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le CARNET DE LINE---histoire de Line
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priska



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MessagePosté le: 05-07-2006 00:44    Sujet du message: Répondre en citant

Toujours fidèle au poste, Line ! Nous ne sommes pas vraiment dans la même tranche horaire, mais je viens toujours te lire comme on va avec bonheur à un rendez-vous ... et tous les jours, tu es bien là !

Merci et bonne journée !
Very Happy Very Happy Very Happy
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MessagePosté le: 05-07-2006 05:48    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

LE GRAND PRIX D AMERIQUE !


Dimanche à LONGCHAMP aura lieu le grand PRIX D’AMERIQUE comme tous les ans. Ces dames porteront des toilettes sublimes faites par de grands couturiers et des chapeaux fleuris à voilette vaporeuse. Les messieurs, un pantalon rayé, un frac ; un chapeau haut de forme exactement comme au début du siècle.

Vous pourrez voir une foule immense déambuler dans les allées de l’hippodrome et autour des manèges. Les casaques des chevaux et des jockeys sont multicolores et chaque écurie porte sa propre couleur. Du rouge du bleu du vert du violet du jaune uni croisé avec étoiles ou barré. Quel tumulte ! Les gens sont pressés de savoir s’ils vont gagner ou perdre dans cette course

Le parterre des pelouses est garni de vieux billets périmés que les gens jettent de rage après chaque course. Illusions perdues ! De temps en temps on est accosté par des personnes qui veulent vous vendre un bon tuyau. Le No 10 dans la 3eme, ma main au feu. Vous perdez la mise et le tuyau. C’est à vous de voir. Peut être exceptionnellement avec un peu de chance, vous gagnerez un bonus 3 à 2.80 E

Voila les chevaux sont alignés avec leurs sulkys, le départ est imminent. Le driver retient son cheval avec les rênes jusqu’au départ donné et les voila partis pour un ou deux tours de piste. Le public est là avec sa longue vue et acclame les cavaliers. Les propriétaires des écuries sont nerveux, il y a une grosse somme à gagner pour le vainqueur .Un baise main à droite, un baise main à gauche. Ses messieurs sont euphoriques et chacun espère que son privilégié va gagner.

Les gens hurlent, les gagnants et les perdants. Le 13 LE FOLICHON de l’écurie DUDULE est premier ; Il a gagne d’une courte tête sur BEAU REGARD de l’écurie MAISTRE et enfin le 3em GIBRALTAR de l’écurie BOBBY ; Les propriétaires feront la fêtes ce soir, c’est toujours eux les gagnants. Oh combien on juré, de ne plus jouer dans ce prix là, n’empêche que l’année prochaine vous les retrouverez tous de nouveau ici, comme chaque année.

On a beau dire, le jeu est un luxe qui revient très très cher à quelqu'un qui ne sait pas s’arrêter.
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MessagePosté le: 05-07-2006 06:02    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

Frèrot et soeurette - Brüderchen und Schwesterchen
Le mercredi 17 décembre 2003.
Frèrot et soeurette Traduction française René Bories

Frèrot prit sa soeurette par la main et lui déclara :
"Depuis que notre mère est morte nous n’avons plus de bon temps ; notre marâtre nous frappe chaque jour, et lorsque nous nous approchons d’elle, elle nous chasse d’un coup de pied. Les dures miettes de pain qui nous sont laissées sont notre pitance, même le chien sous la table se porte mieux que nous : elle lui lance parfois quelques bons morceaux. Que Dieu nous prenne en pitié, si notre mère l’eût su ! Viens, partons à la découverte du vaste monde."

Quand vint le jour, ils allèrent par champs, prairies, carrières et lorsqu’il plut, soeurette déclara : "Dieu et nos coeurs pleurent ensemble !"
Le soir, ils arrivèrent dans une grande forêt et étaient si fatigués de gemissements de faim et du long chemin, qu’ils s’assirent et s’endormirent dans le creux d’un arbre. Le lendemain, lorsqu’ils s’éveillèrent, le soleil était déjà haut dans le ciel. Frèrot dit :
"Soeurette, j’ai soif, si je connaissais une source, j’irais m’y désaltérer ; je veux dire, je pense que j’en entends une gargouiller." Frèrot se leva, prit la main de sa soeur et ils partirent à la recherche de la source. Mais la cruelle marâtre était une sorcière et avait bien vu que les deux enfants étaient partis et elle s’était faufilée à leurs trousses ainsi que les sorcières se faufilent et avait ensorcellé toutes les sources de la forêt.
Lorsqu’ils eurent trouvé la petite source, qui scintillait en frappant la roche, Frèrot voulut s’y désaltérer : mais soeurette perçut un murmure qui lui disait ;
"Qui boit de mon eau, sera transformé en tigre, qui boit de mon eau sera transformé en tigre !" Soeurette cria alors ;
"Je t’en prie Frèrot, ne boit pas sinon tu seras transformé en animal féroce et tu me pourrais me déchiqueter !" Frèrot ne se désaltéra point, bien qu’il eut une grande soif et déclara :
"J’attendrai jusqu’à la prochaine source !"
En arrivant à la seconde source, soeurette entendit aussi comment celle-ci parlait ;
"Qui boit de mon eau, sera transformé en loup, qui boit de mon eau sera transformé en loup !" Alors Soeurette supplia ;
"Frèrot, je t’en prie, ne bois pas, sinon tu seras transformé en loup et tu me mangerais !" Frèrot ne se désaltéra point, et déclara :
"J’attendrai jusqu’à la prochaine source mais là je devrai boire, tu pourras dire ce que tu voudras, ma soif est trop grande !"
Et lorsqu’ils arrivèrent à la troisième source, Soeurette entendit murmurer :
"Qui boit de mon eau deviendra un chevreuil, qui boit de mon eau deviendra un chevreuil." Soeurette implora ;
"Ah, Frèrot, je t’en prie, ne bois pas, sinon tu seras transformé en chevreuil et tu t’enfuieras !" Mais, Frèrot n’eut pas tôt fait de s’agenouiller, de se pencher et de boire à la source qu’il fut à la première goutte, transformé en chevreuil.

Soeurette fondit en larmes après la transformation de Frèrot tandis qu’en pleurant le chevreuil vint s’assoir tristement près d’elle. La fillette confia enfin ;
"Calme, cher Chevreuil, jamais je ne te quitterai." Puis elle dénoua le ruban doré de ses soquettes et le lui mit autour de l’encolure, arracha quelques joncs les tressa pour en faire une cordelette qu’elle attacha à l’animal puis le guida plus profondément dans la forêt. Lorsqu’ils eurent marché longuement, très longuement, ils parvinrent à une maisonnette, la fillette regarda à l’intérieur, et comme elle était vide, elle pensa :
-"Ici, nous pourrons nous installer et habiter !" Puis elle alla ramasser de la mousse des feuille pour lui préparer une litière.

Chaque matin elle sortait et rapportait des racines des baies et des noisettes et pour le chevreuil, elle ramenait de l’herbe fraîche et grasse qu’il lui mangeait dans la main, c’était un plaisir et il jouait autour d’elle. Le soir, lorsque soeurette était fatiguée et après avoir dit ses prières, elle posait sa tête sur le dos du chevreuil, cela faisait comme un coussin sur lequel elle pouvait paisiblement s’endormir. Si seulement Frèrot avait eu une apparence humaine, ç’aurait été une vie magnifique.

Ils restèrent isolés très longtemps.
Lorsqu’il advint que le roi de ce pays entreprit une grande chasse dans la forêt. Les cors se mirent à retentir, les chiens à aboyer et les cris joyeux des chasseurs à se répandre.
Le chevreuil les entendant ressentit l’envie d’en être aussi.
"Hélas !" dit-il à soeurette, "laisse moi y aller aussi, je n’en puis point tenir" et la pria jusqu’à ce qu’elle s’y résolût.
"Mais, lui dit-elle, revient à moi ce soir, car avec ces chasseurs sauvages, je m’enfermerai ; et pour que je puisse te reconnaître, frappe et dit :
-"Chère soeurette, laisse moi entrer ; et si tu ne me répète pas cela ainsi, je n’ouvrirai pas la porte."
Alors le chevreuil bondit et s’egaya joyeusement dans la nature.
Le roi et ses chasseurs voyant le bel animal se mirent à sa poursuite, mais ne purent l’encercler, et lorsqu’ils pensèrent y être parvenus, il bondit et disparut dans les taillis et disparut.
Lorsque la nuit fut venue, il s’en retourna à la maisonnette, et frappa à la porte en déclarant :
"Chère Sœurette, laisse moi entrer !" Alors la porte s’ouvrit, et il s’engouffra à l’intérieur et se reposa toute la nuit sur une couche douillette. Au petit matin la chasse reprit et lorsque le chevreuil entendit le son du cor et les ho ho ! des chasseurs il ne tint plus en place et demanda :
-"Chère Sœurette, ouvre moi, je dois sortir." La soœur ouvrit la porte et lui redit :
-"Mais ce soir, tu devras de nouveau être là et prononcer la phrase convenue."
Quand le roi et ses chasseurs virent le chevreuil et sa chaîne en or, ils se mirent à sa poursuite, mais il était trop preste et agile. Cela dura tout le jour, enfin le soir, les chasseurs le cernèrent et l’un d’eux le blessa légèrement à la patte. Il s’échappa en boîtant. Un des chasseurs réussit à le suivre jusqu’à la maisonnette et entendit comment il s’annonçait :
-"Chère Sœurette, laisse moi entrer !" et vit commnent la porte s’ouvrait pour se refermer brusquement sur lui. Le chasseur ayant bien tout compris se rendit chez le roi et lui raconta ce qu’il avait vu et entendu. Le roi dit alors :
-"Demain nous chasserons à nouveau !"

Mais Sœurette s’effraya lorsqu’elle vit que son frère était blessé. Elle essuya le sang et le pansa avec des herbes et lui dit :
-"Vas sur ta couche, cher chevreuil, afin que tu guérisses vite."
La blessure était si légère qu’au lendemain, le chevreuil ne ressentait plus rien. Et quand il entendit dehors la chasse reprendre, il déclara :
-"Je ne peux plus tenir, il faut que j’y sois, et personne ne pourra m’avoir."
Sœurette fondit en larmes et dit :
-"Ils vont te tuer et je resterai, ici, seule dans la forêt, abandonnée du monde, je ne te laisserai pas sortir.
-"Et je mourrai d’ennui" répondit le chevreuil, "quand j’entends le son du cor, je dois sauter dans mes bottes !"
Alors Sœurette ne put rien n’y faire et referma la porte sur lui avec le cœur gros. Le chevreuil en pleine forme, bondit joyeusement vers la forêt.

Lorsque le roi l’aperçut, il ordonna à ses chasseurs :
-"Poursuivez le tout le jour, jusqu’à la nuit, mais sans le blesser."
Quand le soleil eut disparu sous l’horizon, le roi demanda à son chasseur,
-"Maintenant, montre moi la maisonnette dans le bois.
Quand il fut devant la petite porte, il frappa et annonça :
"Chère Sœurette, laisse moi entrer."
La porte s’ouvrit alors et le roi entra, devant lui se tenait debout une jeune fille d’une beauté telle qu’il n’en avait jamais auparavant. La jeune fille était éffrayée lorsqu’elle vit que ce n’était pas le chevreuil mais un homme qui était entré, et qui portait une couronne d’or sur la tête. Mais le roi était amical, elle lui tendit la main et proposa :
-"Veux tu venir avec moi au château et devenir mon épouse ?"
-"Oui, répondit la jeune fille, mais le chevreuil devra venir aussi, je ne veux pas le laisser."
-"Il pourra rester près de toi, aussi longtemps que tu vivras et rien ne lui manquera."
Là dessus, le chevreuil bondit dans la maison, Sœurette lui passa la laisse, et ensemble ils quittèrent la maisonnette...

Le roi prit la belle jeune fille sur son destrier et la mena en son château, où les noces furent fêtée en grandes pompes, elle était maintenant la Reine, et ils vécurent de longues années de plaisir ensemble ; le chevreuil était entretenu et soigné, il bondissait ici et là dans le parc du château...


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MessagePosté le: 06-07-2006 06:28    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

ABBE PIERRE !( C’était à un MEETING OU NOUS AVONS TOUS LUTTE POUR LA PAIX ) ( pendant la guerre D’ALGERIE )

URL=http://imageshack.us][/URL]
Ah oui, je me souviens très bien, il y a plus de cinquante ans de ça. J’ai rencontré l’Abbé PIERRE, lorsqu’il était prêtre ouvrier lors d’un rassemblement de la fête de l’HUMA au bois de VINCENNES. Tous les ans l’ALSACE exposait dans une petite maisonnette à l’occasion de cette fête, toutes ses spécialités du terroir. LE VIN – LA BIERE – LA SAUCISSE –LE FROMAGE son KOUGELHOPF, ainsi qu’une variété de fruits et de légumes. Les belles POUPEES ALSACIENNES, nous les vendions, comme des petits pains, les gens se les arrachaient des mains, il fallait voir. Nous dormions sous des tentes quelques heures et j’ai dû prendre froid, car arrivé à STRASBOURG, j’avais 40 de température et une grosse angine de Vincent

L’Abbé PIERRE en a fait du chemin depuis, toujours pour la bonne cause. Il fallait entendre comme les gens applaudissaient après son interlocution. Depuis il n’a pas cessé de lutter et aider les pauvres, leur donnant un gîte et de la nourriture et même du travail dans sa communauté

Toute sa vie est faite de lutte ? d’acharnement et de sacrifice, pour son prochain. Chapeau bas. C’est un homme que je respecte et que j’admirerai toujours. On appelle ceci aimer son prochain comme s’aimer soit même. C’est marqué dans la Bible et pour l’ABBE PIERRE et ses croyants une devise.


