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litterature
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Inscrit le: 26 Juil 2005
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MessagePosté le: 14-02-2006 07:47    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

Biographie d'Oscar Wilde (1854-1900)






1854
Naissance d'Oscar Wilde à Dublin le 16 octobre. Il est le deuxième fils de William Wilde médecin et chirurgien de réputation internationale et de Jane Francesa Elgee. Son père est passionné d'archéologie et l'auteur d'un ouvrage sur Jonathan Swift. Sa mère a une très grande culture. Elle est un poète engagé, qui dans les années 1840, a soutenu la cause irlandaise face à l'Angleterre. Elle a publié ses premiers poèmes sous le pseudonyme de Speranza.

1864
Oscar Wilde est élève à la Portora Royal School, à Enniskillen, jusqu'en 1871; il y apprend le français, le latin et le grec et se montre très brillant dans ces deux dernières matières.

1867
Mort d'Isola (10 ans), sa sœur cadette. Oscar Wilde est profondément affecté par cette mort.

1871
Oscar Wilde poursuit ses études au Trinity College, à Dublin. Il fait preuve d'une forte personnalité et se distingue des autres étudiants par l'extravagance des ses vêtements et de ses opinions.

1874
Oscar Wilde obtient une bourse pour Magdalen College, l'un des collèges les plus côtés de l'Université d'Oxford. Il y restera jusqu'en 1878. Il est un élève brillant, réputé à la fois pour ses tenues de dandy et son insolence. Il a les cheveux longs, porte des cravates lavallière et orne les boutonnières de ses costumes d'un œillet, d'un lis ou d'un chrysanthème. Il côtoie à Londres les milieux culturels et aristocratiques.

1875
Oscar Wilde voyage en Italie

Il tombe amoureux de Florence Balcombe, qui, en 1878, épousera Bram Stoker, l'auteur de Dracula.

1876
Mort de son père

1877
Oscar Wilde voyage en Grèce

Il a comme professeur John Ruskin, l'un des porte-parole du mouvement "esthète", une "école" qui estime que l'art ne doit être que recherche du Beau, sans aucune préoccupation morale ou sociale. Oscar Wilde est très réceptif à ce discours qui correspond parfaitement à ses propres aspirations.

1878
Oscar Wilde publie ses premiers poèmes dans des revues irlandaises et anglaises.

L'un de ces poèmes, Ravenna, obtient le Newdigate Prize.

Oscar Wilde dont le snobisme et l'anticonformisme s'accentuent ne va pas tarder à devenir l'une des figures emblématiques de ce mouvement.

1879
Oscar Wilde s'installe à Londres. Son extravagance, ses bons mots, ses paradoxes, l'ironie dont il fait preuve face à la "bonne société" victorienne, son militantisme en faveur de "l'art pour l'art" le rendent vite célèbre.

1880
Oscar Wilde s'installe à Chelsea, il écrit sa première pièce de théâtre Vera.

1881
Oscar Wilde publie Poems. Ce premier recueil de poèmes est accueilli avec enthousiasme : Les jeunes dandys l'admirent, la respectable société victorienne, est elle, un peu plus réservée.

Vera, la pièce qu'il a écrite l'année précédente, sera retirée de l'affiche à la veille de la première.

A la fin de l'année, Oscar Wilde part aux Etats-Unis pour une série de conférences sur l'esthétisme. A son arrivée, il dit: " ne rien avoir à déclarer en dehors de son génie". Cette tournée d'un an le mène de la Côte Est ( Boston, New-York) jusqu'à la Californie. Il fait connaître aux américains le renouveau anglais de cette fin du dix-neuvième siècle.

1883
De retour en Europe, il se rend à Paris, où il rencontre les principaux écrivains français de l'époque : Verlaine, Mallarmé, Zola, Daudet, Hugo (qui selon la légende s'endort durant cet entretien). Il fait également la connaissance de l'actrice Sarah Bernhardt.

Il donne une série de conférences en Angleterre et en Irlande sur le thème de la "maison magnifique". Lors d'une conférence à Dublin, il rencontre une jeune admiratrice, Constance Lloyd, qu'il épousera l'année suivante.

Il écrit une poème, Le sphinx, et une pièce de théâtre : La Duchesse de Padoue.

Véra, sa première pièce est enfin montée à New York, mais sans grand succès.

1884
Oscar Wilde épouse Constance Lloyd et le couple s'installe à Chelsea dans la "maison de beauté", une demeure magnifiquement décorée, qui deviendra le lieu de rendez vous de toute la société artistique londonienne

Oscar Wilde et Constance Lloyd auront deux fils : Cyril (1885) et Vyvyan (1886).

1886
Oscar Wilde écrit son premier essai, La vérité des masques sur Shakespeare. Cet essai est publié en revue.

1887
Il devient le rédacteur en chef du magazine The Woman's World. Il y restera jusqu'en 1889. Il y montre ses talents de pamphlétaire et son art du paradoxe. Il s'emploie également à défendre la cause féministe.

1888
Il écrit des contes pour ses enfants The Happy Prince and Other Tales ( Le Prince Heureux et autres contes).

1889
Publication de deux essais : Le déclin du mensonge et Pen, Pencil and Poison

1890
Il publie une première version de ce qui sera son unique roman : Le portrait de Dorian Gray. Ce roman sera publié dans sa version définitive en 1891.

Publication de deux nouveaux essais : Le critique comme artiste et L'âme de l'homme sous le socialisme.

1891
Publication de deux recueils de nouvelles, Lord Arthur Savile's crime and Other Stories (Le crime de Lord Arthur Savile et autres contes) et A House of Pomegranates (Une maison de grenades).

Publication d'un recueil d'essais, Intentions,

Publication dans sa version définitive de son unique roman, Le Portrait de Dorian Gray. Dans sa préface, Oscar Wilde développe sa théorie artistique : "Dire d'un livre qu'il est moral ou immoral n'a pas de sens. Un livre est bien ou mal écrit - c'est tout." Ce roman lui vaut une très grande notoriété, mais le public anglais,
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MessagePosté le: 15-02-2006 08:14    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

mouvement menant vers ailleurs, aux mystères de l'invisible, alors Gérard de Nerval est un des romantiques les plus absolus qui soient.
Ses souvenirs les plus lointains, plutôt que de laisser les contingences de la vie ordinaire les effacer lentement, Nerval a pris soin d'en conserver l'essentiel dans ses Filles du Feu et dans le récit des légendes du Valois, ce Valois où il passa son enfance. Mais l'amour de Nerval pour ce qui n'est plus va bien au-delà d'un travail de mémoire: pour lui, la nostalgie peut aussi être celle d'un temps qu'il n'a pas vécu, comme dans Fantaisie où un air de musique pouvait transporter le poète dans un autre siècle, à l'époque de Louis XIII.
De la même manière, les amours de Nerval ont toujours été d'autant plus intenses qu'ils étaient éprouvés pour des femmes absentes. Pensons à Sophie Dawes que Nerval, alors enfant, voyait de loin, comme une déesse lui apparaissant aux abords du château de Mortefontaine. Pensons surtout à Jenny Colon, pour laquelle il fonda une revue et qu'il perdit deux fois, d'abord quand elle se maria et ensuite lorsqu'elle mourut. Nerval lui redonna alors vie, mais une vie hallucinatoire, comme si elle était une étoile guidant le poète. Elle devint alors, dans Myrtho et Aurélia, une vision persistante mais nécessairement insaisissable de l'Idéal; puis elle inspira El Desdichado, là où Nerval se résigna à sa perte et à n'être qu'un veuf, inconsolé et mélancolique.
Mais la manifestation la plus évidente du prestige que, pour Nerval, devait revêtir l'invisible se perçoit dans son goût pour le mysticisme. De fait, Les Chimères ne peuvent se comprendre sans ses références aux mythes grecs et égyptiens, à la Kabbale et aux traditions chrétiennes les plus anciennes. Mais, au-delà de la littérature, son érudition lui servait à mieux comprendre sa propre destinée: chaque visage rencontré, chaque nom entendu, chaque chiffre vu sur une porte ou sur la page d'un livre, tout apparaissait comme un signe à Nerval; et les traditions ésotériques permettaient au poète de donner un sens à ces messages que l'au-delà semblait lui envoyer.
Bien sûr, nous savons trop bien que l'univers ne s'intéresse pas à nous, que nul signe ne nous est soufflé au visage, qu'il n'y a pas de destin ni d'étoile à suivre. Aussi peut-on dire que certaines œuvres de Nerval -mais ce sont étrangement les plus belles- ont été créées par un fou. Pourtant, il existe des moments où, nous aussi, nous éprouvons la nostalgie de quelque chose d'autre; et alors peu de poètes mieux que Nerval peuvent nous aider à percer ces portes d'ivoire ou de corne qui nous séparent du monde invisible.

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Chaque texte de Nerval repris sur ce site est illustré et brièvement commenté. De plus, une chronologie consacrée à la vie de Nerval, ainsi qu'un index thématique sont accessibles. Notons également que plusieurs ouvrages de Nerval peuvent être téléchargés dans leur version intégrale, dont Sylvie, Aurélia et les Chimères.
Ce site a été conçu par Jacques Lemaire, ex-professeur de Lettres.

Poetes.com | Plan du site Poetes.com | Sommaire du site Nerval | Chronologie
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musika



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MessagePosté le: 15-02-2006 08:38    Sujet du message: Répondre en citant

il avait belle allure cet homme..........il a dans le regard ce petit quelquechose qui t attrappe !!!!!!
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Marie



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MessagePosté le: 15-02-2006 14:14    Sujet du message: réponse Répondre en citant

voici un poème de nerval


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Il est un air pour qui je donnerais
Tout Rossini, tout Mozart et tout Weber,
Un air très-vieux, languissant et funèbre,
Qui pour moi seul a des charmes secrets !
Or, chaque fois que je viens à l'entendre,
De deux cents ans mon âme rajeunit...
C'est sous Louis treize; et je crois voir s'étendre
Un coteau vert, que le couchant jaunit,
Puis un château de brique à coins de pierre,
Aux vitraux teints de rougeâtres couleurs,
Ceint de grands parcs, avec une rivière
Baignant ses pieds, qui coule entre des fleurs;
Puis une dame, à sa haute fenêtre,
Blonde aux yeux noirs, en ses habits anciens,
Que, dans une autre existence peut-être,
J'ai déjà vue... et dont je me souviens !






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MessagePosté le: 16-02-2006 08:46    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

Voltaire (1694-1778 )



... Passionné pour lui même, ne s'intéressant profondément à rien sous couleur de s'intéresser à tout, habile à s'enrichir, feignant d'avoir du bon sens… insolent avec l'Eglise et prudent avec Dieu, gaulois, rusé, ambitieux et moqueur, tel est Voltaire qui représente mieux que tout autre l'un des côtés célèbres, aimables et parfois irritants de l'esprit français.

Kléber Haedens
Une Histoire de la Littérature française
Grasset 1970








Né en 1694 et mort à plus de quatre-vingt ans, Voltaire couvre tout le dix-huitième siècle. Enfant alors que La Fontaine et Racine étaient encore de ce monde, il aurait pu rencontrer, au soir de sa vie, le jeune Chateaubriand.

Voltaire a eu un champ d'action immense, au point même de se voir reprocher, parfois, une certaine superficialité, tant son œuvre est éparpillée : de la comédie à la tragédie, du dialogue au pamphlet, du journalisme au conte philosophique, de l'ouvrage historique au discours, Voltaire a pratiqué, en vers ou en prose, presque tous les genres.

Il a aussi été un combattant infatigable, et son écriture a toujours été au service de ses idées. Méprisé par les monarchistes et les religieux, le philosophe de Ferney a conquis les républicains, les anticléricaux et tous ceux se réclamant de la tolérance et d'un certain humanisme.

Ce qui est paradoxal, deux siècles après sa mort, c'est que l'on ait presque oublié ses tragédies, alors que Voltaire y attachait une grande importance. Et, au contraire, nous étudions ses contes, alors qu'il les considérait, lui, comme mineurs.

Voltaire incarne aujourd'hui le philosophe s'étant opposé à l'intolérance, et ayant, avant beaucoup d'autres, défendu les droits de l'homme et les grandes causes de l'humanité.

Thibault Doulan

Résumé de Zadig

Résumé de Candide






Voltaire (1694-1778 )



... Passionné pour lui même, ne s'intéressant profondément à rien sous couleur de s'intéresser à tout, habile à s'enrichir, feignant d'avoir du bon sens… insolent avec l'Eglise et prudent avec Dieu, gaulois, rusé, ambitieux et moqueur, tel est Voltaire qui représente mieux que tout autre l'un des côtés célèbres, aimables et parfois irritants de l'esprit français.

Kléber Haedens
Une Histoire de la Littérature française
Grasset 1970








Né en 1694 et mort à plus de quatre-vingt ans, Voltaire couvre tout le dix-huitième siècle. Enfant alors que La Fontaine et Racine étaient encore de ce monde, il aurait pu rencontrer, au soir de sa vie, le jeune Chateaubriand.

Voltaire a eu un champ d'action immense, au point même de se voir reprocher, parfois, une certaine superficialité, tant son œuvre est éparpillée : de la comédie à la tragédie, du dialogue au pamphlet, du journalisme au conte philosophique, de l'ouvrage historique au discours, Voltaire a pratiqué, en vers ou en prose, presque tous les genres.

Il a aussi été un combattant infatigable, et son écriture a toujours été au service de ses idées. Méprisé par les monarchistes et les religieux, le philosophe de Ferney a conquis les républicains, les anticléricaux et tous ceux se réclamant de la tolérance et d'un certain humanisme.

Ce qui est paradoxal, deux siècles après sa mort, c'est que l'on ait presque oublié ses tragédies, alors que Voltaire y attachait une grande importance. Et, au contraire, nous étudions ses contes, alors qu'il les considérait, lui, comme mineurs.

Voltaire incarne aujourd'hui le philosophe s'étant opposé à l'intolérance, et ayant, avant beaucoup d'autres, défendu les droits de l'homme et les grandes causes de l'humanité.

Thibault Doulan

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LTAIRE ET SA BIOGRAPHIE
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MessagePosté le: 17-02-2006 08:45    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

SA VIE


En 1999, à Aube, nous avons fêté les 200 ans de la naissance de la Comtesse de Ségur née Rostopchine.
Sophie Rostopchine est née en 1799 en Russie. Elle est la fille du Comte Rostopchine, ministre du tsar et gouverneur de Moscou. Sophie passe toute son enfance dans son domaine de Voronovo. On prétend que son père aurait fait incendier Moscou devant l'armée napoléonienne pour empêcher le ravitaillement. La famille Rostopchine tombe en disgrâce et doit quitter le pays pour se réfugier en France en 1817.
En 1819, Sophie épouse le Comte Eugène de Ségur. Lors de son voyage de noces, Sophie remarque un joli château en briques roses près de L'Aigle. Les bouleaux du parc lui rappellent son domaine de Voronovo. C'est le domaine des Nouettes à Aube (Orne). Son père lui offre et le jeune couple s'y installe mais le Comte de Ségur ne se plaît pas trop à la campagne. Négligée par son mari, souvent à Paris, Sophie se plaît bien à Aube. Elle aura 8 enfants dont 5 naîtront aux Nouettes.Quand ses petits enfants naîtront, comme beaucoup de grand-mères, elle leur racontera des histoires. Et quand Camille et Madeleine ("Les petites filles modèles") devront partir pour Londres où leur papa est nommé, elle commencera à écrire toutes les histoires qu'elle raconte. C'est comme cela que Sophie de Ségur née Rostopchine devint écrivain à plus de cinquante ans. Rapidement, ses petites histoires deviennent célèbres. Elle publie plus de 20 romans dans la bibliothèque rose mettant en scène des enfants dans leur vie quotidienne. Chez la Comtesse, le bien l'emporte toujours sur le mal et on peut toujours corriger ses défauts. Ses récits restent toujours appréciés des enfants. La Comtesse de Ségur meurt à Paris en 1874. Maintenant l'école d'Aube porte son nom en son honneur.



