strasbourg, les malheureux juifs furent conduits le jour de la Saint-Valentin en 1349, dans leur propre cimetière, où on en brûla plus de deux mille sur un bûcher. L'endroit de cette horrible excécution porte le nom de rue Brûlée ou Brandgass. En mémoire des "forfaits" des juifs, le magistrat établit l'habitude d'une "sonnerie des juifs" dit Judenblas ou Judenblos en dialecte, exécutée par les sonneurs sur la plate-forme de la cathédrale, deux fois chaque jour (à 20 h ou 20 h 30 et à minuit), à l'aide d'un cor ou d'un cornet d'airain, appelé Grüselhorn ou corne de l'épouvante. Ce fait est signalé sur des feuillets imprimés affichés auprès des gardes de l'édifice. Le Grüselhorn ou Grüsel était long de deux pieds, neuf pouces et demi, et orné des armes de la ville et de l'Oeuvre Notre-Dame; il pesait environ vingt-six livres. Un cor de ce type se retouve également à Fribourg en Brisgau.
La cloche des vauriens ou Lumpeglock
Aujourd'hui encore, tous les soirs à 22 heures, la cloche municipale de la Cathédrale sonne sereinement, résonnant familièrement aux oreilles de ceux qui se hâtent de rentrer chez eux ou se préparent au repas nocturne. Cette cloche dite Lumpeglock, rappelait traditionnellement autrefois aux vagabonds, errants, voyous et autres mauvais garçons, (Lumpe) qu'ils devaient se dépêcher de regagner leur logis. On tirait les chaînes dans la rue de la Courtine et des Juifs. Ceux qui restaient au dehors étaient arrêtés.
M.-Cl. Groshens et M.-N. Denis citent dans Récits et Contes populaires d'Alsace que pendant l'évacuation lors de la dernière guerre mondiale de la ville de Strasbourg, les gens ont emporté un disque ou une cassette avec le son de la Lumpeglock que l'on jouait en Dordogne, le soir à 22 heures, dans les parcs publics. Le son de cette cloche représente encore aujourd'hui pour beaucoup de personnes le symbole de la Cathédrale de Strasbourg et en évoque la nostalgie.
La nuit de la Saint-Jean à la Cathédrale
Le jour de la Saint-Jean le Baptiste, en l'an 1007, les foudres du ciel incendièrent la
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MessagePosté le: 24-06-2006 06:29    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

SUITE CATHEDRALE DE STRASBOURG


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MessagePosté le: 24-06-2006 07:45    Sujet du message: Répondre en citant

bonjour line.....bon week en Alsace......... Very Happy
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MessagePosté le: 25-06-2006 06:41    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

La nuit de la Saint-Jean à la Cathédrale
Le jour de la Saint-Jean le Baptiste, en l'an 1007, les foudres du ciel incendièrent la Cathédrale de Strasbourg qui brûla complètement ainsi que l'église Saint-Thomas. Dans la sernaine précédent la fête de Saint-Jean le Baptiste en 1439, la flèche de la Cathédrale fut achevée; on en orna la pointe d'une effigie de la mère de Dieu pour signaler à tous les peuples des alentours la fin d'un chantier séculaire et la gloire du nouvel édifice. La fête de la Saint- Jean était celles des vivants et des morts, à l'intérieur et autour de la Cathédrale. Ainsi, cette nuit-là, tous les maîtres d'oeuvre, suivis des plus humbles maçons, des sculpteurs et tailleurs de pierre, des peintres et de nombreux artistes ayant contribué à l'édification et à l'ornementation de la somptueuse église, entourent Erwin von Steinbach, leurs outils spécifiques à la main.
Tout le peuple des statues s'anime et entonne un hymne à la gloire de la Vierge. Les vitraux resplendissent, sans qu'aucun cierge ne brûle. La Vierge et les anges de blanc vêtus descendent de la flèche, après avoir flotté autour des sommets de la cathédrale dans la lumière argentée de la lune. La Vierge tient dans ses mains un marteau et un ciseau de tailleur de pierres; elle gagne le choeur où elle bénit les bâtisseurs de tous les temps. Sur le coup d'une heure du matin, tout se tait et disparaît, sans laisser d'autres traces que des ombres mouvantes.
M.D.

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Encyclopédie d'Alsace, Editions Publitotal Volume III, p. 1347-1351
La nuit de la Saint-Jean
C'est la semaine de la Saint Jean-Baptiste, en 1439, que la flèche de la Cathédrale fut achevée.
Durant la nuit de la Saint Jean, les maîtres de l'oeuvre, suivis des plus humbles maçons qui travaillèrent à élever ce temple de la gloire chrétienne, entrent dans la nef tenant en mains leurs équerres et leurs compas. Cependant, tout le peuple des statues s'agite et entonne un hymne à la gloire de la Vierge. Les vitraux resplendissent; pourtant pas un cierge ne brûle dans la Cathédrale. Et de la tour, une légion d'anges précède la Vierge et descend du sommet de la tour. La Vierge tient en mains un marteau et un ciseau. Elle gagne le choeur d'où elle bénit ceux qui lui ont bâti si belle demeure.
A minuit, tout est silence, jusqu'à la Saint Jean de l'an prochain.
Aeneas Sylvius Piccolomini, savant illustre, et qui devint le pape Pie II, a dit, parlant de la cathédrale de Strasbourg, qu'elle est «une merveille dont le front touche les nuages».
De mille points du Bas-Mundat (Bas-Rhin), des montagnes comme de la plaine, on aperçoit cette flèche, si fière et si svelte, qui semble le signe de ralliement des gens du Rhin. Elle est le symbole des consolations que donne la foi en Dieu, sur cette terre de marche, où se sont affrontées les races ennemies, luttant jusqu'à la mort.

D'après Louis Schneegans, 1850
Le réveil des maîtres de l'oeuvre et des artistes ayant collaboré à l'édification d'un mouvement digne d'admiration est un thème que l'on rencontre à peu près partout, et à toutes les époques. Schneegans, à qui nous devons cette poétique évocation dans le volume d'Auguste Stûber, dit qu'il en a trouvé la teneur dans un almanach, mais sans préciser l'origine. Nous nous trouvons vraisemblablement en présence d'une de ces nombreuses traditions orales dont l'origine est assez simple à définir: il a suffi qu'à propos de quelque église un chanteur quelconque rapportât un récit du réveil des artistes constructeurs après leur mort, pour que ce récit refleurît rapidement partout ailleurs. En Alsace, le même thème existe à propos des églises de Thann, de Kaysersberg, de Rouffach et de la cathédrale Saint-Martin de Colmar.


Récits Légendaires d'Alsace, Robert Kuven, Raymond Matzen, Editions Publitotal Strasbourg (1976)

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MessagePosté le: 25-06-2006 06:56    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

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MessagePosté le: 25-06-2006 11:08    Sujet du message: Répondre en citant

j ai toujours beaucoup de plaisir, à lire tes histoires line........
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MessagePosté le: 26-06-2006 14:45    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

ce conte des freres Grimm est pour demain. Je serais probablement absente mes amis. bisoux Line.

URL=http://imageshack.us][/URL]
L'eau de vie
Conte de Grimm
Il était une fois un roi qui tomba malade et nul ne crut qu'il en réchapperait. Il avait trois fils qui l'aimaient beaucoup et en furent très affectés.
Un jour qu'ils se trouvaient dans le jardin du palais et se lamentaient, ils virent -venir à eux un vieillard qui leur demanda le sujet de leur chagrin. Ils lui apprirent que leur père était très malade, que les remèdes n'étaient d'aucune efficacité, et que certainement il ne se rétablirait pas.

Le vieux leur dit alors :
- Je connais un remède, c'est l'eau de vie ; votre père guérira s'il en boit, mais il n'est pas facile à trouver.
L’aîné dit :
- Je la trouverai bien moi.
Il se rendit auprès du roi malade et lui demanda L'autorisation de se mettre à la recherche de ce remède souverain. Mais le roi lui répondit qu'il préférait mourir plutôt que de consentir à ce que son fils s'exposât aux dangers de cette expédition. Cependant le prince insista tant que le roi céda. Le jeune homme se disait : " Si je rapporte cette eau à mon père, je deviendrai le préféré et hériterai de la couronne. "

Il se mit donc en route, et, après avoir longtemps chevauché, il trouva sur sa route un nain qui lui demanda où il allait si vite :
- Méchant nain, cela ne te regarde pas, lui répondit-il avec hauteur. Et il continua sa route.
Mais le, petit homme fut irrité de cette réponse et il lui jeta un sort. Le prince s'engagea bientôt entre deux montagnes, dans une gorge qui se resserra tellement qu'il ne, put bientôt plus avancer, il lui fut également impossible de revenir sur ses pas. Il voulut mettre pied à terre, impossible encore, il demeura donc dans cet état d'immobilité. L'auguste malade l'attendit longtemps, mais il ne revint pas.

Le second prince demanda alors à son père l'autorisation de se mettre, à la recherche de l'eau salutaire. Le roi refusa également tout d'abord, mais il finit par céder.
Le jeune homme prit donc le même chemin, et rencontra le même nain qui l'arrêta également et lui demanda où il se rendait avec tant de hâte.
- Méchant nain, cela ne te regarde pas, lui répondit le second prince. Et il s'en fut sans se retourner.
Mais le nain lui jeta également un sort et il s'engagea comme son frère dans une gorge d'où il ne put sortir. C'est le lot des orgueilleux.

Voyant que ses frères ne revenaient pas, le troisième, prince sollicita à son tour l'autorisation de se mettre à la recherche de l'eau de vie et son père dut le laisser partir.

Il rencontra également le nain, et quand celui-ci lui demanda où il se rendait en si grande hâte, il arrêta son cheval et lui répondit obligeamment :
- Je suis en quête de l'eau de vie, car mort père est à l'agonie.
- Sais-tu où la trouver lui demanda le petit homme.
- Non, répondit le prince.
- Je vais te l'apprendre et te dire comment tu y arriveras, puisque tu t'es mieux conduit que tes frères. L'eau de vie jaillit d'une fontaine qui se trouve dans la cour d'un château enchanté ; tu n'y accéderas pas sans une baguette de fer et deux petits pains que je vais te remettre. Avec la baguette tu frapperas trois fois à la porte de fer du château et elle s'ouvrira ; à l'intérieur tu verras deux lions qui voudront te dévorer. En leur jetant à chacun un pain, ils se calmeront, tu te hâteras alors d'aller chercher l'eau de vie avant que sonnent douze coups, car à ce moment-là la porte se referme et tu te trouverais emprisonné.
Le prince remercia avec effusion, prit la baguette et les pains et suivit sa route. Il arriva à destination et trouva tout comme le nain le lui avait prédit. La porte s'ouvrit au troisième, coup de baguette, et, après avoir apprivoisé les lions avec le pain, il pénétra dans le château. Il entra dans une grande, salle richement décorée où étaient assis des princes enchantés. Il retira leurs bagues de leurs doigts et prit un pain et un glaive qui se trouvait là.

Il vit dans une autre salle une charmante princesse qui se réjouit à sa vue, l'embrassa et lui annonça qu'il avait détruit le sort qui pesait sur elle.
Elle lui dit de revenir dans un an, qu'à cette époque leurs noces seraient célébrées et qu'il aurait son royaume.
Elle lui indiqua l'endroit où se trouvait l'eau de vie et l’engagea à se hâter d'en puiser avant que les douze coups ne retentissent. Il alla plus loin et arriva enfin dans une chambre où il vit un lit de repos ; harassé de fatigue, il voulut s'y reposer un moment. Il s'y allongea et s'endormit ; onze heures trois quarts sonnaient quand il s'éveilla. Il se leva et se précipita vers la fontaine. À l'aide d'un gobelet qu'il y trouva, il puisa de l'eau et s'en retourna en hâte. Il atteignait la porte quand retentirent les douze coups, et celle-ci se referma avec une telle violence qu’elle lui emporta un morceau de talon.

Mais, heureux de posséder l'eau bienfaisante, il prit le chemin du retour et repassa devant le nain. En Voyant le glaive et le pain, celui-ci lui dit :
- Tu as été heureusement inspiré en emportant cela : avec le glaive tu détruiras des armées, et le pain ne s'épuisera jamais.
Cependant le prince ne voulait pas retourner près de son père sans, ses frères et dit :
- Cher nain, ne pourrais-tu m'apprendre où je trouverai mes frères ? Ils sont partis avant moi à la recherche de l'eau de vie : et ne sont pas revenus.
- Ils sont pris entre deux montagnes, dit le nain, c'est moi qui leur avais jeté le sort à, cause de leur orgueil.
Le prince le supplia tant qu'il les relâcha, mais le nain lui dit :
- Méfie-toi d'eux, car leur cœur est mauvais.
En voyant ses frères il éprouva une grande joie et leur rendit compte de son aventure :
Il avait trouvé la fontaine avec l'eau de vie et en avait pris un gobelet - il avait conjuré le sort qui pesait sur une belle princesse qui attendrait un an pour l'épouser et lui donner un grand royaume.

Ils s'en retournèrent tous les trois et arrivèrent dans un pays où sévissaient la guerre et la famine, et que son roi crut livré à l'extermination, tant la misère y était grande.
Le prince se rendit auprès du souverain et lui remit le pain qui alimenta tout son royaume, et le glaive à l'aide, duquel il battit les armées ennemies.
La paix et le bonheur rétablis, le prince reprit le pain et le glaive, et les trois frères continuèrent leur chemin.
Mais ils traversèrent encore deux royaumes où régnaient également la guerre et la famine. A chacun des rois le prince confia le pain et le glaive, et sauva ainsi trois royaumes.
Ils s'embarquèrent ensuite, et prirent la voie de mer.

Pendant la traversée, les deux aînés se dirent entre eux que leur frère ayant trouvé l'eau de vie, leur père lui donnerait le royaume qui leur revenait. Ils ne purent en supporter la pensée et résolurent sa perte. Ils attendirent qu'il fût profondément endormi et enlevèrent l'eau vitale de sa gourde qu'ils remplirent d'eau de mer.
Dès qu'ils furent rentrés à la maison, le jeune prince fit boire son père de son eau, mais quand il eut pris quelques gorgées de l'eau salée, le roi se trouva plus mal qu'auparavant. Les deux aînés survinrent tandis qu'il se lamentait.
Ils accusèrent leur frère d'avoir tenté d'empoisonner le roi, disant qu'ils apportaient la véritable eau de vie qu'ils lui tendirent. Aussitôt qu'il en bu, le roi sentit son mal se dissiper et il recouvra les forces de sa jeunesse.