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MessagePosté le: 06-07-2006 06:40    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

La baguette de noisetier - Die Haselrute CONTE FRERES GRIMM



Le vendredi 2 mai 2003.
Ma traduction française
La baguette de noisetier
Par une belle après-midi, le petit enfant Jésus s’était allongé dans son berceau et s’était endormi, lorsque vint sa mère elle le regarda attendrie et lui murmura :
-"t’es-tu endormi mon enfant ? Dors paisiblement, pendant que j’irai te ramener de la forêt une belle cueillette de fraises, car je sais bien que tu t’en régaleras quand tu te réveillera."

Dans la forêt, elle trouva une clairière où poussaient les plus belles fraises, et tandis qu’elle se penchait pour en cueillir une, surgit des herbes soudain une vipère. Elle en fut terrifiée, laissa les fraises et rebroussa précipitament chemin. La vipère la poursuivit, mais la mère de l’enfant Jésus, vous pouvez bien l’imaginer, fit preuve de ruse, elle se cacha derrière un bosquet de noisetiers et resta ainsi cachée jusqu’à ce que la vipère eut disparu en quelques reptations. Puis elle ramassa les fraises et tandis qu’elle s’en retournait elle se dit :
-"Puisque cette fois-ci le bosquet de noisetier a été ma protection ainsi doit-il en être à l’avenir pour les hommes."
Et c’est pourquoi depuis les temps les plus reculés une branche verte de noisetier est la meilleure protection contre les vipères et tout ce qui rampe sur cette terre.


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MessagePosté le: 06-07-2006 21:52    Sujet du message: Répondre en citant

Je ne circulerai plus sans ma baguette de noisetier !
... mais c'est vrai qu'en ville, les vipères sont assez rares... les noisetiers aussi d'ailleurs ...

Bisous, Liline !

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MessagePosté le: 07-07-2006 06:07    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

VAREL (TRAVAIL A MI – TEMPS !)


Varel rentre du bureau, il est vanné. Maintenant il reconnaît que travailler dix à douze heures par jours est de trop, pour un bonhomme de son âge. Mon cher FABIEN, il y aura du changement prochainement dit il en sortant du bureau et il pense à son épouse, quand il va lui annoncer la bonne nouvelle. Elle attend ce jour avec impatience pour pouvoir faire le tour des musées de Paris, au bras de son bonhomme. Le premier sera le musé d’ORSAY ! FREDERIQUE voudrais voir du RODIN ; VAREL n’est pas très chaud, mais que ne ferait il pas pour faire plaisir à sa dulcinée.


Une quinzaine de jours passent pour mettre le travail à mi-temps en place et les voilà tous les deux sur le chemin de la gare direction PARIS. A la gare de l’est un bon café avec des croissants les attend au buffet avant de prendre le métro. Quel vacarme et quelle odeur dit VAREL, jamais je ne pourrai m’y faire ! Et ce tumulte ! Eh bien mon cher VAREL, si tu commences déjà maintenant à râler, comment ça va être ce soir. Tu vas me faire regretter de t’avoir demandé de m’accompagner mon gros. VAREL pique la mouche, mais il ne dit rien.


Arrivés au musée VAREL n’a pas desserré les dents. Pendant que FREDERIQUE prend les billets à la caisse, il s’affale sur un banc et boude. Quand il est comme ça il faut le prendre avec des pincettes, car il a une tête de cochon. Pour VAREL les beaux jours vont commencer et ceux de FREDERIQUE sont terminés. C’est à ce moment là, qu’elle se rend compte qu’on ne peut plus apprendre à danser à un vieil ours.


Mon cher VAREL, si tu ne veux pas me suivre reste là à m’attendre, mais moi j’y vais et la voila partie.

VAREL est furieux, il est rouge de colère, exactement comme au bureau quand il a un interrogatoire. Il se lève, prend la porte et rentre dans le prochain bar déguster une bière. Me faire ça a moi, la chipie, jamais elle ne m’a fait ça. Elle va me la copier. Tout ça c’est du blablabla car VAREL est un sentimental et ne ferait pas mal à une mouche.

Elle va se mettre dans tous ses états si elle ne me trouve plus sur le banc, allons y. Elle est capable de m’envoyer la police pour me trouver, se dit VAREL.


La porte du troquet s’ouvre et devinez qui vient ? Ah te voila VAREL, je savais bien où te trouver dit-elle. Mon ami ne prend qu’une seule bière dans chaque bar, car j’ai encore pas mal de musées à faire aujourd’hui.


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MessagePosté le: 07-07-2006 06:30    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

conURL=http://imageshack.us][/URL]te FRERES GRIMM
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MessagePosté le: 08-07-2006 04:40    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

VAREL ET SON GRAND DEFAUT !


OUI effectivement VAREL a un grand défaut ; il est jaloux, jaloux comme un poux. Il s’est calmé depuis le voyage dans la capitale voila qu’il y a autre chose.
FREDERIQUE a eu la visite d’une ancienne connaissance, un collègue de travail Marcel pour les intimes. VAREL ne peux pas le voir en peinture et tout ce qu’il dit ce monsieur tout ce qu’il fait est déplacé chez VAREL !, la critique va bon train. Même sa tenue vestimentaire lui déplait, il le trouve ringard.

FREDERIQUE se pose la question : Est-ce lui VAREL qui a changé depuis quelques mois, ou est ce moi ? Il vieilli mal depuis qu’il fait des demi journées, il devient hargneux, monte sur ses grands chevaux. Je me demande parfois, ce qui peut bien le mettre dans cet état là.

Elle a remarqué que la semaine où VAREL travaille le matin, tout va bien. Elle est occupée à faire son ménage à faire la cuisine pour le repas de midi. Mais alors la semaine d’après VAREL est infernal. Il n’arrête pas à poser des questions, qu’as tu fait ? Où étais tu ? Avec qui ? Mais mon chéri, c’est à tes criminels qu’il faut poser la question pas à moi. Moi j’étais en ville, j’ai fait du léche vitrine, j’ai rapporté quelques courses en passant et me voila. As-tu vu monsieur Marcel ? demande t’il.
Non je n’ai vu personne à part des passants que je ne connais pas.

Mon pauvre VAREL, deviendrais tu jaloux maintenant après toutes ces années communes, laisse moi te dire, tu es ridicule .Pauvre ami, c est ça la confiance que tu me portes ? Que dirais-je moi lorsque tu rentres à des heures impossibles sous prétexte d’une longue et dure journée de travail. Laisse moi te dire tu as intérêt à changer d’attitude envers moi, sinon je prends mes clics et mes claques et je retourne chez ma mère Tiens toi le pour dit.


FREDERIQUE ce soir là a beaucoup réfléchi. Dans son lit elle ne cessa de se retourner ne trouvant pas de sommeil et il lui vint l’idée suivante :

Demain matin en allant chez le boulanger elle dira à la voisine d’aller porter un pli chez les VAREL Une enveloppe contenant un billet ou il y a de marqué vieil imbécile. Sur l’enveloppe, le nom de Madame VAREL.



Au grand jamais VAREL n’a fait allusion à cette enveloppe, mais il avait compris qu’avec sa jalousie injustifiée il faisait fausse route.
Pour le week-end il invita sa femme dans un bon restaurant et tout rentra dans l’ordre chez les VAREL.

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MessagePosté le: 08-07-2006 05:07    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant


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MessagePosté le: 08-07-2006 05:11    Sujet du message: Re: carnet de line Répondre en citant

Line a écrit:

conte freres GRIMM
Dauphin intrépide - Der Königssohn, der sich vor nichts fürchtet
Le samedi 17 mai 2003.

Le Dauphin intrépideMa traduction française
Il était une fois un Dauphin que rien n’effrayait et qui mourait d’ennui dans le château de son père. Un jour il déclara :
-"Je vais parcourir l’immensité du monde pour ne plus sombrer dans l’ennui et la mélancolie, ainsi je découvrirai d’innombrables merveilles."
Aussi prit-il congé de ses parents et s’en alla à la découverte, jour après jour, infatigablement, du matin au soir. Là où ses pas le menaient tout lui paraissait singulier.

Il arriva un beau jour face à la demeure d’un géant. Aussi en profita -t-il pour faire une pause, il s’assit donc près de l’entrée. Tandis que ses yeux exploraient minutieusement les lieux, il aperçut dans la cour un gigantesque jeu, c’était un jeu de quilles et il était aussi grand qu’un homme. Après quelques instants, l’envie le saisit de jouer, il pénétra dans le parc et il se mit à jouer. Il releva donc les quilles et se mit à les culbuter avec les boules, à chaque coup gagnant il poussait des cris de joie lorsque les quilles qui tombaient, c’était une vraie griserie. Le géant entendant ce vacarme, passa la tête par la fenêtre et aperçu le Dauphin, celui-ci n’était pour lui en fait qu’un petit homme pas plus grand que ses congénères et qui jouait avec ses quilles.
-"Eh ! bambin, que fais-tu avec mes quilles et qui t’a donné tant de force ?"
-"Eh bien titan, voudrais-tu dire que tu serais le seul à avoir un bras assez fort ? Je peux faire tout ce que bon me semble du moment que j’en ai l’envie et le plaisir."
Le géant descendit, regarda le jeu de quille éparpillé et dit :
-"Fils d’homme, si tu en as la force alors vas et ramène moi une Pomme de l’Arbre de la Vie."
-"Et que veux-tu donc en faire ?" rétorqua le Dauphin.
-"Je ne veux pas le fruit pour moi !" répondit le géant,
-"Mais pour ma fiancée qui le réclame ; j’avais parcouru le monde de long en large à sa recherche et je n’avais pu trouver cet arbre."
-"Je te le trouverai !" annoça le Dauphin, "et je ne vois pas, ce qui m’empêcherait de te ramener la Pomme."
Le géant s’exclama
-"Voudrais-tu dire que cele te serait si aisé ? Le jardin où pousse l’arbre est entouré d’une grille de fer, et devant cette grille se tiennent côte à côte, des bêtes sauvages, elles montent la garde et ne laissent passer personne."
-"Elles me laisseront passer" dit le Dauphin.
-"Oui, lorsque tu atteindras le jardin et que tu verras la Pomme suspendue dans l’arbre, elle ne sera pas encore à toi. Un anneau est pendu devant, au travers duquel tu devras tendre le bras, si tu veux atteindre et cueillir la pomme. Et ce ne sera pas de tout repos."
-"Pour moi, ce sera une broutille !" se vanta le Dauphin.

Il prit donc congé du géant et parcourut monts et vallées, champs et forêts jusqu’à ce qu’il trouve le jardin merveilleux. Les bêtes étaient là, mais elles dormaient, leurs têtes inclinées. Elles ne se reveillèrent point tandis qu’il approchait. Il les contourna, escalada la grille et se retrouva dans le jardin. Là se dressait au beau milieu, l’Arbre de la Vie, ses pommes rouges resplendissaient, comme pour le narguer. Il grimpa sur le tronc et tandis qu’il voulait atteindre une pomme, il vit un anneau pendre devant, il passa sans difficulté son bras au travers et attira à lui le fruit. L’anneau se referma sur son bras et il sentit soudain une force sauvage envahir son sang. Un fois redescendu de l’arbre, il évita de repasser par dessus la grille, et empoigna le portail et n’eût qu’à l’ébranler pour qu’il s’ouvrît à grand fracas. Il sortit mais le lion qui montait la garde devant était soudain devenu docile. Il suivi le Dauphin, humblement comme son maître.
Le dauphin ramena au géant la pomme promise et déclara :
-"Vois-tu, je te l’ai rapportée sans coup-férir !"
Le géant était heureux de voir son voeux si promptement assouvi. Il se précipita chez sa fiancée et lui donna la pomme qu’elle avait demandée. C’était une belle et intelligente femme, et vit qu’il ne portait pas au bras l’anneau. Elle lui dit alors :
-"Je ne crois pas que tu aies cueilli le fruit, puisque je ne vois pas l’anneau à ton bras."
Le géant dit :
-"Il suffit que je retourne chez moi pour le chercher."
Il pensa qu’il serait facile de prendre au petit Dauphin ce que celui-ci ne voudrait pas lui donner de bonne grâce. Il alla donc lui réclamer l’anneau, mais le Dauphin protesta :
-"Là où la pomme se trouve, doit aussi se trouver l’anneau." tonna le géant.
-"Si tu ne veux pas le donner, alors tu devras m’affronter."

Comme le Dauphin ne voulut pas lui céder, la lutte s’engagea donc. Ils s’affrontèrent très longtemps, mais le géant ne pouvait pas vaincre le Dauphin qui bénéficiait de la force de l’Anneau. Alors le géant imagina une ruse et proposa :
-"Je suis en nage d’avoir combattu et toi aussi. Allons nous baigner à la rivière pour nous rafraîchir puis nous reprendrons la lutte promptement."
Le Dauphin, qui manquait d’expérience et ne connaissait rien à la rouerie des êtres humain, accepta d’aller avec lui se baigner. Arrivé à la rivière, il se dévêtit, ota son Anneau et plongea dans la rivière.
Aussitôt, le géant bondit sur l’Anneau et disparu avec. Mais le lion, qui avait vu le larcin, se jetta sur ses talons, et le rejoignant lui arracha l’Anneau des mains et pour le ramener à son maître. De dépit le géant, se dissimula derrière un chêne, et attendit que le Dauphin se rhabille pour se précipiter sur lui. Et quand cela fut fait, il se jeta sur lui et lui creva les yeux.