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Annick



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MessagePosté le: 17-02-2006 21:16    Sujet du message: Répondre en citant

"Les petites filles modèles", je lisais cela quand j'étais toute jeunette !
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" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "
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MessagePosté le: 21-02-2006 06:25    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

CHARLES BAUDELAIRE


Charles Baudelaire est né à Paris en 1821 et il y est mort en 1867. Du Romantisme, Baudelaire hérite la vision du poète en marge de la société humaine, plus près de Dieu (Bénédiction) ou de Satan (Les Litanies de Satan) que du monde terrestre (L'Albatros). Ce refus du monde matériel, notamment de l'univers bourgeois triomphant qui s'impose à la France pendant le 19e siècle, s'incarne dans une imagerie où les mouvements ascendants - élévation symbolisant le spirituel (cf. le thème de l'ange), le mystique et le génie artistique (Les Phares) - s'opposent aux «miasmes morbides» de la Terre (Élévation), à la chute dans le néant (Le Goût du néant) et au poids du Spleen et du Temps (Spleen et La Chambre double). Cette lutte entre le haut et le bas, entre l'Idéal et le Spleen, se poursuivra tout le long des Fleurs du Mal à travers de nouveaux thèmes comme la ville, le vin, le mal et la révolte, pour aboutir à l'ultime espoir, au dernier voyage : la mort.
Au-delà de cette représentation du monde assez typiquement romantique que nous venons de décrire, Baudelaire annonce le Symbolisme. Cela, le poème Correspondances l'illustre en faisant la description d'analogies entre les perceptions relevant de sens différents, mais aussi en suggérant une unité secrète entre les univers sensoriel et spirituel, unité que le poète aurait charge de comprendre et de traduire. Si la foi en une telle unité n'est pas le fait de tous les lecteurs de Baudelaire, il n'en demeure pas moins qu'elle est cohérente avec une oeuvre où les sensations dominent, notamment par l'évocations de parfums, du crépuscule parisien (Recueillement ou la nuit épaisse du Balcon) ou des états sensoriels liés à l'angoisse la plus morbide (La Cloche fêlée, les divers Spleen, la première partie de Chant d'automne).
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MessagePosté le: 22-02-2006 07:14    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Jules ROMAINS (1885-1972) Louis Farigoule dit

Agrégé de philosophie, l'écrivain Jules Romains concevait le monde comme un ensemble de grands corps collectifs pourvus d'une âme qui englobe celles des individus.
Son unanimisme est présent dans sa poésie (le poème du métropolitain, 1904, l'Ame des hommes, 1914) mais aussi dans ses romans, où il exprime les états d'âme collectifs. Dans Mort de quelqu'un (1911), un mort acquiert une vie posthume grâce au deuil de son entourage. Dans Les Copains (1913), des amis montent une vaste farce, la mystification de l'ensemble de la population d'une ville. Jules Romains est préoccupé par les chefs, ceux qui manipulent les forces collectives irrationnelles.
Au théâtre, qu'il aborde après 1918, il met en scène avec humour des chefs abominables par leur nullité (M. Le Trouhadec saisit par la débauche, 1923) ou par leur cynisme (le médecin de Knock, 1924).
A partir de 1932, Jules Romains développe le cycle romanesque des Hommes de bonne volonté, vingt-sept volumes parus jusqu'en 1946, dans lesquels il traduit les discontinuités et les incohérences de personnages très divers, tout au long de leur vie, et la complexité de la vie sociale moderne.

A l'Odéon :
- Jules Romains obtient le 3ème prix du concours annuel de poésie créé par Antoine, pour "A la foule qui est ici".
- l'Armée dans la Ville, pièce unanimiste en vers, représentée le 4 mars 1911. La représentation se termine par un grand tumulte.
- Boën ou La Possession des biens, décembre 1930.
- le 10 juin 1937, Jules Romains prononce un discours à la mémoire de Gémier.
- M. Le Trouhadec saisi par la débauche, janvier 1953
- Amédée et les messieurs en rang, mystère en un acte, octobre 1956.
- Knock, juin 1965, par la Compagnie Marcelle Tassencourt.
- Volpone, janvier 1972, par la Comédie-Française, mise en scène de Gérard Vergez.
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priska



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MessagePosté le: 22-02-2006 18:15    Sujet du message: Répondre en citant

Very Happy Line, merci pour tes infos ! Je ne la voyais pas du tout comme ça la Comtesse de Ségur ! Quant à Jules Romains, si vous avez du temps n'hésitez pas : plongez dans "Les Hommes de Bonne Volonté", c'est copieux mais ça se lit facilement. Je n'ai pas tout lu mais j'ai bien aimé ! Very Happy
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musika



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Messages: 18472

MessagePosté le: 22-02-2006 18:24    Sujet du message: Répondre en citant

oui tu as vu Priska comme notre line, elle bosse, bon eh bien si tu dis, que Les Hommes de Bonne Volonté", on va lire ok pas de problème PRISKA

allez ........je vais continuer mon petit tour de forum !!!
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MessagePosté le: 24-02-2006 08:42    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

Méconnu en France où il n'est plus édité que sporadiquement et sans l'appareil critique qu'il mériterait, Karl May est l'auteur le plus lu et le plus vendu en Allemagne, loin devant Goethe. Bien plus, on lui voue un culte qui dépasse largement celui de Dumas en France, de Rice Burroughs aux Etats-Unis ou de Salgari en Italie. Adapté continuellement au cinéma, à la télévision, en bande dessinée, et même en jeu vidéo, il connaît également, fait plus rare, de très nombreuses adaptations théâtrales encore de nos jours, et plusieurs festivals - qui tiennent du wild west show, du théâtre et du symposium western - lui sont consacrés. Plusieurs éditions complètes de ses oeuvres sont disponibles: l'édition populaire en 70 volumes, l'édition savante en 99 volumes, et l'on ne compte pas les versions simplifiées pour la jeunesse. Auteur favori d'Albert Einstein et d'Adolf Hitler, cité aussi bien par Oskar Lafontaine et le chancelier Kohl, Karl May est en réalité l'une des figures clé de la culture allemande qu'il synthétise et qu'il a contribué à construire.

La vie de Karl May appartient à la légende: né en 1842 dans une famille pauvre de neuf enfants dont quatre sont morts en bas âge, de parents tailleurs, il est aveugle jusqu'à l'âge de 5 ans. Fort intelligent, il conduit ses parents à se sacrifier pour lui permettre de mener à bien ses études d'enseignant. Mais à peine sa licence obtenue, Karl May vole la montre de son camarade de chambre, et perd tout droit d'enseigner. La suite de son existence est une lente dérive: il multiplie les fraudes et les impostures (il s'est, entre autre, fait passer pour un policier allemand pour confisquer de la prétendue fausse monnaie) et se retrouve en prison. C'est là qu'il découvre Fenimore Cooper et décide d'écrire à son tour.Sorti de prison, il commence à écrire en 1874, et connaît un succès retentissant avec le premier tome de Winnetou, qui en comprendra trois. Par la suite, il publie de très nombreux romans: une trentaine de récits de l'ouest (dont une quinzaine est centrée sur le couple de Winnetou et de Old Shatterhand), autant de récits se déroulant dans le Moyen Orient (dont les héros sont le couple, parallèle de Winnetou et de Old Shatterhand, de Hadji Alef Omar et de Kara Ben Nemsi). Très vite, il devient une sorte d'institution en Allemagne, visité par les prince et multipliant les conférences. Il s'installe à Radebeul dans la villa Shatterhand, somptueusement meublée de prétendus souvenirs de voyages. Car sans être jamais allé en Amérique (un seul voyage aux Etats-Unis en 1908), ni dans la plupart des pays qu'il décrit dans ses œuvres (un voyage en Orient en 1899), il prétendra tirer le sujet de ses récits d'expériences personnelles. Ses mensonges sont éventés et son image, un peu ternie à la fin de sa vie, sans que son succès soit pour autant démenti.

Son oeuvre lui survit aujourd'hui, même si son succès lui a fait connaître un destin étrange: après la première guerre mondiale, on multiplie les versions édulcorées de son oeuvre, supprimant les termes d'origine française, simplifiant la narration, densifiant l'action. Puis vient l'époque du nazisme, durant laquelle Hitler décide de faire de Old Shatterhand le modèle du surhomme allemand. On ajoute dans certains romans des remarques antisémites (mais les textes originaux n'en étaient pas dénués), et des fêtes enfantines sont fondées, durant le IIIè Reich, sur les aventures de Winnetou et de son ami allemand. Après-guerre, comme Salgari en Italie qui avait été trop aimé par le fascisme, Karl May connaît le purgatoire, lui qui avait pourtant inlassablement défendu la paix entre les peuples de sang différents (Winnetou et Old Shatterhand, comme Hadji Alef Omar et Kara Ben Nemsi, sont des modèles de fraternité entre les races), qui s'opposait à l'impérialisme (le yankee, dans la série des Winnetou, est toujours celui qui tente d'arracher la terre aux Indiens), et qui écrivit bien des oeuvres où il défendait la paix entre les peuples

S'il a écrit quelques 70 ouvrages, Karl May est avant tout connu pour ses récits d'Indiens, imités en grande partie de Fenimore Cooper. Il s'inscrit dans une tradition du récit de l'Ouest bien enracinée chez les écrivains allemands. Il a été précédé par Charles Sealsfield (1793-1864, auteur, trois ans après le dernier des Mohicans de Tokeah), Balduin Möllhausen (1825-1905, auteur de très nombreux romans et de récits de voyage dans l'ouest américain) ou Friedrich Gerstäcker (1816-1872, auteur des fameux Pirates du Mississippi). Mais aucun ne connaîtra ni un succès aussi durable ni une influence aussi forte sur l'imaginaire allemand que lui. Son héros le plus fameux est Winnetou, chef des Mescaleros, qui partage les aventures d'Old Shatterhand le trappeur capable de tuer un homme avec ses poings (shatterhand vient de shatter, "fracasser", et hand, la main). On retrouve ici la trace du Natty Bumpo de la série des Leather-stocking de Cooper. Comme chez cet auteur, May tient un discours ambigu sur la civilisation, semblant à la fois en condamner les outrages, et en vanter la marche inexorable. Dans le premier Winnetou, par exemple, le jeune Shatterhand travaille pour le chemin de fer (et donc pour le progrès de la civilisation), mais son initiation au wild west (orchestrée par Sam Hawkens) est identifiée au monde de la sauvagerie par un certain nombre d'épisodes clés à la signification transparente: la chasse au bison, la capture des chevaux, et surtout la fascination pour Winnetou, l'indien qui a su rester pur. Reste que Winnetou est capturé, puis délivré par les héros, et que l'amitié des deux hommes se fera sous la forme d'une allégeance de la sauvagerie à la civilisation… Plus génération, sa défense des droits des Indiens s'accompagne de l'idée de leur inexorable disparition: la grandeur de l'Indien vient de ce qu'il s'agit d'une race condamnée; et le rousseauisme de Karl May se double d'un romantisme crépusculaire: n'a-t-il pas évoqué sa "profonde compassion pour le sort des peuplades concernées les Indiens]"? Que l'on songe encore au discours sous-jacent, y compris dans Winnetou, qui veut que la "race indienne" soit condamnée à disparaître devant la marche triomphante de la civilisation blanche plus évoluée. Ainsi, Klekih-Petra, pourtant l'allié des Indiens, affirme dans Winnetou: "la race rouge est lésée dans ses droits, mais en qualité de blanc, je sais que ses tentatives de résistance sont vouées à l'échec". Il n'y a pas lieu alors de s'étonner de ce que le destin de Winnetou confirme cet amer triomphe de la colonisation blanche: dans Winnetou III, l'Indien meurt, après s'être in extremis, converti au christianisme. Si la mort de l'Indien est l'occasion d'un lamento sur la tragédie d'une race, sa conversion insiste, a contrario, sur le triomphe des valeurs occidentales.
En ce sens, Karl May se situe dans la tradition de Fenimore Cooper, celle du premier récit de l'Ouest, qui sera condamné par la critique et le lectorat américain
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MessagePosté le: 25-02-2006 09:53    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Qui était John STEINBECK


[img=http://img131.imageshack.us/img[URL=http://imageshack.us]131/9569/courso2oo.jpg][/url]


John Steinbeck est connu dans le monde entier pour ses oeuvres littéraires. Ses récits, nouvelles et romans ont été adaptés pour le cinéma, le théâtre et la télévision, en plus d'être étudiées dans les collèges et universités du monde entier. Toujours très actuelles, ses oeuvres sont traduites et adaptées dans plusieurs langues.

Certains retiennent de Steinbeck sa grande fresque d'À l'Est d'Eden, d'autres, la dimension théatrale de Des Souris et des Hommes. Mais la première oeuvre qui l'a fait connaître, c'est Tortilla Flat, dans un style humoristique - ou plutôt burlesque - qu'il n'a pas conservé. C'était en 1935 et l'Amérique découvrait un grand auteur. Il a fallu attendre quelques années et la fin d'une guerre pour que le Monde accueille ce prodige.

Américain de naissance, Steinbeck possède des origines à la fois Irlandaise et Allemande. Il a vécu enfance et adolescence dans le nord de la Californie, plus précisément dans la vallée de Salinas. Son oeuvre littéraire est visiblement marquée de cette enfance et adolescente et se déroule presqu'exclusivement dans ce microcosme. Il y a vécu avec des gens pour qui la vie n'était pas facile. L'écriture de Steinbeck reflète justement cette dureté, mais cette écriture est également tendre et combien juste. Et c'est exactement cette dureté que certaines critiques n'ont pas manqué de décrier, sous le prétexte de la qualité du langage. Mais la vérité est sans doute que cet aspect de la réalité qu'il décrit si bien ne cadre pas avec le rêve de cette Amérique qui n'existe pas; l'American Way of Life. Et en ce sens, Steinbeck n'est certainement pas au roman ce que Norman Rockwell est à l'illustration, mais personne ne niera que l'un et l'autre ont, à leur manière, un aussi grand sens de l'image et de la synthèse. Simplement pour le jeu de la comparaison, disons qu'il serait plutôt de la trempe des Dorothea Lange ou Arthur Rothstein, deux photographes qui ont grandement marqué l'époque par leurs oeuvres montrant la vie des gens semblables à ceux de l'univers de Steinbeck.

