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MessagePosté le: 28-01-2007 09:46    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Jean-Jacques Rousseau (1712 -1778)





"Chaleur, mélodie pénetrante, voilà la magie de Rousseau. Sa force, comme elle est dans l'Emile et le Contrat Social, peut-être discutée, combattue. Mais par ses Confessions, ses Rêveries, par sa faiblesse, il a vaincu; tous ont pleuré."

Jules Michelet
Histoire de la Révolution française 1847



Le XVIIIe siècle est avant tout pour le lecteur moderne celui de l'Encyclopédie, de la Raison contestataire et libératrice, prélude aux bouleversements de 1789. C'est le siècle des Lumières, de la critique religieuse et politique, où l'on commence à parler de bonheur sur terre. Le courant rationaliste, que l'on retient le plus souvent, ne doit pourtant pas occulter un autre mouvement, qui lui fait la part belle au rêve et à l'imagination : la sensibilité est une autre manière de comprendre le monde. Jean-Jacques Rousseau est, avec son admirateur Bernardin de Saint-Pierre, le principal représentant de ce courant. Inséparable de son ennemi Voltaire dans le Panthéon des écrivains et dans la célèbre chanson de Gavroche, il demeure un auteur et un penseur original, dont l'influence s'étend largement sur le siècle suivant.

Nathalie Cros
















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MessagePosté le: 29-01-2007 10:20    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

JULES RENARD


Biographie

C'est son enfance malheureuse dans une famille désunie qui fournira à Jules Renard la matière de son oeuvre. Originaire de la Mayenne, il monte à Paris, prépare l'Ecole normale supérieure mais arrête ses études pour se consacrer à la littérature. C'est entre 1887 et 1889, alors qu'il vivait dans la misère, qu'il écrit 'Les Cloportes', première version de son célèbre 'Poil de carotte' qui ne sera publié qu'après sa mort. Mais d'autres romans comme 'L'Ecornifleur', ou des pièces de théâtre tel'Le Vigneron dans sa vigne', lui apportent le succès. Il part alors vivre à la campagne, où il rédige son journal et rassemble des réflexions, des critiques sur le monde littéraire et sur les illusions du style. Son oeuvre entière, tendue vers une observation cruelle et incisive de la société et des relations familiales, est portée par un style laconique, véritable 'réalisme de silence' dont la littérature contemporaine s'est inspirée dans certaines de ses recherches.

Les anecdotes sur Jules Renard

Elu
En 1907, Jules Renard est élu à l'académie Goncourt.



Les messages [des membres]
Message de lebavard à Jules Renard

Il est devenu mon livre de chevet. J'ouvre son journal et je l'écoute, car il me parle et je lui réponds. Je suis son idée, sa réflexion en faisant ma marche matinale.
J'ai son journal depuis 1970. Je me trouvais au Mexique quand une amie (peintre Japonaise) m'avait offert ce précieux cadeau. Depuis je ne le quitte plus, où je vais, où je me trouve, en mer ou sur terre ou en l'air, Jules Renard me tiens compagnie. J'ai un besoin de le lire et de le relire sans arrêt, comme si c'était un livre de prière.
Je continue même après 35 ans de l'avoir labouré et retourné de trouver de nouvelles réflexions. J'ai toutes les oeuvres de Renard en pléiade.
Je suis encore à la recherche d'autres informations, entretien avec Jules Renard. Je n'arrive pas à concevoir que Jules nous ait quitté à l'age de 46 ans. Je ne cherche pas à analyser ses oeuvres littéraires. Je n'en suis pas capable mais je peux vous certifier que je l'ai dans la peau.
Maurice Roth écrivain - Jérusalem




Message de VixenAl à Jules Renard

S'il a jamais existé un être capable de s'exprimer quel que soit le sujet avec des réflexions aussi justes et critiques du monde, un être dont chacune des phrases pourrait servir de modèle pour un recueil de citations, c'est Jules Renard...



Et vous ?
Vous l'aimez un peu, beaucoup, à la folie, pas du tout... Dites-le lui !
Ecrire un message à Jules Renard

» Tout Jules Renard sur fnac.com «

Ses citations

«Tu n'as pas le souci de l'argent, du pain à gagner. Te voilà libre, et le temps t'appartient. Tu n'as qu'à vouloir. Mais il te manque de pouvoir.»
[ Jules Renard ] - Extrait de son Journal 1887-1892



«Les hommes de la nature, comme on les appelle, ne parlent guère de la nature.»
[ Jules Renard ] - Extrait de son Journal 1887-1892



«La clarté est la politesse de l’homme de lettres.»
[ Jules Renard ] - Extrait de son Journal



Voir les citations de Jules Renard
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MessagePosté le: 30-01-2007 09:52    Sujet du message: litterature Répondre en citant

ERNEST RENAN


Philosophe et écrivain français
[Littérature classique]
Né à Tréguier (Côtes d'Armor) le 28 février 1823
Décédé à Paris le 02 octobre 1892

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« L'injustice est le principe même de la marche de cet univers »
Ernest Renan

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Biographie

Décidé à devenir prêtre, Ernest Renan suit une solide formation en théologie et en philosophie. Il renonce cependant aux ordres, éprouvant une foi plus grande encore pour... la science, à laquelle il décide de consacrer sa vie. Historien de renom, il décide d'appliquer les critères de la recherche scientifique à son second domaine de prédilection : l'Eglise, et publie ainsi son 'Histoire critique des origines du christianisme'. L'oeuvre fait scandale de par son projet de fonder un 'christianisme rationnel et critique'. On doit aussi à Renan d'avoir élaboré une réflexion fondatrice autour de la nationalité. Celui-ci juge en effet que l'appartenance d'un individu à la nation relève de la volonté de ce dernier, et non pas de sa langue ou de sa race, une idée dont la pertinence lui vaut de toujours prévaloir au XXIe siècle. L'érudition des travaux de Renan, son enthousiasme scientifique et son style quasi poétique ont de toute façon marqué les esprits de son époque et exercé sur eux une influence considérable.

Les messages [des membres]
Et vous ?
Vous l'aimez un peu, beaucoup, à la folie, pas du tout... Dites-le lui !
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Ses citations

«Le désir d'un meilleur état est la source de tout le mal dans le monde.»
[ Ernest Renan ]



«J'ai été aimé des quatre femmes dont il m'importait le plus d'être aimé, ma mère, ma soeur, ma femme et ma fille.»
[ Ernest Renan ]



«Une patrie se compose des morts qui l'ont fondée aussi bien des vivants qui la continuent.»
[ Ernest Renan ] - Extrait des Discours et conférences



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Les célébrités liées à Ernest Renan
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MessagePosté le: 02-02-2007 10:39    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

PIRANDELLO


Luigi Pirandello (1867-1936)



« Il y a quelque chose de nouveau et de vital dans cet écrivain. »

James Joyce

« S'il est une histoire d'homme liée à une vérité d'écrivain, Pirandello est un exemple d'unité. Sa vie secrète est la clef de son art. »

F.V. Nardelli











Philosophe, dramaturge et narrateur italien, Pirandello a reçu le prix Nobel de littérature en 1934. Son influence s'étendit bien au-delà des scène italienne. Impossibilité de connaître autrui, avatars de la personnalité, vérité de la folie, tels sont les thèmes qui hantent son œuvre.

Luigi Pirandello est né à Girgenti (Agrigente) le 28 juin 1867. Luigi grandit entre Porto Empedocle et Girgenti. Autant sa mère était douce et conciliante, autant son père était autoritaire et violent. L’enfant eut, avec cet homme aux colères terribles, des relations difficiles. L’expérience de la vie familiale, les incompréhensions, les trahisons : voilà les racines de ce qu’on a coutume d’appeler le « pirandellisme ».

En 1893, Pirandello s’était transféré de l’université de Palerme à celle de Rome, en 1889, il avait publié son premier recueil de vers, Mal joyeux ; il avait quitté la même année, l’université de Rome pour celle de Bonn, où, en 1891 il se retrouva docteur en philosophie. La même année il était revenu à Rome.

A cette époque les milieux politiques sont corrompus. Dans le Sud, le mécontentement gronde contre ces dirigeants romains qui semblent ignorer la détresse des provinces du Sud. Pirandello est très vite adopté par le cercle des véristes romains : c’était un précieux témoin : de retour de l’Allemagne il pouvait juger avec un grand esprit critique la Sicile de son enfance. L’humour vériste de Pirandello est fait de ce mélange d’amour pour la terre natale et de lucidité critique.

En janvier 1894, Pirandello épouse Maria Antonietta Portulano, fille d’un associé de son père qui lui apporte une bonne dot. Le couple s’installe définitivement à Rome.

En 1903 se produisit la ruine : la soufrière où son père, don Stefano avait investi son propre argent et la dot de sa bell-fille fut détruite par un éboulement. Luigi Pirandello se retrouva d’un coup pauvre, avec sa femme gravement malade : à la nouvelle de la ruine, elle avait eu une atteinte de parésie, dont elle se remettra six mois plus tard, et une altération mentale dont elle ne se remettra plus.

Luigi Pirandello se trouve plongé à l’improviste dans la tragédie. Publié en feuilleton en 1904 Feu Mathias Pascal connaît un grand succès.

Ce roman nous présente une ébauche de ce relativisme psychologique qui sera clairement exprimé dans Un, personne et cent mille : nous ne sommes que ce que les autres font de nous. Notre prétendue identité est une apparence ; si les autres ne nous reconnaissent pas, nous sommes morts ; nous ne vivons que par l’idée qu’ils se font de nous-mêmes. L’individu en quête d’une identité personnelle est voué à l’échec car force lui est de reconnaître que c’est la pensée des autres, avec tout ce qu’elle implique d’aliénation par malentendu ou par mauvaise foi, qui lui donne vie, qui crée le personnage.

En 1909 il commence à collaborer au Corriere della sera. Il est nommé professeur titulaire à l’Institut supérieur pédagogique.

1915 : c’et une année que marquent de douloureux événements : l’entrée en guerre de l’Italie et le départ de son fils Stefano, engagé volontaire et puis fait prisonnier ; la mort de sa mère ; et la maladie de sa femme qui maintenant explose en manifestations de violence.

En novembre 1918, son fils Stefano revient, après l’armistice. On décide l’internement d’Antonietta dans une maison de santé. Dans sont théâtre Pirandello nous montrera des bouffons et des fous ; et la fantasmagorie de ses comédies n’est pas le fruit d’un esprit extravagant mais le reflet d’une société en crise. Partout en Europe l’individualisme est en crise ; la guerre a fait table rase des certitudes positives ; le monde semble en folie. « Les années folles », elles portent bien leur nom et c’est justement ce qu’illustre le théâtre pirandellien.

Mai 1920 : sa pièce Six personnages en quête d’auteur jouée
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MessagePosté le: 03-02-2007 10:13    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Biographie [modifier]

5 Cwmdonkin Drive, Swansea: Le lieu de naissance de Dylan ThomasDylan Thomas est né à Swansea, ville côtière du Pays de Galles.

Son père David diplômé en anglais et écrivain, poussa son fils à parler anglais plutôt que le gallois que parlait sa mère. Son deuxième prénom « Marlais » vient du bardic name (pseudonyme utilisé au Pays de Galles par les artistes liés au mouvement eisteddfod) de son oncle, le ministre unitariste, Gwilym Marles (dont le vrai nom était William Thomas). Jugé trop frêle, l’auteur n’a pas pu participer à la Seconde Guerre mondiale. Il participa toutefois à l'écriture d'œuvres de propagande en faveur du gouvernement.

Thomas fréquenta la Swansea Grammar School (maintenant connue sous le nom de Bishop Gore School), école pour garçons où son père enseignait la littérature anglaise. C’est dans un magazine scolaire que le jeune Thomas publie son premier poème. Il quitta l'école à 16 ans pour devenir reporter durant un an et demi.

Thomas passa la majeure partie de son enfance à Swansea, hormis de réguliers voyages à la ferme de Carmathen que possédait la famille de sa mère. Ces séjours ruraux, différents de l’atmosphère de la ville, influencèrent beaucoup son travail ; on le remarque dans de nombreuses histoires courtes, dans des œuvres radiophoniques ou encore dans le poème Fern hill.

Thomas écrivit la moitié de son œuvre alors qu’il vivait dans la maison familiale du 5 Cwmdonkin Drive (le poème le plus connu étant : And death shall have no dominion). En novembre 1934, son premier recueil de poésie, 18 Poems, est publié. C’était à l’époque l’un des jeunes poètes les plus excitants écrivant en langue anglaise.

En 1937, Thomas se marie avec Caitlin Macnamara (1913-1994) et aura trois enfants avec elle, malgré une relation houleuse et entachée par des écarts conjugaux, Caitlin étant proche du peintre Augustus John. Un premier garçon nommé Llewelyn naît en janvier 1939 (décédé en 2000), puis une fille en mars 1943, prénommée Aeronwy, et enfin un autre garçon, Colm Garan, naît en juillet 1949.

Thomas aimait se vanter de sa consommation d’alcool. Durant un accident survenu le 3 novembre 1953, Thomas retourna au Chelsea Hotel de New York et déclara: "I've had 18 straight whiskies, I think this is a record" (j’ai bu 18 whisky, je pense que c’est un record). Six jours plus tard, pendant sa tournée promotionnelle new-yorkaise à la White Horse Tavern, de Greenwich Village (Manhattan – États Unis), il s’évanouit après avoir trop bu .

Plus tard, Thomas mourut au St Vincent Hospital (New York) à l’âge de 39 ans. La cause première fut une pneumonie, accompagnée d'une faiblesse du foie et d'une hypertension intra-crânienne (souvent causée par un hématome ou un œdeme cérébral, mais aussi par une défaillance du foie) en causes aggravantes. D’après Jack Heliker, ses derniers mots ont été : "After 39 years, this is all I've done" (Après 39 ans, c’est tout ce que j’ai fait). Suite à sa mort, son corps fut rapatrié au Pays de Galles pour être enterré à Laugharne, ville qu’il appréciait. En 1994, sa femme Caitlin fut mise en terre à ses côtés.


Carrière et influences [modifier]
Dylan Thomas est largement considéré comme l’un des plus brillant poète du XXe siècle de langue anglaise ; on le considère comme le leader de la littérature anglo-galloise. Son univers vif et fantastique était un rejet des conventions de son siècle. A l’inverse de ses contemporains qui tendaient vers des sujets politiques et sociaux, Thomas exprimait ses émotions avec passion et cela se ressent dans son style, à la fois intime et lyrique.(Thomas a néanmoins écrit quatre poèmes traitant de la guerre dont le plus célèbre est "A Refusal to Mourn the Death, by Fire, of a Girl in London".) Il était plus proche des poètes romantiques que des poètes de sa génération. Il différait en fait, de la majeure partie des auteurs des années 30 dans l’utilisation de la poésie orale. Ceci coincide avec la diffusion de la radio et des techniques d'enregistrements. Caedmon, une entreprise promouvant la littérature auditive fut lancée avec le poème de Thomas : "A Child's Christmas in Wales".


L’ami d’enfance et compositeur Daniel Jones, les poètes Vernon Watkins et Charles Fisher ainsi que les artistes Alfred Janes et Mervyn Levy
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MessagePosté le: 05-02-2007 08:43    Sujet du message: litterature Répondre en citant

MALAPARTE



Curzio Malaparte
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aller à : Navigation, Rechercher
Cet article est une ébauche à compléter concernant un écrivain, vous pouvez partager vos connaissances en le modifiant.

Curzio Malaparte, de son vrai nom Kurt-Erich Suckert, (né le 9 juin 1898 à Prato en Toscane, mort le 19 juillet 1957 à Rome) était un écrivain, journaliste et diplomate italien.

Né en Toscane de père allemand, Kurt-Erich Suckert fut, très jeune, éloigné de ses parents pour être élevé par de pauvres paysans. Kurt renonce à son nom allemand et adopte celui de Curzio Malaparte. Malgré de brillantes études et son jeune âge, il choisit de se mettre en danger et s'engage, dès 1914, dans l'armée française, avant d'entamer une carrière diplomatique qu'il délaissera pour le journalisme et la littérature.

Les mots vont lui permettre d'exprimer ses idées politiques - « Viva Caporetto » et « La Révolte des saints maudits » sont d'ailleurs censurés. Les convictions de Malaparte sont si profondes qu'il est persuadé que le collectivisme russe et l'individualisme italien ne sont pas antinomiques et que, ensemble, ils déboucheront sur une société nouvelle. Il adhère alors au parti fasciste, mais ne tarde pas à en dénoncer les dérives, notamment dans « L'Italie contre l'Europe » (1923), « Monsieur Caméléon » (1929) et « Le soleil est aveugle » (1941), où il condamne l'agression italienne contre la France. À Capri, contre l'avis général, l'écrivain fait construire sa villa loin de toute voie de communication terrestre. Ultime provocation: en 1957, le poète, sur son lit d'hôpital, à l'aube de son décès, adhère au parti communiste.

Malaparte disait, à propos de son pseudonyme : « Napoléon s'appelait Bonaparte, et il a mal fini : je m'appelle Malaparte et je finirai bien. »


Œuvres [modifier]
Sodome et Gomorrhe (1931)
La technique du coup d'état (1932)
Une femme comme moi (1940)
Kaputt (1944)
Le bal au Kremlin (1945)
Le soleil est aveugle (1947)
La peau (1949)
Ces sacrés Toscans (1956))
Il y a quelque chose de pourri (1959, posthume)
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MessagePosté le: 05-02-2007 11:20    Sujet du message: litterature Répondre en citant

RECETTES DE GRAND MERES


On aime. Mais comment savoir si l’amour est réciproque ? Comment s’en assurer alors que rien encore n’a été dit… Nos grands-mères avaient quelques secrets, qui semblent parfois bien difficiles à réaliser aujourd’hui…
Créer une « pomme d’amour »
Dans le Massif Central, on conseillait de fabriquer une pomme d’amour : «Il faut cueillir un vendredi, avant le lever du soleil, la plus belle pomme d’un verger.
On doit ensuite écrire, avec son sang, deux petits papiers, sur le premier son nom et son prénom, à la ligne suivante le nom et le prénom de la personne dont on veut être aimé. Il faut avoir trois de ses cheveux, on y joint trois des siens pour lier le petit billet.
Sur le second, on écrit seulement scheva. On fend la pomme, on ôte les pépins ; à la place, on met les billets. Après quoi les deux moitiés de pomme doivent être reliées avec deux brochettes de myrte verte [symbole d’éternité].
Il faut faire sécher au four doucement pour que la pomme devienne dure, après quoi on l’enveloppe dans des feuilles de laurier et, sans qu’elle s’en aperçoive, on la met sous le chevet du lit de la personne.» (R. Crozet)

Utiliser du sang
Dans les campagnes de la Drôme, les vieilles femmes des montagnes savaient, disait-on, fabriquer des philtres d’amour avec du sang de coq ou de mouton noir. La jeune fille pouvait aussi faire boire au garçon recherché quelques gouttes de son sang dans du vin, du gâteau ou du café : une mixture radicale, affirmait la tradition populaire, pour provoquer un attachement éternel.
La même recette existait dans le Languedoc ou en Gironde, où cette pratique était encore courante vers 1900. Dans le Berry, c’était l’inverse : c’était le sang de la personne dont on voulait se faire aimer qu’il fallait parvenir à boire !




Recettes diverses
En Auvergne, on conseillait au XVIIIe siècle, aux jeunes gens soucieux de séduire, de prendre de la moelle dans le pied gauche d’un loup et d’en faire une pommade à faire respirer à la jeune fille souhaitée. Chaque respiration augmenterait son amour ! En Limousin, au cours des bals, le danseur pouvait placer dans le sabot de sa cavalière et à son insu (ou la cavalière dans le sabot du cavalier) une tige de l’herbe dite du Saint-Sacrement : les deux jeunes gens ne pourraient dès lors plus se quitter.

Autres solutions : saupoudrer l’épaule du veston du jeune homme aimé, sans qu’il s’en aperçoive, d’une pincée de «poudre de chauve-souris» (cendres d’une chauve-souris incinérée par les bons soins d’une «sorcière» de village) ; ou bien cueillir une feuille de lierre sans la regarder, la placer sur le cœur du garçon quelques instants, puis la rapporter chez soi et la glisser sous son oreiller...

On pouvait aussi écrire sur un petit papier Aumus Porte aunnus bretingué, l’entourer de beurre et le faire avaler quand le soleil est couché à l’aimé(e)... mais sans qu’il soit découvert et recraché, c’est là toute la difficulté !
Dans le Berry, c’est plus simple : la jeune fille doit simplement faire manger au garçon un morceau de galette dans laquelle elle a mis du fil, symbole du lien qui va désormais les attacher. Encore plus simple : dans les Pyrénées, le garçon doit inscrire le prénom de la demoiselle sur trois feuilles de laurier et parvenir à les glisser en secret sous son oreiller.


La recette du Petit Albert
Le Petit Albert était un livre de sorcellerie que l’on utilisait parfois dans les campagnes autrefois.
Pour se faire aimer d’une personne précise, il donnait aux jeunes gens les conseils suivants :
«Vivez chastement, au moins pendant cinq ou six jours, et le septième, qui sera le vendredi, si faire se peut, mangez et buvez des aliments de nature chaude, qui vous excitent à l’amour, et quand vous vous sentirez dans cet état, tâchez d’avoir une conversation familière avec l’objet de votre passion et faites en sorte qu’elle puisse vous regarder fixement, vous et elle, seulement l’espace d’un Ave Maria ; car les rayons visuels, se rencontrant mutuellement, seront de si puissants véhicules de l’amour, qu’ils pénétreront jusqu’au cœur, et la plus grande fierté et la plus grande insensibilité ne pourront leur résister.
Il est assez difficile de convaincre une jeune fille qui a de la pudeur de regarder fixement un jeune homme durant quelque espace de temps, mais on la pourra obliger à cela, en lui disant, en badinant, qu’on a appris un secret à deviner par les yeux, si l’on doit être bientôt mariée, ou si l’on vivra longtemps, si l’on sera heureuse dans son mariage, ou quelque chose autre semblable qui flatte la curiosité de la personne, et qui la fasse résoudre à regarder fixement».


