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Vert

 
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lefebvre



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MessagePosté le: 02-06-2011 07:18    Sujet du message: Vert Répondre en citant

Vert

Quand la vieille femme a choisi le sac en plastique pour ses produits d'épicerie, la caissière lui a reproché de ne pas se mettre au "vert".
La caissière dit à la femme que la génération de la vieille femme ne comprenait tout simplement pas le mouvement environnementaliste; que seuls les jeunes allaient payer pour la vieille génération qui a gaspillé toutes les ressources!
La vieille femme s'est excusée auprès d’elle et a expliqué: " Je suis désolée, nous n'avions pas le mouvement vert dans mon temps."

Alors qu'elle quittait le magasin, la mine déconfite, la caissière en rajouta:
" Ce sont des gens comme vous qui ont ruiné toutes les ressources à notre dépens. C'est vrai, vous ne considériez absolument pas la protection de l'environnement dans votre temps!"

La vieille dame admît qu'à l'époque, on retournait les bouteilles de lait, les bouteilles de Coke et de bière au magasin. Le magasin les renvoyait à l'usine pour être lavées, stérilisées et remplies à nouveau; on utilisait les mêmes bouteilles à plusieurs reprises. À cette époque, les bouteilles étaient réellement recyclées, mais on ne connaissait pas le mouvement vert.
En mon temps, on montait l'escalier: on n'avait pas d'escaliers roulants dans tous les magasins ou dans les bureaux. On marchait à l'épicerie aussi. On ne prenait pas un bolide à 300 chevaux-vapeur machine à chaque fois qu'il fallait se déplacer de deux coins de rue. Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement vert.

À l'époque, on lavait les couches de bébé; on ne connaissait pas les couches jetables. On faisait sécher les vêtements dehors sur une corde à linge; pas dans un machine énergétique avalant 220 volts. On utilisait l'énergie éolienne et solaire pour vraiment sécher les vêtements.
À l'époque, on recyclait systématiquement les vêtements qui passaient d'un frère ou d'une sœur à l'autre. C'est vrai ! on ne connaissait pas le mouvement vert.

À l'époque, on n'avait qu'une TV ou une radio dans la maison; pas une télé dans chaque chambre. Et la télévision avait un petit écran de la taille d'une boîte de pizza, pas un écran de la taille de l'État du Montana.
Dans la cuisine, on s'activait pour brasser les plats et pour préparer les repas; on ne disposait pas de tous ces gadgets électriques spécialisés pour tout préparer sans efforts.
Quand on emballait des éléments fragiles à envoyer par la poste, on utilisait des rembourrages comme du papier journal ou de la ouate, pas des bulles en mousse de polystyrène ou en plastique.
À l'époque, on utilisait du "jus-de-bras" pour tondre le gazon; on n'avait pas de tondeuses à essence autopropulsées.
À l'époque, on travaillait fort physiquement; on n'avait pas besoin d'aller dans un club de santé pour courir sur des tapis roulants qui fonctionnent à l'électricité. Mais, vous avez raison: on ne connaissait pas le mouvement vert.

À l'époque, on buvait de l'eau à la fontaine quand on avait soif; on n'utilisait pas de tasses ou de bouteilles en plastique à chaque fois qu'on voulait prendre de l'eau.
On remplissait les plumes fontaine au lieu d'acheter un nouveau stylo; on remplaçait les lames de rasoir au lieu de jeter le rasoir tout simplement à chaque rasage. Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement vert.
À l'époque, les gens prenaient le tramway et les enfants prenaient leur vélo pour se rendre à l'école au lieu d'utiliser la voiture familiale et maman comme un service de taxi de 24 heures.
On avait une prise de courant par pièce, pas une bande multi-prises pour alimenter toute la panoplie des accessoires électriques indispensables aux jeunes d'aujourd'hui."
La vieille dame avait raison : à son époque, on ne connaissait pas le mouvement vert; mais on vivait chaque jour de la vie dans le respect de l'environnement.
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DANIEL
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JONAS18



