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Inscrit le: 14 Oct 2007 Messages: 2464 Localisation: Lothringer Orientale
Posté le: 05-07-2008 07:50 Sujet du message:
poete a écrit:
SAINT NABOR,
en 1940 il y avait 42 millions de PETAINISTES
en Allemagne beaucoup ne soutenaient pas le régime.
l opposition n avait aucun pouvoir.
en revenche, en France une personne qui n était pas d accord,
pouvait toujours agir dans la mesure de ses moyens.
de bien des façons.
même les gendarmes pouvaient faire de la résistance.
(je pense aux gendarmes de haute Savoie)
il fallait être malin, et prendre des précautions.
(je pense au film de PARIS BRULE T IL).
Cordialement.
42 millions de Pétainistes en France en 1940...Certes, mais c'est oublier un peu vite le contexte social, politique et économique de l'époque.
Quant au nazisme, il n'est pas le fruit du hasard, la république de Weimar qui l'avait précédé porte aussi une part de responsabilité dans la montée en puissance de ce régime.
Même la scène internationnale s'est montrée bien discrète lors de l'emergence de cette dictature. Tous les historiens s'accordent aussi pour dire que le traité de Versailles y a été pour quelque chose.
Tout comme le fonctionnent du régime nazi mérite que l'on s'y arrête. Je te recommande tout particulièrement la thèse de Gérard DAMBRUN étudiant en histoire "Selzburg autopsie d'une société nazie" Cette étude, extrèmement bien détaillée et documentée éclaire le lecteur sur les méthodes utilisées par le N.S.D.A.P pour parvenir à ses fins. Elle retrace avec rigueur et objectivité le contexte de l'époque.
Dissèque avec une précision chirurgicale le climat politique, social, économique et géo-politique d'une petite ville de Prusse Orientale de 17.000 habitants. Cette cité représente rien de moins q'un microcosme de la nation Allemande de l'époque. Ce qui existait à Selzburg existait partout ailleurs en Allemagne. _________________ Je suis bien dans ma peau...Elle est juste à ma taille
Inscrit le: 14 Mai 2007 Messages: 4044 Localisation: Berry
Posté le: 05-07-2008 08:20 Sujet du message:
Bonjour Poete,
Maurice Grimaud n'a pas laissé la pression monter dans les rangs des CRS en 1968 pour mieux les motiver ensuite. Il craignait de devoir utiliser une force qui, dans le passé était pratiquement inconnue, dans Paris intra-muros. Il existe trois échelons dans les forces de l'ordre: Le premier est la police urbaine locale, le deuxième est le couple gendarmerie mobile plus CRS, le troisième est la gendarmerie blindée plus d'autres régiments éventuellement. Le préfet Grimaud était un partisan sincère de la non-violence. Son idée était de montrer sa force pour intimider et ne pas avoir à s'en servir. La police urbaine n'étant pas équipée ni formée ni suffisamment disciplinée pour faire face aux émeutiers et démolir les barricades, il a dû se résoudre à donner l'ordre d'assaut bien malgré lui.
_________________ Vive la vie à la campagne.
Jonas18
Inscrit le: 14 Mai 2007 Messages: 4044 Localisation: Berry
Posté le: 05-07-2008 09:28 Sujet du message:
Bonjour Saint-Nabor,
La politique mondiale a influé sur le développement de la résistance en France pendant la seconde guerre mondiale. Les plus aguerris étaient les militants communistes habitués à la clandestinité de leur parti à cette époque. Les francs-tireurs et partisans français (F.T.P.F.) créés après la rupture du pacte germano-soviétique en juin 1941, ont renforcé l'action entreprise un an auparavant par le mouvement de libération national (Henri Frénay) et libération sud (Emanuel d'Astier de la Vigerie). Ces trois mouvements ont fusionné début 1943 sous la houlette du préfet Jean Moulin qui fonde le mouvement uni de la résistance (M.U.R.). Ces diverses organisations étaient antagonistes par leurs idéologies différentes. Elles n'ont été vraiment réunies et opérationnelles qu'en février 1944 à la création des forces françaises de l'intérieur (F.F.I). L'union et la volonté de se battre a mis quatre ans pour se réaliser mais, reconnaissons-le, la tâche était rude. _________________ Vive la vie à la campagne.
Jonas18
merci ST NABOR.
c'est un étudiant que je ne connais pas..ainsi que sa thése GERARD DAMBRUN.
j irai voir sur le moteur de recherche si je trouve quelque chose.
merci Jonas de tes précisions concernant le PREFET GRIMAUD, et l usage des forces de l ordre sur la capitale.
POUR EN revenir, au plateau des GLIERES qui était une zone de parachutage d armes, TOM MOREL, ce dirigeant, etait un chasseur Alpin,
donc proche des milieux de l Armée il a réuni sous sa houlette, des gens
de toutes tendances politique y compris les CONSERVATEURS.
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