Les deux aînés se moquèrent de leur cadet et ils lui dirent :
- Tu as, en effet, trouvé l'eau de vie, mais tu n'as eu que la peine, tandis que nous jouissons de la récompense ; tu aurais dû être plus avisé et plus vigilant : nous te l'avons prise, tandis que tu dormais durant la traversée. Dans un an, c'est l'un de nous qui ira chercher la belle princesse. Mais prends garde de rien révéler de ce que tu apprends ; notre père ne te croira pas d'ailleurs . De plus, si tu cherches à nous trahir, tu perdras la vie ; tu demeureras sauf si tu te tais.
Cependant le, vieux roi crut que son plus jeune fils avait voulu attenter à sa vie, et il lui en témoigna de la colère. Il convoqua son conseil qui émit l'avis de faire fusiller secrètement le jeune prince. Un serviteur du roi devait l'accompagner à la chasse et l'exécuter dans la forêt.

Cependant, au moment décisif le prince fut surpris de l'air de tristesse de celui qui était charge de la funèbre mission.
- Qu'as-tu, lui demanda-t-il, pour paraître si triste ?
- Je ne puis le dire, répondit le serviteur.
- Parle, lui dit le prince, je te pardonne d'avance.
- Hélas ! dit alors le domestique, je suis chargé de vous fusiller, le roi l'ordonne ainsi.
Le prince tout consterné lui dit :
- Brave, serviteur, je te donnerai ma tenue royale, donne-moi la tienne à la place.
- Très volontiers, répondit l'autre ; je n'aurais quand même pas eu le, courage de tirer sur vous.
Ils échangèrent leurs vêtements, et le serviteur rentra au château tandis que le prince s'enfonça dans la forêt.

Longtemps après arrivèrent chez le vieux roi trois voitures chargées d'or et de pierres précieuses pour être remises à son plus jeune, fils. C'étaient les trois rois dont les royaumes avaient été délivrés par son glaive et fécondés par son pain qui voulaient ainsi exprimer leur gratitude.
Le vieux roi songea : " Mon fils serait-il innocent ? " et il dit à ses gens :
- Ah ! s'il était encore en vie, que je regrette de l'avoir fait tuer !
- Il vit encore, dit le serviteur ; je n'ai pu prendre sur moi de le tuer.
Et il raconta au roi comment les choses s'étaient passées.

Le cœur du vieux souverain fut soulagé d'un grand poids ; il fit publier partout que son fils pouvait rentrer et qu'il lui serait fait bon accueil.
Cependant la princesse avait fait percer devant son palais une rue pavée d'or et de pierreries, et dit à ses gens que, celui qui pousserait son cheval au milieu de cette rue serait l'époux attendu et qu'il fallait lui permettre l'accès du palais, tandis qu'il fallait chasser ceux qui marcheraient sur le côté.

Un pou moins d'un an après l'époque, où le jeune prince avait pénétré auprès de la belle princesse, l'aîné se mit en route afin de se donner pour son libérateur et obtenir sa main et son royaume.
En voyant la précieuse route il se dit : " Ce serait grand dommage d'y mettre les pieds ", et il fit passer la bête sur le côté. Mais, arrivé devant la porte, les gens lui dirent de s'en retourner car il n'était pas l'époux attendu.
Le second prince survint peu après, et il pensa comme, son aîné qu'il serait grand dommage de détériorer une si belle route ; il fit donc également passer son cheval sur le côté. Lui aussi, en se présentant au palais, vit les gens de la princesse lui déclarer qu'il n'était nullement l'époux attendu, et il fut prié de, s'en retourner.

Quand l'année fut tout à fait écoulée, le, troisième sortit du bois pour se rendre auprès de sa bien-aimée. Il ne songeait qu'à elle, à l'idée de se trouver auprès d'elle, et, dans sa distraction, il ne vit pas le somptueux pavage de la rue. Il laissa donc son cheval galoper au beau milieu de la voie et trouva la porte grande ouverte.
La princesse le reçut avec transport, le déclarant son sauveur et le, maître de son royaume.
Après que les noces eurent été célébrées en grande pompe, elle lui apprit que son père l'avait mandé auprès de lui et lui avait pardonné. Il se rendit donc auprès du vieux roi et lui raconta comment ses frères l'avaient trahi et qu'il s'était tu.

Le roi voulut les châtier, mais ils s'étaient déjà embarqués et ne reparurent jamais plus.
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MessagePosté le: 26-06-2006 14:57    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

Les flagellants


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La fin de la première moitié du XIV° siècle fut remplie, dans la plus grande partie de l'Europe, de toutes sortes d'événements effrayants.
Le 25 janvier 1348, il y eut un terrible tremblement de terre; des montagnes s'éboulèrent; des villes et des villages furent engloutis; le sol se fendit; des masses d'eau jaillirent; l'air fut empoisonné par des vapeurs pestilentielles. Des nuées de sauterelles, innombrables, s'étaient abattues sur les champs et avaient dévoré les récoltes, engendrant disette, famine et autres maux.
A tout cela s'ajouta, en partie provoquée par ces cataclysmes, une grande peste, dite «la mort noire», qui, dès 1347, était apparue dans quelques ports de la Méditerranée; elle fit périr sur notre continent des millions d'hommes. Elle fit rage en 1348 et 1349, ne disparut complètement que trois ans plus tard, après avoir fait encore, dans la seule ville de Thorn, en 1352, plus de quatre mille victimes. Closener dit: «On mourait tant, que tous les jours il y avait dans toutes les paroisses VIJ ou VIIJ ou C cadavres ou plus encore, sans compter ceux qu'on enterrait dans les couvents; ils étaient innombrables et il fallut transférer dans un grand jardin la fosse de l'hôpital, voisine de l'église, quand l'ancienne fosse fut trop petite. Les gens mouraient de pustules et de glandes gonflées sous les bras et au haut des jambes; ils mouraient au second, troisième et quatrième jour de l'apparition des pustules. Quelques-uns mouraient dès le premier jour.
«Le mal se communiquait des uns aux autres. Quand la mort apparaissait dans une maison, elle se contentait rarement d'une seule victime. On sonnait tous les soirs plusieurs fois la grande cloche. Au total, on l'a sonnée une semaine XIIJ fois.»
On accusa les juifs d'être la cause de la «mort noire»; tout le monde répétait en effet qu'ils avaient empoisonné les puits et ainsi répandu la peste dans la chrétienté; car parmi eux il en mourait relativement moins. Les juifs furent donc partout poursuivis, incarcérés, martyrisés et brûlés par milliers.
La «mort noire» n'arriva à Strasbourg qu'en 1349; cependant, dès l'année d'avant, on avait de divers côtés sollicité le Conseil de procéder contre les juifs par le fer et le feu. Son manque de zèle à cet égard, que lui reprochaient les ennemis des juifs, provoqua une insurrection des bourgeois, laquelle eut pour conséquence un changement dans le gouvernement de la ville. Sous l'administration du nouveau Conseil, le 14 février, jour de saint Valentin 1349, on brûla 2000 Juifs dans leur propre cimetière, au Nord de la ville.
Deux semaines après, arrivèrent en Alsace et à Strasbourg, remontant le Rhin et venant du Brabant, de Flandre et du Hainaut, plusieurs centaines de flagellants. Sur leurs bonnets et sur leurs épaules, ils portaient des croix rouges. Leur cortège se déroulait à travers les rues, au son des cloches, précédé de bannières en soieries précieuses; ils chantaient dans les rues; dans les églises, ils se jettaient à genoux, se flagellaient eux-mêmes et se faisaient flageller le dos par leur Maître, tandis qu'un chef de choeur chantait ces paroles:
«Élevez vos mains - afin que Dieu détourne toute cette mort. Élevez vos bras - afin que Dieu nous prenne en pitié».
Chaque fois que le maître avait flagellé l'un d'eux, il disait:
«Redresse-toi! Sois purifié! par l'honneur de ce pur martyre. - Et garde-toi désormais du péché».
Closener nous fait connaître en détail leurs règles, leurs chants, ainsi qu'un sermon et une lettre prétendue écrite par un ange, à Jérusalem, sur une table de marbre noir; cette lettre invite tout le peuple à la pénitence et explique les tremblements de terre, disettes et pestes par les péchés des hommes et notamment par la profanation des dimanches et fêtes.
De toutes parts, les gens affluaient pour voir les flagellants; ils se laissaient sermonner par eux, les logeaient et leur faisaient des dons. A Strasbourg, leur troupe se monta à plus de mille qui, en deux groupes, parcoururent le pays en tous sens.
Les flagellants prétendaient aussi faire toutes sortes de miracles. Closener en rapporte plusieurs dans son style naïf et sans y croire du tout.
«Les frères, dit-il, s'attribuaient une grande sainteté et disaient que, par leur volonté, de grands miracles se produisaient. D'abord, ils dirent qu'un brave homme leur avait donné à boire dans un vase plein de vin et qu'ils avaient eu beau en boire, le vase ne s'était point vidé. Ils dirent encore que l'image du Crucifié, à Offenbourg, avait sué et que l'image de Notre-Dame de Strasbourg avait également sué. Et ils dirent beaucoup de choses pareilles qui étaient des mensonges. Ils dirent encore qu'à Erstein, il y avait un homme appelé Rinder qui était si malade qu'il gisait sans paroles. Or, il arriva que, pendant le séjour des flagellants, le malade alla mieux et devint parlant. Et les gens se disaient entre eux: «Rinder est devenu parlant». Alors les flagellants dirent: «Les bestiaux (Rinder) sont devenus parlants dans les étables» .Cette nouvelle se répandit dans tout le pays, et les gens simples crurent que c'était vrai. Ils s'attribuaient aussi le pouvoir d'exorciser les possédés.
L'un d'eux, en exorcisant, dit: «Infâme démon, il faut que tu sortes, quand tu devrais renier ta mère! » Avec des paroles sacrées, ils avaient fait entrer un démon dans un pain qu'ils auraient fait sortir d'un autre pain. Ils amenèrent ainsi un enfant noyé dans leur cercle, pendant qu'ils se flagellaient, et prétendirent lui rendre la vie. Mais il n'en fut rien». Peu à peu, l'engouement pour les flagellants se refroidit; les autorités laïques et ecclésiastiques se prononcèrent contre eux et, enfin, une interdiction du pape mit fin au scandale.

Version d'Auguste Stöber
Récits Légendaires d'Alsace, Robert Kuven, Raymond Matzen, Editions Publitotal Strasbourg (1976)
juillot@in2p3.fr Pierre JUILLOT
I.Re.S. Strasbourg
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musika



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MessagePosté le: 26-06-2006 15:00    Sujet du message: Répondre en citant

je connaissais cette histoire line...........je l ai lu etant plus jeune, merci à toi...........
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Zuti
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MessagePosté le: 26-06-2006 15:52    Sujet du message: Répondre en citant

T'es pas ici demain Line??.......... Sad On va s'ennuyer...rien à se mettre sous la dent......... Sad

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priska



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MessagePosté le: 26-06-2006 20:12    Sujet du message: Répondre en citant

Merci pour le joli conte que je n'avais jamais entendu. Very Happy

Tu vas nous manquer, demain, Line, mais profite bien de ta journée ! Very Happy Very Happy

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musika



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MessagePosté le: 26-06-2006 22:09    Sujet du message: Répondre en citant

17651 passages de lecteurs...............ma petite line, tu as du succès....... Very Happy
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Annick



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MessagePosté le: 26-06-2006 22:44    Sujet du message: Répondre en citant

Je viens de finir ce joli conte .

Merci Line, les adultes aiment aussi les contes .
Very Happy
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Annick



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MessagePosté le: 26-06-2006 22:53    Sujet du message: Répondre en citant

Et l'histoire des flagellants, le récit est assez effrayant, mais que de choses on apprend.

Il y a une légende aussi en Alsace je crois, ce jeune homme qui fuit la ville, en jouant de la flûte et en emmenant avec lui tous les rats de la ville...je ne sais plus...

Si tu la trouves cette légende,Line, j'aimerais bien la lire.
Very Happy
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MessagePosté le: 27-06-2006 06:05    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

chere petite Annick . L'histoire du joueur de flûte qui attrappait les rats ne se deroule pas en alsace mais en allemagne. à HAMELN en allemand " DER RATT5ENFAENGER AUS HAMELN " ce qui veut dire textuellement " L ATTRAPEUR DE RATS " Pour toi je veux te la poster.Il marchait en avant dans son patelin en jouant de la flûte et tous les rats le suivaient. Les habitants en etaient débarassés. bisoux


Les Rattenfängersage - l'allemand
de retour à l'aperçu



Rattenfängerbrunnen
dans la course seulement de l'est

le m années 1284 a pu être vu à des Hameln wunderlicher un homme. Il a porté une jupe de chiffon vielfarbigem et de couleur vive et s'est dépensé pour un Rattenfänger, en promettant de libérer la ville contre un certain argent de tous les souris et rats.
Les citoyens lui ont assuré ce salaire, et le Rattenfänger a retiré son Pfeifchen et a sifflé. Les rats et les souris des toutes les Maisons hervorgekrochen venaient là immédiatement et se rassemblaient autour de lui. Quand il voulait maintenant dire, il n'en aurait été retardé aucun, est allé lui de la ville dehors dans la Weser ; le tas entier lui a suivi, tombé à l'eau et noyé.


Rattenfängerbrunnen à la place d'hôtel de ville

En tant que toutefois citoyen leur la panne se libère a vu, elle reute le salaire prometteur, ils ont refusé et elle à l'homme, de sorte que celui-ci a laissé verbittert.
Le 26 juin il a tourné toutefois de retour erschrecklichen dans la forme d'un chasseur, vu, un chapeau rouge et wunderlichen et a fait retentir encore, tandis que tout le monde a été rassemblé dans l'église, sa flûte dans les ruelles.
Des ce ne sont pas rats et des souris, mais des enfants, des garçons et des Mägdlein qui venaient immédiatement couru cette fois-ci à partir de la quatrième année dans un grand nombre. Ceux-ci il, a conduit toujours sans peine, à l'Ostertore dehors dans une montagne, où il a disparu avec eux. Seulement deux enfants sont retournés, parce qu'ils s'étaient retardés ; d'eux, toutefois c'était une aveugle, de sorte qu'il ne pouvait pas montrer la place, l'autre stumm, de sorte qu'il ne pouvait pas dire. Un Knäblein était allé au-devant inversement de prendre sa jupe et ainsi au malheur. Quelques-des ont dit que les enfants sont conduits dans une caverne et à nouveau sortis dans les garants de filtre. C'étaient 130 des enfants entiers.
(Après frères des Grimm « légendes allemandes »)

Le coeur historique des Rattenfängersage ne pouvait pas jusqu'à aujourd'hui être constaté avec la dernière sécurité. Sous beaucoup de interprétations, l'indication sur la colonisation de l'est partant des Niederdeutschland a le plus grand degré de probabilité : « Les enfants des Hameln » doivent avoir été des Hamelner les citoyens auswanderungswillige qui ont été engagés par les messieurs territoriaux nobles à l'agglomération dans les Mähren, en Prusse orientale, Pommern ou deutschordensland d'allemand. On part du principe qu'alors que encore aujourd'hui tous les habitants de « enfants de la ville » peuvent être qualifiés, « enfants urbains ».
« La légende d'extrait d'enfant » a été liée plus tard avec « une légende de vente de rat ». Celui-ci se réfère avec la sécurité dans la ville de moulin aux Hameln dans le moyen âge une panne de rat particulièrement menaçante et sa lutte plus ou moins réussie par « des Rattenfänger vraiment professionnels ».