Steinbeck décrit avec justesse une société et une époque en changement. La dimension sociologique est toujours présente dans ses oeuvres, mais elle s'avère particulièrement marquante dans son récit Les Raisins de la Colère, publié en 1939. Il obtient le Prix Pullitzer pour cette oeuvre en 1940. Marqué très jeune par la dureté du travail, il ne cessera de s'intéresser aux travailleurs et à la condition ouvrière.

En 1962, Steinbeck obtient le Prix Nobel de Littérature.
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MessagePosté le: 26-02-2006 09:42    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

SOURCE GOOGLE


Biographie de Jacques Prévert




"Quand je ne serai plus, ils n'ont pas fini de déconner. Ils me connaîtront mieux que moi-même"



Né avec le siècle à Neuilly-sur-Seine, dans un milieu de petits bourgeois trop dévots, dont il ne cessera de moquer les obsessions et les convenances, Jacques Prévert sera l'aîné des trois enfants qu'auront Suzanne Catusse et André Prévert. Il se passionera dès son plus jeune âge pour la lecture et le spectacle. A 15 ans, après son certificat d'études, il entreprend des petits boulots. Incorporé en 1920, il rejoint son régiment. Là, il forme un trio d'amis avec "Roro", un garçon boucher d'Orléans, et Yves Tanguy qui sera envoyé peu après en Tunisie. Prévert, quant à lui partira pour Istanbul où il fera la connaissance de Marcel Duhamel. De retour à Paris en 1922, Jacques s'établira au 54, rue du Château qui sera bientôt le point de rencontre du mouvement surréaliste auquel participent Desnos, Malkine, Aragon, Leiris, Artaud sans oublier le chef de file André Breton. Prévert finira par prendre position contre l'autoritarisme du "Maître". Un peu plus tard, il prendra ses distances avec le Parti communiste auquel il n'adhérera jamais.
Sa vie durant, il défendra les faibles, les opprimés, les victimes, avec une générosité bourrue mais toujours discrète. Avec Prévert, un univers à part se crée fuyant l'ordre voulu par Dieu et les "contre-amiraux" (l'une des nombreuses figures sociales qu'il tournait en dérision).

En 1933, le groupe de théâtre "Octobre" dont il fait parti, prend part à l'Olympiade du théâtre de Moscou obtenant un premier prix qui ne sera jamais remis...
Depuis lontemps Prévert écrit, participant à des créations collectives, mais de plus en plus, souvent avec son frère Pierre, il produit les scénarios de quelques-uns des sommets poétiques du cinéma français: "Le crime de Monsieur Lange" (1935) pour Jean Renoir, "Quai des brumes" (1935), "Drôle de drame" (1937), " Le jour se lève" (1939), "Les visiteurs du soir" (1941), "Les enfants du paradis" (1944), "Les portes de la nuit" (1946), tous pour Marcel Carné. Enfin, "La bergère et le ramoneur" (1953) sera repris par Paul Grimault pour donner naissance, en 1979, à un dessin animé absolument fantastique intitulé "Le roi et l'oiseau". Ses textes suscitent l'image et ses dialogues sont époustouflants de naturel, de justesse et d'humour.
Rayé des contrôles de l'armée en 1939, il quitte Paris l'année suivante et descend vers le sud s'établissant à la Tourette- sur-Loup, où Joseph Kosma, le photographe Trauner et bien d'autres encore le rejoignent pour travailler à des réalisations de films.
Jacques Prévert écrit aussi de fabuleux poèmes en prose qu'il donne à son ami Kosma qui les met en musique pour Agnès Capri, Marianne Oswald, Juliette Gréco, les "Frères Jacques" ou encore Yves Montand pour ne citer que les plus célèbres. Les "Paroles" de Prévert seront réunies pour la première fois en 1945 par René Bertelé. Bien que certains libraires avaient prophétisés que "ça intéressent que quelques jeunes gens de Saint-Germain-des-Prés", l'ouvrage est accueilli comme une immense bouffée d'oxygène dans le climat littéraire d'après la libération et est réédité à 5000 exemplaires dans la semaine suivant le jour de sa publication.
La deuxième guerre mondiale finie, Prévert revient à Paris. Ses poèmes sont sur toutes les lèvres ou dans le pli d'un collage, avec un parfum de bonheur nostalgique et de liberté retrouvée. Prévert restera toute sa vie d'un antimilitarisme à toute épreuve et son pacifisme ne souffrira aucun compromis.
Jacques Prévert s'éteindra auprès de sa femme Janine en 1977 à Omonville la petite.
Curieusement, c'est ce révolté qui avait en sainte horreur les institutions que la république des lettres allait couronner en baptisant de son nom quelques collèges et lycées et en le faisant entrer, à partir de 1992, dans l'illustre collection -sur papier bible!- de la Pléiade.
Jacques Prévert devenu un classique? On a du mal à s'y faire.
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MessagePosté le: 27-02-2006 07:01    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Cette page provient du site de l'Office de Tourisme de Corbigny que je vous conseille de visiter. J'adresse mes remerciements à Jean-François FLAMAND (Auteur des "Lettres retrouvées" de J. Renard, Le Cherche Midi Éditeur - 1997) pour le texte, aux studios Roger Viollet, Hermann pour les photos, à Madame Françoise Renard-Hoegsted et aux membres de l'association Jules Renard.



Jules Renard est né le 22 février 1864, à Châlons-du-Maine (Mayenne); dès l'âge de deux ans toutefois, il arriva dans la Nièvre à Chitry-les-Mines, pays de son père. Il pourra donc, plus tard, écrire fort justement : "J'ai le droit de me dire enfant, enfant par le cœur, de Chitry-les-Mines. C'est bien là que sont nées mes premières impressions". "Poil de Carotte" (troisième enfant de la famille, qui n'était pas désiré), comme le surnomme sa mère, vivra à Chitry son enfance, dans une maison qui existe encore et qu'il décrira comme "la plus belle, la plus frappante du village". C'est toujours là qu'ensuite, de 1875 à 1881, pensionnaire à Nevers, il passera ses vacances scolaires. De fin 1881 à 1910, année de sa mort, Jules Renard résidera principalement à Paris. Il séjournera cependant le plus fréquemment possible dans la Nièvre, surtout à partir de 1886, date à laquelle il loue à Chaumot, commune limitrophe de Chitry, une maison, que l'on peut toujours voir, surplombant l' Yonne et le Canal du Nivernais, et qu'il baptisera "la Gloriette ".
L'attachement de Jules Renard pour "sa petite patrie" le conduira à être élu conseiller municipal de Chaumot en 1899 puis maire de Chitry de 1904 à sa mort. Si sa vie est inséparable de Chaumot et de Chitry, son oeuvre littéraire en est tout autant imprégnée. Qu'il s'agisse de "Poil de Carotte", son livre le plus connu, du "Vigneron dans sa vigne", d' "Histoires naturelles", de "Bucoliques" ou de son célèbre "Journal", Renard puisera très souvent son inspiration dans la campagne nivernaise et parmi ses "frères farouches". C'est enfin à Chitry que, mort à 46 ans, il sera inhumé le 24 mai 1910.

Ecrivain éminemment classique, membre de l'Académie Goncourt, ses livres, empreints d'humour et de poésie, ont fait et font l'objet de nombreuses éditions tant en France qu'à l'étranger. Ses œuvres complètes ont été notamment publiées, en trois volumes, par la N.R.F. dans la Bibliothèque de la Pléiade.




Le 22 février 1864 à 9 heures, Pierre-Jules Renard naît à Châlons-du-Maine en Mayenne. Il est le fils de François Renard (né le 22 octobre 1824), entrepreneur de travaux, et de Anna-Rose Colin (née le 7 novembre 1836).
Le mariage de François Renard et d'Anna-Rose Colin eut lieu le 8 octobre 1854 et de cette union naquirent quatre enfants : Amélie, morte en bas âge en 1858; une seconde Amélie en
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MessagePosté le: 27-02-2006 09:22    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Cette œuvre fait partie du domaine public, soit parce que son auteur a renoncé à ses droits (copyright), soit parce que ses droits ont expiré. Elle est donc librement diffusable et/ou modifiable.

Historique de l'image


[URL=http://imageshack.us][/Url



Johann Friedrich von Schiller, Allemand (10 novembre 1759, Marbach, Wurtemberg – 9 mai 1805, Weimar)

Avec Gœthe, il est la “grande figure” allemande du siècle ; tout comme lui, d’abord exalté par le “Sturm und drang”, il retourne à une éthique et à une esthétique classiques qu’il faut se garder de confondre avec un classicisme “à la française” : plutôt du Shakespeare, mais pour qui le théâtre serait aussi une école de vertu.
Au fil du temps, le bruit et la fureur s’apaisent, la contestation d’un ordre fondé sur l’injustice devient plus raisonnée ; demeurent les problèmes éternels de la faute et du rachat, de la justice et de l’injustice. Il ne faudrait pas cependant voir en Schiller uniquement un homme d’idées : c’est avant tout un grand dramaturge, épris d’idéal et de liberté. Le fameux Hymne à la joie, qui termine la IXe symphonie de Beethoven, est exemplaire de cette aspiration que l’on voudrait croire éternelle.
Le Criminel par infamie est un texte capital, la somme de ses écrits de jeunesse et un sismographe de l’époque. Il marque clairement la transition entre la révolte première et la conception esthétisante de sa maturité. Par sa densité, sa plasticité, sa violence, sa construction, ce récit paru en 1786 reste exemplaire. H. Böll se souviendra de la portée de la fable lorsqu’il écrira L’Honneur perdu de Katharina Blum, dans lequel l’engrenage de la déchéance est identique.
“Schiller était un homme d’un génie rare et d’une bonne foi parfaite, ces deux qualités qui devraient être inséparables, au moins dans un homme de lettres… C’est une belle chose que l’innocence dans le génie et la candeur dans la force” (Madame de Stael).




Stael).
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MessagePosté le: 28-02-2006 07:22    Sujet du message: litterature Répondre en citant

GORKY, Arshile
1904-1948


Gorky, initiateur du surréalisme est l'un des plus célèbres peintres modernes. André Breton le considérait comme l'un des plus grands artistes dans l'histoire américaine.
Gorky (Wostanig-Manuk Adoyan) naquit en Arménie occidentale, à Khorgom, au bord du lac Van. En 1915 avec des milliers d'autres orphelins il se trouva à Everan, où sa mère mourut de faim. En 1920, avec sa soeur Vartoui, il émigra aux Etats-Unis. Dans ce nouveau pays, toute sa vie, qui se termina par un suicide, fut marquée par des années d'un travail acharné et de lutte.

S'intéressant passionnément à l'art des peuples anciens, y compris celui de l'Arménie, Gorky traversa toutes les étapes de l'art moderne jusqu'à la cristallisation de son propre style. Les oeuvres de l'artiste, surtout celles de sa dernière période, sont toutes inspirées de souvenirs. Celui d'une baratte villageoise engendra une série de toiles colorées: "Jardins à Sotchi" (préalablement "Jardins à Khorgom"). Ses souvenirs d'enfance sont à la base des tableaux "Les eaux du moulin des fleurs", "Le tablier de ma mère", "Parfum d'abricot" et enfin "Agonie".

Puisant son langage artistique dans les objets enfermant le sens de la vie: formes des plantes, fleurs, soc, habits de paysans, Gorky atteignit une harmonie exclusive de la pensée et des sentiments.

Son art est un poème troublant qui parle d'amour et de nostalgie. Ce n'est pas par hasard que son exposition rétrospective qui eut lieu en 1984 au musée Guggenheim (New York), était qualifiée d'art " américain-arménien " .
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MessagePosté le: 03-03-2006 06:35    Sujet du message: litterature Répondre en citant

walter scott





Né à Édimbourg en 1771, décédé à Abbotsford dans le Roxburgshire en 1832, sir Walter Scott était poète, romancier et historien. Les traditions écossaises stimulent très tôt son imagination, et sa vocation littéraire s'éveille au cours de promenades pendant lesquelles il recueille les récits et les légendes de la tradition orale de son pays.
Ses premières œuvres appartiennent au genre poétique, qu'il abandonne au profit du roman : il publie en 1814, sans nom d'auteur, un manuscrit ébauché dès 1805, Waverley.
Puis, coup sur coup, il publie des œuvres plus connues en France, Rob Roy (1818), La Fiancée de Lammermoor (1819), Ivanhoé (1820), Quentin Durward (1823) : il crée ainsi le roman historique et devient très vite le romancier le plus connu de son époque, exerçant en France une influence considérable sur des auteurs romantiques comme Vigny, Balzac et Hugo.
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MessagePosté le: 04-03-2006 08:07    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

AUTEUR : Mark Twain
NATIONALITE : Américaine

DATES : 1835 - 1910


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Samuel Langhorne Clemens dit Mark Twain, typographe, pilote de steam-boat sur le Mississipi, chercheur d’or, journaliste et romancier est né le 30 novembre 1835, à Florida [Missouri-USA]. Promu Docteur Honoris Causa de l'université d'Oxford en 1907. Il meurt le 21 avril 1910 à Redding [Connectictut-USA]. Bien qu’il ait écrit des textes plus graves, Mark Twain est souvent retenu comme l’auteur de Tom Sawyer et comme humoriste.

"Je crois que Notre Père Céleste a inventé l’homme parce qu’il a été déçu du singe"
Mark Twain.



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Mark Twain a eu une scolarité assez courte, orphelin de père à l'age de 12 ans il devient apprenti typographe à Hannibal [Missouri]. C’est là aussi qu’il fait son apprentissage de l’écriture en rédigeant ses premiers articles pour le journal local dirigé par son frère.
De 1857 à 1861, il est pilote de steamboat, rêve de beaucoup de garçons de cette époque. "Quand j'étais petit garçon, dans notre village sur la rive ouest de la Rivière Mississippi, mes camarades et moi avions une ambition permanente, celle d’être un steamboatman." [texte : 'Old Times on the Mississippi']. C’est de cette période de sa vie qu’il tire son nom d’auteur. "Mark twain [ancien pour two] !" [Deux à la marque !] étant le cri des sondeurs des steamers qui, par hauts fonds, jaugeait qu’il y ait bien les deux brasses de profondeur nécessaire à la navigation du bateau. C’est la guerre de Sécession, cause de l’arrêt du trafic sur le Mississipi, qui met fin à sa carrière de pilote.
Pendant quelques années, il est chercheur d’or en Californie et au Névada. Expériece qu’il relatera dans Roughing It [Vivre à la dure].
C’est en 1863, pour la première fois, qu’il signe un texte humoristique du nom de Mark Twain.
En 1864 il devient reporter à San Fransisco. Il commence à voyager comme correspondant du Sacramento Union: les îles Hawaï, l’Europe [France et Italie principalement].
C’est en 1869 qu’il connaît son premier succès d’auteur avec The Innocents Abroad [Naïfs à l’étranger] où il attaque avec humour les préjugés et comportements des Américains comme des Européens .
En 1870 il épouse Olivia Langdon.
Entre 1876 et 1884 il publie plusieurs textes remarqués dont le célèbre Tom Sawyer qui fut cependant regardé comme une œuvre pour adolescents alors que lui la destinait à un public adulte. Ce n’est que Huckleberry Finn [1884], où l’on décèle des réminiscences de Tom Sawyer, qui sera considéré comme fiction pour adultes. Texte qui lui valut d’être mis sur le même plan que Stevenson et Dickens. Ce récit met en présence un jeune garçon fugueur et un esclave Noir fugitif. Prémisses d’une prise de position qu’il affirmera plus tard dans The Man That Corrupted Hadleyburg [1900] : "Je n’ai pas de préjugés de race – la seule chose qui m’importe est de savoir qu’un homme est un être humain – c’est suffisant pour moi, de ce fait, il ne peut pas être pire qu’un autre."
La fin de sa vie sera moins heureuse, en 1990 il est quasiment ruiné par de mauvais investissements et la chute de sa propre maison d’éditions. Pour essayer de se sauver de cette banqueroute, il entreprend un cycle de conférences et de cours en Nouvelle-Zélande, Australie, Inde et Afrique du sud. Durant ce périple, il apprend la mort de l’une de ces filles. Le décès de sa femme quelques années plus tard finira d’obscurcir sa vie. Son écriture s’en ressent et ses dernières œuvres sont plus critiques, dénonciation de la malhonnêteté, du pouvoir de l’argent, de l’impérialisme américain.
Il passe la dernière année de sa vie à dicter son autobiographie à sa secrétaire A.B. Paine. Elle sera publiée à titre posthume dans plusieurs versions différentes.
Quelques décennies plus tard Ernest Hemingway dira de lui : "Toute la littérature moderne américaine est née d’un livre de Mark Twain : Huckleberry Finn."



