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chanteur d'opera

 
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MessagePosté le: 16-10-2005 12:55    Sujet du message: chanteur d'opera Répondre en citant

J'ai lu recemment un article, pourquoi le ténor Luciano Pavaroti
a chanter dans un grand hall au lieu d'une salle d'opéra. En plus chantait avec micro

On a dit textuellement qu'il devait laisser le hall au rocker et chanter au theatre sans micro.

Il faut se demander si c'est une question de gros sous. Le hall peut recevoir beaucoup plus de personnes. Et dire que les places ne sont pas données.


bisou LINE
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MessagePosté le: 30-12-2005 08:12    Sujet du message: opera Répondre en citant


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MessagePosté le: 30-12-2005 08:16    Sujet du message: musique Répondre en citant

Paris, 25 octobre 1838 / Bougival, 3 juin 1875.

BIZET


Fils d'un coiffeur-perruquier également professeur de chant et d'une mère pianiste amateur, Georges Bizet révèle très tôt des dons exceptionnels pour la musique et entre au Conservatoire de Paris à l'âge de neuf ans, où il collectionnera les prix (solfège, piano, orgue, fugue). Composée en 1855, sa Symphonie en ut, malgré sa facture classique, dénote une personnalité certaine. Second prix de Rome avec sa cantate David, puis premier prix avec son autre cantate Clovis et Clotilde, Bizet passe cinq ans en Italie, où il compose des oeuvres déjà remarquables, notamment un opéra bouffe, Don Procopio (1859), inspiré du Don Pasquale de Donizetti et des pièces pour orchestre regroupées en symphonie sous le titre Roma (1860-1868). De retour à Paris, il partage son temps entre les travaux alimentaires (réductions pianistiques d'opéras et composition de mélodies et de pièces pour piano) et ses tentatives pour s'imposer sur les scènes parisiennes. Les Pêcheurs de perles sont représentés dans l'indifférence du public et de la critique en 1863, malgré les qualités évidentes qui ont assuré à l'oeuvre sa pérennité. Fruit d'une commande sur un mauvais livret, La Jolie fille de Perth, malgré un modeste succès à sa création en 1867, est une oeuvre de moindre originalité. La malchance poursuit Bizet dans les années 1870, déjà marquées par la guerre. Heureusement, il est à l'abri des soucis matériels depuis son mariage avec Geneviève Halévy. Son opéra Djamileh est un échec en 1872. Quant à Don Rodrigue, il ne sera jamais achevé à cause de l'incendie de l'Opéra de Paris. L'Arlésienne, musique de scène pour la pièce d'Alphonse Daudet, composée pour petit ensemble en 1872, ne connaîtra le succès que plus tard, une fois remaniée pour grand orchestre.

Bizet n'a plus que quelques années à vivre, miné par une maladie de coeur et des rhumatismes, lorsqu'il commence à travailler à l'oeuvre qui restera son seul grand succès universel, son opéra Carmen. A la création, en 1875, il sera néanmoins victime des censeurs (à commencer par le directeur de l'Opéra-comique), qui jugent l'oeuvre indécente, et de l'indifférence du public. Ce n'est qu'à Vienne, une fois arrangé en grand opéra auquel Ernest Guiraud a ajouté des récitatifs, que Carmen connaîtra un succès définitif. Bizet meurt en 1875, au soir de la trente et unième représentation, avant d'avoir pu achever la composition d'un oratorio, Geneviève de Paris. Il avait composé deux autres opéras, moins importants : Numa et Ivan le Terrible, une opérette, La Prêtresse, ainsi que de nombreuses esquisses inachevées. Sa disparition prématurée empêche de savoir quelle place il aurait pu prendre dans l'évolution de la musique à la fin du siècle, entre un Massenet dont le sentimentalisme submergeait l'opéra français et un Wagner dont l'ombre tutélaire influençait et intimidait toute la musique dramatique européenne.
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MessagePosté le: 01-01-2006 08:55    Sujet du message: MUSIQUE Répondre en citant

DU SOURIRE (Le)

"Das Land des Lächelns"

Franz Lehár (1870-1948)








Richard Tauber (Sou-Chong)
Au début des années vingt, Lehár renoue avec son ami Puccini qui est en train de composer Turandot, l’opéra que la mort l’empêchera de terminer. Est-ce cet ouvrage qui incite Lehár à chercher une nouvelle source d’inspiration dans l’exotisme extrême-oriental ? On peut le penser.

Quoi qu’il en soit il compose une Tunique Jaune qui est créée au théâtre An der Wien le 9 février 1923. Pourtant bien accueilli par le public, l’ouvrage n’atteint pas la centième représentation et tombe provisoirement dans l’oubli.

Un Lehár deuxième manière s’impose alors. Il était déjà apparu avec Le chant de l’alouette qui préfigurait une série d’ouvrages où le " happy end " final n’était plus de mise. Le héros sacrifie l’amour à son art, à son devoir… Avec Paganini (1925), le premier ouvrage du compositeur chanté par le ténor Richard Tauber, qui deviendra son interprète de prédilection, la formule s’impose. Suivront Le Tzarevitch (1927) et Frédérique (1928).




C’est au cours des représentations de Frédérique que se déclare le rhumatisme qui laisse Tauber pratiquement paralysé. Son état s’améliore peu à peu, mais sa démarche reste difficile. Il lui faut un rôle qui convienne à son infirmité. Lehár se souvient de La tunique jaune qui mettait en scène des dignitaires chinois à la démarche lente et majestueuse.

Le livret et la partition sont remaniés. La première, donnée à Berlin le 10 octobre 1929 est triomphale. Près de vingt-cinq ans après La Veuve Joyeuse, Lehár tient un nouveau succès mondial. La version française est créée au théâtre Royal de Gand le 1er avril 1932 avec le ténor Louis Izar et à Paris, théâtre de la Gaîté-Lyrique, le 15 novembre de la même année, avec Willy Thunis dans Sou-Chong.

À la Gaîté-Lyrique, le succès fut donc également triomphal. Et pourtant Florian Bruyas (1) n’est pas tendre avec les deux principaux interprètes :
" Le ténor hollandais Willy Thunis qui chantait le rôle de Sou-Chong se livrait aux pires outrances dans l’expression, manquant de distinction, on aurait dit un ténor de province chantant devant un public inculte. Il " poussait " la note sans retenue ou, au contraire, passait à un " mezzo-voce " melliflu sans grâce et sans charme. Mademoiselle Georgette Simon, qui lui donnait la réplique, semblait chanter le grand opéra et n’avait rien, mais rien d’une chanteuse viennoise et c’est bien dommage ! Seule, Mademoiselle Coecilia Navarre, possédait le véritable style de l’opérette, faisant une " Mi " tout à fait dans la note, tandis que le gentil et insignifiant Paul Darnois chantait avec elle le duo " comique " " Mon amour et ton amour " où la danse succédait au chant, dans la meilleure tradition viennoise ou anglo-saxonne ".

Pour justifier le succès de l’ouvrage, Florian Bruyas avance trois raisons : la crise économique sévissait et le public, s’il voulait toujours se distraire, avait moins envie de rire. Et comme chacun sait, dans Le Pays du sourire, le titre est prometteur, mais l’on ne rit guère ; au théâtre, le chant avait abandonné ses terres de prédilections ; enfin, la musique de Lehár, très chantante et très compréhensible, était remarquablement harmonisée.

Quel crédit peut-on accorder à Florian Bruyas, qui a vraisemblablement assisté à une représentation du Pays à la création, pour sa sévérité envers la distribution ?






Michel Dens (disque Emi)
Quoi qu’il en soit l’ouvrage fit un triomphe à la Gaîté-Lyrique et sur les scènes de provinces où le rôle de Sou-Chong fut souvent repris par le ténor José Janson qui, lui, réunissait tous les suffrages.

