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Sous l'uniforme. Anecdotes vécues.

 
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Sostène 101



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MessagePosté le: 27-11-2007 16:06    Sujet du message: Sous l'uniforme. Anecdotes vécues. Répondre en citant

Bonjour à toutes et à tous,

Le texte qui suit n’a vraiment rien de poétique mais j’espère que, malgré cela, les lecteurs voudront bien m’en pardonner la teneur.

Je me suis engagé, en avril 1939, à l’école des apprentis mécaniciens de l’armée de l’air, à Rochefort-sur-Mer.

A cette époque là, dans toute l'armée française, chacun rapportait que du bromure était versé dans le "quart de vin" qui, traditionnellement, accompagnait le repas des militaires. Pour des hommes éloignés de leur foyer cette médication aurait eu pour effet, disait-on, de calmer leurs ardeurs érotiques. Une chanson humoristique, s'intitulant « Les bromurés », laissait entendre que les permissionnaires « bromurés » étaient incapables d’honorer leurs épouses. Fallait-il accorder un crédit à toutes ces assertions ? La question reste posée.

Pour nous, les arpètes, un souci supplémentaire nous minait le corps et l'esprit Chez tous ces jeunes qui sortaient, pour la plupart, de leur milieu familial, se manifestait une certaine paresse intestinale Pour parer à cette difficulté les autorités médicales faisaient verser un laxatif dans notre nourriture (ou notre boisson), C'est du moins ce qu'on disait.

Quoi qu'il en soit chaque nuit notre sommeil était perturbé par des cavalcades incessantes dans les escaliers de l'école et des courses éperdues vers les lieux d'aisance. Les élèves étant pourvus de sabots de bois le tapage nocturne était insupportable. Détail cocasse, par le plus malheureux des hasards les coureurs ensabotés qui arrivaient au rez de chaussée devaient, pour accéder aux WC, pantalon déjà sur les genoux, passer devant l'exaltante devise de Guynemer, inscrite en gros caractères sur le mur. "FAIRE FACE".

Le dimanche suivant mon arrivée à l'école j'assistais, avec les copains, dans l'amphithéâtre de la base, à la projection d'un film particulièrement captivant qui s'intitulait, je crois, "Le Tigre du Bengale". C'était un classique qui, peut être, de nos jours, termine sa vie, au fond d'un placard, dans les archives de la nouvelle école. J'étais là, à admirer les rondeurs de l'héroïne du film, lorsque je ressentis les premières atteintes du mal qui répandait la déroute dans le camp des apprentis. Je quittai alors précipitamment la salle.

Comme il me semblait très aléatoire de chercher des lieux d'aisance sur place je tentai d'atteindre, dans un galop d'enfer, les latrines des casernements situés à environ 500 m de là. Chemin faisant je rencontrais, tout en courant, quelques arpètes plus anciens qui m'abreuvèrent de sarcasmes. Pas un bosquet, pas une frondaison pour m'arrêter .... Cependant je progressais mais, au fur et à mesure que j'approchais du but, mon abdomen se faisait de plus en plus pressant.
En arrivant sur les lieux de ma supposée délivrance je constatai avec angoisse que toutes les cabines étaient déjà occupées. Une file d'attente s'était formée.
Certains ex constipés tambourinaient sans succès sur les portes derrière lesquelles nous entendions des bruits d'apocalypse.

Vaincu par l'adversité je fus contraint, à mon corps défendant, comme beaucoup d'autres, à l'abdication de ma dignité et à la débâcle qui s’en suivit……..

Voila ce que furent mes piètres débuts dans l’armée de l’air. Rien de très aéronautique.

Bien amicalement.
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Vieille Louve



Inscrit le: 22 Sep 2007
Messages: 6779

MessagePosté le: 27-11-2007 18:00    Sujet du message: Répondre en citant

Laughing Laughing le salut au drapeau, en quelque sorte!...( un drapeau étant aussi un linge dont on se servait autrefois pour langer les nouveaux-nés...)
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Sostène 101



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MessagePosté le: 27-11-2007 22:14    Sujet du message: Répondre en citant

Oui c'est un peu ça Vieille Louve.
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Sostène 101



Inscrit le: 02 Fév 2007
Messages: 308
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MessagePosté le: 27-11-2007 22:26    Sujet du message: Désillusion. Répondre en citant

Après l'armistice de juin 1940, qui sanctionnait la défaite de la France, l’unité à laquelle j’avais été affecté à ma sortie de Rochefort (avril 1940) fut partiellement dissoute et, avec bien d'autres, je fus muté à la base de Toulouse-Francazal.
Nous nous demandions tous à quelle sauce nous allions être dévorés. Les engagés pensaient que leur contrat allait être résilié. Les appelés et réservistes exigeaient leur libération immédiate.