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Biographie de Mark Twain [en anglais]

http://www.online-literature.com/twain/

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© Théâtre Le Funambule - Fiches auteurs - Auteurs contemporains - Mark Twain.

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MessagePosté le: 05-03-2006 07:03    Sujet du message: litterature Répondre en citant

LA BIOGRAPHIE DE FRANCIS SCOTT FITZGERALD

Entre 1910 et 1913, Francis Scott Fitzgerald rentre à la 'Newman school' , une école catholique dans le New Jersey. Dès 1917, il délaisse ses études et se consacre à ses envies littéraires tout en intégrant l'armée. Il échappe de peu aux combats puisque la guerre se termine à quelques jours de son départ. Dès 1919, il part à New-York City afin de trouver un travail et pouvoir se marier. Il commence à écrire des fictions pour les magazines de grande circulation. Son premier livre sort en 1920 et son succès est imminent. Il se marie et commence avec sa femme une vie extravagante. Son rôle de play-boy va d'ailleurs nuire à ses oeuvres. Sa réputation ne plaît pas à tous les lecteurs. C'est en France en 1924, qu'il écrit 'Gastby le magnifique', un livre qui se vend très bien et qui sert de base pour de nombreux films. En 1931, le couple revient aux États-Unis définitivement, la santé de sa femme Zelda ne lui permettant plus de voyager. Les années passent, les tentatives d'écritures restent sans grande résonance. En 1937, Francis part à Hollywood pour tenter sa chance et écrit des scénarios. Il tombe amoureux de Sheilal Graham et écrit en tant que free-lance. Il continue d'écrire et meurt alors qu'il est à la moitié de l'écriture d'un livre. Sa femme décède après lui dans un incendie à l'hôpital en 1948.

URL=http://imageshack.us][/URL]


LES ANECDOTES SUR FRANCIS SCOTT FITZGERALD

> Alcool, alcool
Francis Scott Fitzgerald n'avait pas de bonnes relations avec ses beaux-parents qui ont rencontré deux de ses amis complétement ivres chez lui.



TOUT FRANCIS SCOTT FITZGERALD SUR... » FNAC.COM «
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MessagePosté le: 06-03-2006 08:31    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

JACK LONDON


On se souvient de nos enfances, les après-midi de pluie, à lire et relire les textes de Jack London. À croquer, au givre des pages, des rêves de forêts sous la neige, de loups à la traque, de rivières aux lits pailletés d'or. On se souvient des récits maritimes, où d'une plume mouillée d'écume, le grand Jack hissait la grand-voile pour nos soifs d'aventure. Et des pirates hantaient soudain les coins sombres de nos chambres. Et le grand large était à portée de mains, avec ces grands cétacés, ces gabiers, ces contrées cannibales. Coureur de tempêtes ou chercheur d'or, grand magicien à ses heures qui fit parler les bêtes, pisteur et ami des Indiens, Jack London fut le compagnon, l'indispensable complice, le conteur rêvé de nos années en culotte courte. Puis le temps passa… Rangées au chaud de nos armoires, nos éditions perdirent un peu de leur couleur. Jamais de leur saveur.

Plus tard, au cours de nos errances adolescentes, chez un bouquiniste de hasard, on découvre un autre Jack. Celui des écrits humanistes, l'homme de la révolution, ami des humbles, utopiste et pourfendeur d'injustices. Et soudain, comme le cœur nous bat ! C'est qu'il n'a pas changé, toujours à nos côtés, fidèle, accompagnant nos éveils, nos prises de conscience. Et toujours les voyages ! Car le conteur se fait reporter : la Corée, le Mexique ! Avec tendresse et clairvoyance, il étire nos horizons. Et rassasie nos envies d'évasion, d'équité et d'exotisme.

Une fois adulte, c'est avec tendresse qu'on le relit. Affleurent alors çà et là, sous les tumultes de l'action, des confidences chuchotées. On découvre l'homme blessé, un Orphée émotif et lucide, explorant et fustigeant ses enfers. Orphelin, alcoolique, vagabond, il s'interroge sans forfanterie… et déroule avec constance l'écheveau de ses réflexions sur la condition humaine. Et c'est comme ça qu'il nous prend par la main, nous tutoie, surgissant désormais dans toute sa fragile majesté. C'est vers sa mort (l'universelle issue) qu'il se dirige et nous accompagne, et nous, frères d'encre, berçons alors de ligne en ligne la même terreur, sondant sans certitude la même interrogative conclusion. " Le dénouement est le même pour tous. Il n'y a rien de nouveau sous le soleil, pas même cette idée chimérique après laquelle soupirent les âmes faibles : l'immortalité. Cet ivrogne, bien d'aplomb sur ses deux jambes, n'ignore rien. Il sait qu'il est composé de chair, de vin et de mousse, d'atomes solaires et de poussière terrestre, fragile mécanisme destiné à fonctionner pour un temps, plus ou moins entretenu par des docteurs en théologie et rafistolé par des médecins, pour être, enfin, jeté au dépotoir." Jack London, l'idéal compagnon littéraire de toute une vie.
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MessagePosté le: 07-03-2006 07:36    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

Alexandre Sergueievitch Pouchkine
Moscou, 26 mai 1799 Saint-Pétersbourg, 29 janvier 1837

Le cas d'Alexandre Pouchkine est unique dans l'histoire de la littérature universelle. En effet, s'il est possible d'étudier les lettres françaises, anglaises, allemandes, italiennes, espagnoles, sans se référer constamment au même écrivain pour expliquer les travaux de ceux qui lui ont succédé, il est impossible de parler des grands auteurs russes sans évoquer celui à qui ils doivent tout. Certes, il existait une littérature en Russie avant Pouchkine, mais la littérature russe proprement dite est née avec lui.

Ses prédécesseurs bornaient leur ambition à copier les modèles occidentaux. Ils s'exprimaient en russe et pensaient en français. Lui, le premier, pensa et s'exprima en russe. Et pourtant, il était un sang-mêlé, puisque son grand-père maternel, Abraham Hannibal, avait été cédé par le sultan de Constantinople à l'ambassadeur de Russie qui recherchait des négrillons débrouillards afin d'égayer la cour de Pierre le Grand. Comblé de prévenances par le tsar, le petit Hannibal, vite surnommé "le Nègre de Pierre le Grand", avait eu une brillante carrière dans son pays d'adoption.

Son petit-fils, Pouchkine, avait hérité de lui, à travers les femmes, d'une physionomie quelque peu africaine : teint basané, tignasse crêpée et œil de feu. Au lieu d'être gêné par ses origines exotiques, Pouchkine en tirait orgueil. Toute sa vie, si brève, si cahoteuse, si inspirée, témoigna de son double besoin de jouir du présent et de créer pour l'éternité.

Très jeune, il s'imposa à l'admiration de ses contemporains et ouvrit de tous côtés les voies où s'engouffrèrent, plus tard, les héritiers de sa pensée. Il ne se contenta pas d'être le plus pur poète lyrique de son siècle. Le théâtre russe était encore bien pauvre : il lui donna Boris Godounov et les "quatre petites tragédies" qu'il négligea de développer. Il s'attaqua à l'histoire russe avec son étude sur l'Émeute de Pougatchev. Il inaugura le roman historique russe avec La Fille du Capitaine, le roman fantastique russe avec La Dame de Pique, la poésie populaire russe avec ses contes en vers du Tsar Saltan et du Coq d'or.

Regardez-le, il est partout à la fois. Et nulle part il ne s'attarde. Quelqu'un l'attend derrière la porte. "Nous sommes tous sortis du Manteau de Gogol", disait Dostoïevski. Mais le Manteau de Gogol n'est-il pas issu du Maître de Poste de Pouchkine, et n'est-ce pas Pouchkine qui a livré à son jeune confrère les sujets des Âmes mortes et du Révizor ? Lermontov n'a-t-il pas découvert sa route en commençant par imiter Pouchkine ? Tourgueniev ne s'est-il pas inspiré de la Tatiana d'Eugène Onéguine pour décrire la jeune fille russe idéale dans ses propres romans ? La Guerre et la Paix de Tolstoï n'est-elle pas une orchestration somptueuse des thèmes esquissés dans La Fille du Capitaine ? Et le "réalisme hallucinant" de Dostoïevski ne se trouve-t-Regardez-le, il est partout à la fois. Et nulle part il ne s'attarde. Quelqu'un l'attend derrière la porte. "Nous sommes tous sortis du Manteau de Gogol", disait Dostoïevski.

Mais le Manteau de Gogol n'est-il pas issu du Maître de Poste de Pouchkine, et n'est-ce pas Pouchkine qui a livré à son jeune confrère les sujets des Âmes mortes et du Révizor ? Lermontov n'a-t-il pas découvert sa route en commençant par imiter Pouchkine ? Tourgueniev ne s'est-il pas inspiré de la Tatiana d'Eugène Onéguine pour décrire la jeune fille russe idéale dans ses propres romans ? La Guerre et la Paix de Tolstoï n'est-elle pas une orchestration somptueuse des thèmes esquissés dans La Fille du Capitaine ? Et le "réalisme hallucinant" de Dostoïevski ne se trouve-t-il pas déjà en puissance dans La Dame de Pique ? Il n'est pas absurde de prétendre que tel ou tel écrivain français ne doit rien à Racine, ou à Flaubert, ou à Stendhal, mais tout écrivain russe est, plus ou moins, l'émule de Pouchkine.

Pourtant, cet homme pressé d'écrire était aussi pressé de vivre. Quel chaos que son existence ! Amours fulgurantes, une femme chassant l'autre, passion du jeu, révolte contre le pouvoir impérial, exil à la campagne pour quelques vers satiriques, retour en grâce sous le règne du terrible Nicolas 1er, mariage avec une jeune beauté à l'œil charmant et à la cervelle vide, tracasseries policières, mondanités, jalousie, ragots... Un brillant officier français, Georges d'Anthès, admis à servir dans l'armée russe, fait une cour assidue à l'épouse du poète. Des lettres anonymes incitent Pouchkine à provoquer l'impudent en duel. Et le plus grand écrivain russe de son époque tombe, à trente-sept ans, frappé à mort par la balle d'un étranger.

La disparition brutale de Pouchkine a servi sa légende. Il n'a pas connu l'empâtement physique et moral, les cheveux blancs, le petit ventre, la faiblesse de la vue, les honneurs enfin. C'est en pleine santé, en pleine force qu'il s'est envolé, arraché par un coup de vent. Il y a un contraste saisissant entre ce destin de désordre et cette œuvre de mesure. S'il avait écrit comme il vivait, Pouchkine eût été un poète romantique, inégal dans son inspiration. S'il avait vécu comme il écrivait, il eût été un homme pondéré, sensible et heureux. Il n'a été ni l'un ni l'autre. Il a été Pouchkine.

Plus d'un siècle et demi après sa disparition, il demeure, pour les Russes, paradoxalement, vivant, avec ses frasques, ses illuminations, sa gouaille et son génie. Et si sa poésie perd - hélas ! - les trois-quarts de son charme dans les traductions, il mérite l'admiration unanime pour ce qui émane encore de lui à travers les écrans trompeurs des langues étrangères. Quand on examine la vie de Pouchkine, on peut y déceler un roman d'amour entre lui et l'Europe. Il avait la nostalgie de l'Occident, souhaitait se rendre en France, en Angleterre, en Allemagne, en Italie, en Espagne, évoquait ces pays dans ses œuvres, mais le despotisme de Nicolas 1er lui interdisait de quitter la terre russe. Il avait été fortement marqué par les littératures française et anglaise, mais batailla pendant vingt ans pour échapper à leur influence. Il souffrait en Russie et voulait être russe jusqu'aux racines. Ses premiers vers furent écrits en français et ce fut un Français qui le tua.

Henri Troyat de l'Académie française

ICHKINE AUTEUR RUSSE
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MessagePosté le: 10-03-2006 08:35    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

TOLSTOI AUTEUR RUSSE



Ecrivain et penseur russe
Né à Iasnaïa Poliana le 28 août 1828
Décédé à Astapovo le 07 octobre 1910


Plus d'infos sur cette célébrité avec MSN Search !

Faites découvrir LÉON TOLSTOÏ à un ami



«L'idée de Dieu est ce que je puis éveiller ou ne pas éveiller en moi»
Léon Tolstoï



LA BIOGRAPHIE DE LÉON TOLSTOÏ

Lev Nikolaévitch dit Léon Tolstoï passe son enfance avec ses frères et soeurs en pleine campagne russe. A l'âge de quinze ans, il lit Voltaire et Rousseau dont les idées le marquent définitivement, mais il arrête ses études pour s'engager dans l'armée. Des combats qu'il a vécus, il tira des récits, comme 'Les cocases' qui analyse la guerre à travers le prisme de la morale et de la population. Ses premiers écrits publiés relèvent de l'auto-analyse et dévoilent l'obsession de Tosltoï pour le Bien et la responsabilité de chacun. Tourmenté, il préfère mener une vie de paysan austère que de jouir des mondanités que son succès lui offre. A quatre vingt deux ans, en proie à une crise terrible, il s'enfuit et, tombe malade dans le train, meurt dans la gare d'Astapovo. On lui doit deux chefs-d'oeuvre de la littérature russe, 'Anna Karénine' et 'La guerre et la paix'.




LES ANECDOTES SUR LÉON TOLSTOÏ

> Correcteur de vie
Léon Tolstoï, passionné par l'idée du Bien, chercha toute sa vie à progresser mais aussi à faire progresser les autres : il lisait le journal intime de sa femme et annotait même des remarques dans la marge !