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MessagePosté le: 03-06-2011 05:24    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Daniel,

Nos parents étaient respectueux de la nature par force. Ils y étaient contraints par des revenus modestes.
Nous appartenons à une génération qui a connu des périodes plus économes pour l'écologie mais sans le savoir, sans le vouloir. Nous étions dans une démarche économique. La grande majorité d'entre nous ne veut pas revenir à des pratiques considérées comme celles d'un age très reculé. Nos enfants qui approchent de la cinquantaine souhaitent garder les habitudes de consommation et de confort que nous leur avons apprises grâce à un niveau de vie qui s'élevait en même temps que la croissance générale mais au détriment de l'environnement. A ma connaissance il n'y a qu'un seul moyen de convertir la population pour préserver ce qui peut encore l'être et chercher d'autres solutions. Le prix de l'énergie doit tripler pour abaisser notre niveau de vie. Tout le reste n'est que bla-bla et littérature. Le temps nous est trop compté pour que la bonne volonté et la pédagogie suffisent à sauver la planète.

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lefebvre



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MessagePosté le: 04-06-2011 08:07    Sujet du message: Répondre en citant

JONAS18 a écrit:


Le prix de l'énergie doit tripler pour abaisser notre niveau de vie. Tout le reste n'est que bla-bla et littérature. Le temps nous est trop compté pour que la bonne volonté et la pédagogie suffisent à sauver la planète.


Bonjour JONAS

Si le prix de l'énergie venait à tripler, les conséquences seraient catastrophiques. Je ne veux pas penser aux nombres d'entreprises qui seraient en faillites, aux nombres de chômeurs qui en découleraient.

Convertir les populations est une tache sans fin qui commence dans les écoles maternelles, dès le plus jeune âge.

Hier, nous avons reçu à la maison un couple avec trois enfants (6 à 10 ans). Pendant que nous parlions, les enfants étaient dans le jardin. Ils ramassaient les feuilles des arbres tombées à terre et ils allaient les déposer sur le tas de compost.
Personne ne leur avait demandé. Quand j'ai demandé au plus grand, pourquoi il faisait cela, il m'a répondu : c'est à l'école que la maîtresse nous a dit que c'était bien pour la terre.
Si chacun à notre échelle nous apprenions aux enfants se qui est bon pour la planète, nous aurions beaucoup moins de pollution aujourd'hui.
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DANIEL
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MIMI75001
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MessagePosté le: 04-06-2011 11:21    Sujet du message: Répondre en citant

Le prix de l'énergie doit tripler pour abaisser notre niveau de vie. Tout le reste n'est que bla-bla et littérature.

ne seriez vous pas malthusien par hasard, ou milliardaire

c'est vraiment n'importe quoi, faite un tour dans les associations caritative
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JONAS18



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MessagePosté le: 05-06-2011 03:45    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Daniel,
bonjour MIMI75001,

Je suis conscient de ce que représentent mes suggestions tout comme je suis persuadé que notre avenir n'en tiendra aucun compte. Nous consommerons et polluerons jusqu'à l'extrême limite avant de nous y résoudre par nécessité.
Pour répondre à MIMI75001, je ne vois pas ce qu'il y a de dégradant à reconnaître que Malthus avait raison. Certes notre subsistance est assurée par de nouveaux produits chimiques que cet économiste de grande valeur ne connaissait pas à son époque mais à quel prix?
Je n'ai pas la chance d'être milliardaire et si j'attends de le devenir pour proposer des solutions raisonnables le vrai combat contre le réchauffement climatique n'est pas prêt d'être engagé. Pour autant je suis d'accord avec toi, c'est très exactement le dessein et le devenir de l'humanité. Son niveau de vie va s'élever au détriment de sa longévité.