En attendant nous étions occupés à des tâches très diverses. On m'avait chargé de réceptionner et de stocker, dans un des grands hangars de la base, le matériel d'habillement arrivant, chaque jour, des unités dissoutes. Il m'avait été demandé d'en tenir un inventaire. Tâche impossible.
Chaque matin une file de camions était en attente devant le hangar. Dès que j'ouvrais les portes les camions s'engouffraient dans celui-ci. Les conducteurs baissaient la ridelle arrière de leurs véhicules et, avec l'aide de leurs copains, poussaient le contenu à l'extérieur. Pas question de contrôler quoi que ce soit. Les conducteurs disaient attendre " La Quille " et n'en avoir rien à f...tre.
Après plusieurs semaines le sol du hangar étant recouvert sur sa totalité les conducteurs se mirent à rouler sur les vêtements, afin de pouvoir déverser leur cargaison plus loin et plus haut. Ainsi, de jours en jours, se formait une sorte de colline de frusques s'étendant sur près de 1000 m².

Un matin, en me rendant " au travail " je fus interpellé par un fringant lieutenant qui me demanda où se trouvait ce qu'il appela pompeusement le " magasin d'habillement ". Cet homme paraissait vivre dans un autre temps. Il avait revêtu une tenue que portaient certains officiers-pilotes avant les événements des derniers mois : Un ensemble en gabardine bleu marine comportant une veste classique et une culotte de cheval. Le tout complété d'une paire de bottes rutilantes de couleur noire. Il me parlait d'un ton péremptoire en frappant ses bottes à l'aide de son stick.
Voulant lui indiquer ou se trouvait le " magasin d'habillement " je lui dis : " Mon lieutenant les vêtements se trouvent dans le troisième béconard ". Il devint furieux et me reprocha vivement de lui manquer de respect parce que l'emploi du terme " béconard " n'était pas de mise dans une conversation avec un officier.
Il est vrai que le mot hangar aurait été plus approprié mais au sein du personnel d'entretien des avions il y avait des habitudes dont il était difficile de se débarrasser. Depuis des lustres la maison Bessoneau fabriquait des hangars en toile pour l'armée. Partant du mot " bessoneau " pour désigner ces hangars, on avait glissé doucement, avec le temps, au terme argotique "béconard" que nous utilisions pour désigner un hangar, qu'il soit en toile ou en dur.
Après cet incident je conduisis l'officier au hangar dont j'avais, en principe, la responsabilité. Je pensais que le ciel allait me tomber sur la tête.

Lorsque le lieutenant se trouva en face de l'inimaginable et monstrueux tas de vêtements il resta figé, cessant de battre ses bottes avec son stick. Tout cela dépassait son entendement….

Je m'attendais à le voir exploser mais rien ne vint.

En regardant les réservistes hilares balancer à coups de pieds, hors des camions, les paquets de tenues de l'armée de l'air, sans se soucier de sa présence, il avait sans doute compris que les temps n'étaient plus aux certitudes inébranlables……Peut-être même venait-il seulement de réaliser que nous venions de perdre une guerre. »
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Sostène 101



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MessagePosté le: 29-11-2007 16:27    Sujet du message: Répondre en citant

Durant l'automne 1940, à la base de Toulouse-Francazal, parut une note réclamant du personnel pour le Liban. Je me fis porter sur la liste des volontaires. Au mois d'octobre je fus, avec quelques copains, dirigé sur Marseille en vue d'un embarquement.

Cet embarquement eu lieu sur un cargo moutonnier. Inutile de dire que les conditions de confort et de salubrité à bord n'avaient rien à voir avec celles du feuilleton "La croisière s'amuse". De plus, dès le départ une chose m'intrigua : alors que le bateau aurait dû gagner la haute mer il suivait toujours la côte à notre droite. Nous vîmes ainsi défiler la côte française puis la côte espagnole. Au matin du troisième jour de voyage nous arrivâmes devant une ville blanche. Celle-ci était dominée par une colline, au sommet de laquelle était édifiée une église. Je demandais alors ou nous étions à un matelot du bord.
Celui-ci me répondit : " ici t'es à Oran mon gars ! L’église c'est Santa Cruz !".