Le filtre d'amour de Tristant et Yseult

S’il est bien un breuvage qui assure l’amour à tout coup, c’est bien le philtre d’amour qu’avait préparé la mère d’Yseult en prévision du mariage de sa fille avec le roi Marc de Cornouailles. La tragique histoire de Tristan et d’Yseult, qui l’avaient bu par erreur avant les noces, en a assis la réputation d’efficacité par-delà les siècles !
Bien sûr, ce n’est qu’une légende. Mais cela n’a pas empêché des générations d’amoureux désespérés, de charlatans ou de grands-mères désireuses d’aider un malheureux éconduit d’en chercher la recette miracle…






Rassurez-vous : on trouve quand même l’amour sans être obligé d’en passer par toutes ces recettes !


Texte : Marie-Odile Mergnac





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MessagePosté le: 06-02-2007 10:00    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Mme de La Fayette (1634-1693)

"Sa simplicité réelle est dans sa conception de l'amour; pour Mme de La Fayette, l'amour est un péril. C'est son postulat. Et ce qu'on sent dans tout son livre (la Princesse de Clèves) comme d'ailleurs dans la Princesse de Montpensier, ou la Comtesse de Tende, c'est une constante méfiance envers l'amour (ce qui bien entendu est le contraire de l'indifférence)."

Albert Camus, Carnets, posthume, 1964



"Tout en elle nous attire, la rare distinction de son esprit, la ferme droiture de ses sentiments, et surtout, peut-être, ce que nous devinons au plus profond de son cœur : une souffrance cachée qui a été la source de son génie."

Morillot, le roman du XVIIème siècle








Marie-Madeleine Pioche de La Vergne naît à Paris en 1634. Son père est écuyer et appartient à l'entourage de Richelieu. Sa mère, fille d'un médecin du roi est au service de Mme de Combalet, nièce du cardinal de Richelieu. La future Mme de La Fayette est de petite noblesse mais son érudition, sa beauté et la richesse de sa famille, lui ouvrent vite les portes des salons parisiens.

Son père meurt alors qu'elle n'a que quinze ans. L'année suivante sa mère se remarie avec le chevalier Renaud de Sévigné, l'oncle de la Marquise de Sévigné. Celle-ci devient l'amie intime de Marie-Madeleine . Elles resteront amies toute leur vie.



A seize ans, Marie-Madeleine fréquente les salons de Mlle de Scudéry et l'hôtel de Rambouillet. Elle devient demoiselle d'honneur de la régente Anne d'Autriche. Elle se retrouve ainsi au cœur des intrigues de la Cour.

Cinq ans plus tard, en 1655, elle épouse le comte de La Fayette, le frère d'une favorite de Louis XIII. M. de La Fayette, officier en retraite de 38 ans, et qui est veuf est d'une grande noblesse, mais il est sans argent. Ce mariage de raison ( il a 17 ans de plus qu'elle) vaut à Marie-Madeleine une vie sans passion mais sans tragédie. Les époux adopteront un mode de vie les satisfaisant tous les deux : elle fréquentera les salons parisiens, tandis que le comte restera sur ses terres d'Auvergne. Mme de La Fayette se fixe dans son prestigieux hôtel de la rue Vaugirard et y ouvre son propre salon. Ses amies les pus proches sont sa cousine , Mme de Sévigné, et Henriette d'Angleterre, la belle-sœur du roi.


En 1660, Mme de La Fayette noue une relation d'amitié avec La Rochefoucauld. Leur amitié durera jusqu'à la mort de La Rochefoucauld en 1680. Grâce à La Rochefoucauld , Mme de la Fayette qui aime les livres et qui a beaucoup lu rencontre Racine, le vieux Corneille, Boileau et beaucoup d'autres auteurs.

La Rochefoucauld et plusieurs de ses amis la poussent à écrire et collaborent avec elle. Elle refuse de signer sous son propre nom ou de prendre un pseudonyme . Elle publie donc des œuvres anonymes ou choisit le nom de l'un de ses amis (notamment Segrais, académicien). Dès 1662, elle publie une nouvelle historique : La Princesse de Montpensier, puis Zaïde, un livre en deux tomes qui connaît un grand succès .

En 1678, parait la Princesse de Clèves, qui connaît un immense succès. Comme l'indique Henriette Levillain : "Le livre déborde largement les frontières des salons mondains et devient un sujet de conversation général et un objet de débat sans fin, notamment en raison de la scène de l'aveu par Mme de Clèves à son mari de sa passion pour le duc de Nemours , écoutée par celui-ci en cachette."



Deux ans après la parution de la Princesse de Clèves , en 1680, La Rochefoucauld meurt . Cette disparition laisse Mme de La Fayette inconsolable. Mme de Sévigné confiera : "je crois que nulle passion ne peut dépasser une telle liaison ".

Puis trois ans plus tard, c'est la mort de son mari, le Comte de La Fayette. Mme de la Fayette se retire pour se consacrer à la religion. Elle meurt en 1693.



Source bibliographique

Jean d'Ormesson , Une autre histoire de la Littérature française ( NIL Editions)
Alain Cantillon, la Princesse de Clèves (Nathan)
Henriette Levillain, la Princesse de Clèves (Gallimard)
Maurice Favergeat, la Princesse de Clèves (Classiques Larousse)
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MessagePosté le: 07-02-2007 10:34    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Joseph de Maistre
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Biographie en résumé
Écrivain et philosophe savoyard. Le plus important théoricien de la pensée contre-révolutionnaire.



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«Le comte Joseph de Maistre, célèbre écrivain, né en 1754 à Chambéry, d’une famille d’origine française, mort en 1821, fut chargé par le gouvernement sarde de plusieurs négociations, accompagna dans l’île de Sardaigne le roi Charles-Emmanuel lors de l’invasion de ses États par les Français, et se rendit à Saint-Pétersbourg en 1803 comme ministre plénipotentiaire de ce prince. Forcé en 1817 de quitter la Russie lors de l’expulsion des Jésuites, parce qu’il avait embrassé la cause de l’ordre proscrit, il fut nommé dans sa patrie régent de la chancellerie, et reçut toutes sortes de distinctions honorifiques. J. de Maistre s’est fait un nom en combattant les philosophes du XVIIIe siècle, en soutenant la suprématie temporelle du pape et la théocratie. Ses principaux écrits sont : Considérations sur la France, Lausanne, 1796, ouvrage qui dénote déjà la portée de son esprit et son talent d’écrivain; Du Pape, Lyon, 1819, son œuvre capitale, où il propose de placer le Souverain Pontife à la tête de la société, comme au moyen âge; De l’Église gallicane, Paris, 1821, où il attaque les libertés de l’église de France; Les Soirées de Saint-Pétersbourg ou Entretiens sur le gouvernement temporel de la Providence, ouvrage posthume, Paris, 1821, où il règne un singulier mysticisme; Examen de la philosophie de Bacon, Paris, 1836, où le philosophe anglais est jugé avec la plus injuste sévérité. De Maistre n’est pas moins remarquable par la vigueur de son style que par la singularité de ses doctrines. On a publié à Paris en 1851 des Mémoires, des Lettres et Opuscules de J. de Maistre, et en 1859, sa Correspondance diplomatique.»

MARIE-NICOLAS BOUILLET, Dictionnaire universel d'histoire et de géographie. Ouvrage revu et continué par Alexis Chassang. Paris, Hachette, 1878, p. 1162-1163.


Portrait de Joseph de Maistre
Source imprimée : J. Calvet, Manuel illustré d'histoire de la littérature française. Quinzième édition. Paris, J. de Gigord, 1946.

Vie et œuvre
Extrait d'une notice biographique plutôt sympathique au philosophe et à ses idées

«Sa famille était originaire du Languedoc. Son père, le comte Xavier de Maistre, président du sénat à Pavie, lui fit donner une éducation savante et chrétienne, et dès la fin de ses études, n’ayant encore que vingt ans, il entrait dans la magistrature. Il fut du nombre des magistrats délégués par le gouvernement sarde auprès du sénat de Savoie; de bonne heure sa gravité s’était révélée aussi bien que son génie. Il publia en 1775 un éloge de Victor-Amédée : c’était un premier essai; il fut suivi de quelques autres, et pendant ce temps les événements, qui se hâtaient, allaient exercer leur influence sur la maturité de son talent et la direction définitive de ses pensées. En 1787 il fut nommé sénateur. La révolution de France commençait à remuer le monde. En 1793 l’invasion de nos armées en Savoie le força de se retirer en Piémont. De Maistre fut fidèle à son roi fugitif. Il le suivit en Sardaigne. Ce fut un asile protégé par les mers. Il y fut nommé régent de la grande-chancellerie.

Pendant cette première période de la révolution de France, de Maistre, dont l’esprit s’était déjà fortifié à la rude épreuve des calamités et des douleurs publiques, publia plusieurs écrits politiques. Le plus remarquable (1796) est celui qui a pour titre Considérations sur la France, ouvrage où le génie du philosophe et du publiciste jeta soudainement toutes ses clartés. À cette époque il n’avait pas encore vu la France. Il ne la connaissait que par le fracas de ses ébranlements, et pourtant il la jugeait comme s’il avait vécu dans l’intimité de ses factions; il lui pronostiquait la fin de ses ravages, et osait lui montrer dans l’avenir la restauration du trône, dont les débris servaient de jouet à mille tyrans.

En 1803 il fut envoyé à Pétersbourg, avec le titre de ministre plénipotentiaire. C’est là qu’il publia, en 1810, son ouvrage de politique sociale : Essai sur le principe générateur des institutions politiques. Déjà une immense réaction se faisait en Europe contre la révolution, et la France elle-même se laissait aller au penchant qui, par degrés, la ramenait aux idées morales et aux principes monarchiques. De Maistre vit arriver avec une joie d’honnête homme la grande réparation de 1814. Il n’était plus à Pétersbourg. On suppose qu’il avait été rappelé par suite de ses liaisons avec les jésuites de Russie, dont le prosélytisme catholique avait effarouché l’empereur. Quoi qu’il en soit, il avait été reçu dans son pays avec des honneurs nouveaux. Nulle gloire ne manquait à sa vie. Mais ses travaux de philosophe étaient sa gloire de prédilection.

Il visita la France en 1816 : on courut à cet homme extraordinaire, qui vingt ans auparavant avait annoncé les événements qui se passaient. Alors se formèrent d’illustres amitiés. La France avait eu aussi ses grands philosophes, ses grands poètes, ses grands historiens. De Maistre aima à voir en eux d’autres présages de réparation. Et cependant il s’éloigna bientôt avec des pressentiments nouveaux : il voyait bien que la philosophie chrétienne qui respirait dans les livres de Bonald et de Chateaubriand n’aurait que des fruits tardifs, et que d’autres épreuves attendaient encore la société en Europe. Il n’en fut que plus ardent à reprendre ses œuvres de publiciste. En cette même année 1816 il publia sa traduction du traité de Plutarque Sur les délais de la Justice divine dans la punition des coupables. En même temps il s’occupait de travaux plus vastes, sans se hâter de les produire. Les plus importants étaient deux ouvrages qui devaient faire un grand bruit en France, l’un intitulé Du Pape, l’autre Soirées de Saint-Pétersbourg. C’est là qu’il jetait au monde ses magnifiques et dernières pensées sur la société chrétienne, sur l’Église, sur la Providence; mais il ne courait pas au-devant de la gloire. La publication n’en devait être compléte qu’après sa mort. Il lui suffisait d’avoir préparé une œuvre de réaction contre la philosophie du matérialisme et du désespoir, et peut-être il ne soupçonnait pas ce qu’il y aurait quelque jour de puissant dans les sublimes théories qu’il semblait destiner seulement à la confidence de ses amis.

Pendant ce temps, un travail de démolition politique fatiguait l’Europe. Des révolutions nouvelles grondaient en plusieurs États. De Maistre entendit leur signal de destruction, et lui-même se sentait pencher vers la mort. "Je sens, écrivait-il à un ami de France, que ma santé et mon esprit s’affaiblissent tous les jours. Hic jacet, voilà tout ce qui va bientôt me rester de tous les biens de ce monde. Je finis avec l’Europe : c’est s’en aller en bonne compagnie." Il mourut le 25 février 1821.»

WILLIAM DUCKETT (dir.), Dictionnaire de la conversation et de la lecture: inventaire raisonné des notions générales les plus indispensables à tous. Tome douzième. Deuxième édition entièrement refondue, corrigée et augmentée de plusieurs milliers d'articles tout d'actualité. Paris, Firmin Didot, frères, fils, [ca 1860], p. 603-604.


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musika



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MessagePosté le: 07-02-2007 16:10    Sujet du message: Répondre en citant

merci line.
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MessagePosté le: 08-02-2007 10:02    Sujet du message: litterature Répondre en citant

André Gide (1869-1951)

"On a beaucoup ri d'un télégramme que Mauriac a reçu peu de jours après la mort de Gide et ainsi rédigé : " Il n'y a pas d'enfer. Tu peux te dissiper. Préviens Claudel. Signé André Gide"

Julien Green, Journal 28 février 1951





Photo provenant de cette très belle galerie de photos d'André Gide


André Gide est né en 1869 dans une famille de la haute bourgeoisie protestante . Son père est un brillant professeur à la faculté de droit de Paris, et sa mère, la fille d'un industriel rouennais du textile. André Gide est élevé dans une atmosphère puritaine. Petit garçon émotif et de santé fragile, il est sujet à des crises nerveuses répétées qui lui valent de nombreuses cures. André Gide est très affecté de perdre, à 11 ans, son père, cet être érudit et généreux qu'il admire. C'est son premier "Schaudern" ( "frissonner d'épouvante"). Il sera élevé au milieu de femmes, au premier rang desquelles : sa mère, Anna Schackleton, l'ancienne gouvernante de celle-ci, la bonne, ses tantes et ses trois cousines.

A treize ans, lors d'un séjour à Rouen, André Gide découvre sa cousine Madeleine (âgée de 16 ans) en pleurs et en prière du fait de l'inconduite conjugale de sa mère, la tante Mathilde. C'est son second Schaudern : "Je sentais que dans ce petit être, que déjà je chérissais, habitait une grande , une intolérable tristesse, un chagrin, tel que je n'aurais pas trop de tout mon amour, toute ma vie pour la guérir..." . Le jeune André Gide prend ainsi conscience du sentiment amoureux qu'il éprouve pour sa cousine.
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MessagePosté le: 09-02-2007 10:11    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Le Notaire des Noirs
Loys Masson
André Dimanche
16.62 €




Article paru dans le N° 030
mars-mai 2000
par Eric Dussert


Le Notaire des Noirs


Séance de rattrapage pour le poète chrétien et résistant Loys Masson. La réédition de deux romans signale un talent singulièrement puissant.

L'île Maurice est une colonie britannique depuis la Révolution française. Loys Masson y est né en décembre 1915 mais il a fait le choix de la France et de sa langue. Un choix réitéré puisqu'après avoir collaboré à des journaux francophones, il débarque à Paris en septembre 1939 et s'engage dans la Légion étrangère. Réformé, il se retrouve en mauvaise posture, car britannique, sur un territoire en guerre. En 1941, il fait la connaissance de Pierre Seghers qui l'emploie comme secrétaire de rédaction de la revue Poésie 41 à Villeneuve-lès-Avignon et fait paraître en 1942 son premier recueil de poèmes, Délivrez-nous du mal. Il ne cache pas le caractère religieux de son inspiration. Ses livres en portent tous la marque. Influence familiale du reste : son frère, le romancier André Masson fut marqué par un passage au séminaire. Souvent décrit comme un homme en colère, Loys Masson publie un appel à la révolte en 1941 dans Esprit. C'est le tout premier poème de la résistance, Notre-Dame des exodes.
En 1944, Léon-Gabriel Gros qui lui réservait une place dans ses Poètes Contemporains ne pouvait pas prévoir que la bure passerait de mode. Comme La Tour du Pin ou Pierre Emmanuel, autres poètes chrétiens, Masson a été mis à la trappe malgré la portée de ses écrits. Un plongeon avec Les Tortues convainc de l'injustice. Édité en 1956 par R. Laffont, le roman est en effet un authentique chef-d'oeuvre servi par une très belle langue qui souligne de poésie et d'images admirables l'aventure, la métaphysique et le malheur. On pense à Conrad et Stevenson, Graham Greene, on convoque même Faulkner. Tout concourt à donner le vertige, ou un mal de mer. Il y a la variole qui décime l'équipage de La Rose de Mahé, la contrebande, l'ex-complice embarqué de force en même temps que les tortues géantes pour qu'il révèle l'emplacement de son trésor. Il y a un narrateur-lecteur des symboles menaçants qui voit un chandelier flotter dans le ciel, la poursuite du Bombay Noon, un bateau noir comme la mort précurseur du désastre, la lente installation de celui-ci. "Dans mon pays les cyclones s'annoncent plusieurs jours à l'avance. Ils dépêchent dans le ciel un chambellan de rouge au couchant. C'est le charitable; le préfacier.(...) Nous étions aux limites de l'oasis où le sable recommence à s'amonceler en mamelons de la soif. Ces derniers jours furent les plus beaux."
Le Notaire des Noirs est aussi enthousiasmant. Il partage avec Les Tortues des points communs : un narrateur qui se souvient des événements honnis, la confrontation des hommes et le huis clos. Les deux oeuvres sont "enfermées". L'action du premier se déroule sur le bateau néfaste et écoeurant à cause des tortues qui s'y agitent. C'est un radeau de La Méduse. Quant à l'action du Notaire des Noirs elle se noue chez les Galantie, un couple stérile qui se déchire en silence. Dans une langue plus apaisée, dépouillée, ce roman de 1961 joue une autre histoire terrible. Un enfant entouré de ces êtres féroces meurt de comprendre que son père, escroc enfui, n'est pas le héros qu'il avait rêvé.
Il y a enfin l'exotisme d'un pays où les idées sont des "mangues mûres", où s'admire "l'éclat gris-rose de la pluie sur un champ d'ananas". Et puis il y a le fantastique ténu d'un écrivain singulier qui écrit "L'araignée du silence me marchait sur la peau." Ses livres admirables ont des vertus apéritives. Ils font espérer la suite. Les Noces de la vanille, Lagon de la miséricorde ou Les Anges noirs du trône, par exemple, dont les seuls titres constituent d'implacables incitations.

Loys Masson
Les Tortues
et Le Notaire des Noirs
André Dimanche éditeur
213 et 183 pages, 109 FF chacun











© Le Matricule des Anges et ses rédacteurs
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MessagePosté le: 10-02-2007 10:34    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Jean Potocki, 8 mars 1761 à Pików (Ukraine), 2 décembre 1815 à Vladówka (Podolie)

Le comte Jean Potocki, grand seigneur polonais d’éducation française, né en 1761, fut un génie universel : savant, artiste et homme politique. Il fut le fondateur des études de langues et civilisations slaves, publiant une série de travaux importants étayés par des recherches ethnologiques, historiques et linguistiques effectuées "sur le terrain". Les récits de ses voyages en Europe, en Afrique du Nord et en Asie nous montrent un observateur extrêmement attentif à la condition humaine et aux systèmes de gouvernement. En 1789, il fonde à Varsovie un club politique progressiste et une "imprimerie libre". En 1804, la situation politique ayant profondément changé et le partage de la Pologne étant consommé, il offrira ses services au tsar, préconisant la conquête, dans un but civilisateur et commercial, d’une grande partie de l’Asie (dont l’Afghanistan). Après avoir dans sa jeunesse écrit un Recueil de Parades, une opérette (Les Bohémiens d’Andalousie) et quelques contes et apologues, il travaille dès 1797 au Manuscrit trouvé à Saragosse, son chef-d’œuvre, achevé peu avant sa mort, mais resté inédit. Il se suicide en 1815 dans des circonstances entourées de légendes.


En cours de lecture du Manuscrit trouvé à Saragosse, entre deux histoires, vous vous prendrez peut-être à rêver d’un autre récit à la première personne intitulé "histoire de Jean Potocki, le ‘citoyen-comte’"et relatant dans style du livre, la vie de son auteur.
Vie nullement en retrait sur celle des personnages les plus colorés : une enfance aristocratique, des études en Suisse, en langue française, une jeunesse militaire en Hongrie, des voyages (voir son Voyage en Turquie et en Égypte), des combats avec les pirates, etc. Grand amateur de contes et de traditions populaires, Potocki en écouta et en nota à Constantinople, en Tunisie, en Espagne, au Maroc ou en Europe Centrale. Comte et chevalier de Malte, il était aussi passionné par l’histoire des civilisations, ami de Voltaire et d’Helvétius et imprégné de l’esprit des Lumières. C’est dans cet esprit qu’il créa en Pologne, un an avant la Révolution française, la première imprimerie libre. Il était alors député à la Diète mais ne répugnait pas à publier des pamphlets. Venu à Paris, fréquentant le Club des Jacobiens, il se laissait appeler le "Citoyen-Comte". Mais Potocki ne dissocia jamais la savoir et l’action. En Mongolie, c’est en chercheur, et presque en ethnographe travaillant sur le terrain, qu’il voyagea, plus encore qu’en diplomate. Il comptait écrire une gigantesque histoire des peuples slaves.
Pierre Péju, La Quinzaine Littéraire, 15-30 juin 1989


Retiré sur ses terres en 1813, après sept années passées à Saint-Pétersbourg, le "comte Jean" s’est suicidé au cours d’une crise de névralgie avec une balle d’argent bénite, "pour le cas où Dieu existerait".
Jean Lajarrigue, LB
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MessagePosté le: 11-02-2007 12:11    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Biographie

Mario Vargas Llosa est élevé par sa mère et ses grands-parents maternels, à Cochabamba (Bolivie) , puis au Pérou. Après des études à l'Académie militaire, il épouse sa tante, Julia Urquidi. Il tirera de ce mariage la matière de 'La tante Julia et le scribouillard'. Étudiant de lettres et de droit à l'université de San Marcos, puis de littérature à l'université de Madrid, il publie son premier recueil de nouvelles, 'Les caïds', en 1959. Il s'installe ensuite à Paris, où il exerce diverses professions : traducteur, professeur d'espagnol, journaliste pour l'agence France-Presse. En 1963 paraît 'La ville et les chiens', son premier succès littéraire, qui sera traduit en une vingtaine de langues. Séduit par Fidel Castro et la révolution cubaine, il se rend à la Havane. Il rentre en Europe avec une nouvelle épouse, Patricia. Au début des années 70, l'auteur exprime pourtant ouvertement sa rupture avec la révolution castriste et les mouvements d'extrême-gauche. De retour au Pérou, il est candidat du Front démocratique à l'élection présidentielle péruvienne. Battu, il abandonne le Pérou, reprend ses activités littéraires et regagne Londres. La nationalité espagnole lui est accordée en 1993. Citoyen du monde, il vit entre Lima, Madrid, Londres et Paris.