Pauvre Dauphin, aveugle impuissant, il restait debout, paralysé. Le géant revint vers lui, le saisit par le bras comme on le fait pour quelqu’un que l’on veut guider. Il l’entraina sur le sommet d’un rocher. Puis le laissa debout là en pensant :
-"Encore un pas et il fera un saut mortel et je pourrai lui prendre l’Anneau".
Mais le fidèle lion n’avait pas abandonné son maître, il le saisit par son pourpoint et le tira petit à petit en arrière. Quand le géant revint pour dépouiller le mort, il vit que sa ruse avait échoué.
-"N’est-il pas possible d’éliminer un si faible petit humain ?" se dit-il rageusement, il empoigna le Dauphin et le mena par un autre chemin sur le surplomb : mais le lion qui avait remarqué le méchant dessein, aida à nouveau son maître à se sortir de ce nouveau danger. Alors qu’ils furent arrivés au bord, le géant lâcha le bras de l’aveugle et voulut le laisser seul, mais à cet instant le lion bouscula brutalement le géant qui partit s’écraser au fond du précipice.

Le fidèle animal, tira son maître à nouveau en arrière et le mena vers un arbre près duquel coulait un ruisseau à l’eau cristaline. Le Dauphin, s’assit, mais le lion s’allongea et lui arrosa le visage avec sa crinière. A peine quelques gouttes eurent-elles mouillées ses yeux qu’il put à nouveau distinguer quelque chose. Il remarqua un oiselet qui voleta tout près de lui, mais brusquement il se heurta à un arbre : il se laissa alors tomber dans l’eau. Après s’y être baigné, il s’envola d’un trait entre les arbres sans les toucher, comme s’il avait retrouvé une autre tête. Alors le Dauphin reconnut un signe de Dieu. Il se pencha sur l’eau et y plongea le visage. Quand il se releva, ses yeux étaient de nouveau clairs et purs, comme jamais auparavant ils n’avaient été.

Le Dauphin, remercia Dieu pour cette grande grâce et accompagné de son lion repartit parcourir le monde. Il parvint à un château qui était envoûté. A l’entrée se trouvait une jeune femme à l’allure gracieuse et au visage fin, mais elle avait été noircie. Elle lui adressa la parole et lui dit :
-"Hélas, pourras-tu me libérer du méchant sort qui m’a été jeté ?"
-"Que dois-je faire ?" répondit le Dauphin.
La jeune femme, expliqua :
"Tu devras passer trois nuits dans la grande salle du château maudit, mais tu ne devras pas avoir peur. Si en dépit de tout elle te tourmente et que tu y résiste sans gémir alors je serais libérée ; elle ne pourra pas te prendre la vie.
Alors le Dauphin annonça ;
-"Je ne crains rien, et je veux avec l’aide de Dieu essayer."
Il s’avança gaiement vers le château, et lorsque la nuit vint il s’assit dans la grande salle et attendit. Tout resta calme jusqu’à minuit. A ce moment là, un bruit fracassant retentit, et de chaque coin et recoin, vinrent de petits démons. Ils firent comme s’ils ne l’avaient pas vu, s’assirent dans la pièce firent du feu et commencèrent à jouer. Lorsqu’un d’entre eux perdait, il disait :
-"Ce n’est pas juste, il y a quelqu’un ici qui n’est pas des nôtres, et qui fait que je perds."
-"Attends, je viens, toi derrière le poêle" dit un autre. Les cris étaient toujours plus forts, et personne n’eût pu les entendre sans en être effrayé. Le Dauphin, resta de marbre, assit paisiblement et n’avait aucune crainte : finalement, les démons sautèrent sur le sol et se jetèrent sur lui. Il y en avait tant qu’il ne pouvait plus leur résister. Ils le tirèrent sur le sol, le pincèrent, le piquèrent le frappèrent et le cognèrent mais il ne poussa aucun cri. Au matin ils disparurent mais il était tellement courbattu qu’il ne pouvait plus plier une seule de ses articulations ; alors que le jour se levait, il vit approcher la jeune femme, elle tenait dans ses mains un flacon dans lequel se trouvait l’élixir de la Vie avec laquelle elle le nettoya. Aussitôt, ses douleurs disparurent et il sentit une force nouvelle irriguer son sang. Elle dit :
-"Une nuit, tu as eu de la chance de pourvoir tenir, mais deux sont encore à affronter." Puis elle partit, et il remarqua alors que ses pieds étaient devenus blancs. La nuit suivante, les démons revinrent et recommencèrent leur sarrabande : ils se jetèrent de nouveau sur le Dauphin et le frappèrent plus violemment que la veille, si bien que son corps ne fut plus que douleurs et blessures. Il resta si calme qu’ils durent le quitter alors que l’aube s’avançait, la jeune femme apparut et le soigna à l’élixir de la Vie. Et tandis qu’elle s’éloignait, il vit avec joie, qu’elle était devenue blanche jusqu’aux extrémités de ses doigts. Maintenant il devait tenir encore une nuit, mais elle serait la pire. Les démons revinrent encore :
-"Es-tu encore là ?", hurlèrent-ils, "tu seras tellement affligé que tu ne pourras plus respirer."
Ils le piquèrent, le frappèrent, le projetèrent ici et là en le tirant par les membres comme s’ils voulaient l’écarteler : mais il fit front à tout et ne poussa ni mots ni cris. Enfin les démons disparurent, mais il resta inconscient sans bouger : il ne pouvait pas non plus ouvrir les paupières pour voir la jeune femme qui vint à lui avec l’élixir de la Vie pour l’en asperger. Alors, d’un coup, il fut libérer de toutes ses douleurs et blessures et se sentit frais et vif comme après un sommeil réparateur et quand il ouvrit les yeux, il vit la jeune femme, qui se tenait debout près de lui, d’une blancheur immaculée et d’une beauté resplendissante.
-"Lève-toi !", lui dit-elle, "et passe ton épée au dessus de l’escalier et tout sera désenvoûté."
Lorsqu’il l’eut fait, le château fut libéré de l’envoûtement, et la jeune femme redevint une riche Dauphine. Les serviteurs vinrent pour annoncer que la table était dressée dans la grande salle. Ensemble ils mangèrent et burent, et le soir festoyèrent à leurs noces.


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MessagePosté le: 09-07-2006 06:15    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

LA LIGNE MAGINOT !

URL=http://imageshack.us][/URL]

Allez vous promener sur les rives du Rhin, vous trouverez encore par ci et par la des casemates de 1939, de la dernière guerre. VAREL est convaincu que dans certaines il se passe des choses étranges, surtout la nuit. Lors d’une descente avec son équipe dans le quartier populaire du PORT DU RHIN, un criminel lui a échappé en s’introduisant dans un de ces blocs en béton. il n’est jamais ressorti, jusqu’au jour présent.



VAREL ce matin fait venir ses hommes dans son bureau. Les gars tenez vous prêts. Avant la tombée de la nuit nous allons visiter la première casemate située prés du pont de KEHL Mettez vos gilets pares balles, je crois que nous avons affaire à de mauvais garçons. Restez groupés, ne vous dispersez pas trop.

En file indienne, les gars de VAREL avancent vers la lourde porte du bunker. Elle résiste, les gonds sont rouillés, elle grince et subitement comme par enchantement voila qu’elle cède.
Des torches sont allumées. Une odeur de pourri les accueille dans ce sinistre endroit. Il n’y a rien a voir, tout est vide à part un escalier qui mène dans une galerie .A une dizaine de mètres la galerie se sépare et l’air devient irrespirable. Le policier sont obligés de mettre des masques pour continuer leurs recherches entre les rats, les souris et les araignées.

Arrivés à une porte blindée, les gars de la police font halte. Essayons d’ouvrir, mais je ne pense pas que cela soit possible dit le premier. Ce sera l’affaire d’un spécialiste, nous n’arriverons jamais au bout de notre peine. Est ceci était vrai, avec la meilleure volonté du monde, rien à faire, la lourde porte ne céda pas.


Mission non accomplie. Il faut malheureusement rebrousser chemin. Demain nous ferons appel aux spécialistes de la police, qui eux viendront à bout de cette porte.


LE JOUR d’après : La nuit tombe ce soir là de bonne heure. Les gars de VAREL approchent tout doucement sur le chemin de halage, l’équipe de spécialistes est au grand complet

Rien ne leur résiste à ces messieurs, même pas la porte du bunker qui est grande ouverte un quart d’heure après. Elle mène dans un labyrinthe dont le croquis est sur le mur. Une autre issue peut être ? Effectivement, après 10 minutes de marche, les policiers se retrouvent, rue du Rhin Napoléon. Les policiers se dispersent et rentrent à la caserne.

VAREL donne des instructions le lendemain. Pour la prochaine intervention nous allons nous séparer. Chaque équipe aura comme mission de surveiller les allers et venues durant la nuit.


Il est 3 heures du matin. Une péniche accoste pour déposer son fret, ce sont une dizaine de petits chinois venus clandestinement en France. Ils sont guidés vers le bloc en béton par un matelot. Rien ne bouge, la police les laissent entrer, ils vont être accueillis à la sortie par une fourgonnette de la police. Pauvres petit chinois, on leur avait promis le ciel en France et voila !
Malgré tout l’argent qu’il on dû payer au départ, être là devant la police comme des criminels. Oh combien ont déjà regretté d’avoir quitté leur pays natal par goût de l’aventure, pour de l’argent, la belle vie. Aussi ceux qui sont à la recherche d’un travail bien rémunéré, mais rares sont les jobs pour des personnes non déclarées en France.

Avant de quitter son pays d’origine on devrait peser le pour et le contre. Etre malheureux dans un pays étranger, est la mort du petit cheval. !





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MessagePosté le: 09-07-2006 06:41    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

reine des abeilles - Die Bienenkönigin
Le dimanche 18 avril 2004.
La reine des abeilles Traduction René Bories
Die Bienenkönigin
URL=http://imageshack.us][/URL]
Il était une fois, deux fils de roi qui partirent à l’aventure dans un pays sauvage et désertique si bien qu’ils ne retournèrent jamais chez eux. Le troisième plus jeune qui s’appelait Simplet se mit un jour à leur recherche et lorsqu’il les retrouva enfin, ils se moquèrent de ce qu’un simple d’esprit veuille faire le tour du monde avec eux alors qu’à deux ils étaient bien plus fûté et qu’ils avaient déjà bien peu de chance de s’en tirer.

Mais ils se mirent malgré tout, tous trois en route et arrivèrent à une fourmilière. Les deux aînés voulurent la dévaster et observer comment les petites fourmis dans leur détresse allaient déplacer leurs oeufs, mais ’Simplet’ leur dit :
"Laissez ces bestioles tranquilles, je ne supporte pas que vous leur nuisiez !"
Ils s’éloignèrent donc et arrivèrent au bord d’un lac sur lequel nageaient de nombreux canards. Les deux frères voulurent en attraper un pour le faire rôtir, mais Simplet ne le permit pas et dit :
"Laissez donc ces bêtes en paix, je ne supporte pas que vous les tuiez." Puis ils arrivèrent à une ruche, pleine de miel qu’il coulait sur le tronc. Les deux frères voulurent faire du feu sous l’arbre pour asphixier les abeilles pour pouvoir prendre le miel. Simplet les retint à nouveau et dit :
"Laissez donc ces animaux en paix, je ne supporte pas que vous les brûliez."
Enfin, les trois frères approchèrent d’un château dans les écuries duquel des chevaux de pierre se tenaient. Il n’y avait personne. Ils parcoururent toutes les salles jusqu’à une porte devant laquelle pendaient trois clefs ; un petit volet s’ouvrait dans le milieu par lequel on apercevait l’intérieur de la salle.

Ils y virent un homme gris assit à une table. Ils l’appelèrent, une fois, deux fois, mais celui-ci n’entendait rien : enfin ils appelèrent une troisième fois, il se leva alors, ouvrit verrou et sortit. Sans rien leur dire il les mena à une table richement dressée ; lorsqu’ils eurent bien mangé et bien bu ; chacun s’enfonça dans son rêve et s’endormit. Le lendemain matin, l’homme gris s’approcha de l’ainé s’inclina et le mena face à un tableau noir sur lequel trois missions étaient écrites, grâce auxquelles la serrure pourvait être ouverte.

La première disait :
Dans la forêt sous la mousse se trouvent les perles de la fille du roi, mille en tout, il faut les retrouver, et si au coucher du soleil il en manque une seule, alors celui qui devait les retrouver sera transformé en pierre. L’ainé s’y rendit et chercha toute la journée mais lorsque le jour prit fin, il n’en avait trouvé qu’une centaine ; et il advint ce qui était écrit au tableau, il fut transformé en pierre. Le jour suivant, le puiné reprit l’aventure mais ne réussit pas beaucoup mieux que son frère ainé ; il ne trouva que deux cents perles et fut transformé en pierre. Enfin, ce fut au tour de Simplet, il chercha sous la mousse, mais c’était si difficile de trouver les perles et c’était si lent qu’il finit par s’assoir sur une pierre pour pleurer. Et tandis qu’il était assis ainsi, vint la reine des fourmis, à qui il avait déjà sauvé la vie, accompagnée de cinq mille fourmis et il ne fallut pas longtemps avant que les petites bêtes eurent retrouvé les perles et qu’elles les eurent mises en tas.

La seconde mission consistait à rechercher au fond du lac, la clef de la chambre de la fille du roi. Alors que Simplet arrivait près du lac, les canards, à qui il avait déjà sauvé la vie, nageait deci delà, ils plongèrent et remontèrent la clef du fond du lac.

La troisième mission était la plus difficile, parmi les trois filles du roi, il fallait trouver la plus jeune et la plus belle. Elles se ressemblaient toutes énormément et il était impossible de les distinguer. Avant qu’elles ne se soient endormies, elles avaient mangé différentes sucreries, l’ainée un morceau de sucre, la puinée un peu de sirop et la benjamine une pleine cuiller de miel. Alors la reine des abeilles que Simplet avait protègée du feu, fureta sur les bouches des trois filles pour finalement rester sur la bouche de celle qui avait mangé du miel et le fils du roi la reconnut.