___________________________________________________________










CONTES GRIMM


-Frères GRIMM, Listes des contes
Le mercredi 17 décembre 2003.
Copyleft : Toutes les traductions françaises des contes de Grimm présentées sur ce site sont des oeuvres libres vous pouvez les redistribuer et/ou les modifier selon les termes de la Licence Art Libre. Vous trouverez un exemplaire de cette Licence sur le site Copyleft Attitude ainsi que sur d’autres sites.
Pourquoi avoir choisi de traduire en français ces contes ? Et bien tout simplement, parce que tel est mon bon plaisir. C’est aussi une façon pour moi de travailler mon allemand et mon français. De plus je ne dédaigne pas assembler quelques mots. J’ai donc essayé de respecter le style simple des fréres Grimm pour retrouver dans le texte français, ce langage simple qui a fait le succès de ces contes populaires.
Ces traductions sont sous la licence Art Libre. Bonne lecture...


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Peau d’Âne Allerleirauh
Pauvreté et Modestie vont au Ciel Armut und Demut führen zum
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MessagePosté le: 27-06-2006 06:24    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant


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MessagePosté le: 27-06-2006 07:33    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

ma pauvre Zudinette, plus je reflechie et plus j'ai mal au coeur. Comment tu n'as ri_en à t(e mettre sous la dent et bienh voilà. Ceci est pour toi


La Fille Sans Mains
Le samedi 21 juin 2003.
La Fille Sans Mains [1] conte recueilli par Jean Fleury


--------------------------------------------------------------------------------

Une dame avait une fille si belle, que les passants, quand ils l’apercevaient, s’arrêtaient tout court pour la regarder. Mais la mère avait elle-même des prétentions à la beauté et elle était jalouse de sa fille. Elle lui défendit de se montrer jamais en public ; cependant on l’apercevait quelquefois, on parlait toujours de sa beauté ; elle résolut de la faire disparaître tout à fait. Elle fit venir deux individus auxquels elle croyait pouvoir se fier et elle leur dit : La Fille sans mains
- Je vous promets beaucoup d’argent et le secret, si vous faites ce que je vous dirai. L’argent, le voilà tout prêt. Il sera à vous quand vous aurez accompli mes ordres. Acceptez-vous ?

La somme était considérable. Ceux à qui elle s’adressait étaient pauvres ; ils acceptèrent.
- Vous jurez de faire tout ce que je vous dirai ?
- Nous le jurons.
- Vous emmènerez ma fille ; vous la conduirez dans une forêt loin d’ici et là vous la tuerez. Pour preuve que vous aurez accompli mes ordres, vous m’apporterez, non pas seulement son coeur, car vous pourriez me tromper, mais aussi ses deux mains.

Les hommes se récrièrent.
- Vous avez promis, leur dit-elle, vous ne pouvez plus vous dédire. De plus, vous savez la récompense qui vous est réservée. Je vous attends dans huit jours.

Les voilà donc partis avec la jeune fille. On lui dit qu’il s’agissait de faire un petit voyage dans l’intérêt de sa santé. Elle fut bien un peu étonnée du choix de ses deux compagnons de voyage, mais le plaisir de voir du nouveau lui fit oublier cette circonstance. Elle les suivit donc sans inquiétude.

Quant à eux, ils ne laissaient pas d’être troublés. La jeune fille s’était toujours montrée bonne pour eux ; elle leur avait rendu divers petits services ; il était bien pénible d’avoir à lui ôter la vie.

On chevauche, on chevauche dans les bois. On arrive enfin à un endroit bien désert. Les hommes s’arrêtent et font connaître à la jeune fille l’ordre de sa mère.
- Est-ce que vous aurez la cruauté de me tuer ? leur demanda-t-elle.
- Nous n’en avons pas le courage ; mais comment faire ? Nous avons juré de rapporter à votre mère votre coeur et vos mains. Le coeur, ce ne serait rien ; celui des bêtes ressemble à celui des hommes ; mais vos mains, nous ne pouvons tromper votre mère là-dessus.
- Eh bien ! coupez-moi les mains et laissez-moi la vie.

On tue un chien, on lui enlève le coeur ; cela suffira. Quant aux mains, il faut bien se résoudre à les lui couper.

On se procure d’abord de cette herbe qui arrête le sang ; puis, l’opération faite, on bande les deux plaies avec la chemise de la jeune fille ; on emporte les mains et on abandonne la malheureuse victime dans le bois, après lui avoir fait promettre de ne jamais revenir dans le pays de sa mère.

La voilà donc toute seule dans la forêt. Comment se nourrir sans mains pour ramasser les objets, pour les porter à sa bouche ? Elle se nourrit de fruits, qu’elle mordille comme elle peut ; mais les fruits sauvages ne sont guère nourrissants. Elle entre dans le jardin d’un château et là elle mordille les fruits qu’elle peut atteindre, mais n’ose se montrer à personne.

On remarque ces fruits mordillés. Presque tous ceux d’un poirier y ont déjà passé. On se demande qui a pu faire cela ; un oiseau peut-être, mais encore quel oiseau ?

On fait le guet. Aucun gros oiseau ne se montre ; mais on aperçoit une jeune fille qui, ne se croyant pas observée, grimpe dans les arbres fruitiers. On la suit des yeux pour voir ce qu’elle fera. On la surprend mordillant les fruits.
- Que faites-vous là, mademoiselle ?
- Plaignez-moi, répond-elle en montrant ses deux bras privés de mains, plaignez-moi et pardonnez-moi.

Celui qui l’avait surprise était le fils de la maîtresse du château. La mutilation qu’on avait fait subir à la jeune fille n’avait pas altéré sa beauté, la souffrance lui avait même donné quelque chose de plus séduisant.
- Venez avec moi, lui dit-il, et il l’introduisit secrètement dans la maison. Il la conduisit dans une petite chambre et l’engagea à se coucher ; puis il alla trouver sa mère.
- Eh bien ! tu as été à la chasse, lui dit-elle ; as-tu attrapé des oiseaux ?
- Oui, j’en ai attrapé un, et un très beau. Faites mettre un couvert de plus ; mon oiseau dînera à table.

Il fit ce qu’il avait dit ; il amena la jeune fille à ses parents. Grand fut l’étonnement quand on la vit sans mains.

On lui demanda la cause de cette mutilation.

Elle répondit de manière à ne compromettre personne : elle ne se croyait pas encore assez loin pour que sa mère ne pût apprendre de ses nouvelles ; elle savait que dans ce cas ceux qui l’avaient épargnée seraient traités sans pitié, et elle supplia ceux qui l’interrogeaient de lui permettre de rester cachée.

Mais cela ne faisait pas l’affaire du jeune homme, qui s’était épris d’elle et désirait l’épouser. Sa mère combattit cette idée ; elle ne voulait pas d’une belle-fille sans mains, d’une bru qui lui donnerait peut-être des petits-enfants sans mains comme elle ! Le fils insista, et il insista tellement que sa mère lui dit :
- Épouse-la si tu veux, mais c’est bien contre mon gré.

Le mariage fut célébré ; les époux furent heureux, très heureux, mais ce bonheur ne dura pas longtemps. Bientôt après le mari fut obligé de partir pour la guerre. Ce fut avec de vifs regrets qu’il se sépara de son épouse, et il recommanda qu’on lui envoyât souvent de ses nouvelles.

Quelques mois après un serviteur vint lui apprendre que sa femme lui avait donné deux beaux garçons ; mais il l’engagea à revenir au plus tôt, parce que sa famille était mécontente qu’il eût épousé une femme sans mains.

Revenir, il ne le pouvait pas ; mais il écrivit à sa femme une lettre des plus aimables et une autre à sa mère, où il lui recommandait d’avoir bien soin de sa femme bien-aimée.

Mais, loin d’en avoir soin, on cherchait à s’en débarrasser. On écrivit au jeune marié que sa femme était accouchée de deux monstres. On s’empara des lettres qu’il avait écrites à sa femme et on en substitua d’autres dans lesquelles on lui faisait prononcer des accusations abominables contre elle et dire qu’il fallait qu’elle fût bien coupable, puisque Dieu, au lieu d’enfants, lui avait envoyé deux monstres. On finit par persuader à la jeune femme, à force de lui répéter, qu’après ces lettres il serait imprudent à elle d’attendre le retour de son mari, qui serait capable de la tuer, et que le meilleur pour elle c’était de s’en aller.

Elle se laisse persuader ; on lui donne quelque argent ; elle s’habille en paysanne et la voilà partie avec ses deux enfants dans un bissac, l’un en avant, l’autre en arrière ; mais sa mutilation la rendait maladroite ; en se penchant pour puiser de l’eau dans une fontaine, elle y laissa tomber un de ses enfants. Comment le retirer, puisqu’elle n’avait pas de mains ?

Elle adressa à Dieu une courte mais fervente prière, puis elle enfonça ses deux bras, ses deux moignons, dans la fontaine pour tâcher de rattraper l’enfant. Elle le rattrapa, en effet, et, en lui ôtant ses habits mouillés, elle s’aperçut que ses deux mains avaient repoussé ; Dieu avait entendu la prière de son amour maternel et lui avait rendu les membres qu’elle avait perdus.

Elle put dès lors travailler de ses mains et gagner la vie de ses deux enfants. Elle vécut ainsi douze longues années.

Quand son mari revint de la guerre, sa première parole fut pour elle.

Sa mère fut tellement furieuse de voir que, malgré tout ce qu’on lui avait dit contre sa femme, il l’aimait encore, qu’elle faillit se jeter sur lui pour le battre.

Il la laissa dire et demanda qu’on lui rendit sa femme. Le fait est que personne ne savait ce qu’elle était devenue. Il pensa qu’elle ne devait pas être morte cependant, et il se mit en voyage, décidé à la retrouver en quelque endroit qu’elle se fût retirée.

Il s’adressait à tout le monde pour avoir des renseignements. Il rencontra un jour un petit garçon, éveillé et intelligent, qui l’intéressa ; il lui demanda quelle était sa maman. L’enfant répond que sa maman n'a jamais eu de mains.
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MessagePosté le: 27-06-2006 20:20    Sujet du message: Répondre en citant

Merci à toi, Line, d'avoir retrouvé la légende de l'homme à la flûte Very Happy Very Happy

Et puis, j'ai lu aussi le conte de la fille sans main, tout se termine bien. Very Happy

Gros bisous, Line.
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MessagePosté le: 28-06-2006 05:10    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

Langage des bêtes [1]
conte recueilli par
Jean Fleury


--------------------------------------------------------------------------------

Un homme avait un fils très intelligent ; il voulut le faire instruire en toutes choses et l’envoya à l’école. Au bout de trois mois, il lui demanda s’il faisait des progrès.

- Oui, dit-il, j’apprends le parlement (le langage) des chiens et je le sais suffisamment.

Le père se fâche. Le langage des chiens ! Ce n’est pas pour cela que je t’ai envoyé à l’école. Je veux que tu apprennes quelque chose de plus utile.

Il l’envoie chez un autre maître. Au bout de trois mois, il va le trouver.

- Eh bien ! tu t’instruis comme il faut ?
- Oui, mon père, je me suis bien appliqué et je sais le parlement des grenouilles.
- Comment ! c’est à cela que tu passes ton temps ? Après l’avoir bien grondé de ne s’appliquer qu’à des choses inutiles, le père l’envoya chez un autre maître. Au bout de trois mois, il va s’informer de nouveau.
- Eh bien ! qu’apprends-tu maintenant ?
- Mon père, je me suis bien appliqué et je sais maintenant le langage des oiseaux.
- C’est trop fort ! dit le père, je ne veux plus entendre parler de toi, tu me fais honte, et je te tuerai pour te punir de ton obstination.

La mère intercède pour lui, mais le père est inflexible. Il va trouver un voisin, un pauvre homme. Voilà douze cents francs, lui dit-il, je te les donne, si tu veux tuer un fils qui me fait honte. Emmène-le loin et me rapporte son coeur, cet argent est pour toi.

Le voisin ne se souciait pas de se charger de cette commission ; mais il était pauvre, il avait besoin d’argent, il finit par consentir. Il emmena le jeune garçon dans un bois, bien loin, bien loin, sous prétexte d’un petit voyage d’agrément, mais arrivé là, il n’eut pas le courage de le tuer, il lui avoua tout. Le jeune homme fut bien étonné que son père eût donné un tel ordre et il protesta.
- Promettez-moi de ne jamais revenir, lui dit le voisin, je dirai à votre père que je vous ai tué, et je lui porterai le coeur d’une bête en lui disant que c’est le vôtre. Il s’agit seulement de trouver la bête.

Un lièvre passe en ce moment. On cherche à l’attraper. Impossible. On aperçoit une biche, elle est prise, on la tue, et le voisin emporte son coeur pour le montrer au méchant père.
- Maintenant, éloignez-vous du pays au plus vite, et que Dieu vous conduise !

Le jeune homme remercia le voisin charitable ; il lui promit de ne jamais le compromettre en attendant qu’il pût le récompenser, et il se dirigea à travers le bois du côté opposé à la maison paternelle. En chemin, il rejoignit deux prêtres qui suivaient la même direction. La conversation s’engagea.
- Où allez-vous donc de ce pas, Messieurs ?
- Nous allons à Rome. Et vous ?
- Oh moi, je n’en sais rien. Je vais où Dieu me conduira.
- Mais où comptez-vous passer la nuit ?
- Dans le bois probablement. Je ne connais personne dans le pays et je n’ai pas d’argent.
- Il y a dans le voisinage une maison où nous savons qu’on nous donnera l’hospitalité. Venez avec nous.
- Ce n’est pas de refus, Messieurs, si vous voulez bien me prendre sous votre protection.