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Ses citations

«La littérature reste une des meilleures garanties pour espérer une sorte de progrès dans nos sociétés hypertechniques.»
[ Mario Vargas Llosa ] - Extrait de la revue Le Monde de l'éducation - Avril 2000



«Le moyen audiovisuel apporte des connaissances, des informations, de la distraction mais pas cette créativité critique et cette troublante inquiétude que donne la littérature.»
[ Mario Vargas Llosa ] - Extrait de la revue Le Monde de l'éducation - Avril 2000



«La chance de la littérature, c'est d'être associée aux destins de la liberté dans le monde : elle reste une forme fondamentale de contestation et de critique de l'existence.»
[ Mario Vargas Llosa ] - Extrait de la revue Le Monde de l'éducation - Avril 2000



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MessagePosté le: 12-02-2007 11:25    Sujet du message: Répondre en citant

HONORE D URFE


Honoré d'Urfé, (né le 11 février 1568 à Marseille - mort le 1er juin 1625 à Villefranche-sur-Mer) est un écrivain français, auteur du premier roman-fleuve digne de ce nom de la Littérature française, L'Astrée.

Sommaire [masquer]
1 Biographie
2 Bibliographie
3 Œuvres en ligne
4 Voir aussi
4.1 Liens externes



Biographie [modifier]
Né dans une famille noble originaire du Forez, alliée de la Maison de Savoie par sa mère (Renée de Savoie-Tende), Honoré d'Urfé fait ses études chez les jésuites. Homme d'action, il prend parti pour la Ligue et reste à jamais fidèle au duc de Nemours.

Le 2 décembre 1592, le duc de Nemours prend Montbrison (Loire). Honoré se remet alors au service du duc et rompt avec son frère aîné Anne d'Urfé, bailli de Forez, qui tente dès lors de pacifier la province. A sa sortie de prison, le 26 juillet 1594, Nemours nomme Honoré « lieutenant-général au gouvernement de Forez ».

En 1600, le 15 février, Honoré revient en Forez pour épouser Diane de Châteaumorand, sa belle-sœur, après l'annulation de son mariage avec Anne d'Urfé.

Auteur d'un poème pastoral, sans doute écrit vers 1604 La Sireine, il défend les théories platoniciennes de l'amour dans les Épîtres morales (1603).

Il fonde, vers 1606/1607, avec ses amis Antoine Favre, François de Sales et Claude Favre de Vaugelas, l'Académie florimontane, la première société savante de Savoie.

Il est surtout connu pour son roman précieux L'Astrée, roman d'aventures en partie autobiographique paru entre 1607 et 1633. Cette œuvre inachevée, publiée en quatre parties entre 1607 et 1627, s'inscrit dans la tradition des romans hellénistiques, de Virgile et des poètes courtois.

L'Astrée comporte plus de 5 000 pages, soit cinq parties divisées chacune en 12 livres. Les trois premières parties sont publiées en 1607, 1610, et 1619 et lorsque d'Urfé meurt en 1625, son secrétaire Balthazar Baro aurait achevé la quatrième partie et lui aurait donné une suite (1632-1633).

Selon Larousse (1863), les cinquième et sixième parties auraient été composées par Pierre Boitel, sieur de Gaubertin, et éditées en 1626. C'est l'un des plus considérables succès du siècle, qui n'aura pas de postérité véritable dans le genre du roman pastoral, mais une influence considérable sur le roman, le théâtre (Molière), l'opéra et les mentalités.

Les épisodes de ce roman d'amour ont été nourris des quelques années passées en région forézienne où la famille d'Urfé, installée vers l'an 1000 au dessus de Champoly, avait construit dans la plaine du Lignon du Forez la Batie d'Urfé, le premier des châteaux dits « Renaissance ». Il a également laissé un recueil de poèmes la Savoysiade (1609), une pastorale en cinq actes la Sylvanire ou la Morte vive (1625).

Il meurt au cours d'une campagne militaire, en 1625, au cours de laquelle il mène les troupes savoyardes du duc Charles-Emmanuel Ier de Savoie contre les Espagnols.


Bibliographie [modifier]
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Romana



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MessagePosté le: 13-02-2007 08:16    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour
J'aime bien lire.Ence moment je lis Dans la marche du temps de Daniel Rondeau, untrès beau livre mais j'ai été particulièrement émue par le livre d'Eric Fottorino Korsakov...L'avez-vous lu aussi?

Est-ce que je suis dans le bon sujet?j'espère
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MessagePosté le: 13-02-2007 09:51    Sujet du message: litterature Répondre en citant

ma petite romana , la tu es dans la BIOGRAPHIE des auteurs, mais ton petit message ne fera pas de tort à personne. gros bisou et bonne journee LINE
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MessagePosté le: 13-02-2007 10:06    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

Ressources >Les auteurs >Les illustrateurs



Selma Lagerl?span>
auteur 1858-1940
Nationalit頳u餯ise.
(lieu de naissance : Marbacka)



Biographie
Selma Ottiliana Lovisa Lagerl? 鴩 traduite dans plus de quarante langue et ses ?uvres ont constamment 鴩 r驤it饳. Elle s'inscrit dans le droit fil de la tradition 鰩que, des sagas islandaises et du conteur nordique. N饠ࠍarbacka en Su褥 en 1858, Selma Lagerl?ut d'abord institutrice. Elle publia le roman La Saga de G? Berling (1890-1891), 鰯p饠romantique de la province su餯ise, puis un volume de nouvelles, Les liens invisibles (1894) et, apr賠des voyages en Italie et au Levant, Les Miracles de l'Ant飨rist (1897) et J鲵salem (1901-1902). Son Merveilleux Voyage de Nits Holgerson (1906), livre de g鯧raphie destin頍 aux enfants lui apporta un notori鴩 mondiale. Elle re絴 le Prix Nobel en 1909.


Les classiques écrits par Selma Lagerl?
Merveilleux voyage de Nils Holgerson (Le)


Selma Lagerl?auteur
Le merveilleux voyage de Nils Holgersson ࠴ravers la Su褥
Auteur : Selma Lagerl?a>
Hachette jeunesse, Coll. Livre de poche jeunesse - 1991

Le merveilleux voyage de Nils Holgersson ࠴ravers la Su褥
Auteur : Selma Lagerl?a>
Gallimard jeunesse, Coll. 1000 Soleils - 1975




Selma Lagerl?auteur d'ouvrages illustrés
Nils Holgerson
Auteur : Selma Lagerl?a> - Illustrateur : Michel Boucher
P貥 Castor Flammarion, - 1998

Le Merveilleux voyage de Nils Holgerson
Auteur : Selma Lagerl?a> - Illustrateur : Lars Klinting
P貥 Castor Flammarion, - 1989

Le merveilleux voyage de Nils Holgerson
Auteur : Selma Lagerl?a> - Illustrateur : Curd Ridel
G.P., - 1984





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MessagePosté le: 16-02-2007 11:35    Sujet du message: tterature Répondre en citant

Remy de Gourmont
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Rémy de Gourmont)
Aller à : Navigation, Rechercher
Remy de Gourmont est un écrivain français né au manoir de la Motte à Bazoches-au-Houlme près d'Argentan (Orne) le 4 avril 1858 et mort à Paris le 17 septembre 1915.

Romancier, journaliste et critique d'art, proche des symbolistes, Remy de Gourmont a influencé Blaise Cendrars.


Biographie [modifier]

Remy de GourmontRemy de Gourmont est issu d'une ancienne famille originaire du Cotentin, dont une branche s'est établie à Paris au XVIe siècle pour y fonder une maison d'édition qui publia des livres et surtout de nombreuses estampes et gravures. Il est le fils du comte Auguste-Marie de Gourmont et de la comtesse, née Mathilde de Montfort.

En 1866, la famille s'installe au manoir du Mesnil-Villeman, près de Villedieu (Manche). Remy de Gourmont est interne au lycée de Coutances de 1868 à 1876. C'est un excellent élève, même si on lui trouve trop d'imagination. En 1876, il s'installe à Caen, 46 rue Écuyère, et entreprend des études de droit. Ayant obtenu en 1879 son diplôme de bachelier en droit, il s'installe à Paris, d'abord rue Richer, puis peu après 41 rue d'Hauteville.

En novembre 1881, il obtient un emploi d'attaché à la Bibliothèque nationale. Il commence à collaborer à des périodiques catholiques tels que Le Monde ou Le Contemporain. Entre 1882 et 1886, il publie divers ouvrages de vulgarisation historique mais c'est avec un roman, Merlette (1886), dont l'action est située dans le pays de son enfance, entre Villedieu et Avranches, qu'il fait véritablement ses débuts littéraires. L'ouvrage est accueilli avec indifférence.

En cette même année 1886, Remy de Gourmont, qui s'était jusqu'alors surtout intéressé à l'histoire et à la littérature ancienne, découvre les nouvelles recherches esthétiques de son temps à travers la revue La Vogue de Gustave Kahn. Il fait également la connaissance de Berthe de Courrière, modèle et légataire universelle du sculpteur Auguste Clésinger, sur qui elle commande une étude au jeune auteur qui ne tarde pas à devenir son amant. Elle lui inspire des lettres passionnées, rédigées au long de l'année 1887 et qui seront publiées à titre posthume sous le titre Lettres à Sixtine (1921). Il s'installe chez elle, 71 rue des Saints-Pères, et y vivra jusqu'à sa mort.

Berthe Courrière restera toujours dévouée à Remy de Gourmont. Elle inspire son roman Sixtine (1890), qui s'accorde parfaitement avec la sensibilité multiple de son temps, et qu'il dédie à Villiers de l'Isle-Adam, dont il a fait la connaissance à la Bibliothèque nationale et qui est devenu son ami. A la même époque, il se lie avec Joris-Karl Huysmans, qui sera le dédicataire du Latin mystique (1892) et s'inspirera de Berthe Courrière dans son roman Là-bas, et fréquente les lundis de Stéphane Mallarmé, rue de Rome.

En 1889, Remy de Gourmont est, avec Alfred Vallette, Louis Dumur, Ernest Raynaud, Jules Renard, au nombre des fondateurs du Mercure de France, auquel il collaborera pendant vingt-cinq ans. Cette collaboration marquera profondément la personnalité de la revue, à laquelle le nom de Gourmont reste indissolublement lié. En avril 1891, il y publie un article intitulé « Le Joujou Patriotisme » dans lequel il soutient que les affinités artistiques et culturelles profondes entre la France et l'Allemagne, qui devraient amener un rapprochement des deux pays, sont contrariées par les passions nationalistes ; le ton dédaigneux de l'article – davantage sans doute que la thèse elle-même – suscite une polémique qui lui vaut d'être révoqué de la Bibliothèque nationale et lui ferme les colonnes de la majeure partie de la grande presse, malgré les efforts de son défenseur Octave Mirbeau, qui parvient tout de même à le faire entrer au Journal.

Vers la même époque, Gourmont est atteint par une forme de lupus dont la progression ne peut être enrayée que par des cautérisations extrêmement douloureuses, qui le défigurent et donnent à son visage un aspect insoutenable. Profondément atteint, il reste longtemps cloîtré chez lui et lorsqu'il se remet à en sortir, ce n'est que pour passer dans les bureaux du Mercure, rue de Condé et, une fois par an, pour quelques semaines de vacances à Coutances. Pour lui, désormais, n'existent plus que le travail et les livres. Il publie, quasi-exclusivement au Mercure de France, une œuvre vaste et abondante, composée de romans, de pièces de théâtre, de recueils de poésie et surtout d'essais qui témoignent d'une profonde érudition.

En 1910, il rencontre Natalie Clifford Barney. Elle lui inspire une vive passion qui s'exhale dans les Lettres à l'Amazone, publiées en 1914. Avec elle il accepte de sortir à nouveau et fait même un petit voyage en Normandie. Mais l'ataxie locomotrice qui l'atteint depuis plusieurs années mine sa santé. La Première Guerre mondiale le plonge dans un profond abattement, ses amis partis pour la plupart pour le Front, le Mercure fermé pendant un an. Sa maladie empire, il marche de plus en plus difficilement. Il publie encore quelques articles dans des journaux comme La France et La Dépêche de Toulouse.

Il meurt d'une congestion cérébrale le 27 septembre 1915 et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise dans le tombeau de Clésinger. Berthe Courrière hérite de tous les manuscrits et de la bibliothèque de l'écrivain, qu'elle transmet au frère de celui-ci, Jean de Gourmont, lorsqu'elle meurt à son tour moins d'un an plus tard. Celui-ci s'attachera, pendant près de dix ans, à publier de nombreux inédits.


Œuvres [modifier]
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MessagePosté le: 03-05-2007 00:16    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

Victor Segalen


[1878 - 1919]







Quelques Dates




- 1878: naissance de Victor Segalen le 14 janvier à Brest.
- 1893: Segalen échoue au baccalauréat.
- 1894: entrée en classe de philosophie au lycée de Brest (Segalen y obtient le prix d'excellence).
- 1895: inscription à la faculté des sciences de Rennes.
- 1896: Segalen est admis à l'école de médecine navale de Brest. Il partage son temps libre entre musique et bicyclette.
- 1898-1902: école de santé navale de Bordeaux. La discipline militaire y règne: peu d'évasion, sauf la musique.
- 1899: rencontre avec Huysmans (A Rebours, La cathédrale...).
- 1900: première dépression nerveuse. Segalen s'intéresse aux maladies nerveuses et mentales, et découvre Nietzche.
- 1901: le futur écrivain fait la connaissance de Jean-Pol Roux, avec qui il se lie d'amitié, et de Rémy de Gourmont.
- 1902: Segalen soutient sa thèse de médecine sous le titre L'observation médicale chez les écrivains naturalistes. Nommé médecin de 2ème classe, il s'embarque au Havre pour Tahiti via New York et San Francisco.
- 1903: Segalen arrive à Tahiti, où il apprend la mort de Gauguin, survenue aux iles Marquises le 8 mai.
- 1904: séjour à Nouméa, où il travaille beaucoup aux Immémoriaux.
- 1905: escale à Djibouti, où Segalen interroge les témoins du passage de Rimbaud. De retour en France, il épouse la fille d'un médecin brestois, Yvonne Hebert.
- 1906: naissance de son fils Yvon Segalen. En avril, il rencontre Debussy pour lui soumettre son idée de drame, Siddharta.
- 1907: publication des Immémoriaux.
- 1908: début de l'étude du chinois.
- 1909: reçu à l'examen d'élève interprète, Segalen obtient un détachement en Chine, où il restera cinq ans.
- 1910: installation à Pékin de la famille Segalen. Fasciné par le personnage de l'Empereur et le mythe du ciel, l'écrivain tient un journal où il note les révélations de Maurice Roy, un Français de 19 ans qui s'exprime dans un pékinois parfait et se prévaut de hautes relations au Palais. Ce journal sera la matière première de René Leys.
- 1912: début d'Odes, dont l'idée lui est venue au cours d'une fumerie d'opium. Naissance de sa fille, Annie Segalen, en aout.
- 1913: publication de Stèles. Segalen a veillé personnellement à l'édition à la chinoise, tirée à 81 exemplaires, "chiffre qui correspond au nombre sacré (9x9) des dalles de la troisième terrasse du Temple du Ciel à Pékin" et dont aucun volume ne fut "commis à la vente".
L'écrivain se rend à Paris et en repart le 17 octobre, chargé d'une mission archéologique officielle. Ce sera l'expédition Segalen-Lartigue-de Voisins, qui doit parcourir la Chine suivant une grande diagonale du Nord-Est au Sud-Ouest.
Naissance de son troisième enfant, Ronan Segalen.

- 1914: départ depuis Pékin de l'expédition, qui poursuit un double but: archéologique et géographique (relevé topographique des régions mal connues). Segalen, qui est le chef et l'ame de l'équipe, découvre le 6 mars la statue la plus ancienne de la statuaire chinoise (un cheval dominant un barbare).
Le 11 aout, la mission est interrompue par l'annonce de la guerre. L'écrivain revient en France, et demande en vain à etre affecté au front (il est nommé à l'hopital maritime de Brest).
- 1915: début d'une correspondance avec Claudel, autour des problèmes religieux.
A sa demande, Segalen se retrouve sur la ligne de front, à Dunkerque. Malade, il devra retourner à l'arrière.
- 1916: publication de Peintures.
- 1917: de retour en Chine pour recruter des travailleurs, Segalen profite d'un congé sur place pour étudier les sépultures de la région de Nankin et comble ainsi une lacune de six siècles entre le style de Han et celui des Tang.
- 1918: revenu en France, il travaille au poème Tibet.
- 1919: Segalen tombe gravement malade. Il écrit: Je n'ai aucune maladie connue, reçue, décelable. Et cependant "tout se passe comme si" j'étais gravement atteint. Je ne me pèse plus. Je ne m'occupe plus de remèdes. Je constate simplement que la vie s'éloigne de moi".


Le 23 mai, on découvre son corps gisant au pied d'un arbre, un exemplaire d'Hamlet à ses cotés. Segalen avait à la jambe une blessure profonde, probablement causée par une tige de bois coupée à ras du sol, et un garrot de fortune.

Ailleurs :
Les Stèles sur ce très beau site.


Une bibliographie assez complète sur l'oeuvre de Segalen et les textes critiques auxquels elle a donné lieu est disponible sur un serveur de l'université Paris III

Sur Rimbaud, que Segalen a poursuivi, cette curieuse promenade : Sillages.

Pour commencer :
Equipée est en poche dans la collection 'L'imaginaire' (Gallimard)

'Les immémoriaux', ressortis des cartons par Jean Malaurie aux débuts de la collection 'Terre Humaine', sont maintenant disponibles en poche (Plon/Terre Humaine/Presses Pocket).




Pour aller plus loin (on le voudra !) :
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MessagePosté le: 03-05-2007 14:47    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Francis Ponge
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Francis Ponge (Montpellier, 27 mars 1899 ; Le Bar-sur-Loup, Alpes-Maritimes, 6 août 1988) poète français, il reçoit le grand prix de poésie de l’Académie française en 1984.

Sommaire [masquer]
1 Le "drame de l'expression"
2 Le projet du Parti pris des choses
3 Réception et dépassement du Parti pris des choses
4 Pour un Malherbe, foyer d'une œuvre complexe
5 Priorité à l'exactitude
6 Naissance perpétuelle de la parole : l’objeu et l’objoie
7 Bibliographie
8 Liens externes



Le "drame de l'expression" [modifier]
Poète contemporain, il éprouve déjà, à l'âge de dix-sept ans, une violente révolte contre le parler ordinaire : "N'en déplaise aux paroles elles-mêmes, étant donné les habitudes que dans tant de bouches infectes elles ont contractées, il faut un certain courage pour se décider non seulement à écrire, mais même à parler" (Proêmes, "Des Raisons d'écrire", II, Ponge souligne). Les difficultés qu'il éprouve à exprimer sa douleur après le décès de son père en 1923 avivent son sentiment d'un "drame de l'expression" : le désir irrépressible de s'exprimer (ce que Ponge appelle la "rage de l'expression") affronte un langage dont les imperfections contraignent, voire faussent, tout discours (il faut donc s'exprimer "compte tenu des mots").

Dans cette perspective, Ponge fait sienne la conception du poète selon Lautréamont : le poète doit être "le citoyen le plus utile de sa tribu" parce qu'il invente le langage qu'emploieront ensuite les journalistes, les juristes, les négociants, les diplomates, les savants. S'il appartient au poète de modifier le langage, alors il lui faut d'une part maîtriser à fond ce langage et d'autre part voir ce que ce langage peut dire des choses les plus simples (laissant pour plus tard les choses complexes - ainsi le projet ultime de Ponge, "l'Homme", n'aboutira-t-il jamais). Loin de tout sentimentalisme romantique, Ponge choisit de construire des "définitions-descriptions" de l'objet et consacre son écriture aux "choses" familières qui nous entourent (le cageot, la cigarette, la bougie, l'orange, le galet...): "Naturare Piscem Doces" (Tu apprends au poisson à nager) dit l'auteur au début de "Proêmes". Ce travail aboutit, après dix ans d'écriture, à la publication, en 1942, du Parti pris des choses. Cette apparente lenteur s'explique par le fait que, au cours des années 1930, son emploi aux Messageries Hachette, qu'il qualifie de bagne, ne lui laisse que vingt minutes par jour pour écrire puis, pendant la guerre, par la priorité qu'il accorde à ses activités de résistant.


Le projet du Parti pris des choses [modifier]
Le Parti pris des choses tente de rendre compte des
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MessagePosté le: 05-05-2007 06:49    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

MADAME DE LAFAYETTE



Madame de La Fayette
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Pour les articles homonymes, voir Lafayette.

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Marie-Madeleine de La FayetteMarie-Madeleine Pioche de la Vergne, comtesse de La Fayette, plus connue sous le nom de Madame de La Fayette, est une femme de lettres française. Elle est née le 16 mars 1634 à Paris, morte le 25 mai 1693. Elle a écrit le premier roman historique français, La Princesse de Clèves, souvent considéré comme le premier roman moderne.