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MIMI75001
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MessagePosté le: 05-06-2011 10:44    Sujet du message: Répondre en citant

jonas vous devriez avoir honte de vos propos
ci dessous le vrais visage du malthusianisme
JAMAIS JE NE CÉDERAIS UN POUCE DE TERRAIN A CE GENRE DE PENSE


Un homme qui est né dans un monde déjà occupé, s’il ne peut obtenir de ses parents la subsistance, et si la société n’a pas besoin de son travail, n’a aucun droit de réclamer la plus petite portion de nourriture, et en fait il est de trop. Au grand banquet de la nature, il n’y a pas de couvert mis pour lui. Elle lui commande de s’en aller, et elle met elle-même promptement ses ordres à exécution s’il ne peut recourir à la compassion de quelques-uns des convives du banquet. »

Comme on peut s’en douter, ceux qui sont en trop, ce sont les pauvres qui font beaucoup trop d’enfants. Fort logiquement, Malthus prône l’arrêt de toutes aides aux nécessiteux, car elles « mettent les pauvres en état d’élever un plus grand nombre d’enfants ». Toutefois, il pense qu’il faut convaincre les pauvres de faire moins d’enfants plutôt que de laisser la Nature jouer le rôle de régulateur, car, comme il le souligne, « un enfant qui meurt avant dix ans fait perdre à la nation toute la nourriture qu’il a consommée ». Il est vrai que les considérations de Malthus sont d’ordres économique et social, et qu’il n’est pas encore question d’écologie et de protection de la nature. Ces arguments viendront bien plus tard. Mais le postulat de base écologiste selon lequel on ne peut pas accroître les ressources est déjà bien présent dans Malthus quand celui-ci écrit : « Nous apercevant ainsi que les lois de la nature s’opposent à ce que l’on réussisse jamais à élever les subsistances au niveau de la population, notre seconde solution consiste à essayer de ramener la population au niveau des subsistances. »

« Au lieu de recommander la propreté aux pauvres, nous devrions les inciter à des habitudes funestes. Dans nos villes, nous devrions rétrécir les rues, entasser plus de gens dans les maisons, et stimuler le retour de la peste. Dans le pays, nous devrions construire les villages près des mares stagnantes, et encourager notamment la construction dans tous les coins marécageux et malsains. Mais, surtout, nous devrions condamner les remèdes spécifiques aux maladies ravageuses ; et retenir ces bénévoles, dont beaucoup sont des hommes égarés, qui pensent servir l'humanité en soustrayant les systèmes à l'éradication totale de désordres particuliers. »

Non content de livrer des milliers d'enfants à la mort parce qu’ils ont eu le malheur de naître pauvres, Malthus préconisa par-dessus le marché de contribuer activement à la mort de plus de pauvres au moyen de l'ingénierie sociale :
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JONAS18



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MessagePosté le: 06-06-2011 04:24    Sujet du message: Répondre en citant

Un démenti par les faits économiques

Si l'analyse de Malthus correspond bien à l'évolution de la population et des ressources par le passé (il s'était entre autres fondé sur de copieuses données concernant les États-Unis, accumulées par Benjamin Franklin), elle devient caduque au moment même où elle est publiée : c'est alors que s'amorce la transition démographique, qui aboutit à une réduction volontaire des naissances.

Bien que le modèle de Malthus soit exact (à fécondité maximale, tous les descendants d'une génération ne peuvent survivre), ses prévisions ne se sont pas réalisées. Les éléments nouveaux ont été :

la transition démographique : dès 2005, « plus de la moitié de l'humanité est déjà au-dessous du seuil de remplacement » des générations (Gilles Pislon (INED, Six milliards d'hommes). Il faut toutefois noter que dans cette donne :
L'humanité est passée dans les années 1960 par une période où deux hommes sur trois souffraient de malnutrition (en 2005, un sur sept)
Des pays d'Asie comme l'Inde,la Chine et le Vietnam- ont adopté des politiques malthusiennes
le fait qu'une partie du trop-plein d'individus émigrerait vers les États-Unis ou les colonies, dont elle tirerait profit.
L'utilisation massive des énergies fossiles est venu fausser l'équation sur laquelle Malthus avait basé son raisonnement en :
augmentant les ressources énergétiques et les rendements agricoles
permettant des échanges internationaux de biens de subsistance à des coûts de transports extrêmement bas.