Arrivés à la maison hospitalière, les deux prêtres présentent leur compagnon.
- Lui permettez-vous de coucher ici ?
- Avec plaisir.

On soupe, puis on assigne une chambre au jeune homme, en lui recommandant bien de souffler sa chandelle aussitôt qu’il sera couché.
- Je crains le feu, lui dit son hôte.

La soirée était belle. Une fois dans sa chambre, le jeune homme se met à la fenêtre en bénissant Dieu de l’avoir arraché à un si grand danger et de lui avoir procuré un bon gîte. Il entend alors les chiens qui causent entre eux, leur conversation l’intéresse et il oublie de souffler sa chandelle.

Le maître de la maison qui voit cette lumière se fâche.
- Comment ! ce jeune homme n’est pas couché ! Sa chandelle brûle encore ! Marianne, va voir ce que cela signifie.

Marianne monte à la chambre du jeune homme.
- Monsieur n’est pas content, lui dit-elle, que vous ayez de la lumière. Pourquoi ne vous couchez-vous pas ?
- J’écoute les chiens de la cour qui ont entre eux une conversation très intéressante.

Marianne éclate de rire et va retrouver son maître.
- Nous avons affaire à un drôle de personnage, lui dit-elle. Il prétend qu’il écoute la conversation des chiens, et que cette conversation est très intéressante.
- Des chiens ! C’est donc un fou. Dis-lui de venir.

L’inconnu descend.
- Vous écoutez les chiens, jeune homme ? Eh bien que disent les chiens ?
- Les chiens se disent entre eux que leur maître court un grand danger et qu’ils ne peuvent rien faire pour l’en défendre. Des voleurs ont creusé un souterrain par lequel ils doivent entrer dans la cave. Comme les chiens sont enchaînés, les voleurs auront tout le temps de faire leur mauvais coup et de s’en retourner par le même chemin.

Le maître de la maison avait commencé par rire, mais il ne riait plus. A tout hasard, il envoie chercher les gendarmes, puis on va explorer la cave. On reconnaît le trou dont les chiens ont parlé, on s’embusque, on éteint la lumière et on attend. Les voleurs ne tardent pas à apparaître par le trou qu’ils ont pratiqué. Ils sont quatre et munis d’une lanterne sourde. Les gendarmes les laissent sortir, et quand ils voient qu’il n’en vient pas d’autres, ils se mettent à l’entrée du trou pour les empêcher de s’échapper, les arrêtent et les emmènent.

On remercie vivement le jeune homme du service qu’il a rendu ; on lui fait accepter une récompense, après quoi il se met en route avec ses compagnons.

On marche, on marche tout le jour. Quand la nuit arrive, on se trouve à l’entrée d’un bois.
- Vous ne pouvez pas rester dans ce bois pendant la nuit, lui disent les deux prêtres. Nous connaissons une maison dans le voisinage. Venez avec nous, nous vous présenterons.
- Ce n’est pas de refus, Messieurs.

On arrive à la maison hospitalière, on le présente, il est bien accueilli ; on soupe, on lui assigne une chambre, on lui laisse une chandelle allumée, en lui conseillant de se coucher bien vite et de la souffler aussitôt.

Comme la nuit précédente, il se met à la fenêtre, il y reste longtemps et oublie de souffler sa chandelle.
- Gertrude, allez voir pourquoi ce jeune homme a encore de la lumière, dit le maître de la maison à une servante.

Gertrude monte, elle trouve le jeune homme à la fenêtre.
- Monsieur vous envoie demander pourquoi vous ne soufflez pas votre chandelle.
- J’écoute ce que disent les grenouilles qui sont dans le fossé.

Gertrude éclate de rire comme avait fait Marianne et va raconter cela à son maître. On prie le jeune homme de descendre.
- Comment ! lui dit le maître de la maison, au lieu de vous reposer, vous vous amusez à écouter ce que disent les grenouilles ! Est-ce que vous comprendriez leur langue, par hasard ?
- Je la comprends, en effet, dit sérieusement le jeune homme.
- Eh bien ! que disent-elles ?
- Elles disent que votre fille est devenue muette.
- Elle est muette, en effet.
- Oui ; mais vous ne savez pas pourquoi et les grenouilles le savent.
- Elles savent pourquoi ma fille est muette ! Les médecins n’y comprennent rien.
- Comment le sauraient-ils ? Votre fille est muette, à ce que disent les grenouilles, parce que le jour de sa première communion, elle a laissé tomber à terre une partie de l’hostie. Une grenouille l’a ramassée, elle l’a encore dans la bouche, et tant qu’elle ne l’aura pas rendue, votre fille restera muette.
- Vous m’apprenez-là de drôles de choses ! Enfin nous examinerons demain les grenouilles.

Le lendemain, dès le matin, on va battre le fossé. Toutes les grenouilles sortent. On en remarque une plus grosse que les autres. On pense que c’est celle-là probablement qui a ramassé la partie de l’hostie tombée à terre. Un des prêtres s’approche d’elle et lui dit de rendre la partie de l’hostie qu’elle garde. La grenouille n’a pas l’air d’entendre. Le second prêtre lui adresse la même demande. La grenouille le regarde avec ses gros yeux et ne donne rien. Un troisième prêtre qui se trouvait là tente la même épreuve et ne réussit pas davantage.

Le jeune homme essaie à son tour, en parlant à la grenouille la langue qu’elle comprend. La grenouille lui rend le fragment d’hostie, et la jeune fille recouvre la parole.

Le jeune homme fut fêté, choyé, comme vous pensez. On voulait le retenir ; mais les deux prêtres ayant annoncé leur intention de continuer leur voyage, il se décida à partir avec eux.

Le voyage fut long, mais il n’offrit pas d’autre incident digne d’intérêt.

En arrivant à Rome, les trois voyageurs apprennent que le pape est mort et qu’il s’agit de lui donner un successeur. Les prêtres s’empressent de rejoindre leurs confrères. Quant au jeune homme, que cette élection intéresse peu, il va se promener tout seul sous les arbres. Les arbres étaient pleins d’oiseaux et les oiseaux causaient sur les affaires du jour.

Ce qu’il entendit l’étonna fort ; mais il n’en dit rien à ses compagnons de voyage lorsqu’il se retrouva avec eux le soir.

Pour eux, ils ne désespéraient pas d’être élus l’un ou l’autre.
- Si je suis nommé pape, disait l’un au jeune homme, je te fais mon décrotteur.
- Et mois je te fais mon trotteur (mon courrier), disait l’autre.

Le jeune homme ne répondait rien, mais il savait à quoi s’en tenir.

Le lendemain, les candidats à la papauté se réunirent dans un jardin ; le jeune homme y entra avec eux.

Une portion du ciel (sic : un nuage, sans doute ?) devait s’abaisser sur celui que Jésus voudrait choisir pour gouverner son église.

Au moment voulu, on vit en effet une portion du ciel s’abaisser. Elle passa sur la tête du premier prêtre, elle passa sur la tête du second et elle se posa sur la tête du jeune homme.

On reconnut ainsi la volonté de Dieu, et le jeune homme fut proclamé pape.

Les oiseaux l’avaient instruit de ce qui l’attendait lorsqu’il était allé se promener seul sous les arbres.

Retournons à ses parents. La pauvre mère était morte de chagrin de voir que son mari dans un accès de colère déraisonnable avait fait tuer leur unique enfant.

Lui-même regrettait profondément ce qu’il avait fait. Personne ne l’avait dénoncé à la justice, mais le remords le tourmentait. Il résolut de s’en ouvrir à un prêtre, et il alla se confesser.

Le confesseur lui déclara qu’il ne pouvait l’absoudre d’un si gros péché et l’engagea à s’adresser à l’évêque. Le père va trouver l’évêque ; mais celui-ci refuse également de l’absoudre et lui dit de s’adresser au pape.

Il se décide à aller à Rome ; il y arrive un jour de fête et demande à parler au pape. On lui répond qu’on ne parle pas ainsi à Sa Sainteté. Il insiste. Le pape entend l’altercation et intervient. Il reconnaît très bien son père, mais il n’en témoigne rien et lui dit de se confesser à un prêtre romain.

Le père se rend en effet au confessionnal. Il s’accuse de son crime, dont il a un profond repentir. Le confesseur lui dit que, pour première pénitence, il doit donner tout son bien à celui qu’il a engagé à commettre un meurtre sur la personne de son fils, et qu’il doit lui-même se retirer dans un cloître. Le père consent à tout. On lui conseille alors de s’adresser au pape qui peut seul lui donner l’absolution. Il se rend au confessionnal du pape. Celui-ci le voit tellement affligé qu’il lui pardonne.
- Votre fils n’est pas mort, lui dit-il. Il occupe un haut rang dont il vous est même redevable. Si vous n’aviez pas été si cruel pour lui, il ne serait pas aujourd’hui souverain pontife. Embrassez-moi, mon père !

(Conté par la mère Georges, âgée de 72 ans ; elle est repasseuse à Cherbourg, mais elle a été élevée à la campagne, et c’est là qu’elle a appris ce conte et les suivants.

[1] Commentaire :
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MessagePosté le: 28-06-2006 05:26    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant




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LES FRERES GRIMM
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MessagePosté le: 29-06-2006 06:03    Sujet du message: carnet( de line Répondre en citant

TACHE INGRATE POUR VAREL !


Pauvre VAREL, tout va de travers aujourd’hui et ces satanés dossiers qui ne veulent pas avancer. A l’instant même une dépêche vient d’arriver d’un quartier populaire de STRASBOURG, disant qu’une odeur nauséabonde émane d’un garage, situé dans la rue de la Krutenau. C’est encore au commissaire d’aller faire le constat de ce signalement. Comme il aime les choses bien et vite faites, il y va sur le champ en compagnie de son fidèle adjoint.

Un groupe de voisins stationne devant ce local en attendant l’arrivée de la police. VAREL pose des questions d’usage : propriétaire du garage, nom adresse de celui-ci. Aucun indice de la part des voisins. Jamais personne n’a vu de voiture entrer dans ce lieu et pourtant…Justement par ce temps lourd et orageux que nous avons aujourd’hui le vent nous amène une odeur fétide et pourrie qui nous fait penser à un cadavre en putréfaction.

VAREL est livide, il a horreur de ces moments là mais quand faut y aller, faut y aller ! D’une main adroite il fait sauter le cadenas, un pâle rayon de soleil tombe sur une silhouette allongée parterre. Quelle horreur ! La tête de la victime est pratiquement mangée par les rats. Des rats par centaines avec un cri strident, s’échappent par la porte ouverte et le commissaire doit battre en retraite pour ne pas être attaqué.

D’après l’avis du médecin légiste, ce corps doit être là depuis des semaines, une balle dans la nuque a été fatale. Il est formel, la puanteur vient de l’ouverture récente de ce garage. Quelqu’un aurait fait une apparition ces derniers temps, on patauge. De A à Z tout est à éclaircir.

VAREL tremble comme une feuille morte Il aime son métier, mais alors là, c’est trop fort ça lui donne la nausée. Subitement son petit déjeuner ne passe plus, heureusement FABIEN est là pour le soutenir car ses jambes on lâché et il allait s’étaler dans le caniveau.

Les employés de la morgue viennent d’arriver et le cadavre est mis en bière. En attendant les indices, le garage est mis sous scellés. La présence de VAREL et de son adjoint n’est plus nécessaire jusqu’à nouvel ordre. Il faut se mettre en rapport avec les impôts pour voir qui paye le local. Une fois l’adresse, ils auront fait un bon pas en avant et ils pourront remonter la filière dans cette triste affaire.


La suite du feuilleton demain … LINE
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MessagePosté le: 29-06-2006 06:17    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

Frèrot et soeurette - Brüderchen und Schwesterchen
Le mercredi 17 décembre 2003.
Frèrot et soeurette Traduction française René Bories

Frèrot prit sa soeurette par la main et lui déclara :
"Depuis que notre mère est morte nous n’avons plus de bon temps ; notre marâtre nous frappe chaque jour, et lorsque nous nous approchons d’elle, elle nous chasse d’un coup de pied. Les dures miettes de pain qui nous sont laissées sont notre pitance, même le chien sous la table se porte mieux que nous : elle lui lance parfois quelques bons morceaux. Que Dieu nous prenne en pitié, si notre mère l’eût su ! Viens, partons à la découverte du vaste monde."

Quand vint le jour, ils allèrent par champs, prairies, carrières et lorsqu’il plut, soeurette déclara : "Dieu et nos coeurs pleurent ensemble !"
Le soir, ils arrivèrent dans une grande forêt et étaient si fatigués de gemissements de faim et du long chemin, qu’ils s’assirent et s’endormirent dans le creux d’un arbre. Le lendemain, lorsqu’ils s’éveillèrent, le soleil était déjà haut dans le ciel. Frèrot dit :
"Soeurette, j’ai soif, si je connaissais une source, j’irais m’y désaltérer ; je veux dire, je pense que j’en entends une gargouiller." Frèrot se leva, prit la main de sa soeur et ils partirent à la recherche de la source. Mais la cruelle marâtre était une sorcière et avait bien vu que les deux enfants étaient partis et elle s’était faufilée à leurs trousses ainsi que les sorcières se faufilent et avait ensorcellé toutes les sources de la forêt.
Lorsqu’ils eurent trouvé la petite source, qui scintillait en frappant la roche, Frèrot voulut s’y désaltérer : mais soeurette perçut un murmure qui lui disait ;
"Qui boit de mon eau, sera transformé en tigre, qui boit de mon eau sera transformé en tigre !" Soeurette cria alors ;
"Je t’en prie Frèrot, ne boit pas sinon tu seras transformé en animal féroce et tu me pourrais me déchiqueter !" Frèrot ne se désaltéra point, bien qu’il eut une grande soif et déclara :
"J’attendrai jusqu’à la prochaine source !"
En arrivant à la seconde source, soeurette entendit aussi comment celle-ci parlait ;
"Qui boit de mon eau, sera transformé en loup, qui boit de mon eau sera transformé en loup !" Alors Soeurette supplia ;
"Frèrot, je t’en prie, ne bois pas, sinon tu seras transformé en loup et tu me mangerais !" Frèrot ne se désaltéra point, et déclara :
"J’attendrai jusqu’à la prochaine source mais là je devrai boire, tu pourras dire ce que tu voudras, ma soif est trop grande !"
Et lorsqu’ils arrivèrent à la troisième source, Soeurette entendit murmurer :
"Qui boit de mon eau deviendra un chevreuil, qui boit de mon eau deviendra un chevreuil." Soeurette implora ;
"Ah, Frèrot, je t’en prie, ne bois pas, sinon tu seras transformé en chevreuil et tu t’enfuieras !" Mais, Frèrot n’eut pas tôt fait de s’agenouiller, de se pencher et de boire à la source qu’il fut à la première goutte, transformé en chevreuil.