Le Pays du Sourire est l’un des rares ouvrages qui se soit maintenu et bien maintenu au répertoire des scènes françaises. Il est régulièrement monté et à chaque fois le public accourt toujours aussi nombreux. Et cela, malgré un livret laborieux voire ennuyeux par instants et qui n’est pas à la hauteur de la partition.

Jean-Claude Fournier

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MessagePosté le: 01-01-2006 09:01    Sujet du message: musiQUE Répondre en citant


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MessagePosté le: 02-01-2006 08:24    Sujet du message: musique Répondre en citant

Giuseppe VERDI (1813-1901)

Par Benoit van Langenho



Le livret
Lors d'un bal, Alfredo Germont rencontre la courtisane Violetta. Le coup de foudre réciproque ne semble déboucher sur rien de concret, mais le trouble s'installe chez Violetta. Quelques mois plus tard, Violetta et Alfredo s'aiment dans une villa des environs de Paris. Bientôt, le père d’Alfredo demande à la jeune femme de se sacrifier, sans rien dire à son fils, pour l'avenir de leur famille. Ce dernier croit à la trahison de son amie. Lors d'une rencontre dans une salle de jeux, Alfredo l'injurie. Le jour du carnaval, Violetta reçoit la visite d'Alfredo. Son père lui ayant tout avoué, il vient se réconcilier et se faire pardonner. Mais la maladie a fait son oeuvre, Violetta meurt dans ses bras.



L'oeuvre
La Traviata est un opéra politique, une réflexion sur le statut de la femme dans un monde dominé par les hommes. Le livret s'inspire d'une actualité brûlante : le roman La Dame aux Camélias d'Alexandre Dumas fils, ainsi que de la pièce homonyme, écrite postérieurement. Dumas y conte, dans une fiction, à la fois romanesque et biographique, la vie d'une demi-mondaine : Marie Duplessis (de son vrai nom Alphonsine Plessis). Par les chemins de la prostitution, la jeune femme effectue une fulgurante ascension sociale. Marie a vingt ans quand elle devient, pendant quelques mois, la maîtresse d'Alexandre Dumas fils. Incapable de suivre le train de vie luxueux de sa liaison, l'écrivain doit la quitter. Peu de temps après, minée par la phtisie, Marie meurt, complètement ruinée. En 1848, Dumas lui voue un roman culte puis, quatre ans plus tard, une pièce de théâtre : Marie Duplessis se transforme en Marguerite Gautier, la Dame aux Camélias.

Verdi et son librettiste Piave ont gardé toutes les cruautés de ce miroir social où se révèlent les coulisses d'une société pétrie de morale et d'hypocrisie. Violetta, face à l’intransigeance de Germont, le père d’Alfredo, se sacrifie pour assurer l’avenir d’une fille promise au bonheur bourgeois (la soeur d’Alfredo) auquel l’existence d’une belle-soeur au passé “chargé” ne lui aurait pas permis d’accéder. L'aspiration de Violetta ne se résume pas à la recherche de l'extase amoureuse, mais aussi à une envie d'intégration. Son sacrifice ne la conduit pas, comme le voudraient les normes de l'opéra, vers la folie ou le couvent mais, et c'est là le véritable outrage, à un retour à sa condition de courtisane.

Cette situation conduit à un retournement paradoxal qui fait apparaître Germont, et son ordre “petit-bourgeois”, comme immoral et Violetta, la femme perdue, la "dévoyée", comme morale.

Dans son traitement musical, Verdi évite avec soin tout pittoresque descriptif. Les émotions intériorisées prennent le pas sur les passions exacerbées. Le "bel canto" traditionnel est soumis à une expression nouvelle. Il n'est pas une fin en soi, un feu d'artifice pour la beauté du geste et de la technique, mais un moyen d'exprimer la vérité de la situation. Les difficiles prouesses vocales du grand air de Violetta, à la fin du premier acte, ne sont là que pour montrer la tentative désespérée de l'héroïne de retourner vers un monde de frivolité qu'elle abhorre. Avec La Traviata, Verdi parvient à rendre de façon réaliste la gamme des sentiments humains. Verdi joue également, en professionnel accompli, sur les contrastes pour accentuer le tragique : l'ouverture commence par un adagio où planent la maladie et la mort et débouche sur une ambiance de fête : le carnaval sert d'arrière-fond à la mort de Violetta. L'école vériste trouvera là le fondement de l'un de ses procédés dramatiques favoris.

La mort providentielle de Violetta, rachetée par l'amour, flatte la bonne conscience du clan Germont tout autant que celle des spectateurs. Pour la paix des familles, la résurrection de Violetta doit précéder de peu sa mort physique. Après quoi, Alfredo pourra se marier et chacun restera heureux chez soi... un peu ébranlé pourtant : où est l'(a)moralité des servantes vénales de l'amour ?

Top

La distribution
Violetta Valéry, soprano
Flora Bervoix, mezzo-soprano
Annina, mezzo-soprano
Alfredo Germont, ténor
Giorgio Germont, son père, baryton
Gastone, vicomte de Letorières, ténor
Baron Douphol, baryton
Marquiq d'Obigny, basse
Docteur Grenvil, basse
Giuseppe, serviteur de Violetta, ténor
Un domestique de Flora, basse
Un commissionnaire, basse
Amis de Violetta et Flora, matadors, picadors, tsiganes, masques et serviteurs, choeurs

L'action se déroule à Paris et dans ses environs vers 1850. Le premier acte se déroule en août, le deuxième en janvier et le troisième en février.

Top

Discographie sélective
Dans les collections de la Médiathèque, ce sont près de trente versions (pour la discographie complète cliquez ici) qui se partagent vos faveurs. Attirées par les pièces de bravoure flatteuses, nombre de divas ont tenté, avec plus ou moins de bonheur, de maîtriser les facettes de ce rôle pour "Una prima donna di prima forza" (Verdi). Quelques grands chefs ont aussi essayé d'imposer le poids de leur vision. Dans cette catégorie, Toscanini mais avec une pénible distribution vocale d'où seul émerge Merill, (réf. Médiathèque : DV4083), Muti (dans sa première version avec Scotto, DV4098) et surtout Carlos Kleiber (DV4111) s'imposent. Curieusement, on notera l'absence de quelques grands ténors de la baguette comme Karajan ou Abbado.

Côté interprètes, Callas est et restera la Violetta du siècle. Quatre enregistrements, en studio ou en public, vous sont proposés, chacun a son mérite particulier (DV4084, DV4089). Mes préférences vont aux versions avec Giulini (DV4085) et Santini (DV4088).
Parmi les autres chanteuses, retenons Scotto (DV4092 et DV4098), Caballé (DV4093), Cotrubas (DV4097) et, parmi les versions récentes, Gruberova (DV4106) et Kiri Te Kanawa (DV4109).
Quant aux rôles masculins, on se régalera du travail d'un Bergonzi, fin styliste en Alfredo (DV4096 et DV4093) et de celui de Fischer-Dieskau, très subtil et imaginatif en Germont (DV4112)
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Annick



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MessagePosté le: 02-01-2006 08:38    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Line,

Tu es matinale !
Moi aussi, mon mari ne s'est pas souvenu que je ne travaillais pas aujourd'hui...me voici réveillée en fanfard.

Je ne connais pas beaucoup l'opéra, mais La Callas me donne des frissons.

Des opéras de Verdi, c'est " le chant des Hébreux" dans l'opéra Nabucco que j'aime beaucoup.
C'est un chant magnifique.


Bonne journée à toi Line.


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Marie



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MessagePosté le: 02-01-2006 13:43    Sujet du message: réponse Répondre en citant

je ne suis pas une fan d'opéra, mais en ce moment il y a 4 ténors IL LIVIO, 4 garcons magnifiques qui chantent l'opéra mais aussi des chansons modernes c'est une merveille, je les écoute chaque jour sans me lasser, mais j'aime aussi NABUCCO? que j'écoute souvent en boucle!!!!merci LINE pour tous tes articles toujours trés interressants, bises et a toi aussi ANNICK
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lilas



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MessagePosté le: 02-01-2006 13:49    Sujet du message: Répondre en citant

NABUCCO

Je suis d'accord avec toi Annick - le choeur des hébreux qui chante la tristesse de leur exil vers leur Dieu est magnifique. Superbe.
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Dernière édition par lilas le 02-01-2006 14:18; édité 1 fois
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lilas



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MessagePosté le: 02-01-2006 14:17    Sujet du message: Répondre en citant

-Je suis aussi d'accord avec toi Marie, j'écoute souvent IL DIVO, en italien ou en anglais, leurs chants sont magnifiques. Un vrai régal.