Bonjour MIMI75001,

Je veux bien échanger des idées mais j'ai passé l'age de recevoir des leçons de morale. Malthus était un économiste reconnu. Ses prévisions ont été démenties, certes, mais uniquement parce que l'humanité a su rendre la terre plus fertile par l'usage de produits chimiques qui ont permis des meilleurs rendements/hectare et par l'utilisation plus importante des énergies fossiles. Ces pratiques qui ont invalidé les théories de Malthus ont ouvert la porte aux catastrophes écologiques qui se profilent à l'horizon. Si la Chine et l'Inde n'avaient pas adopté des méthodes malthusiennes où en seraient-elles aujourd'hui ? Pour autant et malgré tous leurs efforts leur croissance menace gravement les ressources de la planète que les esprits généreux considéraient comme inépuisables.

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jemigeja



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MessagePosté le: 06-06-2011 08:08    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour à tous
Personnellement, je n'approuve pas les théories visant à réduire le niveau de vie, d'une façon ou d'une autre.
La décroissance, c'est le nivellement par le bas, la pauvreté généralisée, la régression sociale. Donc l'idée de tripler le coût de l'énergie pour abaisser le niveau de vie me parait aller simplement dans un sens qui est le contraire de toute l'évolution de l'humanité, même si je suis bien conscient que tout est loin d'être parfait.
Le choix me parait simple (même si je schématise au maximum) :
- soit on coupe les têtes pour que personne ne dépasse le plus petit
- soit on trouve des moyens pour faire grandir ceux qui sont les plus loin des nuages.
La première solution étouffe dans l'oeuf toute idée de progrès.
La seconde doit pouvoir stimuler les imaginations et les initiatives.
Alors, je ne sais pas si je suis de droite ou de gauche, et à la limite peut m'importe.
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Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Clemenceau)
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MIMI75001
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MessagePosté le: 06-06-2011 08:13    Sujet du message: Répondre en citant

onjours Jonas

pour ceux qui passent par ce sujet

les méthodes malthusienne c'est de laisser crever les plus pauvres, c'est d’éliminer physiquement ceux que l'on considère comme improductif
les délinquants emprisonnés, les chômeurs les vieux, les handicapés, bref ceux qui gênent les biens pensant, les malthusiens ce branche souvent sur les forums pour répandre leurs idées nauséabondes

on sait très bien comment ça commence et comment ça finis

le malthusianisme et un croisement ente l'hitlérisme et le stalinisme

jamais je ne céderais un pouce de terrain a ce genre d'idée, quitte a froisser ceux qui disent avoir passé l'age de recevoir des leçons de moral, car ce n'est pas une leçons de moral mais un combat contre l'obscurantisme, contre l’extrémisme aveugle, contre ce que l'humanité fait de pire, aujourdhuis c'est les familles nombreuses pauvres, les :improductif, demain ce sera les arabes, les noirs, les juifs ou les chrétiens

un bénévole caritatif


Dernière édition par MIMI75001 le 06-06-2011 08:21; édité 1 fois
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MIMI75001
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MessagePosté le: 06-06-2011 08:17    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Le choix me parait simple (même si je schématise au maximum) :
- soit on coupe les têtes pour que personne ne dépasse le plus petit
- soit on trouve des moyens pour faire grandir ceux qui sont les plus loin des nuages.
La première solution étouffe dans l'oeuf toute idée de progrès.
La seconde doit pouvoir stimuler les imaginations et les initiatives.