Sommaire [masquer]
1 Biographie
2 Le jugement de ses pairs
3 Œuvres
4 Bibliographie
5 Lien externe



Biographie [modifier]
Marie-Madeleine Pioche de La Vergne est née dans une famille de petite noblesse, mais riche qui gravite dans l’entourage du cardinal de Richelieu. Sa mère, fille d’un médecin du roi, est au service de la duchesse Marie-Madeleine d'Aiguillon. Son père, Marc Pioche de la Vergne, écuyer du roi, meurt alors qu’elle n’a que quinze ans. L’année suivante, elle devient dame d’honneur de la reine Anne d’Autriche. Elle commence également à acquérir une éducation littéraire avec Ménage qui lui enseigne l’italien et le latin. Ce dernier l’introduit alors dans les salons littéraires en vogue de Catherine de Rambouillet, de la Marquise du Plessis-Bellière et de Madeleine de Scudéry.


Page de titre de l’édition de 1678 de La Princesse de ClèvesEn 1650, sa mère se remarie avec Renaud de Sévigné, l’oncle de Marie de Sévigné ; les deux femmes deviendront « les plus chères amies du monde » pour toujours. En 1655, elle épouse, à l’âge de 22 ans, un Auvergnat de dix-huit ans son aîné, François Motier, comte de La Fayette dont elle aura deux fils. Elle l’accompagne dans ses domaines familiaux en Auvergne et dans le Bourbonnais bien qu’elle retourne fréquemment à Paris où elle commence à s’introduire dans la société de la cour et à ouvrir avec succès son propre salon. Leur bonheur conjugal semble avoir sombré après quelques années de mariage, après la naissance de leurs fils, date où François de La Fayette semble littéralement avoir disparu. La Bruyère a résumé ainsi cette étrange situation : « Nous trouvons à présent une femme qui a tellement éclipsé son mari, que nous ne savons pas s’il est mort ou en vie… »

On compte, parmi les connaissances de Marie-Madeleine de La Fayette, Henriette d'Angleterre, future duchesse d’Orléans, qui lui a demandé d’être sa biographe ; le Grand Arnauld et les principaux auteurs français Segrais et Huet dont le Traité de l'origine des romans sera publié en préface de son Zayde. Au tout début de la Fronde, elle a également été proche du cardinal de Retz.


Page de titre de l’édition de 1670 de Zaïde, histoire espagnoleÉtablie de façon définitive à Paris en 1659, elle fait paraître anonymement La Princesse de Montpensier en 1662. De 1655 à 1680, elle sera étroitement liée avec La
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MessagePosté le: 06-05-2007 23:31    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

Pline l'Ancien, 30-79:
L'esprit d'enquête

Oeuvres Principales
Citations
Iconographie
Aller au chapitre
Retour biographies

BIOGRAPHIE
Né dans une riche famille à Côme dans le nord de l'Italie, Pline suit à Rome les cours de l'école des Rhéteurs. Il commence ensuite une carrière équestre dans l'administration impériale. Préfet d'une aile de cavalerie, il fait campagne en Germanie, entre 47 et 57. Il interrompt sa carrière pendant les dernières années du règne de Néron et se consacre alors à des travaux littéraires. Devenu empereur, Vespasien, qui était son ami, le rappelle dans l’administration.

En dépit des lourdes tâches de sa carrière administrative, Pline occupe la plus grande partie de son temps à d’innombrables lectures dont il fait des résumés. Il compose ainsi trois livres sur l'éloquence, huit livres sur la « manière correcte d'écrire », puis des ouvrages de biographies et d'histoire : vingt livres sur les guerres contre les Germains et trente et un livres qui continuent l'oeuvre historique de Tite-Live. Il y raconte le règne de Néron, auquel il est résolument hostile : cet ouvrage sera l'une des sources de Tacite.

La dernière partie de sa vie est dévolue à une vaste compilation (trente-sept livres) dédicacée à Titus : son Histoire naturelle. Pline assure qu'il a utilisé plus de deux mille volumes pour rassembler la matière de cette vaste enquête sur la nature. Il y consacre tout son temps libre : son neveu raconte qu'en été il se livre à l'étude dès la tombée du jour et en hiver dès une heure du matin. À tout moment, pendant ses repas ou en voyage, il a toujours à ses côtés un lecteur et un copiste auquel il dicte des extraits de ce qu'il entend lire.

Son oeuvre est dominée par l'idée d'une nature « souveraine créatrice et ouvrière de la création », idée inspirée notamment par la doctrine stoïcienne, qui critique tout ce qui corrompt la nature, c'est à dire le luxe, les moeurs déréglées, etc. Ses conceptions générales sur le monde dont le soleil serait l'âme se rattachent à la vulgate philosophique de son temps.

L'Histoire naturelle de Pline se découpe en plusieurs parties :

le premier livre expose la structure de l'univers,
les livres III et IV sont consacrés à la géographie,
les livres VII à XI aux animalia, à tous les êtres vivants, hommes et animaux,
les livres XII à XIX à la botanique,
XX à XXXII à la médecine;
les livres XXXIII à XXXXVII traitent des minéraux, métaux et pierres précieuses.
Cette oeuvre, véritable bilan de la somme des connaissances de l'époque, sera longtemps le symbole de tout le savoir humain.

L'année qui suit la publication de son Histoire Naturelle, Pline meurt victime de sa curiosité scientifique : en voulant observer de plus près la fameuse éruption du Vésuve qui devait ravager Pompéi, il périt suffoqué par les exhalaisons sulfureuses.




OEUVRES PRINCIPALES
- Histoire naturelle.
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MessagePosté le: 07-05-2007 22:18    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Prosper Mérimée (1803-1870)

"Archéologue, voyageur sensible, qui traversa son temps comme l'Europe, prenant partout, mais ne se laissant pas prendre, il a dans ce siècle d'écoles bruyantes, une place à part. Il est presque de l'âge des grands romantiques, mais il a l'air d'appartenir à la génération suivante, celle qui ne s'émerveille pas des premiers tumultes. Il est à peine l'aîné des Jeune-France, pourtant, qui furent de la bataille d'Hernani ; et il y a en lui quelque chose de plus moderne, à notre sens du mot, que chez Musset, Gautier, Borel ou Nerval."

Louis Aragon

La Lumière de Stendhal 1954








Prosper Mérimée est né à Paris, en 1803. Son père et sa mère sont des peintres de talent. Elevé dans un milieu bourgeois et artistique, Prosper Mérimée suit ses études au lycée Henri-IV, puis fait son droit, tout en fréquentant les salons littéraires de l'époque.

Il fait bientôt figure de jeune homme cynique et libertin. En 1828, il se bat en duel avec le mari de sa maîtresse , Mme Lacoste , puis connaît une éphémère aventure avec Georges Sand, avant de tomber amoureux de la charmante Valentine Delessert, nièce de Natalie de Noailles. Il voyage en Europe et surtout en France. Il devient l'ami de Stendhal, de 20 ans son aîné. Il songe à cette époque, comme tous les jeunes gens de son âge, à révolutionner le théâtre. Il entre en littérature par une double mystification, publiant en 1825 et en 1827 le Théâtre de Clara Gazul, et La Guzla (anagramme de Gazul), deux œuvres qu'il attribue, pour la première à la prétendue comédienne Clara Gazu et pour la seconde à un certain Hyacinthe Maglanovitch.

Esprit libéral , Mérimée accueille avec joie, en 1830, la monarchie de juillet qui lui offrira en retour protection, faveurs et emplois. Puis il se lie, à Madrid, avec le Comte et la Comtesse de Montijo, les parents d'Eugénie, qui aura la bonne idée 20 ans plus tard d'épouser Napoléon III et de devenir l'impératrice des français. C'est la période d'une production littéraire intense. Tout d'abord la Chronique du temps de Charles IX (roman historique) puis une série de nouvelles (Mateo Falcone, Vision de Charles IX, Tamango, Federigo, L'Enlévement de la Redoute) qui lui permettent d'asseoir sa réputation. Ce sera ensuite La Venus d'Ille (1837), Colomba ( 1840) et Carmen ( 1845) 3 récits où Mérimée qui fait preuve à la fois de concision et de pittoresque, donne à la Nouvelle ses lettres de Noblesse.

Prosper Mérimée est élu à l'Académie française en 1844. Puis, il se ralliera à l'Empire, deviendra historien , traduira la littérature russe et se réfugiera à Cannes où il mourra (1870).

Virginie Delisle
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MessagePosté le: 08-05-2007 23:12    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Madame de Staël
Femme de lettres française
[Littérature classique]
Née à Paris le 22 avril 1766
Décédée à Paris le 14 juillet 1817

Faire découvrir Madame de Staël à un ami
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« On ne trouve de bon dans la vie que ce qui la fait oublier »
Madame de Staël

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Biographie de Madame de Staël

Fille de Necker, Madame de Staël reçoit une excellente éducation, et épouse à vingt ans l'ambassadeur de Suède. Dans le salon de sa mère, elle croise Buffon, Grimm et Gibbon. On a dit d'elle qu'elle valait plus que son oeuvre, et que ses fréquentations lui donnaient un crédit. C'est en partie vrai, du moins pour ses débuts d'écrivain. Malgré un mariage malheureux, elle s'épanouit et s'ouvre aux sentiments de la justice. 'De la littérature considérées dans ses rapports avec les institutions sociales' qui paraît en 1800 est unaniment critiqué mais défendu par Chateaubriand. En 1802, son mari décède et elle publie 'Delphine'. Elle voyage alors en Allemagne, s'enthousiasme pour Goethe et Schiller. Consignée à résidence par Napoléon, lequel s'inquietait que son salon reçoive les mécontents du régime, elle écrit 'Corinne ou l'Italie', fêté par les romantiques qui y voient l'idéal de l'amour. Elle est morte en 1817 à Paris.

Les anecdotes sur Madame de Staël

Des éloges impériales
Bien que Napoléon lui fut hostile, il écrivit d'elle : 'Il faut reconnaître après tout, que c'est une femme d'un grand talent, fort distinguée et de beaucoup d'esprit ; elle restera.'



Les messages [des membres]
Et vous ?
Vous l'aimez un peu, beaucoup, à la folie, pas du tout... Dites-le lui !
Ecrire un message à Madame de Staël

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MessagePosté le: 09-05-2007 23:07    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Théophile Gautier
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Pour les articles homonymes, voir Gautier.

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Théophile Gautier par Nadar (1856)Théophile Gautier est un poète, romancier, peintre et critique d'art français, né à Tarbes le 31 août 1811 et mort à Neuilly-sur-Seine le 23 octobre 1872.

Sommaire [masquer]
1 Biographie
1.1 Sa formation classique et ses premiers pas dans la peinture
1.2 Rencontre avec Hugo et premiers poèmes
1.3 Le romancier
1.4 Le critique d'art
1.5 Le contact avec l'Orient et la Méditerranée
1.6 La famille et les amis
1.7 Président de la Société nationale des Beaux-Arts
2 Bibliographie
3 Liens externes



Biographie [modifier]

Sa formation classique et ses premiers pas dans la peinture [modifier]
Né à Tarbes le 31 août 1811, le tout jeune Gautier garde longtemps « le souvenir des montagnes bleues ». Il monte pourtant très tôt avec sa famille à Paris. Il lit alors Robinson Crusoé, Paul et Virginie. En 1822 seulement, il fait un bref séjour en tant que pensionnaire au lycée Louis-Le-Grand. Ses parents doivent l'en retirer au bout d'un trimestre tant il y dépérit. Plus heureux comme externe au collège Charlemagne, Gautier y rencontre le jeune Gérard Labrunie (le futur Nerval) et manifeste un goût particulier pour les poètes latins dits décadents, les « grotesques ». À cette époque Gautier fréquente l'atelier du peintre Louis Édouard Rioult, rue Saint-Antoine, et forme avec des amis artistes le fameux « Cénacle ». Il se destine alors à une carrière de peintre. Il appartient au Parnasse.


Rencontre avec Hugo et premiers poèmes [modifier]
Sa rencontre en juin 1829 avec « le maître » Victor Hugo précipite sa carrière d'écrivain. Le 25 février 1830, il participe à la bataille d'Hernani, vêtu d'un gilet rouge qui marquera durablement les esprits. Le soir même, il quitte l'atelier de Rioult.

Cinq mois plus tard, le 28 juillet 1830, les Poésies de Théophile Gautier paraissent chez Mary. Malheureusement ce jour est aussi celui des barricades à Paris et le recueil passe sous silence. Ces premières poésies pourtant montrent un jeune poète fort habile ayant déjà acquis la manière des anciens et, conscient de leur héritage, il y fait preuve d'originalité par une forme bien arrêtée et une langue précise et nette. Trois ans plus tard, Gautier réimprime ses premiers vers dans un nouveau recueil intitulé Albertus, du nom du héros du long poème, récit fantastique, diabolique et pittoresque. La verve de cette « légende » se retrouve en 1833 dans une série de romans, Les Jeunes France, qui rendent compte avec truculence de la vie des artistes et écrivains qui forment le Cénacle. Dans cet ouvrage « baroque » pourtant, Gautier se fait le témoin lucide et ironique des ces « Précieuses Ridicules du Romantisme ».

Quittant le domicile familial, place des Vosges, Théophile Gautier s'installe impasse du Doyenné, à l'emplacement de la place du Carrousel, dans un appartement où il a comme voisins Camille Rogier, Arsène Houssaye et Nerval.


Le romancier [modifier]
En 1835, Théophile Gautier fait paraître un roman, Mademoiselle de Maupin, qui fait scandale. Alors que Gautier, devenu journaliste pour des raisons financières en 1836, prépare un nouveau
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MessagePosté le: 10-05-2007 23:49    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Honoré Gabriel Riqueti, comte de Mirabeau

Comte de Mirabeau >Né à Le Bignon, aujourd’hui Le Bignon-Mirabeau dans le Loiret en 1749, mort à Paris en 1791, Mirabeau est issu d’une famille de la noblesse provençale, d’origine italienne.

Son père le traite avec une extrême dureté et le fait plusieurs fois enfermer au fort de Vincennes, et finalement exiler au château de Joux, dans le Jura, d’où il s’enfuit en Hollande avec Sophie de Ruffey, épouse du marquis de Monnier, le président de la cour des comptes de Dole. Mirabeau est condamné à mort par contumace, puis extradé et emprisonné au donjon de Vincennes de 1777 à 1780.

Pendant cette détention, il écrit notamment un Essai sur les lettres de cachet et sur les prisons d’État (1780). Dès sa sortie de prison, il entreprend des voyages un peu partout en Europe, à l’occasion pour des missions d’espionnage. Il est chargé d’une mission diplomatique à la cour de Berlin mais ses écrits sur le roi de Prusse Frédéric II provoquent un nouveau scandale.

En 1789, il est élu aux États généraux par le Tiers Etat d’Aix-en-Provence. Oui vous l’avez bien lu, Mirabeau un noble est élu par les représentants du peuple. Bien que pas très beau, marqué par la petite vérole, Mirabeau doté d’une voix de stentor se montre un très grand orateur : il est populaire dans la France entière. Quand a la noblesse, elle a de bonnes raisons de ne pas avoir voté pour lui, tout semblait indiquer que cet homme , bien que noble était du côté du peuple.

Le 17 juin 1789, Mirabeau va aider l’abbé Emmanuel Sieyès à transformer les États généraux en Assemblée nationale. Le 23 juin 1789 Mirabeau va prendre à parti le marquis de Dreux-Brézé, officier venu porter l’ordre du roi de dissoudre l’Assemblée constituante :

« Allez dire à ceux qui vous envoient que nous sommes ici par la volonté du peuple et que nous n’en sortirons que par la force des baïonnettes ».

Par cette phrase Mirabeau va entrer dans l’Histoire d’une façon fracassante !

Membre d’une loge maçonnique, il défend les droits de liberté de la presse avec la publication de son Courrier de Provence, participa à la rédaction de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen et soutint la réquisition des biens du clergé.

Partisan d’une monarchie constitutionnelle, il essaye de concilier ses théories avec les principes révolutionnaires, en défendant le droit de veto absolu en faveur du pouvoir royal, allant ainsi à l’encontre du mouvement général de l’Assemblée nationale qui décide un veto suspensif.

Il essaye d’accéder au ministère le 7 novembre 1789, une partie de l’Assemblée
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MessagePosté le: 11-05-2007 23:28    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

Benito Pérez Galdós
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Benito Pérez GaldósBenito Pérez Galdós (Las Palmas de Gran Canaria, 10 mai 1843 - Madrid, 4 janvier 1920) est un écrivain espagnol, romancier, dramaturge et journaliste. Il est sans doute le plus grand romancier réaliste espagnol, et impressionne par l'ampleur de son œuvre. Il a passé la plus grande partie de sa vie à Madrid ; aujourd'hui, il est surtout connu en Espagne pour ses Episodios nacionales (46 volumes) ; à l'étranger, il est plus souvent cité pour ses Novelas españolas contemporáneas.


Biographie [modifier]
Benito Pérez Galdós, dixième et dernier enfant du lieutenant-colonel Sebastián Pérez et de Dolores Galdós, naît à Las Palmas de Gran Canaria. Il fait ses études secondaires dans le Collège San Agustín, établissement d'enseignement de caractère libéral, où commencèrent à se manifester son esprit critique, son humour caricatural et ses premières inquiétudes littéraires. Il collabore dans des journaux de Las Palmas et gagne un prix dans un concours de dessin réalisé dans la ville. En 1862 il finit ses études de Baccalauréat en Arts et réussit son examen de Graduation au Lycée de La Laguna, Tenerife. Cette même année il se déplace à Madrid pour étudier le Droit.

En 1886, il est nommé par le Premier ministre Praxedes Mateo Sagasta député remplaçant au Parlement de Madrid pour la ville et le district de Guayama, à Porto Rico ; il n'y met jamais les pieds, mais se renseigne néanmoins sur les conditions de vie dans cette région, et se sent investi du devoir d'en représenter les habitants au mieux de leurs intérêts. En 1897, il est élu à la Real Academia Española. En 1907, il est élu député républicain au Parlement. Devenu aveugle en 1912, il continue à dicter ses livres jusqu'à la fin de ses jours. Il meurt à 76 ans, après qu'une statue a été édifiée en son honneur au parc du Retiro, à Madrid.


Analyse de l'œuvre [modifier]
Ses premiers romans sont le fruit d'une recherche documentaire, et mêlent personnages historiques et de fiction - certains sont récurrents. Ils se déroulent dans un cadre temporel qui va de 1805 à la fin du XIXe siècle. Les idées libérales et anticléricales de Pérez Galdós ne sont d'abord visibles qu'épisodiquement dans son œuvre, mais prennent avec le temps une place de plus en plus importante. Dans Miau (1888), le niveau de vie d'une famille aux hautes prétentions sociales diminue brusquement lorsque le père, haut fonctionnaire, perd son emploi à la suite d'un changement de gouvernement, avant de se suicider. Le chef-d'œuvre de Pérez Galdós est sans doute Fortunata y Jacinta (1886-1887) ; ce roman, comparable en volume à Guerre et paix, décrit la destinée de quatre personnages : un jeune citadin, sa femme, sa maîtresse issue d'une classe sociale inférieure, et le mari de cette dernière. Ángel Guerra (1891) présente l'histoire d'un homme à l'équilibre fragile, qui tente de gagner les faveurs d'une femme inaccessible et dévote, passant pour cela de l'agnosticisme au catholicisme. Plus réaliste que Balzac et Tolstoï, et peut-être autant que Dickens, Pérez Galdós dépeint la classe moyenne de son époque avec ses deux obsessions : le snobisme et la peur de la pauvreté.

Il est particulièrement sensible aux tournures populaires ; d'après un critique de l'époque, Pío Baroja, il "savait faire parler le peuple". Conscient de cette qualité, Pérez Galdós utilise abondamment le dialogue ; il pousse même la forme romanesque jusqu'à ses limites, certains de ses romans n'étant faits que de dialogues. Son style recherche le naturel, et rejette les artifices rhétoriques afin d'offrir, selon les postulats du réalisme, la vision la plus directe possible de ce qu'il souhaite exprimer. Le langage qu'il emploie accepte donc les termes courants, voire vulgaires ; sa frénésie costumbriste rend parfois certains de ses personnages infantiles et ridicules. Lecteur fervent de Don Quichotte, son humour, très cervantin, repose sur l'ironie.