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Annick



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MessagePosté le: 02-01-2006 16:27    Sujet du message: Répondre en citant

Oui, le chant des Hébreux dans Nabucco est un chant magnifique...

Par contre, je ne connais pas IL DIVO...je note, il faut que j'écoute cela.

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MessagePosté le: 02-01-2006 18:12    Sujet du message: musiqUE Répondre en citant

Biographie de Verdi par un contemporain

Arthur Pougin





Texte
Le plus fameux compositeur de l’Italie contemporaine, n’est pas né le 9 octobre 1814 à Busseto, comme tous les biographes l’ont écrit jusqu’à ce jour, mais le 9 octobre 1813, à Roncole, petit village peuplé seulement de 200 habitants, situé à trois milles environ de la petite ville de Busseto, et dans lequel sont père, simple paysan, tenait une modeste auberge de campagne (1). Il dut les bienfaits de son éducation musicale à la municipalité de Busseto, qui lui accorda une bourse pour aller étudier à Milan, et à un dilettante intelligent, Antinio Barezzi, qui compléta pendant plusieurs années les ressources dont il pouvait avoir besoin, et dont il épousa la fille. Plus tard, et celle-ci étant morte, Verdi se maria en secondes noces avec une cantatrice distinguée qui avait été l’une des meilleures inteprètes de ses œuvres, Mlle Giuseppina Strepponi, fille du compositeur de ce nom.

La renommée du compositeur s’est agrandie dans ces dernières années et a pris un nouvel essor, par suite de la production de trois œuvres, dont les deux dernières surtout révélaient une évolution profonde dans son esprit et un changement très-remarquable dans son style. Don Carlos, opéra français en 5 actes, représenté à l’opéra de Paris, le 11 mars 1867 donnait déjà les preuves d’un effort vigoureux du maître en vue de serrer de plus près la vérité dramatique, et d’amener l’alliance aussi complète que possible du discours musical avec tous les détails de l’action scénique. Don Carlos était une œuvre beaucoup plus réfléchie, beaucoup plus étudiée que les compositions antérieures de M. Verdi, et si elle manquait parfois de jet, de spontanéité, elle n’en était pas moins remarquable à divers égards, et surtout sous ce rapport de la recherche exacte, consciencieuse, de la véritable expression dramatique, que, dans une œuvre suivante, le compositeur allait déployer dans toute sa grandeur et tout son éclat.

Peu de temps après, le khédive (vice-roi) d’Égypte, Ismaïl-Pacha, inaugurait au Caire un théâtre italien qu’il venait de faire construire en cette ville. Pour donner une plus grande importance à ce théâtre et appeler sur lui l’attention même du public européen, il eut l’idée de demander à M. Verdi s’il voulait écrire un ouvrage nouveau pour le Caire, lui proposant un livret qui avait pour tire Aida et le priant de fixer lui-même ses conditions. M. Verdi demanda 4000 livres sterling (100 000 francs), qui lui furent accordées, et il se mit aussitôt à l’œuvre. Celle-ci achevée, les études en furent commencées, et Aida fut représentée sur le théâtre impérial du Caire le 24 décembre 1871, avec un succès colossal, qui se renouvela sur la scène de la Scala, de Milan, lorsqu’elle y parut peu de semaines après, et successivement dans toutes les grandes villes de l’Europe, et particulièrement à Paris. La partition d’Aida est une œuvre de premier ordre, d’une grande puissance et d’une rare intensité d’effet, qui se fait remarquer par une déclamation magnifique et pleine de noblesse, par une couleur éclatante, par un sentiment pathétique et passionné que l’auteur n’avait encore jamais manifesté à un si haut degré, enfin par une recherche singulièrement heureuse de la nouveauté harmonique et du coloris instrumental. Les grandes lignes de l’œuvre sont vraiment monumentales, son architecture est grandiose, l’inspiration y est puissante, et l’ensemble en est aussi sévère qu’harmonieux. Aida venait couronner d’une façon superbe, glorieuse, pourrait-on dire, la carrière inégale sans doute, mais déjà bien brillante du maître.

Une production d’un genre bien différent allait montrer son génie sous un jour tout nouveau. Dans les premiers mois de 1873 mourait à Milan, chargé d’ans et de gloire, l’un des hommes les plus justement célèbres de l’Italie contemporaine, l’un des plus grands patriotes, l’un des poëtes les plus exquis qu’ait produits cette terre si fertile sous ce double rapport, Alessandro Manzoni. Verdi, qu’une affection profonde et presque filiale, attachait à ce grand homme, se rendi aussitôt à Milan pour proposer à la municipalité de cette ville d’écrire, en l’honneur de Manzoni, une messe de Requiem qui serait exécutée l’année suivante, pour l’anniversaire de sa mort. L’offre fut acceptée avec empressement, et en effet, le 22 mai 1874, le Requiem de Verdi fut produit dans l’église San-Marco, de Milan, avec une solennité et un éclat exceptionnel; les soli étaient chantés par Mmes Stolz et Waldmann, MM. Capponi et Maini, et le compositeur en personne dirigeait l’orchestre, composé de 100 exécutants, ainsi que le chœur, qui en comprenait 120, et dont faisaient modestement partie quelques-uns des meilleurs artistes lyriques de l’Italie.

Le Requiem à la mémoire de Manzoni fut accueilli avec un tel enthousiasme, qu’il fut décidé que trois autres exécutions en seraient faites au théâtre de la Scala, où la foule se porta avec une sorte de fureur, et où les manifestations d’admiration, qui n’avaient pu que se laisser entrevoir dans l’enceinte d’une église, se donnèrent librement carrière. Il en fut de même à Paris, où huit jours après, les mêmes artistes vinrent chanter le Requiem, dans la salle de l’Opéra-Comique, encore sous la direction de l’auteur. Depuis lors cette œuvre magistrale a été admirée par toute l’Europe, rencontrant partout la même faveur.

Il est certain qu’avec Aida, comme avec le Requiem, Verdi a acquis des titres beaucoup plus importants à l’estime publique qu’avec ses compositions précédentes. Dans ces deux œuvres grandioses, son génie s’est assoupli, civilisé, si l’on peut dire, son inspiration, naguère inégale, farouche, heurtée, a gagné en grandeur, en égalité, en sérénité; son sentiment de l’harmonie s’est montré beaucoup plus châtié, plus vivant, plus varié, enfin son orchestre a pris un aplomb, un corps, un ensemble, une cohésion, qu’on ne lui connaissait pas jusqu’alors. Sous le rapport de la forme enfin, aussi bien qu’en ce qui concerne le fond, le compositeur s’est montré, dans ces deux œuvres, dix fois supérieur à ce qu’on pouvait attendre de lui. Depuis lors, malheureusement, il n’a rien produit de nouveau.

En dehors de ses œuvres dramatiques, voici la liste des rares compositions du maître qui ont été publiées : 6 romances (1. Non t’accostare all’urna; 2. More, Elisa, Io stanco poeta; 3. In solitaria stanza; 4. Nell’orror di notte oscura; 5. Perdutat ho la pace; 6. Deh! Pietoso). – Album de 6 romances (1. il Tramonto; 1. la Zingara; 3. Ad una festa; 4. lo Spazzacamino; 5. il Mistero; 6. Brindisi). – l’Esule, chant pour voix de basse. – la Seduzione, id. – il Poverello, romance. – Tu dici che non m’ami, « stornello »; Guardache bianca luna, nocturne à trois voix, avec accompagnement de flûte obligée. – Quatuor pour 2 violons, alto et violoncelle.