TOUT LÉON TOLSTOÏ SUR... » FNAC.COM «



ILS AURAIENT AIMÉ LUI DIRE...

ET VOUS?...
Si vous aviez eu l'occasion de lui parler ou de lui écrire... que lui auriez-vous dit ?

Ecrire un message à "Léon Tolstoï"



SES CITATIONS

« Le plaisir est pour le corps, le bien pour l’âme. Plaisir et Bien coïncident rarement. »
[ Léon Tolstoï ] - Extrait du Journal intime

« Rien ne vaut une douce maman. »
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MessagePosté le: 11-03-2006 11:12    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

Biographie de Jean Giono




1895 Jean Giono est né à Manosque le 30 mars, au cœur de cette Provence, dans laquelle s'ancrera son œuvre. Il est d'origine italienne par son père et d'origine provençale par sa mère. Sa famille est modeste. Son père, Jean-Antoine Giono, est un cordonnier à la fois humain et idéaliste. Sa mère, Pauline Pourcin, est repasseuse . Elle gère avec la même énergie son atelier de repassage et le budget de la famille.
On retrouvera dans l'œuvre de Giono les figures du père et du grand père paternel : Il évoquera son père dans Jean Le Bleu, tandis que l'épopée d'Angelo, dans le Hussard sur le toit, librement inspirée des récits qu'en a fait son père, est un hommage à ce grand-père admiré et respecté.

1900 De 1900 à 1910, Jean Giono suit ses études à Manosque
1911 Jean Giono doit quitter le lycée, en seconde, pour travailler et ainsi aider financièrement ses parents. Il devient employé de banque à Manosque. Il y restera, hormis la période de la première guerre mondiale, jusqu'en 1929.
Le jeune Jean Giono lit beaucoup, particulièrement les livres très "économiques" de la collection Classique Garnier. Il se passionne pour les auteurs grecs, notamment Virgile et Homère.

1914 Il a 19 ans et est élève-aspirant à Montségur dans la Drôme. Fin 1914, il est mobilisé.
1916 Jean Giono participe aux batailles de Verdun et du Chemin des Dames. Il sera légèrement gazé aux yeux. Son meilleur ami ainsi que beaucoup de ses camarades sont tués. Cette expérience de la première guerre mondiale le traumatise. Il reste marqué par l'horreur de la guerre, les massacres, la barbarie et sera un pacifiste convaincu. Il évoquera cette cruelle épreuve dans Le Grand Troupeau et dans plusieurs écrits pacifistes des années 30.
1919 De retour de la guerre, il retourne à Manosque et reprend son emploi à la banque.
1920 Mort de son père en avril
En juin Jean Giono épouse Elise Maurin.

1923 Durant les années vingt, Giono écrit beaucoup . En 1923, il travaille à un roman, Angélique, qui se situe à l'époque médiévale . Ce roman reste inachevé
1924 Giono commence à publier des poèmes en prose dans la revue marseillaise La Criée.
Il publie, grâce à son ami Lucien Jacques, Accompagnés de la flûte, un recueil de poèmes, aux Cahiers de l'artisan.

Il fait paraître également plusieurs textes dans plusieurs revues : Les Larmes de Byblis, Le Voyageur immobile...

1926 Naissance, en octobre, d'Aline Giono
1927 Giono termine Naissance de l'Odyssée, un roman qui revisite le mythe grec avec une certaine impertinence. Giono y évoque un Ulysse craintif et volage, qui a inventé l'Odyssée pour dissimuler un beau mensonge : l'occasion pour l'auteur d'évoquer la misanthropie et les vertus du retour à la terre. Giono y donne aussi sa vision du rôle de la littérature, qui serait selon lui, un joli mensonge. Naissance de l'Odyssée est refusé par Grasset et ne sera publié qu'en 1930, après Colline.
1929 Publication en mars de Colline chez Grasset. Ce livre connaît un grand succès tant chez le public que chez les critiques. André Gide salue ce livre avec enthousiasme et rend visite à Giono à Manosque.
Encouragé par Gide et Paulhan, Giono va composer deux autres romans ( Un de Beaumugnes et Regain) qui formeront avec Colline la Trilogie de Pan .

Publication en Août de : Un de Beaumugnes. Ce deuxième volet de la Trilogie de Pan connaît également un beau succès. Avec ce roman, Giono instaure la technique de la narration à la première personne par un témoin de l'action.

Giono abandonne son emploi à la banque et décide de ne se consacrer qu'à l'écriture. Il achète la maison du Paraïs, une petite maison qu'il arrangera au cours des ans et qu'il habitera jusqu'à sa mort.

1930 Publication de Regain , un roman dont l'histoire se déroule à Aubignane, un village des Basses-Alpes abandonné par ses habitants et qui va revivre grâce à Panturle, un colosse sauvage et à la vieille Mamèche , une veuve qui a perdu son fils. Grâce à cette vieille dame, Panturle rencontrera Arsule, une femme maltraitée par son compagnon, le rémouleur Gédémus. A la fin du roman, Arsule attend un enfant de Panturle; naissance qui annonce la renaissance du village abandonné.
Regain sera adapté au cinéma par Marcel Pagnol en 1937.

Cette trilogie de Pan fait découvrir un Giono attaché à la nature et prônant une harmonie avec elle; image qui se renforcera les années suivantes.

1931 Publication du Grand Troupeau : Giono y aborde la guerre de 1914 et y dénonce les massacres dont elle a était la cause
Publication du Serpent d'étoiles , le récit onirique d'une grande fête de bergers.

Giono signe deux contrats d'édition avec Grasset et Gallimard. Il donnera alternativement ses romans à l'une puis à l'autre maison d'édition.

1932 Publication de Jean le Bleu, un récit autobiographique dans lequel Giono témoigne de son admiration pour son père. Il y loue notamment sa sérénité et sa générosité. Dans ce récit, Giono met habilement en scène ces éléments autobiographiques grâce à son imagination et à son talent romanesque.
1934 Giono publie Le chant du monde , un roman d'aventure dans lequel il laisse une grande place à la nature (la haute vallée du fleuve, la faune...).
Giono commence également à s'engager en faveur de la paix. Il adhère à l'Association des écrivains et artistes révolutionnaires. Il se retrouve ainsi, presque sans le savoir, dans la mouvance du trotskisme. Il écrit dans Vendredi, un journal dirigé par Jean Guéhenno.
Naissance en Août de Sylvie Giono

1935 Homme de gauche, compagnon de route du communisme , Giono reste avant tout un pacifiste. C'est pourquoi, lorsque le P.C.F. se prononce pour le réarmement, il se désolidarise et s'éloigne de lui.
Publication en avril de Que ma joie demeure, roman qui raconte l'évolution de la vie chez les habitants du plateau Grémone, en Haute Provence, suite à l'arrivée d'un poète Bobi, venu soigner le village de la lèpre de la solitude et de l'ennui.

Dans ce roman, le bonheur et la vie paisible du village se heurtent aux lois du désir et à la passion. Le pessimisme fait son entrée dans l'œuvre de Giono : "Aimé à la fois de la sensuelle Joséphine et de la jeune Aurore, Bobi est bouleversé quand cette dernière se suicide. Quittant alors le plateau, par une nuit d'orage, il meurt foudroyé."

Le roman connaît un grand succès et enthousiasme la jeunesse qui y trouve une réponse aux inquiétudes de l'époque.

En septembre 1935 a lieu le premier séjour au Contadour. Dans les collines de Haute Provence, une quarantaine de jeunes gens suivent Giono pendant une quinzaine de jours. Il devient le maître à penser d'une génération : Vie humble, discussions, lectures, souffle de liberté. Giono, qui en fait ne souhaitait que faire connaître la nature, devient, un peu malgré lui, le véritable animateur de ces séjours. Il y aura neuf rencontres de Contadour jusqu'en 1939.

1936 Publication de l'essai Les vraies richesses, qui est un prolongement de Que ma joie demeure. Giono dénonce l'urbanisation et la société industrielle capitaliste. Il réaffirme sa foi en la nature et en la tradition rurale et appelle à une révolte contre le "machinisme" qui détruit les "vraies richesses".
1937 Publication de Refus d'Obeissance , un manifeste
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musika



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MessagePosté le: 11-03-2006 11:51    Sujet du message: Répondre en citant

merci line
une chance que tu es fidéle à retraite active,
au moins une........et on peut au moins compter
sur toi bisou
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Marie



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MessagePosté le: 11-03-2006 12:03    Sujet du message: réponse Répondre en citant

toujours là avec nous c'est sympa en plusj'aime beaucoup jean giono, passes une bonne journée
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MessagePosté le: 12-03-2006 07:50    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

VERLAINE


Paul Verlaine (Metz, 1844-Paris, 1896)

Sa vie


Son oeuvre :

Poèmes saturniens (1866),
Fêtes galantes (1869),
La bonne chanson (1870),
Romances sans paroles (1874),
Sagesse (1881),
Jadis et naguère (1884),
Amour (1888),
Parallèlement (1889),
Bonheur et Chansons pour elle (1891).

Lire Verlaine






Après une enfance à Metz, il fait ses études à Paris et trouve un emploi à l'Hôtel de Ville. Il fréquente les salons et cafés littéraires de la capitale et fait la connaissance de nombreux poètes célèbres de son époque. Ces rencontres l'incitent à composer lui aussi des vers. Verlaine est d'un caractère timide, et cette faiblesse est aggravée par des deuils familiaux : il se tourne alors vers la boisson. La rencontre de MathildeMaute, puis leur mariage en 1870, le détournent un temps de l'alcool. C'est alors que Verlaine croise le chemin d'Arthur Rimbaud dont il tombe littéralement amoureux. Il abandonne sa femme pour suivre Rimbaud en Angleterre et en Belgique. Mais les relations entre ces deux hommes trop différents sont orageuses : en 1873 Verlaine blesse Rimbaud avec un révolver et est condamné à deux ans de prison





. Il y compose des poèmes emplis de mysticisme. Verlaine prend de bonnes résolutions mais ne les tient pas : il recommence à boire sitôt sorti de prison. Sa misère matérielle et physique devient de plus en plus profonde. Pourtant sa valeur poétique commence à être reconnue et lui vaut des appuis. En 1894, il est couronné «Prince des poètes» et se voit doté d'une pension. Cela ne l'empêche pas de tomber dans la misère la plus totale. Il meurt en 1896 à Paris.



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MessagePosté le: 13-03-2006 08:08    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Biographie complète d'Yves Bonnefoy
1923 Naissance, le 24 juin, à Tours, 67 rue Galpin-Thiou. Fils de Marius Elie Bonnefoy, né en 1888 à Bouillac (Lot), ouvrier-monteur aux ateliers des chemins de fer et d’Hélène Maury, née en 1889 à Ambeyrac (Aveyron), infirmière, qui ont déjà une fille, Suzanne, née en 1914.

1923-1934 Classes primaires au groupe scolaire Edouard-Vaillant, avenue de Grammont (Tours).

1934 Entrée en sixième au lycée Descartes (Tours).

1936 Mort d’Elie Bonnefoy. Dernières vacances dans la maison de Toirat (Lot) où s’était retiré Auguste Maury, le grand-père maternel, instituteur. Hélène Bonnefoy est nommée institutrice.

1937-1940 Etudes au lycée Descartes, comme boursier. Première partie du baccalauréat en juillet 1940.
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1941 Baccalauréats de mathématiques et de philosophie. Entrée en classe de mathématiques supérieures au lycée Descartes.

1942 Entrée en classe de mathématiques spéciales à Tours. Certificat de mathématiques générales à l'Université de Poitiers.

1943 Abandon de la préparation aux grandes écoles. Départ pour Paris dans l’intention de se consacrer à la poésie et sous le prétexte de la préparation d’une Licence de mathématiques à la Sorbonne. Cependant son intérêt pour les mathématiques, la logique formelle et l’histoire des sciences perdure.

1945-1946 Fréquente les milieux surréalistes. Amitiés avec Edouard Jaguer, Iaroslav Serpan, Yves Battistini, Jean Brun. Publication de La Révolution de la Nuit, une petite revue, et du Traité du pianiste. Rencontres de Victor Brauner, Raoul Ubac, Gilbert Lely, Christian Dotremont. Visites à André Breton à son retour d'Amérique.

1947 Peu avant l'Exposition internationale du surréalisme, rupture avec André Breton. Emploi à la faculté de Lettres.

1948 Licence de Philosophie qui sera suivie d'un diplôme (sur "Baudelaire et Kierkegaard"). Cours de Jean Wahl et Jean Hyppolite en Sorbonne, de Gaston Bachelard à l'Institut d'Histoire des sciences.

1949-1953 Séjours en Italie, aux Pays-Bas, en Angleterre. Rencontre d'André Chastel.

1950 Publication des premiers poèmes de Du mouvement et de l'immobilité de Douve.

1953 Novembre 1953, première rencontre de Pierre-Jean Jouve.

1954 Premier ouvrage d'histoire de l'art, les Peintures murales de la France gothique. Rencontres de Pierre Schneider, Georges Duthuit.

1954-1957 Rencontre de Pierre Leyris, qui confie à Yves Bonnefoy la traduction pour le Club français du livre de plusieurs pièces de Shakespeare, dont Hamlet. Achèvement, avec le scénariste Roger Livet, du film Royaumes de ce monde (sur le sens de l'Annonciation en peinture). Rencontre d'André du Bouchet, Philippe Jaccottet, Jacques Dupin, André Frénaud, Alberto Giacometti.

1958 Hier régnant désert, poèmes. Premier voyage aux Etats-Unis durant l’été (Harvard International Seminar). Collaboration avec Raoul Ubac pour Pierre écrite, publié par la Galerie Maeght.

1959 Hier régnant désert obtient le Prix de la Nouvelle Vague décerné par L’Express.

1959 L'Improbable, recueil d'essais sur l’art et la poésie. Liens d'amitié avec Boris de Schloezer, Jean Starobinski, Gaetan Picon, Louis-René des Forêts.

1960 Représentation de Jules César au Théâtre de France-Odéon, dans la traduction d'Yves Bonnefoy, mis en scène par Jean-Louis Barrault, dans un décor de Balthus.

1961 Rimbaud, aux éditions du Seuil ; la Seconde Simplicité, au Mercure de France.

1965 Pierre écrite, nouveau recueil, différent de celui de 1958.

1967 Un rêve fait à Mantoue, suite de L'Improbable. Fondation avec Gaetan Picon, André du Bouchet, Jacques Dupin, Louis-René des Forêts - et plus tard Paul Celan et Michel Leiris - de la revue l'Ephémère, qui paraîtra jusqu'en 1972. Participation à Poetry International (Londres).

1968 Mariage avec Lucy Vines. Voyages en Inde (avec Octavio Paz), au Japon, au Cambodge, en Iran.

1969 Lectures à Princeton University : "Modern Poetics and the Temporal Predicament".

1970 Rome, 1630 : l'horizon du premier baroque. A l'automne, enseignement à l'Université de Genève (en remplacement de Jean Rousset).

1971 Prix des Critiques, pour Rome, 1630.

1972 Naissance de Mathilde Bonnefoy. Mort d’Hélène Bonnefoy, la mère, en avril. Fondation chez Flammarion de la collection «Idées et Recherches».Publication de l’Arrière-Pays, chez Skira. Nouveau séjour à l’Université de Genève (en remplacement de Jean Starobinski).