Soeurette fondit en larmes après la transformation de Frèrot tandis qu’en pleurant le chevreuil vint s’assoir tristement près d’elle. La fillette confia enfin ;
"Calme, cher Chevreuil, jamais je ne te quitterai." Puis elle dénoua le ruban doré de ses soquettes et le lui mit autour de l’encolure, arracha quelques joncs les tressa pour en faire une cordelette qu’elle attacha à l’animal puis le guida plus profondément dans la forêt. Lorsqu’ils eurent marché longuement, très longuement, ils parvinrent à une maisonnette, la fillette regarda à l’intérieur, et comme elle était vide, elle pensa :
-"Ici, nous pourrons nous installer et habiter !" Puis elle alla ramasser de la mousse des feuille pour lui préparer une litière.

Chaque matin elle sortait et rapportait des racines des baies et des noisettes et pour le chevreuil, elle ramenait de l’herbe fraîche et grasse qu’il lui mangeait dans la main, c’était un plaisir et il jouait autour d’elle. Le soir, lorsque soeurette était fatiguée et après avoir dit ses prières, elle posait sa tête sur le dos du chevreuil, cela faisait comme un coussin sur lequel elle pouvait paisiblement s’endormir. Si seulement Frèrot avait eu une apparence humaine, ç’aurait été une vie magnifique.

Ils restèrent isolés très longtemps.
Lorsqu’il advint que le roi de ce pays entreprit une grande chasse dans la forêt. Les cors se mirent à retentir, les chiens à aboyer et les cris joyeux des chasseurs à se répandre.
Le chevreuil les entendant ressentit l’envie d’en être aussi.
"Hélas !" dit-il à soeurette, "laisse moi y aller aussi, je n’en puis point tenir" et la pria jusqu’à ce qu’elle s’y résolût.
"Mais, lui dit-elle, revient à moi ce soir, car avec ces chasseurs sauvages, je m’enfermerai ; et pour que je puisse te reconnaître, frappe et dit :
-"Chère soeurette, laisse moi entrer ; et si tu ne me répète pas cela ainsi, je n’ouvrirai pas la porte."
Alors le chevreuil bondit et s’egaya joyeusement dans la nature.
Le roi et ses chasseurs voyant le bel animal se mirent à sa poursuite, mais ne purent l’encercler, et lorsqu’ils pensèrent y être parvenus, il bondit et disparut dans les taillis et disparut.
Lorsque la nuit fut venue, il s’en retourna à la maisonnette, et frappa à la porte en déclarant :
"Chère Sœurette, laisse moi entrer !" Alors la porte s’ouvrit, et il s’engouffra à l’intérieur et se reposa toute la nuit sur une couche douillette. Au petit matin la chasse reprit et lorsque le chevreuil entendit le son du cor et les ho ho ! des chasseurs il ne tint plus en place et demanda :
-"Chère Sœurette, ouvre moi, je dois sortir." La soœur ouvrit la porte et lui redit :
-"Mais ce soir, tu devras de nouveau être là et prononcer la phrase convenue."
Quand le roi et ses chasseurs virent le chevreuil et sa chaîne en or, ils se mirent à sa poursuite, mais il était trop preste et agile. Cela dura tout le jour, enfin le soir, les chasseurs le cernèrent et l’un d’eux le blessa légèrement à la patte. Il s’échappa en boîtant. Un des chasseurs réussit à le suivre jusqu’à la maisonnette et entendit comment il s’annonçait :
-"Chère Sœurette, laisse moi entrer !" et vit commnent la porte s’ouvrait pour se refermer brusquement sur lui. Le chasseur ayant bien tout compris se rendit chez le roi et lui raconta ce qu’il avait vu et entendu. Le roi dit alors :
-"Demain nous chasserons à nouveau !"

Mais Sœurette s’effraya lorsqu’elle vit que son frère était blessé. Elle essuya le sang et le pansa avec des herbes et lui dit :
-"Vas sur ta couche, cher chevreuil, afin que tu guérisses vite."
La blessure était si légère qu’au lendemain, le chevreuil ne ressentait plus rien. Et quand il entendit dehors la chasse reprendre, il déclara :
-"Je ne peux plus tenir, il faut que j’y sois, et personne ne pourra m’avoir."
Sœurette fondit en larmes et dit :
-"Ils vont te tuer et je resterai, ici, seule dans la forêt, abandonnée du monde, je ne te laisserai pas sortir.
-"Et je mourrai d’ennui" répondit le chevreuil, "quand j’entends le son du cor, je dois sauter dans mes bottes !"
Alors Sœurette ne put rien n’y faire et referma la porte sur lui avec le cœur gros. Le chevreuil en pleine forme, bondit joyeusement vers la forêt.

Lorsque le roi l’aperçut, il ordonna à ses chasseurs :
-"Poursuivez le tout le jour, jusqu’à la nuit, mais sans le blesser."
Quand le soleil eut disparu sous l’horizon, le roi demanda à son chasseur,
-"Maintenant, montre moi la maisonnette dans le bois.
Quand il fut devant la petite porte, il frappa et annonça :
"Chère Sœurette, laisse moi entrer."
La porte s’ouvrit alors et le roi entra, devant lui se tenait debout une jeune fille d’une beauté telle qu’il n’en avait jamais auparavant. La jeune fille était éffrayée lorsqu’elle vit que ce n’était pas le chevreuil mais un homme qui était entré, et qui portait une couronne d’or sur la tête. Mais le roi était amical, elle lui tendit la main et proposa :
-"Veux tu venir avec moi au château et devenir mon épouse ?"
-"Oui, répondit la jeune fille, mais le chevreuil devra venir aussi, je ne veux pas le laisser."
-"Il pourra rester près de toi, aussi longtemps que tu vivras et rien ne lui manquera."
Là dessus, le chevreuil bondit dans la maison, Sœurette lui passa la laisse, et ensemble ils quittèrent la maisonnette...

Le roi prit la belle jeune fille sur son destrier et la mena en son château, où les noces furent fêtée en grandes pompes, elle était maintenant la Reine, et ils vécurent de longues années de plaisir ensemble ; le chevreuil était entretenu et soigné, il bondissait ici et là dans le pARC
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MessagePosté le: 29-06-2006 06:50    Sujet du message: Répondre en citant

Coucou Line,

Aujourd'hui, me voici matinale tout comme toi, j'ai déjà savouré les contes.

Bisous à toi et bonne journée.
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MessagePosté le: 30-06-2006 06:53    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

2eme partie TACHE INGRATE POUR VAREL !


Le lendemain un appel téléphonique de la part des impôts communique à la police la personne qui paye les impôts locaux. Un certain monsieur Absalon du MURIER, habitant du quartier des quinze, sous locataire du garage. Le propriétaire est monsieur A.LAFARGUE et lui il réside dans les Alpes Maritimes en été et en hiver dans le jura. La location est gérée par une agence strasbourgeoise., depuis 1995 date de l’achat.


Alors FABIEN tu sais ce qui nous reste à faire. Allons rendre visite à ce cher monsieur Absalon peut être, a-t-il quelque chose à nous dire, sait on jamais .En même temps, nous irons prendre un peu l’air à l’Orangerie, nous en avons besoin tous les deux. Quand je pense à cette jeune femme, je frissonne encore maintenant. L’assassin ne perd rien pour attendre, c’est moi VAREL qui te le dit.

Arrivés devant le Nr 5 de la rue en question prés du canal, les volets sont clos. Le jardinet est en friches et la maison à l’air inhabitée. Un voisin qui est entrain de couper son gazon est interrogé. La maison est vide depuis quelques mois, depuis que le petit portugais est retourné dans son pays. Il était locataire, le propriétaire de la maison, je ne le connais pas .mais j’ai entendu dire par le facteur, qu’il portait un drôle de prénom comme Absolvons, quelque chose comme ça. ABSALON peut être dit VAREL, oui dit-il c’est ça. Je vous remercie de votre collaboration. Bonne journée.


FABIEN, crois tu sincèrement que ce Monsieur ABSALON garait sa voiture à la KRUTENAU, ça fait encore assez loin pour revenir à pied.
Nous allons faire rechercher ce cher monsieur dans tous les départements et je te garantis que nous l’aurons. D’ici quelques jours nous lui mettrons le grappin dessus et tôt ou tard il avouera. Un crime horrible comme celui-ci demande prison à perpette et travaux forcés.

Deux jours après. VAREL téléphone à une entreprise de dératisations, de bien vouloir nettoyer à fond le garage afin de détruire les rats s’ils en restaient. Sur ce une secrétaire de cette firme téléphone en disant que les scellés avaient été arrachés lors de leur visite .Qui ça peut bien être, sinon le tueur, et que cherchait il ? Se demande VAREL

Une patrouille tous les soirs circule à la Krutenau. Les policiers sont cachés derrière les gros platanes et les portes cochères pour observer ce qui se passe du côté garage .prêt à intervenir au moindre incident.

Vers 4 heures du matin une voiture stationne au coin de la rue. Un homme d’une quarantaine d’années en descend et se dirige tout droit vers le local en question. Il a l’air nerveux, se précipite vers la porte, arrache les nouveaux scellés et disparaît dans le noir. Cinq policiers attendent son retour et c’est là qu’ils vont le coincer. Voila maintenant c’est lui qui est fait comme un rat. Il ne s’attendait pas à avoir de la compagnie en sortant qui l’a prié de les accompagner au commissariat.


Le jour d’après à 8 heures du matin. VAREL a commencé son service avec FABIEN Questions sur questions ininterrompues. A midi VAREL savait tout. Que lui, ABSALON était un gigolo qui s’amusait avec de riches dames. Il les accompagnait en vacances, au restaurant, aux bals, les aidait à claquer leur fric etc. Tout avait marché comme sur des roulettes, jusqu’à la dernière qui était rebelle. Il l’a volée et tuée dans ce garage avec un coup de revolver tiré dans la nuque. C’était la fin d’une belle aventure. Apres un repas copieusement arrosé, la femme l’aurait suivi au bout du monde les yeux fermés. Voila la triste fin de cette femme tuée avec un silencieux il y a quelques semaines. Malheureusement le meurtrier a fait une boulette. Une valise pleine d’argent était cachée dans une faille d’un mur du garage et ABSALON venait de temps en temps chercher de l’argent liquide, comme s’il allait à la banque. Il avait décidé de tout emporter ce soir et la dernière fois fut fatale.
Garde emmenez ce triste personnage, je ne peux plus le voir. Le tribunal va s’occuper de toi, hors de ma vue, sinon je fais un malheur.



LINE
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Chevalier



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MessagePosté le: 30-06-2006 10:58    Sujet du message: Répondre en citant

Hello Smile

Avant, je lisais les pages littéraires des journeaux. Maintenant, je lis les chroniques de Line.

C'est trés agréable de découvrir tous ces contes. Certains m'étaient totalement inconnus.

Bisou et bonne continuation Line Smile
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musika



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MessagePosté le: 30-06-2006 11:08    Sujet du message: Répondre en citant

oui.........je suis étonnée..........de tout ce qu'elle connait.........tu as vu chevalier.......... comme notre line à une grand connaissance des contes et légendes.........elle m épate Very Happy
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Chevalier



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MessagePosté le: 30-06-2006 11:09    Sujet du message: Répondre en citant

Oui Musika, c'est impressionnant ! Et elle aime bien fouiller dans les vieux coffres !
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MessagePosté le: 30-06-2006 11:26    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

merci CHEVALIER MERCI mUSICKA POUR VOS BELLES PAROLES MAIS CE MATIN JE SUIS EN PANNE; I AM SORRY JE VOUS EMBRASSE TOUS ET DES QUE JE POURRAIS JE RATRAPPERAIS LE TEMPS PERDU; Ca durer depuis hier au soir - j'ai plusieurs rubriques à revoir, esperons que ça ne dure plus longtemps. a bientôt LINE
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MessagePosté le: 01-07-2006 04:36    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

chers amis excusez moi c'est le seul programme que je peux passer.Le serveur ne trouve pas la page orange. Que faire ?a bientôt bisou LINE



UN JEUNE HOMME DEFENESTRE !


Pas loin du terrain de foot du RACING à la Meinau, une tour habitée en partie par de riches commerçants strasbourgeois. Au 8 ème étage sur la grande terrasse tous les soir sont organisées des réceptions somptueuses avec feux d’artifice, pendant tous les mois d’été. Le logement appartient à un commerçant ambulant qui vend des antiquités dans toute la région de l’est et qui lui-même prend soin de la bonne marche de son commerce.

Les invités en partie des jeunes hommes, des minets installés sur des chaises longues, se divertissent en écoutant des vieux disques des années soixante. Il fait très beau ce soir sous ce ciel étoilé et personne ne se doute du terrible accident qui va se produire dans quelques instants.

Monsieur ROYER appelle Jean Lou. « Voudrais tu venir deux minutes dans mon bureau s’il te plait, j’ai à te parler ». Le jeune homme se lève et sans tarder suit l’hôte dans une pièce située sur le même étage.

La porte est capitonnée et aucun son ne traverse les murs. Personne ne saura jamais ce qui a été dit au juste avant ce terrible accident. Une demie heure plus tard, le jeune homme est défenestré et s’étale sur le toit d’une voiture en stationnement sur la placette. Pauvre JEAN-LOU, il est dans un piteux état son cas est désespéré.

Comment est ce arrivé ? S’est il suicidé ou l’a-t-on poussé. Personne ne pourra nous le dire à part lui-même. Il est hors de question qu’on l’interroge dans l’état où il se trouve. Les médecins font absolument tout pour le garder en vie, mais il restera certainement atrophié pour le restant de ses jours.


Deux ans après. Ce garçon a subi une cinquantaine d’opérations en partie sur les membres inférieurs. C’est un ressuscité comme disent les professeurs et une dizaine cliniques furent sollicitées, pour le rétablir à peu près.

Il lui faut une tierce personne nuit et jour. Maintenant il est marié et papa d’une petite REINE qui le comble de bonheur.