Verdi est sénateur du royaume d’Italie.

Note

(1) Sous ce titre : Verdi, souvenirs anecdotiques, j’ai
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MessagePosté le: 02-01-2006 18:45    Sujet du message: musique Répondre en citant


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MessagePosté le: 02-01-2006 20:09    Sujet du message: Répondre en citant

Il Divo est la star du jour. Après avoir conquis le monde entier avec son premier album éponyme et plus de 4 millions d'albums vendus,
le quatuor d'exception revient avec un nouvel opus, Ancora, et une chanson en duo avec Céline Dion ! Attention, le phénomène Il Divo est de retour… et en exclusivité pour Amazon.fr, il nous offre un extrait de son Ave Maria. Bonne écoute !

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Un cadeau exclusif d'Il Divo
Il Divo nous offre un extrait du sublime Ave Maria de Schubert, à écouter au format wmx (Windows Media Player) ou au format ram (Real Audio).
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MessagePosté le: 03-01-2006 11:03    Sujet du message: musique Répondre en citant

Les Contes d'Hoffmann : un opéra à géométrie variable
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Lorsqu'on assiste à deux productions différentes des Contes d'Hoffmann ou qu'on en écoute plusieurs enregistrements, on n'entend jamais tout à fait la même musique. Cela est dû en premier lieu aux nombreux problèmes que le compositeur a rencontrés durant la genèse de son oeuvre et qui l'ont contraint à la modifier à plusieurs reprises, et, bien évidemment, à sa mort prématurée durant les répétitions, alors qu'il apportait jour après jour d'ultimes retouches à sa partition.

L'opéra a été tant de fois remanié, par Offenbach lui-même, puis après sa disparition par divers musiciens, qu'il n'est guère aisé pour le mélomane de s'y retrouver parmi les nombreuses versions proposées.

Pour tenter de démêler cet écheveau, faisons le point sur les principales éditions en signalant les variantes les plus significatives (dans ce commentaire on utilisera l'appellation Opéra en cinq actes" plutôt qu'"Opéra en trois actes, un prologue et un épilogue").

Les sources

En 1851 Jules Barbier et Michel Carré font jouer au théâtre de l'Odéon un drame intitulé Les Contes d'Hoffmann dont l'action se situe en Allemagne, dans la taverne de Maître Luther (premier et cinquième acte). Le héros y raconte trois histoires fantastiques qui occupent les actes intermédiaires. Elles sont librement inspirées de trois contes d'E.T.A. Hoffmann (1776-1822) : L'Homme au sable (1816), Le Conseiller Krespel ou Le Violon de Crémone (1818), et Les Aventures de la nuit de la Saint-Sylvestre (1814). Pour assurer à l'ensemble davantage de cohésion les auteurs ont fait d'Hoffmann lui-même le protagoniste de ces récits et l'ont flanqué d'un compagnon fidèle, Nicklausse, personnage ambigu qui n'est autre que la Muse de la Poésie travestie en étudiant. Dans chaque histoire, interviennent une femme aimée et un être maléfique, incarnation du diable, qui s'ingénie à briser les espoirs amoureux du héros.
Toute l'action se déroule pendant une représentation du Don Giovanni de Mozart qui se donne dans un théâtre voisin, comme dans un autre conte d'Hoffmann : Don Juan.
Les deux dramaturges avaient une connaissance approfondie de l'écrivain allemand, dont les Contes jouissaient en France d'un vif succès, de nombreux détails de leur pièce en témoignent. Hoffmann a vraiment fréquenté un établissement à Berlin, la taverne Lutter et Wegner, où se retrouvaient écrivains et musiciens, et y racontait volontiers entre deux verres des histoires fantastiques. Le Dr Miracle et Nathanaël, ainsi que certains personnages cités dans le livret tels Anselmus ou Kleinzach*, sont également issus d'oeuvres d'Hoffmann.

D'autre part, Schlemil est le héros d'une nouvelle d'Adalbert von Chamisso : L'étrange histoire de Peter Schlemil. Cet écrivain, ami d'Hoffmann, est bien connu des mélomanes puisqu'il est également l'auteur des vers de L'amour et la vie d'une femme mis en musique par Schumann. Enfin, il est probable que le double personnage La Muse/Nicklausse soit inspiré des Nuits d'Alfred de Musset.

Offenbach, qui connaissait la pièce, décide quelques années plus tard de la mettre en musique et s'assure, dès 1873, la collaboration de Jules Barbier (Michel Carré étant décédé) pour qu'il réalise le livret.

*Voir à ce sujet le chapitre Les véritables Contes d'Hoffmann dans le même dossier.

Une genèse difficile

Dans un premier temps, l'ouvrage est destiné à l'Opéra-Comique : comme le veut la tradition de cette salle, il devra comporter des dialogues parlés auxquels Offenbach envisage déjà de substituer des récitatifs en vue de futures représentations à Vienne et ailleurs. Le rôle-titre est écrit pour le baryton Jacques Bouhy, créateur d'Escamillo, les quatre personnages féminins pour un soprano lirico-spinto, et La Muse/ Nicklausse pour un contralto.

Un changement de direction oblige le compositeur à confier la création des Contes au Théâtre Lyrique, puis à la Gaîté qui finalement ferme ses portes pour cause de faillite en 1878 .
Sans se laisser abattre, Offenbach poursuit son travail et organise en 1879, à son domicile, un concert de présentation auquel assistent notamment Carvalho, nouveau directeur de l'Opéra-Comique et le directeur du Ringtheater de Vienne qui acceptent tous deux de créer la partition.

Cependant, Carvalho exige des remaniements non négligeables : le rôle d'Hoffmann échoira à un ténor, Alexandre Talazac qui venait de triompher dans Roméo et Juliette de Gounod ; le quadruple rôle féminin à un soprano colorature aux moyens exceptionnels, Adèle Isaac et la Muse/ Nicklausse à un soprano léger, la jeune Marguerite Ulgade, âgée d'à peine dix-huit ans. Offenbach obtempère : il transpose, rectifie et récrit de nombreuses pages.
En septembre 1880, l'oeuvre entre en répétition et subit encore quelques changements.
Soudain, dans la nuit du 4 au 5 octobre, le compositeur s'éteint.
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MessagePosté le: 03-01-2006 11:08    Sujet du message: musique Répondre en citant


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MessagePosté le: 04-01-2006 08:57    Sujet du message: MUSIQUE Répondre en citant

REVE DE VALSE

Walzertraum (Ein)

Oscar Straus (1870-1954)






Mogador 1947
Le 2 mars 1907, le théâtre An der Wien " bruisse des mêmes frissons qu’un an et demi auparavant lorsque La Veuve Joyeuse y fut représentée " (1). Ce soir, on donne Rêve de Valse d’Oscar Straus, sur un livret de Felix Dörmann et Leopold Jacobson. Le succès sera une fois encore au rendez-vous…

A Paris, l'ouvrage est créé au théâtre Apollo sitôt les représentations de La Veuve Joyeuse terminées (3 mars 1910).

La première enchante un public séduit par les prestations d’Alice Milet (la princesse), Marfa Dhervilly (Frédérique), Henri Defreyn, le créateur de Danilo (Fonségur), Paul Ardot (Lothar), Saturrnin Fabre (Joachim), Charles Casella (Moussy) et surtout par la Franzi d’Alice Bonheur sur laquelle la presse de l’époque ne tarit pas d’éloges : " C’est avec esprit qu’elle chante et sa voix si claire dans le haut, trouve des caresses, des inflexions charmantes pour exprimer l’attirante mélancolie de la valse viennoise ".








Paulette Merval & Marcel Merkès

(disque Odéon)
Le " Bruyas " ne signale que trois reprises de Rêve de Valse à Paris avant 1940 : 1914 (Apollo), 1922 (Folies-Dramatiques) et 1929 (Trianon-Lyrique). Elles ont été en réalité plus nombreuses, le plus souvent données dans de petites salles comme Grenelle-Théâtre, le théâtre Cluny ou le théâtre Moncey, mais aussi à la Gaîté-Lyrique (1938).