1973-1976 Professeur associé à l’Université de Nice. Préparation du Dictionnaire des mythologies, avec une centaine de collaborateurs. Publication en 1975 de Dans le leurre du seuil, le troisième livre de poèmes. Organisation en 1976 de l’exposition Terre seconde au château de Ratilly (Yonne).

1977 Rue Traversière, récits, et Le Nuage rouge, nouveau volume de L’Improbable. Premier séjour à Yale.

1978 Prix Montaigne. Rassemblement des Poèmes au Mercure de France.

1979-1981 Professeur associé à l’Université d’Aix-en-Provence. Le Dictionnaire des mythologies paraît en 1981.

1981 Election au Collège de France (Chaire d’Etudes comparées de la Fonction poétique). Présentation par Georges Blin. La leçon inaugurale (La présence et l’image) a lieu le 4 décembre. Prix de Poésie de l’Académie française.

1983 Colloques de Pau et de Cerisy consacrés à Yves Bonnefoy. Traduction de Macbeth au Mercure de France.

1986 Colloque "Poésie et Vérité" à l'Institut collégial européen (Loches). Doctorats honoris causa de l'Université de Neuchâtel et de l'American College, à Paris.

1987 Ce qui fut sans lumière, poèmes, et Récits en rêve. Prix Florence Gould, Goncourt de la poésie. Grand Prix de la Société des Gens de Lettres. Premier séjour en Irlande (cours à Yeats University).

1988 La Vérité de parole (tome III de L'Improbable). Bennett Award, New York. Doctorat de l'université de Chicago. Une autre époque de l'écriture et Là où retombe la flèche au Mercure de France. Représentation d’Hamlet au Festival d'Avignon, mis en scène par Patrice Chéreau.

1989 Quarante-cinq poèmes de Yeats, suivi de La Résurrection.

1990 Entretiens sur la poésie (1972-1990).

1991 Débuts et fin de la neige, poèmes, suivi de Là où retombe la flèche. Et chez Flammarion Alberto Giacometti, biographie d'une oeuvre.

1992 Essais sur Alechinsky, Ubac, Baudelaire ("la Septième face du bruit"), Mallarmé ("La clef de la dernière cassette", en préface aux Poèmes, Gallimard (Poésie)). Doctorat de Trinity College (Dublin). Nouveau colloque de Loches, sur "L’Acte créateur" (communication : "Poésie et Philosophie").

1992 Yves Bonnefoy, Livres et Documents, Exposition à la Bibliothèque Nationale, Paris (Florence de Lussy) plus spécialement consacrée à l’œuvre poétique et littéraire.

1993 Yves Bonnefoy, écrits sur l'art et livres avec les artistes, Exposition au château de Tours du ler octobre au 15 novembre.



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Marie



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MessagePosté le: 13-03-2006 11:32    Sujet du message: réponse Répondre en citant

bonjour LINE ,je ne connaissais pas du tout YVES BONNEFOY? MERCI DE nous le faire connaitre bises et bonne journée
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MessagePosté le: 14-03-2006 08:29    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

1930-1946 : De la politique dans la poésie.

En 1930 La révolution surréaliste devient Le surréalisme au service de la révolution, changement de titre qui précise " le sens général, anti-individualiste et matérialiste de son évolution " (Aragon).

Depuis 1926, Éluard est donc communiste. Très formellement, à dire vrai, car entre le groupe surréaliste et le P.C.F., malentendus et suspicions n'ont jamais cessé :
Pour les communistes, les surréalistes sont des révolutionnaires de salon, d'irresponsables " littérateurs " incapables de passer à l'action ; pour les surréalistes, le projet marxiste est " myope " et " borné " dans son matérialisme sans ambition, sa conception étriquée d'un bonheur réduit au confort économique. Dans le groupe surréaliste lui-même, les avis sont loin d'être unanimes, d'autant que la situation concrète de l'Europe des années 30 requiert des prises de position aussi nettes qu'urgentes : devant des économies qui se délabrent, des monnaies qui s'écroulent et un chômage ravageur, on souhaite partout un pouvoir fort, maîtrisé par un homme providentiel (L'Italie a trouvé son Mussolini, l'Allemagne son Hitler).


Éluard par Man Ray 1933 Le 15 août 1930, le groupe surréaliste, en désaccord avec les thèses émises au IIème Congrès international des écrivains révolutionnaires, qui se tient à Kharkov, se désolidarise d’Aragon et de Sadoul, qui y étaient invités.

Les surréalistes, dont Éluard, quoique participant au Congrès International contre la guerre, dit Congrès d’Amsterdam-Pleyel, formulent, quant à son organisation et à ses mesures, d’importantes réserves.
Dans les démêlés qui s’opposent les surréalistes à Aragon, inconditionnel du PCF, il préfère rester fidèle à Breton, et se fait exclure du Parti en 1933, mais il n’en continue pas moins à militer dans les organisations de gauche.

Éluard, lui, accepte de mettre le surréalisme " au service de la Révolution " et de se mobiliser pleinement contre le péril fasciste.


1936 n'est pas pour Éluard l'année du Front populaire : lui et ses compagnons surréalistes ne voient dans l'arrivée de la gauche au pouvoir qu'une des multiples péripéties qui, épisodiquement, agitent les " politicards ". Et pourtant, cette année 36 marque une date charnière dans l'évolution du poète : en janvier-février, à l'occasion d'une tournée de conférences sur Picasso, il a découvert l'Espagne. Une découverte qui fut un véritable coup de coeur. Aussi, quand, en juillet, le pays bien-aimé est la proie d'une guerre civile qui oppose les partisans du fasciste Franco à ceux de la démocratie républicaine, Éluard se sent-il personnellement meurtri.
Quand on fusille les poètes (Frederico Garcia Lorca poète espagnol fut fusillé par les franquiste en août 1936) et bombarde les villes, ne devient-il pas dérisoire de lutter pour l'autonomie d'un mouvement esthétique, fût-il surréaliste ?
C'est bien en 1936, dans une actualité qui exige une immédiate efficacité, qu'Éluard devient vraiment un poète engagé. On le voit alors qui renoue avec le P.C.F., seul parti à ses yeux qui ait une attitude franche dans l'affaire espagnole. Et ce, à la fureur de Breton. Mais Éluard est un être qui n'aime pas faire de la peine à ceux qu'il aime, et avec lui, les ruptures sont toujours laborieuses : en 1938, il est encore là pour organiser avec Breton l'Exposition internationale du surréalisme de Paris ; avec lui, il rédige le Dictionnaire abrégé du mouvement. Or, il sait bien, Éluard, qu'il vient de procéder au bilan testamentaire d'un groupe qui n'est déjà plus le sien. A la fin de cette même année 38, il se résout à rompre définitivement avec un André Breton trop préoccupé, selon lui, de maintenir la distance entre l'art et la politique.
Les principales oeuvres de cette période sont : L'Évidence poétique (1937) ; Les Mains libres (1937) ; Cours naturel (1938) ; Médieuses (1939) ; Donner à voir (1939).

Ces années de détresse furent bien celles de " l'honneur des poètes ". D'Éluard, en particulier, qui se fit alors l'infatigable messager de la lutte et de l'espoir. Dans une France occupée, divisée, muselée, majoritairement inerte, il multiplia les textes de réconfort et de réveil : Le Livre ouvert I (1940), Sur tes Pentes inférieures (1941 ), Le Livre ouvert II (1942), Poésie et Vérité (1942), Les Sept Poèmes d'Amour en guerre (1943), Le Lit la Table (1944), Les Armes de la Douleur (1944)...
Poèmes publiés avec les moyens du bord, mais qui furent autant de tracts subversifs, que l'on se passait sous le manteau, que les avions de la R.A.F. parachutaient dans les maquis, que diffusaient le soir les radios clandestines. On se mit bientôt à savoir par cœur les tonifiantes strophes de Liberté :
Sur mes cahiers d'écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J'écris ton nom...
Engagement poétique inséparable de l'engagement politique : depuis 1942, Éluard a définitivement rejoint le P.C.F.


Éluard par Fernand Léger, qui illustrat le poème Liberté.
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MessagePosté le: 14-03-2006 12:03    Sujet du message: Répondre en citant

Coucou Line !

Les Surréalistes ne sont pas mes poètes préférés, mais merci de terminer en citant ce magnifique poème d'Eluard "Liberté" !!!

Un joyau de la littérature française !

Bonne journée à toi, Line !
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Marie



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MessagePosté le: 14-03-2006 13:21    Sujet du message: réponse Répondre en citant

tu sais LINE les suréalistes ne sont pas mes favoris mais j'aime beaucoup le poème "LIBERTE" bises
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MessagePosté le: 15-03-2006 07:50    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

ALBERT CAMUS


Albert Camus, in La Peste


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Sa vie

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Albert Camus est né le 7 Novembre 1913 en Algérie d'un père d'origine alsacienne et d'une mère d'origine espagnole. La famille est de condition modeste. Il est le deuxième enfant du couple: il a un frère, Lucien, plus âgé de 4 ans.
Son père est mobilisé en septembre 1914. Blessé à la bataille de la Marne, il meurt à Saint-Brieuc le 17 octobre 1914. Camus n'a donc pas connu son père.
Dès la mobilisation de son mari, Catherine et ses deux enfants vont s'installer chez sa mère à Alger, dans le quartier populaire de Belcourt. Albert et Lucien seront plus éduqués par leur grand-mère, une maîtresse femme, que par leur mère qui abdique toute responsabilité en raison de sa quasi-surdité et d'une difficulté à parler.
A l'école, son instituteur, Louis Germain, le pousse à passer le concours des bourses: il pourra ainsi poursuivre ses études au lycée et à l'université. Il lui garde une telle reconnaissance qu'il lui écrira en 1957 lorsqu'il recevra le Prix Nobel de Littérature.
Journaliste, écrivain, passionné de théâtre, il marque la vie culturelle française de 1936 à 1960.
Comme tous les Français d'Algérie, il est traumatisé par la guerre d'Algérie dont il ne verra pas le dénouement tragique. Le 4 Janvier 1960, il trouve la mort dans un accident de voiture.

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[Index] © Georges Bénicourt - 08/96 Dernière mise à jour: 08/10/96
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priska



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MessagePosté le: 15-03-2006 11:36    Sujet du message: Répondre en citant

Merci de nous rappeler Albert CAMUS, Line, c'est mon écrivain préféré !!!

J'aime tout ce que j'ai lu de lui, avec une petite préférence pour "LA PESTE", un des plus grands romans du XXe siècle !

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Marie



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MessagePosté le: 15-03-2006 16:11    Sujet du message: paul ELUARD Répondre en citant

voila pour toi GERGEN un apperçu de PAUL ELUARD

Paul Éluard sur Internet :

Paul Éluard de son véritable nom Eugène Émile Paul Grindel, traversa ce début de siècle et ses deux grandes guerres tout en poésie et militantisme (que ce soit au côté des surréalistes, des communistes, des patriotes de la paix, etc.) et épaulé par ses amis ( Breton, Dalí, Picasso, Man Ray, etc. ).

Ce site surréaliste vous fera découvrir toute l'oeuvre littéraire de Paul Éluard, à travers une grande biographie, bibliographie, quelques uns de ces poèmes les plus connus (La terre est bleue comme une orange, Liberté, etc...)
Baron de la Bideauderaie.

Attention, vous devez, impérativement, activer le mode JavaScript sur votre navigateur pour voir ce site.
Merci.

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MessagePosté le: 16-03-2006 08:54    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Fontenelle, Bernard le Bovier de (1657-1757), philosophe et poète français qui annonça l'esprit des Lumières en vulgarisant des théories scientifiques nouvelles. Né à Rouen, neveu de Pierre et Thomas Corneille, fils d'avocat, il fréquenta le collège des jésuites, étudia le droit et se consacra très tôt à la littérature. Il avait vingt ans lorsque son oncle Thomas l'engagea comme collaborateur dans sa revue, le Mercure galant. En 1680, il fit jouer Aspar, dont la représentation fut un échec. Il retourna alors à Rouen, et publia, entre 1682 et 1687, des textes qui le firent connaître en tant que philosophe et scientifique soucieux de vulgarisation intelligente, plus encore que comme poète (il composa des poésies précieuses, des opéras et des tragédies). Parmi ses nombreux ouvrages, on peut citer: la République des philosophes, roman utopique vantant une démocratie radicale, matérialiste et athée ; les Dialogues des morts, imités de Lucien, qui rapportent des conversations fictives entre Sénèque et Scarron, Socrate et Montaigne ; un article ironique sur la rivalité entre les religions juive, catholique et calviniste ; des Entretiens sur la pluralité des mondes, vulgarisation des théories de Copernic ; un traité sur l'Origine des fables, texte fondateur de la méthode comparative en matière de religion ; les Doutes sur les causes occasionnelles, qui réfute la philosophie de Malebranche ; ou encore l'Histoire des oracles, dénonciation des impostures en matière de religion. En 1688, sa Digression sur les Anciens et les Modernes, référence à la fameuse querelle, lui valut d'être élu à l'Académie française (1691), avec l'appui des Modernes. Secrétaire de l'Académie des sciences à partir de 1697, il se consacra à la diffusion des progrès scientifiques de son temps et à l'histoire de cette institution. Il publia encore une Géométrie de l'infini, une Vie de Corneille, une Histoire du théâtre, des Réflexions sur la poétique (1742) et en 1752 une Théorie des tourbillons cartésiens. Curieux, cultivé, d'une grande intelligence, il eut la réputation d'un bel esprit ; passionné de sciences et animé d'une grande foi dans le progrès, ennemi de l'obscurantisme, tenant d'un rationalisme critique, il apparaît surtout aujourd'hui comme le premier des philosophes du siècle des Lumières.
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Assurons-nous bien du fait avant de nous inquiéter de la cause.

NTENELLE
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MessagePosté le: 16-03-2006 09:47    Sujet du message: Répondre en citant

bonjour line,
j espère que tu vas bien, ........avec toi j'ai appris beaucoup de choses en litterature je te remercie, c est un plaisir de lire toute cela, je m apercois, de mes lacunes
bise line courage !!!!
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MessagePosté le: 18-03-2006 08:24    Sujet du message: litterature Répondre en citant

par Jean-Pierre Rosnay.


S'il est un poète qui épousa totalement son époque et
par là même la représente mieux que personne,
c'est bien Robert Desnos, né avec ce siècle en 1900.
Robert Desnos devait trouver la mort en Tchécoslovaquie,
au camp de concentration de Terezin,en 1945,
le jour même où les alliés libéraient son camp.