JEAN – LOU ne veut plus entendre parler de son accident. Il a beau se casser la tête, il ne saura pas ce qui a bien pu se passer ce soir là. Etait il sous l’emprise de l’alcool, il n’en sait rien. Monsieur ROYER prétend que c’est un suicide, allons chercher la preuve du contraire !


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MessagePosté le: 01-07-2006 08:51    Sujet du message: Répondre en citant

Coucou Line,

Te voilà bien matinale, j'espère que tout va rentrer dans l'ordre pour tout ce que tu souhaites nous faire partager.

De grosses bises pour toi.
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Chevalier



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MessagePosté le: 01-07-2006 09:43    Sujet du message: Répondre en citant

Coucou,

Ne t'en fais pas Line, prends tout ton temps Smile

Annick, vas-y croise les doigts et touche du bois !
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MessagePosté le: 01-07-2006 10:34    Sujet du message: Re: carnet de line Répondre en citant

Line a écrit:
chers amis excusez moi c'est le seul programme que je peux passer.Le serveur ne trouve pas la page orange. Que faire ?a bientôt bisou LINE



UN JEUNE HOMME DEFENESTRE !


Pas loin du terrain de foot du RACING à la Meinau, une tour habitée en partie par de riches commerçants strasbourgeois. Au 8 ème étage sur la grande terrasse tous les soir sont organisées des réceptions somptueuses avec feux d’artifice, pendant tous les mois d’été. Le logement appartient à un commerçant ambulant qui vend des antiquités dans toute la région de l’est et qui lui-même prend soin de la bonne marche de son commerce.

Les invités en partie des jeunes hommes, des minets installés sur des chaises longues, se divertissent en écoutant des vieux disques des années soixante. Il fait très beau ce soir sous ce ciel étoilé et personne ne se doute du terrible accident qui va se produire dans quelques instants.

Monsieur ROYER appelle Jean Lou. « Voudrais tu venir deux minutes dans mon bureau s’il te plait, j’ai à te parler ». Le jeune homme se lève et sans tarder suit l’hôte dans une pièce située sur le même étage.

La porte est capitonnée et aucun son ne traverse les murs. Personne ne saura jamais ce qui a été dit au juste avant ce terrible accident. Une demie heure plus tard, le jeune homme est défenestré et s’étale sur le toit d’une voiture en stationnement sur la placette. Pauvre JEAN-LOU, il est dans un piteux état son cas est désespéré.

Comment est ce arrivé ? S’est il suicidé ou l’a-t-on poussé. Personne ne pourra nous le dire à part lui-même. Il est hors de question qu’on l’interroge dans l’état où il se trouve. Les médecins font absolument tout pour le garder en vie, mais il restera certainement atrophié pour le restant de ses jours.


Deux ans après. Ce garçon a subi une cinquantaine d’opérations en partie sur les membres inférieurs. C’est un ressuscité comme disent les professeurs et une dizaine cliniques furent sollicitées, pour le rétablir à peu près.

Il lui faut une tierce personne nuit et jour. Maintenant il est marié et papa d’une petite REINE qui le comble de bonheur.


JEAN – LOU ne veut plus entendre parler de son accident. Il a beau se casser la tête, il ne saura pas ce qui a bien pu se passer ce soir là. Etait il sous l’emprise de l’alcool, il n’en sait rien. Monsieur ROYER prétend que c’est un suicide, allons chercher la preuve du contraire !


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MessagePosté le: 01-07-2006 12:36    Sujet du message: CARNET DE LINE Répondre en citant

CONTE FRERES gRIMM


mon Hérisson Traduction René Bories

Il était une fois un paysan qui avait argent et biens à souhaits, mais aussi riche fut-il, il manquait encore quelque chose à son bonheur : lui et sa femme n’avaient pas d’enfant. Souvent, lorsqu’il se rendait à la ville avec les autres paysans, ils le moquaient en lui demandant pour quelle raison il n’avait pas d’enfants. Un jour, à la fin il se mit en colère et lorsqu’il s’en rentra chez lui, il déclara :
-"Je veux un enfant, même si ce doit être un hérisson.
Alors sa femme tomba enceinte et eut un enfant. En haut c’était un hérisson et en bas un garçon, et lorsqu’elle le vit, elle s’effraya et dit :
-"tu vois, tu l’as voulu."
L’homme dit :
-"Qu’est ce que ça peut faire ? l’enfant sera quand même baptisé mais nous ne pourrons pas lui donner de parrain."
La femme annonça :
-"nous ne pourrons que l’appeler : Jean mon Hérisson."
Lorsqu’il fut baptisé, le pasteur affirma :
-"à cause de ses piquants, il ne pourra pas dormir dans un lit normal.
On lui fit alors derrière le poêle, une une litière avec un peu de paille et "Jean mon Hérisson" y fut allongé.
Il ne pouvait pas non plus prendre le sein car il aurait blessé sa mère avec ses piquants.

Il resta huit années derrière le poêle et son père s’en lassant souhaita qu’il mourût ; mais il ne mourut pas ; il resta là, allongé. Un jour, il y eut dans la ville un marché auquel le paysan voulut se rendre ; le paysan demanda alors à sa femme ce qu’il devait lui en rapporter.
-"Un peu de viande et une paire de brioches ; enfin quoi ? ce qui convient à un ménage, répondit-elle.
Puis il se tourna vers la servante qui voulut une paire de chausson et des bas à lacets. Enfin il s’adressant à Jean mon Hérisson,
"que voudrais-tu mon petit ?"
-"Papa, dit-il, rapporte moi une cabrette [1] !"

Lorsque le paysan revint chez lui, il donna à sa femme ce qu’il lui avait acheté : la viande et les brioches ; à la servante : les chaussons et les bas à lacet ; enfin il se rendit derrière le poêle et offrit à Jean mon Hérisson : la cabrette. Lorsque Jean mon Hérisson eut sa cabrette, il annonça :
-"Papa, vas à la forge et fais y ferre mon coq car je voudrais m’en aller pour ne plus revenir."
Le père se réjouissait d’en être enfin débarrassé et lui rapporta son coq, et quand il fut prêt, Jean mon Hérisson se hissa sur le dos du coq et s’en alla emmenant aussi des cochons et des ânes ; il voulait les mener au bois.
Dans la forêt, il s’installa avec le coq, sur une branche haute afin de surveiller ses cochons et ses ânes. Il resta ainsi de longues années, jusqu’à ce le troupeau eut grossi, sans que son père en sût rien.
Tandis qu’il se tenait sur son arbre, il soufflait dans sa cabrette et jouait une musique qui était très belle. Un jour, un roi passa par là, il s’était perdu et entendit la musique : il s’en étonna et envoya son serviteur pour trouver d’où elle provenait.
Le serviteur chercha autour de lui et ne vit rien d’autre qu’un petit animal assis au sommet d’un arbre ; on aurait dit un coq sur lequel un hérisson était juché ; il y faisait de la musique. Le roi dit alors au serviteur qu’il devait demander pour quelle raison il était assis ici et s’il ne savait pas quel chemin prendre pour se rendre dans son royaume.
Jean mon Hérisson descendit de son arbre et dit qu’il montrerait son chemin si le roi consentait à lui écrire et promettre la première personne rencontrée une fois de retour à sa cour. Le roi pensa :
-"Je peux bien en faire à mon aise, Jean mon Hérisson ne comprendra rien, et je peux donc écrire ce que bon me semble."
Puis il trempa sa plume dans l’encre et écrit quelques mots, lorsqu’il eut fini, Jean mon Hérisson lui montra le chemin ; et le roi revint sans peine chez lui.
Mais sa fille qui l’aperçut de loin, pleine de joie se précipita à sa rencontre et l’embrassa. Il pensa à Jean mon Hérisson et lui raconta ce qui lui était arrivé ; qu’il avait dû promettre à l’animal extraordinaire la première personne rencontrée qu’il ferait un fois rendu chez lui ; comment l’animal était à califourchon sur un coq comme on le fait avec un cheval ; quelle belle musique il jouait ; que lui, le roi, avait écrit qu’il n’aurait rien, car Jean mon Hérisson ne savait pas lire. La princesse en fut réjouie et déclara, que c’était bien ainsi car n’y serait allée pour rien au monde.

Pendant ce temps, Jean mon Hérisson, veillait toujours ses ânes et ses cochons ; il était toujours d’humeur joyeuse, assit sur son arbre et soufflant dans sa cabrette. Bientôt il arriva qu’un autre roi vint à passer avec son serviteur et son fou : ils s’étaient perdus, et ne savaient plus comment retrouver leur chemin car la forêt était trop grande. Lui aussi entendit au loin la belle musique et demanda à son fou ce que cela pouvait bien être et lui demanda d’aller y voir. Le fou se rendit sous l’arbre et vit le coq assit et Jean mon Hérisson à califourchon dessus. Le fou lui demanda ce qu’il faisait là haut :
-"Je veille sur mes ânes et mes cochons ; mais que que me vaut le plaisir ?"
Le fou répondit qu’ils s’étaient égarés et ne retrouvaient plus le chemin de leur royaume, et que s’il le voulait, il pourrait peut-être leur montrer le chemin du retour. Là dessus, Jean mon Hérisson descendit de l’arbre et dit au vieux roi qu’il voulait bien lui indiquer le chemin si celui-ci lui offrirait en échange la première rencontre qu’il ferait devant sa demeure royale. Le roi acquiessa et écrivit à Jean mon Hérissson, qu’il aurait ce qu’il avait demandé. Lorsque ce fut fait, Jean mon Hérisson s’en fut devant, chevauchant son coq et montra au roi le chemin du retour qui s’en retourna enfin dans son royaume. Lorsqu’il arriva à la cour ce fut une grande joie. Il avait une fille unique qui était très belle ; elle courut à lui, se jeta à son cou se réjouissant du retour de son vieux père. Elle lui demanda aussi pourquoi il était resté si longtemps absent. Il lui raconta alors comment il s’était perdu et ne serait jamais rentré, s’il n’avait rencontré dans la forêt, un être, moitié homme moitié hérisson, chevauchant un coq, juché sur une haute branche et faisant une jolie musique ; il l’avait aidé et montré le chemin mais lui avait fait promettre de lui offrir la première personne qu’il rencontrerait une fois de retour au château ; mais hélas, c’était elle et il en était très triste. Mais elle lui promit qu’elle partirait volontier avec lui s’il se présentait, pour l’amour de son vieux père.
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MessagePosté le: 01-07-2006 12:40    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant


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MessagePosté le: 01-07-2006 12:54    Sujet du message: Répondre en citant

En voilà des contes que je ne connais pas et puis, tu nous mets les illustrations avec, beau travail, Line.
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MessagePosté le: 01-07-2006 15:07    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

SUITE


Mais Jean mon Hérisson veillait toujours ses cochons, et ceux-ci faisaient de plus en plus de cochons si bien qu’ils furent si nombreux que la forêt entière en fut pleine. Alors Jean mon Hérisson ne voulut plus vivre dans la forêt ; il fit dire à son père qu’il devait faire vider toute les stalles du village afin qu’il vînt avec son immense troupeau ; chacun pourrait en abattre autant qu’il voudrait. Son père était troublé en entendant cela car il pensait que Jean mon Hérisson était mort depuis longtemps. Mais Jean mon Hérisson chevauchait son coq et poussait ses porcs vers le village pour les faire abattre ; ah ! ce fut un beau carnage, une vraie boucherie car on put entendre couiner à la ronde pendant deux bonnes heures. Finalement Jean mon Hérisson déclara :
-"Papa, fais moi referrer mon coq encore une fois chez le forgeron pour que je puisse partir et ne plus revenir."
Et son père fit ferrer le coq par le maréchal ferrant en se réjouissant de ce que Jean mon Hérisson ne voulait plus revenir.

Jean mon Hérisson chevaucha jusqu’au premier royaume où le roi avait ordonné de tirer, de frapper, de piquer le premier à se présenter en chevauchant un coq et qui porterait une cabrette à ses cotés ; ainsi il ne pourrait se rendre au château. Mais quand Jean mon Hérisson s’approcha, chevauchant son coq, ils se ruèrent sur lui avec leurs baillonettes ; alors piquant des deux [2], il s’envola par dessus le portail jusque sur la fenêtre du roi ; descendit de sa monture ; hèla le roi, lui ordonnant de lui donner ce qu’il lui avait promis au risque que lui et sa fille y laissât la vie. Alors le roi parla avec véhémence à sa fille pour qu’elle parte avec Jean mon Hérisson afin qu’ils aient tous deux la vie sauve. Elle s’habilla de blanc tandis que son père lui faisait donner une voiture avec six chevaux, de bons serviteurs, du bien et de l’argent. Elle s’installa dans la voiture, Jean mon Hérisson la rejoignit la cabrette à ses cotés et ils prirent congé ; le roi pensa qu’il ne les reverrait plus. Mais il en fut tout autrement, car lorsqu’ils se furent éloignés du bourg, Jean mon Hérisson lui ota sa robe et la perça de ses piquants jusqu’à ce qu’elle fut rouge de sang, puis il annonça :
-"Voici le prix de votre parjure, pars, je ne veux pas de toi ; il la chassa et elle fut maudite pour le reste de ses jours.

Puis Jean mon Hérisson chevauchant à nouveau son coq, la cabrette à ses coté, arriva dans le seconde contré du roi auquel il avait indiqué le chemin. Celui-ci avait ordonné que quiconque arriverait ainsi que Jean mon Hérisson on devrait lui présenter les armes, le guider, pousser des hourras et le mener à la demeure royale. Lorsque la princesse le vit elle s’effraya de son apparence aussi extraordinaire, mais elle pensa qu’elle ne renierait pas la parole donnée à son père. Elle fit donc bon accueil à Jean mon Hérisson ; puis elle lui fut mariée et il se rendit à la table royale où elle le rejoignit pour boire et manger. Quand le soir vint, et qu’il voulurent se coucher, elle prit très peur à cause de ses piquants : mais il demanda au vieux roi de lui envoyer quatre hommes qui veilleront près de la porte de sa chambre et qui prépareront un grand feu. Quand il se rendra dans la chambre pour se coucher, il otera sa peau de hérisson et la laissera près du lit : alors les hommes devront s’en saisir prestement pour la jeter dans le feu ; ils resteront jusqu’à ce qu’elle brûle totalement. Quand les cloches tintèrent à onze heures, il entra dans la chambre, retira sa peau de hérisson et la laissa tomber près du lit : alors les hommes entrèrent, s’en saisirent et la jetèrent dans le feu et quand les flammes l’eut consummé, Jean mon Hérisson fut libéré de son sort et était allongé dans le lit comme un homme normalement constitué à l’exeption de sa peau qui était toute noire de suie. Le roi lui fit envoyer son médecin qui le lava avec un bon onguent [3] et des baumes [4] ; alors sa peau redevint blanche ; c’était un beau et jeune Chevalier. Quand la princesse le vit, elle fut toute heureuse. Lorsque le matin fut venu ils se levèrent joyeux ; burent et mangèrent ; les noces furent vraiment fêtées et Jean mon Hérisson reçut le royaume des mains du vieux roi.

