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MessagePosté le: 30-09-2006 07:51    Sujet du message: litterature Répondre en citant

© ................................

HENRY BONAVENTURE MONNIER



Notice établie par
Claire Scamaroni.

Surnuméraire :
se dit d'employés de grade inférieur, non titularisés

Expéditionnaire :
commis qui fait l'expédition, la copie des actes administratifs, etc…

Physiologie :
Littér. Etude d'un caractère considéré comme type, d'un état spécial et
caractéristique : La physiologie de l'avocat. La physiologie du mariage.
Grand Dictionnaire universel par Pierre Larousse, t. 12, 1874.

les Scènes d'Henry Monnier :
Ce sont autant de situations de la vie quotidienne où interviennent différents personnages pris comme types populaires (la portière, la garde-malade, M. Prudhomme...). Pour chacun d'entre-eux, Monnier puise dans le réel et retranscrit avec précision des comportements et des expressions verbales.
Au départ, ses scènes étaient destinées à être lues devant un public restreint, au cours de soirées privées. Par la suite, fort du succès qu'il remporte auprès de ses hôtes et amis, Monnier entreprend de les jouer au théâtre.


Ecrivain, acteur, dessinateur, lithographe.

Né le 7 juin 1799 à Paris.
Mort le 3 juin 1877 à Paris.

Henry Monnier naît le 7 juin 1799 de parents modestes et patriotes. Son père, décoré de la Légion d'honneur, était surnuméraire à l'administration des finances et commandant dans la Garde nationale.
Après des études au lycée Bonaparte suivies par un court stage dans une étude de notaire, Henry Monnier entre à son tour dans l'administration comme expéditionnaire dans un bureau de la Chancellerie (1816-1821).
Parallèlement (1819-1821), il fréquente l'atelier du peintre d'histoire Anne-Louis Girodet-Trioson puis celui d'Antoine-Jean Gros où il rencontre les jeunes artistes Richard Parkes Bonington, Nicolas Toussaint Charlet et Eugène Lami, dessinateurs, aquarellistes et lithographes. Doué pour les farces et les calembours, il réjouit ses camarades d'atelier, mais pas son maître qui le renvoie.

Durant les cinq années qui suivent, il est installé à Londres (un voyage attesté en 1825, un premier départ probable dès 1822). Il fréquente assidûment les théâtres de la capitale et se lie d'amitié avec George Cruikshank, célèbre caricaturiste anglais. Il s'essaie aux techniques de la lithographie au crayon* et à la plume*, colorée ensuite par aplats, et publie ses premières séries (Postillons et Cochers, lithographies au crayon ; Exploitation générale des modes et ridicules de Paris et de Londres, lithographies à la plume, 1825). Eugène Lami, son ami d'atelier, le rejoint en 1826 et tous deux travaillent à un album intitulé Voyage en Angleterre, vingt-huit lithographies éditées en 1829.

De retour en France en 1827, il rencontre les artistes, écrivains et journalistes de la génération romantique : Alexandre Dumas, Théophile Gautier, Stendhal, Eugène Sue, Prosper Mérimée, Eugène Scribe, Eugène Delacroix, Louis Boulanger, Célestin Nanteuil… et fait la connaissance d'Honoré de Balzac vers 1828, par l'intermédiaire de Henri de Latouche, journaliste, poète et critique littéraire. Recherché pour son sens de l'humour, Monnier est très prisé dans les salons et les soirées où il improvise des saynètes.
En l'espace de quelques années (1827-1832), il multiplie les albums de lithographies aquarellées, croquant les mœurs et physionomies de ses contemporains, de la grisette (Les Grisettes, leurs mœurs, leurs habitudes, 1827) à l'employé de bureau (Mœurs administratives, 1828). Il signe aussi quelques illustrations gravées sur bois* pour la page de titre de romans (Le Rouge et le Noir, par Stendhal, 1831 ; Le Médecin de campagne, par Honoré de Balzac, 1833). Il dessine enfin plusieurs vignettes* et frontispices* lithographiés pour des physiologies (Physiologie du goût par Brillat-Savarin, 1829), des codes (la série des " Arts ", par Emile Marco de Saint-Hilaire, 1827-1828), des manuels (Manuel de l'employé de toute classe et de tout grade, par MM. L*** et R***, employés des Postes, 1829) et pour des ouvrages satiriques (Scènes contemporaines laissées par Feue Madame la vicomtesse de Chamilly, 1828), autant de livres imprimés -pour la plupart d'entre eux- par Balzac.

Comme ce dernier, il collabore activement au lancement de La Silhouette et de La Caricature avec Charles Philipon. Il fournit non seulement des planches (Songe drolatique, lithographie pour le premier volume de La Silhouette, 1829 ; Une Victime de l'ancien système, planche du premier numéro de La Caricature, 1830) mais aussi des articles publiés sous pseudonymes, notamment pour la rubrique " Charges " de La Caricature. Il travaille également pour d'autres journaux comme Le Voleur d'Emile de Girardin (dessin pour la vignette de titre, 1828) et Le Charivari de Charles Philipon.
Le début des années 1830 est enfin marqué par la publication des Scènes populaires dessinées à la plume où apparaît un personnage désormais célèbre : M. Prudhomme, " Professeur d'écriture, Elève de Brard et Saint-Omer, Expert assermenté pour les Cours et les Tribunaux ". Cet homme de cinquante-cinq ans, " pudique ", " aux belles manières ", devient le type même du bourgeois dont il incarne les aspirations et les ridicules.
Après le vif succès que Monnier remporte au théâtre dans La Famille improvisée par Dupeuty, Duvert et Brazier (le Théâtre du Vaudeville, 1831), l'artiste interprète ses propres scènes : M. Prudhomme mais aussi la Portière, la Garde-malades et d'autres types* sont portés sur les planches, en province, en Belgique et en Hollande.

De retour à Paris à la fin des années 1830, il publie des chroniques et récits de voyages illustrés dans divers journaux (Impressions d'une tournée en Hollande, dans L'Illustration, 1845) ainsi que des feuilletons (Les Diseurs de rien pour Le Siècle, 1854) et des articles pour La France administrative, Le Figaro, le Musée des familles, Le Charivari, L'Almanach comique, L'Almanach pour rire. Il dessine de nouveaux albums de lithographies aquarellées (Les Gens sans façon, 1840 ; Nos contemporains, 1845-1846) ainsi que des vignettes pour les physiologies parisiennes de l'éditeur Aubert (Physiologie du célibataire et de la vieille fille par Couailhac ; Physiologie du bourgeois dont il est lui même l'auteur, 1841).
Surtout, il collabore activement à de nombreux ouvrages collectifs abondamment illustrés : Le Museum parisien par Louis Huart (1840), Les Français peints par eux-mêmes sous la direction de l'éditeur Curmer (1839-1842) ou encore la Physiologie des Industriels, Métiers et professions de France par Emile Girault de la Bédollière (1842). C'est à cette période qu'il participe à l'illustration de La Comédie humaine (1842-1846).

A partir des années 1850, Henry Monnier se consacre essentiellement à l'écriture et au théâtre. Il interprète plusieurs de ses vaudevilles à Paris et en province : Grandeur et Décadence de Joseph Prudhomme (Odéon, 1852) ; Peintres et Bourgeois (Odéon, 1855) ; Le Roman chez la portière et Le Bonheur de vivre aux champs (Palais Royal, 1855) ; Monsieur Prudhomme, chef des brigands (Théâtre des Variétés, 1855). Il publie également les Mémoires de Joseph Prudhomme en 1857, ainsi que Les Bas-fonds de la société en 1862, sans grand succès.
De ses dernières années datent plusieurs dessins au crayon, à la mine de plomb, à la plume et à l'aquarelle : des scènes de mœurs (Les Diseurs de rien, série d'aquarelles, 1866-1877 ; Les Solliciteurs, aquarelle, 1873), plusieurs portraits d'acteurs, des autoportraits (Henry Monnier dans le rôle de la Portière, 1867) et des figures de M. Prudhomme (M. Prudhomme avec la légende " Le Char de l'Etat navigue sur un volcan ", 1872).
De nouvelles éditions des Scènes populaires, abondamment illustrées, sont également publiées (soixante-neuf bois pour l'édition Dentu de 1864 ; près de cent-vingt pour le même éditeur en 1879).

Henry Monnier meurt à Paris le 3 juin 1877.
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MessagePosté le: 02-10-2006 10:27    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Un roi au Canigou



Pour une fois, le héros de notre récit ne sera pas un anonyme de l'Histoire, mais une tête couronnée, le roi d'Aragon Pere II. Pour une fois aussi, les faits rapportés sont invérifiables et probablement faux. Car nous entrons dans le domaine des légendes, où le mythe a très vite fait de prendre le pas sur la réalité.



Le roi Pere II "el gran" est sans doute monté au sommet du Canigou la dernière année de son règne, en 1285. C'est ce qu'affirme un étrange récit écrit par Fra Salimbena, un moine italien qui rédigea une chronique couvrant les années 1283-1288. Nous verrons qu'il s'agit d'une narration où le légendaire prend facilement le pas sur la réalité des faits. Pere II de Catalogne-Aragon, appelé parfois Pere III d'Aragon, eut à lutter contre son frère Jaume, roi de Majorque, qui s'était allié au roi de France Philippe le Hardi. Ses troupes infligeront d'ailleurs une sévère défaite aux Français au col du Perthus. Pierre Vidal, qui fut le premier à publier ce récit en 1904 (Revue d'Histoire et d'Archéologie du Roussillon, tome IV), estime que c'est au moment de ces épisodes que l'envie lui est venue de faire l'ascension d'une montagne qui, loin de susciter l'admiration, provoquait alors chez les paysans catalans un respect mêlé d'effroi.

Quel chemin le roi a-t-il emprunté pour gravir le Canigou ? nous n'en savons rien, mais cela n'a que peu d'importance pour la compréhension du récit. Laissons donc la parole à Fra Salimbena :

"Il est sur les confins de la Provence et de l'Espagne une très haute montagne appelée MONS CANlGOSUS par les habitants du pays... C'est elle qui se montre la première a ceux qui viennent par mer; quand ils s'éloignent des côtes, elle est la dernière terre qu'ils aperçoivent.

"Cette montagne, jamais, jamais homme ne l'habita et jamais fils d'homme n'osa la gravir, tant sa hauteur est grande, tant le chemin est difficile et pénible : toutefois, à ses pieds existent des groupes d'habitants.

"Pierre d'Aragon forma le projet de faire l'ascension de cette montagne, voulant connaître par lui-même ce qu'il y avait à son sommet. Le roi fit donc appeler deux chevaliers auxquels il était intimement mêlé et qu'il aimait beaucoup. Il leur exposa son projet, qui leur sourit fort. Les deux chevaliers lui promirent non seulement de garder le secret, mais encore de ne point se séparer de lui un seul instant.

"Les trois compagnons prirent donc avec eux les vivres nécessaires et les armes convenables et se mirent en route. Ils laissèrent leurs chevaux dans un village et, lentement, se mirent à gravir la montagne. Ils avaient déjà fait beaucoup de chemin et étaient parvenus à une très grande hauteur, lorsque de formidables coups de tonnerre se firent entendre. Des éclairs flamboyants sillonnaient l'espace. L 'orage éclata. Le vent et la grêle firent rage. Saisis de frayeur, les marcheurs tombèrent à terre, comme inanimés.

"Mais Pierre, qui était plus robuste et plus courageux que ses deux compagnons et qui était bien décidé à mener son projet à bonne fin, les encourageait, les suppliait de ne point se laisser ainsi abattre par la fatigue et la peur.

"Il leur représentait combien la peine qu'ils prenaient serait toute en leur honneur et gloire. Pour réparer leurs forces épuisées, il les aidait à prendre quelque nourriture et mangeait lui-même pour soutenir son ardeur; puis ils se remettaient en route, mais la fatigue les reprenait aussitôt, et Pierre recommençait ses exhortations et ses encouragements. Ce fut en vain : les deux camarades du prince tombèrent en faiblesse, exténués, effrayés par le tonnerre qui grondait toujours, si bien qu'ils respiraient à peine.

"Alors Pierre les pria de l'attendre jusqu'au lendemain soir à l'endroit où il les laissait, les prévenant que si, à ce moment, il n'était pas venu les rejoindre, ils pouvaient redescendre et aller où cela leur plairait. Et il continua seul l'ascension avec les plus grandes difficultés. Quand il fut au sommet de la montagne, il trouva un étang, il y jeta une pierre; aussitôt il en sortit un énorme et affreux dragon qui se mit à voler et qui de son souffle obscurcit l'air et couvrit l'espace de ténèbres.

"Peu aprés, Pierre put reprendre son chemin ; il descendit donc, rejoignit ses deux compagnons, leur raconta par le menu tout ce qu'il avait fait et vu, et les autorisa à le répéter à qui ils voudraient."

Pierre Vidal, dont nous avons à peu près reproduit la traduction, s'interroge ensuite sur la topographie, et rappelle que le seul lac existant sur la montagne est celui de l'Estanyol. Certes, mais le roi a-t-il réellement vu un lac ? Ce n'est pas certain, car le récit du moine italien ne fait que reprendre une légende panthéiste que la plupart des peuples d'Europe attribuent aux montagnes. C'est de là que naissent les orages et les violentes averses, très exactement, ils viennent de lacs où sommeillent des forces maléfiques qui se déchaînent dès qu'un imprudent ou un téméraire promeneur a le malheur de jeter une pierre dans les eaux. Pierre Vidal a d'ailleurs recueilli quelques légendes catalanes qui illustrent cette croyance attachée aux montagnes ("Guide Historique et Pittoresque des P.O" page 313) :

Ainsi les étangs de Nohèdes étaient un lieu redouté des paysans de ces montagnes, qui se gardaient bien d'y jeter des pierres, persuadés que l'orage en sortirait. C'est surtout vrai pour l'Etang Noir, si profond qu'il abriterait un palais de démons : dès qu'une pierre est lancée, ils sortent, sautent, et l'on entend de grands éclats du tonnerre. Il paraît même que les grandes truites qu'on y pêchait étaient elles aussi des démons : mises à la poêle, elles s'échappaient par la cheminée. C'est dans un tel contexte qu'il faut situer le texte de Salimbène. On remarquera d'ailleurs que le roi, dont le chroniqueur atteste par ailleurs le courage, ne songe pas un instant à tuer le dragon qui s'élève au-dessus des eaux. Il attend simplement que le ciel s'éclaircisse un peu pour redescendre. Autrement dit, il s'est trouvé en présence de forces surnaturelles invincibles, et il a pu constater que ce que l'on disait sur l'origine des orages était vrai.






Les histoires qui font l'Histoire
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MessagePosté le: 03-10-2006 10:07    Sujet du message: litterature Répondre en citant

ALBERT MEMMI
Ecrivain et sociologue tunisien
Né à Tunis le 15 décembre 1920



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«On a le droit d'être différent, on n'a pas le droit d'imposer ses différences aux autres»
Albert Memmi



LA BIOGRAPHIE DE ALBERT MEMMI

Elève de Jean Amrouche au lycée français de Tunis, Albert Memmi étudie la philosophie à l'université d'Alger. Il connaît les camps de travail forcé en Tunisie, en 1943. Il prépare l'agrégation de philosophie à la Sorbonne et se marie à une Française. Puis il retourne à Tunis, où il anime un laboratoire de psycho-sociologie, enseigne la philosophie et dirige les pages littéraires de 'L'Action', un hebdomadaire tunisien. En septembre 1956, après la proclamation de l'indépendance de la Tunisie, il élit domicile à Paris où il est professeur de psychiatrie sociale à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes, attaché de recherches au C.N.R.S, membre de l'Académie des Sciences d'Outre-mer. Il dirige également chez Maspéro le collection 'Domaine maghrébin'. Il adopte la nationalité française en 1973. Titulaire du prix de Carthage (Tunis, 1953), du prix Fénéon (Paris, 1954) et du prix Simba (Rome), Albert Memmi finit par devenir l'un des plus grands écrivains de langue française, pourtant sa langue d'adoption.




LES ANECDOTES SUR ALBERT MEMMI

> Dans le monde entier
Ses romans et essais sont traduits dans une vingtaine de langues.



TOUT ALBERT MEMMI SUR... » FNAC.COM «



ILS AIMERAIENT LUI DIRE...

ET VOUS?...
Si vous aviez eu l'occasion de lui parler ou de lui écrire... que lui auriez-vous dit ?

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SES CITATIONS

« Tolérance. C'est arriver à penser : "Bien que je croie avoir raison, et que la vérité existe, je ne ferai rien pour vous l'imposer". »
[ Albert Memmi ] - Extrait d’ Exercice du bonheur

« La tolérance est un exercice et une conquête sur soi. »
[ Albert Memmi ] - Exercice du bonheur

« Chacun a ses propres instants de bonheur : il s'agit simplement d'en multiplier la conscience et les occasions. »
[ Albert Memmi ]

« Comme une mère, une ville natale ne se remplace pas. »
[ Albert Memmi ] - La statue de sel

Les 4 citations de Albert Memmi dans Citations du Monde
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MessagePosté le: 04-10-2006 07:19    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Ce qui m'intéresse, c'est d'être un homme."
Albert Camus, in La Peste


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Sa vie

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Albert Camus est né le 7 Novembre 1913 en Algérie d'un père d'origine alsacienne et d'une mère d'origine espagnole. La famille est de condition modeste. Il est le deuxième enfant du couple: il a un frère, Lucien, plus âgé de 4 ans.
Son père est mobilisé en septembre 1914. Blessé à la bataille de la Marne, il meurt à Saint-Brieuc le 17 octobre 1914. Camus n'a donc pas connu son père.
Dès la mobilisation de son mari, Catherine et ses deux enfants vont s'installer chez sa mère à Alger, dans le quartier populaire de Belcourt. Albert et Lucien seront plus éduqués par leur grand-mère, une maîtresse femme, que par leur mère qui abdique toute responsabilité en raison de sa quasi-surdité et d'une difficulté à parler.
A l'école, son instituteur, Louis Germain, le pousse à passer le concours des bourses: il pourra ainsi poursuivre ses études au lycée et à l'université. Il lui garde une telle reconnaissance qu'il lui écrira en 1957 lorsqu'il recevra le Prix Nobel de Littérature.
Journaliste, écrivain, passionné de théâtre, il marque la vie culturelle française de 1936 à 1960.
Comme tous les Français d'Algérie, il est traumatisé par la guerre d'Algérie dont il ne verra pas le dénouement tragique. Le 4 Janvier 1960, il trouve la mort dans un accident de vo
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MessagePosté le: 05-10-2006 08:23    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Romancier américain
Né à San Francisco le 12 janvier 1876
Décédé à Glen Ellen en 1916



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«Les plus belles histoires commencent toujours par des naufrages»
Jack London



LA BIOGRAPHIE DE JACK LONDON

S'il a, tout au long de sa carrière, critiqué l'idée de 'rêve américain', Jack London est un exemple de réussite improbable. Issu d'un milieu misérable et marginal, il parvient au succès après des années de pauvreté et de vagabondage, grâce à son talent de conteur. Ses oeuvres, tel'Croc Blanc' et 'L'appel de la forêt', sont souvent des récits d'aventure ou de voyage où la nature représente un idéal de pureté face à l'injustice de la société. London a aussi été un militant socialiste très actif et nombre de ses romans, comme 'Le Peuple de l'abîme' sont de féroces critiques sociales. Mais, toujours en contradiction avec lui-même, Jack london tombe dans les excès que son succès lui permet et il meurt à quarante ans d'une overdose de médicament.




LES ANECDOTES SUR JACK LONDON

> L'angleterre d'en bas !
En route pour l'Afrique australe, Jack London s'arrête à Londres. Saisi par l'ampleur de la misère, il se déguise en clochard et vit pendant trois mois avec les nouveaux exclus de la société. Il témoigne de cette expérience dans 'Le peuple d'en bas'.

> Que font tes parents ?
Jack London ne doit son succès qu'à son talent : sa mère était spirite et son père voyant ambulant !



TOUT JACK LONDON SUR... » FNAC.COM «



ILS AURAIENT AIMÉ LUI DIRE...

> Message de AMZEX
Monsieur London,
Merci de m'avoir appris combien il est important de partager la souffrance de ces semblables.
"Le Peuple de l'Abîme" est l'un des livres que je lis et lirai jusqu'à mes derniers jours.


> Message de CHOMOLUNGMA
Merci monsieur London de m'avoir fait passer de l'enfant à l'homme en me tenant la main toute mon adolescence.

ET VOUS?...
Si vous aviez eu l'occasion de lui parler ou de lui écrire... que lui auriez-vous dit ?

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MessagePosté le: 06-10-2006 09:29    Sujet du message: litterature Répondre en citant

laIl sent à présent que sa fin est proche. Au printemps suivant, passe la comète de Halley dans le ciel des États-Unis alors que le dernier séjour de l’astre dans la Voie Lactée remonte à 1835, l’année de naissance de l’écrivain. Par le passé, celui-ci avait fait le vœu de l’apercevoir pendant son existence. Suivant ses prédictions, Mark Twain décède le 21 avril 1910, peu après son passage. Dans sa maison de Redding, l’écrivain laisse à la postérité une énorme quantité de manuscrits inédits. Deux jours plus tard, à New York, où il est enterré au cimetière de Woodlawn, une grande procession funéraire lui rend hommage. Ce n’est cependant que dans les années d’après-guerre que l’auteur de Tom Sawyer trouvera sa place dans la littérature américaine, grâce notamment aux commentaires élogieux qu’Ernest Hemingway fait alors de son œuvre. Et de nos jours, en souvenir de l’écrivain qui l’a fait connaître au monde entier, la ville d’Hannibal organise chaque année un concours de peinture de palissades...






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Samuel Langhorne Clemens naît le 30 novembre 1835 à Florida, dans le Missouri. Il est le troisième des cinq enfants qu’auront ses parents, Jane Lampton, sa mère, originaire du Kentucky, et John Marshall Clemens, son père venu lui de Virginie. En 1839, la famille Clemens s’installe à Hannibal, où celui-ci, juriste de formation exerce les fonctions de juge. Toujours à l’affût du moindre profit, il se fait également commerçant, spéculant à l’occasion. Ces notables locaux, qui possèdent quelques esclaves, rêvent surtout à une hypothétique fortune. L’enfance du petit Samuel, qui dispose malgré tout d’une grande liberté, est heureuse. Plus tard, il s’inspirera d’ailleurs de ses souvenirs à d’Hannibal, une petite ville de mille habitants située sur la rive droite du Mississipi, pour créer l’univers de ses deux héros favoris.

En 1847 cependant, à la mort de John Clemens, les enfants doivent travailler afin de subvenir aux besoins de la famille. A l’âge de douze ans, Samuel est ainsi contraint de cesser ses études. Celles-ci lui permettent néanmoins de devenir apprenti typographe dans l’atelier de Joseph Ament, qui imprime à l’époque le Missouri Courier. En 1851, il s’emploie ensuite auprès de son frère aîné, Orion, qui vient de faire l’acquisition du Hannibal Western Union. C’est dans cette feuille locale que Samuel Clemens publie ses premiers textes dès l’année suivante. Bientôt, ces petits articles comiques paraissent également dans le Philadelphia’s Saturday Evening Post. L’adolescent quitte Hannibal en 1853. Il s’emploie alors comme imprimeur auprès de divers journaux à New York et à Philadelphie. De retour dans le Midwest l’année suivante, Samuel Clemens mène une existence itinérante le long du fleuve, s’installant quelques temps dans une ville du bord du Mississipi, avant de repartir peu après. Il se fixe néanmoins quelques temps dans l’Iowa, à Keokuk, toujours auprès d’Orion qui a fondé le Keokuk Journal.

En 1857, Samuel Clemens est à la Nouvelle Orléans. Il s’embarque sur un navire à vapeur qui doit remonter le fleuve et fait ainsi la rencontre d’Horace Bixby, le pilote du steamer. Le jeune homme se montre alors persuasif et parvient à décider celui-ci, moyennant la coquette somme de 500 $, de le prendre à bord en apprentissage. Cette période durera deux années, à la suite desquelles, Samuel Clemens obtient enfin son brevet de pilote. Il réalise ainsi un rêve d’enfant en voyageant à bord d’un bateau à aube sur le Mississipi. Avec la Guerre de Sécession cependant, la navigation sur le fleuve est bientôt suspendue, à partir du mois d’avril 1861. Samuel Clemens rejoint alors un groupe de volontaires de l'armée confédérée, qui se fait appelé les Marion Rangers. Après deux semaines de combat cependant, cette unité de cavalerie est dissoute.