Après 1945, l’événement a été la reprise donnée à Mogador par Henri Varna le 22 mars 1947. Evénement, car l’ouvrage a été joué 300 fois consécutivement, soit trois plus qu’à la création. Evénement, car il marquait les débuts parisiens de Marcel Merkès (Fonségur) et Paulette Merval (Franzi). Le célèbre couple devait interpréter, toujours à Mogador, une nouvelle production de Rêve de Valse en 1962 (250 représentations). Ils assurèrent plusieurs longues séries de l’ouvrage en province. Une reprise de Rêve de Valse a encore eu lieu à Mogador en 1976 avec Michel Philippe et Odette Romagnoni (environ 150 représentations).

(1) Didier Roumilhac dans " Opérette " n°65.


--------------------------------------------------------------------------------
L'histoire

L’action se déroule en 1907

Lors d’un bal à la cour de Vienne, le beau lieutenant français Maurice de Fonségur a embrassé dans le cou la Princesse héritière de Snobie que, de loin, il a pris pour sa cousine. Pour éviter le scandale, il doit l'épouser. La Princesse est ravie, mais Maurice, qui ne songe qu'à courir le guilledou, cherche en vain un moyen pour échapper au mariage.

Acte I : une salle d’apparat à la cour du Grand-Duc de Snobie, Joachim VII.

La cérémonie du mariage, malgré les efforts du Grand-Duc, ne se déroule pas sans incidents. Fonségur fait un discours désobligeant pour sa nouvelle patrie et se dispute sans arrêt avec le Prince Lothar, le ridicule neveu de Joachim, qui caressait l’espoir d’épouser sa cousine.

Fonségur apprend que son mariage sera annulé si, dans un délai convenable, les Cieux ne bénissent pas cette union. Persuadé de trouver là le moyen de recouvrer sa liberté, il affirme à son beau-père qu'il est physiquement incapable de remplir ses devoirs conjugaux. Joachim est catastrophé, quoiqu'un peu sceptique.

Maurice rejoint sa femme pour lui souhaiter bonne nuit. Elle tente de le retenir. Un instant troublé, il se ressaisit et, prétextant une migraine, prend congé d'elle.

Accompagné de son ami Moussy, il s'esquive par la porte-fenêtre pour aller s’amuser en ville, sans se douter qu'il est épié par Lothar.

Acte II : Un jardin, dans un restaurant-concert, " genre viennois ".

Maurice se fait passer pour un officier français, ami de l’époux de la Princesse. Il fait la connaissance de l’adorable Franzi, la directrice de l’orchestre de dames viennoises. Les deux jeunes gens se plaisent visiblement et une idylle s'ébauche.

Joachim, flanqué de Lothar, puis quelques instants plus tard Hélène, accompagnée de sa première dame d'honneur, font leur apparition dans le jardin, à la recherche de Maurice. Bien entendu Fonségur est bientôt surpris par sa nouvelle famille. Ne se démontant en aucune manière, il offre le bras à son épouse. Lorsque l'orchestre débute une valse, il l’entraîne dans la danse.

S’apercevant que Maurice valse avec une rivale, Franzi se précipite, sépare les époux, et fait un tour de valse éperdu avec l’officier français. Le public acclame le couple princier qu'il vient de reconnaître : Franzi s'effondre tandis que Fonségur, ,après un geste de regret vers elle, offre son bras à la Princesse.

Acte III : Le Palais du Grand-Duc.

Hélène fait venir Franzi pour qu'elle lui apprenne comment séduire et retenir un homme. L’arrivée de la jeune musicienne bouscule les habitudes du Palais.

Maurice, depuis l'incident, vit dans l'expectative, ignorant si sa nouvelle famille va passer l'éponge sur son escapade, ou le renvoyer en France.

Il est d'autant plus inquiet que peu à peu, il est devenu réellement amoureux de sa femme, chaque plus séduisante grâce aux conseils de Franzi. La Princesse le laisse quelque temps dans l’incertitude avant de pardonner et de tomber dans ses bras.

Un violon chante. La petite Franzi s'en va tristement après avoir fait le bonheur de Maurice et d'Hélène.


--------------------------------------------------------------------------------
La partition

Acte I : Introduction, chœur et cortège nuptial ; Couplets de Fonségur " Mesdam’s, Messieurs, c’est malgré moi " ; Duo Hélène-Fredérique " Jamais, je ne fus plus heureuse " ; Trio Fonségur, Frédérique, Joachim " Quelle tristesse " ; Duo valse " Oui, c’est une valse de Vienne " (Moussy, Fonségur) ; Duo Hélène-Fonségur " J’attends toujours " ; Final.

Acte II :" C’est nous les p'tites musiciennes " (Franzi) ; Duo Franzi-Fonségur " Voyons puisque la destinée " ; Octuor Lothar, Joachim et les musiciennes " Suivant une loi commune " ; Trio Hélène-Franzi-Frédérique " Ah ! soyez aimable de grâce " ; Duo bouffe Lothar-Franzi " Moi de la flûte j’ai le don " ; Final " Pas possible, il est pris ".

Acte III : Trio Fonségur-Joachim-Lothar " Que le diable les emporte " ; " Amour printanier " (Franzi) ; Duo Frédérique-Franzi " Ah si j’étais artiste " ; Final " Je te pardonne, c’est le passé ".


--------------------------------------------------------------------------------
Fiche technique

Rêve de Valse

Opérette en 3 actes de Felix Dörmann et Leopold Jacobson. Musique d’Oscar Straus. Création à Vienne (Autriche) au Carltheater le 2 mars 1907.
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MessagePosté le: 04-01-2006 09:02    Sujet du message: MUSIQUE Répondre en citant


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MessagePosté le: 05-01-2006 13:25    Sujet du message: musique Répondre en citant

LE BARBIER DE SEVILLE!



Le Barbier de Séville
GENRE : CLASSIQUE

Pièce de Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
Montée par Sébastien Azzopardi
Avec Sébastien Azzopardi , Elisa Sergent , Xavier Berlioz , Coralie Coscas , Frédéric Imberty , Grégoire Bourbier , Boris Mezzo , Emmanuel Vottero , Gaëtan Aubry , Yan Mercoeur , Eric Chevallier




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Présentation
Les critiques de l'époque
Note de mise en scène
La presse

Présentation
La folle comédie de Beaumarchais mêlée de musiques, de déguisements, d’intrigues, d’amour, de calomnie et de quiproquos : la pièce la plus gaie du répertoire français !

Figaro - « Je me presse de rire de tout, de peur d’être obligé d’en pleurer ! »
Figaro - « Aujourd’hui, ce qui ne vaut pas la peine d’être dit, on le chante ! »

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Les critiques de l'époque
Cette pièce est pleine de gaieté et de verve. Nous remercierons M. de Beaumarchais de nous avoir fait rire au Barbier de Séville. Grimm, 1775

J’étais à la comédie de Beaumarchais, elle eut un succès extravagant ; elle fut portée aux nues et applaudie à tout rompre. Cette pièce est détestable. Mme Du Deffand, 1775

Le Barbier est de toutes les comédies celle dont le dénouement est le mieux amené. Eugène Lintilhac, 1909

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Note de mise en scène
Le chaînon manquant entre la comédie classique et le vaudeville du 19ème siècle se trouve peut-être dans le théâtre de Beaumarchais.