Le sortilège fut aussitôt levé, tout ce qui était endormi se réveilla et tout ce qui avait été transformé en pierre reprit chair à nouveau. Simplet épousa la plus jeune et la plus aimée et devint roi à la mort du roi ; et ses deux frères reçurent les deux autres soeurs.


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MessagePosté le: 09-07-2006 07:16    Sujet du message: Répondre en citant

Déjà au boulot, Line, et un dimanche en plus ! Garde quelques forces pour ce soir, pour crier "Allez les Bleus !"

Bon dimanche et plein de bisous !

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MessagePosté le: 10-07-2006 05:33    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant




Sujet: histoire Aujourd’hui à 6:19

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la maison


La construction de la maison est terminée. Ce soir nous allons pendre la crémaillère avec nos amis et tous les voisins du quartier. La maison est peut être un petit peu plus petite que prévue, mais une fois les enfants partis, encore assez grande pour les vieux. Un joli petit jardinet avec une clôture verte contourne la bâtisse et au bout du chemin une petite gloriette cachée derrière une haie de chèvrefeuille.

Les sardines et les merguez attendent d’être grillées. Une grande table est dressée pour recevoir les convives et tout doucement les amis arrivent. Ce soir ça va être la rigolade, fini, travaux marteau papiers peints, peintures.

L’apéritif est servi par la maîtresse de maison. , monsieur s’occupe du demi cochon à la broche. Cette viande est divinement bien doré à force de la tourner et la retourner et comme ça sent bon . Les différentes sauces à l’ail au pistou et piquantes prêtes à l’usage sont à la disposition de chacun.


Mais qui vient là ? C’est un grand honneur pour nous dit la femme. Elle pose sa bouteille de Ricard et va directement saluer VAREL ET SON EPOUSE ; Le propriétaire de la maison est un policier de l’équipe VAREL et presque tout le bureau ( ceux qui ne sont pas de service ) vont prendre part à cette fiesta. L’herbe de la pelouse est fraîche et dégage une bonne odeur ainsi que les fleurs d’acacias Je pense que nous pouvons passer a table nous sommes au complet.

Les enfants prés d’une petite mare aux canards s’amuses à leur envoyer des morceaux de pain .Une toute vieille tortue GERTRUDE trottine dans les allées et file de temps en temps s’alimenter de salade verte , sur les plates bandes. Le petit ADRIEN trouve que Gertrude est sale et qu’il faut la laver. . Il prend de l’eau à la mare et plouf la vieille GERTRUDE disparaît au fond du seau au moment ou on appelle les enfants pour souper. La pauvre, elle reste seule pour se noyer abandonnée par tous.. Ce n’est que le lendemain que le propriétaire la retrouvera morte, morte d’une petite main innocente d’un petit gamin , qui voulait bien faire en la lavant.



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MessagePosté le: 11-07-2006 06:09    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

LA FERME ET SES ANIMAUX !


Dans les Vosges, tout là haut entre ciel et terre, prés du Donon, au exactement, se trouve une grande ferme. Les animaux font la loi et vivent dans les beaux prés de marguerites, de boutons d’or et de pissenlits, en pleine nature, sous un ciel merveilleusement bleu


Le taureau, trouve qu’il a assez flâné et qu’il lui faut un peu d’exercice. Le cochon est du même avis ainsi que le bouc. Et si nous faisions un tournoi, une soirée sport ? Tous les trois sont d’accord. Et voici le plan, de la soirée de samedi : entrée gratuite pour
la famille.
A l’affiche, le cochon bouboule et le bouc la tulipe, une rencontre de boxe française sur le ring de la ferme.

Une lutte gréco romaine avec le dindon Pedro et le paon Hercule champion de France pendant 3 ans.


Haltérophilie - basket - patinage artistique – catch avec l’oie ange blanc et le mouton, la terreur. Courses de lièvre à l euro le pari.

Une course de volatiles, avec la vache qui rit à la caisse qui sera située à l’entrée de la cour de la ferme.

Voilà et maintenant, la devise est que le meilleur gagne.


Nous voilà arrivé au samedi soir. Tous les animaux sont en effervescence et chacun est sur son trente et un. La cochonne vient d’accoucher d’un beau petit porcelet rose. Elle ne peut pas le laisser tout seul ce petiot, il lui faut le biberon toutes les deux heures. Voila comment tu vas faire, dit son mari. Tu vas chercher la brouette dans l’écurie avec de la paille, tu y mets notre fils, et tu auras un beau landau. En plus il pourra téter quand il voudra, l’heure c’est l’heure.

Il est exactement 10 heures du soir, le gong retenti. L’arbitre sur le ring vient d’annoncer le match de boxe française – le public hurle, les deux adversaires se donnent la main. Au premier contact, le cochon chope le bouc par la barbichette et l’envoie dans la fosse à purin.
Tout le monde rigole, Alors Tulipe le bouc ! D’abord tu sentais la tulipe, maintenant tu sens la rose ! ha ha ha. dit le bélier.

Tout au long de la soirée le public se régale. On entend de partout des coins coin des meuh meuh, tous se mettent à rigoler lorsque notre cochon soulève le bouc à bout de bras et l’envoie sur une botte de paille. L’arbitre compte jusqu’à 10 le boxeur ne s’est pas relevé. Abandon.
Le cochon lève la patte, c’est lui le grand gagnant. Sa femme la cochonne avec le porcelet rose dans les bras, va se jeter à son cou pour le féliciter. Elle est bien fière, toute l’assistance lui serre la patte Quelle belle soirée, il faudra remettre ça

Du coté du fumier le patinage artistique a commencé. Quelle glissage, quel envol, quel double lutz. Quelle rigolade. Blanquette la vache est tombée sur son popotin et elle n’arrive plus à se redresser, allons chercher les catcheurs.

Voici la fin du spectacle. Tout le monde s’est bien amusé. Les gagnants sont priés de monter sur le podium, pour la remise des prix Au revoir jusqu’à la prochaine fois et pensez à vous entraîner de temps en temps.


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MessagePosté le: 11-07-2006 06:23    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

Les trois fileuses
Conte des frères Grimm

Il était une fois une fille paresseuse qui ne voulait pas filer le lin. Un jour, sa mère se mit si fort en colère qu'elle la battit et la fille pleura avec de gros sanglots. Justement la reine passait par là. Elle fit arrêter son carrosse, entra dans la maison et demanda à la mère pourquoi elle battait ainsi sa fille. La femme eut honte pour sa fille et dit :
- Je ne peux pas lui ôter son fuseau et elle accapare tout le lin. La reine lui répondit :
- Donnez-moi votre fille, je l'emmènerai au château ; elle filera autant qu'elle voudra.
Elle la conduisit dans trois chambres qui étaient pleines de lin magnifique.
- Maintenant file cela, dit-elle, et quand tu en auras terminé, tu épouseras mon fils aîné.
La jeune fille eut peur : elle ne savait pas filer le lin. Et lorsqu'elle fut seule, elle se mit à pleurer et resta là trois jours durant à se tourner les pouces. Le troisième jour, la reine vint la voir. La jeune fille prit pour excuse sa tristesse qui l'avait empêchée de commencer. La reine la crut, mais lui dit :
- Demain il faut que tu te mettes à travailler !
Lorsque la jeune fille fut seule, elle ne sut de nouveau plus ce qu'elle allait faire et, toute désolée, elle se mit à la fenêtre. Elle vit trois femmes qui s'approchaient. La première avait un pied difforme, la deuxième une lèvre inférieure qui lui couvrait le menton et la troisième un pouce extraordinairement large. Elle restèrent plantées sous la fenêtre, regardèrent en l'air et demandèrent à la jeune fille ce qui lui manquait. Elle leur expliqua ce qu'elle voulait. Les trois dirent alors : - Si tu nous invites au mariage, si tu n'as pas honte de nous, si tu nous dis tantes et si tu nous faire prendre place à ta table, alors, très vite, nous filerons le lin.
- De tout cœur, bien volontiers, dit-elle. Venez ici et mettez-vous tout de suite au travail.
Elle fit entrer les trois femmes étranges et leur installa un coin dans la première chambre, où elles se mirent à filer. L'une tirait le fil et faisait tourner le rouet, la deuxième mouillait le fil, la troisième frappait sur la table avec son doigt et une mesure de lin tombait par terre à chaque coup de pouce.
La jeune fille cacha les trois fileuses à la reine et, chaque fois qu'elle venait, elle lui montrait l'énorme quantité de lin déjà traitée. La reine ne tarissait pas d'éloges. Lorsque la première chambre fut débarrassée, ce fut au tour de la deuxième et, finalement, de la troisième. Alors, les trois femmes prirent congé de la jeune fille en lui disant :
-N'oublie pas ce que tu nous a promis, ce sera pour ton bonheur !
Lorsque la Jeune fille montra à la reine les trois chambres vides et le lin filé, celle-ci prépara les noces et le fiancé se réjouit de prendre pour épouse une femme aussi adroite et il la loua fort.
- J'ai trois tantes, dit-elle, et comme elles ont été très bonnes pour moi, je voudrais bien ne pas les oublier dans mon bonheur. Permettez que je les invite à ma table.
La reine et le fiancé répondirent :
- Pourquoi ne les inviterions-nous pas ?
Lorsque la fête commença, les trois femmes arrivèrent magnifiquement vêtues et la fiancée dit :
- Soyez les bienvenues, chères tantes.
- Oh ! dit le fiancé, comment se fait-il que tu aies de l'amitié pour d'aussi vilaines personnes ?
Il s'approcha de celle qui avait un pied difforme et lui dit
- D'où vous vient ce pied si large ?
- D'avoir pédalé au rouet, répondit-elle.
Il vint à la deuxième et dit :
- D'où vous vient cette lèvre pendante ?
- D'avoir léché le fil, répondit-elle.
Il demanda à la troisième :
- D'où vous vient ce pouce si large ?
- D'avoir tordu le fil, dit-elle.
Alors le fils du roi dit :
- Que plus jamais ma jolie fiancée ne touche à un rouet.

Et c'est ainsi que la jeune fille n'eut plus jamais à faire ce qu'elle détestait.
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MessagePosté le: 11-07-2006 09:35    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

MESSIEURS DAMES J AI8 LA GRANDE JOIE ET L HONNEUR DE VOUS PRESENTER MON ARRIERE PETITE FILLE NEE LE 9 JUILLET A 8 HEURES DU MATIN 3.800 et 51 CM A LA NAISSANCE DU NOM DE K I M ; BISOU






C EST LA TOUTE PREMIERE DE PHOTOS LES AUTRES SUIVRONT; line
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MessagePosté le: 11-07-2006 10:03    Sujet du message: Répondre en citant

IL Y A T IL QUELQU UN QUI PUISSE ME REDUIRE L IMAGE DE MA PETITE FILLE ? MERCI ET5 BISOU
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musika



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MessagePosté le: 11-07-2006 15:39    Sujet du message: Répondre en citant

super line.............vraiment super .........te voilà arrière grand mère d une bien jolie poupée...........

bravo à la petite famille, devenue grande
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MessagePosté le: 11-07-2006 15:40    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

Musika tu ne voudrais pas me reduire la photo du bébé s.t.pl.

tiens voila c'est pour ta peine bisou LINE



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MessagePosté le: 12-07-2006 05:31    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

TITI LE CANARI ET FRIQUET LE CHAT



Sur le rebord de la fenêtre en plein soleil, friquet le chat se prélasse. Derrière les carreaux se trouve la cage de notre petit canari, permettez que je vous le présente, c’est titi. C’est fou ce que friquet aimerait bien faire la conversation avec titi, en général les fenêtres sont ouvertes, mais en ce moment, l’oiseau est bel et bien enfermé.

Dans un fauteuil une vieille grand-mère fait un petit somme. .Son tricot vient de tomber parterre, dans son chignon les aiguilles sont retenues. Le bruit de la chaussette sur le sol a dû la réveiller. Elle transpire la pauvrette, elle est en nage Vite elle ouvre un peu les fenêtres, ne voyant pas le chat, elle revient dans sa chaise à bascule, pour terminer sa sieste.

Friquet est aux anges. Il rampe le ventre a terre jusqu’à la cage de titi et engage la conversation. Salut titi comment vas tu cet après midi ? Je pari que tu aimerais bien faire une petite promenade dans le voisinage A sautiller sur le gazon du jardin entre ces belles fleurs, qui viennent d’éclorent et à siffloter un air de romance. Tu sais je t’admire, tu as une voix merveilleuse et mélancolique, plus beau que le rossignol. Titi est très flatté et commence tout doucement à piailler. Chut, tu vas réveiller la mémé, attends je vais t’ouvrir la cage et une fois dehors tu pourras chanter, et siffler à ta guise.


Grand-maman ne dort pas elle n’était qu’assoupie. Attend se dit elle, je te vois venir mon gaillard. Si tu as le malheur de toucher à une seule plume de mon titi, je te fais la fête. Elle prend sa canne en main et sans bouger, fait semblant de dormir.


Apres toutes ces belles paroles, titi fait confiance au chat et il est décidé à le suivre dans la nature. Heureusement mémé est là et elle veille, elle connaît toutes les ficelles de la séduction Friquet ce bandit de grand chemin, ce beau parleur et mon pauvre titi qui ne se doute de rien.

Au moment même où le chat lève la patte pour ouvrir la porte de la cage, mémé d’un bond, prend sa canne et lui tape dessus. Un cri miaou il fait un bond et le voila parti. Titi n’a pas eu le temps de réaliser, Il n’en revient pas quand la vieille femme lui explique à quoi servaient toutes ses belles paroles. La prochaine fois mon titi, tu sauras et tu ne te laisseras pas embobiner par le premier venu. Non mais ! Il t’aurait mis le grappin dessus !!!