L’été suivant, il suit encore son frère Orion au Nevada, qui vient d’être nommé par le Président Abraham Lincoln, secrétaire du gouverneur du Territoire. En sa compagnie, Samuel Clemens s'installe à Carson City, une ville envahit à l’époque par les chercheurs d’or. Il s’essaie quelques temps à la prospection, sans grand résultat, puis se fait négociant en bois. Au mois de septembre 1862 enfin, Clemens accepte la proposition du Viriginia City Territorial Entreprise, à qui il a déjà livré quelques textes par le passé. Le journal l’emploie pour 25 $ de la semaine, en tant que reporter. Après dix-sept mois de collaboration, Samuel Clemens part pour San Francisco où il passera les quatre années qui suivent au service des journaux locaux : le Golden Era, The Californian... Devenu grâce à sa style alerte une des principales figures du journalisme dans la ville, The Sacramento Union l’envoie quatre mois en reportage à Hawaï (à l’époque, les Îles Sandwich).

De retour aux Etats-Unis, Samuel Clemens organise une lecture publique de ses souvenirs de voyage. Devant le succès de cette initiative, il se décide ensuite à effectuer une tournée de conférence en Californie ainsi que dans le Nevada. Le périple dure deux mois entier pendant lequel il crée son image publique, celle de l'humoriste de l'Ouest. A New York dés la fin de l’année 1866, Clemens devient ensuite le correspondant du San Francisco Alta Journal. L’année suivante, il publie son premier ouvrage, un recueil de contes intitulé The Celebrated Jumping Frog of Calaveras County, and other sketches. Samuel Clemens prend alors le pseudonyme de Mark Twain, que lui a suggéré son expérience de pilote sur le Mississipi. Ce nom de plume est en fait une expression employée par les marins lorsqu'ils sondent le fleuve pour trouver un chenal au bateau. " Mark Twain ! " (deux longueurs), une mesure de profondeur qui signale au pilote du steamer que les eaux sont encore navigables. En tournée dans l’Iowa et le Missouri, Samuel Clemens est surpris par le succès de sa première œuvre auprès du public, son " misérable conte au fond des bois " comme il l’appellera bien souvent.



A Washington, la capitale fédérale, il est pendant quelques temps le secrétaire du sénateur William Stewart. De retour à New York, Clemens fait la rencontre d’Olivia Langdon, fille d'une famille de la côte Est enrichit dans l’exploitation de gisements de charbon. Il repart en 1868 pour un nouveau et toujours aussi lucratif voyage de conférences en Californie et dans le Nevada. Au mois de juillet 1869, Mark Twain publie Innocents Abroad (Le Voyage des Innocents), une œuvre qui raconte un de ses voyages en Europe et en Terre Sainte avec quelques compagnons. Il s’agit de son premier grand succès. En 1870, l’écrivain épouse enfin Olivia Langdon, avec laquelle il était lié par une promesse solennelle. La jeune femme, de dix ans sa cadette, est de santé très fragile. Elle sera toujours une lectrice, une critique et même une correctrice, très écoutée de son mari, qui lui dédiera notamment son Tom Sawyer. Le couple s'installe d'abord à Buffalo, près de New York. Et Mark Twain prend à cette époque des parts dans le journal local, le Buffalo Express, pour lequel il écrit également. Puis en 1871, les Clemens se fixe à Hartford, dans le Connecticut. Après l’achat d’un terrain à Nook Farm, Twain fait construire son imposante et dispendieuse maison, dans laquelle ils s’installent enfin en 1874. Celle-ci, qu’il décrit lui-même comme étant " mi cathédrale, mi horloge suisse à coucou ", requiert les service de sept à huit employés dans son entretien quotidien. Samuel Clemens et Olivia Langdon y résideront jusqu'en 1888. De leur union, viennent au monde quatre enfants au cours de ces années : un fils prématuré, Langdon, en 1870, qui vivra deux ans, et trois filles, Susan qui naît en 1872, Clara deux années plus tard, et enfin Jean en 1880.

En 1872, Mark Twain fait paraître Roughing It (A la dure), le récit de son existence dans le Nevada et en Californie. L’année suivante et en compagnie de son épouse, il effectue un voyage outre-Atlantique. En Angleterre, l’écrivain est ainsi présenté à Lewis Caroll et à Ivan Tourgueniev. A présent fixé à Hartford dans une vie sédentaire, il se consacre tout entier à la littérature. Après The Gilded Age (L’Age doré) en 1873, une satire de la première expansion industrielle, paraissent trois années plus tard The Adventures of Tom Sawyer, une œuvre largement autobiographique qui trouve une suite avec The Adventures of Huckleberry Finn en 1885. Entre ces deux récits picaresques, dont Mark Twain ne sait s’il faut les attribuer à la lecture des enfants ou des adultes, il publie également A Tramp Abroad (Un vagabond à l'étranger) en 1880, The Prince and the Pauper (Le Prince et le Pauvre) deux années plus tard, qui demeure le livre préféré de sa femme et de ses filles. L’année suivante, est édité Life on the Mississipi et enfin, en 1889, A Connecticut Yankee in King Arthur’s Court (Un Yankee à la cour du roi Arthur), une récit historique sur le mode burlesque. Pendant ces années, Mark Twain poursuit sa carrière de conférencier à travers les États-Unis où cercles, clubs, et autres sociétés littéraires se disputent sa présence. Il voyage et réside aussi longuement en Europe. Les Clemens passent ainsi une année et demi en Angleterre à partir de 1878.



Peu satisfait cependant de la publication de ses derniers textes, l’écrivain fonde en 1884 sa propre maison d’édition. Charles L. Webster & Company fait notamment paraître en 1886 les mémoires du général Ulysse Grant. Cependant, quelques années plus tard et après cette bonne opération commerciale, la société connaît des difficultés. De plus, Mark Twain est ruiné par un projet de machine typographique nouvelle, dans lequel il avait beaucoup investi. La famille Clemens quitte alors la maison de Hartford et la vie extravagante qu’elle y menait, et gagne l’Europe. Pendant quelques années, Mark Twain vit à différentes adresses en France, en Allemagne, en Suisse et en Italie.

L’écrivain multiplie également les publications, exploitant ainsi avec Tom Sawyer Abroad (Tom Sawyer à travers le monde) en 1894 une veine déjà florissante et qui ne s’est pas encore épuisée. Viennent ensuite The Tragedy of Pudd'nhead Wilson (Wilson Wilson Tête-de-mou) deux années plus tard, The Comedy of those Extraordinary Twins (Les Jumeaux extraordinaires) en 1895, Personal Recollections of Joan of Arc (Souvenirs personnels de Jeanne d'Arc) l’année suivante, Following the Equator ainsi que A Journey around the World (Le Tour du Monde d'un humoriste) en 1897… Le sujet de ce dernier récit vient à Mark Twain pendant une tournées de conférences qu’il effectue à travers le monde à partir de 1895. A présent en effet, l’écrivain américain est mondialement connu et apprécié.

En 1898 enfin, il parvient à liquider ses dettes. Cependant, à ces problèmes financiers se sont ajoutés des malheurs familiaux. En 1896, sa fille Susy décède d’une méningite. Et les médecins diagnostiquent bientôt à Jean des symptômes épileptiques. Cette dernière passera désormais la fin de sa vie le plus souvent dans des cliniques et des maisons de santé.



En 1900, Mark Twain s'installe à New York, au 14 West de la 10ème rue. Il réside également à Riverdale, en banlieue. Avec ses déboires passées, l’écrivain se préoccupe plus que jamais de la valeur financière de son travail d’écriture. En même temps cependant, il est tiraillé par de plus hautes ambitions, souhaitant ainsi laisser à la postérité des textes plus sérieux. Dans cet esprit, il publie ainsi, (entre autres !) What is Man ? (Qu'est-ce que l’Homme ?) en 1906 ou Letters from the Earth (Lettre de la Terre) en 1909. Twain s’implique également dans les controverses d’actualité. Il publie dans la presse new-yorkaise des articles contre les missionnaires et l'impérialisme made in U.S, attaquant ainsi la politique américaine en Chine et aux Philippines. C’est aussi le moment des honneurs officiels pour l’illustre écrivain, qui reçoit en 1902 un diplôme honoris causa de l'Université de Yale, avant que l’université du Missouri ne le distingue également l’année suivante. Et en 1907, c’est la prestigieuse institution anglaise d’Oxford qui prend la même initiative. En 1905, Mark Twain est invité à dîner à la Maison Blanche par le président Théodore Roosevelt. La même année, un énorme banquet est donné dans la salle du Delmonico’s à New York pour fêter son soixante-dixième anniversaire.

En 1902, les Clemens ont fait l’acquisition d’une nouvelle habitation à Tarrytown. Cependant l’état de santé d’Olivia se dégrade, ce qui l’oblige à de fréquents séjours de repos dans le Maine voisin. En 1903, le couple s’installe en Italie, dans une villa à Florence, espérant ainsi que le climat méditerranée sera profitable à Livy. Invalide depuis huit ans, celle-ci décède au mois de juin 1904. Son mari regagne alors New York en compagnie de ses filles. Il loge bientôt au 21, de la 5ème Avenue. En 1906, l’écrivain commence une longue collaboration avec Albert Bigelow Paine, à qui il dicte les dizaines de pages d'une autobiographie. Quelques extraits de celle-ci paraissent dès l’année suivante. En 1908, Mark Twain se fixe dans le Connecticut, après avoir fait l’acquisition d’une villa, baptisée Stormfiel, près de Redding. Il crée dans la région l’Angelfish Club, une institution qui se destine à favoriser l’éducation des jeunes filles. Peu après le mariage de sa fille Clara, Jean décède au mois de décembre 1909, en se noyant dans sa baignoire lors d'une crise d'épilepsie. Peu après, l’écrivain effectue un séjour aux Bermudes, pour des raisons de santé.



Il sent à présent que sa fin est proche. Au printemps suivant, passe la comète de Halley dans le ciel des États-Unis alors que le dernier séjour de l’astre dans la Voie Lactée remonte à 1835, l’année de naissance de l’écrivain. Par le passé, celui-ci avait fait le vœu de l’apercevoir pendant son existence. Suivant ses prédictions, Mark Twain décède le 21 avril 1910, peu après son passage. Dans sa maison de Redding, l’écrivain laisse à la postérité une énorme quantité de manuscrits inédits. Deux jours plus tard, à New York, où il est enterré au cimetière de Woodlawn, une grande procession funéraire lui rend hommage. Ce n’est cependant que dans les années d’après-guerre que l’auteur de Tom Sawyer trouvera sa place dans la littérature américaine, grâce notamment aux commentaires élogieux qu’Ernest Hemingway fait alors de son œuvre. Et de nos jours, en souvenir de l’écrivain qui l’a fait connaître au monde entier, la ville d’Hannibal organise chaque année un concours de peinture de palissades...






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MessagePosté le: 07-10-2006 09:13    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Fontenelle, Bernard le Bovier de (1657-1757), philosophe et poète français qui annonça l'esprit des Lumières en vulgarisant des théories scientifiques nouvelles. Né à Rouen, neveu de Pierre et Thomas Corneille, fils d'avocat, il fréquenta le collège des jésuites, étudia le droit et se consacra très tôt à la littérature. Il avait vingt ans lorsque son oncle Thomas l'engagea comme collaborateur dans sa revue, le Mercure galant. En 1680, il fit jouer Aspar, dont la représentation fut un échec. Il retourna alors à Rouen, et publia, entre 1682 et 1687, des textes qui le firent connaître en tant que philosophe et scientifique soucieux de vulgarisation intelligente, plus encore que comme poète (il composa des poésies précieuses, des opéras et des tragédies). Parmi ses nombreux ouvrages, on peut citer: la République des philosophes, roman utopique vantant une démocratie radicale, matérialiste et athée ; les Dialogues des morts, imités de Lucien, qui rapportent des conversations fictives entre Sénèque et Scarron, Socrate et Montaigne ; un article ironique sur la rivalité entre les religions juive, catholique et calviniste ; des Entretiens sur la pluralité des mondes, vulgarisation des théories de Copernic ; un traité sur l'Origine des fables, texte fondateur de la méthode comparative en matière de religion ; les Doutes sur les causes occasionnelles, qui réfute la philosophie de Malebranche ; ou encore l'Histoire des oracles, dénonciation des impostures en matière de religion. En 1688, sa Digression sur les Anciens et les Modernes, référence à la fameuse querelle, lui valut d'être élu à l'Académie française (1691), avec l'appui des Modernes. Secrétaire de l'Académie des sciences à partir de 1697, il se consacra à la diffusion des progrès scientifiques de son temps et à l'histoire de cette institution. Il publia encore une Géométrie de l'infini, une Vie de Corneille, une Histoire du théâtre, des Réflexions sur la poétique (1742) et en 1752 une Théorie des tourbillons cartésiens. Curieux, cultivé, d'une grande intelligence, il eut la réputation d'un bel esprit ; passionné de sciences et animé d'une grande foi dans le progrès, ennemi de l'obscurantisme, tenant d'un rationalisme critique, il apparaît surtout aujourd'hui comme le premier des philosophes du siècle des Lumières.
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Assurons-nous bien du fait avant de nous inquiéter de la cause.



Ce n'est pas l'intention de l'amour que les attachements durent si longtemps.



Celui qui veut être heureux ... change peu de place et en tient peu.



Chacun est envié pendant qu'il est lui-même envieux.



Il est vrai qu'on ne peut trouver la pierre philosophale, mais il est bon qu'on la cherche.



Il faut ne donner que la moitié de son esprit aux choses ... que l'on croit, et en réserver une autre moitié libre où le contraire puisse être admis s'il en est besoin.



L'art des conversations amoureuses est qu'elles ne soient pas toujours amoureuses.



La langueur a ses usages; mais quand elle est perpétuelle, c'est un assoupissement.



Le coeur est la source de toutes les erreurs dont nous avons besoin.



Le plaisir est comme un lit de roses, mais le pli d'une seule suffit pour incommoder beaucoup.



Le plus grand secret pour le bonheur, c’est d’être bien avec soi.



Les vrais philosophes passent leur vie à ne point croire ce qu'ils voient, et à tâcher de deviner ce qu'ils ne voient point.



Mettez-vous dans l'esprit que les femmes veulent qu'on les aime, mais en même temps qu'on les divertisse.



Ne prenez pas la vie trop au sérieux, de toute façon, vous n'en sortirez pas vivant.
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MessagePosté le: 09-10-2006 10:36    Sujet du message: litterature Répondre en citant

DESNOS



par Jean-Pierre Rosnay.


S'il est un poète qui épousa totalement son époque et
par là même la représente mieux que personne,
c'est bien Robert Desnos, né avec ce siècle en 1900.
Robert Desnos devait trouver la mort en Tchécoslovaquie,
au camp de concentration de Terezin,en 1945,
le jour même où les alliés libéraient son camp.

Résistant de la première heure (1940) membre du réseau Action, que dirigeait le colonel Hollard (toujours vivant). Desnos nous a laissé quelques-uns des poèmes les plus significatifs de la Résistance active, notamment Le veilleur du Pont au Change. Pourtant, rien ne semblait désigner ce poète tendre et « farfelu », ce surréaliste, champion de l'humour noir et de l'écriture automatique à un destin aussi tragique. André Breton, pape du surréalisme, présenta Desnos, comme le plus doué du mouvement, Aragon le célébra dans un magnifique poème, que mit en musique et chanta Jean Ferrat. Homme de son temps, Desnos fut, avant la guerre, producteur et animateur d'émissions de radio et concepteur de messages publicitaires, où son imagination faisait merveille. Ce qui aura certainement le plus contribué à immortaliser l'oeuvre de Robert Desnos, c'est la place qu'il donna dans sa poésie, à l'enfance. Tous les enfants de France connaissent la Fourmi de dix-huit mètres, avec un chapeau sur la tête, l'Éléphant qui n'a qu'une patte et le Pélican de Jonathan. Merci Robert Desnos (dit aussi Robert le Diable), votre vie et votre oeuvre ont donné de la saveur et des couleurs à un siècle qui en avait bien besoin. Puisse-t-il ne pas les perdre !
Un inédit offert par Youki Desnos à Jean-Pierre Rosnay

Repères bibliographiques

Ailleurs sur le réseau, Fantomas rend hommage à la vie et à l'oeuvre
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MessagePosté le: 11-10-2006 10:57    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

henry de monthertlant


Henry de Montherlant
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
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Henry Marie Joseph Frédéric Expedite Millon de Montherlant, né le 20 avril 1895 à Paris, décédé le 21 septembre 1972 à Paris, est un romancier, essayiste, auteur dramatique et académicien français.

Sommaire [masquer]
1 Biographie
2 Le culte du secret
3 Œuvres
4 Ressources bibliographiques
5 Lien externe




Biographie [modifier]
Né dans une famille de petite noblesse, Henry Millon de Montherlant envisage très tôt de faire œuvre d'écrivain. Ce sera d'abord l'expérience du journal intime (détruit à la fin de sa vie). Son père décèdé, son éducation est laissée à la charge de sa mère qui lui donnera le goût de la littérature. Quo Vadis ? dont elle lui donne lecture, marquera l'ensemble de sa vie et lui fournira les thèmes qu'il abordera tout au long de son œuvre (l'amitié, les taureaux, Rome, et le suicide).

Son renvoi en 1912 du collège Sainte-Croix de Neuilly-sur-Seine lui fournira le thème de deux de ses œuvres, La Ville dont le prince est un enfant (1951) et Les Garçons (1969). Au sortir de la première guerre mondiale, il se tournera vers les stades, la piste et le football où il rencontrera la jeunesse des fortifs, renouera avec les fraternités des tranchées, exaltera les corps des athlètes, compagnons et compagnes.

Admirateur des civilisations du bassin méditerranéen (Rome antique, Espagne, civilisation arabe), il y fit de nombreux voyages. Il vécut même quelques années dans l'Algérie coloniale. Nourri dans sa jeunesse par la lecture de Nietzsche, et Barrès, il trouve dans le courage et les vertus antiques un idéal.

Patriote, et anticolonialiste, il écrira dans Le Songe, le courage et l'amitié des combattants, invitera par de nombreux articles et ouvrages à intervenir contre l'Allemagne nazie (1936, puis 1938)L'Équinoxe de Septembre sera interdit par l'occupant. La Rose de Sable où il décrit les excès d'une France coloniale verra son édition fragmentée sur une trentaine d'années jusqu'en 1968.

En rupture avec la société contemporaine, cherchant à transcender les luttes partisanes, il se consacre à l'écriture de son théatre depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Grandeur et misère d'hommes et femmes tiraillés par leur passions, trahis et perdus.

Durant la période de l'après-guerre, il fut également l'auteur de nombreux dessins réalisés à la mine de plomb, des esquisses représentant tour à tour des scènes de tauromachie, des hommes en habits de lumière, et quelques nus féminins ou masculins. Il renoncera cependant au dessin, expliquant que « tout ce qui n'est pas littérature ou plaisir est temps perdu ».

Montherlant se défie de l'amour et des femmes, avec lesquelles il est toujours sur la défensive. Il pénétre la psychologie féminine dans ses quatre romans sur les "Jeunes Filles" qui seront vendus à des millions d'exemplaires auprès d'un public féminin.

Devenant quasiment aveugle, après avoir été accidenté, il se suicide le 21 Septembre 1972 à son domicile du 25, quai Voltaire à Paris, conformémént aux principes romains développés tout au long de son œuvre, « pour échapper à l'angoisse de devenir aveugle subitement ».

André Gide a dit de lui qu'il était « un seig
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MessagePosté le: 12-10-2006 15:20    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Biographie jules romain



Jules ROMAINS (1885-1972)

Élu en 1946 au fauteuil 12

Grand officier de la L駩on d'honneur
Commandeur des Palmes acad魩ques
Commandeur des Arts et des Lettres

Prédécesseur : Abel BONNARD
Successeur : Jean d? ORMESSON


Œuvres
Discours et travaux académiques

Romancier, auteur dramatique, po败, essayiste
Biographie

N頠 Saint-Julien-en-Chapteuil (Haute-Loire), le 26 ao?85.
Fils d?instituteurs, Jules Romains fut 鬥v頤ans le respect de l?id顬 laﱵe et rationaliste de la IIIe R鰵blique. Apr賠des 鴵des secondaires au lyc饠Condorcet, il fut re絠ࠬ?ɣole normale sup鲩eure en 1906, et obtint l?agr駡tion de philosophie en 1909. Ayant commenc頳a carri貥 d?enseignant, il fut mobilis頥n 1914 dans le service auxiliaire.
Apr賠avoir publi頳es premiers po譥s d賠l?⧥ de dix-huit ans (L?Ame des hommes, 1904), il devait, ࠬ?issue de la Premi貥 Guerre mondiale, renoncer ࠳a carri貥 dans l?enseignement pour se consacrer exclusivement ࠬa litt鲡ture. Son ?uvre allait 괲e marqu饠par une id饠maesse, con絥 lors de ses ann饳 de jeunesse : celle de l?unanimisme, expression de l?⭥ collective d?un groupe social. Cette th鯲ie nourrit son recueil de po譥s, La Vie unanime (1908), et ses romans : Mort de quelqu?un (1911) et Les Copains (1913). Elle trouvera son expression accomplie dans la somme que constituent Les Hommes de bonne volont鼯i>, vingt-sept volumes publi鳠entre 1932 et 1946, vaste fresque dans laquelle, ࠴ravers le r飩t de destins crois鳬 Jules Romains brosse un tableau de l?鶯lution de la soci鴩 moderne entre 1908 et 1933.
Mais ce fut d?abord au th颴re que Jules Romains acquit sa notori鴩, d賠apr賠la Grande Guerre, notamment avec Knock ou le Triomphe de la m餥cine, cr驠par Louis Jouvet en 1923. Devaient suivre Am餩e ou les Messieurs en rang (1923), Le Mariage de monsieur Le Trouhadec (1926), Le D骥uner marocain (1926), D魩trios (1926), Jean le Maufranc (1926), Le Dictateur, (1926), Bo뮠ou la Possession des biens (1930), etc.
?la fin des ann饳 1920, Jules Romains 鴡it avec Pirandello et George Bernard Shaw l?un des trois dramaturges de son temps les plus jou鳠dans le monde.
Engag頤ans la vie politique, Jules Romains fut proche dans l?entre-deux-guerres du parti radical-socialiste, et se lia avec son chef, ɤouard Daladier. Ayant soutenu le Front populaire, il milita par pacifisme pour l?amiti頦ranco-allemande, et ce, malgr頳on antifascisme, apr賠l?accession d?Hitler au pouvoir.
Pr鳩dent du Pen club international de 1936 ࠱941, Jules Romains devait s?exiler pendant la Seconde Guerre mondiale aux ɴats-Unis et au Mexique.
En 1945, pouss頰ar le g鮩ral de Gaulle, soucieux de r鮯ver l?Acad魩e fran硩se, et encourag頰ar son ami Georges Duhamel, ࠬ?鰯que secr鴡ire perp鴵el, Jules Romains, qui s?appr괡it ࠱uitter une nouvelle fois la France pour le Mexique, r餩gea pour poser sa candidature une lettre dans laquelle la mention du fauteuil restait en blanc.
Il fut 鬵 en son absence le 4 avril 1946, par 13 voix au premier tour, ࠬa place laiss饠vacante par la destitution d?Abel Bonnard, d飯ulant de sa condamnation en 1945 pour collaboration avec l?ennemi. C?est Georges Duhamel qui le re絴, le 7 novembre 1946. Il ne rendit pas hommage ࠳on pr餩cesseur.
Son orientation politique le portait d鳯rmais vers un certain conservatisme, qui s?exprima dans les chroniques hebdomadaires qu?il donna ࠼i>L?Aurore de 1953 ࠱971 ; partisan de l?Alg鲩e fran硩se, il mena le cartel des non contre de Gaulle au r馩rendum de 1962.
Mort le 14 ao?72.
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MessagePosté le: 13-10-2006 08:09    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

WALTER SCOTT



Né à Édimbourg en 1771, décédé à Abbotsford dans le Roxburgshire en 1832, sir Walter Scott était poète, romancier et historien. Les traditions écossaises stimulent très tôt son imagination, et sa vocation littéraire s'éveille au cours de promenades pendant lesquelles il recueille les récits et les légendes de la tradition orale de son pays.
Ses premières œuvres appartiennent au genre poétique, qu'il abandonne au profit du roman : il publie en 1814, sans nom d'auteur, un manuscrit ébauché dès 1805, Waverley.
Puis, coup sur coup, il publie des œuvres plus connues en France, Rob Roy (1818), La Fiancée de Lammermoor (1819), Ivanhoé (1820), Quentin Durward (1823) : il crée ainsi le roman historique et devient très vite le romancier le plus connu de son époque, exerçant en France une influence considérable sur des auteurs romantiques comme Vigny, Balzac et Hugo.
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MessagePosté le: 14-10-2006 09:36    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Francis Scott Fitzgerald
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Francis Scott Fitzgerald en 1937Francis Scott Key Fitzgerald (24 septembre 1896 - 21 décembre 1940) est un écrivain américain, né à Saint Paul (Minnesota). Chef de file de la Lost Generation et émouvant représentant de L'Ère du Jazz, c'est aussi lui qui lance la carrière d'Ernest Hemingway. Sa femme, Zelda Sayre Fitzgerald, publia un roman (Accordez-moi cette valse ; Save Me The Waltz), et fut une source d'inspiration constante pour son mari. Ensemble, ils eurent une fille, Frances, qu'ils surnommèrent « Scottie ».