Lien externe [modifier]
(es)Maison-Musée Pérez Galdós. Le Musée
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MessagePosté le: 13-05-2007 01:35    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

BIOGRAPHIE D'EUGÈNE SUE PAR MAURICE LACHÂTRE :



Eugène Sue est né à Paris, le 17 janvier an XII de la République (1804), d'une famille originaire de Lacolme, près de Cannes, en P
rovence, dans laquelle la profession médicale sembla avoir été héréditaire. Eugène Sue, dont les véritables prénoms sont Marie-Joseph, avait eu pour marraine l'impératrice Joséphine. Lorsqu'il eût atteint l'âge d'homme, il embrassa, comme son père et ses aïeux, la carrière médicale, et entra dans la marine avec le titre de chirurgien. En cette qualité, il visita l'Asie, l'Amérique, les Antilles ; il assista, à bord du vaisseau de ligne le Breslaw, à la bataille de Navarin. Cette vie d'aventures et d'observation personnelle préparait heureusement l'esprit de l'écrivain et lui fournissait la matière des premiers romans qu'il devait publier bientôt : Kernock, le Pirate, Plick et Plock, Atar-Gull, la Salamandre, la Vigie de Koatven, romans maritimes qui eurent tous un éclatant succès et fondèrent la réputation de l'auteur. Il réussit également dans le roman historique et lutta de réputation avec Walter Scott en publiant Latréaumont, Jean Cavalier, Létorières et le Commandeur. Enfin, il attaqua le roman de moeurs, le roman par excellence, et publia Arthur, la Coucaratcha, l'Hôtel Lambert et Mathilde. Tous ces romans, le dernier surtout qui est un chef-d'oeuvre, eurent un succès immense et élevèrent au plus haut point la renommée et la gloire du romancier. Mais son triomphe littéraire devait être porté encore plus haut par une oeuvre inouïe, étrange, hardie, qui montrait au monde attendri, ému, saisi d'horreur et d'épouvante, les mystères de la vie quotidienne de l'horrible Capharnaüm qu'on nomme Paris, mais le Paris en haillons, croupissant dans la misère, se ruant dans les ruisseaux infects, grouillant dans les geôles, pour finir au bagne ou à l'échafaud. Alors parurent LES MYSTÈRES DE PARIS. Ici Eugène Sue va remplir un grand devoir ; il va faire oeuvre de moraliste et de philosophie ; il va nous montrer les plaies hideuses que recouvre à peine le vernis de notre civilisation, et va appeler sur ce mal immense, profond, les remèdes énergiques des hommes chargés du gouvernement des sociétés. Jamais écrit n'a produit une telle sensation sur un monde entier de lecteurs. L'événement politique le plus terrible ou le plus glorieux n'aurait pas été capable de détourner l'attention publique entièrement captivée par cette étrange révélation, cette lecture d'incantation. Les noms des personnages de ce livre étaient dans toutes les bouches ; Fleur-de-Marie, Rigolette, Pipelet, Rodolphe, Cabrion, etc., etc., et tenaient en suspens tous les esprits. Le livre avait produit l'effet que l'auteur attendait : il avait attiré l'attention de tous sur les plaies sociales ; et l'année suivante, il continua l'oeuvre réformatrice par le roman du JUIF-ERRANT, qui devait jouir du même succès. L'intention de l'auteur, en publiant ces deux livres, se révèle dans la dédicace de son roman du Juif- Errant : " J'ai mis çà et là en relief et en mouvement quelques faits consolants ou terribles se rattachant de près ou de loin à la question de l'organisation du travail, question brûlante qui bientôt dominera toutes les autres, parce que, pour les masses, c'est une question de vie ou de mort. Dans plusieurs épisodes de cet ouvrage, j'ai tenté de montrer l'action admirablement satisfaisante et pratique qu'un homme de coeur noble et d'esprit éclairé, pourrait avoir sur la classe ouvrière ; par opposition, j'ai peint ailleurs les effroyables conséquences de l'oubli de toute justice, de toute charité, de toute sympathie envers ceux qui, depuis longtemps voués à toutes les privations, à toutes les misères, à toutes les douleurs, souffrent en silence, ne réclamant que le droit au travail, c'est-à-dire un salaire certain, proportionné à leurs rudes labeurs et à leurs besoins. A défaut de talent, on trouvera du moins dans mon oeuvre de salutaires tendances et de généreuses convictions. "
Ces tendances, ces généreuses convictions se sont montrées en effet dans le Juif-Errant et dans tous les travaux postérieurs du grand écrivain, notamment dans les Misères des enfants trouvés. Pour terminer cette liste de chefs-d'oeuvre, nous mentionnerons LES MYSTÈRES DU PEUPLE, ou Histoire d'une famille de prolétaires à travers les âges. Dans cet ouvrage, Eugène Sue fait ressortir les plus hauts enseignements de l'histoire sous une forme constamment attrayante. Les Mystères du Peuple sont une de ces oeuvres qui placent leur auteur parmi les plus grands écrivains dont puisse s'honorer la littérature d'une nation, et qui ont bien mérité de l'humanité. Les premières livraisons parurent au mois de novembre 1849 et obtinrent un prodigieux succès qui dépassa même celui des Mystères de Paris et du Juif-Errant. De tous les points de la France affluèrent aux Bordes, où il résidait, dans le département du Loiret, des adresses de félicitations pour encourager l'auteur et l'inviter à continuer son oeuvre patriotique.



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MessagePosté le: 13-05-2007 23:55    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Le Dr Whang, ses faux clones et le cyclone médiatique
17 janvier 2006, Le Monde, Le Nouvel Observateur et Le Matin (Maroc)
Copyright apologieasso.free.fr
Les faux résultats sur le clonage thérapeutique d’un chercheur sud-coréen, le Dr Whang, pose une nouvelle fois la question des conditions de publication des recherches scientifiques. Dans Le Monde, Hervé Morin explique le cheminement de la publication d’un article dans une revue à comité de lecture.

Le journaliste ajoute qu’il se situe, avec ses confrères de la presse grand public, au bout du processus de vérification, n’ayant « pas les moyens, conceptuels et matériels, de vérifier les assertions des scientifiques ». Pour Le Monde, ce rôle de relais de l’information scientifique par les médias généralistes est « un clonage à risque ».
A l’inverse, Michel de Pracontal raconte longuement dans le Nouvel Observateur comment une chaîne de télévision s’est alliée à des douzaines de chercheurs coréens « pour démasquer le Dr Whang ». « Si la vérité a éclaté, c’est grâce à l’association inédite de chercheurs choqués par des méthodes illicites, d’internet et d’une équipe de télévision », affirme le journaliste de l’hebdomadaire.
Mission Agrobiosciences. Revue de presse. 17 janvier 2006.
"La folle course aux cellules souches est aussi une course à la fortune", souligne un chercheur américain dans un point de vue au quotidien marocain Le Matin


Lire les nombreux articles et publications originales sur le thème Génétique et Cellules Souches- édités par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences

Accéder aux Entretiens et Publications : OGM et Progrès en Débat » - Des Points de vue transdisciplinaires... pour contribuer au débat démocratique. Edités par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences

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Accéder aux informations de la PLATEFORME GENETIQUE ET SOCIETE- sur le site de la Génopole Toulouse-Midi-Pyrénées

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MessagePosté le: 17-06-2007 08:57    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Transfert des cendres d'Alexandre Dumas au Panthéon

1802URL=http://imageshack.us][/URL]
Alexandre Dumas est né le 24 juillet à Villers-Cotterêts, dans l'Aisne.

Il est le fils du général républicain Thomas Alexandre Dumas-Davy de La Pailleterie et d'Elisabeth Labouret.

Son père Thomas Alexandre Dumas, né en 1762 à Saint Domingue, était le fils naturel d'Antoine Alexandre Davy, marquis de la Pailleterie (1710-1786) et d'une esclave noire, Marie-Zézette Dumas, morte en 1772.

1806
Mort de son père le 26 février. La mère d'Alexandre Dumas ne bénéficia d'aucune pension . Elle obtiendra cependant en 1816 un bureau de tabac.

1811
Alexandre Dumas est élève à l'école de Villers-Cotterêts que dirige l'abbé Grégoire. Il y restera jusqu'en 1813.

1817
Alexandre Dumas devient clerc de notaire, à Villers-Cotterêts dans l'étude de Me Mennesson.

Il se montre plus motivé par la pratique de la chasse que par l'étude du droit.

1819
Dumas fait la connaissance d'Adolphe de Leuven qui l'initie à la poésie moderne

1819
Dumas et Adolphe de Leuven écrivent ensemble plusieurs pièces de théâtre.

1822
Alexandre Dumas quitte l'étude Me Mennesson pour travailler dans une autre étude notariale.

En Novembre, il se rend pour la première fois à Paris en compagnie d'Adolphe de Leuven. Il fait la connaissance de l'acteur Talma

1823
Alexandre Dumas s'installe à Paris. Grâce aux recommandations de l'un de ses cousins et du Général de Foy, député de l'Aisne, il parvient à se faire engager chez le duc d'Orléans. Il y fait la connaissance d'Hippolyte Lassagne, journaliste et auteur de théâtre. Grâce à lui, il découvre la vie littéraire parisienne.

Dumas s'installe dans une chambre qu'il a louée, 1 Place des Italiens (actuellement Place Boieldieu). Il devient l'amant de sa voisine de palier, la lingère Catherine Labay (1793-1868)

1824 Naissance en juillet d'Alexandre Dumas fils, fruit de la liaison de
Dumas avec Catherine Labay. Alexandre Dumas ne le reconnaîtra qu'en 1831

1825
En septembre, première représentation de la pièce La chasse et l'amour, vaudeville en 1 acte que Dumas a écrit en collaboration avec Adolphe de Leuven.

1826
En novembre, première représentation à la Porte Saint-Martin de la Noce et l'Enterrement, vaudeville en 3 actes que Dumas a écrit en collaboration avec Lassagne et Gustave. Cette pièce connaît un certain succès.

1827
Dumas assiste aux représentations d'une troupe anglaise venue à Paris jouer des pièces de Shakespeare. Les acteurs Kean et Harriet Smithson font partie de cette troupe

Alexandre Dumas devient l'amant de Mélanie Waldor (1796-1872), femme de lettres

1828
Grâce aux recommandations de Charles Nodier, Dumas est reçu par le baron Taylor à la Comédie Française. Il lui lit, Christine, une tragédie en vers qu'il vient d'écrire. La pièce sera présentée au comité de lecture mais ne sera pas jouée, d'autres pièces concurrentes abordant le même sujet.

Alexandre Dumas écrit en quelques semaines une nouvelle tragédie : Henri III et sa cour . Cette pièce sera lue chez Mélanie Waldor et à la Comédie Française

1829
En février, représentation à la Comédie Française de Henri III et sa cour. La pièce connaît un grand succès et vaut à Dumas de devenir l'une des figures de proue du théâtre romantique.

Grâce à son ami Charles Nodier, Dumas rencontre Victor Hugo. Leur amitié sera orageuse.

Dumas devient bibliothécaire du duc d'Orléans.

La mère de Dumas subit une attaque d'apoplexie. Elle restera paralysée jusqu'à sa mort en 1838.

Alexandre Dumas retravaille sa pièce Christine.

1830
En février, Dumas assiste à la première d'Hernani, la pièce de Victor Hugo.

Fin mars, première de Christine au théâtre de l'Odéon.
Dumas prend part à la révolution de juillet 1830. Déçu de n'être pas nommé Ministre, le père de son protecteur étant devenu roi de France, Dumas démissionnera l'année suivante de ses fonctions de bibliothécaire.

1831
En janvier première de Napoléon à l'Odéon. Cette pièce sera un échec.

Naissance le 5 mars de Marie-Alexandrine, fille de Dumas et de Bell Krelsamer. Alexandre Dumas la reconnaît et reconnaît cette même année son premier fils (Alexandre Dumas fils, fruit de sa liaison avec Catherine Labay)

En mai, création au théâtre de la Porte Saint-Martin, d'Antony, drame en 5 actes interprété par Marie Dorval et Bocage : l'amour impossible d'Adèle et d'Antony. C'est un triomphe : "le plus grand événement littéraire de son temps" indique Maxime du Camp.

1832
En mai, à la porte Saint-Martin, première de La Tour de Nesle, pièce écrite en collaboration avec Fréderic Gaillardet. La pièce connaît un immense succès, mais la collaboration entre les deux auteurs déclenche une vive polémique, un procès et même un duel. Gaillardet reconnaîtra en 1861 le rôle capital de Dumas dans l'écriture de cette pièce.

En septembre, Dumas se rend en Suisse. Il rencontre Chateaubriand à Lucerne.

1834
Alexandre Dumas publie ses premières Impressions de Voyage (en Suisse). Il publiera tout au long de sa vie plusieurs récits de voyage.

1835
Il voyage en Italie avec Ida Ferrier

Publication de Souvenirs d'Antony et d'Isabel de Bavière

1836
Création de Kean. L'acteur Fréderick Lemaître tient l'un des principaux rôles.

Dumas entame une collaboration avec la Revue de Paris . Celle-ci durera jusqu'en 1844

1837
Dumas est nommé chevalier de la Légion d'Honneur

Sa pièce Caligula, qui sera créée à la Comédie Française avec Ida Ferrier, connaît un échec retentissant.

1838
Dumas publie son premier roman, Le Capitaine Paul, en feuilleton sans la revue le Siècle

En Août, mort de sa mère.

Dumas voyage en Belgique (Bruxelles) et en Allemagne. Il retrouve Gérard de Nerval en Allemagne et visite avec lui la Rhénanie.

En décembre, Gérard de Nerval présente Auguste Maquet à Dumas. Ce jeune professeur d'histoire aidera Dumas à écrire ses premiers romans. A partir d'un canevas élaboré par Auguste Maquet ou en commun, Dumas y apporte son talent romanesque : il développe le récit en y ajoutant personnages secondaires et dialogues.

1839
Dumas connaît son plus gros succès de théâtre avec Mademoiselle de Belle-Isle, qui est créé à la Comédie française.

Quatre cents représentations seront données de 1839 à 1844

1840
Publication de : Napoléon, Othon Larcher, Les Stuarts, Maître Adam Le calabrais

En février, Dumas épouse l'actrice Ida Ferrier. Ils s'installent éjournent à Florence, en Italie.

1841
Publication de Praxède, Nouvelles Impressions de Voyage (Midi de la France), Souvenirs de voyage - Une année à Florence.

1842
Publication de : Le Chevalier d'Harmental . Dumas connaît son premier succès de romancier .

En juin, il effectue une croisière avec le prince Napoléon. Il visite la Corse, l'Ile d'Elbe, et l'Ile de Monte-Cristo. En juillet Dumas retourne à Florence

En Septembre, Dumas rentre à Paris. Ida Ferrier, elle, reste à Florence.

1843
Publication de Le Corricolo (Impressions de Voyage)

En juin, Dumas emprunte à la Bibliothèque municipale les Mémoires de d'Artagnan.

Le 25 juillet, Première à La Comédie Française, des Demoiselles de Saint-Cyr que Dumas a écrit en collaboration avec Leuven et Brunswick. Ensemble, ils écrivent également Louise Bernard (première à La Porte Saint-Martin en Novembre) et Laird de Dumbicky (Première à l'Odéon, en décembre).

Dumas décide de s'installer à Saint-Germain en Laye. Il conserve toutefois son domicile au 109 Rue Richelieu à Paris

1844
Dumas publie Les trois Mousquetaires, le récit des aventures de d'Artagnan, Athos, Porthos et Aramis, unis par leur devise " Un pour Tous, tous pour un". Auguste Maquet a collaboré à ce travail, mais Alexandre Dumas signe seul ce roman.

Dumas achète un terrain à Port-Marly et fait bâtir le Château Monte-Cristo, un château de style composite, à la fois Renaissance, baroque et gothique.

1845
Dumas publie Vingt ans après (avec les personnages des Mousquetaires), Le comte de Monte-Cristo, Une fille du régent, et La reine Margot (toujours en collaboration avec Auguste Maquet).

En février Eugène de Mirecourt publie son pamphlet : Fabrique de Romans, Maison Alexandre Dumas et compagnie. Alexandre Dumas proteste officiellement auprès de la Société des Gens de lettres et porte plainte au tribunal. En Mai, Alexandre Dumas obtiendra la condamnation de Mirecourt en correctionnelle.

1846
Dumas publie La dame de Monsoreau, Le bâtard de Mauléon, Joseph Balsamo, Les Deux Diane.

Il fait construire son propre théâtre qu'il baptise le Théâtre-Historique. Le théâtre sera inauguré en 1847 et accueillera les pièces de plusieurs auteurs européens : Shakespeare, Goethe, Calderon, Schiller....

Malheureusement, le théâtre fera faillite en 1850. Ruiné Dumas sera obligé de vendre aux enchères le Château Monte-Cristo .

En Octobre, Dumas voyage en Espagne (il assiste au mariage du Duc de Montpensier avec l'infante Marie-Louise). Puis il se rend en Afrique du Nord en novembre : Tanger, Tetouan, Oran, Alger, Blida, Tunis...

1847
Dumas inaugure son Théâtre Historique en février avec la Reine Margot

En juillet, il inaugure son château de Monte-Cristo, à Port-Marly. Plus de 600 invités sont conviés à cette fête.

Publication de Impressions de voyage, De Paris à Cadix, et Les Quarante-Cinq .

1848
Dumas publie Le Vicomte de Bragelonne

En février, le tribunal prononce la séparation de biens des époux Dumas. Ida Ferrier obtient une pension de 6000 F.

Maquet attaque Dumas en justice pour comptes en retard et pour recouvrer sa propriété sur les livres écrits en commun. Les deux auteurs trouvent un accord. Maquet cède tous ses droits sur les romans écrits avec Dumas moyennant la somme de 145 200 F payables en onze ans.

Dumas participe à la Révolution de 1848 et tente en vain de se faire élire député.

Alexandre Dumas fils publie son roman La dame aux camélias

1849
Publication de : Le collier de la reine, Les mille et un fantômes

Vente aux enchères du Château de Monte-Cristo.

1850
Dumas est poursuivi pour dettes. Le Théâtre Historique fait faillite et Dumas doit le fermer en octobre.

Publication de La tulipe noire, La femme au collier de velours, Le trou de l'Enfer, La Colombe.

1851
Les poursuites contre Dumas s'intensifient : il profite du coup d'état de décembre pour fuir à Bruxelles et échapper aux 150 créanciers qui le poursuivent. Il y retrouve beaucoup d'opposants à Napoléon III, dont Victor Hugo

Publication de : Le Drame de Quatre Vingt Treize, Ange Pitou, Olympe de Clèves.

En décembre, La Presse commence la publication de ses Mémoires.

1852
Première représentation théâtrale triomphale de La dame aux camélias de Dumas fils. Cette période de succès pour Dumas Fils coïncide avec les premiers graves échecs d'Alexandre Dumas père.
En juillet Dumas accompagne Victor Hugo jusque Anvers. Ce dernier s'embarque alors pour Jersey.

1853
Publication de : La comtesse de Charny, Le Pasteur d'Ashbourne, Isaac Laquedem, Ingénue.
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MessagePosté le: 17-06-2007 09:03    Sujet du message: cccc Répondre en citant

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MessagePosté le: 17-06-2007 09:16    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour LINE ...

Cela me fait laisir de te lire... parfois j'ai pas le temps de te répondre...mais je suis ta progression .....ICI.

Je te souhaite un rapide retour à une bonne santé...

Bises (si tu le permets)Embarassed ....


de

Z06......


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MessagePosté le: 19-06-2007 08:48    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Joseph KESSEL (1898-1979)

Élu en 1962 au fauteuil 27

Grand officier de la Légion d'honneur
Médaille militaire
Croix de guerre 1914-1918
Commandeur des Arts et des Lettres
Croix de guerre 1939-1945

Prédécesseur : Auguste-Armand de LA FORCE
Successeur : Michel DROIT


Œuvres
Discours et travaux académiques

Romancier, journaliste, scénariste
Biographie

Né à Clara (Argentine), le 10 février 1898.
Fils de Samuel Kessel, médecin juif d’origine lithuanienne qui vint passer son doctorat à Montpellier, puis partit exercer en Amérique du Sud, Joseph Kessel vécut en Argentine ses toutes premières années, pour être emmené ensuite de l’autre côté de la planète, à Orenbourg, sur l’Oural, où ses parents résidèrent de 1905 à 1908, avant de revenir s’installer en France.
Il fit ses études secondaires au lycée Masséna, à Nice, puis au lycée Louis-le-Grand, à Paris.
Infirmier brancardier durant quelques mois en 1914, il obtint en 1915 sa licence de lettres et se trouva engagé, à dix-sept ans, au Journal des Débats, dans le service de politique étrangère.
Tenté un temps par le théâtre, reçu en 1916 avec son jeune frère au Conservatoire, il fit quelques apparitions comme acteur sur la scène de l’Odéon. Mais à la fin de cette même année, Joseph Kessel choisissait de prendre part aux combats, et s’enrôlait comme engagé volontaire, d’abord dans l’artillerie, puis dans l’aviation, où il allait servir au sein de l’escadrilles S.39. De cet épisode, il tirerait plus tard le sujet de son premier grand succès, L’Équipage. Il termina la guerre par une mission en Sibérie.
Ainsi, quand le conflit s’acheva et que Kessel, dès qu’il eut atteint sa majorité, demanda la nationalité française, il portait la croix de guerre, la médaille militaire, et il avait déjà fait deux fois le tour du monde.
Il reprit alors sa collaboration au Journal des Débats, écrivant également à La Liberté, au Figaro, au Mercure, etc. Mais, poussé par son besoin d’aventures et sa recherche des individus hors du commun, où qu’ils soient et quels qu’ils soient, il allait entamer une double carrière de grand reporter et de romancier. Il suivit le drame de la révolution irlandaise et d’Israël au début de son indépendance ; il explora les bas-fonds de Berlin ; au Sahara, il vola sur les premières lignes de l’Aéropostale, et navigua avec les négriers de la mer Rouge.
Son premier ouvrage, La Steppe rouge était un recueil de nouvelles sur la révolution bolchevique. Après L’Équipage (1923), qui faisait entrer l’aviation dans la littérature, il publia Mary de Cork, Les Captifs (grand prix du roman de l’Académie française en 1926), Nuits de princes, Les Cœurs purs, Belle de jour, Le Coup de grâce, Fortune carrée (qui était la version romanesque de son reportage Marché d’esclaves), Les Enfants de la chance, La passante du Sans-Souci, ainsi qu’une très belle biographie de Mermoz, l’aviateur héroïque qui avait été son ami. Tous ces titres connurent, en leur temps, la célébrité.
Kessel appartenait à la grande équipe qu’avait réunie Pierre Lazareff à Paris-Soir, et qui fit l’âge d’or des grands reporters. Correspondant de guerre en 1939-40, il rejoignit après la défaite la Résistance (réseau Carte), avec son neveu Maurice Druon. C’est également avec celui-ci qu’il franchit clandestinement les Pyrénées pour gagner Londres et s’engager dans les Forces Françaises Libres du général de Gaulle.
En mai 1943, les deux hommes composaient les paroles du « Chant des Partisans », voué à devenir le chant de ralliement de la Résistance, et Kessel publiait, en hommage à ses combattants, L’Armée des Ombres. Il finirait la guerre, capitaine d’aviation, dans une escadrille qui, la nuit, survolait la France pour maintenir les liaisons avec la Résistance et lui donner des consignes.
À la Libération, il reprit son activité de grand reporter, voyagea en Palestine, en Afrique, en Birmanie, en Afghanistan. C’est ce dernier pays qui lui inspirerait son chef-d’œuvre romanesque, Les Cavaliers (1967).
Entre-temps, il avait publié un long roman en trois volumes, Le Tour du malheur, ainsi que Les Amants du Tage, La Vallée des Rubis, Le Lion, Tous n’étaient pas des anges, et il ferait revivre, sous le titre Témoin parmi les hommes, les heures marquantes de son existence de journaliste.
Consécration ultime pour ce fils d’émigrés juifs, l’Académie française lui ouvrit ses portes. Joseph Kessel y fut élu le 22 novembre 1962, au fauteuil du duc de la Force, par 14 voix contre 10 à Marcel Brion, au premier tour de scrutin.
« Pour remplacer le compagnon dont le nom magnifique a résonné glorieusement pendant un millénaire dans les annales de la France, déclara-t-il dans son discours, dont les ancêtres grands soldats, grands seigneurs, grands dignitaires, amis des princes et des rois, ont fait partie de son histoire d’une manière éclatante, pour le remplacer, qui avez-vous désigné ? Un Russe de naissance, et juif de surcroît. Un juif d’Europe orientale... vous avez marqué, par le contraste singulier de cette succession, que les origines d’un être humain n’ont rien à faire avec le jugement que l’on doit porter sur lui. De la sorte, messieurs, vous avez donné un nouvel et puissant appui à la foi obstinée et si belle de tous ceux qui, partout, tiennent leurs regards fixés sur les lumières de la France. »
Citons encore ce bel hommage rendu à Joseph Kessel par François Mauriac, dans son Bloc-notes : « Il est de ces êtres à qui tout excès aura été permis, et d’abord dans la témérité du soldat et du résistant, et qui aura gagné l’univers sans avoir perdu son âme. »
Mort le 23 juillet 1979.