Le sujet du Barbier n’a, en effet, rien
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MessagePosté le: 05-01-2006 13:39    Sujet du message: musique Répondre en citant


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MessagePosté le: 06-01-2006 08:58    Sujet du message: musique Répondre en citant

LA BOHEME PUCCINI
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MessagePosté le: 06-01-2006 09:05    Sujet du message: MUSIQUE Répondre en citant


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MessagePosté le: 06-01-2006 09:09    Sujet du message: MUSIQUE Répondre en citant

LA BOHEME PUCCINI




de Giacomo Puccini

du 16 mai au 4 juin 2002
Opéra national de Lyon


Opéra en trois tableaux, 1896
Livret de Giuseppe Giacoso et Luigi Illica, d’après le roman d'Henri Murger Scènes de la vie de bohème
En italien, surtitré en français
durée : environ 2h20






Lectures
par les comédiens de l’ENSATT
31 mai 18h30
2 juin 14h30
Sortie des artistes
samedi 25 mai, à l'issue de la représentation
Conférence conférence de Philippe Andriot
le 16 mai 18h30


Opéra national de Lyon
place de la comédie, 69001 Lyon
location
04 72 00 45 45
Direction musicale Christian Badea
Mise en scène et éclairages Philippe Sireuil
Décors Vincent Lemaire
Costumes Jorge Jara

avec
Orchestre et choeur et maîtrise de l'Opéra

interprètes
Rié Hamada, Virginie Pochon,
Fernando de la Mora, Philippe Georges, Philippe Fourcade, Paul Gay, Marcin Habela



La scène s'ouvre comme à travers une lucarne de voyeur sur la mansarde pauvre et triste, vase clos qui verra naître et mourir toutes les illusions de quatre compagnons, petit monde d'artistes au bord de la misère rigolade. Mais c'est pour un moment sur le mode de la comédie que se traitent leurs soucis. Et sans cesse vont s'enchaîner, voire se mélanger les rires et les pleurs de leur vie de bohème. Car le rire y est souvent dérision et les pleurs souvent rires. Vite aussi s'impose l'amour mais l'amour n'est-il que jeu de séduction ?
Aussi facilement que s'éprend une grisette, nous voici déjà ensorcelés par les mélodies de Puccini, envoûtés par la palette des timbres de l'orchestre qui rivalise avec celle de Rié Hamada-Mimi.
Le deuxième acte est un charivari joyeux, un carnaval époustouflant de couleurs et de mouvements où se nouent de petits drames, de petites farces et d'où jaillissent des airs, des duos, des chœurs… une fanfare. On a parfois du mal à y suivre actions et personnages, noyés sur un plateau très dense. En émerge Virginie Pochon qui met en valeur une Musette piquante à souhait dans tous ses atours.
Troisième acte : c'est une rue d'hiver qui ouvre le troisième acte, annonce la tragédie et voit maintenant passer les solitudes, les impossibles amours de ces deux couples si différents, amours brisés par les disputes ou par la maladie. Reproches et passion mêlent les deux couples en un admirable quatuor.
Puis c'est le retour dans la mansarde, pour une fin annoncée. Encore une rigolade des quatre compagnons autour d'un maigre repas, interrompue par le retour de Mimi.Une belle page orchestrale apaise les esprits avant l'adieu de Mimi et la musique se meurt, avec son dernier souffle.

Michel Bernard
(mai 2002)




Adaptation
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MessagePosté le: 06-01-2006 09:14    Sujet du message: musique Répondre en citant


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MessagePosté le: 08-01-2006 07:36    Sujet du message: MUSIQUE Répondre en citant

violettes imperiales




Séville en 1852, Don Juan d'Ascaniz et Violetta, la petite marchande de fleurs, sont tombés amoureux l'un de l'autre. Ignorant les préjugés de caste, ils envisagent sérieusement de se marier. Mais la marquise d'Ascaniz veille : son fils n'épousera pas une fille du peuple, il convolera avec une jeune fille de la noblesse, Eugénie de Montijo. Ne voulant pas contrarier sa mère qui profite d'une santé délicate pour tyranniser son entourage, Juan finit par céder.

Le jour de Pâques, venue vendre ses fleurs, Violetta aperçoit Eugénie au bras de son amoureux. Furieuse, elle se précipite vers sa rivale comme pour la frapper. Eugénie comprend la situation. Elle rompt sur le champ avec Juan et s'oppose à l'arrestation de Violetta. Reconnaissante, celle-ci examine les lignes de sa main et lui prédit qu'elle sera bientôt Impératrice.

Deux ans plus tard, Eugénie est effectivement devenue Impératrice des Français. Elle fait venir auprès d'elle la petite marchande de violettes qui a été promue fleuriste en chef du Palais !

Pendant tout ce temps, Juan a effectué un long voyage... Le voici enfin à Paris. Les deux jeunes gens se retrouvent et leur brouille n'est bientôt plus qu'un mauvais souvenir... Tout serait donc pour le mieux si Juan ne s'était pas imprudemment lancé dans une conjuration destinée à favoriser les mouvements libéraux espagnols. Apprenant que les conjurés ont décidé de faire éclater une bombe au passage du carrosse impérial, il se désolidarise de ses compagnons.

Il est retrouvé assommé par Violetta. Encore groggy, il demande à la jeune fille de prévénir Eugénie. Violetta fait mieux : à l'insu de la souveraine, elle prend sa place dans le carrosse. Violetta est blessée, mais elle guérira vite. En récompense, elle sera anoblie et épousera Juan...


--------------------------------------------------------------------------------
La partition

Ouverture (orchestre, "Je n'ai pas un sou" (Rosette, Loquito), Le châle (Violetta), Anisette (choeurs), "Ce soir mon amour" (Juan), "Quand on a ce sang là" (Sérafina, Estampillo), "Mélancolie" (Violetta), "Guadalquivir" (Juan), "Il n'y a pas de Pyrénées" (Juan), "C'est un secret d'état" (Picadouros), "Si tu voyais" (Juan), "Violette" (Violetta), "Je serai ton..." (Rosette et Loquito), "Crois toujours à mon amour" (Juan), "Sérafina" (Picadouros, Sérafina), "Qui veut mon bouquet de Violettes" (Violetta), Final (Juan et Violetta). Un air " J’ose à peine " chanté par Juan
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MessagePosté le: 08-01-2006 07:41    Sujet du message: musique Répondre en citant


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MessagePosté le: 09-01-2006 08:24    Sujet du message: musique Répondre en citant

Gioacchino Rossini est né le 29 février 1792 à Pesaro. Très jeune il accompagne son père au violon dans des orchestres de village. Il débute l'étude du cor d'harmonie et du chant, et suit les cours de violoncelle, de piano, puis d'écriture au conservatoire de Bologne.
A douze ans il compose ses premières Sonates pour violons (1804), violoncelle et contrebasse. À quinze ans, il recopie les grands airs des opéras de Mozart, en travaillant lui-même les harmonisations.
Rossini quitte le conservatoire en 1810, révélant bientôt la fécondité de son inspiration.
Il écrit son premier opéra, le Barbier de Séville (1816), en treize jours. C'est le premier d'une série de quarante opéras, dont les plus joués et les plus appréciés de nos jours sont l'Italienne à Alger, (1813), la Pie voleuse, (1813), le Turc en Italie, (1814), et Semiramide (1823).
Rossini à 30 ans
.
Tout comme Mozart, Rossini n'hésite pas, pour faire face à tant de commandes, à reproduire d'une oeuvre à l'autre des passages entiers. Ses mélodies, qui frappent l'attention
de l'auditeur, ont immédiatement un grand succès. Mais ses opéras bouffes séduisent ses contemporains pour bien d'autres raisons. Se servant du bel canto, le compositeur façonne
des mélodies brillantes, que les chanteurs interprètent avec des effets saisissants et beaucoup d'expression.
Un autre des secrets de composition de Rossini réside en effet dans l'emploi qu'il fit du crescendo : grâce aux élancements qui en résultent, il parvient à emporter littéralement ses auditeurs, mais aussi les musiciens de l'orchestre, eux-mêmes saisis par la frénésie de sa musique.
.
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Gioacchino Rossini est né le 29 février 1792 à Pesaro. Très jeune il accompagne son père au violon dans des orchestres de village. Il débute l'étude du cor d'harmonie et du chant, et suit les cours de violoncelle, de piano, puis d'écriture au conservatoire de Bologne.
A douze ans il compose ses premières Sonates pour violons (1804), violoncelle et contrebasse. À quinze ans, il recopie les grands airs des opéras de Mozart, en travaillant lui-même les harmonisations.
Rossini quitte le conservatoire en 1810, révélant bientôt la fécondité de son inspiration.
Il écrit son premier opéra, le Barbier de Séville (1816), en treize jours. C'est le premier d'une série de quarante opéras, dont les plus joués et les plus appréciés de nos jours sont l'Italienne à Alger, (1813), la Pie voleuse, (1813), le Turc en Italie, (1814), et Semiramide (1823).
Rossini à 30 ans
.
Tout comme Mozart, Rossini n'hésite pas, pour faire face à tant de commandes, à reproduire d'une oeuvre à l'autre des passages entiers. Ses mélodies, qui frappent l'attention
de l'auditeur, ont immédiatement un grand succès. Mais ses opéras bouffes séduisent ses contemporains pour bien d'autres raisons. Se servant du bel canto, le compositeur façonne
des mélodies brillantes, que les chanteurs interprètent avec des effets saisissants et beaucoup d'expression.
Un autre des secrets de composition de Rossini réside en effet dans l'emploi qu'il fit du crescendo : grâce aux élancements qui en résultent, il parvient à emporter littéralement ses auditeurs, mais aussi les musiciens de l'orchestre, eux-mêmes saisis par la frénésie de sa musique.
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MessagePosté le: 09-01-2006 08:37    Sujet du message: MUSIQUE Répondre en citant