Résistant de la première heure (1940) membre du réseau Action, que dirigeait le colonel Hollard (toujours vivant). Desnos nous a laissé quelques-uns des poèmes les plus significatifs de la Résistance active, notamment Le veilleur du Pont au Change. Pourtant, rien ne semblait désigner ce poète tendre et « farfelu », ce surréaliste, champion de l'humour noir et de l'écriture automatique à un destin aussi tragique. André Breton, pape du surréalisme, présenta Desnos, comme le plus doué du mouvement, Aragon le célébra dans un magnifique poème, que mit en musique et chanta Jean Ferrat. Homme de son temps, Desnos fut, avant la guerre, producteur et animateur d'émissions de radio et concepteur de messages publicitaires, où son imagination faisait merveille. Ce qui aura certainement le plus contribué à immortaliser l'oeuvre de Robert Desnos, c'est la place qu'il donna dans sa poésie, à l'enfance. Tous les enfants de France connaissent la Fourmi de dix-huit mètres, avec un chapeau sur la tête, l'Éléphant qui n'a qu'une patte et le Pélican de Jonathan. Merci Robert Desnos (dit aussi Robert le Diable), votre vie et votre oeuvre ont donné de la saveur et des couleurs à un siècle qui en avait bien besoin. Puisse-t-il ne pas les perdre !
Un inédit offert par Youki Desnos à Jean-Pierre Rosnay

Repères bibliographiques

Ailleurs sur le réseau, Fantomas rend hommage à la vie et à l'oeuvre
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MessagePosté le: 18-03-2006 10:34    Sujet du message: litterature Répondre en citant

âge porte ses fruits, il faut savoir les cueillir»
Raymond Radiguet



LA BIOGRAPHIE DE RAYMOND RADIGUET

Raymond Radiguet est l'aîné d'une fratrie de six enfants dont le père est un caricaturiste apprécié.
A quinze ans, il a déjà lu et apprécie Mme de Lafayette, Proust, Rimbaud, Mallarmé ou Lautréamont, et choisit d'abandonner ses études pour s'essayer dans le journalisme. Introduit par André Salmon, Raymont Radiguet s'impose aisément dans le Tout-Paris artistique du moment et rencontre Jean Cocteau, avec lequel il partagera désormais grande part de son temps. En 1919, alors qu'il collabore aux revues de Tristan Tzara et d'André Breton, il écrit avec Cocteau 'Paul et Virginie' et publie 'Les Joues en feu'. Puis, toujours encouragé par Cocteau, il écrit 'Le Diable au corps'. Ce roman qui paraît en 1923 chez Bernard Grasset, connaît immédiatement l'immense succès que l'on sait. Fortement impressionné, Radiguet ordonne un peu plus sérieusement sa vie de bohème et travaille à la rédaction du 'Bal du comte d'Orgel' , mais il est soudainement frappé par une fièvre typhoïde et meurt le 12 décembre 1923, à vingt ans. Préfacé par Cocteau, 'Le Bal du comte d'Orgel' paraît durant l'été 1924.




LES ANECDOTES SUR RAYMOND RADIGUET

> Promotion
La parution du 'Diable au corps' a fait l'objet d'une campagne promotionnelle tout à fait exceptionnelle à cette époque.

> Au canard
1919, il signe sous le nom de Rajki dans 'Le Canard enchaîné'.



TOUT RAYMOND RADIGUET SUR... » FNAC.COM «



ILS AURAIENT AIMÉ LUI DIRE...

> Message de COSMOS4545
Cher Monsieur,
Si vous aviez atteint d'autres âges auriez-vous encore écrit cette phrase qui, selon moi, ne s'explique que par les émois des amours immatures? "Lorsqu'un amour devient notre vie, quelle différénce y a-t-il entre vivre ensemble et mourir ensemble?" Mais hélas ma question restera sans réponse, votre disparition ne laissant que des oeuvres de l'âge ingrat.
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MessagePosté le: 18-03-2006 13:21    Sujet du message: Répondre en citant

merci, line tu es toujours fidéle au poste!!! je te souhaite un bon week hend
et merci pour cette histoire
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MessagePosté le: 19-03-2006 09:04    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

Abbé Prévost (1697-1763)

Histoire du Chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut (1731)



Pourquoi Manon Lescaut ? Il faudrait, pour répondre à la question, se demander d'abord pourquoi, de l'œuvre colossale d'Antoine François Prévost d'Exiles, cette histoire seule a unanimement été saluée comme un chef-d'œuvre. Montesquieu hasarde une réponse : "Je ne suis pas étonné que ce roman, dont le héros est un fripon et l'héroïne une catin [...] plaise, parce que toutes les mauvaises actions du héros [...] ont pour motif l'amour, qui est toujours un motif noble, quoique la conduite soit basse." (Mémoires). Peut-être. Mais les romans précédents de Prévost, l'Histoire de Cleveland par exemple, obéissaient à une inspiration similaire et n'ont pas, comme Manon Lescaut, traversé les époques, revêtus de ces plumes de canard dont parlait Jean Cocteau, sur lesquelles glissent les crachats des prudes et les poussières de l'oubli.

Si Manon Lescaut est un joyau, cela tient peut-être à l'économie de ses moyens, au mélange des genres qui fait se côtoyer les tonalités de la tragédie classique, du roman de mœurs et de la comédie d'intrigue, mélange que notre époque est particulièrement prête à goûter, comme elle est disposée à tout excuser des dérives du personnage, tant Manon est belle et Tiberge ennuyeux !



SOMMAIRE



Fiction et narration Un tableau qui résume les principaux épisodes et représente la structure.
Où l'on verra comment Manon Lescaut est un roman enchâssé.
Le point de vue du narrateur Où l'on comprend pourquoi le narrateur cède la parole à Des Grieux.
Et quels yeux a désormais pour Manon le complaisant lecteur.
Morale et tragédie La passion amoureuse est-elle aussi aride que la vertu ?
D'une morale héroïque où l'on pourrait ne pas reconnaître ses saints.
Lectures Où l'on goûte au texte et s'informe des principaux liens sur la toile.
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MessagePosté le: 19-03-2006 22:01    Sujet du message: Répondre en citant

Histoire du Chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut (1731)
j'ai adoré cette histoire line, surtout plus jeune !!!!
c'est du rêve là
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MessagePosté le: 20-03-2006 11:18    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

Romancier américain
Né à San Francisco le 12 janvier 1876
Décédé à Glen Ellen en 1916


Plus d'infos sur cette célébrité avec MSN Search !

Faites découvrir JACK LONDON à un ami



«Les plus belles histoires commencent toujours par des naufrages»
Jack London



LA BIOGRAPHIE DE JACK LONDON

S'il a, tout au long de sa carrière, critiqué l'idée de 'rêve américain', Jack London est un exemple de réussite improbable. Issu d'un milieu misérable et marginal, il parvient au succès après des années de pauvreté et de vagabondage, grâce à son talent de conteur. Ses oeuvres, tel'Croc Blanc' et 'L'appel de la forêt', sont souvent des récits d'aventure ou de voyage où la nature représente un idéal de pureté face à l'injustice de la société. London a aussi été un militant socialiste très actif et nombre de ses romans, comme 'Le Peuple de l'abîme' sont de féroces critiques sociales. Mais, toujours en contradiction avec lui-même, Jack london tombe dans les excès que son succès lui permet et il meurt à quarante ans d'une overdose de médicament.




LES ANECDOTES SUR JACK LONDON

> L'angleterre d'en bas !
En route pour l'Afrique australe, Jack London s'arrête à Londres. Saisi par l'ampleur de la misère, il se déguise en clochard et vit pendant trois mois avec les nouveaux exclus de la société. Il témoigne de cette expérience dans 'Le peuple d'en bas'.

> Que font tes parents ?
Jack London ne doit son succès qu'à son talent : sa mère était spirite et son père voyant ambulant !



TOUT JACK LONDON SUR... » FNAC.COM «



ILS AURAIENT AIMÉ LUI DIRE...

> Message de AMZEX
Monsieur London,
Merci de m'avoir appris combien il est important de partager la souffrance de ces semblables.
"Le Peuple de l'Abîme" est l'un des livres que je lis et lirai jusqu'à mes derniers jours.


> Message de CHOMOLUNGMA
Merci monsieur London de m'avoir fait passer de l'enfant à l'homme en me tenant la main toute mon adolescence.

ET VOUS?...
Si vous aviez eu l'occasion de lui parler ou de lui écrire... que lui auriez-vous dit ?

Ecrire un message à "Jack London"



SES CITATIONS

« Affluence est synonyme d’influence. »
[ Jack London ]

« Les plus belles histoires commencent toujours par des naufrages. »
[ Jack London ]

« Si la gloire apporte l’argent, j’attends la gloire ; si la gloire n’apporte pas l’argent, j’attends l’argent. »
[ Jack London ]
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MessagePosté le: 22-03-2006 11:19    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

Officier et écrivain français
Né à Amiens le 18 octobre 1741
Décédé à Tarente le 05 septembre 1803


Plus d'infos sur cette célébrité avec MSN Search !

Faites découvrir PIERRE CHODERLOS DE LACLOS à un ami



«En amour, rien ne se finit que de très près...»
Pierre Choderlos de Laclos



LA BIOGRAPHIE DE PIERRE CHODERLOS DE LACLOS

Capitaine d'artillerie à la carrière honorable, Pierre Choderlos de Laclos est tout à fait méconnu avant la parution de son chef-d'oeuvre, 'Les liaisons dangereuses'. Né au hasard de ses garnisons à Besançon, à l'île d'Aix, puis à Paris, l'ouvrage suscite un vif scandale lors de sa sortie. Mettant en scène des aristocrates aux moeurs plus que libertines, Laclos reprend un genre à la mode, celui du roman épistolaire, exploitant pour la première fois toutes ses ressources : multiplication des points de vue, liberté de ton, ironie cruelle de la chronologie, et surtout distanciation vis-à-vis des personnages. La Révolution éclate, et Laclos, épris de liberté, rejoint le club des Jacobins. Commissaire aux armées, il prépare largement la victoire de Valmy. Mais il est bientôt arrêté. . C'est la chute de Robespierre qui le sauve de l'échafaud. Réintégré dans l'armée par Bonaparte, il continue de produire quelques poèmes, mais meurt avant d'avoir achevé son second roman.




TOUT PIERRE CHODERLOS DE LACLOS SUR... » FNAC.COM «



ILS AURAIENT AIMÉ LUI DIRE...

> Message de NYMPHEASTIC
Roman épistolaire fantastique !!!
Mais je suis curieuse de connaître la prononciation exacte de votre nom, Choderlos de Laclos...

ET VOUS?...
Si vous aviez eu l'occasion de lui parler ou de lui écrire... que lui auriez-vous dit ?

Ecrire un message à "Pierre Choderlos de Laclos"



SES CITATIONS

« Une occasion manquée se retrouve, tandis qu’on ne revient jamais d’une démarche précipitée. »
[ Pierre Choderlos de Laclos ] - Les liaisons dangereuses

« En amour, il ne faut se permettre d'excès qu'avec les gens qu'on veut quitter bientôt. »
[ Pierre Choderlos de Laclos ]
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priska



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MessagePosté le: 22-03-2006 11:42    Sujet du message: Répondre en citant

Eh bien, tu sais, Line, Choderlos de Laclos est bien connu maintenant grâce au film "Les Liaisons Dangereuses" !
Moi, je l'ai lu quand j'étais adolescente et j'ai adoré ce livre intelligent et sulfureux Twisted Evil mais jusqu'à ce jour, je ne connaissais pas la biographie de l'auteur !!

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MessagePosté le: 23-03-2006 10:42    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

ECRIVAIN ANDRE GIDE


Biographie d'André Gide




1869
Naissance d'André Gide le 22 novembre, à Paris, 19, rue de Médicis.

Il est l'unique enfant de Paul Gide (1832-1880), professeur à la Faculté de Droit, né à Uzès, d'origine protestante, et de Juliette Rondeaux (1835-1895), née à Rouen.

André Gide évoquera ainsi sa double origine : " Né à Paris , d'un père uzétien et d'une mère normande, où voulez vous Monsieur Barrès que je m'enracine ?"

André Gide décrit également sa naissance dans Si le grain ne meurt: " Je naquis le 22 novembre 1869. Mes parents occupaient alors, rue de Médicis, un appartement au quatrième ou cinquième étage, qu'ils quittèrent, quelques années plus tard, et dont je n'ai pas gardé souvenir. Je revois pourtant le balcon, ou plutôt ce qu'on voyait du balcon : la place à vol d'oiseau et le jet d'eau de son bassin-ou, plus précisément encore, je revois les dragons de papier, découpés par mon père, que nous lancions du haut de ce balcon, et qu'emportait le vent, par dessus le bassin de la place, jusqu'au jardin du Luxembourg, où les hautes branches des marronniers les accrochaient " .

1875
Installation, 2, rue de Tournon.

1877
André Gide entre en neuvième à l'Ecole Alsacienne, rue d'Assas. Il est renvoyé, au bout de quelques mois, pour " mauvaises habitudes".

André Gide passe ses vacances dans les chateaux appartenant à la famille de sa mère (La Morinière dans l'Immoraliste) : " Selon des habitudes immuables , le jour de l'an se passe à Rouen, la pâque à Uzès, les mois d'été à La Roque-Baignard (pays d'Auge) et à Cuverville (pays de Caux)".



1879
André Gide est en pension, en classe de 8e, chez M. Vedel, instituteur de l'Ecole Alsacienne.

1880
Le 28 octobre, mort de son père, Paul Gide. André Gide n'a pas encore 12 ans. Il est très affecté de perdre ce père érudit et généreux qu'il admire.

Durant son enfance et son adolescence, André Gide, sera entouré quasi-exclusivement de femmes : sa mère, Anna Schackleton, l'ancienne gouvernante de celle-ci, la bonne, ses tantes et ses trois cousines.

1881
André Gide entre en classe de 6e au lycée de Montpellier. Il a douze ans, c'est un enfant fragile et doué, qui ne supporte que très difficilement le milieu scolaire.

1882
En mai, il effectue une cure à Lamalou-les-Bains, pour soigner des "crises nerveuses ".

André Gide découvre fin décembre, lors d'un séjour à Rouen, l'inconduite conjugale de sa tante Mathilde et la souffrance que cela occasionne chez sa cousine Madeleine (Madeleine a alors seize ans, André, lui en a treize). Il prend conscience de son sentiment amoureux pour sa cousine.

1883
En mai, installation de la famille rue de Commaille. André Gide est en pension chez M. Bauer, à Passy.

1884
Mort d'Anna Schackleton, l'ancienne gouvernante de sa mère, qui était devenue la confidente d'André Gide. Sa fin solitaire le bouleverse .

1886
Il fréquente la pension Keller.

1887
Il entre, en octobre, en classe de rhétorique à l'Ecole Alsacienne. Il se lie d'amitié avec Pierre Louis (qui prendra le nom de Pierre Louys).

1888
En octobre, André Gide entre en classe de philosophie au lycée Henri IV. Il sympathise avec Léon Blum.

1889
Avec ses amis Pierre Louis, Marcel Drouin et Maurice Quillot, il fonde la Potache-Revue. Il y publie ses premiers vers.

Il voyage seul en Bretagne, retrouvant sa mère lors de certaines étapes.

1890
Mort de son oncle, Emile Rondeaux, le père de Madeleine.

Durant l'été André Gide séjourne au bord du lac d'Annecy. Il y écrit les Cahiers d'André Walter.

En décembre, il se rend à Montpellier chez son oncle Charles Gide. Il y rencontre Paul Valéry. Leur amitié durera jusqu'à la fin de leur vie.