Sommaire [masquer]
1 Vie et œuvre
2 Romans
3 Quelques citations
4 Divers
4.1 Cinéma
4.2 Biographies
5 Liens




Vie et œuvre [modifier]
Après des études (inachevées) à Princeton, où il s'abreuve de poésie (Butler, Byron, Coleridge, Keats…), Francis Scott Fitzgerald intègre la réserve de l'armée américaine et écrit son premier roman, L'envers du paradis (This Side Of Paradise). Malgré d'évidentes lacunes, il connaît un énorme succès, et fait de son auteur le représentant de toute une génération, celle de L'Ere du Jazz. Les retombées financières permettent à l'écrivain d'épouser Zelda Sayre, fascinante et excentrique flapper de Montgomery, Alabama (le roman n'avait en fait été écrit que dans le but de la conquérir). Comme nombre de leurs compatriotes, Francis Scott Fitzgerald et sa femme décident de tirer profit du dollar fort et émigrent alors en France (à Paris (Montmartre) et sur la Côte d'Azur principalement). C'est là qu'après The Beautiful and Damned (les Heureux et les Damnés), il écrit son premier grand roman, The Great Gatsby (Gatsby le Magnifique), dont il fait lire le manuscrit à Ernest Hemingway à la terrasse de La Closerie des Lilas, une brasserie de Montparnasse ; et le jeune journaliste d'alors est enthousiaste. Maxwell Perkins, des éditions Scribner's (qui publient Fitzgerald depuis ses débuts), aussi, d'ailleurs : enchanté par le style de l'écrivain, il se met à rêver d'une grande destinée pour le roman. A la mise en vente de Gatsby le Magnifique, les ventes ne décolent pourtant pas.

Bien que cela ne plaise que moyennement à l'écrivain, Fitzgerald est donc forcé de continuer à écrire des nouvelles. Puisque le Saturday Evening Post (et d'autres journaux) les lui achète encore à prix d'or, lui et sa femme peuvent continuer leur frasques - paris loufoques (Zelda se demandant ce que contient un barman, ils tentent un jour d'en découper un à la scie !) et cuites de plusieurs semaines, principalement. Mais les dernières années de l'écrivain sont très difficiles. Après l'aventure de Zelda avec Jozan, un aviateur français rencontré sur la Riviera, Francis Scott devient invivable. Et son succès (quoique très relatif commercialement) relègue Zelda à un rôle secondaire en totale contradiction avec sa nature. Ses tentatives pour atteindre la célébrité - peinture, danse, littérature - sont méritoires mais se révèlent vaines, et sa schizophrénie apparaît. Entre les visites à sa femme (Fitzgerald fait interner Zelda en Suisse, puis à Asheville ; toujours dans les meilleures cliniques), son propre alcoolisme, les dépressions psychologiques et les soucis financiers (lire le recueil de nouvelles : La Fêlure ; et la déchirante nouvelle du même nom), Francis Scott Fitzgerald parvient toutefois -au bout de neuf ans !- à écrire Tendre est la nuit, aujourd'hui regardé comme son chef-d'œuvre. Mais les meilleurs livres de Fitzgerald sont ceux qui se vendent le moins bien, et celui-ci ne fait pas exception. C'est dans la misère que Francis Scott Fitzgerald meurt à Hollywood en 1940, alors qu'il exerce la profession détestée de scénariste. Il laisse le fort prometteur Dernier Nabab (The Last Tycoon) inachevé. Sa femme meurt quelques années plus tard dans l'incendie qui ravage le sanatorium d'Asheville, où elle est internée.

Le temps a fait de Fitzgerald l'émouvante incarnation du talent gâché et incompris. Ses romans ont souvent été vus comme de simples chroniques d'une époque lors de son vivant, malgré leur intensité poétique et leur grande force tragique. Le génie de l'écrivain est aujourd'hui pleinement reconnu.


Romans [modifier]
L'Envers du paradis (This Side of Paradise), Scribner & Son 1920
Les heureux et les damnés (The Beautiful and Damned), Scribner & Son 1922
Gatsby le magnifique (The Great Gatsby), Scribner & Son 1925
Tendre est la nuit (Tender is the Night), Scribner & Son 1934
Le dernier nabab (The Last Tycoon) - inachevé, publié en 1941, par Scribner & Son
Il est aussi l'auteur de très nombreuses nouvelles, de quelques essais (regroupés dans My Lost City), d'une pièce de théâtre (Le Légume) et d'un recueil de poèmes (Mille et un navires).


Quelques citations [modifier]
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MessagePosté le: 15-10-2006 10:04    Sujet du message: litterature Répondre en citant

jean de la bruyere


Jean de La Bruyère
Gravure ancienne reproduite dans l'Histoire de la littérature française d'Émile Faguet, Plon-Nourrit, 1916, 20e édition
Domaine public

Vie et œuvre
Biographie de La Bruyère (par Paul Souday, 1869-1929)
«LA BRUYÈRE (Jean de), moraliste français, né à Paris le 16 août 1645, mort à Versailles le 10 mai 1696. On a longtemps cru qu'il était né dans un village voisin de Dourdan, jusqu'à ce que l'on eût retrouvé son acte de baptême, qui établit qu'il a été baptisé le 17 août 1645 à l'église Saint-Christophe, dans la Cité. Il était le fils ainé de Louis de La Bruyère, contrôleur général des rentes de l'Hôtel de Ville, bourgeois de Paris, et d'Elisabeth Hamonyn. Son trisaïeul paternel, Jean de La Bruyère, apothicaire dans la rue Saint-Denis, et son bisaïeul, Mathias de La Bruyère, lieutenant civil de la prévôté et vicomté de Paris, avaient joué, au XVIe siècle, un rôle actif dans la Ligue. Il fut vraisemblablement élevé à l'Oratoire de Paris, et, à vingt ans, obtint le grade de licencié ès deux droits à l'Université d'Orléans. Il revint vivre à Paris avec sa famille, dont la situation de fortune était assez aisée, et fut inscrit au barreau, mais plaida peu ou point. En 1673, il acheta une charge de trésorier général de France au bureau des finances de la généralité de Caen, charge qui valait une vingtaine de mille livres, rapportait environ 12,350 livres par an, et conférait en outre l'anoblissement; il fit le voyage de Normandie pour son installation, puis, les formalités remplies, il retourna à Paris et ne parut plus à Caen. Il vendit sa charge en 1686. Depuis le 15 août 1684, il était l'un des précepteurs du jeune duc de Bourbon, petit-fils du grand Condé. Cet emploi fut confié à La Bruyère, d'après l'abbé d'Olivet, sur la recommandation de Bossuet, "qui fournissait ordinairement aux princes, a dit Fontenelle, les gens de mérite dans les lettres dont ils avaient besoin". On ignore d'ailleurs comment La Bruyère connaissait Bossuet.

Le jeune duc de Bourbon était âgé de seize ans, et il venait d'achever sa seconde année de philosophie au collège de Clermont (Louis-le-Grand), qui était dirigé par les jésuites. C'est avec deux jésuites encore, les pères Alleaume et du Rosel, et avec le mathématicien Sauveur, que La Bruyère partagea le soin d'achever l'éducation du jeune duc, auquel il était chargé d'enseigner, pour sa part, l'histoire, la géographie et les institutions de la France. Condé suivait de près les études de son petit-fils, et La Bruyère, comme les autres maîtres, devait lui faire connaître le programme de ses leçons et les progrès de son élève, qui, à vrai dire, était un assez mauvais élève. Le 24 juillet 1685, le duc de Bourbon épousa Mlle de Nantes, fille de Louis XIV et de Mlle de Montespan, qui était âgée de onze ans et dix mois; La Bruyère fut invité à partager ses leçons entre les deux jeunes époux. Le 11 décembre 1886, Condé mourut à Fontainebleau, et l'éducation du duc de Bourbon fut considérée comme terminée. La Bruyère resta néanmoins dans la maison de Condé en qualité de gentilhomme de Monsieur le duc, ou "d'homme de lettres", suivant l'abbé d'Olivet, avec mille écus de pension. Ces fonctions assez vagues laissaient à La Bruyère le loisir de travailler selon ses goûts, et elles lui permettaient d'observer à son aise ces grands et ces courtisans dont il devait faire de si mordants portraits. Mais il eut certainement à souffrir du caractère insupportable des «Altesses à qui il était», et que Saint-Simon nous a dépeintes sous de si noires couleurs. «Fils dénaturé, cruel père, mari terrible, maître détestable...», tel était, d'après l'auteur des Mémoires, Henri-Jules de Bourbon, fils du grand Condé; et quant à son petit-fils, l'élève de La Bruyère, "sa férocité était extrême et se montrait en tout. C'était une meule toujours en l'air, qui faisait fuir devant elle, et dont ses amis n'étaient jamais en sûreté, tantôt par des insultes extrêmes, tantôt par des plaisanteries cruelles en face, et des chansons qu'il savait faire sur-le-champ, qui emportaient la pièce et qui ne s'effaçaient jamais... Il se sentait le fléau de son plus intime domestique..." La Bruyère, qui avait naturellement l'humeur sociable et le désir de plaire, souffrit de la contrainte que lui imposait l'obligation de défendre sa dignité. Il évita les persécutions auxquelles était en butte le pauvre Santeul, mais on sent l'amertume de l'amour-propre blessé dans les plus âpres passages de son chapitre des Grands.

La première édition des Caractères parut en mars 1688, sous ce titre: les Caractères de Théophraste, traduits dit grec, avec les caractères ou les mceurs de ce siècle. À Paris, chez Etienne Michallet, premier imprimeur du Roy, rue Saint-Jacques, à l'Image Saint Paul. M. DC. LXXXVIII. Avec privilège de Sa Majesté, in °12. — Le nom de l'auteur ne figura sur aucune édition publiée de son vivant.

Bien que cette première édition contint surtout des maximes, et presque point de portraits, le succès fut tout de suite très vif, et deux autres éditions parurent dans la même année 1688, sans que La Bruyère eût le temps de les augmenter notablement. En revanche, la 4e éd. (1689) reçut plus de 350 caractères inédits; la cinquième (1690), plus de 150; la sixième (1691) et la septième (1692), près de 80 chacune; la huitième (1693), plus de 40, auxquels il faut ajouter le discours à l'Académie. Seule, la 9e éd. (1696) qui parut quelques jours après la mort de La Bruyère, mais revue et corrigée par lui, ne contenait rien d'inédit. La vente de son ouvrage n'enrichit point La Bruyère, qui d'avance en avait destiné le produit à doter la fille de son libraire Michallet — cette dot fut de 100,000 fr. environ, suiyant certaines estimations, etde 2 à 300,000 fr., suivant d'autres.

La Bruyère se présenta à l'Académie en 1691, et ce fut Pavillon qui fut élu. Il se représenta deux ans plus tard, et cette fois fut élu, le 14 mai 1693, en remplacement de l'abbé de La Chambre. Il avait été chaudement recommandé par le contrôleur général Pontchartrain. Son discours de réception, qu'il prononça le 15 juin de la même année, souleva des orages. Il fut violemment attaqué dans la Mercure Galant, qu'il avait placé jadis "immédiatement au-dessous de rien", et dont les principaux rédacteurs, Thomas Corneille et Fontenelle, ne lui pardonnèrent pas d'avoir fait l'éloge, dans ce discours, des chefs du parti des Anciens, Bossuet, Boileau, La Fontaine, et surtout d'avoir exalté Racine aux dépens de Corneille. La Bruyère répliqua à l'article du Mercure dans la préface de son discours, et il se vengea de Fontenelle en publiant dans la 8e éd. de son livre le caractère de Cydias, dont tout le monde reconnut l'original.

Les dernières années de la vie de La Bruyère furent consacrées à la préparation d'un nouvel ouvrage, dont il avait pris l'idée dans ses fréquents entretiens avec Bossuet: c'est à savoir les Dialogues sur le Quiétisme, qu'il laissa inachevés. Ils ont été publiés après sa mort, en 1699, par l'abbé du Pin, docteur en Sorbonne, qui compléta les sept dialogues trouvés dans les papiers de La Bruyère, par deux dialogues de sa façon. Il est probable qu'il ne se gêna point non plus pour remanier les sept premiers; mais, avec cette réserve, l'authenticité des Dialogues, qui n'était point admise par Walckenaër, parait certaine au plus récent éditeur de La Bruyère, M. G. Servois. Ajoutons que l'on a vingt lettres de La Bruyère, dont dix-sept sont adressées au prince de Condé, et nous aurons achevé l'énumération de ses oeuvres complètes.

Il mourut à Versailles, dans la nuit du 10 au 11 mai 1696, d'une attaque d'apoplexie. Le récit de sa fin nous a été transmis par une lettre d'Antoine Bossuet, frère de l'évêque de Meaux. "J'avais soupé avec lui le mardi 8, écrit-il; il était très gai et ne s'était jamais mieux porté. Le mercredi et le jeudi même, jusqu'à neuf heures du soir, se passèrent en visites et en promenades, sans aucun pressentiment; il soupa avec appétit, et tout d'un coup il perdit la parole et sa bouche se tourna. M. Félix, M. Fagon, toute la médecine de la cour vint à son secours. Il montrait sa tête comme le siège de son mal. Il eut quelque connaissance. Saignée, émétique, lavement de tabac, rien n'y fit... Il m'avait lu [deux jours auparavant] des Dialogues qu'il avait faits sur le quiétisme, non pas à l'imitation des Lettres Provinciales (car il était toujours original), mais des dialogues de sa façon. C'est une perte pour nous tous; nous le regrettons sensiblement." Bossuet lui-même écrivait de son côté le 28 mai: "Toute la cour l'a regretté, et monsieur le Prince plus que tous les autres." Enfin, voici dans quels termes Saint-Simon a enregistré sa mort: «Le public perdit bientôt après (1696) un homme illustre par son esprit, par son style et par la connaissance des hommes: je veux dire La Bruyère, qui mourut d'apoplexie à Versailles, après avoir surpassé Théophraste en travaillant d'après lui, et avoir peint les hommes de notre temps, dans ses nouveaux caractères, d'une manière inimitable. C'était d'ailleurs un fort honnête homme, de très bonne compagnie, simple, sans rien de pédant, et fort désintéressé. Je avais assez connu pour le regretter, et les ouvrages que son âge et sa santé pouvaient faire espérer de lui.»

La Bruyère mourait célibataire et pauvre. Sa mort, "si prompte, si surprenante", suivant les expressions de son successeur à l'Académie, l'abbé Fleury, fit naître le soupçon qu'il aurait été empoisonné, sans doute par la vengeance d'un des originaux des Caractères; ces bruits n'avaient aucun fondement sérieux. Il fut inhumé à Versailles le 12 mai, dans la vieille église Saint-Julien, qui a étédémolie en 1797.»

Un précurseur des Lumières?
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MessagePosté le: 16-10-2006 09:24    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

Fontenelle, Bernard le Bovier de (1657-1757), philosophe et poète français qui annonça l'esprit des Lumières en vulgarisant des théories scientifiques nouvelles. Né à Rouen, neveu de Pierre et Thomas Corneille, fils d'avocat, il fréquenta le collège des jésuites, étudia le droit et se consacra très tôt à la littérature. Il avait vingt ans lorsque son oncle Thomas l'engagea comme collaborateur dans sa revue, le Mercure galant. En 1680, il fit jouer Aspar, dont la représentation fut un échec. Il retourna alors à Rouen, et publia, entre 1682 et 1687, des textes qui le firent connaître en tant que philosophe et scientifique soucieux de vulgarisation intelligente, plus encore que comme poète (il composa des poésies précieuses, des opéras et des tragédies). Parmi ses nombreux ouvrages, on peut citer: la République des philosophes, roman utopique vantant une démocratie radicale, matérialiste et athée ; les Dialogues des morts, imités de Lucien, qui rapportent des conversations fictives entre Sénèque et Scarron, Socrate et Montaigne ; un article ironique sur la rivalité entre les religions juive, catholique et calviniste ; des Entretiens sur la pluralité des mondes, vulgarisation des théories de Copernic ; un traité sur l'Origine des fables, texte fondateur de la méthode comparative en matière de religion ; les Doutes sur les causes occasionnelles, qui réfute la philosophie de Malebranche ; ou encore l'Histoire des oracles, dénonciation des impostures en matière de religion. En 1688, sa Digression sur les Anciens et les Modernes, référence à la fameuse querelle, lui valut d'être élu à l'Académie française (1691), avec l'appui des Modernes. Secrétaire de l'Académie des sciences à partir de 1697, il se consacra à la diffusion des progrès scientifiques de son temps et à l'histoire de cette institution. Il publia encore une Géométrie de l'infini, une Vie de Corneille, une Histoire du théâtre, des Réflexions sur la poétique (1742) et en 1752 une Théorie des tourbillons cartésiens. Curieux, cultivé, d'une grande intelligence, il eut la réputation d'un bel esprit ; passionné de sciences et animé d'une grande foi dans le progrès, ennemi de l'obscurantisme, tenant d'un rationalisme critique, il apparaît surtout aujourd'hui comme le premier des philosophes du siècle des Lumières.
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Assurons-nous bien du fait avant de nous inquiéter de la cause.



Ce n'est pas l'intention de l'amour que les attachements durent si longtemps.
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MessagePosté le: 17-10-2006 09:14    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

albert( camus


Albert Camus (1913-1960)

"Je pense à Camus : j'ai à peine connu Camus. Je lui ai parlé une fois, deux fois. Pourtant, sa mort laisse en moi un vide énorme. Nous avions tellement besoin de ce juste. Il était, tout naturellement, dans la vérité. Il ne se laissait pas prendre par le courant; il n'était pas une girouette; il pouvait être un point de repère."

Eugène Ionesco
Notes et Contre-Notes
Gallimard, 1962






Albert Camus est né en 1913, à Mondovi, en Algérie. Son père, simple ouvrier agricole, meurt en 1914, lors de la Bataille de la Marne. C’est à Alger, dans le quartier populaire de Belcourt, qu’Albert Camus passe son enfance et son adolescence, sous le double signe, qu’il n’oubliera jamais, de la pauvreté et de l’éclat du soleil méditerranéen. Boursier au lycée Bugeaud, Camus va découvrir la philosophie grâce à son professeur Jean Grenier, qui deviendra son maître et son ami. Après le bac, il commence des études de philosophie qui le mèneront, malgré la maladie, jusqu'à la licence. Il fonde le théâtre du travail et écrit avec trois amis, sa première pièce la Révolte dans les Asturies qui sera interdite ( mais éditée à Alger, en 1936).

Journaliste au quotidien du Parti Communiste et à Alger-Républicain (1938) , il se marie en 1940 et milite pendant la seconde guerre mondiale dans un mouvement de résistance.

En 1942, Gallimard accepte de publier L'Etranger et le Mythe de Sisyphe. En lisant le manuscrit de L'Etranger, Jean Paulhan et les membres du comité de lecture de Gallimard ont pressenti la naissance d'un grand écrivain. Avec l'Etranger, Albert Camus accède à la célébrité. La critique salue en Meusault , personnage central de l'Etranger, un "héros de notre temps".

En 1943, Camus rencontre Sartre. Puis il travaille comme journaliste à Combat qui est diffusé clandestinement et devient lecteur chez Gallimard. Il refuse l'étiquette d'existentialiste qu'on lui prête. En 1951, il défend dans un nouvel essai, L'Homme révolté, une conception très personnelle de la lutte sociale et politique. Lorsque surviennent les événements d'Algérie , Albert Camus hésite entre l'attachement à sa terre natale et la légitimité des revendications algériennes : il s'enferme dans le silence.

En 1956, il publie la Chute , œuvre pessimiste et déroutante. Le ton y est amer et révèle un scepticisme ironique

Prix Nobel l'année suivante, à 44 ans , il devient un modèle pour toute une génération qui admire cet humaniste conciliant la pensée sans complaisance et l'action généreuse.

Albert Camus est mort en 1960, sur une route de l'Yonne, dans un accident de voiture, aux côtés de son ami Michel Gallimard, neveu de Gaston Gallimard. Ce 4 janvier 1960, à 13H55, la voiture dans laquelle il se trouvait, s'est écrasée contre un arbre. On retrouva dans le véhicule le manuscrit inachevé du Premier Homme, un récit autobiographique sur lequel il travaillait.

Virginie Delisle



Résumé de La Peste
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MessagePosté le: 18-10-2006 08:44    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Biographie [modifier]
Le 29 septembre 1800 sa soeur Laure nait et le 18 avril 1802 sa seconde soeur Laurence nait.Il étudia au collège de Vendôme.
En 1819, il est reçu bachelier en droit. En 1822, il devient l'amant de Laure de Berny qui l'encourage et le finance. Honoré Balzac se lance dans l'imprimerie de 1826 à 1829 et subit un échec financier. Il se remit à écrire, mais en adoptant une manière toute nouvelle, qui le conduisit rapidement au succès.

En 1825, amant de la duchesse d'Abrantès, Balzac est introduit dans les salons à la mode. Il séjourna à L'Isle-Adam en [[1827.Son roman Les Chouans, publié en 1829, est un premier succès. Il donne en 1830, sous son vrai nom cette fois, la Physiologie du mariage, En 1832, Balzac reçoit la première lettre de l'étrangère, la comtesse Hanska. C'est le début d'une liaison de dix-sept ans,

Vers 1837, de nouvelles entreprises coûteuses multiplient les dettes de l'écrivain. Il doit déménager, emprunter de faux noms et se cacher pour échapper à ses créanciers. Sa production littéraire est moins intense.

En 1841, Balzac érige le projet monumental de la Comédie humaine.

. En 1847 et 1848, Balzac séjourne en Ukraine chez la comtesse. De plus en plus souffrant, enfin riche et célèbre, Honoré de Balzac épouse Mme Hanska en Ukraine le 14 mai 1850 et les époux s'installent à Paris le 21 mai. Il meurt le 18 août d'une intoxication alimentaire à l'âge de 51 ans.Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise En 1855 Mme de Balzac publie Les Paysans (écrit en 1844 et inachevé). En 1856 Charles Rabou publie Le Député d'Arcis (écrit en 1847 et inachevé). En 1876, Publication des ses oeuvres complètes en 24 volumes. En 1882 Mme de Balzac meurt d'une crise de foie


Balzac et le Daguerreotype [modifier]
Balzac eût une réaction de défiance face à l'invention nouvelle de Niepce et Daguerre. Il en ressentit une certaine appréhension, mais se fit néanmoins "tirer le portrait" au moins une fois. Dans son livre de souvenirs "Quand j'étais photographe"[1] Nadar nous en donne une explication surprenante. A deux reprises l'écrivain lui expliqua sa crainte devant "l'opération Daguerrienne" (selon l'expression de Nadar) de la façon suivante :

« Donc, selon Balzac, chaque corps dans la nature se trouve composé de séries de spectres, en couches superposées à l'infini, foliacées en pellicules infinitésimales, dans tous les sens où l'optique perçoit ce corps. L'homme à jamais ne pouvant créer, — c'est-à-dire d'une apparition, de l'impalpable, constituer une chose solide, ou de rien faire une chose, — chaque opération Daguerrienne venait donc surprendre, détachait et retenait en se l'appliquant une des couches du corps objecté. De là pour ledit corps, et à chaque opération renouvelée perte évidente d'un de ses spectres, c'est-à-dire d'une part de son essence consécutive. »

Nadar s'interroge ensuite, non sans humour, sur la sincérité ou non de Balzac lorsqu'il lui explique cette théorie.