Un moment après nous étions sur les quais d'Oran. Adieu le Liban. Un peu plus tard des camions vinrent nous chercher pour nous amener à la base de La Sénia, distante d'environ 10 km.
Je fus affecté au groupe de chasse 1/3 qui était équipé de Dewoitine 520 (1).

La base d’Oran-La Sénia était relativement importante. Elle comportait une longue lignée de hangars à l'extrémité de laquelle se trouvait le Poste de Commandement.
La piste était une grande surface dégagée et sans aucune végétation. Elle était bordée, vers le sud, d'un important lac salé, la Sebkra (ou Sebkha), qui nous séparait de la base de Tafaraoui occupée par l'aéronavale.
En regardant au loin, au delà de la Sebkra, on voyait les contreforts bleutés des monts du Tessala.

Le matin du dimanche 3 janvier 41 fut marqué, en Oranie, par les signes avant-coureurs d'une forte perturbation atmosphérique. Le vent se leva et commença à souffler en rafales. Il devint urgent de mettre à l'abri, dans les hangars, les avions qui avaient été laissés sur la piste.
L'officier de jour fit sonner le clairon afin de rassembler les hommes de service ainsi que le piquet d'incendie.

La force du vent augmentait sans discontinuer N'étant pas de service je me rendis, en simple observateur, jusqu'aux hangars. La plupart des avions en état de marche y avaient été abrités. Indépendamment de cela il existait, à l'une des extrémités de la base, un lieu dénommé " Le cimetière d'avions " où l'on remisait, pêle-mêle, les appareils réformés pour causes d'accident, vétusté, etc. Il y avait là, entre autres, des Popo 25 (Potez 25). En ce même lieu étaient également entreposés des dizaines de fûts de 200 litres, vides.

Le vent se mit à souffler en tempête. Je m'étais abrité contre un hangar. Des tôles de la toiture commencèrent à s'arracher et passèrent en sifflant au-dessus de ma tête. Je vis que quelque chose bougeait du côté du cimetière d'avions. En regardant plus attentivement je remarquai que certains des Popo25 s'étaient, sous la poussée du vent, libérés de leurs entraves et, reprenant vie, s'élançaient sur la piste……

Immédiatement ordre fut donné aux hommes de service d'arrêter ces avions qui, traversant le terrain, risquaient de venir s'écraser sur les hangars d'Air France. La violence de la tempête s'étant encore accrue le vent devait atteindre maintenant, en rafales, 150 à 200 Km/h.
Les hommes s'élancèrent sur la piste……mais hors des hangars il n'y avait point de salut. Ils furent renversés et roulés. Finalement ils s'aplatirent sur le sol. Certains, cependant, purent se maintenir debout en s'inclinant à 45 degrés par rapport à la position verticale. Toutefois, au fur et à mesure de leur progression, ils étaient déportés loin de la direction qu'ils se proposaient de suivre….

Les Popo 25 continuaient inexorablement leur course à travers la piste….. les hommes qui luttaient contre le vent pour tenter de les intercepter devaient maintenant faire face à un autre danger : les fûts de 200 litres s'étaient, eux aussi, libérés et traversaient le terrain à grande vitesse. Afin de les éviter les hommes se livraient à un gymkhana effréné : sautant, tournoyant, roulant sur le sol.
Néanmoins quelques-uns d'entre eux purent, contre toute attente, accrocher au passage l'aile d'un avion. Ce dernier fit alors un « cheval de bois » de 360 degrés et repartit dans sa direction initiale en plantant là, déconcertés, les importuns qui prétendaient arrêter sa course.

Bien que mes souvenirs ne soient pas très précis, il me semble que, finalement, l'un des avions s'écrasa sur les hangars d'Air France tandis qu'un autre, traversant successivement les jardins de la compagnie puis la route d'Oran, acheva son périple dans les vignes jouxtant la base. Les autres s'égaillèrent dans la nature.

Quelques instant après, alors que je regagnais péniblement les casernements, je vis un spectacle courtelinesque. Sous l'effet du vent la guérite d'un soldat de garde s'était renversée, emprisonnant son locataire sous elle. Ce dernier, un bras passé par le trou en losange d'un des côtés essayait, en agitant frénétiquement un mouchoir, d'attirer l'attention de ses camarades. Mais ceux-ci avaient trop à faire pour eux-mêmes et ne tentèrent rien pour libérer leur collègue.
On ne sait pas s'il adressa une prière à Dieu mais, quelques temps après, le vent s'apaisa et tout porte à croire que le malheureux fut enfin tiré de sa mauvaise posture.