LA PIE VOLEUSE DE ROSSINI




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MessagePosté le: 10-01-2006 09:38    Sujet du message: musique Répondre en citant

Ludwig van Beethoven a été baptisé le 17 décembre 1770 à Bonn. Sa famille était originaire du Brabant, en Belgique. Son père était musicien à la Cour de Bonn, avec un penchant certain pour la boisson. Sa mère a toujours été décrite comme une femme douce, effacée et attentionnée. Beethoven disait d'elle qu'elle était "sa meilleure amie". La famille Beethoven eut sept enfants, mais seuls trois garçons survivront, dont Ludwig sera l'aîné.
lire sur ce site :
la vie des ancêtres de Beethoven

Très tôt, Ludwig s'intéresse à la musique, et son père l'instruit jour et nuit, lorsqu'il rentre à la maison après les répétitions ou la taverne. Le don de l'enfant ne fait aucun doute, et son père Johann envisage d'en faire un nouveau Mozart, un enfant prodige.

Le 26 mars 1778, à l'âge de 8 ans, Beethoven présente sa première performance publique connue, à Cologne. Pour l'occasion, son père annonce qu'il a 6 ans. De ce fait, Beethoven pensera toujours être plus jeune qu'en réalité. Même bien plus tard, lorsqu'il recevra une copie de son acte de baptême, il estimera qu'il s'agit de celui de son frère Ludwig Maria né deux ans avant lui et décédé en bas âge.

Mais les capacités pédagogiques et musicales du père sont limitées. Bientôt Ludwig apprendra la musique, notamment l'orgue et la composition, auprès de musiciens renommés, tels que Christian Gottlob Neefe. Ce dernier prendra totalement conscience des capacités extraordinaires de Beethoven. Il lui fera également connaître, au delà de la musique, les philosophes anciens et modernes.
lire sur ce site :
les maîtres de musique de Beethoven

C'est en 1782, à douze ans, que Beethoven publie sa première œuvre : 9 variations, en do mineur, pour piano sur une marche de Ernst Christoph Dressler (WoO 63). Et c'est l'année suivante, en 1783, que Neefe écrit dans le "Magazine de la musique", au sujet de son élève : "S'il continue ainsi, il sera sans aucun doute un nouveau Mozart".

En juin 1784, sur les recommandations de Neefe, Ludwig est nommé organiste à la cour de Maximilian Franz, prince électeur de Cologne. Il a alors 14 ans. Cette place lui permet de fréquenter un autre milieu que celui de sa famille et des amis de son père. Il rencontre alors des amis qu'il gardera toute sa vie : la famille Ries, la famille von Breuning et la charmante Eleonore, Karl Amenda, le violoniste, Franz Gerhard Wegeler, ami médecin qui ira également à Vienne, etc.

A la maison, peu à peu, Ludwig remplace son père. Financièrement tout d'abord, car Johann, souvent prit de boisson, est de moins en moins capable d'assumer sa place au foyer et sa fonction à la Cour. Le jeune Beethoven se sentira responsable de ses deux frères, et il assumera cette responsabilité toute sa vie, parfois même jusqu'à l'outrance.

Conscient lui aussi du don de Beethoven, c'est à ses frais que le Prince Maximilian Franz l'envoie à Vienne, en 1787, pour rencontrer Mozart et parfaire son éducation musicale. Vienne est alors la ville phare de la culture musicale. De la rencontre entre Mozart et de Beethoven, il n'existe que des textes à la véracité incertaine. Mozart aurait dit "N'oubliez pas ce nom, vous en entendrez parler !".

Mais une lettre rappelle Beethoven à Bonn : sa mère est mourante. La seule personne de sa famille avec laquelle il avait créé des liens affectueux forts et respectifs s'éteint le 17 juillet 1787.

Cinq ans plus tard, en 1792, Beethoven repart à Vienne, bénéficiant d'une rente assurée par le Prince Electeur pendant deux ans, toujours pour poursuivre son érudition musicale. Il ne reverra jamais plus sa ville natale. Son ami Waldstein lui écrit ces mots : "... Recevez des mains de Haydn l'esprit de Mozart"...

A Vienne, le jeune musicien prend des leçons avec Haydn, puis avec Albrechtsberger et Salieri. Il étonne et séduit Vienne par sa virtuosité et ses improvisations au piano. En 1794, Beethoven compose son opus 1, trois trios pour Piano. L'année suivante, Beethoven organise sa première représentation publique à Vienne (une "Académie") au cours de laquelle il y joue ses propres œuvres. Puis suivra une tournée : Prague, Dresden, Leipzig et Berlin avant de partir pour un concert à Budapest.


écouter sur ce site :
les oeuvres de Beethoven
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MessagePosté le: 10-01-2006 09:47    Sujet du message: musique Répondre en citant


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MessagePosté le: 10-01-2006 09:58    Sujet du message: musique Répondre en citant

La biographie

Publiée par smiribiri
David Caruso tient son physique étonnant de ses origines italiennes (par son père) et irlandaises (par sa mère).

Il fait sa première apparition sur grand écran en 1980 dans le long-métrage "Getting Wasted". Après quelques petits rôles dans des séries comme "Hill Street Blues", "Chips", ou "Hooker" et des films tels que "Officier et gentleman" et "Voleur de désirs". Mais c'est sa prestation dans "China Gir" de Abel Ferrara qui le révèle au public. Le cinéaste décide d'ailleurs de l'engager à nouveau, trois ans plus tard, pour son "King of New York".

L'acteur donne ensuite la réplique à Bruce Willis dans "Hudson Hawk" et partage ensuite l'affiche de "Mad Dog and Glory" avec Robert De Niro et Uma Thurman.

Mais c'est la télévision qui lui offre la consécration. En 1993, Steven Bochco, qui se souvient de ses débuts dans quelques épisodes de "Hill Street Blues", lui confie le rôle-vedette du détective John Kelly dans "NYPD Blue". Saluée par la critique, la série lui vaut des nominations aux Golden Globes et aux Emmy Awards.

Quelques années plus tard, il revient sur le devant de la scène avec "Les Experts : Miami", où il incarne le laconique Horatio.