« Cette terreur de Balzac devant le Daguerréotype était-elle sincère où jouée? Sincère, Balzac n'eût eu là que gagner à perdre, ses ampleurs abdominales et autres lui permettant de prodiguer ses "spectres" sans compter. En tout cas elle ne l'empêcha de poser au moins une fois pour ce Daguerréotype unique que je possédai après Gavarni et Silvy, aujourd'hui transmis à M. Spoelberg de Lovenjoul. »

S'il n'était pas sincère, ce pouvait être simplement une pose, une attitude cultivée dans le désir d'étonner suppose Nadar, qui nous apprend enfin que Balzac fit des émules de sa théorie en les personnes de Théophile Gautier et Gérard de Nerval.


Les romans [modifier]
Le Dictionnaire Bouillet indique au XIXe siècle que l'on trouve dans la plupart de ses romans, "avec un intérêt vif et soutenu, un style pittoresque et original, quoique peu correct et quelquefois de mauvais goût, une profonde observation des mœurs, une vérité de description frappante, ainsi qu'une grande subtilité d'analyse. Il a crée des types qui resteront : il a surtout excellé à dépeindre la femme et à saisir les ridicules de la bourgeoisie ; mais il s'est surtout appliqué à exposer les déviances de la société. Il a, en outre, adopté le ton d'un homme sans principes fixes, se montrant alternativement, et comme indifféremment, moraliste sévère, critique rêveur ou cynique effronté".


Généalogie [modifier]
Voir Généalogie d'Honoré de Balzac

Principaux ouvrages [modifier]

Sa tombe au Père-LachaiseLes Chouans, 1829
Sarrasine, Novembre 1830
La Peau de chagrin, 1831
Le Médecin de campagne, 1833
Eugénie Grandet, 1833
La Duchesse de Langeais, 1834
Le Père Goriot, 1835
Le Colonel Chabert, 1835
Le Lys dans la vallée, 1836
la Messe de l'athée, 1836
César Birotteau, 1837
Illusions perdues (I, 1837; II, 1839; III, 1843)
La Rabouilleuse, 1842
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MessagePosté le: 18-10-2006 09:49    Sujet du message: les toltèques Répondre en citant

je n'ai pas le temps aujourd'hui de vous en parler plus mais je vous recommande cet ouvrage absolument indispensable pour faire face à la vie et à l'agressivité auxquels nous sommes confrontés tous et toutes

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Et quand vous verrez les pyramides du soleil et de la lune , et bien j'y étais il y a 25 ans avec ma fille de 4 ans à l'époque !
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le bonheur n'est pas au bout du chemin, c'est le chemin

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MessagePosté le: 19-10-2006 09:22    Sujet du message: litterature Répondre en citant

diderot


Denis Diderot, 1713-1784:
L'incontournable père fondateur

Oeuvres Principales
Citations
Iconographie
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BIOGRAPHIE
- 1713 : Naissance à Langres, dans une famille d’artisans aisés (son père est maître coutelier).

- 1726 : destiné par sa famille à l’état ecclésiastique, il est tonsuré et fait ses études chez les jésuites de Langres.

- 1726 : il poursuit ses études à Paris, au collège d’Harcourt.

- 1728 : il est bachelier es arts de l’Université de Paris. Pendant une dizaine d’années, il mène une vie de bohème, ponctuée de métiers divers (il enseigne les mathématiques, travaille chez un procureur).

- 1742 : il se lie avec Jean-Jacques Rousseau et Grimm.

- 1743 : Diderot épouse une lingère, Antoinette Champion, contre l’avis de son père.

- 1746 : le libraire Le Breton l’engage pour traduire la Cyclopoedia de Chambers.

- 1747 : il est nommé codirecteur, avec d’Alembert, de la publication de l’Encyclopédie, dont les travaux vont absorber pendant près de vingt ans une grande partie de son activité.

- 1749 : Diderot est emprisonné à Vincennes pour sa Lettre sur les aveugles à l’usage de ceux qui voient.

- 1751 : publication du premier volume de l’Encyclopédie.

- 1753 : naissance de sa fille Marie-Angélique.

- 1756 : Diderot se lie avec Sophie Volland, avec laquelle il entretiendra une abondante correspondance jusqu’à la mort de celle-ci (février 1784).

- 1757 : Parution du tome VII de l’Encyclopédie. L’article « Genève» suscite de vives protestations du parti dévôt français et provoque la brouille avec Rousseau.

- 1759 : l’Encyclopédie est jugée subversive par le Parlement. Le roi révoque les privilèges pour l’impression et ordonne la destruction par le feu des sept volumes. Le pape met l’ oeuvre à l’index. Les manuscrits conservés par Diderot sont saisis, mais Malesherbes les cache chez lui. Diderot se lance dans la critique d’art (Salons).

- 1765 : les dix derniers volumes de l’Encyclopédie, imprimés secrètement sans privilège paraissent sous une fausse adresse. Catherine II, impératrice de Russie lui achète sa bibliothèque, pour qu’il puisse doter sa fille.

- 1773-1774 : Voyage en Russie et en Hollande.

- 1784 : Diderot meurt à Paris le 30 juillet.



Ses idées philosophiques
- Esprit universel, Diderot croit en la « Science de toutes les sciences », la philosophie, qui, en synthétisant toutes les connaissances, peut mener au progrès de l’humanité.

- Soucieux d’instaurer une philosophie positive, il poursuit des études scientifiques, s’intéresse aux travaux des savants et surtout à la méthode expérimentale.

- Avec l’entreprise encyclopédique, il a la double ambition d’ouvrir le savoir au plus grand nombre et de combattre l’intolérance et les préjugés, afin de faire triompher la raison.

- Face à la religion, Diderot adopte peu à peu la position du matérialiste athée. Le monde se crée lui-même, en un devenir incessant. L’homme n’est qu’un moment dans le devenir d’un univers matériel. La crainte de Dieu est un obstacle à l’épanouissement de l’homme.

- Il remplace la métaphysique par une morale positive fondée sur sa confiance en l’homme, qui éprouve du plaisir à faire le bien et a l’horreur du mal. Il croit, à l’inverse de Rousseau, que l’homme peut trouver le bonheur individuellement et collectivement dans la société.

- N’étant lui-même finalement sûr de rien, constamment en proie à ses propres contradictions, balançant entre les « lumières de la raison » et les « transports de la sensibilité », il place la dignité de l’homme dans la recherche plutôt que dans la découverte de la vérité.


Ses idées politiques
- Diderot semble être un partisan du despotisme éclairé, c’est-à-dire d’une monarchie où les élites intellectuelles contribuent à la postérité de l’État. Il pense en avoir trouvé le modèle avec Catherine II de Russie. Mais ses analyses politiques laissent entrevoir les prochains bouleversements révolutionnaires.

- À travers l’Encyclopédie, il condamne l’absolutisme, la monarchie de droit divin, dénonce les privilèges, les atteintes à la liberté du travail et la guerre.


Postérité
Avec l’entreprise encyclopédique, Diderot espère qu’il aura « au moins servi l’humanité ». Investie sur tous les fronts pour les libertés et contre l’intolérance, l’Encyclopédie, diffusée à vingt-cinq mille exemplaires avant 1789, aura été le plus puissant véhicule de la propagande philosophique.

Diderot est représentatif de ce tournant du siècle, du rationalisme pur au culte de l’instinct et de la passion.

Goethe saluera plus tard Diderot en déclarant à son propos : « la plus haute efficacité de l’esprit est d’éveiller l’esprit ».




OEUVRES PRINCIPALES
Tout en se consacrant à l’Encyclopédie dont il rédige de multiples articles, Diderot étend son activité littéraire à de nombreux domaines.

Théâtre
- Le Fils naturel (1757) et le Père de famille (1758) inaugurent le drame domestique bourgeois.

Essais théoriques sur l’art
- les Salons (1759 à 1781)
- Paradoxe sur le comédien (1773)

Romans et contes philosophiques
- La Religieuse (1760)
- Le Neveu de Rameau (1762)
- Jacques le Fataliste (1771)

Essais philosophiques
- Lettre sur les aveugles à l’usage de ceux qui voient (1749)
- Pensées sur l’interprétation de la nature (1753), où il définit la méthode expérimentale
- Rêve de d’Alembert (1769)
- Essai sur les règnes de Claude et Néron (1778)
- etc.





CITATIONS
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MessagePosté le: 20-10-2006 14:36    Sujet du message: litterature Répondre en citant

FRANCOISE SAGAN



française
Née à Carjac le 21 juin 1935
Décédée à Honfleur le 24 septembre 2004



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«Pour moi, le bonheur, c'est d'abord d'être bien»
Françoise Sagan



LA BIOGRAPHIE DE FRANÇOISE SAGAN

Issue d'une famille de la grande bourgeoisie, Françoise Quoirez dite Sagan passe une enfance épargnée par les pénuries de la Seconde Guerre mondiale. Les années défilent mais le triomphe, lui, se profile grâce à son roman 'Bonjour tristesse' écrit à l'âge de dix-sept ans. Bien que le public et la critique soient séduits, cette oeuvre suscite la polémique. Traitant du désir sexuel d'un point de vue féminin, les remarques le concernant sont quelque peu acerbes. Françoise Sagan adopte par la suite un style de vie des plus décalés autant sur le plan de l'avoir que de l'être. Ses oeuvres s'en inspirent et mettent en exergue l'ennui et la fuite dans l'alcool. Elle incarne une insolence et une fraîcheur qui ne pouvaient que choquer les étouffantes années 50. Tentée par la scène, elle s'essaie à quelques pièces de théâtre : 'Château en Suède', 'la Robe mauve de Valentine', 'l'Excès contraire'... Malgré le succès de ses oeuvres, elle n'a jamais reçu aucun prix littéraire de première importance. Si on peut toujours discuter de sa véritable place dans le panthéon littéraire, Françoise Sagan était avant tout un être vrai et libre. Elle restera dans l'histoire comme un personnage de roman, sans doute plus important que ses livres, un mythe dont la notoriété dépasse les frontières de l'Hexagone, le totem d'une époque faite de liberté et d'insouciance.




LES ANECDOTES SUR FRANÇOISE SAGAN

> Princesse de Sagan ?
Refusant que leur fille ne se serve de leur nom, connu dans les milieux de la bourgeoisie parisienne, les Quoirez demandèrent à Françoise de se choisir un pseudonyme. Elle le trouva dans l'oeuvre de Proust, son auteur préféré : Hélie de Talleyrand Périgord, prince de Sagan.

> Françoise vue par Sagan.
Françoise Sagan a écrit elle-même sa rubrique nécrologique dans 'Le Dictionnaire' : 'Fit son apparition en 1954, avec un mince roman, 'Bonjour Tristesse', qui fit un scandale mondial. Sa disparition, après une vie et une oeuvre également agréables et bâclées, ne fut un scandale que pour elle-même.



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ADIEU A FRANCOISE SAGAN
Un certain sourire...
"Le charmant monstre" (le mot est de François Mauriac) s'en est allé. Sagan nous a quitté le 24 septembre dernier, à l'âge de 69 ans. La France connaissait ses scandales et ses mondanités, moins ses romans. Sagan l'écrivain semble plus reconnue hors de nos frontières... Lire l'article »



ILS AURAIENT AIMÉ LUI DIRE...

> Message de FALSEN
Sagan nous laisse. Elle était la dernière héritière d'une "tradition de la liberté" innovée par Sartre... et quelle liberté! Elle écrivait dans "...avec mon meilleur souvenir" qu'elle ne passerait pas encore trentre ans sans Sartre
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MessagePosté le: 21-10-2006 08:53    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Pasteur a obéi toute sa vie à l’idéal le plus pur, à un idéal supérieur de science. L’avenir le rangera dans la radieuse lignée des apôtres du bien et de la vérité. " C’est avec ces mots que Poincaré accompagne la dépouille mortelle de Louis Pasteur, en ce 5 octobre 1895. La France pleure alors un de ses plus grands scientifiques.

Né le 27 décembre 1822, Louis Pasteur fréquente l’école puis le collège d’Arbois. Elève doué, il s’installe en octobre 1838 dans une pension du Quartier Latin qui prépare à l’entrée à l’Ecole Normale. Mais le jeune homme supporte difficilement cette nouvelle vie et rentre à Arbois pour y finir sa rhétorique et poursuivre ses études au collège royal de Besançon. Il est bachelier ès lettres en 1840 puis passe l’option qui lui permet d’obtenir le baccalauréat ès mathématiques deux ans plus tard. Conforté par ses réussites scolaires, Pasteur s’installe de nouveau à Paris et est reçu quatrième au concours de l’Ecole Normale Supérieure en 1843. Il passe alors ses dimanche après-midi avec le préparateur du célèbre chimiste Jean-Baptiste Dumas. Il y acquiert de nombreuses connaissances tant en chimie qu’en physique et en cristallographie. Il soutiendra d’ailleurs deux thèses en 1847, l’une en chimie et l’autre en physique. Ses recherches se portent alors sur la polarisation de la lumière par les cristaux. Il découvre que certains cristaux de structures identiques ne dévient pas la lumière de la même façon. Certains la dévient vers la droite, d’autres vers la gauche. Pasteur vient de mettre en évidence l’isomérie.

Après avoir enseigné à Dijon puis à Strasbourg, Pasteur est nommé professeur et doyen de la nouvelle faculté des sciences de Lille. Il y établit de nombreuses relations avec l’industrie et fait une découverte capitale : les levures sont des êtres vivants à part entière responsables de la fermentation et non des sous-produits de celle-ci, comme de nombreux chimistes le croient. En octobre 1857, Pasteur devient administrateur de l’Ecole Normale Supérieure et directeur des études scientifiques. Il demande alors la mise à sa disposition d’une partie du grenier de l’école afin d’y installer son propre laboratoire et de pouvoir multiplier les conditions d’expériences. Il y poursuit ses études sur la fermentation pendant trois ans et écrit un opuscule sur les causes de la fermentation butyrique. Mais depuis 1858, Pasteur est en bute aux partisans de la génération spontanée et plus particulièrement à Félix Archimède Pouchet. Ce naturaliste rouennais communique une note à l’Académie des Sciences en décembre 1858 sur des proto-organismes nés spontanément dans l’air. Pasteur lui réplique aussitôt qu’il a tort. Pendant six ans les expériences dans les caves, sur les sommets des montagnes et les glaciers, les conférences et les articles se succèdent. Chaque partie refuse d’admettre les arguments de l’autre. Mais le 7 avril 1864, Pasteur donne une conférence à la Sorbonne. Ses expériences conquièrent le public, la commission d’experts et les médias. Pouchet est vaincu et avec lui la thèse de la génération spontanée.

Pourtant, si Pasteur remporte de franc succès sur le terrain scientifique, il n’en va pas de même dans ses fonctions à l’Ecole Normale. Taxé d’autoritarisme, il se heurte à de nombreuses contestations et son poste est finalement supprimé. Il peut alors s’investir entièrement dans ses recherches. A partir de juin 1865, Pasteur passe quatre ans à Alès pour y étudier la maladie qui décime les élevages de vers à soie. Ses observations lui permettront d’identifier les papillons malades et ainsi de détruire leurs œufs avant que tout l’élevage ne soit infesté.

Après l’abdication de Napoléon III et la guerre contre la Prusse, Pasteur, fervent napoléonien, ne reprend que lentement ses recherches. Il entame une série d’études sur la bière et ses problèmes de fermentation.En 1875, après cinq ans d’expériences, il publie les Etudes sur la bière et les conseils aux brasseurs. L’année suivante, Pasteur est candidat aux élections sénatoriales. Mais son programme, basé sur la défense de l’enseignement supérieur et de la recherche, ne satisfait pas les électeurs et il est battu. Ce revers n’entame pourtant pas son enthousiasme et les deux années suivantes se révèlent fastes. En Angleterre, un médecin voit apparaître des micro-organismes dans un flacon d’urine bouillie et protégée de l’atmosphère. Ces problèmes de contamination seront rapidement réglés par l’équipe de Pasteur qui met au point le filtre Chamberland (un filtre en porcelaine qui retient les germes de l’eau), l’autoclave et le flambage des vases. En Allemagne, Robert Koch prouve par ses expériences qu’un type donné de microbe provoque un certain type de maladie. La découverte du staphylocoque par Pasteur suivra. Pendant six ans, le Français et l’Allemand étudient les maladies et leurs microbes. Les techniques permettant la culture pure des micro-organismes se perfectionnent. Koch développe la culture sur des milieux artificiels, technique dont la maîtrise échappe encore à Pasteur. Ce dernier s’intéresse donc plus aux maladies qu’il peut cultiver sur des organes : charbon des moutons, choléra des poules, rage des chiens. En été 1879, Pasteur et ses collaborateurs, Roux et Duclaux, découvrent que les cultures vieillies du microbe du choléra injectées aux poules ne déclenchent pas la maladie. De plus, elles résistent à de nouvelles infections. Par ailleurs, Chamberland et Roux testent les effets de la chaleur sur la virulence des microbes du charbon et la durée de cet effet. Leurs résultats sont particulièrement probants et une démonstration est organisée. Le 5 mai 1881, un troupeau de moutons est vacciné. Le 2 juin, les résultats sont là : un véritable succès.

Pasteur a débuté ses recherches sur la rage en 1880, à la mort d’un enfant à l’hôpital Sainte-Eugénie. Mais alors que l’étude de la virulence de la maladie avance, l’agent pathogène lui échappe encore. Il semble pourtant que la moelle infectée et desséchée protège de la maladie. Le 6 juin 1885, Pasteur reçoit la visite de Marie-Angélique Meister dont le fils Joseph a été mordu par un chien soupçonné de porter la rage. Il commence les injections et trois mois plus tard, l’enfant sauvé, Pasteur présente ses travaux à l’Académie des Sciences qui lui offre un accueil enthousiaste. Le 1er mars 1886, sur 350 personnes vaccinées, une seule est décédée. L’Académie propose alors de créer un établissement destiné à traiter la rage après morsure. L’Institut Pasteur naît en 1888. Outil de recherche, de formation et de soins, l’établissement s’exporte rapidement en Australie et au Viêt-nam. Pasteur restera à la tête de l’Institut jusqu’à sa mort, le 28 septembre 1895.


Portrait de Pasteur : remerciements à The Blocker History of Medecine Collections, The University of Texas Medical Branch, Galveston, Texas, USA.




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MessagePosté le: 22-10-2006 08:50    Sujet du message: litterature Répondre en citant

guy de MAUPASSANT


Une vie ! Quelques jours, et puis plus rien !»
Guy de Maupassant



LA BIOGRAPHIE DE GUY DE MAUPASSANT

Maupassant a passé son enfance en Normandie où il rencontre Flaubert, ami de la famille, qui devient son maître spirituel. Après la guerre de 1870, dont l'épreuve de l'horreur garde une place centrale dans son oeuvre, Maupassant côtoie avec son ami Flaubert les salons littéraires parisiens. Sa première publication, 'Boule de suif', est un succès. Mais, atteint par la syphilis, il sait qu'il a peu à vivre et c'est dans l'urgence qu'il écrit des romans comme 'Une vie', 'Bel ami' et surtout de nombreuses nouvelles, art dont il devient un maître. Son oeuvre, d'abord tableaux de moeurs ironiques, porte, à mesure que la folie le ronge, une véritable noirceur. Ses derniers écrits fantastiques comme 'Le horla' témoignent de l'emprise de la mort sur son esprit. Il tente de se suicider en 1892 mais c'est l'année suivante qu'il s'éteint, vaincu par la maladie.




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ILS AURAIENT AIMÉ LUI DIRE...

> Message de HAJAR1
Une autre lettre, de nouveaux mots et un nouvelle année! Sachez que depuis le 22 Décembre, mon amour n'a point diminué, malgré les moqueries de mes amis qui disent que je suis trop petite pour vous lire. Ah qu'ils ne connaissent votre valeur, ces fourbes! Je vous aime du fond de mon coeur meurtri et sachez que si les coeurs brisés n'étaient qu'une façon de parler, derrière moi vous pourriez voir du sang, et tout ceci à cause de cette souffrance : votre mort. Reposez en paix. Je vous aime.
Hajar, 12ans le 25 Avril 2006 à peu près 00:35.

> Message de HAJAR1
Mon très cher Guy, mon rêve dans cette vie de brutes est de vous rencontrer, car vous êtes tout pour moi. Je regrette du fond de mon coeur que je ne vous ai jamais vu ! Vous êtes mon auteur preféré. Vos romans, je les dévore surtout Bel-Ami que j'adore par-dessus tout.
Je suis une petite fille de 12 ans qui espère que son message sera transmis, même si ce n'est guère possible. Je vous aime comme je vous respecte. Quel bonheur de lire vos livres de penser à vous de rêver toutes les nuits de vous. Les mots ne suffisent guère pour exprimer l'amour et le respect que j'ai pour vous. Je vous aime plus que tout.
Hajar,12ans, Casablanca, Maroc: le 22 decembre 2005;16H00.

ET VOUS?...
Si vous aviez eu l'occasion de lui parler ou de lui écrire... que lui auriez-vous dit ?

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SES CITATIONS

« Notre grand tourment dans l'existence vient de ce que nous sommes éternellement seuls, et tous nos efforts, tous nos actes ne tendent qu'à fuir cette solitude. »
[ Guy de Maupassant ] - Extrait de la Solitude

« Le cul des femmes est monotone comme l'esprit des hommes. »
[ Guy de Maupassant ] - Extrait d’une Lettre à Flaubert - 3 Août 1878

« Toutes les idées, toutes les phrases, toutes les discussions, toutes les croyances sont des rengaines. »
[ Guy de Maupassant ] - Extrait d’une Lettre à Marie Bashkirtseff - Mars 1884

« Le voyage est une espèce de porte par où l'on sort de la réalité comme pour pénétrer dans une réalité inexplorée qui semble un rêve. »
[ Guy de Maupassant ] - Extrait d' Au soleil

« Le suicide ! Mais c'est la force de ceux qui n'en ont plus, c'est l'espoir de ceux qui ne croient plus, c'est le sublime courage des vaincus. »
[ Guy de Maupassant ] - L'endormeuse

Les 43 citations de Guy de Maupassant dans Citations du Monde



LES LIVRES DE GUY DE MAUPASSANT

> La chevelure et autres histoires de fou
Le «cas» du fou fétichiste amoureux d’une chevelure féminine sert, comme les autres, à illustrer une interrogation sur les abîmes de l’esprit, que Maupassant se contente de laisser entrevoir, se gardant bien de... Lire »


> Philosophie de Maupassant
En donnant à penser que l'homme est "une bête à peine supérieure aux autres", que c'est la recherche du plaisir qui nous meut, que la mort est un invraisemblable scandale, que la guerre est infrahumaine et que les... Lire »
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MessagePosté le: 29-10-2006 13:07    Sujet du message: litterature Répondre en citant

georges sand


Actualité [modifier]
Une pièce Sand et Musset au Théâtre de la Huchette : "Sand et Musset, les Amants du siècle"


Sa vie [modifier]
Elle naît à Paris en 1804 mais passe la plus grande partie de son enfance à Nohant dans l'Indre. Orpheline de père, à 4 ans, Aurore Dupin connut une enfance assez libre chez sa grand-mère paternelle.

Ce séjour à la campagne la marquera et elle reprendra le thème de la vie à la campagne dans plusieurs de ses ouvrages (comme dans La Mare au Diable). En 1822, elle épouse le baron Casimir Dudevant avec lequel elle aura deux enfants : Maurice (né en 1823) et Solange (née en 1828). Très vite elle quitte son mari et connaît alors une vie amoureuse plutôt agitée.

En 1831 paraît son premier roman Rose et Blanche qu'elle a écrit en collaboration avec Jules Sandeau, son amant, de qui elle s'inspire pour son pseudonyme Sand.

Elle dissimule de moins en moins son penchant pour le port de vêtements masculins, bien qu’elle continue de s’habiller en femme pour les occasions. Ce « déguisement » permet à Sand de circuler plus librement dans Paris (fumant la pipe), et lui facilite l’accès aux lieux où une femme de son rang peut se voir refuser l’accès. C’est une pratique exceptionnelle au XIXe siècle, où les codes sociaux, notamment parmi les classes aisées, ont la plus grande importance. En conséquence, Sand perd une bonne partie de ses privilèges de baronne. Paradoxalement, l’usage de l’époque permet aux femmes des classes aisées de vivre séparées de leurs époux sans perdre la face, si elles ne commettent pas ouvertement d’« irrégularité » flagrante.