(1) Dewoitine 520 : Chasseur, année 1940, moteur Hispano-Suiza refroidi par liquide, puissance: environ 900 ch. Vitesse max. 530 km/h à 6000 m. Plafond : 11.000 m.



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Sostène 101



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MessagePosté le: 01-12-2007 21:57    Sujet du message: Répondre en citant

Quelques semaines après le débarquement Anglo-US en Afrique du Nord (Opération "Torch", 8 nov. 42) je reçus l'ordre d'aller récupérer une grue que nous avions abandonnée à la base de La Sénia, base réquisitionnée par les Américains..
Voici le récit de cette triste histoire :
Muni d'un laissez-passer délivré par les autorités américaines je suis entré dans la base au volant d'un camion. Aidé d'un camarade j'ai attelé la grue au camion, mais, faute impardonnable, j'ai oublié de la ramener à une hauteur convenable pour le remorquage.
Tout se passa bien jusqu'à la sortie de la base, mais, en arrivant à cet endroit, les événements se précipitèrent : à l'instant où je virais sur la route d'Oran je vis la sentinelle américaine qui levait les bras au ciel en criant des imprécations. J'ai alors constaté, avec stupeur, que je tirais un poteau télégraphique derrière moi…..La grue s'était prise dans les innombrables fils télégraphiques de la ligne des PTT ( Postes, Télégraphe, Téléphone ) ainsi que dans les lignes téléphoniques de l'US army…..j'avais tout arraché…..un poteau était cassé au ras du sol…..Un désastre !….
J'ai pensé que je venais de détruire des installations qui ne pourraient pas être réparées avant des semaines. Et j'avais fait cela en temps de guerre. On allait croire que c'était un sabotage. J'étais bon pour le "falot" ( conseil de guerre ).
De plus le camion et la grue étaient, par suite de l' enchevêtrement des câbles, arrêtés au milieu de la route, stoppant la noria des GMC montant jours et nuits du port d'Oran. Cependant j'étais le seul à paniquer. Les conducteurs, noirs et blancs, grignotaient des biscuits ou mastiquaient du chewing-gum en attendant que les services compétents viennent dégager les lieux.
Partiellement rasséréné j'ai décroché le camion et regagné la ferme qui nous servait de cantonnement. Plein d'appréhension je fis le récit de l'accident à l'officier de jour, un jeune sous lieutenant. Devant ce qui lui semblait, comme à moi, une affaire énorme, il ne savait pas quelle décision prendre. Dire qu'une pareille histoire survenait précisément le jour ou il était de service et au début de sa carrière. Son avenir allait être irrémédiablement compromis.
Devant tant d'indécision je suis retourné sur les lieux de l'accident, convaincu que la Military Police allait se saisir de ma personne.
Entre-temps un camion atelier US était arrivé et une équipe spécialisée s'affairait sur les lignes endommagées, que ce soit celles de l'armée américaine ou celles des PTT. Je me suis approché du responsable pour tenter, bêtement, de lui expliquer que j'étais l'auteur de la coupure des lignes. Dans mon esprit d'ancien arpète de Rochefort il était impossible que l'auteur d'un tel accident reste impuni. Avec une certaine naïveté je voulais éviter qu'une autre personne ne soit inquiétée à ma place. Mais, visiblement, ce n'était pas le souci du chef d'équipe. Il n'était pas concerné par ces futilités. Sans doute qu'au fond de son Texas natal il avait appris à réparer des lignes télégraphiques. Depuis des mois il attendait une occasion de pouvoir montrer ses talents. Je venais de la lui fournir. Mon rôle était terminé. En m'obstinant je devenais un fâcheux. Je l'empêchais de travailler efficacement….
Je n'ai pas insisté. Trois heures plus tard le chef d'équipe, avec ses gars qui, six mois auparavant, étaient encore plombiers, charcutiers, garçons de bureau ou cultivateurs, avait terminé le travail. Dorénavant les lignes des PTT et celles de l'US army passaient dans un conduit, sous la route d'accès à la base.
Je n'ai plus jamais entendu parler de cette affaire.
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