1891
Il publie à compte d'auteur Les Cahiers d'André Walter (Librairie Académique Perrin). Ce livre est présenté comme un livre posthume. Il a remplacé le prénom de Madeleine par celui d'Emmanuelle. Sa cousine, Madeleine, à qui il a offert le premier exemplaire, refuse le mariage. " Je protestai que je ne considérais pas son refus comme définitif, que j'acceptais d'attendre, que rien ne me ferait renoncer " .

Début février, Gide est présenté à Mallarmé par Maurice Barrès . Il deviendra un des familiers des mardis de la rue de Rome.

Gide publie des poésies dans La Conque (revue de Pierre Louys) et dans La Wallonie (revue d'Albert Mockel). Le Traité du Narcisse paraît dans les Entretiens politiques et littéraires de Bernard Lazare.

En novembre, il rencontre Oscar Wilde à Paris.

" Ceux qui n'ont approché Oscar Wilde que dans les derniers temps de sa vie, imaginent mal, d'après l'être affaibli, défait, que nous avait rendu la prison, l'être prodigieux qu'il fût d'abord... C'est en 1891 que je le rencontrai pour la première fois. " (Prétextes).

1892
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MessagePosté le: 24-03-2006 08:14    Sujet du message: litterature Répondre en citant

fut influencé par la philosophie allemande : Hegel, Marx, Husserl et Heidegger.
Il puise aussi dans la philosophie de Descartes et donne une interprétation originale du cogito.
On notera enfin l'influence de Kierkegaard

La vie de Sartre.
Sartre naît le 21 juin 1905 à Paris, dans le 16ème arrondissement. Son père, Jean-Baptiste Sartre, officier de marine, meurt en 1906 (Sartre a un an) d'une fièvre contractée en Cochinchine. Sa mère, Anne-Marie, née Schweitzer, va l'élever avec ses grands maternels dans un milieu certes catholique mais sans grande ferveur religieuse.
Sartre entre en 1915 comme externe au lycée Henri IV à Paris.
En 1917, sa mère se remarie avec C. Mancy et Sartre suit le couple à La Rochelle. Il vit alors une crise morale : ses rapports avec son beau-père sont conflictuels et son apprentissage d'une vie moins protégée que sa vie parisienne est assez rude. En 1920, il reviendra poursuivre ses études à Paris.
En 1924, Sartre est reçu 7ème à l'École Normale Supérieure de la rue d'Ulm où il restera 4 ans. En 1928, il subit un premier échec à l'agrégation de philosophie. En juillet de l'année suivante, il rencontre Simone de Beauvoir, avec qui il prépare l'oral de l'agrégation. Ils sont tous deux reçus, Sartre à la première place, Simone de Beauvoir à la seconde. Le sujet était " liberté et contingence ". Ils ne se quitteront plus. C'est dans ces années que Sartre côtoie Paul Nizan et Raymond Aron.
En novembre 1929, Sartre commence un service militaire de 18 mois dans la météorologie et en 1931, il est nommé professeur de philosophie au lycée du Havre. Il y restera jusqu'en 1936, enseignera ensuite à Laon (1936-1937) puis à Paris.
Il part en septembre 1933 pour Berlin où il est, un an durant, boursier à l'Institut Français. Il découvre la phénoménologie de Husserl. Ses premières publications philosophiques (La transcendance de l'Ego, L'imaginaire, 1936) précèdent de peu ses premières publications littéraires (Le mur, la Nausée, 1937-1938).
Le 2 septembre 1939, Sartre est mobilisé dans l'Est de la France. Il sera envoyé en Alsace (lire les Carnets de la drôle de guerre, publiés après sa mort). Le 21 juin 1940, il est fait prisonnier et restera en captivité jusqu'en mars 1941. À la mi-août, il est transféré à Trêves. Affecté à l'infirmerie, il noue amitié avec plusieurs prêtres à qui il explique Heidegger. Pour Noël, il fait représenter la pièce qu'il a écrite : Bariona.
Grâce à de faux papiers, Sartre est libéré en 1941. Il revient à Paris où il reprend l'enseignement. 1941 est l'année aussi de l'échec du groupe de résistance intellectuelle Socialisme et liberté. En 1942, Sartre accède à la chaire de khâgne au lycée Condorcet. Il écrit alors beaucoup. En 1943, sont publiés L'Être et le Néant, Les Mouches. En 1944, c'est la première de Huis Clos, quelques jours avant le débarquement. Sartre écrit un reportage sur la libération dans Combat, journal dirigé par Camus.
En septembre 1944, Sartre se met en congé illimité de l'éducation Nationale, pour se consacrer totalement à l'écriture et au journalisme.
En janvier 1945, il effectue un voyage aux États-Unis, comme envoyé spécial de Combat et du Figaro. La même année, il fonde la revue Les Temps Modernes dont le premier numéro paraît à l'automne. C'est à la même période que paraissent les deux premiers volumes des Chemins de la liberté (L'âge de raison, Le Sursis) et qu'il donne une conférence qui sera publiée : L'existentialisme est un humanisme. Il participe, d'ailleurs sans trop d'illusions, à la vogue " existentialiste " déclenchée à partir de son œuvre.
Son œuvre théâtrale s'enrichit. Il écrit La Putain Respectueuse et, en 1948, Les Mains Sales. Ces deux dernières pièces font scandale. Une campagne de presse communiste très hostile se déclenche. Un stalinien le traitera de " hyène à stylographe ". Cependant ses œuvres lui valent une réputation internationale.
En 1949, paraît le troisième tome des Chemins de la liberté : La mort dans l'âme.
À partir de 1950, Sartre se manifeste de plus en plus ouvertement en politique. En 1950, il écrit un article contre les camps soviétiques. C'est le début de la guerre de Corée. Sartre se rapproche des communistes, mais de façon critique. Il relit Marx.
En 1952, Sartre se brouille avec Camus. Il publie Les Communistes et la paix dans Les Temps Modernes. En 1953, Merleau-Ponty démissionnant de la revue, Sartre devient le seul directeur des Temps Modernes.
En mai-juin 1954, Sartre fait un premier voyage en URSS et devient, en décembre, vice-président de l'association France – URSS. En 1955 il fait un voyage en Chine où il voit Mao.
1956 marque le premier engagement des Temps Modernes aux côtés du F.L.N., dans la guerre d'Algérie. En novembre, dans une interview accordée à L'Express, Sartre condamne l'intervention soviétique en Hongrie et rompt avec le P.C.F.
En 1958, il signe avec Malraux et Mauriac un appel dénonçant la torture en Algérie. Le 22 mai il prend position contre De Gaulle. En 1960, à l'occasion de la mort de Camus, le 4 janvier, il écrit un article à sa mémoire. En août il signe le manifeste des 121 sur le droit à l'insoumission dans la guerre d'Algérie. Du Brésil, où il fait un voyage, il envoie une déposition retentissante au procès des membres du réseau Jeanson, son ami, accusé d'aider militairement le F.L.N. En octobre, Les Temps Modernes sont saisis. Une manifestation d'anciens combattants défilant sur les Champs Élysée crie " Fusillez Sartre ". La même année paraît le second grand ouvrage philosophique, Critique de la Raison dialectique.
Le 4 mai 1961 meurt Merleau-Ponty. Un numéro spécial des Temps Modernes lui est consacré en octobre.
En 1964, Sartre publie Les Mots, livre où il fait le récit de son enfance. C'est cette année là aussi qu'il refuse le prix Nobel de littérature.
En 1967, il fait partie du tribunal Russell, chargé d'enquêter sur les crimes de guerre américains au Vietnam. Il soutient la cause d'Israël pendant la guerre des 6 jours.
En 1968, il soutient les étudiants en révolte en mai, s'entretient avec Cohn-Bendit et parle des le Grand Amphithéâtre de la Sorbonne. Il condamne l'intervention soviétique en Tchécoslovaquie. En 1970, il refuse de témoigner au procès d'Alain Geismar et va haranguer, juché sur un tonneau, les ouvriers de la régie Renault, au cours d'un meeting improvisé.
Son ouvrage sur Flaubert, L'Idiot de la Famille, commence à paraître (Tomes 1 et 2 en 1971, Tome 3 en 1972).
Le 22 mai 1973, paraît le premier numéro de Libération, journal qu'il a fondé. Mais quelques jours plus tard, Sartre est frappé de demi-cécité. Il ne peut plus écrire, ni se relire. Il trouvera des parades, le magnétophone, l'écriture en collaboration, mais plusieurs de ses œuvres (notamment celle consacrée à Flaubert) resteront inachevées.
En 1973, il prendra position en faveur de la Fraction Armée Rouge (dite " Bande à Bader "). Il meurt le 15 avril 1980 à l'hôpital Broussais à Paris. Simone de Beauvoir racontera ses derniers instants dans La cérémonie des adieux.

Apport conceptuel.
1) L'existence
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MessagePosté le: 24-03-2006 22:22    Sujet du message: Répondre en citant

Oh, tu t'attaques à du sérieux, Line !

Sartre, immense philosophe de notre époque, nous a aussi laissé un ouvrage autobiographique, facile à lire et très attachant où il raconte sa jeunesse, "Les Mots". Un très beau livre.

Merci pour ces évocations, Line, une très bonne journée !!!
Very Happy
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MessagePosté le: 25-03-2006 10:48    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

Ortega y Gasset
Source : Library of Congress, Prints and Photographs Division, New York World-Telegram and the Sun Newspaper Photograph Collection
Numéro de reproduction : LC-USZ62-113303
Vie et oeuvre
Quand tout va bien, on peut se passer de leaders. Quand tout va mal, on cherche désespérément les personnes qui prendront les bonnes décisions au bon moment. En temps de paix et de prospérité on pense à sa liberté, en temps de crise et de conflit on pense à sa vie et on est prêt à obéir pour la protéger. Mais seuls des principes directeurs reconnus et partagés, seuls donc des maîtres à penser permettent alors de limiter le pouvoir des maîtres à agir.

Ortega y Gasset est présent dans le monde germanique, dans le monde anglophone et, bien entendu, dans le monde hispanique. Dans la revue britannique Encounter (1982), David Mata, se demande pourquoi il est ignoré en France au point que, dans le petit dictionnaire de la philosophie, paru chez Fernand Nathan, on l'exécute en deux lignes: “Ortega y, Gasset: philosophe espagnol, auteur de la Révolte des masses (NRF, coll “Idées”) et de L'Histoire comme système.”

Pourquoi, écrit Mata, ces éditeurs et ces universitaires français, qui s'empressent de faire écho à la toute dernière idée du moindre penseur ayant encore la force de saisir un microphone, persistent-ils à ignorer un homme qui a entrevu et prédit tant de choses importantes?”

David Mata nous rappelle qu'Ortega y Gasset a préfiguré le courant existentialiste: “La vie est une insécurité radicale. C'est le sentiment d'être un naufragé... Face à la révélation, la raison pure est apparue. Face à la raison pure, la vie elle-même émerge mainte-nant, c'est-à-dire la raison vivante, la raison vitale.”

Ajoutons qu'en développant cette notion de raison vitale Ortega a devancé la pensée systémique et écologique. Dans Estudios sobre el amor, il écrit: “La nouvelle biologie nous apprend que la vie, dans le cas de l'homme, ne se compose pas uniquement d'un corps et d'une âme mais consiste en un système d'appareils qui fonctionnent... dans un milieu qui n'est pas quelque chose d'extérieur a l'organisme, mais en est plutôt un organe, l'organe de l'excitation.”

Ailleurs on trouve cette étonnante définition d'un structuralisme dont à peu près personne ne parlait encore: “Nous faisons une grave erreur dans notre interprétation des époques révolues. Nous supposons que ce qui les distingue les unes des autres c’est le contenu de leurs esprits, leurs idées, leurs normes. La vérité c'est que ces époques diffèrent les unes des autres par la structure et le fonctionnement de l'esprit.”

J'ai sur ma table une dizaine d'ouvrages d'Ortega. La plupart des passages que j'y ai soulignés témoignent d'une vision à la fois si haute, si originale, si juste et si claire qu'on en a le vertige: “Toutes les civilisations ont disparu à cause de l'insuffisance de leurs principes. La civilisation européenne est menacée de succomber pour une raison contraire. En Grèce, à Rome, ce n'est pas l'homme qui a échoué, ce sont ses principes: l’empire romain se désagrégea faute de techniques... Mais aujourd'hui l'homme échoue parce qu'il ne peut rester au niveau des progrès de sa propre civilisation.” La crise actuelle, le succès des gourous et des astrologues donnent une singulière actualité à ce jugement.

À mesure qu'on avance dans la lecture de la Révolte des masses, se confirme le sentiment que ce livre, paru en 1929, est indispensable à la compréhension de la crise actuelle comme de celle des années 30. Préfigurant un autre courant important de la pensée contemporaine, Ortega a fait une analyse pénétrante des rapports du social et du politique: “Le plus grand danger: l’absorption de toute spontanéité sociale par l'État; c'est-à-dire l'annulation de la spontanéité historique qui, en définitive, soutient, nourrit et entraîne les destins humains.”

Sans tomber dans le simplisme de certains monétaristes - il a lu Hegel -, Ortega témoigne de la plus vive inquiétude face à la dépendance des individus et des groupes à l'égard de l'État: “Après avoir sucé la moelle de la société, l'État deviendra maigre, squelettique; il mourra de cette mort rouillée de la machine,
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MessagePosté le: 26-03-2006 11:25    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

BIOGRAPHIE DE ITALO SVEVO

Né d'un père juif d'origine allemande et d'une mère italienne, Italo Svevo, pseudonyme d'Ettore Schmitz fait ses études en Allemagne avant de revenir à Trieste, sa ville natale. S'il connaît très bien la littérature allemande, il admire tout de suite également Shakespeare. Différentes cultures se croisent alors à Trieste qui fait encore partie de l'Empire austro-hongrois. Son père, riche industriel fait faillite en 1860, Ettore doit alors travailler dans une banque comme employé, expérience qu'il narra dans son premier roman en 1893. En 1896, il épouse une lointaine cousine, écrit 'Senelità' et rencontre James Joyce en 1903. Il découvre Freud et la psychanalyse en 1910. Trieste étant le carrefour obligé entre Vienne et l'Italie, Svevo entreprend de traduire les livres de Freud. En 1923, il écrit 'La Conscienza di Zeno', journal qui comporte de nombreuses références autobiographiques. C'est, par ce livre essentiel, qu'il connaîtra la célébrité. Romancier des plus modernes de l'Italie d'alors, créateur du roman dit 'psychanalytique', il reste longtemps inconnu en Italie avant de bénéficier du soutien d'Eugenio Montale, de James Joyce et de Valéry Larbaud. Il meurt à Trevise des suites d'un accident.




TOUT ITALO SVEVO SUR... » FNAC.COM «



ILS AURAIENT AIMÉ LUI DIRE...

ET VOUS?...
Si vous aviez eu l'occasion de lui parler ou de lui écrire... que lui auriez-vous dit ?

Ecrire un message à "Italo Svevo"



SES CITATIONS

« La vie ressemble à la maladie en ce qu'elle procède par crises et usure progressive, comme elle comporte aussi ses améliorations
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