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MessagePosté le: 12-07-2006 05:44    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

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MessagePosté le: 12-07-2006 05:52    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

Les douze chasseurs - Die zwölf Jäger
Le dimanche 6 mars 2005.
Les douze chasseurs Traduction René Bories

Il était une fois un fils de roi qui avait une fiancée qu’il aimait beaucoup. Et tandis qu’il était assis à ses côtés, tout heureux, lui arriva la nouvelle que son père était mourant et qu’il désirait le revoir avant sa fin. Il dit alors à son aimée :
« je dois partir et te laisser, je te donne une bague en souvenir. Quand je serai roi, je reviendrai te chercher pour te ramener chez moi. »
Puis il prit son cheval et s’en retourna auprès de son père qui était gravement malade et proche de la mort. Il lui parla ainsi :
« Bien aimé fils, j’ai voulu te revoir avant ma mort, promets moi de te marier selon ma volonté. » Et il lui désigna la fille d’un roi pour qu’elle devint son épouse. Le fils était si affligé que sans y penser il déclara :
« Oui cher père, il en sera fait selon votre volonté ! »
Là dessus le roi ferma les yeux et rendit l’âme.

Maintenant, que les obsèques et le deuil étaient passés, le couronnement approchait et le fils devait tenir la parole qu’il avait donnée à son père. Il se laissa fiancer à la fille du roi à laquelle il avait été promis. Sa première fiancée l’apprenant, s’attrista de tant d’infidèlité et failli mourir. Son père lui parla alors :
« Chère enfant, pourquoi es-tu si triste ? Ce que tu souhaitais, tu peux l’avoir. »
Elle s’observa un instant et dit :
« Cher père, je voudrais onze filles dont le visage, la tenue et la taille soient parfaitement identiques à moi-même.
Le roi déclara alors :
« Si cela est possible, ton voeu sera exaucé. » et il fit rechercher dans tout le royaume aussi longtemps que nécessaire les onze filles qui lui ressemblaient par le visage, la tenue et la taille.

Alors qu’elles se rendaient chez la fille du roi, celle-ci fit faire douze tenues de chasseur, toutes identiques et les onze filles durent s’en vêtir ainsi qu’elle même. Puis elle prit congé de son père et galopa en compagnie des onze autres filles vers la cour de son ex fiancé qu’elle aimait tant. Un fois rendu, elle demanda s’il avait besoin de chasseurs et s’il ne souhaitait pas les prendre tous à son service. Le roi la voyant ne la reconnut point et comme il s’agissait de bels gens il accepta et ils devinrent les douze chasseurs du roi.

Mais le roi avait un lion qui était un animal étrange et merveilleux, car il percevait ce qui était déguisé et secret. Il s’arrangea pour qu’un soir il parle au roi :
« Tu prétends donc que tu aurais là douze chasseurs ? »
« Oui » affirma le roi « ce sont douze chasseurs »
Le lion ajouta :
« Tu te trompes, ce sont douze filles »
Le roi rétorqua :
« Ce n’est pas vrai, comment veux-tu me le prouver ? »

« Oh oh, fais répandre des lentilles dans ton antichambre », répondit le lion. « et tu verras bien. Les hommes ont un pas ferme qui lorsqu’ils marchent sur des lentilles aucune ne bouge, alors que les filles qui trottent et trottinent, font rouler les lentilles. »
Le roi suivit volontiers le conseil et fit répandre des lentilles.

Mais il y avait un serviteur du roi qui était ami des chasseurs et qui lorsqu’il entendit qu’elles devaient être mises à l’épreuve, se rendit auprès d’elles et leur raconta tout ce qu’il avait entendu :
« Le lion veut prouver au roi que vous êtes des filles. » La fille du roi le remercia et s’adressa à ses jeunes filles :
« Agissez avec autorité et fouler fermement les lentilles.

Quand le lendemain matin, le roi fit appeler à lui, les douze chasseurs dans l’antichambre où il avait fait répandre les lentilles, elles foulèrent si fermement en ayant une si ferme allure qu’aucune lentille ne roula ni ne bougea. Puis elles partirent et le roi dit au lion :
« Tu m’as menti, elles marchent comme des hommes. »
Le lion se défendit :
« Elles ont su qu’elles devaient être mises à l’épreuve et ont pris une démarche autoritaire. Fait mettre douze rouets dans l’antichambre puis fait les venir, elles en seront toute joyeuse ce qui ne serait le cas d’aucun homme. »
Le roi suivit le conseil, et fit installer les rouets dans l’antichambre.

Le serviteur qui était loyal avec les chasseurs, les rejoignit et leur dévoila le piège. Lorsque la reine fut seule avec ses jeunes filles, elle ordonna :
« Faites vous autoritaires et ne regardez pas vers les rouets. »
Quand le lendemain matin le roi fit venir ses douze chasseurs, ils traversèrent l’antichambre sans un regard pour les rouets. Le roi signifia au lion :
« Tu m’as menti, ce sont des hommes car ils n’ont pas regardé les rouets. »
Le lion se défendit :
« Elles ont su que vous vouliez les mettre à l’épreuve et se sont faites autoritaires. »
Mais le roi ne voulut plus croire le lion.

Les douze chasseurs suivirent régulièrement le roi à la chasse qu’ils en furent à la longue très appréciés. Il advint alors qu’ils étaient à la chasse, que la nouvelle les atteignirent que la fiancée du roi serait en habits de noces. Quand la vraie fiancée entendit cela, elle en fut tellement blessée que son coeur faillit se rompre et elle s’écroula sur le sol. Le roi pensa que son chasseur préféré était blessé, courrut à lui pour l’aider. Il lui ota son gant et aperçut la bague qu’il avait donnée à sa première fiancée et après l’avoir dévisagée, la reconnut. Alors il en fut si ému qu’il l’embrassa et lorqu’elle ouvrit les yeux, il lui annonça :
« Tu es mienne, je suis tien et personne au monde ne pourra le changer. »
Il envoya alors à l’autre fiancée un message la priant de s’en retourner dans son royaume car il avait déjà une épouse. Celui qui a retrouvé une ancienne clé, n’en a pas besoin de nouvelle.

La dessus les noces furent célébrées et le lion revint en grâce car il avait dit la vérité.


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MessagePosté le: 12-07-2006 06:00    Sujet du message: carnet( de line Répondre en citant

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MessagePosté le: 13-07-2006 06:51    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

LA CASSE DE VOITURES !




Pas loin de chez moi, un cimetiere de voitures, « la casse « . Comme je fais parler les animaux , je fais parler les choses, Les carcasses de vieilles voitures par éxemple .

En regardant ce tas de ferrailles on se dit : Oh que d’argent ! - ses voitures un jour ont toutes été belles. Vous trouvez tout par ici. . des CITROEN, des PEUGEOT des RENAULT des vieux . MATHIS , des ALPHA ROMEO, des vieilles BUGATTI, ainsi que differentes pieces de rechange
qui font le bonheur des collectionneurs.

Oh, la D.S. ne voudrais tu pas te pousser un peu. Avec ton pare chocs, tu me blesse les côtes dit une vieille DAUPHINE écrasée par le poids de tout ce tas. Moi aussi j’étais belle, il fût un temps. Je transportais du beau monde à l’époque, même jusqu’en Italie je roulais. J’avais un peu de mal a monter le ST GOTHARD en Suisse, mais j’etais jeune, j’avais des forces.

Moi j’étais TAXI , Mon proprietaire était satisfait, je fournissais un bon boulot. Nuit et jour je transportais des clients a droite et a gauche. Même les nuits, les gens qui allaient au CASINOl laissant un bon pourboire , ceux qui avaient gagné. Je n’étais jamais malade et maintenant me voila dans cet état. Je suis une pauvre CITROEN fichue –

Ne vous plaignez pas, la vie est comme on la prend. Moi je suis contente dit une vieille BUGATTI, je suis la plus vieille de toutes ces carcasses et je ne me plaint pas. Même que cet après midi j’ai rancard avec monsieur MATHIS, pour une petites causette, peut être un tête a tête au clair de lune, sait on jamais ?

Voila que la DAUPHINE se manifeste. Moi j’étais la voiture la plus économique. Pas beaucoup de litres d’essence pour 100 kilomètres . Eh voila, avec ou sans, je ne marche plus. Quel malheur.

C’est comme partout et pour tout le monde. On ne peut pas être et avoir été ! Dit la R 8, prenons la vie comme elle vient, ça nous épargnera bien du chagrin.

Eh voila le triste sort des belles voitures étincèllantes d autrefois !


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MessagePosté le: 13-07-2006 07:07    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

conte freres grimm

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Les trois plumes - Die drei Federn
Le dimanche 17 avril 2005.
Les trois plumes Traduction française René Bories

Il y avait une fois un roi qui avait trois fils ; deux étaient intelligents et raisonables mais le troisième peu disert [1] et renfermé [2], on l’appelait Nicet. Lorsque le Roi devenu vieux et affaibli, sentant sa fin proche et ignorant toujours lequel de ses fils reprendrait le royaume, il les fit venir et leur tint ce discours :
-Partez et celui qui me ramènera le plus beau tapis deviendra roi à ma mort. Et afin qu’il n’y ait point de disputes entre eux, il les mena devant son château et lança trois plumes dans les airs et déclara :
-Là où elles atterriront, vous irez.
Une vola vers l’Est, l’autre fila vers l’Ouest et la troisième tomba tout droit, pas très loin délicatement sur le sol. Alors l’un des frères partit à droite, l’autre à gauche en se moquant du Nicet qui était resté là où la troisième plume était tombée.

Nicet, s’asseya tristement. En observant, il remarqua alors une trappe près de la plume. Il se releva, alla chercher une échelle et descendit. Il se retrouva face à une autre porte à laquelle il fappa et écouta comment à l’intérieur une voix s’éleva :
-Jeune demoiselle verte,
-À la gambette alerte,
-Telle un chiot à la gambille [3]légère,
-Bondissant deci delà,
-Voyons dehors qui est là !

Devant Nicet la porte s’ouvrit alors et il vit une énorme grenouille accroupie, autour d’elle tout un cercle de petites rainettes [4]. L’énorme grenouille demanda quel était son désir. Il répondit
-J’aurais aimé avoir le plus beau et le plus fin tapis. Elle appela alors une jeune grenouille et dit :
-Jeune demoiselle verte,
-À la gambette alerte,
-Telle un chiot à la gambille [5]légère,
-Bondissant deci delà,
-Porte moi cette boîte là !

La jeune grenouille attrapa la boîte et la tendit à l’énorme grenouille qui en sortit un tapis, si beau et si fin que personne sur cette terre n’aurait pu tisser de plus beau. Le jeune Nicet la remercia et s’en retourna.

Ses deux autres frères qui tenaient leur frère pour un niais pensèrent qu’il ne trouverait et ne ramènerait rien.
-Pourquoi devrions nous chercher quelque chose et nous donner autant de peine ? pensaient-ils, ils prirent la première bonne brebis que leur chemin croisa et des torchons rêches [6] qu’ils portaient et les rapportèrent à leur père. Dans le même temps, Nicet rapportait son beau tapis et lorsque le roi le vit, il s’étonna et dit :
-Pour lui rendre justice le royaume doit revenir à Nicet. Mais les deux autres qui ne l’entendaient pas ainsi ne laissèrent aucun répit à leur père ; ils déclarèrent que Nicet manquait de raison, et tenaient donc pour impossible qu’il puisse règner. Ils lui conseillèrent donc de poser de nouvelles conditions.

Le Roi annonça :
-Le royaume reviendra à celui qui me rapportera la plus belle bague, et il mena les trois frères dehors puis souffla les trois plumes dans les airs pour qu’ils puissent aller à leur poursuite.
Les aînés repartirent à nouveau, l’un vers l’est l’autre vers l’ouest tandis que celle de Nicet tomba directement sur le sol au côté de la trappe. Il redescendit donc et se rendit auprès de l’énorme grenouille et lui dit qu’il avait besoin de la plus belle bague. Elle se fit apporter immédiatement la grande boîte et lui en sortit une bague dont les joyaux brillaient, si belle qu’aucun joaillier sur cette terre n’aurait pu réaliser.

Les aînés riaient de Nicet qui voulait chercher une bague en or, tandis qu’eux ne se donnèrent pas cette peine et dénichèrent une vieille rondelle et la rapportèrent au roi. Mais lorsque Nicet montra sa bague en or le roi déclara :
-Que le royaume lui revienne ! Les aînés n’abandonnèrent pas pour autant leur pression sur le Roi jusqu’à ce qu’il pose une troisième condition qu’il formula ainsi, le royaume sera à celui qui ramènera la plus belle femme. Il souffla à nouveau les trois plumes dans les airs qui s’envolèrent comme elles le firent déjà deux fois.

Sans plus attendre, Nicet se rendit vers l’énorme grenouille et dit :
-Je dois ramener la plus belle des femmes à la maison.
-Héhé ! répondit la grenouille, la plus belle des femmes ne se trouve pas ainsi en un tour de main, mais tu dois cependant l’avoir. Elle lui déterra une betterave jaune tirée par six musaraignes [7]. Nicet, triste, s’exclama :
-Que puis-je bien faire avec ceci ? La grenouille lui répondit
-Assois dedans une de mes petites rainettes. Aussitôt dit aussitôt fait, il se saisit de l’une d’elles et l’asseya dans la rave jaune, et dans l’instant elle se transforma en une magnifique jeune femme, la betterave se changea en carrosse et les six souris en chevaux. Là dessus, il l’embrassa, fouetta les chevaux et la rapporta chez le Roi.

Ses frère revinrent sans s’être donné la peine de cherche une belle femme mais prirent la première meilleure paysanne venue. Quand le Roi les eut bien observées il déclara :
-Le royaume reviendra à ma mort à Nicet. Mais les aînés harcelèrent de leurs gémissements, les oreilles de leur père :
-Nous ne pouvons pas permettre que Nicet devienne Roi et exigèrent que le Roi leur accorde la préférence à la femme qui pourrait sauter au milieu du cerceau qui pendait dans la grande salle. Ils pensaient que c’était à la portée des paysannes car elles étaient assez fortes mais que la frêle jeune femme se tuerait.