Les photos des fans de David Caruso


Publiée par smiribiri
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MessagePosté le: 10-01-2006 11:46    Sujet du message: musique Répondre en citant

grand ténor italien CARUSO dans RIGOLETTO




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MessagePosté le: 12-01-2006 09:42    Sujet du message: MUSIQUE Répondre en citant

SERGE GAINSBOURG au sujet de FRANZ LEHAR


Paroles des chansons de Serge Gainsbourg
1962 / L'Assassinat de Franz Lehar
Gainsbourg Serge Gainsbourg


Interprétée par Catherine Sauvage

Un jour que je m'en allais
Le pont des Arts
Dans mes pensées, ma rêverie
Je me surpris
À croiser un
Homme-orchestre un
Peu assassin
Il travaillait du piccolo
Et du chapeau
Des flûtes, des coudes, du cor
Et, mieux encore,
De l'orgue oui
Mais, comme on dit,
De barbarie
Ce qui sortait de ses instruments
C'était sanglant
J'aurais pas voulu entendre ça
Que vous soyez là
C'était Byzance
En apparence
Une connaissance
J'ai reconnu dans ce tintamarre
Mon Franz Lehar
Y me l'avait si bien arrangé
Que c'était pitié
En voyant ça
J'ai crié à
L'assassinat
L'homme-fanfare sans broncher
M'a saluée
D'une main, de l'autre il m'a pris
Quelques louis
Me remerciant
En attaquant
Me remerciant
En attaquant
L'or et l'argent



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MessagePosté le: 12-01-2006 09:49    Sujet du message: MUSIQUE Répondre en citant

PAGANINI FRANZ LEHAR





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MessagePosté le: 12-01-2006 15:16    Sujet du message: Répondre en citant

c'est vrai line, tout le monde se rappelle de DAVID CARUSO, il avait la beauté des italiens, et aussi la fierté des Irlandais.........


c'est un homme qui a aussi beaucoup travaillé pour réussir.... c'est vrai qu'à partir du jour, où il jouea dans "CHINA GIR" il fut révele au public, et en devient leur chouchou..... Very Happy après nous connaissons tous ce qu'il devient......



merci line
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MessagePosté le: 13-01-2006 07:33    Sujet du message: musique Répondre en citant

Biographie CHOPIN


Frédéric (Fryderyk Franciszek) Chopin est né le 1er mars 1810 selon les affirmations du compositeur et de sa famille mais, selon le certificat de naissance, qui aurait été émis plusieurs semaines après sa naissance, ce serait le 22 février. Il est né dans le village de Zelazowa Wola près de Sochaczew, dans la région de Mazovia qui faisait partie du duché de Varsovie.
Le manoir de Zelazowa Wola appartenait au Comte Skarbek et, le père de Chopin, Mikolaj (Nicolas) Chopin, polonais d'origine française, y était employé comme tuteur. Né en 1771 à Marainville dans la Lorraine en France, il a établi , dès son enfance, des relations avec des familles polonaises du Comte Michal Pac et du directeur de son domaine, Jan Adam Weydlich. À l'âge de 16 ans, Mikolaj les accompagne en Pologne et s'y établit de façon permanente. Il n'est jamais retourné en France ni n'a entretenu des relations avec sa famille française. Il éleva ses enfants comme des polonais.

En 1806, Mikolaj Chopin se marie avec Tekla Justyna Krzyzanowska qui était une domestique pour la famille Skarbek à Zelazowa Wola. Ils auront quatre enfants: trois filles, Ludwika, Izabela et Emila, et un fils Fryderyk, le second enfant. Quelques mois après la naissance de Fryderyk, la famille démanagea à Varsovie où Mikolaj Chopin avait obtenu le poste d'enseignant de langue et de litérature françaises du Lycée de Varsovie. Il dirigeait aussi un pensionnat pour les fils de bourgeois.

Déjà, à l'âge de 7 ans, Frédéric avait composé deux polonaises dont la première fut publiée par l'atelier de gravure du Père Cybulski. Ce prodige fut souligné dans les journaux de Varsovie et le "petit Chopin" devint une attraction et un ornement lors de réceptions dans les salons aristocratiques de la capitale. Il commença aussi à donner des concerts publics pour des oeuvres charitables.

Ses premières leçons professionnelles de piano lui furent données par Wojciech Zywny et durèrent de 1816 à 1822, année où le professeur devint incapable de le faire progresser parce que les habilités de l'étudiant dépassaient les siennes. Il fut alors confié à Wilhelm Wurfel, le pianiste renommé et professeur au Conservatoire de Varsovie, qui lui prodiga, de façon irrégulière, de précieux conseils concernant le piano et l'orgue.

De 1823 à 1826, Frédéric étudia au Lycée de Varsovie où son père était l'un des professeurs. Il passa ses vacances d'été dans des domaines appartenant aux parents d'amis du lycée dans différentes régions du pays. C'est au cours de ces rencontres qu'il découvrit un intérêt particulier pour la musique folklorique et les traditions paysannes. Il écoutait et notait le texte des chants folkloriques tout en prenant part aux mariages paysans et aux fêtes des récoltes. Il devint ainsi familier avec la musique traditionnelle de la Pologne sous ses formes authentiques, sa tonalité distincte, la richesse de ses rythmes et la vigueur de ses dances. Lorsqu'il composa ses premières mazurkas en 1825, ainsi que les autres par la suite, il retournait à cette source d'inspiration qu'il lui restera dans l'esprit jusqu'à la fin de sa vie.

À l'automne de 1826, Chopin débuta l'étude de la théorie musicale, la basse chiffrée et la composition à l'École supérieure de musique de Varsovie qui, tout en étant une partie du Conservatoire, était rattachée à l'Université de Varsovie. Le directeur était le compositeur Josef Elsner. Chopin n'eut pas à assister aux classes de piano. Conscient de la nature exceptionnelle du talent de Chopin, Elsner lui permit, selon sa personalité et son tempérament, de se concentrer sur la musique de piano mais demeura intraitable quant aux sujets théoriques et, en particulier, le contrepoint. Chopin, doué d'une magnifique invention mélodique, une facilité d'improvisation et un penchant vers les effets brillants et une harmonie parfaite, acquiert une solide base, une discipline et une précision de composition ainsi qu'une compréhension de la signification et de la logique de chaque note. Chopin termina ses études à l'École supérieure en 1929, et après une troisième année d'études, Elsner écrit dans un rapport: «Chopin, Fryderyk, étudiant de 3è année, talent exceptionnel, génie musical».

Après avoir terminé ses études, Chopin planifia un long voyage à l'étranger pour devenir familier avec la vie musicale en Europe et pour y gagner une certaine réputation. En juillet 1829, il fait une courte excursion à Vienne en compagnie de connaissances. Wilhelm Wurfel, qui y étudiait depuis trois ans, le présenta au milieu musical et Chopin donna deux concerts au Kartnertortheater où il était accompagné par un orchestre et où il y exécuta des improvisations. Il remporta un succès immense auprès du public et quoique les critiques censurèrent sa performance pour un petit volume sonore, ils acclamèrent son génie au piano et louangèrent ses compositions. L'éditeur Tobias Halinger imprima ses Variations sur un thème de Mozart. Ce fut la première publication d'une oeuvre de Chopin à l'exterieur de Varsovie.

À son retour à Varsovie, Chopin, libéré de ses devoirs d'étudiant, se consacre à la composition et écrit, entre autres, ses deux concertos pour piano et orchestre. C'est aussi la période des premiers nocturnes, études, valses, mazurkas et chants sur des paroles de Stefan Witwicki. Durant les mois qui précédèrent son long voyage, Chopin donna plusieurs concerts et le dernier, le 11 octobre 1830, au Théatre National de Varsovie. Le 2 novembre, Chopin, avec son ami Tytus Woyciechowski, quitta pour l'Autriche avec une intention de se rendre en Italie.

À peine arrivés à Vienne, les deux amis
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MessagePosté le: 13-01-2006 21:23    Sujet du message: Répondre en citant

je viens d apprendre plein de choses sur CHOPIN,..... lui aussi on ne sait pas sa date de naissance.....ça se faisait avant Very Happy
il a donc élevé ses enfants à la Polonaise ça se comprend, s'il est né à VARSOVIE

j'avais lu qu'il avait une une facilité d'improvisation, c'était un grand artiste, merci line
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