Dans ses premiers romans, autobiographies transposées, elle assimile la quête du bonheur personnel à une régénération sociale. Ainsi Indiana (qu'elle signe pour la première fois du pseudonyme de George Sand, 1832) et Lélia (1833) sont des œuvres romanesques et lyriques où l'amour se heurte aux conventions mondaines et aux préjugés sociaux, comme s'y heurta George Sand lors de ses passions successives avec Musset et Chopin.

En 1833 et 1834, elle connaît une liaison mouvementée avec Alfred de Musset dont elle tirera Elle et Lui. Elle le quitte pour le Docteur Pagello. Plus tard, elle connaît Franz Liszt et surtout Frédéric Chopin avec qui elle vivra près de 10 ans (de 1838 à 1847). À Majorque, on peut visiter aujourd'hui la chartreuse de Valldemossa où elle passa l'hiver 1838-39 avec Frédéric Chopin et ses enfants.

En 1841 elle fonde avec Pierre Leroux la Revue Indépendante.

George Sand se lie à des démocrates comme Arago, Barbès ou encore Bakounine et se réjouit en 1848 de la chute du roi Louis-Philippe et de la fin de la Monarchie de Juillet affichant son engagement politique social et communiste. Après les journées de juin, elle se retire en 1851 à Nohant, contrainte d'écrire pour le théâtre à cause d'embarras financiers. Mais elle ne se cantonne pas à Nohant, voyageant aussi bien en France (fréquents séjours à Paris) qu'à l'étranger.

Elle continue à mener une vie hors normes et agitée. Elle a d'autres liaisons amoureuses, se bat pour la défense des droits des femmes et pour ses idées politiques, se lie d'amitié notamment avec Flaubert et Théophile Gautier, fréquente les frères Jules et Edmond Goncourt.

Elle n'arrête pas d'écrire jusqu'à sa mort en 1876, à l'âge de 72 ans, à Nohant. Victor Hugo déclara le 8 juin 1876 : « Je pleure une morte, je salue une immortelle ! ».

Parmi les très nombreuses biographies consacrées à Sand, celle de Michel Souvais : George Sand et son Panthéon [1].


Quelques œuvres [modifier]
Wikisource propose un ou plusieurs textes de George Sand dans le domaine publicRose et Blanche (roman, 1831)
Indiana (roman, 1832)
Lélia (roman, 1833)
Mauprat (1837)
Le compagnon du tour de France (roman, 1840)
Horace (1841)
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MessagePosté le: 30-10-2006 09:42    Sujet du message: litterature Répondre en citant

john steinbeck


Ecrivain américain
Né à Salinas (Californie) le 27 février 1902
Décédé à New York le 20 décembre 1968



En savoir plus sur JOHN STEINBECK avec Yahoo Search
Faites découvrir JOHN STEINBECK à un ami



«L'âge que nous vivons est dangereux ; comme il serait ennuyeux s'il ne l'était pas.»
John Steinbeck



LA BIOGRAPHIE DE JOHN STEINBECK

Né en californie, John Steinbeck y passe quarante ans de sa vie, y fait des études sans décrocher d'ailleurs aucun diplôme. Après des débuts difficiles, sa carrière de romancier prend un nouveau tour avec le succès de 'Des souris et des homme' puis 'Des raisins de la colère', récompensé par le prix pulitzer en 1939. Il s'installe à New York en 1950 et se revèle être un chroniqueur et polémiste infatigable. Il prend position contre le maccarthysme aux Etats-Unis mais contre le communisme à l'étranger, et soutient le président Johnson pendant la guerre du Vietnam. Car si Steinbeck est surtout connu pour ses romans toujours beaucoup lus, il fut aussi reporter de guerre. D'abord pour le New York Herald Tribune pendant la Seconde Guerre mondiale, puis en 1966 au Vietnam. Son oeuvre, couronnée par le Prix Nobel en 1962, a suivi une évolution significatrice. En effet, Steinbeck s'intéresse d'abord à la nature qui l'entoure, il adopte ensuite une approche teintée de déterminisme dans son traitement des rapports humains. Mais après 1945, il finit par prôner une morale de la responsabilité individuelle.




LES ANECDOTES SUR JOHN STEINBECK

> Sur grand écran...
Quatre des romans de l'auteur américain, prix Nobel 1962, ont été adaptés au cinéma par les plus grands réalisateurs américains (Elia Kazan, Victor Flemming... ) 'Des souris et des hommes' a été adapté deux fois, en 1939 puis en 1992.



TOUT JOHN STEINBECK SUR... » FNAC.COM «



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> Message de TOONE
John. Merci.

ET VOUS?...
Si vous aviez eu l'occasion de lui parler ou de lui écrire... que lui auriez-vous dit ?

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SES CITATIONS

« L'esprit libre et curieux de l'homme est ce qui a le plus de prix au monde. »
[ John Steinbeck ] - Extrait d’ A l'est d'Eden

« Sous sa carapace de lâcheté, l'homme aspire à la bonté et veut être aimé. S'il prend le chemin du vice, c'est qu'il a cru prendre un raccourci qui le mènerait à l'amour. »
[ John Steinbeck ] - Extrait d' A l'est d'Eden

« Une ville ressemble à un animal. Elle possède un système nerveux, une tête, des épaules et des pieds. Chaque ville diffère de toutes les autres : il n'y en a pas deux semblables. Et une ville a des émotions d'ensemble. »
[ John Steinbeck ] - La perle

« L’optimiste ressemble à ce boxeur professionnel qui, venant de se marier, annonçait à ses amis qu’il ne se battrait plus. »
[ John Steinbeck ]
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MessagePosté le: 31-10-2006 10:10    Sujet du message: litterature Répondre en citant

AMBROISE PARE



Ambroise Paré est le parfait exemple de l'autodidacte. Celui qui écrivait "je le pansai, Dieu le guérit" ne connaissait ni le latin, ni le grec et reconnaissait n'avoir même jamais lu Galien… Et c'est sur les champs de bataille que le père de la chirurgie moderne se forgea toute sa connaissance du corps humain.

Fils d'un barbier de Laval, Ambroise Paré naît à Bourg-Hersent en 1510 (ou peut-être 1517). Ayant appris à lire et à écrire chez un chapelain, il entre comme marmiton auprès de la comtesse de Laval avant de devenir l'apprenti de maître Vialat, barbier ordinaire du comte. En 1529, l'Hôtel-Dieu de Paris lui ouvre ses portes et lui offre la possibilité de pratiquer de nombreuses dissections. Durant trois années, Paré côtoie "tout ce qui peut être d'altération et maladies au corps humain". A la fin de ses études, il choisit, sans doute pour des raisons financières, de s'attacher au service du duc de Montejean, colonel général d'infanterie.

L'année 1537 marque pour le jeune Ambroise le début d'une brillante carrière de chirurgien militaire. Accompagnant le duc, il reçoit le baptême du feu à la bataille du Pas de Suse. Il y pratique la première désarticulation du coude et découvre que la poudre des arquebuses n'empoisonne pas les blessures comme on le croyait. Selon l'usage, les plaies faites par ce type d'armes, supposées vénéneuses, devaient être ébouillantées à l'huile et cautérisées au fer rouge. Un jour cependant, à cours de provision, Paré utilise en lieu et place de l'huile un mélange de jaune d'œuf, d'huile de rosat et de térébenthine. A sa plus grande surprise, les malades ainsi traités ne présentent plus les douleurs, inflammations et fièvres qui ne manquaient jamais d'accompagner le soin classique. Dès lors, il décide "de ne jamais plus brûler aussi cruellement les pauvres blessés". De sa campagne d'Italie, il ramène également la recette d'un baume - la fameuse huile dite "des petits chiens" - à base de chiots nouveau-nés bouillis dans l'huile de lys avec des vers de terre et de la térébenthine.

A la mort de Montejean, Ambroise Paré est de retour à Paris ; il se marie et entre au service du comte de Rohan. En 1542, il assiste au siège de Perpignan, alors occupée par les Espagnols. Les tentatives de Rohan pour reprendre la ville échouent, mais Paré, lui, continue d'élaborer de nouvelles techniques chirurgicales. Le maréchal de Brissac ayant reçu une balle dans l'épaule impossible à retrouver, Paré a l'idée de replacer le blessé dans la position exacte qu'il occupait au moment de l'impact. Il déniche alors facilement le projectile que l'on retire aussitôt. La campagne achevée, il se met à la rédaction du récit de ses voyages qu'il souhaite faire paraître en français. Mais il lui faut le soutien du roi face à la faculté de médecine pour voir aboutir son projet ; La méthode de traicter les playes faictes par hacquebutes et aultres bastons à feu et de celles qui sont faictes par flèches, dards et semblables paraît en 1545. La même année, nouveau "fait d'armes" : en campagne à Boulogne, Paré sauve littéralement la face du duc de Guise. Le chirurgien réussit à retirer le fer d'une lance fichée sous l'œil droit du blessé, faisant montre devant tous de sa grande dextérité.

Après la mort de François 1er en 1547, Paré retrouve à nouveau Paris où il pratique opérations, accouchements et réductions des fractures. Il élabore également sa technique de ligature des vaisseaux en remplacement des cautères mais doit attendre 1552 pour la mettre en œuvre. A cette époque, La France et l'Autriche entrent en guerre et Paré suit Rohan pour sa campagne dans l'Est. Au siège de Danvilliers, il doit amputer l'un des gentilshommes de l'armée du comte. Plutôt que d'appliquer le fer rouge pour éviter l'hémorragie, il tente sa nouvelle méthode et ligature les artères du blessé, qui se rétablira. A la mort de Rohan, tué près de Nancy, Paré entre au service du roi de Navarre puis à celui du roi de France Henri II qui le nomme chirurgien ordinaire. Désormais, la carrière de Paré sera intimement liée au destin des souverains de son pays.

En 1553, on le retrouve prisonnier au siège de Hesdin et ne doit qu'à ses talents de chirurgien d'être finalement libéré. Cherchant une reconnaissance officielle, Paré décide d'obtenir le titre de docteur en chirurgie ; ses "confrères" tentent de s'y opposer mais l'appui du roi est le plus fort et il reçoit le bonnet tant convoité le 8 décembre 1554, sans avoir eu à passer les épreuves de latin. En 1561 et 1562, il publie deux autres ouvrages dont son Anatomie universelle du corps humain. Bientôt, c'est la consécration avec à sa nomination comme premier chirurgien auprès de Charles IX. Mais malgré sa nouvelle et haute charge, Paré est renvoyé au secours des armées, d'abord à Rouen, puis à Dreux et au Havre. Les guerres de religion opposant catholiques et protestants ont repris de plus belle, ensanglantant le pays pour les trente années à venir. Il a souvent été dit que Paré fut d'obédience huguenote et qu'il échappa au massacre de la Saint-Barthélemy grâce à son amitié avec le roi. De 1564 à 1566, Paré accompagne Charles IX en visite à travers la France et en profite pour débusquer de nouvelles pistes de recherches. Couronné en 1574, Henri III le garde auprès de lui en tant que premier chirurgien. Paré suspend alors les voyages pour se consacrer à la rédaction de ses livres.

Il mourra le 20 décembre 1590 et sera enterré lors de grandes funérailles à l'église Saint-André-des-Arts de Paris. Celui qui avait osé répondre à Charles IX qui lui demandait de mieux le traiter que les pauvres de l'hôpital : "c'est impossible, Sire, parce que je les soigne comme des rois", laissait une œuvre entièrement dédiée au soulagement des souffrances de ses semblables.


Portrait de Paré : remerciements à The Blocker History of Medecine Collections, The University of Texas Medical Branch, Galveston, Texas, USA.
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MessagePosté le: 20-11-2006 10:37    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Marie , j'ai delaisse ma rubrique pour travailler dans la tienne. Je te la rend car si tu commence a faire la parlote dans litterature, ou va t'on. Tu es l'auteur de cette rubrique mais, tout de même. bisou LINE


Jean-Jacques Rousseau
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aller à : navigation, Rechercher
Pour les articles homonymes, voir Jean-Jacques Rousseau (homonymie).

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Sommaire [masquer]
1 La « vérité » de Jean-Jacques
2 La Nature
2.1 Définition
2.2 L'état de nature selon Rousseau
2.3 Rousseau botaniste
3 La musique
3.1 Un musicien mineur
3.2 Un théoricien essentiel
4 La politique
4.1 Les sources de la pensée politique de Rousseau
4.2 Rousseau démocrate ?
5 Œuvres
6 Citations
7 Bibliographie
7.1 Ouvrages généraux
7.2 Ouvrages spécialisés
7.3 Articles et recueils d'articles
7.4 Biographies et fictions
8 Liens
8.1 Liens internes
8.2 Liens externes
8.2.1 Généralités
8.2.2 Sujets particuliers



Jean-Jacques RousseauJean Jacques Rousseau (né le 28 juin 1712 et décédé le 2 juillet 1778) est un écrivain et philosophe genevois d'expression française. Il est le fils d'Isaac Rousseau (1672 Genève - 1747 Nyon), horloger comme son père et son grand-père, et de Suzanne Bernard (1673 Genève - 1712 Genève), elle-même fille d'un horloger, Jacques Bernard. Sa mère fut élevé à partir de neuf ans, à la mort de son père, par son oncle Samuel Bernard, pasteur protestant, que Jean-Jacques pris pour son grand-père. Elle meurt le 7 juillet 1712 à Genève, soit neuf jours après la naissance de Jean-Jacques. Sa famille, d'origine française, s'était exilée à Genève en 1549 à cause de la persécution religieuse. Abandonné à 10 ans par son père, il connaît, livré à lui-même, une enfance, une éducation et des débuts difficiles. Il passe deux années chez le pasteur Lambercier à Bossey (au pied du Salève au sud de Genève) (1722 - 1724). Son oncle le place comme apprenti chez un greffier, puis en 1725 chez un maître graveur. Son père se remarie en 1726.

Jean-Jacques quitte la Genève protestante à seize ans en 1728. C'est le curé de Confignon, Benoît de Pontverre, qui l'adresse à une nouvelle catholique d'Annecy, Madame la baronne de Warens. Celle-ci l'envoie à Turin où il se convertit au catholicisme le 23 avril. L'année suivante, il retourne chez celle qu'il appelle « Maman », dans « une petite maison au penchant d'un vallon », près de Chambéry, que Les Confessions ont rendue célèbre : « les Charmettes ». En 1730, il voyage à pied jusqu'à Neuchâtel, où il enseigne la musique. En 1732, il revient à Chambéry, où il est maître de musique et séjournera pendant près de dix ans. En 1734 il devient l'intendant de Mme de Warens, qui sera plus tard sa maîtresse. C'est chez elle qu'il écrit, en 1739, son premier livre, Le verger de Madame la baronne de Warens. Il apprécie la ville : « S'il est une petite ville au monde où l'on goûte la douceur de la vie dans un commerce agréable et sûr, c'est Chambéry. »

À Paris, en 1742 et 1743, il essaie d'exploiter l'invention d'un système de notation musicale, en publiant successivement le Projet concernant de nouveaux signes pour la musique et la Dissertation sur la musique moderne.

Il se lie avec Denis Diderot et Mme d'Epinay.

En 1745, il rencontre Thérèse Levasseur, modeste servante d'auberge, avec qui il se met en ménage. Les cinq enfants qu'elle lui donnera sont confiés aux Enfants-Trouvés, l'Assistance publique de l'époque.

En 1747, son père Isaac Rousseau meurt.

En 1749, il écrit les articles sur la musique pour l'Encyclopédie.

En 1750, il participe à un concours proposé par l'Académie de Dijon : son Discours sur les sciences et les arts (dit premier Discours), qui soutient que le progrès est synonyme de corruption, obtient le premier prix.

Le 18 octobre 1752 a lieu à Fontainebleau, en pleine « Querelle des Bouffons », Le Devin du village, que Rousseau vient de composer, est joué devant le roi.

En 1755, à un autre concours de la même Académie de Dijon il répond par son Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes (également appelé Second Discours), qui achève de le rendre célèbre, et suscite, comme le premier Discours, une vive polémique.

Publié en 1762, Émile ou De l'Éducation est condamné par le Parlement de Paris. Le Contrat social paraît la même année, et connaît un sort similaire : les deux ouvrages sont interdits en France, au Pays-Bas, à Genève, et à Berne.

Rousseau se rend en Suisse, puis sur le territoire de Neuchâtel (Môtiers) qui appartient au roi de Prusse. Après un passage dans l'île Saint-Pierre, sur le lac de Bienne, il gagne l'Angleterre, en 1765, en compagnie de David Hume, attaché à l'ambassade de Grande-Bretagne à Paris. Il peut rentrer à Paris en 1770, à la veille de la chute de Choiseul dont il a condamné la politique d'annexion de la Corse. Il se tourne également contre la politique russe de démantèlement de la Pologne, alors que la plupart des philosophes soutiennent Catherine II.

C'est à cette période que Rousseau commence son œuvre autobiographique. Entre 1766 et 1769, il écrit les Confessions (il y invente le terme de « Cruscantisme »).En 1772, il entame la rédaction des Dialogues de Rousseau juge de Jean-Jacques. Les Rêveries du promeneur solitaire sont rédigées au cours des deux dernières années de sa vie.

En 1778, le marquis de Girardin lui offre l'hospitalité dans un pavillon de son domaine d'Ermenonville, près de Paris : il y meurt subitement le 2 juillet 1778 de ce qui semble être une crise d'apoplexie.

Le lendemain de sa mort, le sculpteur Houdon prend le moulage de son masque mortuaire. Le 4 juillet, Girardin fait inhumer le corps dans l'île des Peupliers, dans la propriété où, à partir de 1780, s'élèvera le monument funéraire dessiné par Hubert Robert et exécuté par J.-P. Lesueur. Le philosophe est rapidement l'objet d'un culte et sa tombe est assidûment visitée. Les révolutionnaires le portent ensuite aux nues et la Convention demande son transfert au Panthéon. L'hommage solennel de la nation française a lieu le 11 octobre 1793 : dans une grandiose cérémonie, les cendres de Jean-Jacques Rousseau sont transférées d'Ermenonville au Panthéon. Jean-Jacques Rousseau devient officiellement l'une des gloires de la nation française.


Portait de Jean-Jacques Rousseau en 1766, par Allan Ramsay
La « vérité » de Jean-Jacques [modifier]
L'œuvre de Rousseau s'inscrit contre la filation nobiliaire et réveille cette inconnue de la « vieille » littérature : la sensibilité. Une sensibilité fondatrice de droits et de devoirs. Mais son influence trouvera sa pleine expression avec la Révolution française : le penseur politique en devient l'un des pères spirituels et tous se réclament de lui. Les révolutionnaires, d'un extrême à l'autre prétendirent « ne marcher que le Contrat social à la main ». Paradoxalement, les théoriciens de la contre-révolution (Joseph de Maistre, Louis-Gabriel de Bonald), se reclamèrent eux-aussi de Rousseau. Cela suffit à donner une idée de la diversité de l'héritage rousseauiste.

La différence majeure entre son œuvre et d'autres « vérités » publiées se trouve peut être dans le parti pris affiché et, chez lui, évident (sa devise Vitam impendere vero (Juvénal, satire IV, 91), ou "Consacrer sa vie à la vérité" selon sa propre traduction, en fait foi), de considérer la notion de vérité comme objet de recherche supérieur à toute autre valeur et même à sa propre réputation ou son propre honneur. On peut, par certains côtés, considérer la totalité de l'œuvre de Rousseau comme une immense lettre morale adressée à ses contemporains d'abord, mais aussi à l'humanité entière (et sinon éternelle, du moins pour quelques siècles après lui). L'état actuel de sa diffusion en librairie, le nombre des thèses qui lui sont consacrées, à lui et à son œuvre, tout comme les traductions en de multiples langues semblent confirmer le caractère fondamental de ces « essais de vérité » écrits par un passionné, un grand initié qui s'est risqué à descendre et à œuvrer pour ce monde émotionnel que les hommes maîtrisent le moins. Il « parlait peuple, pour les peuples », avant la lettre et, ce, avec autant d'intelligence que d'instinct, c'est-à-dire de cœur, sans être ni tribun ni orgueilleux, semblant tout de même ne pas ignorer qu'à sa façon il était (et peut-être resterait) l'un des grands instructeurs de l'humanité.


La Nature [modifier]

Définition [modifier]
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MessagePosté le: 21-11-2006 10:47    Sujet du message: Re: les toltèques Répondre en citant

darjela a écrit:
je n'ai pas le temps aujourd'hui de vous en parler plus mais je vous recommande cet ouvrage absolument indispensable pour faire face à la vie et à l'agressivité auxquels nous sommes confrontés tous et toutes

http://tolteque.thierrycros.net/premiereVisite.html#ce_site

Et quand vous verrez les pyramides du soleil et de la lune , et bien j'y étais il y a 25 ans avec ma fille de 4 ans à l'époque !


dargela, si tu passes par là,
j ai oublié de te remercier, pour tes conseils, je vais aller voir,
cet auteur....................

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MessagePosté le: 21-11-2006 12:17    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand




Résumé de Cyrano de Bergerac


Acte I

La scène se déroule dans le théâtre de Bourgogne . Un public nombreux et très mélangé va assister à la représentation de La Clorise, une pastorale de Balthasar Baro. Il y a là des bourgeois, des soldats, des voleurs, des petits marquis et aussi un père qui veut faire découvrir le théâtre à son jeune fils. On y découvre aussi Roxane, une jeune femme précieuse, Christian de Neuvillette , un jeune noble provincial secrètement amoureux d’elle, et le comte de Guiche , qui lui, a décidé de marier la même Roxane au Marquis Valvert, l’un de ses amis. Le rideau se lève et la pièce commence . C’est alors qu’intervient Cyrano, le cousin de Roxane, au moment où Montfleury, l’un des acteurs, déclame sa première tirade. Il interrompt la représentation et chasse l’acteur. Valvert intervient et se moque du nez de Cyrano. Cyrano lui répond et donne son propre spectacle à travers une brillante tirade célébrant son long appendice. Le pauvre marquis qui n'a pas la verve poétique de son adversaire est la risée de tout le parterre. Le calme revient. Cyrano, qui, malgré sa laideur, est secrètement amoureux de sa cousine, Roxane, a le bonheur d’apprendre que celle-ci lui fixe un rendez-vous pour le lendemain.



Acte II

Cyrano rencontre Roxane chez son ami, le restaurateur Ragueneau . Roxane et Cyrano évoquent leur enfance heureuse. Puis Roxane révèle à son cousin qu’elle est amoureuse non de lui, mais d’un beau jeune homme qu'elle lui demande de protéger. Elle n’a jamais parlé à ce jeune homme et n’en connaît que le nom : Christian de Neuvillette. Elle lui raconte que leur amour est né d'un regard lors d'une représentation à la Comédie. Ce jeune homme vient d’entrer comme cadet dans la compagnie de Cyrano. Désespéré, Cyrano accepte pourtant . Il rencontre Christian et se prend de sympathie pour ce jeune homme courageux. Ce dernier lui avoue qu’il ne sait pas parler d’amour . Cyrano lui propose de l'aider à conquérir Roxane. Il écrira, à sa place , les lettres pour Roxane. Le jeune cadet accepte.



Acte III

Christian est beau et courageux mais est totalement incapable de se déclarer auprès de la belle précieuse. Caché dans l’ombre, Cyrano souffle à Christian, sous le balcon de Roxane, sa déclaration d’amour . La jeune fille est séduite par un si bel esprit.

Roxane parvient , avec beaucoup d’adresse à repousser les avances du comte de Guiche, dont le régiment doit partir à la guerre. Roxane, qui craint le départ du régiment de Christian décide de précipiter son mariage avec le jeune homme . Se rendant compte qu’il a été abusé, de Guiche se venge et envoie aussitôt Christian et Cyrano pour combattre au siège d'Arras.



Acte IV

Bloqués par les espagnols , les gascons sont affamés et commencent à se décourager. Cyrano, lui , franchit régulièrement au péril de sa vie les lignes ennemies pour faire parvenir à Roxane des lettres qu'il écrit et qu’il signe du nom de Christian.