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MessagePosté le: 20-06-2007 00:10    Sujet du message: litterature Répondre en citant

George Sand
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George Sand
Nom : Amantine Aurore Lucile Dupin
Surnom : George Sand
Naissance : 1er juillet 1804
Paris
Décès : 8 juin 1876 (à 71 ans)
Nohant
Nationalité : France
Profession : écrivain
George Sand est le pseudonyme d'Amantine Aurore Lucile Dupin, plus tard baronne Dudevant, née à Paris le 1er juillet 1804 et morte à Nohant le 8 juin 1876, écrivain française.

Écrivain française, féministe avant l'heure, elle écrivit des romans, des nouvelles, des contes, des pièces de théâtre, une autobiographie, des critiques littéraires, des textes politiques… Cette artiste ne se consacra pas seulement à la littérature, mais aussi à la peinture. Ce fut également une femme engagée dans le combat politique, et elle participa dans les coulisses au gouvernement provisoire de 1848.

Sommaire [masquer]
1 Biographie
2 Sa vie
3 Œuvres
4 Ascendance
5 Citations et avis
6 Correspondance
7 À voir
8 Voir aussi
8.1 Liens externes
9 Notes et références



Biographie [modifier]
Amantine Aurore Lucile Dupin, femme de lettres romantique, naquit à Paris en 1804. Si vous ne reconnaissez pas son nom, c'est parce qu'elle n'était connue que sous le pseudonyme de George Sand. Elle était la fille de Maurice Dupin et de Sophie Victoire Delaborde, la petite-fille de Charles Louis Dupin de Francueil.

En 1831, George Sand commença sa carrière en travaillant pour le Figaro. Avec son amour, Jules Sandeau, elle rédigea, sous le pseudonyme J. Sand, de nombreux articles. Ce n'est que plus tard qu'elle adopta, pour les textes qu'elle rédigeait seule, le nom de George (sans « s ») Sand. Elle commença à parler d'elle-même sous la forme masculine; elle se plut à porter des vêtements d'hommes, à fumer des cigares et à avoir de nombreux amants; elle essaya également d'entrer dans les endroits réservés aux hommes, comme les bibliothèques restreintes, les musées et la fosse du théâtre, ce qu'elle parvint à faire en s'habillant comme un homme. Beaucoup supposaient que George essayait de devenir un homme ; en fait, elle se battait contre le stéréotype des femmes, afin qu'elles aient les mêmes libertés que les hommes.

George Sand n'était pas le premier écrivain féminin ; elle était cependant souvent considérée comme le premier auteur féminin professionnel de fiction. En utilisant un pseudonyme masculin, elle souhaitait se faire l'égale des hommes. Elle voulait être jugée non pas en tant que femme, mais sur la base de ses talents.

George Sand a été lu par les hommes et les femmes. Dans ses écrits, elle décrivait les femmes comme des individus à part entière, rendait ses lectrices plus confiantes en elles-mêmes, et elle devint l'idole de toutes les femmes.

Juste un an après avoir commencé à travailler à son nouvel emploi, elle publia son premier livre Rose et Blanche, en collaboration avec Jules Sandeau. Par la suite, elle travailla beaucoup à la création d'un second livre, Indiana, lequel, cette fois était son oeuvre personnelle. Six mois plus tard, elle révéla un brouillon de son roman suivant, Valentine. Même si ses deux premiers romans furent des succès, seul son troisième roman, Lélia, lui apporta la gloire. Peu après sa publication, George Sand entra dans le cercle des grands auteurs français, et fit dès lors partie des écrivains les mieux rémunérés.

Elle eut de nombreux rapports ouverts avec les hommes célèbres qu'elle connaissait à Paris, dont Jules Sandeau, Alfred de Musset, Honoré de Balzac (auquel elle consacre quelques pages spirituelles et amicales dans Histoire de ma vie) et Frédéric Chopin.

Après Jules Sandeau, sa liaison suivante fut avec Alfred de Musset, un jeune auteur. Mais juste une année plus tard, Musset tombe malade et George s'éprend du docteur Pietro Pagello, qui le soignait.

En 1834, George revient à Paris avec Pagello, où elle se réconcilie avec Musset. Mais ils ont continué à avoir de nombreuses disputes qui conduisirent à des séparations répétées ; ils décidèrent finalement de mettre fin à leur relation.

George eut d’autres rapports après Musset, mais aucun plus intéressant que Frédéric Chopin. Ils se sont rencontrés en 1836. Ils avaient un rapport compliqué. Ils devinrent amis, puis amants pour se comporter finalement comme mère et fils. On dit que son rapport avec Chopin est un des plus fascinants et improbable dans l’histoire puisqu’ils avaient deux personnalités totalement différentes.


Sa vie [modifier]

George Sand en 1864. Photo de Félix NadarElle naît à Paris en 1804, mais passe la plus grande partie de son enfance à Nohant dans l'Indre. Orpheline de père, à 4 ans, Aurore Dupin connut une enfance assez libre chez sa grand-mère paternelle.

Ce séjour à la campagne la marquera et elle reprendra le thème de la vie à la campagne dans plusieurs de ses ouvrages (comme dans La Mare au Diable). En 1822, elle épouse le baron Casimir Dudevant avec lequel elle aura deux enfants : Maurice (né en 1823) et Solange (née en 1828). Très vite elle quitte son mari et connaît alors une vie amoureuse plutôt agitée.

En 1831 paraît son premier roman Rose et Blanche qu'elle a écrit en collaboration avec Jules Sandeau, son amant, de qui elle s'inspire pour son pseudonyme Sand.

Elle dissimule de moins en moins son penchant pour le port de vêtements masculins, bien qu’elle continue de s’habiller en femme pour les occasions. Ce « déguisement » permet à Sand de circuler plus librement dans Paris (fumant la pipe), et lui facilite l’accès aux lieux où une femme de son rang peut se voir refuser l’accès. C’est une pratique exceptionnelle au XIXe siècle, où les codes sociaux, notamment parmi les classes aisées, ont la plus grande importance. En conséquence, Sand perd une bonne partie de ses privilèges de baronne. Paradoxalement, l’usage de l’époque permet aux femmes des classes aisées de vivre séparées de leurs époux sans perdre la face, si elles ne commettent pas ouvertement d’« irrégularité » flagrante.

Dans ses premiers romans, autobiographies transposées, elle assimile la quête du bonheur personnel à une régénération sociale. Ainsi, Indiana (qu'elle signe pour la première fois du pseudonyme de George Sand, 1832) et Lélia (1833) sont des œuvres romanesques et lyriques où l'amour se heurte aux conventions mondaines et aux préjugés sociaux, comme s'y heurta George Sand lors de ses passions successives avec Musset et Chopin.

En 1833, 1834 et 1835, elle connaît une liaison mouvementée avec Alfred de Musset dont elle tirera Elle et Lui. Elle le quitte pour le Docteur Pagello. Plus tard, elle connaît Franz Liszt et surtout Frédéric Chopin avec qui elle vivra près de 10 ans (de 1838 à 1847). À Majorque, on peut visiter aujourd'hui la chartreuse de Valldemossa où elle passa l'hiver 1838-39 avec Frédéric Chopin et ses enfants.

En 1841 elle fonde avec Pierre Leroux la Revue Indépendante.

George Sand se lie à des démocrates comme Arago, Barbès ou encore Bakounine et se réjouit en 1848 de la chute du roi Louis-Philippe et de la fin de la Monarchie de Juillet affichant son engagement politique social et communiste. Après les journées de juin, elle se retire en 1851 à Nohant, contrainte d'écrire pour le théâtre à cause d'embarras financiers. Mais elle ne se cantonne pas à Nohant, voyageant aussi bien en France et notamment chez son grand ami Charles Robin Duvernet au château du Petit Coudray ou encore à l'étranger.

Elle continue à mener une vie hors-norme et agitée. Elle a d'autres liaisons amoureuses, se bat pour la défense des droits des femmes et pour ses idées politiques, se lie d'amitié notamment avec Flaubert et Théophile Gautier, fréquente les frères Jules et Edmond Goncourt.

Elle n'arrête pas d'écrire jusqu'à sa mort en 1876, à l'âge de 72 ans, à Nohant. Victor Hugo déclara le 8 juin 1876 : « Je pleure une morte, je salue une immortelle ! ».

Parmi les très nombreuses biographies consacrées à Sand, celle de Michel Souvais : George Sand et son Panthéon [1]. En 2007, Céline Dion dans son album D'elles, a rendu hommage à George Sand, en chantant une lettre de George Sand écrite pour Alfred de Musset


Œuvres [modifier]
Journal intime (1834)
Le Commissionnaire (Avec Jules Sandeau) (1830).
Rose et Blanche (avec Jules Sandeau, roman, 1831)
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MessagePosté le: 21-06-2007 00:05    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Biographie de Pierre Loti (1850-1923)




1850
Le 14 Janvier, naissance à Rochefort sur-Mer de Julien Viaud fils de Théodore Viaud et de Nadine Texier. Julien est le troisième enfant du couple, après Marie (1831) et Gustave (1838)

1865
Décès en mer de son frère Gustave âgé de 27 ans

1867
Intègre en tant qu’élève l’Ecole Navale de Brest

1870
Décès de son père. Ce dernier, receveur municipal, avait été accusé quinze ans auparavant de vol. Bien que le tribunal l’ait acquitté, il avait du rembourser les sommes disparues ce qui avait conduit toute la famille dans des difficultés financières.

La même année il participe à bord de la corvette Decrès au conflit franco-allemand

1872
Escale à Tahiti et écriture du Mariage de Loti

De ce séjour il retiendra le surnom Loti qu’il adoptera en 1876 comme pseudonyme

1877
Séjour en Turquie, rencontre avec Aziyadé et publication du roman témoignage de cette passion sous le titre Aziyadé en 1879

1880
Publication du Roman Le Mariage de Loti qui rencontre un vif succès

1881
Il est promu lieutenant de vaisseau et publication du premier roman signé Pierre Loti : Le Roman d’un Saphi

1882
Publication de Fleurs d’ennui, Pasquala Ivanovitch, Voyage au Monténégro, Suleïma

1883
Publication de Mon frère Yves

1886-87
Publication d’un des grands succès : Le Pêcheur d’Islande

Mariage avec Blanche Franc de Ferrière

Publication de Chrysanthème

1889
Naissance de son fils : Samuel

1890
Publication du Roman d’un enfant

1891
Elu à l’Académie

Publication de : Le Livre de la pitié et de la mort

1892
Publication de la suite d’Aziyadé sous le titre : Fantôme d’Orient et de Matelot

1893
Rencontre de Crucita Gainza. Cette dernière d’origine basque en

1894
Location à Hendaye d’une maison qu’il dénommera Bachar-Etchea dite la maison du solitaire

1895
Naissance de Raymond fils de Crucita Gainza et de Pierre Loti

1896
Décès de la mère de Pierre Loti : Nadine Viaud

1897
Publications de Ramuntcho et de Figures et choses qui passaient

1898
Achat de la maison dite des aieuls. Demeure ou Pierre Lori a séjourné à différents moments de sa vie vie.

1900-02
Retour vers la marine et la mer. Après une mise en retraite puis une réintégration, Pierre Loti séjourne en Asie et écrit : Les derniers jours de Pékin (1902), L’Inde (sans les Anglais) 1903

1903
Séjour à Constantinople et publication un an plus tard de Vers Ispahan

1905
La Troisième Jeunesse de Madame Prune

1906
Publication de Les Désenchantées qui connaît aussi un grand succès

1909
La mort de Philae

1912
Un pèlerin d’Angkor

1913
Loti lutte contre le démantèlement par les puissances occidentales de l’Empire Ottoman

1919
Prime jeunesse

1923
Décès le 10 juin 1923 à Hendaye. Pierre loti est enterré dans la maison des aïeuls. Peu après son décès est publié des extraits, en collaboration avec son fils Samuel, de son journal intime sous le titre : Un jeune officier pauvre.

1925
Publication par son fils Samuel de la première partie du journal intime de Pierre Loti 1878-81

1929
Publication par son fils Samuel de la seconde partie du journal intime de Pierre Loti 1882-85

Note biographique
rédigée par Alain Cotte
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MessagePosté le: 22-06-2007 01:23    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Biographie d'Hervé Bazin

Petit-neveu de l'académicien René Bazin, Hervé Bazin (de son vrai nom Jean-Pierre Hervé-Bazin) est né à Angers en 1911 dans une famille bourgeoise, dévote et terrienne. Enfant, il se heurte à sa mère, sèche et autoritaire ; adolescent, il multiplie les fugues ; étudiant, inscrit contre son gré à la faculté catholique de droit d'Angers, il refuse de passer ses examens. Pour mater ce révolté permanent, qui étudie en cachette la botanique, ses parents l'obligent à préparer Saint-Cyr : au bout de six mois, il

s'enfuit ; sur la route qui le conduit à Paris, au volant de la voiture de son père, un terrible accident le rend amnésique et le condamne à un long séjour dans une maison de santé. À sa sortie, Hervé Bazin mène une existence brouillonne et, souvent, misérable.
Durant quatorze ans, il est tour à tour marchand ambulant, garçon d'ascenseur, ferrailleur et même batteur de tapis. Il fonde en 1946 une éphémère revue poétique, La Coquille, et, dans l'angoisse d'être un raté, dans les souffrances d'un divorce et de liaisons malheureuses, il écrit des poèmes et des romans jamais publiés. En 1947, le prix Apollinaire qu'il reçoit pour son recueil de vers, Jours, brise cet anonymat.
Toutefois, sur les conseils de Paul Valéry, Hervé Bazin se tourne vers la prose. En 1948, le succès et le scandale, tous deux énormes, qui suivent la parution de Vipère au poing, le lancent définitivement. Grand prix de littérature de Monaco (1957), élu membre (1960) puis président (1973) de l'académie Goncourt, Hervé Bazin obtient aussi en 1980 le prix Lénine de littérature. Romancier d'abord révolté contre sa famille, Bazin est devenu le peintre des mœurs modernes. Ses observations minutieuses et son écriture incisive font de lui un écrivain "naturaliste", en quête perpétuelle de fraternité à l'image de son engagement, depuis 1949, dans le mouvement "mondialiste" qui lutte pour l'amélioration du sort des opprimés et des déshérités.

Hatier, Itinéraires littéraires, XXe siècle, II, Paris, 1991

Principales œuvres

1948 Vipère au poing 1949 La Tête contre les murs
1950 La Mort du petit cheval 1956 Qui j'ose aimer
1960 Au nom du fils 1963 Chapeau bas
1967 Le Matrimoine 1970 Les Bienheureux de la désolation
1972 Le cri de la chouette 1975 Madame Ex.
1988 Le Démon de minuit
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MessagePosté le: 23-06-2007 00:28    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Pierre Ambroise Choderlos de Laclos
( Amiens, 1741 - Tarente, 1803)



" Ce livre, s'il brûle, ne peut brûler qu'à la manière de la glace. "
Charles Baudelaire,
à propos des Liaisons dangereuses.





On a longtemps relégué Les Liaisons dangereuses dans les enfers des bibliothèques. Après le succès de scandale qui accueille le livre, c’est la condamnation pour " outrage aux bonnes mœurs " sous la Restauration, puis encore sous Le Second Empire… Le livre n’entre au purgatoire qu’à la fin du XIXème siècle, et Baudelaire, en lecteur éclairé, se penche sur le chef-d’œuvre. Le XXème siècle est plus chaleureux encore pour ce roman : critiques littéraires, cinéastes, dramaturges, professeurs, étudiants, élèves et lecteurs enthousiastes ont contribué à la redécouverte des Liaisons dangereuses, et à leur réhabilitation. Voici quelques pistes, puissent-elles guider le lecteur, et lui donner envie de se perdre au paradis des Liaisons dangereuses…



Clémence Camon














Intro - Biographie - Oeuvres - Liens



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MessagePosté le: 24-06-2007 00:13    Sujet du message: LMITTERATURE Répondre en citant

SA VIE


En 1999, à Aube, nous avons fêté les 200 ans de la naissance de la Comtesse de Ségur née Rostopchine.
Sophie Rostopchine est née en 1799 en Russie. Elle est la fille du Comte Rostopchine, ministre du tsar et gouverneur de Moscou. Sophie passe toute son enfance dans son domaine de Voronovo. On prétend que son père aurait fait incendier Moscou devant l'armée napoléonienne pour empêcher le ravitaillement. La famille Rostopchine tombe en disgrâce et doit quitter le pays pour se réfugier en France en 1817.
En 1819, Sophie épouse le Comte Eugène de Ségur. Lors de son voyage de noces, Sophie remarque un joli château en briques roses près de L'Aigle. Les bouleaux du parc lui rappellent son domaine de Voronovo. C'est le domaine des Nouettes à Aube (Orne). Son père lui offre et le jeune couple s'y installe mais le Comte de Ségur ne se plaît pas trop à la campagne. Négligée par son mari, souvent à Paris, Sophie se plaît bien à Aube. Elle aura 8 enfants dont 5 naîtront aux Nouettes.Quand ses petits enfants naîtront, comme beaucoup de grand-mères, elle leur racontera des histoires. Et quand Camille et Madeleine ("Les petites filles modèles") devront partir pour Londres où leur papa est nommé, elle commencera à écrire toutes les histoires qu'elle raconte. C'est comme cela que Sophie de Ségur née Rostopchine devint écrivain à plus de cinquante ans. Rapidement, ses petites histoires deviennent célèbres. Elle publie plus de 20 romans dans la bibliothèque rose mettant en scène des enfants dans leur vie quotidienne. Chez la Comtesse, le bien l'emporte toujours sur le mal et on peut toujours corriger ses défauts. Ses récits restent toujours appréciés des enfants. La Comtesse de Ségur meurt à Paris en 1874. Maintenant l'école d'Aube porte son nom en son honneur.



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MessagePosté le: 25-06-2007 01:42    Sujet du message: litterature Répondre en citant

maurice genevoix


Maurice Genevoix
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Maurice Genevoix, né le 29 novembre 1890 à Decize (Nièvre) et mort le 8 septembre 1980 à Alsudia-Cansades (province d'Alicante, Espagne), est un écrivain français.

Maurice Genevoix est mobilisé lors de la Première Guerre mondiale en 1914. Il est grièvement blessé le 25 avril 1915 aux Éparges (Meuse). Son témoignage de soldat, scrupuleusement relaté dans Ceux de 14, est un document précieux sur la vie des poilus, fantassins qui furent sacrifiés par centaines de milliers dans des conditions horrifiantes et scandaleuses. Le récit de Maurice Genevoix, écrit avec des mots rigoureusement justes, doit son impression de vérité au fait qu'il fut rédigé à partir des notes que l'auteur prenait sous le feu, les pieds dans la boue.

Il célébra dans le reste de son œuvre les paysages, la faune et les habitants de sa Loire natale. Il écrivit aussi des récits de voyage au Canada et en Afrique. Son domicile de Saint-Denis-de-l'Hôtel, les Vernelles, reste une demeure familiale. Non loin de là, à coté de l' église, une vieille maison vigneronne a été transformée en musée.

Il fut élu membre de l'Académie française en 1946.


Œuvres [modifier]
Sous Verdun (1916) Flammarion
Nuits de guerre (1917) Flammarion
Au seuil des guitounes (1918) Flammarion
La Boue (1921) Flammarion
Les Éparges (1923) Flammarion (Les cinq volumes de ces récits de guerre ont été réédités sous le titre Ceux de 14 en 1950 par Flammarion avec la dédicace suivante : « À mes camarades du 106, en fidélité, à la mémoire des morts et au passé des survivants. » Réédité dans la collection Points Romans par Le Seuil.)
Jeanne Robelin (1920) Flammarion
Rémi des Rauches (1922) Garnier-Flammarion (Réédité en 1993 par Flammarion)
La Joie (1924) Flammarion
Vaincre à Olympie (1924) Plon
Raboliot (1925) Grasset (Prix Goncourt)
La Boîte à Pêche (1926) Grasset
Les Mains vides (1928) Grasset-Seuil
Cyrille (1929) Flammarion (Réédité sous le titre La maison du Mesnil par Le Seuil)
L'Assassin (1930) Flammarion
Gai l'amour (1932) Flammarion réuni sous le titre Deux fauves 1973 - Plon
H.O.E. (1931) Édition Les Etincelles
Rroû (1931) Flammarion
Forêt voisine (1933) Flammarion
Marcheloup (1934) Flammarion
Tête baissée (1935) Flammarion
Bernard (1938) Flammarion (Réunis sous le titre Marcheloup, un homme et sa vie en 1992 par Christian de Bartillat)
Le Jardin dans l'île (1936) Plon
La Dernière Harde (1938) Flammarion (Réédité en 1988 par Garnier-Flammarion)
Les Compagnons de l'Aubépin (1938) Flammarion
L'Hirondelle qui fit le printemps (1941) Flammarion
La Framboise et Bellehumeur (1942) Flammarion
Canada (1943) Flammarion
Eva Charlebois (1944) Flammarion (Réunis sous le titre Je verrai si tu veux les pays de la neige en 1980 par Flammarion)
Sanglar (1946) Plon (Réédité sous le titre La Motte rouge en 1979 par Le Seuil)
L'Écureuil du Bois-Bourru (1947) Flammarion
Afrique blanche, Afrique noire (1949) Flammarion
L'Aventure est en nous (1952) Flammarion
Fatou Cissé (1954) Flammarion
Vlaminck (1954) Flammarion
Le Roman de Renard (1958) Plon (Réédité en 1991 par Garnier Flammarion)
Route de l'aventure (1959) Plon
Mon ami l'écureuil (1959) Bias
Au Cadran de mon clocher (1960) Plon
Jeux de glaces (1961) Wesmael-Charlier
Les Deux Lutins (1961) Casterman
La Loire, Agnès et les garçons (1962) Plon
Derrière les collines (1963) Plon
Beau François (1965) Plon
Caillard (1965) Bibliothèque des Arts
La Forêt perdue (1967) Plon
Images pour un jardin sans murs (1967) Plon (Réédité en 1968 sous le titre Le Jardin dans l'île, Jardin sans murs par Plon)
Tendre bestiaire (1969) Plon
Bestiaire enchanté (1969) Plon
Bestiaire sans oubli (1971) Plon (Ces trois bestiaires ont été réunis par Plon en 1972 dans une édition illustrés par l'auteur)
La Grèce de Caramanlis (1972) Plon
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MessagePosté le: 26-06-2007 01:00    Sujet du message: litterature Répondre en citant

THÉOPHILE GAUTIER
(1811-1872)
Notes biographiques


En 1851, l'écrivain Armand Baschet demandait à Théophile Gautier de lui fournir des renseignements biographiques, car il avait l'intention de publier sur lui une étude. Gautier répondit ainsi à sa requête, le 27 octobre de la même année:

« Je ne sais pas grand'chose sur ma propre vie et je serais fort embarrassé de faire ma biographie. Les dates ne sont pas mon fort. En voici quelques-unes cependant.