Le vieux Roi y consentit à nouveau. Les deux paysannes sautèrent dans le cerceau mais elles étaient si maladroites qu’elles se brisèrent les os des bras et des jambes en retombant. Puis la jeune femme que Nicet avait ramenée, sauta aussi dans le cerceau avec la souplesse d’une chevrette [8] si bien qu’elle fit taire toute opposition. La couronne fut donnée à Nicet qui règna longtemps avec beaucoup de sagesse.


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priska



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MessagePosté le: 13-07-2006 07:21    Sujet du message: Répondre en citant

Pas de répit pour la Mère-Grand ! Tu es déjà au boulot de grand-matin Line ! Il est vrai qu'avec cette chaleur, il vaut mieux se lever tôt !

Bises et bonne journée Very Happy Very Happy Very Happy

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Annick



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MessagePosté le: 13-07-2006 22:25    Sujet du message: Répondre en citant

Coucou Line, je me régale avec les contes, je suis un vieux bébé !

Félicitations pour tes tout petits, quand ils auront un peu grandi, tu pourras leur raconter toutes les histoires que tu as en réserve.

Gros bisous.
Very Happy
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chouchoute



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MessagePosté le: 17-07-2006 17:48    Sujet du message: Répondre en citant

On a retrouvé ton carnet ma chère Line, tu peux continuer à nous régaler avec tes histoires....
bisous à toi

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MessagePosté le: 17-07-2006 19:24    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

UN CRI DANS LA NUIT !


URL=http://imageshack.us][/URL]

Il est 1 heure du matin. FREDERIQUE dans son lit se tourne et se retourne, elle n’arrive pas à trouver le sommeil cette nuit. VAREL lui dort les poings fermés, comme un loir. A peine les deux pieds dans son lit, le voila parti dans ses songes et personne ne pourra le réveiller avant 6 heures du matin. Pour lui le sommeil est réparateur, il n’est jamais entrecoupé, sauf par maladie évidemment.

Quelques minutes après un cri affreux se fait entendre dans la nuit. C’est un cri de femme que l’on a entendu. FREDERIQUE se précipite vers la fenêtre entre-ouverte. Au premier étage de la maison d’en face, la lumière est allumée et les rideaux tirés. Rien ne bouge et pourtant( ce cri abominable a dû venir de là .Le dernier croissant de lune ne laisse rien entrevoir, ce qui se passe dans la cour de l’immeuble. Tout est calme est silencieux.. A cette heure ci tout le monde dort, que faire, attendons demain .


FREDERIQUE s’endort d’un profond sommeil. VAREL se lève tout doucement sans faire de bruit, pour ne pas réveiller sa bourgeoise. Le café il le prendra au bar du coin, sinon au bureau , le sergent s’en chargera.

Il est 8 heures sur la montre du commissariat . La porte de chez VAREL est ouverte Tout le monde sait que VAREL avant son café est d’une humeur exécrable . Vous ne m’avez pas été annoncé que je saches, que voulez vous s’écrie t’il.

Pour l’amour du ciel dites moi ou est ma femme . Elle est invalide , sourde et muette, elle n’a pas pu aller loin toute seule . Hier soir lorsque je suis rentré, j’ai trouvé son fauteuil vide, elle avait disparu. J’ai bien peur qu’il lui soit arrivé un malheur. Qu’est ce qui vous fait dire ça ? Elle est peut être chez des amis, avez-vous des enfants ? de la famille ? Et pourquoi cette femme durement éprouvée la laisse t’on seule pendant toute la journée et la moitié de la nuit ? Pour raison de travail, monsieur.


Calmez vous nous allons la retrouver, déclinez votre nom votre adresse au sergent et rentrez chez vous. Nous serons chez vous dans la matinée et surtout ne touchez à rien avant notre passage.


Vers 11 heures du matin , la police est sur place . VAREL est ses hommes montent les escaliers, lorsqu’un policier se penche hors de la fenêtre des escaliers, qui donne sur la cour .La buvette d’en face dépose ses bouteilles vides ici ainsi que des bâches, qui servent à dresser des tentes de location pour les fêtes foraines. Voyons voir ceci de prés se dit le policier. En approchant il percute quelque chose aligné parterre. et voilà qu’il découvre un corps de femme baignant dans une grande mare de sang coagulé.

Chef chef, le policier est livide, venez avec moi, j’ai découvert un corps de femme. Probablement celui de la femme que nous recherchons.. Apportez moi le plaignant et surtout ne dites rien. Je veux tous les détails sur cette affaire..
REX SINGER est le mari de la dame invalide depuis une dizaine d’année. Au début tout allait bien , REX jeune –patient attentionné et amoureux . Lorsqu’il fit la reconnaissance d’une aventurière tout chavira et la femme dans son fauteuil devient un lourd fardeau.


Pendant des heures VAREL travailla REX-SINGER enfin celui-ci reconnu avoir aidé sa femme à se défenèstrer, la nuit dernière à 1 heure du matin .Sa tâche était trop lourde pour lui et dans un moment d’égarement donna suite aux demandes de sa femme, laquelle le suppliait depuis des jours entiers, de l’aider à mettre fin à ses jours .


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MessagePosté le: 17-07-2006 19:28    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

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MessagePosté le: 18-07-2006 05:51    Sujet du message: ca&rnet de line Répondre en citant

UN ENFANT TOMBE DU CIEL OU CONCU PAR LE ST ESPRIT !


C’est bientôt les vacances de fin d’année. Pour certain fini les études et les universitaires s’apprêtent à festoyer. le bizutage les attends D’après les anciens , c’est une soirée mémorable ou toute les farces sont permises. Mais voila trop, c’est trop

Certains étudiants, surtout la médecine, ont pour ce soir loué un local pour s’amuser et faire la java. Des chansons grivoises sont chantées et des jeux sont faits, comme par exemple. Tous assis sur le dos de la chaise autour d’une table ronde doivent essayer d’uriner dans une assiette posée devant eux à une certaine distance. Rigolade générale.

Voici trois bouts entrains, pour eux les jeux ne sont pas assez corsés. Ils ont décidé de participer tous les trois à un viol collectif.

Parmi eux, une jeune fille assez réservée, de bonne famille, intelligente mais très timide la petite FLORA fera leur affaire, pour ce soir. Les voila ces trois messieurs avec leurs doctorats dans la poche, ils ne savent plus quoi faire pour marquer le coup, leur nomination.

Le premier dit laissez moi faire les amis, le deuxième veut danser avec elle un slow langoureux et le troisieme larron l’invite à prendre un verre au bar. Il n’aura plus qu’un narcotique à verser dans son verre et le tour est joué.



: FLORA commence après quelques gorgées de champagne à devenir fatiguée et se laisse facilement entraîner dans une arrière salle abandonnée.

C’est ici que ces trois écervelés profiteront de cette pauvre petite endormie. L’alcool a coulé à flots la moitié de la nuit et ces trois jeunes sont incapables d’avoir des idées nettes leurs actes. malveillants. La petite FLORA collé contre le mur assise contre la table et la chaise et abandonnée. Le sommeil est tellement profond, rien n’a pu la réveiller.

Une heure après la jeune fille fût retrouvée par ses amis qui la cherchaient désespérément. Ah te voila FLORA, tu t’ai endormie, nous allons rentrer c’est terminé, viens nous allons t’accompagner. Je te ramène, j’ai la voiture tout prés d’ici lui dit une amie.


Deux mois après !

Tous les matins au saut du lit, FLORA a des hauts le cœur et le café au lait ne passe plus. Elle adorait son petit déjeuner tous les matins avant les cours et maintenant préfère la tisane. Que t’arrive t’il dit la maman, tu es toute drôle ces derniers temps Si tu avais un fiancé, je dirais même que tu attend un enfant, tu as exactement les même symptômes que j’avais lorsque je te portais Maman arrête, de qui veux tu ? Du Saint esprit peut être ? FLORA se met à rigoler.


Un mois après ! Ma fille dit la maman, tu vas trouver un gynécologue et pas plus tard qu’aujourd’hui. Tu commence a avoir des rondeurs, ta poitrine a augmenté de volume tu as tout pour. Mais maman tu m’énerves à la fin, c’est absolument. Impossible arrête tes sottises.

Bon maman pour te rassurer j’irais voir un docteur, mais surtout ne prends pas tes désirs pour des réalités.

DIAGNOSTICS FLORA est enceinte de trois mois, date du bizutage

Lequel des trois est le père, on ne saura jamais. Enigme ? Les trois larrons se garderont bien de mettre ceci sur le tapis. FLORA ne comprend rien à cette histoire et sa maman est convaincue que sa fille lui ment.

Le violeur qui lui a administré le somnifère a de terribles remords. Il n’en dort plus la nuit. Comment faire pour se racheter et en même temps ne pas dénoncer ses amis. Il commence a faire la cour à FLORA mal grés son état. De fréquentes sorties, cinéma, restaurant visites de musés de longues promenades dans les champs et sur les rives du RHIN le soir au clair de lune, sont entrepris. MARC, c’est le nom du violeur. Il voudrait une fois pour toute tout avouer, mais ce n’est pas possible il y a les deux copains.

Avant la naissance MARC va demander la main de FLORA aux parents Il est décidé de tout avouer à sa femme une fois marié. En aura-t-il le courage, il en faudra bien.

MARC est un excellent mari, un merveilleux père pour cette petite fille du nom de Jade. Il adore sa fille, pour lui s’est la sienne. Nuit et jour il pense à ce cas de conscience, comment dire à sa femme, quel cauchemar.

Il va lui dire, demain, oui demain à tête reposée Il le dira, même sur son lit de mort il le dira, mais demain !

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MessagePosté le: 18-07-2006 06:00    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

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MessagePosté le: 18-07-2006 06:09    Sujet du message: CONTE CARNET DE LINE Répondre en citant

CONTE DES FRERES GRIMM


Les talents d’étoiles Die Sterntaler
Le mercredi 23 juillet 2003.
Les talents d’étoiles

Il était une fois une petite fille dont le père et la mère étaient morts et qui était si pauvre qu’elle n’avait plus la moindre mansarde où loger ni la moindre litière où dormir et enfin rien de plus pour se vêtir que les quelques vêtements qu’elle portait et rien de plus pour se nourrir que le bout de pain qu’un coeur généreux lui avait offert et qu’elle tenait dans ses mains.

Elle était bonne et paisible. Et bien qu’abandonnée de tous mais confiante en Dieu, elle battait ainsi la campagne.

Elle y rencontra un pauvre homme qui lui mendia :
-"Ah ! donne-moi quelque chose à manger, je suis si affâmé !"
Elle lui offrit le morceau de pain qui le rassasia et il lui déclara en s’éloignant "Dieu te bénisse !".

Puis elle rencontra un enfant qui geignant et la pria ainsi :
-"J’ai si froid à la tête ! donne-moi de quoi me couvrir !"
Elle ota alors sa casquette et la lui offrit.

Et tandis qu’elle poursuivait son chemin, un autre enfant vint à sa rencontre qui allait torse nu en grelotant : elle lui offrit son gilet et à un autre encore, son tablier.

Enfin elle parvint jusqu’à une forêt qui était très sombre, lorsqu’un autre enfant lui demanda son corsage, la brave fille pensa : "Il fait nuit, personne ne peut te voir, tu peux bien donner ton corsage", et elle ota son corsage et le lui offrit. Et tandis qu’elle restait debout nue, les étoiles tombèrent toutes ensembles du ciel sur elle, c’étaient des talents brillants ; et tandis qu’elle se dépouillait de son dernier vêtement aussitôt elle se retrouvait vêtue d’un plus fin tissu. Alors, les talents s’assemblèrent pour se retrouver dans son habit, si bien qu’elle se trouva pourvue pour la vie.


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Die Sterntaler

Es war einmal ein kleines
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MessagePosté le: 18-07-2006 06:19    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

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MessagePosté le: 18-07-2006 07:10    Sujet du message: Répondre en citant

Voilà Line, on retrouve tes histoires avec plaisir.

Gros bisous.
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MessagePosté le: 18-07-2006 08:40    Sujet du message: Répondre en citant

ont retrouve ta rubrique line et s'est toujour un plaisir
bisous

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MessagePosté le: 19-07-2006 04:32    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

VAREL SUIT UNE PISTE !


Notre bon VAREL suit une piste. Il n’est pas convaincu que ça va le conduire quelque part, mais d’après lui c’est toujours la première idée qui est la bonne. Donc alors ,continuons !


Voici les dernières lignes publiées, avant son départ pour les USA


Le professeur a quitté l’enseignement. Il est parti aux Etats-Unis vivre sa vie sans remords.
L’écolier n’a jamais su pour son scénario, il n’aime pas le cinéma, il est plutôt sport.

Mais un jour viendra…….. Qui sème le vent récolte la tempête !

Le pauvre écolier, son maître lui a piqué son scénario. VAREL voudrait tant faire quelque chose pour ce petit et mettre les pendules à l’heure.

Un beau matin en prenant son petit déjeuner, VAREL lit dans les dernières pages des D.N.A. un cinéma strasbourgeois va sortir prochainement un film à succès aux Etats-Unis.

Souvenez vous de ce thriller que MAITRE CHEVALIER a tourné sous un faux nom, c'est-à-dire le sien ,de deux astronautes, qui voulaient vivre sur mars, pour se dérober de leurs obligations sur terre. C’est de ce film qu’il est question. Il va être dorénavant passer dans les cinémas en France.

Tu as vu ça FREDERIQUE ? Il tend le journal à madame. Il faut faire quelque chose VAREL, oui mais alors quoi ?