Lorsque des années furent passées, il se rendit avec son épouse chez son père pour lui annoncer qu’il était son fils ; mais le père affirma qu’il n’en avait point, qu’il en avait bien eut un mais qu’il était né comme un hérisson avec des piquants et s’en était allé de par le monde. Jean mon Hérisson se fit reconnaître ; le vieux père se réjouit et partit avec lui dans son royaume.

Mon histoire ici est terminée, et s’en ira alors chez Gustavine.


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MessagePosté le: 01-07-2006 19:55    Sujet du message: Répondre en citant

Line, je n'ose pas prendre le temps de te lire, je suis à chaque instant déconnectée d'Internet, alors vite-vite, je te fais un gros bisou. A plus !
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Annick



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MessagePosté le: 01-07-2006 20:54    Sujet du message: Répondre en citant

Ah Line, tu m'as bien eue, j'avais imaginé qu'il allait vivre avec sa princesse, je croyais que c'était terminé...mais il y avait la suite ...je me suis régalée !

Merci et bisous.
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MessagePosté le: 02-07-2006 12:17    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

SAMY MON CHIEN !



Le plus fidèle de tous mes amis, c’était mon chien SAMY ! Inutile de vous dire que lors de sa disparition, ça m’a beaucoup touché et encore maintenant après toutes ses années j’ai les larmes aux yeux.

Quelle bonne bête extraordinaire, malgré son handicap. Laissez moi vous raconter.


Un client de mon établissement un jour me dit : ma chienne est entrain de faire des petits. Si tu veux je t’en cède un, il surveillera plus tard ton restaurant. Oui d’accord lui dis je mais je voudrais un petit male. La race je ne vous dis pas mélange de caniche avec loulou.

Quelques semaines plus tard :

Monsieur VOGEL arrive avec une boite en main, une grande boite d’allumettes contenant un petit chiot. Oh misère, un chien on dirait plutôt un rat. Excuses moi SAMY ! Mais il était moche. Je me demande encore aujourd’hui comment cette petite misère a fait pour survivre.


VETERINAIRE sur VETERINAIRE ; Samy était le plus racho de toute la nichée et en plus
n’avait pas de palais à la naissance. Lorsqu’il tétait sa mère, le lait lui sortait par les narines. Plus tard il se débrouillait avec ses repas, mais le plus dur c’était l’eau, qui le faisait s’étouffer.


Apres maints entretiens avec le veto, il me certifia, que la bête n’en souffrait pas dans l’état ou elle était. Une opération revenait à l’époque à 20.000,- Frs et sans garantie. Quoi faire ?

Le chien est devenu grand est fort avec un beau poil noir doux et luisant. Mais le plus dur c’était d’ingurgiter sa ration d’eau.

Un jour en servant un Ricard, j’ai eu le malheur de faire tomber le glaçon parterre. Le chien comme fou s’est précipité sur ce dernier et il l’a croqué comme un morceau de sucre. C’est SAMY lui-même qui a trouvé la bonne solution. A partir de ce jour on mettait des glaçons dans son assiette au lieu de l’eau et il nous regardait avec des yeux doux qui exprimaient tous les remerciements


Malgré son handicap, il a bien traversé sa maladie (maladie de Carré). Une maladie épouvantable qui se propageait sur chiens et chats à l’époque, l’a emporté.

Un matin à l’aube nous l’avons trouvé mort dans les toilettes, recherchant certainement un peu d’eau. La soif et la fièvre la mort avait fait son œuvre.

Notre petit SAMY, nous ne t’oublierons jamais ! Line
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MessagePosté le: 02-07-2006 12:22    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

excusez moi mes amis je reviens encore d'une grosse panne. Je ne pouvez plus me connecter et ensuite plus d'encre pour écrire. merci de votre bon vouloir.bisou line




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MessagePosté le: 02-07-2006 12:25    Sujet du message: Répondre en citant

Coucou ma Line,

Très touchante ton histoire et celle de ton Samy.

Ces bêtes qui vivent avec nous font partie de la famille.

Samy a reçu beaucoup d'amour, mais rien ne le remplacera.

Bisous à toi.

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MessagePosté le: 02-07-2006 12:28    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

CONTE DE L ANON DES FRERES GRIMM !


L’ânon - Das Eselein
Le vendredi 22 avril 2005.
L’ânon Traduction René BORIES

Il y avait une fois, un roi et une reine qui étaient riches et possédaient tout ce qu’ils pouvaient souhaiter mais n’avaient pas d’enfants. Ils s’en plaignaient chaque jour et le roi disait :
-Je suis comme une terre sur laquelle rien ne pousse. Finalement, Dieu combla leurs désirs ; mais lorsque l’enfant vint au monde, il ne ressemblait pas à petit d’homme mais à un ânon. Lorsque la reine le vit, elle pleura et s’apitoya. Elle aurait mieux aimé ne pas avoir d’enfant plutôt que d’avoir un âne qu’on devrait jeter à l’eau afin que les poissons puissent s’en rassasier. Mais le Roi protesta :
-Non, Dieu nous l’a donné, il sera mon fils et mon héritier, à ma mort il me succèdera sur le trône royal et portera la couronne royale." Ainsi l’ânon grandit et profita, ses oreilles s’élevèrent, elles étaient fines longues et droites. Sinon il était d’une humeur gaie, sautait deci-delà, jouait et appréciait particulièrement la musique, si bien qu’il se rendit chez un musicien réputé et lui dit :
-Apprends moi ton art afin que je puisse jouer aussi bien que toi.
-Hélas, monseigneur, répondit le musicien, vous serez très déçus, vos doigts ne sont pas vraiment fait pour cela et sont bien trop gros ; je crois que les cordes ne tiendraient pas. Mais cela ne servait à rien, l’ânon voulait et eut la permission de gratter le luth, il était très persévérant, appliqué et studieux qu’à la fin il devint aussi expérimenté que le maître lui même. Un jour que le jeune seigneur se promenait pensivement, il arriva auprès d’une source dans le miroir de laquelle se réfléchissait son allure anesque. Il en fut si troublé qu’il décida de partir à l’avanture dans le vaste monde en compagnie d’un fidèle ami. Ils s’en allèrent donc et arrivèrent dans un royaume où un vieux roi règnait qui n’avait qu’une unique mais splendide fille. L’ânon dit :
-Nous souhaitons faire une pause ici, il frappa à la porte et cria, il y a quelqu’un dehors, ouvrez qu’il puisse entrer. Mais comme rien ne se produisait, il s’asseya, prit son luth et de ses deux pattes avant joua de son instrument une douce mélodie. À ce moment, le gardien de la porte ouvrit les yeux, courut chez le Roi et s’écria :
-Dehors un jeune ânon est assis devant la porte et il joue du luth comme un maître expérimenté.

-Faites donc entrer ce musicien, répondit le Roi. Mais lorsque l’ânon entra, tous se mirent à rire du joueur de luth. Cet ânon doit se rendre chez les valets et y être nourri, mais il refusa et annonça :
-Je ne suis pas un âne commun, je suis un âne spécial
-Si tu l’es, alors tu iras avec les soldats !
-Non, dit-il, je veux être avec le Roi. Le Roi ria et dit de bonne humeur,
-Oui qu’il en soit fait selon tes désirs, ânon, viens à moi. Puis il lui demanda :
-Ânon, ma fille te plait-t-elle ?
-L’ânon tourna la tête vers elle, la regarda, hocha la tête et répondit :
-Elle me plait, sa beauté est telle qu’à ce jour je n’en ai encore vu d’aussi belle.
-Alors tu peux aller t’assoir près d’elle, dit le Roi.


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MessagePosté le: 03-07-2006 05:16    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

EVASION D UN PRISONNIER (ABSALON) !

Nous sommes chez les VAREL, lesquels sont entrain de prendre le petit déjeuner sur la terrasse. Une superbe journée de printemps s’annonce avec un soleil plus que radieux. VAREL ne cesse de se gratter le nez, ce n’est pas normal que mon pif me démange à ce point là. Il y a du nouveau dans l’air dit sa femme et moi qui voulais faire une belle promenade avec toi dans les vosges. Tu vas voir, tu passeras encore ta journée de dimanche au bureau comme d’habitude, ma main à couper ! N’anticipons pas dit VAREL, nous verrons bien. Peut être FABIEN pourra t’il bientôt travailler sans moi. Apres tout j’ai droit à la retraite comme tout le monde.

VAREL est comme un gosse. FREDERIQUE lui tient le veston. Elle lui noue même un cache col autour du cou, pour ne pas qu’il prenne froid. Deux bisous sur les deux joues et le voila parti pour la journée.

Arrivé au bureau grand branle-bas. Des hommes courent de droite à gauche, se bousculent, ne savent où donner de la tête. Il y a-t-il quelqu’un d’entre vous qui peut m’expliquer ce chambardement ? Oui patron dit le brigadier, cette nuit il y a eu une évasion dans la nouvelle prison de l’Elsau. Il s’agit d’ ABSALON, le meurtrier qui a tué une femme dans un garage et que notre équipe a coincé, vous vous souvenez chef ? VAREL secoue la tête, comment ? Ce n’est pas possible avec toutes ses portes et fenêtres verrouillées ! Un jour je me suis perdu dans un couloir de cette prison, il m’a fallu une demie journée, pour qu’on vienne me délivrer. Il parait dit le brigadier, qu’un hélicoptère avec une croix s’est posé dans la cour et c’est comme ça, qu’il a filé, avec de l’aide extérieur. Nom d’une pipe, voyez moi ça dit VAREL, on rentre on sort comme dans un moulin. Justement ABSALON, quand je pense à tous ses rats, j’ai encore aujourd’hui la chaire de poule, et une envie de vomir me prends. Brrr


Commissaire ! Téléphone pour vous. Ici la police de l’aéroport de BALE .dit un interlocuteur. Nous avons ce matin arrêté deux individus avec un hélicoptère qui ont atterri dans un champ de mais. Les papiers ne sont pas en règle et ils ont rejoint la SUISSE sans consentement de nulle part. Envoyez nous un fourgon blindé pour le transfert, sinon nous viendrons vous les livrer à domicile, c’est comme vous voulez. .


Ca c’est du vite fait, bien fait. C’est comme ça que j’aime le travail mon cher FABIEN dit il a son collègue en rentrant dans son bureau.

A dix heures pille ABSALON est de retour. VAREL le reçoit !

Eh bien ABSALON, tu n’auras pas profité longtemps de ta liberté. Encore tu as eu de la chance, on aurait pu t’abattre dans ce champ de maïs car tu as passé la frontière sans permission.

Pour pas que tu t’ennuies on va te donner un boulot dans ce centre disciplinaire, toi qui de ta vie n’as jamais travaillé. Ca te changera un peu de l’ordinaire et mettra du piment dans ton emploi du temps. Méfie toi de tes copains, ce sont des durs de durs, tiens toi à carreaux avec eux .Ta cellule dorénavant sera le trou, l’endroit le mieux surveillé de la prison. Si tu veux jouer au con on sera deux. Te voila averti.
Garde cherchez le prisonnier, et ramenez le à l’Elsau. Son séjour de quelques années lui est assuré. Le tribunal dictera sa sentence !

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MessagePosté le: 03-07-2006 05:27    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

L’épi - Die Kornähre
Le vendredi 23 mai 2003.
L’épi Traduction René BORIES

Il y a bien longtemps alors que Dieu déambulait encore sur cette Terre, la fécondité du sol était alors bien plus forte qu’aujourd’hui : les épis à l’époque ne portaient pas de cinquante ou soixante graines, mais de quatre à cinq cents. Ainsi poussait le blé d’en bas jusqu’en haut ; aussi longue était la tige aussi long était l’épi. Mais hélas les Hommes, même face cette prodigalité, ne prêtaient plus attention à ce bienfait que le Seigneur leur offrait, ils devenaient indifférents et frivoles.

Un jour même, une femme vint à passer devant un champ de blé, et son petit enfant, qui gambadait près d’elle, tomba dans une flaque et salit son habit. La mère saisissant une pleine poignée de beaux épis lui nettoya avec son vêtement. Le Seigneur vint à passer par là, la vit, s’emporta et lui déclara :
-"dorénavant, le blé ne portera plus d’épis : Les Hommes ne sont plus dignes de ce Don du Ciel.
Ceux qui se tenaient tout près, l’entendirent et en furent effrayés. Ils tombèrent à genoux et l’implorèrent afin qu’il restât encore quelques grains sur la tige : bien qu’eux-même ne le méritassent point, qu’au moins les innocentes poules ne périssent pas de faim. Le Seigneur voyant leur détresse, prît pitié et accèda à leur requête.

C’est la raison pour laquelle, il pousse aujourd’hui encore un épi au sommet de la tige.


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MessagePosté le: 03-07-2006 06:16    Sujet du message: Répondre en citant

C'est une bien belle histoire Line....je vais regarder les champs de blé différemment maintenant.....
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MessagePosté le: 04-07-2006 05:23    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

Premier voyage en ITALIE


Je suis heureuse de vous raconter ce voyage. J’étais jeune et belle, maintenant je ne suis plus que belle. Non Line plaisante, voila.

Avec des amis nous avions envisagé la mer adriatique, en l’occurrence, VISERBA pas loin de RIMINI – CATHOLICA – VISERBA – GESENATICO – avec son grand aquarium marin
LE LAGON DE VENISE et VENISE avec le canal GRANDE sa place ST MARC ses ponts - entre autres le RIALTO- les palais des DODGES- LE VAPORETO- LES GONDOLES –LE CHANT DU GONDOLIER - ( gondolier, te souviens tu ? les pieds nus dans ta gondole )




Au départ de STRASBOURG , nous avons pris la direction BALE car nous avons traversé la SUISSE, par le lac de COME, nous somme montés vers les DOLOMITES et avons passé la frontière au BRENNER en Autriche. Un voyage très agréable. Nous étions jeunes, nous avions la vie devant nous . On rigolait !

Pour rentrer nous sommes descendues jusqu'à PISE. On a longé la mer jusqu'à GENES MARINA DE MASSA – CARRARA ST REMO – IMPERIA- VINTIMILLE la frontière française. Pour remonter le RHÖNE on le suivait et plus haut le RHIN nous guidait vers notre capitale STRASBOURG . La fin de notre beau voyage –

Tout ceci serait à refaire, mais on a plus l’âge pour les grands déplacements , dommage !