Touchée par ces lettres Roxane parvient, grâce à la complicité de Ragueneau, à se rendre au siège d’Arras avec un carrosse rempli de victuailles. Elle veut témoigner à Christian son amour. Lorsque le jeune homme réalise que Cyrano a écrit toutes ces lettres , il comprend que lui aussi est amoureux de Roxane. Il réalise aussi que ce n’est pas de lui que Roxane est amoureuse mais du poète qui a écrit ces lettres d’amour. Christian exige que Cyrano avoue toute la vérité à Roxane et court au combat se faire tuer. Il meurt dans les bras de Roxane , lui laissant une dernière lettre écrite par son ami. Cyrano décide de garder le secret.



Acte V

Quinze ans plus tard, Roxane, toujours amoureuse de Christian, s’est retirée au couvent. Cyrano vient très régulièrement lui rendre visite. Ce jour-là , Cyrano est tombé dans un attentat et arrive blessé à la tête. Il est mourant mais il ne dit rien à Roxane. Il lui demande juste de pouvoir lire la dernière lettre de Christian. Il la lit avec une telle aisance et une telle émotion que Roxane se pose des questions. Elle reconnaît cette voix entendue du haut de son balcon. Malgré l'obscurité, due à la tombée de la nuit, Cyrano continue de lire cette lettre qu’il connaît par cœur. Roxane réalise qu’alors qu’elle croyait aimer Christian, c’est de Cyrano qu’elle était vraiment amoureuse. Elle comprend alors que l'amour qu'elle éprouvait ne venait pas de la beauté extérieure mais de la grandeur d’âme. En découvrant que c’est lui qu’elle aime, Cyrano meurt heureux.



Le site de Hervé Bargy sur le vrai Cyrano : Savinien Cyrano de Bergerac

Une analyse de Cyrano de Bergerac sur le site de l'Académie d'Amiens

Une analyse de Cyrano de Bergerac
Un résumé de Cyrano de Bergerac

Le Texte intégral de Cyrano de Bergerac sur le site de la BNF



Source bibliographique

Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand ( Editions Folio)
Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand, étude de Philippe Bisson (Balises, Editions Nathan)
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MessagePosté le: 22-11-2006 16:13    Sujet du message: litterrature Répondre en citant

DYLAN THOMAS
Poète gallois
Né en 1914
Décédé en 1953



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«Qui cherche le repos trouve l'ennui ; qui cherche le travail trouve le repos»
Dylan Thomas



LA BIOGRAPHIE DE DYLAN THOMAS

Elevé dans les zones rurales de l'Ecosse, Dylan Thomas n'a jamais appris à parler gallois, mais ses racines ont fortement influencé son oeuvre. Ses trois premiers recueils de poèmes, '18 Poems', '25 Poems' et 'The Map of Love' (1939), ont été composés à partir de carnets de jeunesse, écrits dans un style fougueux et brillant. 'Deaths and Entrances', écrit juste après la fin de la Seconde Guerre mondiale, est beaucoup plus sombre. Ses poèmes les plus célèbres déroulent un langage simple et imagé, à l'instar de 'Fern Hill', évocation joyeuse d'une enfance champêtre. Thomas est fermement classé parmi les plus grands poètes lyriques du XXe siècle, et des milliers de 'pèlerins' visitent chaque année son atelier de papiers près du hangar à bateaux de Laugharne, dans l'ouest gallois.
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MessagePosté le: 23-11-2006 10:32    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

BERNARD WERBER
Ecrivain français
Né à Toulouse en septembre 1961



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«"L'envie de savoir" est le plus puissant moteur humain»
Bernard Werber



LA BIOGRAPHIE DE BERNARD WERBER

Après des études de criminologie, Bernard Werber intègre une école de journalisme à Paris. Il fait d'abord ses preuves dans la presse locale de Cambrai, puis devient un collaborateur régulier du Nouvel Observateur. En 1991, il publie son premier roman, 'Les Fourmis', et l'ouvrage fait une irruption remarquée sur la scène littéraire. Le roman suivant, 'Le Jour des fourmis' est traduit en vingt-deux langues. Il obtient le Prix des lectrices de Elle et se retrouve propulsé sur le pupitre des lycéens. Ce succès est en partie dû au fait que Werber a repris un genre ignoré en France mais dans lequel excellent les Anglo-Saxons, celui du roman scientifique, auquel l'auteur ajoute des considérations plus philosophiques portant sur l'organisation de nos sociétés humaines. Werber s'est également fait un nom dans le cinéma, avec la réalisation de 'La Reine de nacre'. En 2006, il sort son premier long métrage, 'Nos amis les Terriens'. Capable de se renouveler sans cesse, il propose aussi pour la rentrée littéraire un nouveau roman très attendu, 'Le Papillon des étoiles' (3 octobre 2006). Ecrivain talentueux, il a su imposer son style avec audace et détermination.




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MessagePosté le: 24-11-2006 10:33    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Leonardo Sciascia
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Leonardo Sciascia est un écrivain et homme politique italien né le 8 janvier 1921 à Racalmuto et décédé le 20 novembre 1989 à Palerme.

Sommaire [masquer]
1 Biographie
2 Bibliographie
2.1 Publications posthumes
2.2 Essais critiques en Italien sur l'œuvre de Sciascia
3 Liens externes



Biographie [modifier]
Fils et petit-fils de mineurs siciliens (mines de soufre), Leonardo Sciascia devient instituteur en 1941, il publie son premier livre Les paroisses de Regalpetra en 1956 décrivant la vie d'un village sicilien.

Sciascia publie en 1960 son premier roman policier Le jour de la chouette, sur la mafia, Le conseil d'Égypte en 1963, décrivant la Sicile à la fin du XVIIIè siècle, une pièce de théâtre en 1965, Le député, un nouveau roman policier À chacun son dû en 1966, un autre pièce L'Évêque et les pois chiches en 1969, Le contexte en 1971, Todo modo en 1974.

Leonardo Sciascia est élu en 1975 au conseil municipal de Palerme, sur la liste communiste, mais démissionne deux ans plus tard, puis est élu député européen et député sous la bannière du Parti radical italien en 1979 pour soutenir l'action de Marco Pannella. Il fera partie de la commission d'enquête sur l'assassinat d'Aldo Moro.


Bibliographie [modifier]
Fables de la dictature (1950)
Pirandello et la Sicile (1953)
Les paroisses de Regalpetra (1956)
Oncles de Sicile (1959), première version
Les oncles de Sicile (1960)
Il giorno della Civetta (1961). Le jour de la chouette
Le conseil d'Égypte (1963
Mort de l'inquisiteur (1964)
À chacun son dû (1966)
La Controverse liparitaine (1969)
Le cliquet de la folie (1970)
La Mer couleur de vin (1973)
Todo Modo (1974)
La disparition de Majorana (1975)
Candide ou Un rêve fait en Sicile (1977)
L'affaire Moro (1978)
Noir sur noir (1979)
Le Théâtre de la mémoire (1981)
Mots croisés (1983)
Petites chroniques (1985)
La Sorcière et le Capitaine (1986)
1912 + 1 ; Portes ouvertes (1987)
Le chevalier et la mort (1988)
Heures d'Espagne (1989)
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MessagePosté le: 24-11-2006 10:51    Sujet du message: carroll trivium astrée Répondre en citant

Coucou Liline,

Toujours à la tache de bonne heure !

Je te fais un gros bisou.
Very Happy
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" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "
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MessagePosté le: 25-11-2006 10:16    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

TOLSTOI


Résumé du roman



Russie, 1880. Anna Karénine, est une jeune femme de la haute société de Saint-Pétersbourg. Elle est mariée à Alexis Karénine un haut fonctionnaire de l'administration impériale, un personnage austère et orgueilleux. Ils ont un garçon de huit ans, Serge.

Anna Karénine se rend à Moscou chez son frère Stiva Oblonski. En descendant du train, elle croise le comte Vronski, venu à la rencontre de sa mère. Le comte laisse passer cette très belle femme.

Anna Karénine tombe amoureuse de Vronski, cet officier brillant, mais frivole. Ce n'est tout d'abord qu'un éclair, et la joie de retrouver son mari et son fils lui font croire que ce sera un vertige sans lendemain. Mais lors d'un voyage en train, quand Vronski la rejoint et lui déclare son amour, Anna réalise que la frayeur mêlée de bonheur qu'elle ressent à cet instant vont changer son existence. Anna lutte contre cette passion. Elle finit pourtant par s'abandonner avec un bonheur coupable au courant qui la porte vers ce jeune officier.

Puis Anna tombe enceinte. Se sentant coupable et profondément déprimée par sa faute, elle décide d'avouer son infidélité à son mari. Elle n'ose raconter à Vronski qu'elle s'est décidée à parler à son mari. L'amour qu'elle porte pour son fils lui fait songer un moment à abandonner mari et amant et à fuir avec lui. Mais une lettre de son mari, parti en voyages, en réponse à son aveu , où il ne lui demande que de respecter les apparences, la décide à rester. Mais la grossesse se déroule mal. Après avoir mis au monde une fille, Anna contracte la fièvre et risque de mourir . Elle envoie un télégramme à son mari , lui demandant de rentrer et de lui pardonner. Elle se repent et appelle la mort comme une libération pour tous. Emu par le remords de sa femme et sa mort imminente , Alexis consent à lui pardonner.

Une fois guérie, Anna qui aime toujours Vronski, refuse de le voir. Chassé par elle, celui-ci songe à se suicider. Puis quelque temps plus tard, une rencontre inopinée avec Vronski suffit à faire voler en éclats la décision d'Anna. Elle se jette dans ses bras et ils décident de fuir ensemble à l'étranger. C'est pour Anna, un moment de joie et de délivrance. Elle connaît pendant quelques semaines un bonheur insolent en visitant avec Vronski la France et l'Italie.

Puis leur relation va se détériorer lentement . De retour en Russie, Anna et Vronski vivent en marge de la société. Ils suscitent à la fois admiration et réprobation d'avoir ainsi bravé les conventions de la haute société russe. La fortune de Vronski leur permet d'avoir une existence indépendante et ils parviennent à recréer autour d'eux une micro-société , en marge du Grand Monde. Mais Anna ne supporte pas d'avoir abandonné son enfant et trahi son mari. Elle reste attachée à son fils Serge qu'elle ne voit plus et elle n'aime pas la fille née de sa liaison avec Vronski. De son côté, Vronski, abandonné par ses pairs, vit difficilement les effets de cette liaison. Ce climat pesant provoque une incompréhension réciproque qui obscurcit leur union. Anna, en proie aux plus vifs tourments, et prise dans un engrenage dont elle ne peut se délivrer, met fin à sa vie en se jetant sous un train.

L'histoire d'amour tragique d'Anna Karénine et de Vronski s'inscrit dans un vaste tableau de la société russe contemporaine.

En parallèle à leur aventure, Tolstoï brosse le portrait de deux autres couples : Kitty et Lévine, et Daria et Oblonski . Il y évoque les différentes facettes de l'émancipation de la femme, et dresse un tableau critique de la Russie de la fin du XIXe siècle : Tolstoï montre que les idées libérales et progressives de l'occident commencent à saper des structures traditionnelles apparemment intactes

C'est tout d'abord l'amour heureux qui finira par unir Kitty et Lévine.

Kitty est une belle adolescente qui à dix-huit ans fait son entre dans le monde. Lors d'un bal, la déclaration de Levine la flatte car elle lui donne de l'importance . Elle lui répond cependant par la négative car elle est amoureuse de Vronski. Ce dernier lui échappe lors de ce bal où il succombe à la fascination d'Anna. Kitty sombre alors dans la honte.

Lévine, lui, est un gentilhomme campagnard généreux et progressiste. Tout comme Tolstoï, il est assailli d’angoisses et d’interrogations sur le sens de la vie et de la mort et sur la relation des êtres humains avec l’infini...

Plusieurs mois après ce sinistre bal, Kitty rencontre à nouveau Lévine auprès duquel elle ressent alors un mélange d'effroi et de bonheur. Elle se rend compte qu'elle n'a aimé que lui. Kitty et Lévine comprennent que le passé n'a été qu'une épreuve destinée à consolider leur amour. Ils décident alors de se marier.

Cette union offre l'image d'un couple épanoui, où la douceur et la sagesse féminines permettent à l'homme de s'accomplir au sein de la nature.

Apparaît ensuite un couple plus contrasté: Oblonski, le frère d'Anna Karénine, est un jouisseur infidèle. Il témoigne une extrême indulgence à ses semblables, sans doute fondée sur le sentiment de ses propres défauts. Daria , son épouse, est, elle, soumise et résignée, mais surtout épuisée par les tâches de la vie quotidienne. Malgré son infidélité, Oblonski prodigue à sa femme plusieurs marques de tendresse réconfortantes...

À travers l'histoire de ces couples, au-delà même de l'idéal humaniste qu'il place en Lévine, Tolstoï évoque dans ce roman une double quête sans fin : celle de la recherche de l'amour et de l'exigence de vérité.

Deux des principaux personnages de ce roman – Anna et Lévine – ne se rencontrent presque pas, ils évoluent dans des espaces parallèles. Ce qui vaudra à des critiques de reprocher à Tolstoï son " incapacité à construire le sujet " :" il (le roman) n'a pas d'architecture. On y voit se développer côte à côte , et se développer magnifiquement deux thèmes que rien ne réunit. Comme je me suis réjoui de voir Anna et Lévine faire connaissance ! Convenez c'est l'un des meilleurs épisodes du roman. Vous aviez là l'occasion de réunir tous les fils du récit et de lui assurer un finale harmonieux. Vous ne l'avez pas voulu, c'est votre affaire..." ; ce à quoi Tolstoï répondra: "Je suis fier au contraire de son architecture, les voûtes se rejoignent de telle manière qu'on ne remarque pas où est la clef..."





Premières phrases du roman
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MessagePosté le: 26-11-2006 09:45    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

PSELLOSPsellos Michael
1018 - vers 1080

En 1041-1042, il est à à la cour de l'empereur Michel V le Calfat, de 1042 à 1055, à la cour de l'empereur Constantin IX Monomaque (1042-1055). En 1045 il obtient la chaire de philosophie (consul des philosophes) que Constantin vient de restaurer. Il entretient des relations avec Jean Mavropous, Nicétas de Byzance, Constantin Likhoudès, Jean Xiphilin de Trébizonde et Isaac Comnène (futur empereur). En 1054, après l'excommunication de Michel (Keroularios) Cérulaire par les légats du pape Léon IX, Kéroularios réunit un synode qui se prononce contre la bulle pontificale. Il provoque ainsi un Schisme et oblige l'empereur Michel VI Stratiotikosà abdiquer. Psellos prend parti contre Michel Cérulaire. Disgrâce, entre dans les ordres au couvent du mont Olympe sous le nom de Michel. En 1055-1056, l'impératrice Théodora le rappelle à la cour. Nouvelle chaire. En 1057-1059, Isaac Comnène est empereur. En 1071-1078, Michel VII Parapinace (ancien disciple de Psellos) est empereur. Seconde disgrâce de Psellos [ Voir: Alard L. (1602-1672)]

Très actif dans la vie intellectuelle politique et religieuse, il a écrit sur ces sujets de nombreux ouvrages, souvent de circonstance. Panégyriques, blâmes d'hommes de son entourage; oraisons funèbres, (Jean Xiphilin) ; questions théologiques ( l'impeccabilité de la Vierge, procession de l'Esprit-Saint); remarques sur Basile, Grégoire de Nysse ou Jean Chrysostome, sur les dogmes ou le Cantique des cantiques ; homélies sur l'Annonciation ou les miracles. Mais il est aussi un remarquable philosophe, et peut être une des origines du courant platonicien de la Renaissance italienne pour atteindre l'Occident tout entier (Pléthon* et Bessarion**). Je me suis dirigé, écrit-il, vers Plotin, Porphyre et Jamblique pour m'arrêter à l'admirable Proclus comme dans un vaste port. C'est lui qui m'a fourni la science. Et de Proclus, il ajoute Mon seul mérite consiste en ce que j'ai recueilli quelques doctrines philosophiques puisées à une source qui ne coulait plus. Il veut ôter « l'enveloppe profane et exhumer l'esprit qui y est caché et qui luit comme une perle ». C'est ainsi que maître de l'université, il réorganise les études selon le livre VI de la République de Platon. Au trivium il ajoute le quadrivium, avec les sciences énumérées par le livre VI. Ces sciences conduisent tout droit à Aristote. Il y a donc chez Psellos la reconnaissance du rôle de la raison et des sciences dans l'explication des faits (il s'oppose à la magie de Cérulaire). Mais il reconnaît aussi l'allégorie pour traiter des choses divines.

notes
* Gémiste Pléthon (George) [Geôrgios Gemistos Plêthon]. Né à Constantinople vers 1355, décédé dans le Péloponèse vers 1450. Philosophe. Il a fondé à Florence l'Académie platonicienne. Il a écrit : La différence entre Aristote et Platon et un Traité des lois.

** Jean Bessarion. Né à Trébizonde vers 1400, décédé à Ravenne en 1472. Ecrivain. Cardinal en 1439 avec la protection d'Eugène IV qui est un ami proche. Partisan de l'unification des Églises, il est aussi un artisan de la renaissance italienne. Sa bibliothèque est devenue la bibliothèque Saint-Marc de Venise.

Œuvres
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MessagePosté le: 27-11-2006 10:58    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

Joël FARGES
Réalisateur du film "Serko". Réalisateur pour son propre compte, il a réalisé quelques long-métrages (dont "Amok" en 1993, et de nombreux court-métrages et des films pour la télévision, et a produit une vingtaine de films dans une dizaine de pays (Kazakhstan, Tadjikistan, Inde, Chine, République Tchèque, Hongrie, Indonésie ...).

"Serko", c'est une histoire particulière, un film d'aventures et de découvertes, sur les civilisations de Sibérie et du Grand Nord, qui ont vécu selon des conceptions singulières du onde et de l'homme. Elles ont nourri tout un système de coryances et de mythes, de rites et de fêtes très riches tant sur le plan poétique que symbolique. La symbiose de l'homme et de la nature est le socle de ces croyances et le chaman est investi d'un pouvoir qui relie le visible à l'invisible. Joël FARGES a écouté l"es mythes de ces hommes qui, malgré leur extrême pauvreté, racontent encore aujourd'hui ces contes d'une richesse inouïe au regard de l'imaginaire qui est le nôtre. Ils les chantent plus qu'ils ne les disent, avec une seule voix à deux tons simultanés qui font l'étonnement des musicologues. Ceux qui ont eu le plaisir de les entendre, ne peuvent plus les oublier.

Aujourd'hui, et alors que la plupart des peuples minoritaires ont disparu, ont perdu leur langue, abandonné leurs traditions et oublié leurs rites, les Evenks sont l'objet d'expositions importantes comme pour prouver qu'ils risquent très prochainement et définitivement de disparaître ...

Dimitri est donc un Evenk. En 1889, monté sur un petit cheval gris, Serko, il quitte en début d'hiver les bords du fleuve Amour, situé aux confins orientaux de l'Empire Russe. Après d'extraordinaires péripéties, tous deux arrivent à Saint Pétersbourg à la cour du Tsar. Ayant couvert plus de 9000 kilomètres en moins de 200 jours, ce jeune cavalier et son cheval ont réalisé ainsi le plus fantastique exploit équestre de tous les temps.



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MessagePosté le: 28-11-2006 11:24    Sujet du message: litterature Répondre en citant

les VikinEntre le IXe et le XIIe siècle, les Vikings ont dominé l'Europe, en grande partie grâce à des bateaux longs et étroits, remplis de guerriers, ces fameux langskips (mieux connus à tort sous le nom de drakkars).
Comme Arnaud LE FEVRE de l'Association Hag'Dik me le faisait remarquer, le terme Drakkar est pure invention de la vague romantique du XIXème siècle et n'a donc pas de réalité historique. Ainsi, existe t-il divers noms de bateaux vikings tels que karfi, knorr ou knoerr, snekkar ou snekkja, skeid, etc.
Ainsi, le snekkar semble avoir été le bateau viking de guerre le plus typique, car la langue normande l'a très tôt adopté dans son vocabulaire sous le nom "esnèque", pour désigner le bateau de guerre de type viking, encore utilisé sous Guillaume le Conquerant. Sur le sujet, Il est bon de noter la lecture de la meilleure référence francaise sur le sujet : "Les Vikings et la mer" de Frederic Durand.
Aussi, veuillez accepter mes excuses si le terme m'échappe dans la suite de ce texte.

L'examen minutieux des bateaux vikings tels que ceux d'Oseberg et de Gokstad, exposés au musée des Bateaux Vikings d'Oslo, permet de mieux comprendre la suprématie des Vikings en tant que peuple marin sur des sociétés solidement établies comme celles qui occupaient l'Angleterre, la France et l'Irlande de 800 à 1050 après J.-C. Leur supériorité résidait dans leur compétence en matière de construction navale. Leurs navires étaient rapides, équipés d'un mât central et d'une voile carrée, ce qui permettait à l'équipage de ramer même lorsque la voile était déployée.
Le snekkar, oui mais pas seulement...
Les snekkar vikings figurent parmi les plus admirables bateaux jamais construits, mais aux yeux des marins nordiques, cette beauté restait strictement utilitaire. Les attraits esthétiques des navires remplissaient aussi des fonctions techniques, faisant d'eux les embarcations les plus performantes jamais vues.
Construits pour la guerre et les voyages, les snekkar n'étaient pas les seuls bateaux de l'ère viking. Les knarrs avaient autant d'importance : ces navires de transports étaient plus larges (rapport longueur / largeur : 4 / 1 contre 7 / 1 pour les snekkar) et pouvaient accueillir une cargaison supplémentaire en dessous de leur ligne de flottaison. Contrairement aux langskips, les knarrs utilisaient surtout la voile et portaient des mâts fixes. Ils possédaient bien quelques avirons de chaque côté de leur cale, mais ceux-ci ne servaient qu'en cas de calme plat ou à l'approche de la rive.
Par opposition, les mâts des snekkars s'abaissaient facilement, pour diminuer la résistance au vent et obtenir une plus grande stabilité quand l'embarcation était propulsée à la rame, ou pour moins se faire repérer avant une attaque surprise. En pleine mer, les Normands se servaient habituellement des voiles, mais utilisaient les rames sur les cours d'eau, les criques ou les lacs.
Cette combinaison de voiles et de rames était le secret du navire viking. Il fallut attendre la période précédant immédiatement l'ère viking pour que les charpentiers nordiques maîtrisent en même temps l'art des grands mâts et des fortes quilles. Quilles qui constituaient l'armature première des bateaux vikings : on construisait les coques sur celles-ci, à l'aide de planches de bois vert coupées en étoile autour du c?ur de l'arbre. La texture du bois était soigneusement travaillée ; la quille devait provenir d'un tronc droit, pour rester d'une seule pièce. Pour la membrure du navire, on prenait des branches qui possédaient naturellement la courbure nécessaire. Il fallait obtenir légèreté et souplesse, les coques devant chevaucher les vagues et non lutter contre elles. On comptait une douzaine de chênes pour un navire de guerre de bonne taille (ou de sapins, surtout dans le nord).
Le résultat était une merveille de puissance et de navigabilité. Des répliques modernes ont montré que les langskips dépassaient les dix n?uds à l'heure, soit presque 20 km/h dans de bonnes conditions, et qu'ils pouvaient parcourir en moyenne 200 kilomètres par vingt quatre heures sur de longues distances.
La combinaison de voiles et de rames leur donnait une grande adaptabilité, pour des raids fluviaux comme pour de lointaines expéditions sur les océans.

La boussole n'existait pas encore, mais certains faits signalent la présence à bord d'oiseaux qui une fois lâchés en mer se dirigeaient vers la côte. Les navigateurs n'avaient plus qu'à suivre le vol de l'oiseau.

Le Knarr ou Knörr...
Les Vikings se déplaçaient à cheval ; dans les bateaux, ils couchaient leurs chevaux.
Le knörr est un navire surprenant : le bordage est monté à clins (se chevauchant l'un l'autre) : la proue et la poupe sont symétriques ; une rame-gouvernail est située à l'arrière. Le mât porte une voile rectangulaire. Ce bateau est très souple. Une tente est parfois dressée à l'intérieur. L'ancre n'est pas inconnue.
Dans les batailles navales, les bateaux sont attachés entre eux. Des pierres sont projetées (elles se trouvaient en cale pour équilibrer le knörr), puis des flèches et enfin, on passe à l'abordage.