J’ai beau me casser la tête dit VAREL, je ne sais par où commencer. Rien que pour son culot de venir avec son soi-disant film en France me met hors de moi, mais comment faire pour l’attaquer devant la justice. Je vais lui écrire à ce cher monsieur, le priant de changer sa signature, sinon je me verrai dans l’obligation, de faire venir des paparazzi pour différentes publications dans les journaux.

Ce film n’est jamais sorti en France.

Quelques mois après FREDERIQUE et VAREL sont partis rendrent visite à un neveux à NEW-YORK et il ont été voir ce fameux film en question. La signature a été changée et VAREL prétend que depuis l’écolier touche un certain pourcentage après passage du film.

Voila tout est bien qui fini bien ! LINE
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MessagePosté le: 19-07-2006 04:41    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

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MessagePosté le: 19-07-2006 05:34    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant


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MessagePosté le: 19-07-2006 05:46    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

conte des freres grimm


Rumpelstiltskin.

URL=http://imageshack.us][/URL]

Il était une fois un pauvre meunier qui avait une fille d'une grande beauté. Un roi s'arrêta un jour pour bavarder un peu et le meunier, pour se rendre intéressant, vanta les qualités de sa fille :
- Ma fille sait filer de l'or avec de la paille.
- Ça alors ! dit le roi, je saurais apprécier un tel talent. Si ta fille est vraiment aussi habile que tu le dis, amène-la demain au château. Nous la mettrons à l'épreuve.
Le lendemain, la jeune fille se présenta au château. Le roi la conduisit dans une pièce où il y avait de la paille jusqu'au plafond. Puis il lui remit une quenouille et lui désigna un rouet.
- Mets-toi au travail, ordonna-t-il. Si avant l'aube tu n'arrives pas à transformer cette paille en or, tu n'échapperas pas à la mort.
La pauvre jeune fille s'assit, ne sachant quoi faire. Sa vie était menacée, mais elle n'avait pas la moindre idée de la façon dont on pouvait transformer de la paille en or. Elle avait le coeur serré et, ayant de plus en plus peur, elle se mit à pleurer.
Soudain, la porte s'ouvrit et un petit lutin entra dans la pièce.
- Bonjour, jeune fille, la salua-t-il. Pourquoi pleures-tu à chaudes larmes ?
- Ah ! soupira la jeune fille, je dois filer de la paille pour en faire de l'or et je ne sais pas le faire.
- Que me donnerais-tu si je le faisais à ta place ? demanda le petit homme.
- Le collier que je porte au cou, proposa la fille.
Le lutin prit son collier, puis il s'assit au rouet et le fit tourner - vrrr-vrrr-vrrr -, il tira trois fois et une quenouille fut pleine. Il en mit une autre et - vrrr-vrrr-vrrr - une deuxième fut remplie. Et ainsi de suite jusqu'au petit matin. À l'aube, toute la paille était filée et de l'or brillait sur toutes les bobines.
Le soleil était à peine levé que le roi était déjà là, et il n'en revenait pas. Seulement, voyant tout cet or, il se frotta les mains, car comme il était très avare, il en voulait plus encore. Il fit amener la fille du meunier dans une autre pièce remplie de paille, beaucoup plus grande encore que la précédente, et il ordonna qu'elle la filât en une nuit si elle voulait avoir la vie sauve.
La jeune fille ne sut quoi faire et se mit à pleurer. Mais la porte s'ouvrit à nouveau et notre petit homme entra et dit :
- Que me donneras-tu si je transforme cette paille en or ?
- Ma bague, répondit la jeune fille, et elle enleva la bague de son doigt.
Le lutin prit la bague et se mit au travail. Le rouet commença à tourner et il tourna et tourna, jusqu'à l'aube. Et comme la veille, la paille avait disparu et le fil d'or brillait sur les bobines.
Le roi fut fou de joie, mais il estima qu'il n'en avait pas assez ; il en voulait toujours plus, encore et encore. Et il fit donc amener la fille du meunier dans une troisième pièce, plus grande encore que la précédente et ordonna :
- Tu fileras cette paille cette nuit. Et si tu réussis, je t'épouserai.
À peine la jeune fille fut-elle seule, que le petit homme se montra pour la troisième fois et demanda à nouveau :
- Que me donneras-tu cette fois-ci, si je file ta paille ?
- Que pourrais-je te donner ? répondit la jeune fille, je n'ai plus rien.
- Promets-moi donc de me donner ton premier enfant quand tu seras reine.
« Qui sait comment les choses vont se passer ? » se dit la fille du meunier. Et comme, de toute façon, elle n'avait pas d'autre solution, elle promit au petit homme ce qu'il souhaitait. Et ce dernier transforma donc, une fois encore, la paille en or.
À l'aube, ayant tout trouvé comme il l'espérait, le roi fit préparer un grand banquet de noces et la belle meunière devint reine.
Une année passa et la reine donna naissance à un ravissant petit garçon. Et soudain, le petit homme, entra dans sa chambre et dit :
- Donne-moi ce que tu m'avais promis.
La reine fut horrifiée. Elle proposa au petit homme toute la richesse du royaume, pourvu qu'il lui laissât son enfant. Mais le lutin ne voulut rien savoir.
- Non, non, dit-il, je préfère quelque chose de vivant à tous les trésors.
La reine se mit à pleurer et son chagrin finit par émouvoir le petit homme.
- J'attendrai trois jours, consentit-il, et si, d'ici là, tu as trouvé comment je m'appelle, tu pourras garder ton enfant.
La reine réfléchit toute la nuit, se rappelant tous les noms qu'elle avait entendus. Elle dépêcha un messager pour qu'il questionne les gens dans tout le pays afin qu'elle apprenne tous les noms qui existent.
Lorsque le lendemain matin le lutin arriva, elle cita tous les noms qu'elle connaissait, mais chaque fois le petit homme hocha la tête :
- Ce n'est pas mon nom. Le lendemain, la reine envoya un émissaire jusque dans le pays voisin afin de connaître les noms de ce pays. Elle cita ensuite au petit homme tous ces noms étranges et inhabituels :
- Ne t'appelles-tu pas Moustache-de-souris ? Ou Gigot-d'Agneau ? Ou peut-être Tranche-de-Boeuf ?
- Ce n'est pas ça, répondit le lutin à chaque fois.
Le troisième jour, le messager de la reine revint du voyage et claironna d'entrée :
- On ne peut plus trouver d'autres noms, pas un seul. Mais, lorsque je passais près d'une montagne à l'entrée d'une étrange forêt où les lapins et les renards se saluent avec courtoisie, j'aperçus une petite maison. Et devant elle, un drôle de petit homme, un vrai lutin, sautillait à cloche-pied autour d'un feu en vociférant :
Par temps froid et par temps chaud,
Rumpelstiltskin n'est pas manchot,
Je sais tout faire, même la cuisine,
Et un petit prince j'aurai en prime.

Vous comprenez aisément que la reine se réjouit en apprenant ce nom.
Peu de temps après, le petit homme arriva au château. Et il attaqua d'entrée :
- Alors, ma reine : quel est mon nom ?
- Et si tu t'appelais Rumpelstiltskin ? dit alors la reine.
- Quel diable te l'a soufflé ? Quel diable te l'a soufflé ? brailla le petit homme.
Et il frappa le sol de son pied droit avec tant d'énergie qu'il s'enfonça tout entier dans la terre. Puis, fou de rage, il attrapa son pied gauche avec ses deux mains et - crac ! - il se déchira en deux.

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MessagePosté le: 20-07-2006 05:09    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

DANS LE PARC D UNE MAISON D’ ALIENES !


Sur un banc dans un parc une jeune fille berçait un landau. Sur un coussin en dentelles blanc comme neige, se trouve un poupon en chiffons empaillé. La fille a les yeux baissés et murmure tout doucement, dors mon bébé joli, dors, maman est là. A peine quelqu’un s’approche, elle les injurie et prend place sur un banc plus loin, de peur qu’on puisse lui prendre son enfant. Cette pauvre fille est internée depuis des années dans cet asile A t’elle perdu la tête ou est elle dérangée de naissance ? Personne ne sait, elle est seule, jamais personne ne vient lui rendre visite. Elle doit être heureuse, elle vit dans un autre monde avec son poupon, le reste ne l’intéresse pas.


Une infirmière appelle « MADELEINE »c’est l’heure des médicaments ! Madeleine ne vient pas. Elle a dû prendre la fuite devant une ribambelle de garçons qui sont venus la déranger sur son banc. La voila maintenant qui sort du grand portail et va tout droit sur la chaussée avec son landau entre les voitures qui circulent à grande vitesse. Mon Dieu mais ou va-t-elle, elle ne le sait pas, elle va tout droit devant elle.

Elle est subitement fatiguée, s’allonge sur l’herbe d’un pré et s’endort.

A l’asile, grand branle-bas, tous les coins et recoins sont visités. La pauvre petite reste introuvable.

Pendant ce temps sur le chemin du pré un cycliste un peintre avec une blouse blanche circule et voit la jeune fille dans l’herbe. Cette dernière en voyant cette blouse blanche se croit a la clinique en présence d’un docteur. Les yeux hagards et ce poupon empaillé, le cycliste a tout compris, il faut la remettre à la police, elle a dû se perdre, cette petite.


Arrivé au commissariat, VAREL attend déjà depuis un moment. Il savait déjà car la clinique lui avait téléphoné.

Une heure après MADELEINE est de retour On ne pourra plus la laisser seule dans le parc dorénavant, il faudra la surveiller.

Elle avait tellement peur qu’on lui vole son bébé. De loin vous l’entendez déjà chanter dort mon bébé dort



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MessagePosté le: 20-07-2006 05:25    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant


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MessagePosté le: 20-07-2006 05:37    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

conte des freres grimm


Les sept souabes - Die sieben Schwaben
Le mercredi 17 décembre 2003.
Les sept souabes. Traduction française
Die sieben Schwaben

Il était une fois sept habitants de la Souabe. Le premier était Monsieur Schulz, le second Jackli, le troisième Marli, le quatrième Jergli, le cinquième Michel, le sixième Jean et le septième Veitli. Ils s’étaient fixés pour but de voyager à travers le monde pour y chercher aventure et y accomplir de hauts faits. Comme ils voulaient être armés afin d’être en sécurité, ils avaient jugé bon de se fabriquer une lance, une seule, mais vraiment longue et solide.

Cette lance, ils la tenaient tous les sept à la fois. Le plus hardi, le plus viril se tenait devant : ce devait être Monsieur Schulz. Puis venaient les autres, dans l’ordre, le dernier étant Veitli.
Il arriva au crépuscule d’un jour du mois des foins, alors qu’ils avaient fait un long chemin et qu’il leur restait encore un peu de route à parcourir jusqu’au village où ils devaient passer la nuit, un scarabé, un hanneton peut-être, passa non loin d’eux, de derrière un buisson, dans le pré, en vrombissant hostilement. Monsieur Schulz s’effraya tant qu’il en laissa presque tomber la lance alors que la sueur se mit à couler sur tout son corps.

"Écoutez, écoutez !" dit-il à ses compagnons. "Seigneur, j’entends un tambour !"
Le Jackli, qui tenait la lance derrière lui et dont je ne sais quelle odeur avait chatouillé les narines, dit :
"Il se passe indiscutablement quelque chose : je sens la poudre et la fumée du briquet."
À ces mots, Monsieur Schulz prit la fuite et d’un bond franchit une clôture. Comme il était retombé sur les dents d’un râteau que des faneurs avaient laissé là, le manche lui revint dans la figure, lui assénant un violent coup.
"aïe, aïe, aïe, ouille !" s’écria Monsieur Schulz, "faites-moi prisonnier, faites-moi prisonnier ! Je me rends !"
Les six autres, qui l’avaient suivi, s’écrièrent à leur tour :
"Si tu te rends, je me rends aussi !"

Enfin, comme aucun ennemi n’était là pour les vouloir ligoter et les emmener, ils se rendirent compte qu’ils avaient été trompés. Et pour que personne n’apprît cette histoire et ne se moquât d’eux, ils jurèrent entre eux de n’en point parler aussi longtemps que l’un d’eux n’ouvrirait par hasard son caquet à ce sujet.

Sur quoi, ils continuèrent leur voyage. Le second péril qui les menaça était du premier incomparable. Quelques jours plus tard, leur chemin les conduisit à travers des terres en friche. Un lièvre accroupi y dormait au soleil, oreilles pointées et les yeux vitreux grands ouverts. À la vue de cette bête effrayante et sauvage, ils prirent peur et tinrent conseil pour savoir ce qu’ils allaient faire et quelle conduite serait la moins dangereuse à suivre. Car s’ils se mettaient à fuir, il était à craindre que le monstre les suivît et les avalât avec la peau et les poils. Ils déclarèrent donc :
"Nous allons devoir affronter un dangereux combat. Bien l’évaluer, c’est déjà l’avoir gagné à moitié.
Ils saisirent donc leur lance, le Schulz devant, le Veitli derrière. le Schulz tenant l’engin. Mais le Veitli, qui, dans sa position protégée, se sentait plein de courage, brûlait d’attaquer et cria :
"Au nom de la Souabe, en avant ! Sinon que le diable vous emporte !
Mais Jeannot savait où le bât blesse. Et déclara :
Par tous les éléments, tu parles bien ! Mais quand on voit le dragon, de toi on ne voit que les talons !
Michel s’écria :
"Il s’en faut d’un cheveu que du diable lui-même je voie les yeux !
Puis ce fut au tour de Jergli. Il s’écria :
Si ce n’est lui, c’est donc sa mère, ou pour le moins, du diable le beau-frère !
Il vint à Marli une charitable pensée. Et il dit à Veitli :
"Allez Veitli, va de l’avant ! De là derrière, je tiendrai tête !"
Mais le Veitli ne l’écoutait pas et le Jackli dit :
"C’est au Schulz d’être le premier ! À lui seul l’honneur d’attaquer !"
Monsieur Schulz prit son courage à deux mains et dit avec gravité :
"À voir votre énervement, on voit bien que vous êtes gens vaillants."
Et tous ensemble, ils avancèrent contre le dragon. Monsieur Schulz se signa et appela Dieu à la rescousse. Mais comme rien ne se passait et que l’ennemi approchait, il cria, tant grande était sa peur :
"ah ! ah ! aïe !"
Là dessus, le lièvre se réveilla, s’effraya et s’en fut à toute vitesse. Quand Monsieur Schulz le vit si couard, il s’écria plein de joie :
"Peuh ! Veitli, regarde-moi ça, l’horrible, ce n’était qu’un lièvre, va !"