« Je suis né à Tarbes, département des Hautes-Pyrennées, le 31 août 1811. J'ai parlé basque jusqu'à l'âge de trois ou quatre ans, où l'on m'a amené à Paris(1), ce qui me causa une telle tristesse qu'après avoir jeté mes joujoux, soldats, violon, polichinelle, par la fenêtre, j'allais me lancer moi-même, si l'on ne m'avait retenu par le pan de ma jaquette.

« Ensuite, j'ai suivi en externe libre les cours du collège Charlemagne(2), occupant mes récréations à construire des vaisseaux et des théâtres. J'ai été assez bon élève, laborieux quoique indiscipliné. Ma rhétorique et ma philosophie se sont passées à l'École de natation de Petit(3), et à l'atelier de peinture de M. Rioult, qui demeurait auprès du Temple protestant, dans la rue Saint-Antoine, tout près du collège. Ceci me rendit très bon nageur et dessinateur passable, sans beaucoup nuire à ma littérature par la suite. Mon intention était d'être peintre, et j'ai travaillé trois ans dans ce but. Mais ayant connu Victor Hugo par Gérard(4) et Pétrus Borel, je me tournai à la poésie, et je fis un petit volume de vers, qui parut le 28 juillet 1830(5). Plus tard, j'ajoutai à ces vers le poème d'Albertus, et le tout parut ensemble, en 1833, avec une vignette abracadabrante de Nanteuil(6).

« Je fis ensuite les Jeunes France, pour Renduel que j'avais rencontré chez Hugo. J'atteignis ma majorité vers le milieu de ce volume, où ce petit fait est remarqué dans un conte.

« J'habitais alors, avec ma famille, la Place Royale(7), pour laquelle Hugo avait quitté la rue Jean-Goujon. Je fis, en ce temps-là, la Larme du Diable(Cool, qui ne parut que plus tard avec d'autres contes, (...), puis Mademoiselle de Maupin(9), que je mis assez longtemps à faire, la laissant et la reprenant, et qui parut en 1834 ou [183]5.

« La Comédie de la Mort et les différentes pièces qui l'accompagnent m'occupèrent, à travers d'autres travaux, comme les Grotesques, imprimés d'abord dans la France littéraire, jusqu'en 1838. (...)

« Le second volume de la Maupin fut fait dans une petite chambre de la rue du Doyenné où nous vivions, avec quelques amis, dans une espèce de Bohème dont vous trouverez les détails dans un article de moi sur Marilhat inséré à la Revue des Deux-Mondes. Ma famille habitant Passy, les allées et les venues me prenaient trop de temps, et je m'étais logé à part. A dater de cette époque, j'ai toujours vécu de ma plume, sans autre ressource ni secours.

« C'est là que Balzac, qui daignait me trouver du talent et le dire, m'envoya chercher par Jules Sandeau, et me fit travailler à la Chronique de Paris, où je mis la Morte amoureuse, la Chaîne d'or, etc.; et des articles de critique.

« Je travaillai ensuite au Figaro, avec Karr(10) et Gérard [de Nerval]. Puis la Presse se fonda(11). J'y débutai par un article sur les Peintures de la Chambre des Députés, de Delacroix; J'y fis le Salon et, entre autres, un article sur le Cromwell de Delaroche(12), qui fit grand bruit. J'attaquai avec une férocité romantique ce peintre bourgeois, alors au comble de la popularité bête. Je lui portai un coup dont il ne s'est jamais bien guéri.

« On avait essayé pour le feuilleton de théâtre, de Dumas, de Soulié, de Granier de Cassagnac(13). Mais ils trouvèrent la besogne trop rude, ou ne remplirent pas l'idée qu'on s'était formée d'eux, et je fus chargé du feuilleton, avec Gérard. Nous signions par un double G., imitation moqueuse du J. J.(14) [la signature du célèbre critique Jules Janin]. Mon premier rendu compte porta sur un ballet des Mohicans, et ma manière parut drôle. Fortunio date à peu près de cette époque, et parut dans le Figaro, qui publiait des romans.

« Le feuilleton de théâtre me resta bientôt tout entier, et je l'ai continué quatorze ans, ou même davantage.

« En 1840 je partis pour l'Espagne, le 5 mai. La guerre de Don Carlos était à peine terminée et des bandes de soldats, transformés en voleurs, rendaient l'excursion dangereuse. Depuis sept ou huit ans la Péninsule était presque fermée, et j'étais le premier voyageur qui s'y risquait. J'y restai cinq ou six mois, et je revins à Paris à l'entrée de l'hiver. Tra-los-Montès fut le fruit de ce tour, mon premier grand voyage, car je ne compte pas une Excursion en Belgique faite avec Gérard, et dont la relation burlesque a été recueillie dans les Zigzags.

Je fus décoré(15) à l'occasion d'un Rapport sur le monument de Napoléon; j'étais secrétaire de la commission.

Je n'avais encore rien fait pour le théâtre, et, pour qu'on ne m'accusât pas d'abuser des effets de style, je débutai par un ballet: Giselle, où Carlotta parut pour la première fois(16). Ce ballet, chose bizarre, a eu un succès immense; il s'est joué et se joue encore dans toutes les parties du monde. Pour un poète, ce succès chorégraphique ne laisse pas que d'être humiliant... » (Extrait de la Correspondance générale. Voir la Bibliographie et la Table des lettres.)

C'est cependant le journalisme qui le fit vivre ainsi que la nombreuse famille qu'il eut à soutenir: Ernesta Grisi, sa compagne, et leurs deux filles, Judith (1845-1916) et Estelle (1847-1914); ses deux soeurs cadettes, Émilie (1817-1880) et Zoé (1820-1885); Théophile Gautier fils (1836-1904), dont la mère était Eugénie Fort; sans parler d'une nombreuse « ménagerie intime ». Il collabora à de nombreux journaux et revues et fut rédacteur en chef de L'Artiste de 1856 à 1859. Ce journalisme alimentaire lui pesa toujours, mais il trouva tout de même des occasions, souvent professionnelles, de partir pour un de ces voyages qu'il aimait, et d'écrire des oeuvres de création d'une grande diversité. D'autres ballets: La Péri (1843), Gemma (1854), Sacountala (1858); des romans, dont le célèbre Capitaine Fracasse (1863), Le Roman de la Momie (1858) et Spirite (1866); des nouvelles, des pièces de théâtre, des relations de voyage et un grand nombre de poèmes. Émaux et Camées, recueil paru en 1852 mais que Gautier continua d'enrichir (l'édition définitive fut publiée en 1872) consacra sa renommée de poète.

S'il fut décoré de la Légion d'honneur, il ne reçut jamais la consécration de l'Académie française, bien qu'il ait été soutenu en 1869 par Sainte-Beuve et Mérimée. La sinécure qu'il désirait et qui lui aurait permis de se consacrer à la poésie ne lui fut jamais accordée, et même la situation stable qu'il s'était créée à force de travail fut ébranlée, par la guerre de 1870 avec la Prusse et les troubles de la Commune. Rentré à Paris de Genève où il séjournait chez Carlotta Grisi, il subit tout le siège. Les longues privations et les fatigues endurées par cet homme de 59 ans aggravèrent la maladie de coeur dont il souffrait déjà depuis plusieurs années. Il mourut le matin du 23 octobre 1872.



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Notes

1. En 1814.
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MessagePosté le: 26-06-2007 23:27    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Jean Giraudoux
Bellac (Haute Vienne) 29.10.1882 - Paris 31.1.1944.



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Fils d'un percepteur, il est reçu à l'Ecole normale supérieure en 1903 et s'oriente vers des études germaniques, dont l'influence est sensible dans son œuvre. Entré au Quai d'Orsay en 1910, il est deux fois blessé pendant la Grande Guerre, puis est envoyé comme instructeur militaire en mission au Portugal et aux Etats-Unis.
Après la guerre, sa renommée grandissante d'écrivain teinte peu à peu de gloire une carrière déjà fort brillante de haut fonctionnaire. Nommé commissaire à l'Information en 1939, il abandonne ce poste dès la défaite et se retire de la vie publique pour retrouver la littérature. Il mourra quelques mois avant la Libération.
L'œuvre de G. frappe par sa diversité. La guerre de 1914 lui inspira Lectures pour une ombre, Amica America et Adorable Clio ; celle de 1939 Pleins Pouvoirs et Sans Pouvoirs : des premiers aux seconds de ces essais, une légèreté qui était voile de pudeur s'est transformée en sévérité lucide, dénuée de toute illusion sur un avenir dessiné d'un crayon amer. Le critique littéraire, toujours présent dans l'œuvre d'invention, s'est plus spécialement exprimé dans de célèbres conférences (Les Cinq Tentations de La Fontaine) et dans de brefs essais que réunit Littérature. Quant au créateur, il s'est d'abord fait connaître par des romans (parmi lesquels celui qui lui apporta la notoriété, Siegfried et le Limousin), après avoir débuté sans éclat par un recueil de nouvelles, Provinciales. Cependant la rencontre de Louis Jouvet détermine assez tardivement G. à se tourner de préférence vers le théâtre où il débute avec Siegfried pièce tirée de son roman. Pièces et romans sont les œuvres d'un esprit exceptionnel, qui irritent aussi violemment ceux qui le jugent léger qu'elles enchantent ses admirateurs. Il n'est pas très facile de faire le partage : les romans, par exemple, ont-ils la fragilité du chef-d'œuvre ou celle du caprice ? Sans parler des moins heureux, qui cèdent au " trucs " du roman à clés (Bella ; Combat avec l'ange), doit-on trouver maladroitement précieuses, indiscrètement intellectuelles ou d'une délicieuse poésie les promenades vagabondes que sont Suzanne et Juliette ? Livres sans règles, se moquant des procédés reçus, proches de l'antiroman ; paysages aimés, légers et frêles du Limousin ; paresse d'un récit sans cadre, mais fermement guidé par la plume accomplie d'un conteur quelque peu narcissique. Quant à la production théâtrale généralement considéré comme plus solide, beaucoup se sont demandé si son incorrigible " beau langage " ne la condamne pas à être plutôt lue que jouée : la préciosité des innombrables références littéraires, devenue moins perceptible à la scène, laisserait à découvert une certaine pauvreté dramatique. Mais G. ne voulait-il pas délivrer le théâtre du tragique et, montrant l'artificialité des conceptions classiques, soustraire l'homme à la hantise du destin ? Si cet humanisme souriant jette tous ses feux dans les premières pièces, la montée de l'hitlérisme contraignit, contre ses principes mêmes, le germaniste G. à laisser peu à peu transparaître son angoisse. Dans La guerre de Troie n'aura pas lieu, dont le sujet homérique n'est qu'un prétexter à commenter l'inquiétante montée des périls européens, l'opposition entre le couple bondissant de jeunesse d'Andromaque et d'Hector et l'absurdité sartrienne d'un dénouement que son apparente gratuité revêt de plus d'horreur produit un choc dont l'efficacité sur le public s'est vérifiée lors d'une heureuse reprise (Théâtre de la Ville, Paris, 1971-1972) : s'y dévoilent les mérites et les limites de ce généreux théâtre du langage, trop pathétiquement confiant dans le couple humain pour qu'on ne lui pardonne son amour excessif des images de la parodie littéraire, d'un certain clinquant verbal quelquefois vielli. Les deux dernières pièces de G., la sombre et statique Sodome, la grinçante Folle de Chaillot comme son ultime et méconnu roman, Choix des élues, donneraient peut-être la clé de son personnage : sous l'humour, sous le jeu, sous la fumée des mots, l'inquiétude tendue d'un homme extraordinairement lucide quant au peu de chances de bonheur échues à son siècle.

Ses oeuvres :

Provinciales 1909
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MessagePosté le: 28-06-2007 01:02    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

Marie Noël
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Sculpture représentant Marie Noël à AuxerreMarie Noël, de son vrai nom Marie Rouget, est un poète et écrivain français, née le 16 février 1883 à Auxerre, décédée dans cette même ville le 23 décembre 1967.

Elle était née dans une famille très cultivée mais peu religieuse. Elle resta célibataire et s’éloigna très peu de sa ville natale. Sa vie ne fut pas si lisse pour autant : un amour de jeunesse déçu (et l’attente d’un grand amour qui ne viendra jamais), la mort de son jeune frère un lendemain de Noël (d’où elle prit son pseudonyme), les crises de sa foi... tout cela sous-tend une poésie aux airs de chanson traditionnelle.


Œuvres [modifier]
Les Chansons et les Heures (1920)
Noël de l'Avent (1928)
Chants de la Merci (1930)
Le Rosaire des joies (1930)
Chants sauvages (1936)
Contes (1946)
Chants et psaumes d'automne (1947)
L'Œuvre poétique, Stock (1956)
Notes intimes (1959)
Chants d’arrière saison (1961)
L'Œuvre en prose, Stock (1976)
Les Chansons et les Heures suivi de Le Rosaire des joies, Poésie/Gallimard, 1983
Le chant du chevalier

Liens externes [modifier]
Association Marie Noël
Dossier Marie Noël
Quelques poèmes
Portail de la littérature
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MessagePosté le: 29-06-2007 01:53    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Henri Murger
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Henri Murger, né à Paris le 27 mars 1822 et mort au même endroit le 28 janvier 1861, écrivain français.

Il est le fils d'un concierge tailleur, passe sa jeunesse parmi les Buveurs d'Eau, un groupe de bohèmiens du Quartier Latin de Paris, que fréquentera notamment Nadar. Il connaîtra d'ailleurs la célébrité en publiant Les Scènes de la vie de bohème, un feuilleton de l'École réaliste dans lequel il met en scène ses amis sous des noms les masquant à peine. Puccini en fera son fameux opéra, La Bohème, et Aki Kaurismaki le portera au cinéma.

Secrétaire du Comte Tolstoï, collaborateur de différentes revues littéraires dont La Revue des Deux Mondes, il fut auteur dramatique à succès. Ballades et fantaisies (1854) et Les Nuits d'hiver (1864) sont ses deux recueils de poésie. L'un de ses compères, Théodore de Banville, célèbre les héroïnes de Murger par un poème tout simplement intitulé « À Henri Murger » (Odelettes, 1856).


Bibliographie [modifier]
Wikisource propose un ou plusieurs textes écrits par Henri Murger.

Les scènes de la vie de bohème (1847-49)Chez Gutenberg.org
Les scènes de la vie de jeunesse (1851) Chez Gutenberg.org
Le pays latin (1851)
Scènes de campagne (1854)
Le roman de toutes les femmes (1854)
Ballades et Fantaisies (1854)
Les Nuits d’hiver (1856)
Le Sabot rouge (1860)
La Bohème
Portail de la littérature

Récupérée de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Murger »
Catégories : Wikipédia:ébauche littérature • Écrivain français • Naissance en 1822 • Décès en 1861
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MessagePosté le: 30-06-2007 09:51    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Albert Camus (1913-1960)

"Je pense à Camus : j'ai à peine connu Camus. Je lui ai parlé une fois, deux fois. Pourtant, sa mort laisse en moi un vide énorme. Nous avions tellement besoin de ce juste. Il était, tout naturellement, dans la vérité. Il ne se laissait pas prendre par le courant; il n'était pas une girouette; il pouvait être un point de repère."

Eugène Ionesco
Notes et Contre-Notes
Gallimard, 1962






Albert Camus est né en 1913, à Mondovi, en Algérie. Son père, simple ouvrier agricole, meurt en 1914, lors de la Bataille de la Marne. C’est à Alger, dans le quartier populaire de Belcourt, qu’Albert Camus passe son enfance et son adolescence, sous le double signe, qu’il n’oubliera jamais, de la pauvreté et de l’éclat du soleil méditerranéen. Boursier au lycée Bugeaud, Camus va découvrir la philosophie grâce à son professeur Jean Grenier, qui deviendra son maître et son ami. Après le bac, il commence des études de philosophie qui le mèneront, malgré la maladie, jusqu'à la licence. Il fonde le théâtre du travail et écrit avec trois amis, sa première pièce la Révolte dans les Asturies qui sera interdite ( mais éditée à Alger, en 1936).

Journaliste au quotidien du Parti Communiste et à Alger-Républicain (1938) , il se marie en 1940 et milite pendant la seconde guerre mondiale dans un mouvement de résistance.

En 1942, Gallimard accepte de publier L'Etranger et le Mythe de Sisyphe. En lisant le manuscrit de L'Etranger, Jean Paulhan et les membres du comité de lecture de Gallimard ont pressenti la naissance d'un grand écrivain. Avec l'Etranger, Albert Camus accède à la célébrité. La critique salue en Meusault , personnage central de l'Etranger, un "héros de notre temps".

En 1943, Camus rencontre Sartre. Puis il travaille comme journaliste à Combat qui est diffusé clandestinement et devient lecteur chez Gallimard. Il refuse l'étiquette d'existentialiste qu'on lui prête. En 1951, il défend dans un nouvel essai, L'Homme révolté, une conception très personnelle de la lutte sociale et politique. Lorsque surviennent les événements d'Algérie , Albert Camus hésite entre l'attachement à sa terre natale et la légitimité des revendications algériennes : il s'enferme dans le silence.

En 1956, il publie la Chute , œuvre pessimiste et déroutante. Le ton y est amer et révèle un scepticisme ironique

Prix Nobel l'année suivante, à 44 ans , il devient un modèle pour toute une génération qui admire cet humaniste conciliant la pensée sans complaisance et l'action généreuse.

Albert Camus est mort en 1960, sur une route de l'Yonne, dans un accident de voiture, aux côtés de son ami Michel Gallimard, neveu de Gaston Gallimard. Ce 4 janvier 1960, à 13H55, la voiture dans laquelle il se trouvait, s'est écrasée contre un arbre. On retrouva dans le véhicule le manuscrit inachevé du Premier Homme, un récit autobiographique sur lequel il travaillait.

Virginie Delisle
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MessagePosté le: 01-07-2007 01:26    Sujet du message: litterature Répondre en citant

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MessagePosté le: 02-07-2007 02:16    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Cette page provient du site de l'Office de Tourisme de Corbigny que je vous conseille de visiter. J'adresse mes remerciements à Jean-François FLAMAND (Auteur des "Lettres retrouvées" de J. Renard, Le Cherche Midi Éditeur - 1997) pour le texte, aux studios Roger Viollet, Hermann pour les photos, à Madame Françoise Renard-Hoegsted et aux membres de l'association Jules Renard.



Jules Renard est né le 22 février 1864, à Châlons-du-Maine (Mayenne); dès l'âge de deux ans toutefois, il arriva dans la Nièvre à Chitry-les-Mines, pays de son père. Il pourra donc, plus tard, écrire fort justement : "J'ai le droit de me dire enfant, enfant par le cœur, de Chitry-les-Mines. C'est bien là que sont nées mes premières impressions". "Poil de Carotte" (troisième enfant de la famille, qui n'était pas désiré), comme le surnomme sa mère, vivra à Chitry son enfance, dans une maison qui existe encore et qu'il décrira comme "la plus belle, la plus frappante du village". C'est toujours là qu'ensuite, de 1875 à 1881, pensionnaire à Nevers, il passera ses vacances scolaires. De fin 1881 à 1910, année de sa mort, Jules Renard résidera principalement à Paris. Il séjournera cependant le plus fréquemment possible dans la Nièvre, surtout à partir de 1886, date à laquelle il loue à Chaumot, commune limitrophe de Chitry, une maison, que l'on peut toujours voir, surplombant l' Yonne et le Canal du Nivernais, et qu'il baptisera "la Gloriette ".
L'attachement de Jules Renard pour "sa petite patrie" le conduira à être élu conseiller municipal de Chaumot en 1899 puis maire de Chitry de 1904 à sa mort. Si sa vie est inséparable de Chaumot et de Chitry, son oeuvre littéraire en est tout autant imprégnée. Qu'il s'agisse de "Poil de Carotte", son livre le plus connu, du "Vigneron dans sa vigne", d' "Histoires naturelles", de "Bucoliques" ou de son célèbre "Journal", Renard puisera très souvent son inspiration dans la campagne nivernaise et parmi ses "frères farouches". C'est enfin à Chitry que, mort à 46 ans, il sera inhumé le 24 mai 1910.

Ecrivain éminemment classique, membre de l'Académie Goncourt, ses livres, empreints d'humour et de poésie, ont fait et font l'objet de nombreuses éditions tant en France qu'à l'étranger. Ses œuvres complètes ont été notamment publiées, en trois volumes, par la N.R.F. dans la Bibliothèque de la Pléiade.