exactement, le malthusianisme c'est : on coupe les têtes pour que personne ne dépasse le plus petit
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MIMI75001
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MessagePosté le: 06-06-2011 08:51    Sujet du message: Répondre en citant

@ jonas

je pense sincèrement que si ce genre de pensée vous attire c'est par la non connaissance du malthusianisme, et certainement par peur, la peur est mauvaise conseillère, certes l'extension de l’humanité doit être arrêté et nous devons réduire la population mondial, mais certainement pas par la peur, l’éducation est le maître clef, approfondissez les idées de malthus et vous comprendrez que vous êtes dans l'erreur

bonne journée
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jemigeja



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MessagePosté le: 06-06-2011 09:01    Sujet du message: Répondre en citant

Sur le site "décroissance info", on trouve l'analyse suivante :
Malthus ne craignait pas l’augmentation de la population en elle-même [1]. Il a élaboré un modèle de la croissance démo-économique ininterrompue, cohérent avec la Genèse (« croissez et multipliez ») et le respect des institutions (mariage). Il visait la maximisation de la croissance démographique en cohérence avec la croissance économique.

L’idée est de faire suivre la croissance économique avec celle de la population, alors que les moyens de subsistance augmentent généralement moins vite que la population. C’est la « double progression », arithmétique pour les moyens de subsistance, géométrique pour la population. Dans cette situation les prix augmentent et les salaires diminuent : les pauvres s’appauvrissent. Comment faire ?

Premièrement, le modèle de croissance de Malthus suppose l’industrialisation et un marché du travail salarié. Malthus s’abstrait de la société rurale du 18ème siècle et construit à partir de là une doctrine sociale qui s’énonce ainsi :

« Le bien-être des classes inférieures de la société ne dépend pas seulement des subsistances, ni même des biens de stricte nécessité ; et on ne peut considérer que leur condition est satisfaisante s’ils ne jouissent pas des biens de confort et même de luxe ».

Je ne vois rien, dans cette analyse ni dans cette citation, qui aille dans le sens extrême décrit par mimi...

Et sur ce forum, on peut échanger des idées, nous ne sommes pas toujours d'accord.
Mais taxer des propos d'obscurantistes, d’extrémistes, voire de fascistes ou staliniens me parait ressortir d'une outrance verbale, qui n'est pas de mise ici.
Et je ne céderai pas un pouce de terrain sur mes propos.
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MessagePosté le: 06-06-2011 09:11    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
« Au lieu de recommander la propreté aux pauvres, nous devrions les inciter à des habitudes funestes. Dans nos villes, nous devrions rétrécir les rues, entasser plus de gens dans les maisons, et stimuler le retour de la peste. Dans le pays, nous devrions construire les villages près des mares stagnantes, et encourager notamment la construction dans tous les coins marécageux et malsains. Mais, surtout, nous devrions condamner les remèdes spécifiques aux maladies ravageuses ; et retenir ces bénévoles, dont beaucoup sont des hommes égarés, qui pensent servir l'humanité en soustrayant les systèmes à l'éradication totale de désordres particuliers. »


et ça c'est quoi ?
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MIMI75001
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MessagePosté le: 06-06-2011 09:43    Sujet du message: Répondre en citant

par mes propos il est bien évident que je ne vise pas jonas18 mais les idées malthusiennes, et je pense que certaines personnes on une méconnaissance total de ce genre d'idées

ps décroissance info n'est certainement pas une référence en la matière, lisez les livres de Malthus, approfondissez, une belle vitrine peut cacher le pire

bien a vous



Quand ils sont venus chercher les communistes,
Je n’ai rien dit,
Je n’étais pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
Je n’ai rien dit,
Je n’étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les juifs,
Je n’ai pas protesté,
Je n’étais pas juif.
Quand ils sont venus chercher les catholiques,
Je n’ai pas protesté,
Je n’étais pas catholique.
Puis ils sont venus me chercher
Et il ne restait personne pour protester.
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jemigeja