Les sept Souabes alliés partirent à la poursuite d’autres aventures. Ils arrivèrent sur les bords de la Moselle, un fleuve tranquille et profond que traversent peu de ponts et qu’il faut, en maints endroits, franchir en bateau. Nos Souabes n’en sachant rien, ils appelèrent un homme qui, de l’autre côté, vaquait à ses occupations et lui demandèrent comment on pouvait traverser. Du fait de l’éloignement et de l’accent de ses interlocuteurs, l’homme ne comprit pas ce qu’ils voulaient et cria dans son patois de Trèves :
"Què qu’c’est ? Què qu’c’est ?"
Monsieur Schultz comprit qu’il disait "À pied sec ! À pied sec !" et, comme il était le premier, il se pénétra dans la Moselle. Bientôt, il s’enlisa dans la vase et l’eau, en vagues profondes, monta autour de lui. Le vent chassa son chapeau de l’autre côté du fleuve. Une grenouille le regarda et coassa :
"Què qu’c’est ! Què qu’c’est ! kwa, kwa"
Les six autres, entendant cela, dirent :
"Notre compagnon, Monsieur Schulz, nous appelle. S’il a pu traverser, pourquoi pas nous ?"

Ils sautèrent alors tous ensemble dans l’eau et se noyèrent, tués par une grenouille. Si bien qu’aucun des membres de l’alliance souabe ne rentra jamais à la maison.


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MessagePosté le: 20-07-2006 05:46    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

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MessagePosté le: 20-07-2006 07:23    Sujet du message: Répondre en citant

Coucou Line !

Hier je n'ai pas pu voir les photos de ta petite Kim, je ne sais pas pourquoi, elles ne s'ouvraient pas... cela arrive ! Et ce matin, je découvre ce magnifique bébé... Qu'elle est jolie ! Que tu es heureuse de voir arriver ce bout de chou dans ta famille !

Et le petit garçon ? Tu n'as pas encore de photo, je suppose ?

J'espère que tous ces bébés vont bien et qu'ils ne souffrent pas trop de la chaleur ni leur arrière-Mère-Grand ! Reste bien au frais aujourd'hui, pas de travail, pas d'effort par ces températures...

Un gros bisou, Liline !

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MessagePosté le: 20-07-2006 08:22    Sujet du message: CARNET DE LINEs Répondre en citant

comment PRIYSKA TU N AS PAS VU NOTRE PETIT VICTOR? EH BIEN JE VAIS TE LE REPASSER RIEN QUE POUR TOI BISOU MA FILLE LINE



COMME TOUT PETIT BEBE DINFORMATICIEN QUI SE RESPECTE NOTRE PETIT VICTOR A DEJA SON BLOG



BISOU
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MessagePosté le: 20-07-2006 09:27    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
COMME TOUT PETIT BEBE DINFORMATICIEN QUI SE RESPECTE NOTRE PETIT VICTOR A DEJA SON BLOG


Et qu'est-ce qu'il écrit dessus ? A-Reuh, A-Reuh ?

Merci Line et bisous !

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MessagePosté le: 20-07-2006 16:07    Sujet du message: carnet de line Répondre en citant

de cela mille ans et même plus, on avait par ici une quantité de petits rois, parmi lesquels il y en avait un qui habitait sur le Mont-aux-Herbes et qui aimait beaucoup la chasse.

Un jour, donc, qu’il allait à la chasse avec tous ses gens, trois filles qui gardaient leurs vaches sur la montagne le virent ; et l’une d’elles cria aux deux autres, en montrant le roi :

« Eho ! si je n’ai pas celui-là, je n’en veux aucun autre ! »

Plus loin, sur l’autre pente de la montagne, la seconde répondit, en désignant celui qui se tenait à la droite du roi :

« Si je n’ai pas celui-là, je n’en veux aucun autre ! »

Et la troisième, qui était la plus jeune, dit à son tour en montrant le cavalier qui se tenait à la gauche du roi :

« Eho ! Eho ! si je n’ai pas celui-là, je n’en prendrai point d’autre ! »

Or, ces cavaliers n’étaient autres que les deux ministres du roi.

Le roi les avait entendues, et quand il rentra de la chasse, il fit venir les trois jeunes filles et leur demanda ce qu’elles avaient dit tantôt, sur la montagne.

Aucune ne voulut rien dire, et le roi, en se tournant vers l’aînée, lui demanda s’il lui plairait de l’avoir comme époux.

Elle lui donna son « oui », et ses deux sœurs épousèrent également les deux ministres, car elles étaient toutes trois fort jolies, mais surtout celle qui devint la reine, avec ses beaux cheveux couleur de lin.

Comme les deux sœurs cadettes, après leur mariage, n’attendaient point d’enfant, le roi les pria de venir, une fois qu’il devait partir en voyage, pour tenir compagnie à la reine, qui était enceinte et attendait la naissance d’un jour à l’autre.

Elle mit au monde un magnifique garçon qui fut comme une étoile rouge sur le royaume ; mais les deux cadettes discutèrent entre elles et se décidèrent à le jeter à l’eau. Elles étaient si jalouses !

[ 3 ] Et quand elles l’eurent jeté à l’eau, voici que s’envola un oisillon dans les airs, qui se mit à chanter :

Tom à la Mort donné

Connaît un autre arrêt :

Tom en gerbe de lis,

Te voici donc, mon fils ?

[ 2 ] Craignant pour leur vie en entendant cela, les deux sœurs s’en allèrent vite de là ; et quand le roi rentra chez lui, elles lui annoncèrent que la reine avait eu un chiot.

— Ce que Dieu a voulu, c’est comme il faut que cela soit ! répondit le roi.

Mais là-bas, près du fleuve, vivait un pêcheur qui repêcha le tout petit enfant qui respirait tout juste encore ; et comme sa femme n’avait pas eu d’enfant, ils le prirent chez eux et s’en occupèrent.

Une année après, alors que le roi, de nouveau, se trouvait en voyage, la reine mit au monde un second garçon, dont s’emparèrent de nouveau les deux mauvaises sœurs, pour aller le jeter à l’eau ; et le petit oiseau s’envola de nouveau dans les airs en chantant :

Tom à la Mort donné

Connaît un autre arrêt :

Tom en gerbe de lis,

Te voici donc, mon fils ?

Au retour du roi, elles lui dirent encore que la reine avait eu un petit chien, et le roi répéta :

— Ce que Dieu a voulu, il faut que cela soit bien !

Mais celui-là encore fut repêché par le même pêcheur, qui le prit et l’éleva chez lui.

Lorsque la reine fut enceinte une troisième fois, elle eut une petite fille que les méchantes sœurs allèrent également jeter à l’eau.

Alors le petit oiseau s’envola et chanta :

Tom à la Mort donné

Connaît un autre arrêt :

Tom en gerbe de lis,

Belle fillette te voici !

Lorsque le roi rentra de voyage, elles lui apprirent que la reine avait mis au monde une chatte. Le roi en fut fâché, cette fois, et fit mettre sa femme au cachot, où elle demeura enfermée pendant des années.

[ 1 ] Mais avec les années aussi les enfants grandissaient, et un jour que l’aîné voulait aller à la pêche avec d’autres garçons de son âge, les autres ne voulurent pas de lui et lui dirent :

« Toi, l’enfant trouvé, laisse-nous tranquilles ! »

Tout affligé, le garçon s’en revint demander au vieux pêcheur si c’était vrai, ce que les autres avaient dit. Le pêcheur lui raconta qu’en effet il l’avait tiré et sauvé de l’eau, un jour qu’il pêchait dans le fleuve.

Le garçon dit alors qu’il voulait s’en aller à la recherche de son père, et le pêcheur le supplia de rester ; mais il ne voulut rien écouter et n’eut de cesse que lorsqu’il fut parti.

[  ] Il se mit donc en route, et après des jours et des jours de marche il se trouva arrêté par une grande étendue d’eau, dans laquelle se tenait une vieille femme qui pêchait.

— Bonjour, la mère ! lui dit-il.

— Bien le merci, répondit la vieille.

— Tu vas rester là un bon bout de temps avant d’attraper le moindre poisson, on dirait ! reprit le jeune garçon.

— Et toi, tu vas aussi rester longtemps avant de retrouver ton père ! répondit la vieille femme. Comment comptes-tu t’y prendre pour traverser l’eau ?

— Ça ! je me le demande, fit le garçon. Dieu seul le sait !

Alors la vieille femme le prit sur son dos et le porta de l’autre côté, où il continua longtemps ses recherches, mais sans jamais pouvoir trouver son père.

Une année entière s’était écoulée, quand le second garçon voulut aussi partir à la recherche de son père.

Il quitta la maison, marcha beaucoup et arriva à son tour devant la grande étendue d’eau, où tout se passa pour lui comme cela s’était passé pour son frère ; et il s’en fut plus loin, poursuivant ses recherches.

Il ne restait plus à la maison du pêcheur que la petite fille, qui pleura tellement la perte de ses frères et supplia tellement le vieux pêcheur de la laisser partir, qu’il finit par y consentir, après avoir tout essayé pour la retenir.

Elle partit à son tour et arriva devant la grande étendue d’eau, où elle vit la vieille femme qui pêchait.

— Bonjour, la mère ! lui dit-elle.

— Bien le merci, répondit la vieille.

— Dieu vous bénisse et vous aide dans votre pêche ! souhaita gentiment la fillette.

La vieille en fut ravie et porta fort amicalement la fillette de l’autre côté de l’eau, où elle lui remit une baguette en lui disant :

[ 4 ] — Continue ton chemin tout droit, ma fille, et quand tu arriveras près d’un grand chien noir, n’aie pas peur, mais passe tranquillement et hardiment sans parler, sans rire, ni seulement lui jeter un regard. Après, tu arriveras à un grand château tout ouvert, et sur son seuil tu laisseras tomber ta baguette par terre avant d’entrer ; tu traverseras bien vite le château et tu ressortiras de l’autre côté ; alors tu verras un vieux puits, contre lequel un gros arbre a poussé ; et dans l’arbre est suspendu un oiseau en cage. Tu le prendras et tu prendras aussi un verre d’eau du puits, et avec les deux choses tu rebrousseras chemin, tu retraverseras le château et, sur le seuil, tu ramasseras ta baguette ; plus loin, quand tu retrouveras le chien noir, tu lui donneras un coup de ta baguette sur le museau : mais fais bien attention et ne le manque pas ! Ensuite, tu reviendras vers moi.

[ 5 ] Tout se trouvait où et comme la vieille femme l’avait dit, et tout se passa comme il le fallait.

Sur le chemin de son retour, la fillette retrouva ses deux frères qui avaient cherché à travers la moitié du monde.

Ensemble, tous les trois, ils arrivèrent jusque devant le grand chien noir couché en travers du chemin, et quand elle l’eut frappé sur le museau avec sa baguette, il se transforma en un beau prince, qui les accompagna jusque devant la grande eau.

La vieille femme était là, qui les attendait et qui se réjouit infiniment de les voir tous les quatre.

[ 6 ] Elle leur fit passer l’eau à tous quatre, après quoi elle s’en alla sur son propre chemin, car elle se trouvait, elle aussi, délivrée.

[ 7,8,9 ] Les deux frères, le beau prince et la jeune sœur se rendirent directement chez le vieux pêcheur, et ils furent tous bien heureux de se trouver ensemble. L’oiseau, dans sa cage, ils le suspendirent contre le mur.

[ 10 ] Mais le second des deux fils n’aimait guère à rester à la maison ; aussi décrocha-t-il son arc et s’en alla-t-il à la chasse pour se distraire.

Se sentant fatigué, il tira son pipeau de sa poche et s’assit pour en jouer un petit air.

Or, il advint que le roi, à la chasse lui aussi, l’entendit jouer et s’approcha du jeune homme, auquel il demanda :

— Qui t’a permis de chasser par ici ?

— Personne ! répondit le jeune homme.

— De chez qui es-tu donc ? demanda le roi.

— Oh ! je suis le fils du pêcheur.

— Il n’a point d’enfant ! dit le roi.

— Oh ! mais que si ! dit le garçon. Et si vous ne voulez pas me croire, vous n’avez qu’à venir avec moi à la maison.

[ 11 ] Le roi y alla et interrogea le pêcheur, qui lui raconta toute l’histoire. Sur quoi l’oisillon dans sa cage, au mur, se mit à chanter :

La pauvre mère est enfermée

Dans son cachot, l’abandonnée !

0 roi, ô noble sang,

Ceux-ci sont tes enfants !

Les deux mauvaises sœurs ont dit :

Faisons du mal à ces petits !

Au fond de l’eau les ont jetés,

Et le pêcheur les a trouvés.

[ 12 ] Ils furent tous dans le saisissement après cette révélation ; puis le roi prit avec lui l’oiseau et emmena le pêcheur avec ses trois enfants dans son château.

Il fit ouvrir la prison et sortir du cachot son épouse, qui avait tant souffert de sa longue captivité qu’elle était sur le point de rendre l’âme, tant elle était affaiblie.

Alors sa fille lui fit boire de l’eau du vieux puits, et elle se retrouva aussitôt toute alerte et bien vivante, en parfaite santé.

Quant aux deux sœurs, on les brûla ; et la jeune fille épousa le beau prince. CONTE DES FRERES GRIMM
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