Le 22 février 1864 à 9 heures, Pierre-Jules Renard naît à Châlons-du-Maine en Mayenne. Il est le fils de François Renard (né le 22 octobre 1824), entrepreneur de travaux, et de Anna-Rose Colin (née le 7 novembre 1836).
Le mariage de François Renard et d'Anna-Rose Colin eut lieu le 8 octobre 1854 et de cette union naquirent quatre enfants : Amélie, morte en bas âge en 1858; une seconde Amélie en 1859; Maurice né en 1862 et enfin Pierre-Jules.
En 1866, la famille Renard s'installe à Chitry-les-Mines, à 3 kilomètres de Corbigny, dans une maison qui existe toujours. A partir de 1875 et jusqu'en 1881, Jules Renard suit les cours du lycée de Nevers ( qui prendra son nom par la suite). Après avoir échoué à la première partie du baccalauréat, il suit les cours de rhétorique du lycée Charlemagne à Paris, en fin d'année il obtiendra la première partie du baccalauréat, ce qui lui permettra de suivre les cours de philosophie dans ce même lycée. Renard obtient la deuxième partie de son baccalauréat en 1883 mais renonce à préparer l'Ecole Normale Supérieure.

Il écrit, lit énormément, fréquente les cafés littéraires de Paris où il rencontre Danièle Davyle pensionnaire de la Comédie Française (elle lui inspirera le personnage de Blanche dans "Le Plaisir de rompre"; il commence à collaborer à de petites revues.
En 1884, le "Gil Blas" et "La Presse" commencent à faire paraître des articles sur lui, en 1885 il travaille à l'écriture de "Crime de village", le 4 novembre de la même année il entame une année de service militaire à Bourges.
A 22 ans, Renard fait plusieurs tentatives pour trouver du travail et collabore à divers journaux et revues. Août 1887, il est invité à Barfleur par les époux Galbrun et commence à travailler au roman "Les Cloportes" (paraîtra à titre posthume en 1919). Le 28 avril 1888, il épouse Marie Morneau. Dans son "Journal" il donnera à Marie les prénoms de Marinette, Marinon ou Rinette. Le couple s'installe 44 rue du Rocher à Paris.
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MessagePosté le: 03-07-2007 00:11    Sujet du message: litterature Répondre en citant

CHATEAUBRIAND
1768-1848
Essai sur les révolutions>>
Atala>>René>>
Le Génie du Christianisme>>
Les Martyrs>>La vie de Rancé>>
Mémoires d'outre-tombe
Biographie
Bibliographie
Chronologie




François René, vicomte de (1768-1848) est né à Saint-Malo le 4 septembre 1768. À partir de 1777, il vécut dans le château familial de Combourg. Destiné d'abord à la carrière de marin, conformément à la tradition familiale, il était par tempérament tenté bien davantage par la prêtrise et par la poésie. A 16 ans, il traverse, auprès de sa soeur préférée Lucile, une période fiévreuse et exaltée et prend un brevet de sous-lieutenant (1786), est présenté au roi Louis XVI à Versailles et fréquente les salons parisiens. À Paris, il assiste aux premiers bouleversements de la Révolution ; est d'abord séduit par les débats d'idées mais prend en horreur les violences qu'elle engendre. En avril 1791, par goût de l'aventure, il s'embarque pour l'Amérique et y voyage quelques mois. Il en rapporte de volumineuses notes qui allaient nourrir ses œuvres littéraires, notamment son Voyage en Amérique (1826). Revenu à Saint-Malo au début de l'année 1792, il se marie puis, émigre et rejoint en Allemagne l'armée contre-révolutionnaire. Blessé, malade, il se réfugie ensuite en Angleterre (1793) où il passe sept années d'exil et de misère. C'est à Londres qu'il publie son Essai historique, politique et moral sur les révolutions anciennes, considérées dans leurs rapports avec la Révolution française (1797) où, il expose la douleur de sa situation d'exilé. De retour en France en 1800, Chateaubriand, affecté par la mort de sa mère et de l'une de ses soeurs, se tourne vers la foi catholique dont il s'était écarté. Dans cet état d'esprit parait, les Natchez : Atala, ou les Amours de deux sauvages dans le désert (1801), dans le cadre de la Louisiane, l'histoire funeste de l'Indien Chactas et de la vierge chrétienne Atala, qui préfère mourir plutôt que de trahir sa foi en épousant Chactas. En 1802, il publie le Génie du christianisme, ou les Beautés de la religion chrétienne, apologie de la religion à laquelle se rattache René. Chateaubriand devient l'écrivain de la foi et va faire la connaissance de Mme Récanier qui deviendra l'amour de sa vie. Nommé secrétaire d'ambassade à Rome (1803), il s'enthousiasme pour les paysages italiens mais, après l'exécution du duc d'Enghien (1804), il démissionne. Deux ans plus tard, il s'embarque avec sa famille pour l'Orient et visite la Grèce, la Turquie, Jérusalem. Au cours de ces voyages, il prend des notes pour sa prochaine oeuvre, les Martyrs ou le triomphe de la religion chrétienne, publiée en 1809. Il se retire dans sa maison de la Vallée-aux-Loups, près de Sceaux, et commence les Mémoires d'outre-tombe dont la rédaction allait durer une trentaine d'années. Il est élu à l'Académie française en 1811, année de la publication de son Itinéraire de Paris à Jérusalem. Durant les Cent-Jours, Louis XVIII, réfugié en Belgique, le fait Ministre de l'Intérieur. Après le désastre de Waterloo et l'exil définitif de l'empereur à Sainte-Hélène, il devient Pair de France et Ministre d'État. Mais, en 1816, il est privé de son poste et des revenus qui y étaient attachés, il doit vendre la Vallée-aux-Loups. Il est ensuite nommé ambassadeur puis, en 1822, Ministre des Affaires Étrangères. Mais après une tentative de complot avec la duchesse de Berry, contre Louis-Philippe (1834), il abandonne la vie politique. Il compose la Vie de Rancé (1844). Cependant, sa santé décline ; il meurt à Paris le 4 juillet 1848 et est enterré le 19 Juillet, selon ses dernières volontés, sur le rocher du Grand-Bé, dans la rade de Saint-Malo.
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MessagePosté le: 05-07-2007 01:28    Sujet du message: litterature Répondre en citant

ARTHUR RIMBAUD


Jeunesse [modifier]
Arthur Rimbaud est né au 12 rue Napoléon à Charleville, le 20 octobre 1854, devenue par la suite « rue Thiers », puis enfin renommée aujourd'hui « rue Bérégovoy ». Son père, Frédéric Rimbaud, capitaine d'armée, en garnison à Mézières, a participé à la campagne d'Algérie, pour laquelle il est récompensé de la Légion d'honneur. À un concert donné place de la Musique à Charleville, il aurait remarqué Vitalie Cuif, une jeune paysanne de Roche, petite bourgade près d'Attigny et installée à Charleville. Marié très vite avec elle, il repartira avec sa garnison, ne revenant que quelques rares fois, le temps de lui faire un enfant quasi « annuel ». Après la naissance de cinq enfants (Frédéric, Arthur, Victorine (décédée à l'âge d'un mois), Vitalie et Isabelle), il abandonne sa famille.

Au départ du père, Vitalie emménage avec ses enfants dans un taudis, rue Bourbon, une des plus misérables rues de Charleville. Arthur a 7 ans.

« L'âpre bise d'hiver qui se lamente au seuil
Souffle dans le logis son haleine morose ! […]
Et là, c'est comme un lit sans plumes, sans chaleur,
Où les petits ont froid, ne dorment pas, ont peur ;
Un nid que doit avoir glacé la bise amère… »
(Extrait de Les Étrennes des orphelins)

Sa mère, figure rigide et soucieuse d'éducation et de respectabilité, interdit ainsi à ses enfants de jouer dans la rue avec les enfants d'ouvriers. Le dimanche, on voit passer la famille à la queue-leu-leu, la mère fermant la marche vers l'église. Mais, dans ce foyer tant bien que mal reconstitué, Vitalie veille aussi sur ses enfants, et, si violente – et si naturelle – qu'ait été la révolte d'Arthur plus tard, c'est vers elle qu'il reviendra toujours, ou plus précisément auprès de sa sœur cadette Isabelle.

Arthur poursuit ses études à l'institution Rossat, puis au collège, où sa scolarité exceptionnelle montre sa prodigieuse précocité : il collectionne tous les prix d'excellence, en littérature, version, thème, et rédige avec virtuosité en latin des poèmes, des élégies, des dialogues. Mais son âme bout en lui :

« Tout le jour il suait d'obéissance ; très
Intelligent ; pourtant des tics noirs, quelques traits,
Semblaient prouver en lui d'âpres hypocrisies.
Dans l'ombre des couloirs aux tentures moisies,
En passant il tirait la langue, les deux poings
À l'aine, et dans ses yeux fermés voyait des points. »
(Extrait de Les Poètes de sept ans)

En juillet 1869, il participe aux épreuves du Concours académique[1] de composition latine sur le thème « Jugurtha », qu'il remporte facilement. Le principal du collège M. Desdouets aurait dit de lui : « Rien de banal ne germe dans cette tête, ce sera le génie du Mal ou le génie du Bien. » En obtenant tous les prix dès l’âge de 15 ans, il s'affranchit des humiliations de la petite enfance.


Vers la poésie [modifier]

Manuscrit des AssisEn 1870, il se lie d'amitié avec Georges Izambard, son jeune professeur de rhétorique – dernière année d'humanités –, son aîné de quelques années
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MessagePosté le: 05-07-2007 23:25    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

Klaus Mann
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Klaus Heinrich Thomas Mann (né le 18 novembre 1906 à Munich, décédé le 21 mai 1949 à Cannes d'un suicide) est un écrivain allemand. Il est le fils de l'écrivain Thomas Mann, le neveu de Heinrich Mann et le frère, entre autres, d'Erika et Golo Mann.

Sommaire [masquer]
1 Vie
1.1 La jeunesse
1.2 L'esthète
1.3 L'engagement
1.4 Le difficile après-guerre
2 Écrivain
3 Œuvres



Vie [modifier]

La jeunesse [modifier]
Né à Munich, Klaus Mann est le fils de Thomas Mann et de son épouse Katia Pringsheim, dont les parents étaient des juifs sécularisés. En 1915, il souffre d'une appendicite aiguë et passe plusieurs mois dans une clinique. « Cela m'a certainement marqué à vie d'avoir approché la mort de si près à cet âge. En me frôlant, l'ombre de la mort m'a laissé son empreinte. », écrit-il à ce sujet, dans sa première autobiographie Je suis de mon temps. Par ailleurs, Klaus et sa sœur aînée Erika créent un petit théâtre pour enfants, le « Laienbund Deutscher Mimiker » (l'« Union des mimes allemands amateurs »). En 1922, après un bulletin scolaire désastreux, Erika et Klaus, qui ont aussi une mauvaise note de conduite, sont envoyés dans un foyer à la campagne, à Hochwaldhausen. Erika revient bientôt à Munich, tandis que Klaus entre dans un internat progressiste, la « Odenwaldschule ». Toutefois, il s'éprend d'un camarade de classe et doit quitter l'internat, l'année suivante. « Il avait le visage que j'aimais. Pour certains visages, on peut éprouver de la tendresse si l'on vit assez longtemps et que le cœur est sensible. Mais il n'y a qu'un visage qu’on aime. C'est toujours le même, on le reconnaît entre mille. » écrit-il, à propos de ce garçon, dans sa deuxième autobiographie Le Tournant. En 1924, avant son baccalauréat, Erika entre dans la troupe de Max Reinhardt au « Deutsches Theater » de Berlin. Klaus se fiance avec Pamela Wedekind, fille du dramaturge Frank Wedekind. En septembre, le couple improbable s'installe à Berlin, où Klaus devient critique dramatique, l'année suivante, pour une revue berlinoise. Il publie ses premières nouvelles dans divers journaux et périodiques.


L'esthète [modifier]
En 1925, à dix-huit ans, Klaus publie sa première pièce de théâtre et un recueil de nouvelles. La même année, il fait son premier grand voyage à l'étranger, qui le conduit en Angleterre, à Paris, Marseille, en Tunisie, à Palerme, Naples et Rome. Son premier roman paraît en 1926. La même année, Erika se marie avec le comédien Gustaf Gründgens, qui serait, à cette époque, l'amant de son frère, alors qu'elle tombe amoureuse de Pamela Wedekind. En 1927, Klaus part sur un coup de tête pour les États-Unis, avec Erika, et voyage à travers le monde pendant neuf mois, visitant le Japon, la Corée et la Sibérie. Aux États-Unis, où il rencontre son futur ami Thomas Quinn Curtiss. À leur retour, Klaus et Erika écrivent ensemble Tout autour. L'aventure d'un voyage autour du monde, un carnet de voyage humoristique. À Paris, Klaus fait la connaissance, en 1928, d'André Gide, de Jean Cocteau et de René Crevel, dont il devient l'ami.

Les premières années de Klaus Mann sont troublées ; son homosexualité en fait souvent la cible des bigots et des bien-pensants, et il a des difficultés relationnelles avec son père, qui est assez sévère sur son travail d'écrivain.

Fasciné, dans ses premières années, par l'esthétisme fin de siècle et le raffinement artistique, il développe, dans ses essais des années 1930 à 1933, la figure de l'artiste, selon la formule qu'il emploie à propos de Gottfried Benn, comme un "Moi radicalement solitaire, dans un isolement tragique". Tout engagement politique lui semble alors exclu. En tant que citoyen, l'écrivain peut avoir des idées politiques, mais sa "passion créatrice" doit disposer d'un espace autonome. Si Klaus Mann admire tant Cocteau, c'est qu'à ses yeux, il représente le "fanatique de la forme pure", celui qui oriente toute son activité sur sa position d'artiste. Pourtant, à la même époque, influencé par la figure de Gide, il évolue de l'esthétisme vers l'engagement du moraliste et se détache de Gottfried Benn.


L'engagement [modifier]
Opposant de la première heure au nazisme, il quitte l'Allemagne dès le 13 mars 1933 et passe les années suivantes entre Amsterdam, la France et la Suisse, où s'est installée sa famille. En exil, il fonde à Amsterdam une revue littéraire de combat contre les nazis, éditée par les éditions amstellodamoises Querido, Die Sammlung, qui paraît d'août 1933 à août 1935. Parmi les collaborateurs, on trouve Ernst Bloch, Bertolt Brecht, Albert Einstein, Trotski, Hemingway, Boris Pasternak et Joseph Roth. Toutefois, plusieurs se retirent bientôt devant la menace de Berlin d'interdire leurs livres en Allemagne, notamment Alfred Döblin, l'autrichien Stefan Zweig et son propre père. Au début de l'année 1935, il est déchu de la nationalité allemande ; mais, grâce à l'intervention du président Beneš, la famille Mann obtient la citoyenneté tchécoslovaque. Comme Gide et Heinrich Mann, Klaus Mann participe, en 1935, à Paris, au Congrès international pour la défense de la culture. En 1936, il part pour quatre mois de conférences aux Etats-Unis. Il devient de plus en plus dépendant à la drogue, qu'il a découverte dans les années vingt, et sombre dans la dépression. Après une cure de désintoxication, lui et Erika participent, en 1938, à la guerre d’Espagne comme correspondants. En 1939, ils publient un livre sur l'émigration allemande Escape to Life, retraçant l'histoire d'Einstein, Brecht, Carl Zuckmayer, Ernst Toller, Max Reinhardt et George Grosz ; le livre est encensé par le public et la critique. De même, Le Volcan, l'œuvre la plus importante et la plus ambitieuse de Klaus Mann, paraît après deux années de travail aux éditions Querido. Klaus Mann y développe sa vision utopique d’un humanisme socialiste où chacun trouve sa place, « même les toxicomanes, les homosexuels, les anarchistes ». Son père lui écrit : « Je l'ai lu de bout en bout, avec émoi et amusement... Plus personne ne contestera que tu es meilleur que la plupart – ce qui explique ma satisfaction en te lisant... »

Après son installation aux États-Unis, en septembre 1938, il vit entre Princeton, dans le New Jersey et New York, où il fonde une nouvelle revue littéraire, Decision, destinée à promouvoir une pensée cosmopolite, qui ne paraît que de janvier 1941 à février 1942, malgré un bon accueil du public, faute d'un financement satisfaisant. Dégoûté par la langue allemande, pervertie par les nazis, il se met à écrire en anglais, ce qui lui cause d'infinies souffrances. Victime d'un syndrome dépressif que la fougue de son engagement intellectuel ne parvient pas à compenser, se sentant de plus en plus seul, il tente de se suicider, en s'ouvrant les veines. En 1942, il fait paraître à New York, une autobiographie en anglais, The Turning Point (Le Tournant), qu'il reprendra, après la guerre, en allemand, et Speed, un récit poignant sur la solitude, la nostalgie et le désespoir. En 1943, il écrit l'essai André Gide et la crise de la pensée européenne. Engagé dans l'armée américaine, il passe six mois à Fort Dix, dans l'Arkansas, de janvier à juillet 1943, puis est muté comme public relations au Station Complement (compagnie de l'Etat-Major). Le 25 septembre 1943, il est officiellement naturalisé américain. Envoyé fin 1943 à Casablanca et en Italie pour participer à la « guerre psychologique », il rédige des tracts et des textes de propagande destinés aux stations de radio et aux haut-parleurs des tranchées, avant de participer à la campagne d'Allemagne. Puis, il quitte l’armée, séjourne à Rome et Amsterdam, avant de partir pour New York et la Californie.


Le difficile après-guerre [modifier]
Après la guerre, il se propose, en tant que journaliste, de participer à la rééducation des allemands, mais il s'aperçoit bientôt, avec tristesse et dégoût, que les écrivains de l'exil sont méconnus dans leur pays, et presque sans avenir. À cette époque, ses livres sont refusés par les éditeurs de la République fédérale d'Allemagne. Lucide sur la crise de la conscience européenne, il exprime de sérieux doutes sur la dénazification de l'Allemagne. En proie à de graves difficultés matérielles, désespéré par le suicide de son ami Stefan Zweig, après René Crevel et Ernst Toller, sentant sa sœur Erika, avec laquelle il a toujours eu des liens très forts, s'éloigner de lui, Klaus sombre à nouveau dans la drogue, dont il avait réussi à se débarrasser en 1938, après des années de dépendance, alternant périodes de sevrage et rechutes. Après une tentative de suicide manquée en 1948, il peine à écrire son nouveau roman The Last Day. Il n'arrive pratiquement plus à écrire que sous l'emprise de la drogue. Le 21 mai 1949, il meurt d'une forte dose de somnifères, à Cannes, dans sa chambre d'hôtel.

Dans son journal, Thomas Mann écrit à Stockholm, le 22 mai 1949: «Il n'aurait pas dû faire ça. L'acte s'est visiblement produit alors qu'il ne s'y attendait pas lui-même, avec des somnifères qu'il avait achetés dans une droguerie à New York. Son séjour à Paris a été lourd de conséquences (morphine).» Un mois et demi plus tard, il écrit à Hermann Hesse : « Mes rapports avec lui étaient difficiles et point exempts d'un sentiment de culpabilité puisque mon existence projetait par avance une ombre sur la sienne [...]. Il travaillait trop vite et trop facilement. »

Sur sa tombe, au cimetière du Grand Jas, sa sœur, Erika, a fait graver une phrase de l'évangile selon Luc, qui devait servir d'exergue à The Last Day, le roman politique auquel Klaus Mann travaillait juste avant sa mort : « Celui qui cherche à sauver sa vie la perdra, mais celui qui perd sa vie, celui-là la sauvera ».


Écrivain [modifier]
Klaus Mann est l'auteur de textes politiques (Escape to Life, en collaboration avec Erika Mann, sa sœur), mais aussi d'articles de presse, de pièces de théâtre (Anja et Esther en 1925) et de romans, tels La Danse pieuse, premier roman allemand ouvertement homosexuel, Fuite au Nord (1934), histoire d'une militante communiste, Johanna, réfugiée en Finlande, où elle va devoir choisir entre son amour pour un homme, Ragnar, et son engagement, auquel elle choisit finalement de tout sacrifier, qui renvoie à la nécessité des intellectuels de renoncer à leur tour d'ivoire pour s'engager dans le combat politique (en quoi il s'oppose à Stefan George, tenant de l'art pour l'art et l'un de ses maîtres en littérature avec Frank Wedekind), Symphonie pathétique (1935), sur Tchaïkovski, Mephisto (1936), le plus célèbre de ses livres, le premier publié à Amsterdam, considéré comme l'un des meilleurs romans du XXe siècle, ou Le Volcan (1939), chronique des exilés allemands entre 1933 et 1939.

Après une première autobiographie, Je suis de mon temps (parue en 1932), Le Tournant (édité d'abord en anglais, avant d'être réécrit en allemand après la guerre et publié en 1952) est un témoignage d'un intérêt exceptionnel, tant sur la vie intellectuelle et littéraire allemande dans les années 1920, que sur la condition des Allemands exilés sous le régime nazi. De même, il laisse un volumineux journal, important témoignage sur un homme, ses rencontres, ses convictions, ses doutes, sa fascination de la mort, dont la rédaction couvre la période qui va de 1931 à 1949.

En 1968, le Tribunal constitutionnel fédéral allemand interdit la publication de Mephisto au motif qu'il faut attendre que se dissipe le souvenir du défunt. En 1981, bravant une interdiction formelle, les éditions Rowohlt décident d'éditer le roman, qui devient immédiatement un bestseller. Plus largement, dans les années 1970-80, Klaus Mann, qui n'était guère considéré jusque-là que comme le fils de Thomas Mann, connaît enfin la reconnaissance pour son œuvre, regardée à présent, avec la réédition de ses livres, comme l'une des plus originales de sa génération.


Œuvres [modifier]
Anja et Esther (Anja und Esther, 1925), théâtre
La Danse pieuse (Der fromme Tanz, 1926), roman
Le Cinquième Enfant (Kindernovelle, 1927), nouvelle
Alexandre. Roman de l’utopie (Alexander: Roman
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