Découverte...
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MessagePosté le: 29-11-2006 13:38    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Les plus beaux yeux pour moi sont des yeux pleins de larmes»
Edmond Rostand



LA BIOGRAPHIE DE EDMOND ROSTAND

Fils de l'économiste Eugène Rostand, Edmond Rostand fait des études de droit à Paris avant de se consacrer à l'écriture. Il écrit, d'abord sans succès, des poèmes puis une comédie en vers, 'Les romanesques'. Ses pièces en vers, 'La princesse lointaine' et 'La Samaritaine', écrites pour l'actrice Sarah Bernardt ont connu un certain succès. Mais, si Edmond Rostand est encore lu aujourd'hui c'est grâce à la gloire qu'a rencontré sa pièce en cinq actes, 'Cyrano de Bergerac'. 'L'Aiglon' reçoit quelques années plus tard un succès analogue. Rentré à l'âge de trente trois ans à l'Académie française, il meurt de la grippe espagnole en 1918. 'Cyrano de Bergerac' est la pièce qui a réhabilité le drame romantique en France et qui, sans subir l'usure du temps, connaît des succès jamais démentis lors de chacune des ses adaptations au théâtre ou au cinéma.




LES ANECDOTES SUR EDMOND ROSTAND

> Une renommée fulgurante
Jeune homme, auteur à demi-succès, Rostand devient du jour au lendemain avec Cyrano de Bergerac un héros national, sur-le-champ décoré de la Légion d'honneur.



TOUT EDMOND ROSTAND SUR... » FNAC.COM «



ILS AURAIENT AIMÉ LUI DIRE...

> Message de KERGANUS
Merci merci merci merci et encore un millier de merci pour avoir écrit Cyrano de Bergerac !!!!!!!!

ET VOUS?...
Si vous aviez eu l'occasion de lui parler ou de lui écrire... que lui auriez-vous dit ?

Ecrire un message à "Edmond Rostand"



SES CITATIONS

« Angoisse métaphysique : ou l’apaiser avec un Dieu, ou la noyer dans le plaisir, ou la guérir par des pilules. »
[ Edmond Rostand ] - Extrait des Carnets
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MessagePosté le: 30-11-2006 11:22    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Maurice Sachs
1906-1945

indice IMEC : SCS
date de création : 2000
archives volume estimé : 7 boîtes
type de fonds : Auteurs


notice historique/biographique : Proche de Jean Cocteau, Maurice Sachs connut la vie du Paris des Années folles (qu’il décrivit dans Au temps du bœuf sur le toit, 1939), puis se convertit au catholicisme en 1925, à l’instigation de Jacques Maritain. Tour à tour portier d’hôtel, éditeur, libraire, traducteur, galeriste ou conférencier, il publia son premier livre aux États-Unis en 1932 (The Decade of Illusion), puis Alias, un roman autobiographique, en 1935. Devenu le secrétaire de Gide, auquel il consacra un essai en 1936, il put entrer, grâce à celui-ci, au comité de lecture des Éditions de La NRF. Pendant la guerre, il versa dans le marché noir et la Collaboration, ce qui le contraignit à fuir vers l’Allemagne où il aurait été assassiné alors qu’il travaillait sur les chantiers de Hambourg… Après sa mort, furent publiés de nombreux inédits, Le Sabbat (1946), La Chasse à courre (1949), Derrière cinq barreaux (1952), Tableau des mœurs de ce temps (1954) et un roman picaresque inachevé, Histoire de John Cooper d’Albany (1955).
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Marie



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MessagePosté le: 30-11-2006 15:10    Sujet du message: quand on a 15ans Répondre en citant





quand on a quinze ans
et que l'on rencontre chez des amis
un beau jeune homme de 2O ans
on sent tout a coup son coeur battre
s'emballer battre la chamade
quand on a quinze ans
on attend que son regard
se pose sur vous
quand on a quinze ans
l'avenir est là devant vous
et l'on attend qu'il vous prenne
tendrement tout contre lui
quand on a quinze ans
on ferme les yeux et l'on attend
son premier baiser chaste
mais trés tendre
quand on a quinze ans
on attend l'amour le premier
celui qui vous suivra toute votre vie
quand on a quinze ans l'avenir est là tout joyeux

marie





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un sourire éclaire votre journée
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MessagePosté le: 01-12-2006 10:39    Sujet du message: litterature Répondre en citant

BORIS VIAN


Boris Vian
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aller à : navigation, Rechercher
Boris Vian (10 mars 1920, Ville-d'Avray (Hauts-de-Seine) - 23 juin 1959, Paris) était un écrivain français, un ingénieur, un inventeur, un poète, un parolier, un chanteur, un critique et un musicien de jazz (plus exactement trompettiste). Il a également publié sous le pseudonyme de Vernon Sullivan, et pris d'autres pseudonymes comme Bison Ravi (anagramme de son nom).

Sommaire [masquer]
1 Biographie
2 Ses principaux romans et œuvres poétiques
2.1 Romans
2.2 Théâtre
2.3 Poésies
2.4 Chansons
3 Citations
4 Liens externes en français



Biographie [modifier]
Après le lycée Condorcet, il fut formé à l'École centrale, puis ingénieur à l'Association française de normalisation (AFNOR), il reçut également le titre de satrape du Collège de ’Pataphysique.

Il a écrit 11 romans, 4 recueils de poèmes, plusieurs pièces de théâtre, des nouvelles, de nombreuses chroniques musicales (dans la revue Jazz Hot), des scénarios de films, des centaines de chansons (notamment pour Serge Réggiani et Juliette Gréco), etc., le tout avec une verve qui lui est propre.

Son premier roman célèbre (sous l'hétéronyme de Vernon Sullivan) a été J'irai cracher sur vos tombes, écrit en 1946. Ce fut un roman très controversé, (notamment parce qu'il fut retrouvé sur les lieux d'un crime passionnel) qui lui valut d'être condamné en 1950 pour outrage aux bonnes mœurs. S'ensuivent des romans tout aussi noirs et sarcastiques : Les Morts ont tous la même peau, Et on tuera tous les affreux, Elles se rendent pas compte.

Sous son propre nom, il a écrit des romans plus fantastiques, poétiques et burlesques, les plus connus étant L'Écume des jours et L'Automne à Pékin, d'autres étant L'Arrache-cœur, L'Herbe rouge, etc.

Il était également auteur de pièces de théâtre, de nouvelles ( L'Oie bleue, La Brume, Les Fourmis,…) et chansons, et fervent défenseur de la ’Pataphysique.

Le jazz était sa passion, il a souvent joué au Tabou, célèbre club de Saint-Germain-des-Prés (il jouait de la trompette de poche, qu'il avait baptisée « trompinette »), mais a été aussi directeur artistique chez Philips et chroniqueur dans Jazz Hot de décembre 1947 à juillet 1958 d'une "revue de la presse" explosive et extravagante.
Henri Salvador disait de lui : « il était un amoureux du jazz, ne vivait que pour le jazz, n'entendait, ne s'exprimait qu'en jazz ».

Sa chanson la plus célèbre (parmi les 460 qu'il a écrites) est Le Déserteur, chanson pacifiste écrite à la fin de la guerre d'Indochine (soit le 15 février 1954), juste avant la guerre d'Algérie. Celle-ci fut interdite sur les ondes dans sa version d'origine en raison du couplet final litigieux :

Si vous me poursuivez
Prévenez vos gendarmes
Que je possède une arme
Et que je sais tirer

Celui-ci fut tardivement remplacé par

Si vous me poursuivez
Prévenez vos gendarmes
Que je n'aurai pas d'arme
Et qu'ils pourront tirer

(Sous cette deuxième forme, la chanson eut un réel succès dans les années 60, chantée par Peter, Paul and Mary; mais Vian était déjà mort).

Amoureux de la culture américaine, il a traduit en français le grand classique de la science-fiction qu'est le Monde des Ā d'A. E. van Vogt, tout comme sa suite les Joueurs du Ā. Il a également traduit Raymond Chandler, ainsi que le poème Jabberwocky de Lewis Carroll, extrait de De l'autre côté du miroir et les mémoires du Général Omar Bradley A Soldier's Story. Il a aussi traduit la biographie romancée du trompettiste de jazz américain Bix Beiderbecke (1903-1931). Il s'agit de l'ouvrage intitulé "Le jeune homme à la trompette", rédigé par Dorothy Baker en 1938. Boris Vian a réalisé cette traduction pour Gallimard en 1951.

Il a fait quelques apparitions sur scène, au théâtre et dans quelques films. Il joue par exemple le Cardinal de Paris (!) dans Notre Dame de Paris de Jean Delannoy.

Le matin du 23 juin 1959, Boris Vian était à la première du film inspiré de son roman J'irai cracher sur vos tombes. Il avait déjà combattu les producteurs, sûrs de leur interprétation de son travail, et publiquement dénoncé le film, annonçant qu'il souhaitait faire enlever son nom du générique. Quelques minutes après le début du film, il s'effondre dans son siège et meurt d'une crise cardiaque en route vers l'hôpital.

Son oeuvre connut un immense succès public posthume dans les années 1960 et 1970.


Ses principaux romans et œuvres poétiques [modifier]

Romans [modifier]
À son nom :
L'Écume des jours 1947
L'Automne à Pékin 1947
Vercoquin et le plancton 1947
Cantilène en gelée (recueil de poèmes) 1949
Les Fourmis 1949
L'Herbe rouge 1950
Le Ratichon baigneur 1950
L'Arrache-cœur 1953
Troubles dans les andains 1966
Le Loup-garou (recueil de nouvelles, publié en 1970)
Les Lurettes fourrées (recueil de nouvelles)
Et sous le pseudonyme de Vernon Sullivan :
J'irai cracher sur vos tombes 1946
Les Morts ont tous la même peau 1947
Et on tuera tous les affreux 1948
Elles se rendent pas compte 1950

Théâtre [modifier]
L'Équarrissage pour tous 1946
Le Dernier des métiers 1950
Le Chasseur Français 1955 (Vaudeville lyrique - musique composée par Stéphane Varègues)
Le Goûter des généraux 1962
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MessagePosté le: 02-12-2006 15:12    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Alexandre Dumas (1802-1870)


"Qu'est-ce que l'Histoire ? Un clou auquel j'accroche mes romans. " , mais à force de mouvement, de panache et de vie, les héros sont inoubliables. Nous ne nous sommes jamais ennuyés avec eux. Y a-t-il plus bel éloge pour un romancier d'aventures ? Plus peut-être que personne d'autre, Athos, Porthos, Aramis, d'Artagnan, avec leur devise : " Un pour tous, tous pour un " et Milady, et Constance Bonacieux, et le valet Planchet, et l'abbé Faria, et le Comte de Monte-Cristo, ont été les compagnons des nuits de notre enfance".

Jean d'Ormesson
Une autre Histoire de la Littérature ( Tome II )



« Le nom d'Alexandre Dumas est plus que français, il est européen ; il est plus qu'européen, il est universel. Alexandre Dumas est un de ces hommes qu'on pourrait appeler les semeurs de civilisation ; il assainit et améliore les esprits ; il féconde les âmes, les cerveaux, les intelligences ; il crée la soif de lire ; il creuse le coeur humain et il l'ensemence. Ce qu'il sème, c'est l'idée française - cette idée française qui contient une quantité d'humanité telle que, partout où elle pénètre, elle produit le progrès. De tous ses ouvrages, si multiples, si variés, si vivants, si charmants, si puissants, sort l'espèce de lumière propre à la France. Rien ne lui a manqué : ni le combat, qui est le devoir ; ni la victoire, qui est le bonheur... »

Victor Hugo


Photographie de Nadar


Transfert des cendres d'Alexandre Dumas au Panthéon
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MessagePosté le: 03-12-2006 10:07    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Ecrivain français
Né à Tours le 07 février 1905
Décédé à Dunkerque le 23 mai 1940



En savoir plus sur PAUL NIZAN avec Yahoo Search
Faites découvrir PAUL NIZAN à un ami



«J'avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c'est le plus bel âge de la vie»
Paul Nizan



LA BIOGRAPHIE DE PAUL NIZAN

Fils d'un ingénieur ferroviaire, Paul Nizan entre en 1917 au lycée Henri IV à Paris. Il se lie d'amitié avec le jeune Jean-Paul Sartre avec qui il fera ses études en khâgne au lycée Louis-le-Grand, avant d'intégrer l'Ecole normale supérieure. Il fait ensuite un séjour d'un an à Aden en tant que précepteur. Communiste convaincu, il publie en 1930 'Aden Arabie', qui lui vaut un succès critique important. Professeur de philosophie à Bourg-en-Bresse, il est le candidat communiste de l'Ain aux élections législatives de 1932. Ses ouvrages suivants, 'Les chiens de garde', 'Antoine Bloyé' et 'Le cheval de Troie' critiquent avec virulence la philosophie idéaliste et les nantis de toutes sortes. Il passe un an en URSS et accueille les sympathisants comme Aragon ou Malraux, lequel deviendra un ami proche. Il écrit régulièrement dans plusieurs journaux : 'L'Humanité', 'La Commune', 'Le Monde', 'Russie d'aujourd' hui'. Mobilisé en 1939, il démissionne du Parti lorsqu'il apprend la signature du pacte germano-soviétique. Il trouve la mort dans l'offensive allemande contre Dunkerque.




LES ANECDOTES SUR PAUL NIZAN

> Préface de Sartre
Publié pour la première fois en 1932, le pamphlet 'Aden Arabie' est réédité en 1960, et précédé d'une remarquable préface de Sartre qui permet à Paul Nizan de faire une deuxième entrée triomphale dans la littérature.
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MessagePosté le: 04-12-2006 10:22    Sujet du message: litterature Répondre en citant

POLITZER Georges
Né le 3 mai 1903 à Nagyvarad (Hongrie, aujourd’hui Oradea en Roumanie), Georges Politzer, professeur agrégé de philosophie, privilégia l’étude de la psychologie puis de la psychanalyse avant de se consacrer à l’économie politique et à la vulgarisation du marxisme. Conjointement, il enseigna en province à Moulins (Allier), à Évreux (Eure) puis dans la région parisienne au lycée Marcelin Berthelot, à Saint-Maur. Il militait depuis 1926 dans le syndicalisme enseignant et adhéra en 1929 au Parti communiste. Responsable de la commission économique du Comité central, il donna des cours à l’Université ouvrière puis à l’École centrale du Parti communiste.
À l’automne 1940, Georges Politzer fut avec Jacques Solomon (voir ce nom) à l’origine de la résistance universitaire et intellectuelle en lançant le périodique clandestin L’Université libre puis en février 1941 La Pensée libre. Arrêté le 15 février 1942, avec sa femme Maï, pour infraction à l’interdiction du Parti communiste, il fut remis aux Allemands le 20 mars 1942 et fusillé comme otage, le 23 mai 1942, au Mont-Valérien le même jour que Jacques Solomon. Dans un discours prononcé à Alger, le 31 octobre 1943, le général de Gaulle cita le nom de Politzer parmi "les plus grands" qui sauvèrent "la dignité de l’esprit". Maï Politzer, internée à Romainville, fut déportée à Auschwitz où elle mourut le 6 mars 1943.

Un collège d’Ivry, situé rue Fouilloux et inauguré le 7 mars 1970, porte le nom de Georges Politzer.
Sommaire de la rubrique Découvrir la villeActualités
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MessagePosté le: 05-12-2006 09:53    Sujet du message: litterature Répondre en citant

christan andersen


Le Sapin
Conte d'Andersen



Là-bas, dans la forêt, il y avait un joli sapin. Il était bien placé, il avait du soleil et de l'air ; autour de lui poussaient de plus grands camarades, pins et sapins. Mais lui était si impatient de grandir qu'il ne remarquait ni le soleil ni l'air pur, pas même les enfants de paysans qui passaient en bavardant lorsqu'ils allaient cueillir des fraises ou des framboises.
« Oh ! si j'étais grand comme les autres, soupirait le petit sapin, je pourrais étendre largement ma verdure et, de mon sommet, contempler le vaste monde. Les oiseaux bâtiraient leur nid dans mes branches et, lorsqu'il y aurait du vent, je pourrais me balancer avec grâce comme font ceux qui m'entourent. »
Le soleil ne lui causait aucun plaisir, ni les oiseaux, ni les nuages roses qui, matin et soir, naviguaient dans le ciel au-dessus de sa tête.
L'hiver, lorsque la neige étincelante entourait son pied de sa blancheur, il arrivait souvent qu'un lièvre bondissait, sautait par-dessus le petit arbre - oh ! que c'était agaçant ! Mais, deux hivers ayant passé, quand vint le troisième, le petit arbre était assez grand pour que le lièvre fût obligé de le contourner. Oh ! pousser, pousser, devenir grand et vieux, c'était là, pensait-il, la seule joie au monde.
En automne, les bûcherons venaient et abattaient quelques-uns des plus grands arbres. Cela arrivait chaque année et le jeune sapin, qui avait atteint une bonne taille, tremblait de crainte, car ces arbres magnifiques tombaient à terre dans un fracas de craquements.
Où allaient-ils ? Quel devait être leur sort ?
Au printemps, lorsque arrivèrent l'hirondelle et la cigogne, le sapin leur demanda :
- Savez-vous où on les a conduits ? Les avez-vous rencontrés ?
Les hirondelles n'en savaient rien, mais la cigogne eut l'air de réfléchir, hocha la tête et dit :
- Oui, je crois le savoir, j'ai rencontré beaucoup de navires tout neufs en m'envolant vers l'Egypte, sur ces navires il y avait des maîtres-mâts superbes, j'ose dire que c'étaient eux, ils sentaient le sapin.
- Oh ! si j'étais assez grand pour voler au-dessus de la mer ! Comment est-ce au juste la mer ? A quoi cela ressemble-t-il ?
- Euh ! c'est difficile à expliquer, répondit la cigogne.
Et elle partit.
- Réjouis-toi de ta jeunesse, dirent les rayons du soleil, réjouis-toi de ta fraîcheur, de la jeune vie qui est en toi.
Le vent baisa le jeune arbre, la rosée versa sur lui des larmes, mais il ne les comprit pas.
Quand vint l'époque de Noël, de tout jeunes arbres furent abattus, n'ayant souvent même pas la taille, ni l'âge de notre sapin, lequel, sans trêve ni repos, désirait toujours partir. Ces jeunes arbres étaient toujours les plus beaux, ils conservaient leurs branches, ceux-là, et on les couchait sur les charrettes que les chevaux tiraient hors de la forêt.
- Où vont-ils? demanda le sapin, ils ne sont pas plus grands que moi, il y en avait même un beaucoup plus petit. Pourquoi leur a-t-on laissé leur verdure?
- Nous le savons, nous le savons, gazouillèrent les moineaux. En bas, dans la ville, nous avons regardé à travers les vitres, nous savons où la voiture les conduit. Oh ! ils arrivent au plus grand scintillement, au plus grand honneur que l'on puisse imaginer. A travers les vitres, nous les avons vus, plantés au milieu du salon chauffé et garnis de ravissants objets, pommes dorées, gâteaux de miel, jouets et des centaines de lumières.
- Suis-je destiné à atteindre aussi cette fonction ? dit le sapin tout enthousiasmé. C'est encore bien mieux que de voler au-dessus de la mer. Je me languis ici, que n'est-ce déjà Noël ! Je suis aussi grand et développé que ceux qui ont été emmenés l'année dernière. Je voudrais être déjà sur la charrette et puis dans le salon chauffé, au milieu de ce faste. Et, ensuite ... il arrive sûrement quelque chose d'encore mieux, de plus beau, sinon pourquoi nous décorer ainsi. Cela doit être quelque chose de grandiose et de merveilleux ! Mais quoi ?... Oh ! je m'ennuie ... je languis ...
- Sois heureux d'être avec nous, dirent l'air et la lumière du soleil. Réjouis-toi de ta fraîche et libre jeunesse.
Mais le sapin n'arrivait pas à se réjouir. Il grandissait et grandissait. Hiver comme été, il était vert, d'un beau vert foncé et les gens qui le voyaient s'écriaient : Quel bel arbre !
Avant Noël il fut abattu, le tout premier. La hache trancha d'un coup, dans sa moelle ; il tomba, poussant un grand soupir, il sentit une douleur profonde. Il défaillait et souffrait.
L'arbre ne revint à lui qu'au moment d'être déposé dans la cour avec les autres. Il entendit alors un homme dire :
- Celui-ci est superbe, nous le choisissons.
Alors vinrent deux domestiques en grande tenue qui apportèrent le sapin dans un beau salon. Des portraits ornaient les murs et près du grand poêle de céramique vernie il y avait des vases chinois avec des lions sur leurs couvercles. Plus loin étaient placés des fauteuils à bascule, des canapés de soie, de grandes tables couvertes de livres d'images et de jouets ! pour un argent fou - du moins à ce que disaient les enfants.
Le sapin fut dressé dans un petit tonneau rempli de sable, mais on ne pouvait pas voir que c'était un tonneau parce qu'il était enveloppé d'une étoffe verte et posé sur un grand tapis à fleurs ! Oh ! notre arbre était bien ému ! Qu'allait-il se passer ?
Les domestiques et des jeunes filles commencèrent à le garnir. Ils suspendaient aux branches de petits filets découpés dans des papiers glacés de couleur, dans chaque filet on mettait quelques fondants, des pommes et des noix dorées pendaient aux branches comme si elles y avaient poussé, et plus de cent petites bougies rouges, bleues et blanches étaient fixées sur les branches. Des poupées qui semblaient vivantes - l'arbre n'en avait jamais vu - planaient dans la verdure et tout en haut, au sommet, on mit une étoile clinquante de dorure.
C'était splendide, incomparablement magnifique.
- Ce soir, disaient-ils tous, ce soir ce sera beau.
« Oh ! pensa le sapin, que je voudrais être ici ce soir quand les bougies seront allumées ! Que se passera-t-il alors ? Les arbres de la forêt viendront-ils m'admirer ? Les moineaux me regarderont-ils à travers les vitres ? Vais-je e rester ici, ainsi décoré, l'hiver et l'été ? »
On alluma les lumières. Quel éclat ! Quelle beauté ! Un frémissement parcourut ses branches de sorte qu'une des bougies y mit le feu : une sérieuse flambée.
- Mon Dieu ! crièrent les demoiselles en se dépêchant d'éteindre.
Le pauvre arbre n'osait même plus trembler. Quelle torture ! Il avait si peur de perdre quelqu'une de ses belles parures, il était complètement étourdi dans toute sa gloire ... Alors, la porte s'ouvrit à deux battants, des enfants en foule se précipitèrent comme s'ils allaient renverser le sapin, les grandes personnes les suivaient posément. Les enfants s'arrêtaient - un instant seulement -, puis ils se mettaient à pousser des cris de joie - quel tapage ! - et à danser autour de l'arbre. Ensuite, on commença à cueillir les cadeaux l'un après l'autre.
« Qu'est-ce qu'ils font ? se demandait le sapin. Qu'est-ce qui va se passer ? »
Les bougies brûlèrent jusqu'aux branches, on les éteignait à mesure, puis les enfants eurent la permission de dépouiller l'arbre complètement. Ils se jetèrent sur lui, si fort, que tous les rameaux en craquaient, s'il n'avait été bien attaché au plafond par le ruban qui fixait aussi l'étoile, il aurait été renversé.
Les petits tournoyaient dans le salon avec leurs jouets dans les bras, personne ne faisait plus attention à notre sapin, si ce n'est la vieille bonne d'enfants qui jetait de-ci de-là un coup d'œil entre les branches pour voir si on n'avait pas oublié une figue ou une pomme.
- Une histoire ! une histoire ! criaient les enfants en entraînant vers l'arbre un gros petit homme ventru.
Il s'assit juste sous l'arbre.
- Comme ça, nous sommes dans la verdure et le sapin aura aussi intérêt à nous écouter, mais je ne raconterai qu'une histoire. Voulez-vous celle d'Ivède-Avède ou celle de Dumpe-le-Ballot qui roula en bas des escaliers, mais arriva tout de même à s'asseoir sur un trône et à épouser la princesse ?
L'homme racontait l'histoire de Dumpe-le-Ballot qui tomba du haut des escaliers, gagna tout de même le trône et épousa la princesse. Les enfants battaient des mains. Ils voulaient aussi entendre l'histoire d'Ivède-Avède, mais ils n'en eurent qu'une. Le sapin se tenait coi et écoutait.
« Oui, oui, voilà comment vont les choses dans le monde », pensait-il. Il croyait que l'histoire était vraie, parce que l'homme qui la racontait était élégant.
- Oui, oui, sait-on jamais ! Peut-être tomberai-je aussi du haut des escaliers et épouserai-je une princesse !
Il se réjouissait en songeant que le lendemain il serait de nouveau orné de lumières et de jouets, d'or et de fruits.
Il resta immobile et songeur toute la nuit.
Au matin, un valet et une femme de chambre entrèrent.
- Voilà la fête qui recommence ! pensa l'arbre. Mais ils le traînèrent hors de la pièce, en haut des escaliers, au grenier... et là, dans un coin sombre, où le jour ne parvenait pas, ils l'abandonnèrent.
- Qu'est-ce que cela veut dire ? Que vais-je faire ici ?
Il s'appuya contre le mur, réfléchissant. Et il eut le temps de beaucoup réfléchir, car les jours et les nuits passaient sans qu'il ne vînt personne là-haut et quand, enfin, il vint quelqu'un, ce n'était que pour déposer quelques grandes caisses dans le coin. Elles cachaient l'arbre complètement. L'avait-on donc tout à fait oublié ?
«C'est l'hiver dehors, maintenant, pensait-il. La terre est dure et couverte de neige. On ne pourrait même pas me planter ; c'est sans doute pour cela que je dois rester à l'abri jusqu'au printemps. Comme c'est raisonnable, les hommes sont bons ! Si seulement il ne faisait pas si sombre et si ce n'était si solitaire ! Pas le moindre petit lièvre. C'était gai, là-bas, dans la forêt, quand sur le tapis de neige le lièvre passait en bondissant, oui, même quand il sautait par-dessus moi ; mais, dans ce temps-là, je n'aimais pas ça. Quelle affreuse solitude, ici ! »
« Pip ! pip ! » fit une petite souris en apparaissant au même instant, et une autre la suivait. Elles flairèrent le sapin et furetèrent dans ses branches.
- Il fait terriblement froid , dit la petite souris. Sans quoi on serait bien ici, n'est-ce pas, vieux sapin?
- Je ne suis pas vieux du tout, répondit le sapin. Il en y a beaucoup de bien plus vieux que moi.
- D'où viens-tu donc ? demanda la souris, et qu'est-ce que tu as à raconter ?
Elles étaient horriblement curieuses.
- Parle-nous de l'endroit le plus exquis de la terre. Y as-tu été ? As-tu été dans le garde-manger ?
- Je ne connais pas ça, dit l'arbre, mais je connais la forêt où brille le soleil, où l'oiseau chante.
Et il parla de son enfance. Les petites souris n'avaient jamais rien entendu de semblable. Elles écoutaient de toutes leurs oreilles.
- Tu en as vu des choses ! Comme tu as été heureux !
- Moi ! dit le sapin en songeant à ce que lui-même racontait. Oui, au fond, c'était bien agréable.
Mais, ensuite, il parla du soir de Noël où il avait été garni de gâteaux et de lumières.
- Oh ! dirent encore les petites souris, comme tu as été heureux, vieux sapin.
- Mais je ne suis pas vieux du tout, ce n'est que cet hiver que j'ai quitté ma forêt ; je suis dans mon plus bel âge, on m'a seulement replanté dans un tonneau.
- Comme tu racontes bien, dirent les petites souris.
La nuit suivante, elles amenèrent quatre autres souris pour entendre ce que l'arbre racontait et, à mesure que celui-ci parlait, tout lui revenait plus exactement.
« C'était vraiment de bons moments, pensait-il. Mais ils peuvent revenir, ils peuvent revenir ! Dumpe-le-Ballot est tombé du haut des escaliers, mais il a tout de même eu la princesse ; peut-être en aurai-je une aussi. »
Il se souvenait d'un petit bouleau qui poussait là-bas, dans la forêt, et qui avait été pour lui une véritable petite princesse.
- Qui est Dumpe-le-Ballot ? demandèrent les petites souris.
Alors le sapin raconta toute l'histoire, il se souvenait de chaque mot ; un peu plus, les petites souris grimpaient jusqu'en haut de l'arbre, de plaisir.
La nuit suivante, les souris étaient plus nombreuses encore, et le dimanche il vint même deux rats, mais ils déclarèrent que le conte n'était pas amusant du tout, ce qui fit de la peine aux petites souris ; de ce fait, elles-mêmes l'apprécièrent moins.
- Eh bien , merci, dirent les rats en rentrant chez eux. Les souris finirent par s'en aller aussi, et le sapin soupirait.
- C'était un vrai plaisir d'avoir autour de moi ces petites souris agiles, à écouter ce que je racontais. C'est fini, ça aussi, mais maintenant, je saurai goûter les plaisirs quand on me ressortira. Mais quand ?
Ce fut un matin, des gens arrivèrent et remuèrent tout dans le grenier. Ils déplacèrent les caisses, tirèrent l'arbre en avant. Bien sûr, ils le jetèrent un peu durement à terre, mais un valet le traîna vers l'escalier où le jour éclairait.
«Voilà la vie qui recommence », pensait l'arbre, lorsqu'il sentit l'air frais, le premier rayon de soleil ... et le voilà dans la cour.
Tout se passa si vite ! La cour se prolongeait par un jardin en fleurs. Les roses pendaient fraîches et odorantes par-dessus la petite barrière, les tilleuls étaient fleuris et les hirondelles voletaient en chantant : « Quivit, quivit, mon homme est arrivé ! » Mais ce n'était pas du sapin qu'elles voulaient parler.
- Je vais revivre, se disait-il, enchanté, étendant largement ses branches. Hélas ! elles étaient toutes fanées et jaunies. L'étoile de papier doré était restée fixée à son sommet et brillait au soleil... Dans la cour jouaient quelques enfants joyeux qui, à Noël, avaient dansé autour de l'arbre et s'en étaient réjouis. L'un des plus petits s'élança et arracha l'étoile d'or.
- Regarde ce qui était resté sur cet affreux arbre de Noël, s'écria-t-il en piétinant les branches qui craquaient sous ses souliers.
L'arbre regardait la splendeur des fleurs et la fraîche verdure du jardin puis, enfin, se regarda lui-même. Comme il eût préféré être resté dans son coin sombre au grenier ! Il pensa à sa jeunesse dans la forêt, à la joyeuse fête de Noël, aux petites souris, si heureuses d'entendre l'histoire de Dumpe-le- Ballot.
« Fini ! fini ! Si seulement j'avais su être heureux quand je le pouvais. »
Le valet débita l'arbre en petits morceaux, il en fit tout un grand tas qui flamba joyeusement sous la chaudière. De profonds soupirs s'en échappaient, chaque soupir éclatait. Les enfants qui jouaient au-dehors entrèrent s'asseoir devant le feu et ils criaient : Pif ! Paf ! à chaque craquement, le sapin, lui, songeait à un jour d'été dans la forêt ou à une nuit d'hiver quand les étoiles étincellent. Il pensait au soir de Noël, à Dumpe-le-Ballot, le seul conte qu'il eût jamais entendu et qu'il avait su répéter... et voilà qu'il était consumé ...
Les garçons jouaient dans la cour, le plus jeune portait sur la poitrine l'étoile d'or qui avait orné l'arbre au soir le plus heureux de sa vie. Ce soir était fini, l'arbre était fini, et l'histoire, aussi, finie, finie comme toutes les histoires.
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MessagePosté le: 06-12-2006 10:48    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Jules Renard
(1864 - 1910)