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MessagePosté le: 04-07-2006 05:34    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

URL=http://imageshack.us][/URL]





Premier voyage en ITALIE


Je suis heureuse de vous raconter ce voyage. J’étais jeune et belle, maintenant je ne suis plus que belle. Non Line plaisante, voila.

Avec des amis nous avions envisagé la mer adriatique, en l’occurrence, VISERBA pas loin de RIMINI – CATHOLICA – VISERBA – GESENATICO – avec son grand aquarium marin
LE LAGON DE VENISE et VENISE avec le canal GRANDE sa place ST MARC ses ponts - entre autres le RIALTO- les palais des DODGES- LE VAPORETO- LES GONDOLES –LE CHANT DU GONDOLIER - ( gondolier, te souviens tu ? les pieds nus dans ta gondole )




Au départ de STRASBOURG , nous avons pris la direction BALE car nous avons traversé la SUISSE, par le lac de COME, nous somme montés vers les DOLOMITES et avons passé la frontière au BRENNER en Autriche. Un voyage très agréable. Nous étions jeunes, nous avions la vie devant nous . On rigolait !

Pour rentrer nous sommes descendues jusqu'à PISE. On a longé la mer jusqu'à GENES MARINA DE MASSA – CARRARA ST REMO – IMPERIA- VINTIMILLE la frontière française. Pour remonter le RHÖNE on le suivait et plus haut le RHIN nous guidait vers notre capitale STRASBOURG . La fin de notre beau voyage –

Tout ceci serait à refaire, mais on a plus l’âge pour les grands déplacements , dommage !
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MessagePosté le: 04-07-2006 05:40    Sujet du message: CARNET DE LINE Répondre en citant

CONTE FRERES GRIMM


CONTES
EVRY Ville Nouvelle
PAROLEPOTES
PASSION
Contes des frères GRIMM
Contes divers de FRANCE
Le Dauphin intrépide - Der Königssohn, der sich vor nichts fürchtet
Le samedi 17 mai 2003.

Le Dauphin intrépideMa traduction française
Il était une fois un Dauphin que rien n’effrayait et qui mourait d’ennui dans le château de son père. Un jour il déclara :
-"Je vais parcourir l’immensité du monde pour ne plus sombrer dans l’ennui et la mélancolie, ainsi je découvrirai d’innombrables merveilles."
Aussi prit-il congé de ses parents et s’en alla à la découverte, jour après jour, infatigablement, du matin au soir. Là où ses pas le menaient tout lui paraissait singulier.

Il arriva un beau jour face à la demeure d’un géant. Aussi en profita -t-il pour faire une pause, il s’assit donc près de l’entrée. Tandis que ses yeux exploraient minutieusement les lieux, il aperçut dans la cour un gigantesque jeu, c’était un jeu de quilles et il était aussi grand qu’un homme. Après quelques instants, l’envie le saisit de jouer, il pénétra dans le parc et il se mit à jouer. Il releva donc les quilles et se mit à les culbuter avec les boules, à chaque coup gagnant il poussait des cris de joie lorsque les quilles qui tombaient, c’était une vraie griserie. Le géant entendant ce vacarme, passa la tête par la fenêtre et aperçu le Dauphin, celui-ci n’était pour lui en fait qu’un petit homme pas plus grand que ses congénères et qui jouait avec ses quilles.
-"Eh ! bambin, que fais-tu avec mes quilles et qui t’a donné tant de force ?"
-"Eh bien titan, voudrais-tu dire que tu serais le seul à avoir un bras assez fort ? Je peux faire tout ce que bon me semble du moment que j’en ai l’envie et le plaisir."
Le géant descendit, regarda le jeu de quille éparpillé et dit :
-"Fils d’homme, si tu en as la force alors vas et ramène moi une Pomme de l’Arbre de la Vie."
-"Et que veux-tu donc en faire ?" rétorqua le Dauphin.
-"Je ne veux pas le fruit pour moi !" répondit le géant,
-"Mais pour ma fiancée qui le réclame ; j’avais parcouru le monde de long en large à sa recherche et je n’avais pu trouver cet arbre."
-"Je te le trouverai !" annoça le Dauphin, "et je ne vois pas, ce qui m’empêcherait de te ramener la Pomme."
Le géant s’exclama
-"Voudrais-tu dire que cele te serait si aisé ? Le jardin où pousse l’arbre est entouré d’une grille de fer, et devant cette grille se tiennent côte à côte, des bêtes sauvages, elles montent la garde et ne laissent passer personne."
-"Elles me laisseront passer" dit le Dauphin.
-"Oui, lorsque tu atteindras le jardin et que tu verras la Pomme suspendue dans l’arbre, elle ne sera pas encore à toi. Un anneau est pendu devant, au travers duquel tu devras tendre le bras, si tu veux atteindre et cueillir la pomme. Et ce ne sera pas de tout repos."
-"Pour moi, ce sera une broutille !" se vanta le Dauphin.

Il prit donc congé du géant et parcourut monts et vallées, champs et forêts jusqu’à ce qu’il trouve le jardin merveilleux. Les bêtes étaient là, mais elles dormaient, leurs têtes inclinées. Elles ne se reveillèrent point tandis qu’il approchait. Il les contourna, escalada la grille et se retrouva dans le jardin. Là se dressait au beau milieu, l’Arbre de la Vie, ses pommes rouges resplendissaient, comme pour le narguer. Il grimpa sur le tronc et tandis qu’il voulait atteindre une pomme, il vit un anneau pendre devant, il passa sans difficulté son bras au travers et attira à lui le fruit. L’anneau se referma sur son bras et il sentit soudain une force sauvage envahir son sang. Un fois redescendu de l’arbre, il évita de repasser par dessus la grille, et empoigna le portail et n’eût qu’à l’ébranler pour qu’il s’ouvrît à grand fracas. Il sortit mais le lion qui montait la garde devant était soudain devenu docile. Il suivi le Dauphin, humblement comme son maître.
Le dauphin ramena au géant la pomme promise et déclara :
-"Vois-tu, je te l’ai rapportée sans coup-férir !"
Le géant était heureux de voir son voeux si promptement assouvi. Il se précipita chez sa fiancée et lui donna la pomme qu’elle avait demandée. C’était une belle et intelligente femme, et vit qu’il ne portait pas au bras l’anneau. Elle lui dit alors :
-"Je ne crois pas que tu aies cueilli le fruit, puisque je ne vois pas l’anneau à ton bras."
Le géant dit :
-"Il suffit que je retourne chez moi pour le chercher."
Il pensa qu’il serait facile de prendre au petit Dauphin ce que celui-ci ne voudrait pas lui donner de bonne grâce. Il alla donc lui réclamer l’anneau, mais le Dauphin protesta :
-"Là où la pomme se trouve, doit aussi se trouver l’anneau." tonna le géant.
-"Si tu ne veux pas le donner, alors tu devras m’affronter."

Comme le Dauphin ne voulut pas lui céder, la lutte s’engagea donc. Ils s’affrontèrent très longtemps, mais le géant ne pouvait pas vaincre le Dauphin qui bénéficiait de la force de l’Anneau. Alors le géant imagina une ruse et proposa :
-"Je suis en nage d’avoir combattu et toi aussi. Allons nous baigner à la rivière pour nous rafraîchir puis nous reprendrons la lutte promptement."
Le Dauphin, qui manquait d’expérience et ne connaissait rien à la rouerie des êtres humain, accepta d’aller avec lui se baigner. Arrivé à la rivière, il se dévêtit, ota son Anneau et plongea dans la rivière.
Aussitôt, le géant bondit sur l’Anneau et disparu avec. Mais le lion, qui avait vu le larcin, se jetta sur ses talons, et le rejoignant lui arracha l’Anneau des mains et pour le ramener à son maître. De dépit le géant, se dissimula derrière un chêne, et attendit que le Dauphin se rhabille pour se précipiter sur lui. Et quand cela fut fait, il se jeta sur lui et lui creva les yeux.

Pauvre Dauphin, aveugle impuissant, il restait debout, paralysé. Le géant revint vers lui, le saisit par le bras comme on le fait pour quelqu’un que l’on veut guider. Il l’entraina sur le sommet d’un rocher. Puis le laissa debout là en pensant :
-"Encore un pas et il fera un saut mortel et je pourrai lui prendre l’Anneau".
Mais le fidèle lion n’avait pas abandonné son maître, il le saisit par son pourpoint et le tira petit à petit en arrière. Quand le géant revint pour dépouiller le mort, il vit que sa ruse avait échoué.
-"N’est-il pas possible d’éliminer un si faible petit humain ?" se dit-il rageusement, il empoigna le Dauphin et le mena par un autre chemin sur le surplomb : mais le lion qui avait remarqué le méchant dessein, aida à nouveau son maître à se sortir de ce nouveau danger. Alors qu’ils furent arrivés au bord, le géant lâcha le bras de l’aveugle et voulut le laisser seul, mais à cet instant le lion bouscula brutalement le géant qui partit s’écraser au fond du précipice.

Le fidèle animal, tira son maître à nouveau en arrière et le mena vers un arbre près duquel coulait un ruisseau à l’eau cristaline. Le Dauphin, s’assit, mais le lion s’allongea et lui arrosa le visage avec sa crinière. A peine quelques gouttes eurent-elles mouillées ses yeux qu’il put à nouveau distinguer quelque chose. Il remarqua un oiselet qui voleta tout près de lui, mais brusquement il se heurta à un arbre : il se laissa alors tomber dans l’eau. Après s’y être baigné, il s’envola d’un trait entre les arbres sans les toucher, comme s’il avait retrouvé une autre tête. Alors le Dauphin reconnut un signe de Dieu. Il se pencha sur l’eau et y plongea le visage. Quand il se releva, ses yeux étaient de nouveau clairs et purs, comme jamais auparavant ils n’avaient été.

Le Dauphin, remercia Dieu pour cette grande grâce et accompagné de son lion repartit parcourir le monde. Il parvint à un château qui était envoûté. A l’entrée se trouvait une jeune femme à l’allure gracieuse et au visage fin, mais elle avait été noircie. Elle lui adressa la parole et lui dit :
-"Hélas, pourras-tu me libérer du méchant sort qui m’a été jeté ?"
-"Que dois-je faire ?" répondit le Dauphin.
La jeune femme, expliqua :
"Tu devras passer trois nuits dans la grande salle du château maudit, mais tu ne devras pas avoir peur. Si en dépit de tout elle te tourmente et que tu y résiste sans gémir alors je serais libérée ; elle ne pourra pas te prendre la vie.
Alors le Dauphin annonça ;
-"Je ne crains rien, et je veux avec l’aide de Dieu essayer."
Il s’avança gaiement vers le château, et lorsque la nuit vint il s’assit dans la grande salle et attendit. Tout resta calme jusqu’à minuit. A ce moment là, un bruit fracassant retentit, et de chaque coin et recoin, vinrent de petits démons. Ils firent comme s’ils ne l’avaient pas vu, s’assirent dans la pièce firent du feu et commencèrent à jouer. Lorsqu’un d’entre eux perdait, il disait :
-"Ce n’est pas juste, il y a quelqu’un ici qui n’est pas des nôtres, et qui fait que je perds."
-"Attends, je viens, toi derrière le poêle" dit un autre. Les cris étaient toujours plus forts, et personne n’eût pu les entendre sans en être effrayé. Le Dauphin, resta de marbre, assit paisiblement et n’avait aucune crainte : finalement, les démons sautèrent sur le sol et se jetèrent sur lui. Il y en avait tant qu’il ne pouvait plus leur résister. Ils le tirèrent sur le sol, le pincèrent, le piquèrent le frappèrent et le cognèrent mais il ne poussa aucun cri. Au matin ils disparurent mais il était tellement courbattu qu’il ne pouvait plus plier une seule de ses articulations ; alors que le jour se levait, il vit approcher la jeune femme, elle tenait dans ses mains un flacon dans lequel se trouvait l’élixir de la Vie avec laquelle elle le nettoya. Aussitôt, ses douleurs disparurent et il sentit une force nouvelle irriguer son sang. Elle dit :
-"Une nuit, tu as eu de la chance de pourvoir tenir, mais deux sont encore à affronter." Puis elle partit, et il remarqua alors que ses pieds étaient devenus blancs. La nuit suivante, les démons revinrent et recommencèrent leur sarrabande : ils se jetèrent de nouveau sur le Dauphin et le frappèrent plus violemment que la veille, si bien que son corps ne fut plus que douleurs et blessures. Il resta si calme qu’ils durent le quitter alors que l’aube s’avançait, la jeune femme apparut et le soigna à l’élixir de la Vie. Et tandis qu’elle s’éloignait, il vit avec joie, qu’elle était devenue blanche jusqu’aux extrémités de ses doigts. Maintenant il devait tenir encore une nuit, mais elle serait la pire. Les démons revinrent encore :
-"Es-tu encore là ?", hurlèrent-ils, "tu seras tellement affligé que tu ne pourras plus respirer."
Ils le piquèrent, le frappèrent, le projetèrent ici et là en le tirant par les membres comme s’ils voulaient l’écarteler : mais il fit front à tout et ne poussa ni mots ni cris. Enfin les démons disparurent, mais il resta inconscient sans bouger : il ne pouvait pas non plus ouvrir les paupières pour voir la jeune femme qui vint à lui avec l’élixir de la Vie pour l’en asperger. Alors, d’un coup, il fut libérer de toutes ses douleurs et blessures et se sentit frais et vif comme après un sommeil réparateur et quand il ouvrit les yeux, il vit la jeune femme, qui se tenait debout près de lui, d’une blancheur immaculée et d’une beauté resplendissante.
-"Lève-toi !", lui dit-elle, "et passe ton épée au dessus de l’escalier et tout sera désenvoûté."
Lorsqu’il l’eut fait, le château fut libéré de l’envoûtement, et la jeune femme redevint une riche Dauphine. Les serviteurs vinrent pour annoncer que la table était dressée dans la grande salle. Ensemble ils mangèrent et burent, et le soir festoyèrent à leurs noces.


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MessagePosté le: 04-07-2006 05:46    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

suite conte des freres grimm


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MessagePosté le: 04-07-2006 16:52    Sujet du message: Répondre en citant

Ce sont de beaux contes que tu nous proposes, Line.

Tu vois, je n'avais jamais lu les contes de Grimm, je fais connaissance.

Bises à toi.
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