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MessagePosté le: 06-06-2011 20:59    Sujet du message: Répondre en citant

MIMI75001 a écrit:
Citation:
« Au lieu de recommander la propreté aux pauvres, nous devrions les inciter à des habitudes funestes. Dans nos villes, nous devrions rétrécir les rues, entasser plus de gens dans les maisons, et stimuler le retour de la peste. Dans le pays, nous devrions construire les villages près des mares stagnantes, et encourager notamment la construction dans tous les coins marécageux et malsains. Mais, surtout, nous devrions condamner les remèdes spécifiques aux maladies ravageuses ; et retenir ces bénévoles, dont beaucoup sont des hommes égarés, qui pensent servir l'humanité en soustrayant les systèmes à l'éradication totale de désordres particuliers. »


et ça c'est quoi ?

Bonne question, c'est quoi, ça ?
j'ai fait quelques recherches, certainement non exhaustives, et je n'ai rien trouvé qui ressemble à cette citation. Bien au contraire, tout ce que j'ai lu indiquait une recherche de solutions pour améliorer le sort des classes défavorisées.
Peux-tu me donner les références du texte ? Merci d'avance
_________________
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MessagePosté le: 07-06-2011 02:52    Sujet du message: Répondre en citant

jemigeja a écrit:
Sur le site "décroissance info", on trouve l'analyse suivante :
Malthus ne craignait pas l’augmentation de la population en elle-même [1]. Il a élaboré un modèle de la croissance démo-économique ininterrompue, cohérent avec la Genèse (« croissez et multipliez ») et le respect des institutions (mariage). Il visait la maximisation de la croissance démographique en cohérence avec la croissance économique.

L’idée est de faire suivre la croissance économique avec celle de la population, alors que les moyens de subsistance augmentent généralement moins vite que la population. C’est la « double progression », arithmétique pour les moyens de subsistance, géométrique pour la population. Dans cette situation les prix augmentent et les salaires diminuent : les pauvres s’appauvrissent. Comment faire ?

Premièrement, le modèle de croissance de Malthus suppose l’industrialisation et un marché du travail salarié. Malthus s’abstrait de la société rurale du 18ème siècle et construit à partir de là une doctrine sociale qui s’énonce ainsi :

« Le bien-être des classes inférieures de la société ne dépend pas seulement des subsistances, ni même des biens de stricte nécessité ; et on ne peut considérer que leur condition est satisfaisante s’ils ne jouissent pas des biens de confort et même de luxe ».

Je ne vois rien, dans cette analyse ni dans cette citation, qui aille dans le sens extrême décrit par mimi...

Et sur ce forum, on peut échanger des idées, nous ne sommes pas toujours d'accord.
Mais taxer des propos d'obscurantistes, d’extrémistes, voire de fascistes ou staliniens me parait ressortir d'une outrance verbale, qui n'est pas de mise ici.
Et je ne céderai pas un pouce de terrain sur mes propos.


Bonjour Jemigeja,

Malthus n'était pas un exterminateur fasciste comme semble vouloir nous faire croire MIMI..., Comme beaucoup d'économistes il ne pensait qu'à l'équilibre entre les recettes et les dépenses, entre les ressources et la consommation. Le discours de ses successeurs n'est pas très différent. Malthus ne faisait pas de politique démagogique mais de l'arithmétique. Son propos était avant tout scientifique. Il était réaliste et pragmatique. Les millions de réfugiés climatiques des prochaines décennies apporteront la preuve que ses théories n'étaient pas aussi absurdes que certains ont pu le penser ou l'écrire. Il n'avait pas raison sur tout, loin de là, mais certaines de ses idées, pour éviter les grandes crises économiques, ont été reprises par John Keynes qui sert de modèle aux économistes progressistes d'aujourd'hui.

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