Biographie de Jules Renard :
Sa jeunesse, "un grand silence roux", à Chitry-les-Mines (Nièvre), est malheureuse. Souffre-douleur, Jules Renard est le cadet de trois enfants et en garde un complexe d'infériorité. Il trouve son énergie dans la littérature, après avoir renoncé à l'Ecole Normale Supérieure. Après des années de misère, il se marie et produit des poèmes, des nouvelles et de petites pièces de théâtre et son célèbre "Poil de carotte". Il fréquente les cafés littéraires et collabore à de grands journaux parisiens.

Jules Renard puise son inspiration dans la campagne nivernaise où il essaie de séjourner le plus fréquemment possible. Ses portraits sont incisifs, ironiques et parfois cruels. Dans "Histoires Naturelles" (1896), il humanise les animaux et animalise les hommes. Il milita pour le pacifisme et l’anticléricalisme qui apparaît notamment dans La Bigote. Souvent irreligieux, il confie dans son journal : "J'ai l'esprit anticlérical et un cœur de moine".

Son journal (1897 à 1910, mais publié en 1925) est certainement son chef d'œuvre, fait d'introspection, d'ironie, d'humour et de nostalgie. C'est aussi une mine d'information sur la vie littéraire.

Jules Renard fut maire de Chitry en 1904 et membre de l'Académie Goncourt en 1907. Mort d'artériosclérose, il est enterré civilement.

Bibliographie : L'écornifleur (1892), Histoires Naturelles (1894), Poil de carotte (1894), Plaisir de rompre (théâtre, 1897), Pain de ménage (1898), Journal (1897-1910), Les bucoliques (1908), La Bigote (1909).
Liens :
Biographie de Jules Renard
ricochet-jeunes.org - Biographie de Jules Renard
Une critique du Journal de Jules Renard





Citations de Jules Renard :
"Il est beaucoup plus difficile de ne pas croire que de croire en Dieu, les vrais athées sont presque introuvables."
(Jules Renard / 1864-1910 / Mots d'écrits)
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MessagePosté le: 07-12-2006 10:37    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

alphonse daudet


ALPHONSE DAUDET
Romancier français
Né à Nîmes le 16 mai 1840
Décédé à Paris le 16 décembre 1897



En savoir plus sur ALPHONSE DAUDET avec Yahoo Search
Faites découvrir ALPHONSE DAUDET à un ami



«L’oeuvre qu’on portait en soi paraît toujours plus belle que celle qu’on a faite»
Alphonse Daudet



LA BIOGRAPHIE DE ALPHONSE DAUDET

Ecrivain à succès de la fin du XIXème siècle, Daudet est de nos jours connu comme l'auteur des 'Lettres de mon moulin' et du 'Petit Chose'. Mais cet auteur aux accents provençaux s'inspire du réel et de sa propre vie pour donner une oeuvre tantôt emprunte de fantaisie et de merveilleux, tantôt d'un réalisme ironique. Arrivé à Paris en 1857, il vit d'abord dans la misère mais connaît son premier succès en 1862, avec la 'Dernière Idole', pièce montée à l'Odéon, puis avec 'Fromont jeune et Risler aîné' (1874), roman salué par l'Académie française. Daudet fréquente désormais les soirées naturalistes de Zola et rencontre Flaubert, Tourgueniev et Edmond de Goncourt. Critique dramatique (1973), il signe dix-sept pièces à succès dont 'Tartarin sur les Alpes' (1885) qui lui apportent fortune et notoriété. Mais la maladie ravage les dernières années de sa vie : l'humour cède la place à l'ironie acide dans la peinture des 'Moeurs parisiennes', qui réunissent ses derniers récits.




LES ANECDOTES SUR ALPHONSE DAUDET

> Les carnets de Daudet
Depuis l'âge de dix ans, Daudet tenait des carnets de notes sur sa vie, ce qui lui permit d'alimenter articles et romans de choses vues et de figures pleines de vie, de peindre scènes et expériences, définissant sa conception de la littérature.



TOUT ALPHONSE DAUDET SUR... » FNAC.COM «



ILS AURAIENT AIMÉ LUI DIRE...

> Message de GUISLAINE
Je viens de terminer le livre 'Jack', j'avais vu le téléfilm étant enfant. J'ai longtemps cherché ce livre que je ne trouvais pas... Internet m'a permis de le trouver d'occasion... Monsieur Daudet, 'Jack' est un chef-d'oeuvre, j'ai adoré... Au fur et à mesure que je lisais, je revoyais les images de mon enfance. Merci d'avoir écrit ce livre.

ET VOUS?...
Si vous aviez eu l'occasion de lui parler ou de lui écrire... que lui auriez-vous dit ?

Ecrire un message à "Alphonse Daudet"



SES CITATIONS

« Voyez-vous, mes enfants, quand le blé est mûr, il faut le couper ; quand le vin est tiré, il faut le boire. »
[ Alphonse Daudet ] - Extraits des Lettres de mon Moulin

« Le jour, c’est la vie des êtres, mais la nuit, c’est la vie des choses. »
[ Alphonse Daudet ] - Extraits des Lettres de mon Moulin

« La gourmandise commence quand on n’a plus faim. »
[ Alphonse Daudet ] - Extrait des Lettres de mon moulin
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MessagePosté le: 08-12-2006 10:14    Sujet du message: litterature Répondre en citant

L'Etranger de Albert Camus




Résumé de l'Etranger

Albert Camus évoque l'Etranger

Maurice Blanchot, Jean-Claude Brisville, Jean Grenier évoquent Albert Camus

Quelques citations de l'Etranger

Résumé de La Peste sur alalettre

Résumé de La Chute sur alalettre

The Stranger by Albert Camus (english version)







Résumé de l'Etranger

Première partie

Meursault, le narrateur, est un jeune et modeste employé de bureau habitant Alger. Le récit commence le jour de la mort de sa mère. Au petit matin, il reçoit un télégramme de l'asile de vieillards de Marengo, situé à quatre-vingt kilomètres d'Alger lui annonçant son décès. Elle y séjournait depuis trois ans.
Meursault demande et obtient un congé de quarante huit heures et va déjeuner chez Céleste, un restaurant où il a l'habitude d'aller.
Vers deux heures de l'après-midi, il prend l'autobus. Il fait chaud, Meursault dort pendant presque tout le voyage. L'asile étant à deux kilomètres du village, Meursault termine le trajet à pied. Après les formalités, il a une entrevue avec le directeur de l'asile, qu'il écoute d'une oreille distraite. Ce dernier lui indique que sa mère n'était pas malheureuse à l'asile. Il lui annonce également que l'enterrement religieux est fixé au lendemain matin.
Puis Meursault se rend dans une salle blanchie à la chaux où se trouve entreposé le corps de sa mère mais il refuse de voir le corps . Il a une conversation avec le concierge. Cet homme bavard lui raconte sa vie et lui propose de dîner au réfectoire. Meursault, décline l'invitation. Le concierge lui offre alors un café au lait que Meursault accepte.
Puis a lieu la veillée, interminable : les amis de sa mère, tous semblables, y assistent. Ils s'installent autour du cercueil et laissent échapper des bruits bizarres de leurs bouches édentées. Une vieille femme pleure sans cesse. Meursault a la désagréable impression que ces vieillards sont là pour le juger.
Le jour se lève. Meursault admire la beauté de ce nouveau matin. Après une toilette rapide et un nouveau café au lait que lui a préparé le concierge, le narrateur se rend chez le directeur où il accomplit de nouvelles formalités administratives. Puis le cortège funèbre se rend vers l'église du village, située à trois quarts d'heure de marche. Un vieillard suit péniblement le cortège, il s'agit de Thomas Pérez, un compagnon d'asile de la mère de Meursault. les voisins se moquaient d'eux en les appelant "les fiancés". La chaleur est insoutenable. L'enterrement défile comme un songe dans l'esprit de Meursault : l'église, le cimetière, l'évanouissement du vieux Pérez, l'attente, puis la joie quand l'autobus le ramène enfin à Alger.
Meursault a enterré sa mère sans larmes et n'a pas voulu simuler un chagrin qu’il n’éprouvait pas.



A son réveil , le samedi, Meursault essaye de comprendre le mécontentement de son patron : deux jours de congé pour l'enterrement de sa mère , puis les deux jours de week-end, cela fait quatre jours d'absence. Désœuvré, Il décide d'aller se baigner au port. Il y rencontre par hasard Marie Cardona, une ancienne dactylo de son bureau dont il avait "eu envie à l'époque". Ils nagent, s'amusent dans l'eau. Leurs corps s'effleurent. Puis ils s'endorment ensemble sur une bouée, Meursault posant sa tête sur le ventre de Marie. Quand ils se rhabillent, Marie découvre , en voyant sa cravate noire, que Meursault est en deuil. Elle montre sa surprise lorsqu'elle apprend qu'il a perdu sa mère la veille. Le soir, ils vont au cinéma voir un film de Fernandel. Pendant la séance il lui caresse les seins et l'embrasse. Ils passent la nuit ensemble. Le dimanche matin elle part avant son réveil. Meursault reste au lit toute la matinée à fumer des cigarettes. Le midi il fait cuire des œufs et les mange à même le plat. Désœuvré, il passe tout l’après-midi à son balcon, et observe les allées et venues des gens de son quartier. Le soir, "j'ai pensé que c'était toujours un dimanche de tiré, que maman était maintenant enterrée, que j'allais reprendre mon travail et que, somme toute, il n'y avait rien de changé".





Le lundi, Meursault retourne au bureau. Après une matinée banale, il déjeune comme d'habitude chez Céleste avec son collègue Emmanuel. Puis sieste chez lui, et retour au bureau en tram, où il travaille "tout l'après-midi"; le soir, le plaisir simple de rentrer chez lui en marchant le long des quais.
Dans l'escalier de son immeuble, Meursault rencontre le vieux Salamano, son voisin de palier, accompagné de son chien, un épagneul couvert de croûtes, qui ne le quitte pas, et qu'il injurie ; cela fait huit ans que Meursault assiste quotidiennement à cette scène immuable. Puis dès qu'il a quitté Salamano, son autre voisin de palier, Raymond Sintès, l'invite à venir "manger un morceau" avec lui ; soupçonné d'être un souteneur, ce voisin a mauvaise réputation. il porte ce soir-là un pansement à la main : il s'est fait blesser au cours d'une rixe dont il fait le récit . Raymond Sintès se confie à Meursault : l'homme avec qui il s'est battu est le frère d'une femme qu'il "entretient ", et qu'il veut punir parce qu'il s'est aperçu " qu'il y avait de la "tromperie". il veut lui écrire une lettre, pour la faire revenir, et ensuite l'humilier. Il demande à Meursault de rédiger cette lettre et ainsi l'aider à réaliser sa vengeance . Meursault l'écrit. Raymond est satisfait et reconnaissant : "Maintenant, tu es un vrai copain".



La semaine s'achève. Meursault a bien travaillé. C'est samedi, il retrouve Marie. Ils prennent le bus pour aller à la plage située à quelques kilomètres d'Alger. Le soleil ; l'eau, le goût du sel, et les jeux amoureux dans les vagues : " Sa langue rafraîchissait mes lèvres et nous nous sommes roulés dans les vagues pendant un moment." Tous deux reviennent chez Meursault : "J'avais laissé ma fenêtre ouverte et c'était bon de sentir la nuit d'été couler sur nos corps bruns".

Le dimanche matin, Marie est restée. Elle souhaite savoir si Meursault l'aime ? Il lui " a répondu que cela ne voulait rien dire, mais qu'il (lui) semblait que non." Marie a eu l'air triste, puis la bonne humeur est revenue. C'est à ce moment-là, qu'ils entendent les bruits d'une dispute chez Raymond ; celui-ci frappe une femme en l'injuriant. Meursault et marie sortent sur le palier. L'arrivée d'un agent met fin à la dispute. La fille accuse Raymond d'être un souteneur, ce qui lui vaut d'être convoqué au commissariat.

Après le départ de Marie, vers 13 heures, Meursault dort une peu. Puis Raymond vient le voir. Il est heureux de sa vengeance et lui demande de venir témoigner. Meursault accepte. Ils sortent ensemble l'après-midi. Meursault trouve que "c'est un bon moment". À leur retour, ils trouvent Salamano sans son chien. Le vieil homme est complètement désemparé et leur explique comment celui-ci s'est sauvé. Les deux hommes le rassurent et lui indiquent que le chien a pu s'égarer, mais qu'il allait revenir.

Le soir, Salamano vient rendre visite à Meursault,. "Puis il m'a dit : "Bonsoir". Il a formé sa porte et je l'ai entendu aller et venir. Son lit a craqué. Et au bizarre petit bruit qui a traversé la cloison, j'ai compris qu'il pleurait. Je ne sais pas pourquoi j'ai pensé à maman".

Meursault est au bureau et Raymond l'appelle pour les inviter lui et Marie à passer le dimanche suivant chez un ami, dans un cabanon au bord de mer, près d'Alger. Raymond lui indique aussi que toute la journée un groupe d'Arabes l'a suivi, parmi lesquels se trouvait le frère de son ancienne maîtresse.

Peu après le patron de Meursault le convoque. Il propose de l'envoyer à Paris où il envisage de créer une agence. Meursault montre peu d'enthousiasme et son patron lui reproche son indifférence et son manque d'ambition.

Le soir Marie vient chercher Meursault et lui demande s'il veut se marier avec elle. Meursault lui explique que cela n'a aucune importance et que si elle désire ils peuvent très bien se marier. Puis les deux amants se séparent car Marie " avait à faire".

Dîner chez Céleste, à la même table qu'une petite femme affairée qui a un comportement d'automate. De retour chez lui, sur le pas de la porte, Meursault retrouve Salamano, qui lui annonce que son chien est définitivement perdu. Ils évoquent le chien, puis Salamano parle de sa jeunesse, de son ambition d'alors, de sa femme et de chien qu'il avait acquis à la mort de celle-ci. Puis il évoque la mère de Meursault : dans le quartier, on l'a mal jugé quand il l'a mise à l'asile, mais lui, Salamano, connaissait bien Meursault et il savait qu'il aimait beaucoup sa mère. Pour la première fois depuis qu'ils se connaissaient, les deux hommes échangent une poignée de main.



Le dimanche. Marie appelle Meursault et le réveille. Ils frappent ensuite à la porte de Raymond. La veille, Meursault
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MessagePosté le: 09-12-2006 09:48    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Emile Zola (1840 - 1902)
Cette biographie vous est proposée par alalettre.com, site dédié à la littérature et partenaire de LibrisZone.



Le centenaire de la mort d'Emile Zola, le 29 septembre 1902, permet de revenir sur une des grandes énigmes policières et littéraires du siècle : l'auteur de Germinal a-t-il été assassiné ou est-il mort, comme l'a joliment écrit un journal, d'"un fait-divers naturaliste" ?

Cette énigme a régulièrement été débattue sans être vraiment élucidée : Ce 28 septembre 1902 au soir, la domestique du couple Zola, au 21 bis de la rue de Bruxelles, à Paris, allume un feu de boulets dans un chambre. " Dans la nuit, écrit le biographe, Alexandrine et Emile Zola sont incommodés. Alexandrine reste évanouie sur le lit. Zola a voulu se lever, ouvrir la fenêtre: il s'affaisse à terre. L'oxyde de carbone, qui stagne sur le parquet, plus lourd que l'air, a fait son oeuvre". Alexandrine lui survivra jusqu'en 1925.

A cette époque, les souvenirs de l'affaire Dreyfus sont encore tout frais. Plusieurs groupuscules qui n'ont pas désarmé entretiennent un climat de rancoeurs antisémites et xénophobes. La police redoute les polémiques et referme vite le dossier, avec l'accord de la famille. Elle conclut que la cheminée a été bouchée accidentellement par des gravats à l'occasion de travaux pendant l'été.

L’affaire rebondit en 1927 . Cette année-là, un ancien couvreur, Henri Buronfosse, par ailleurs membre d'une ligue nationaliste, avoue avant de mourir avoir délibérément bouché la cheminée d’Emile Zola. L'affaire sera évoquée dans un article du journal Libération en 1952.

"L'attentat paraît probable mais sans la certitude de l'évidence", résume le grand spécialiste de Zola, auteur d'une monumentale biographie, Henri Mitterand.


1840
Naissance le 2 avril à Paris d’Emile Zola. Il est le fils de François Zola, italien, ingénieur des travaux publics et d'Emilie Aubert dont les parents étaient des artisans beaucerons.

1843
La famille Zola s’installe à Aix en Provence

1847
Mort du père d'Emile Zola qui met sa famille dans une situation financière difficile.

1852
Etudes secondaires à Aix jusqu'en 1857. Emile Zola se lie d'amitié avec Paul Cézanne.

1858
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MessagePosté le: 09-12-2006 10:28    Sujet du message: littérature Répondre en citant

bonjour ma line , passe une bonne journée je te fais de gros bisous
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MessagePosté le: 09-12-2006 13:24    Sujet du message: carroll trivium Répondre en citant

coucou linette, qu'elle courageuse, j ai tout lu d'un trait.........belles histories,

je te fais la bise
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MessagePosté le: 09-12-2006 14:14    Sujet du message: pourquoi Répondre en citant


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