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comment le voyez-vous

 
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musika



Inscrit le: 23 Mar 2005
Messages: 18472

MessagePosté le: 20-12-2005 22:14    Sujet du message: comment le voyez-vous Répondre en citant

Fut-il, comme le prétend une tradition tenace, un adolescent lourdaud, grand dormeur, indolent, voire paresseux? Passe pour l’indolence, puisqu’il l’avoue
mais elle est associée à une curiosité d’esprit qui le sensibilise à tous les événements importants et à tous les grands courants de pensée de son époque.........


en tout CA....... çà ne l' a pas empêché d être quelque un qui perdure dans le temps
merci MONSIEUR DE LA FONTAINE

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Marie



Inscrit le: 30 Juin 2005
Messages: 11840

MessagePosté le: 21-12-2005 16:10    Sujet du message: JEAN GIONO Répondre en citant

Jean Giono naît à Manosque, le 30 mars 1895 dans une famille modeste.
Son père, Jean-Antoine Giono, est un cordonnier, libertaire, autodidacte, généreux, que son fils évoquera dans Jean le Bleu. La famille paternelle restera d'ailleurs entourée d'une aura un peu mythologique, en particulier le grand-père Giono, dont l'image qu'il s'en fait à travers les récits de son père inspirera l'épopée d'Angelo, le hussard sur le toit.

Sa mère, Pauline Pourcin, dirige fermement son atelier de repassage. C'est elle qui tient les cordons de la bourse.

Mis à part pour quelques voyages, Giono ne quittera que très rarement sa ville natale.

Au cours de ces dernières années, son travail est ralenti par des faiblesses cardiaques. Il doit se ménager, renoncer à la pipe, aux déplacements. En 1970, ses forces diminuent; il doit être opéré d'une embolie artérielle.

Dans la nuit du 8 au 9 0ctobre 1970, Giono meurt d'une crise cardiaque.










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gergen59



Inscrit le: 27 Aoû 2005
Messages: 740
Localisation: 59 nord france

MessagePosté le: 22-12-2005 18:59    Sujet du message: jean de la fontaine Répondre en citant

Très bonne idée de citer la Fontaine ,

Des fables encore d'actualité et plus que jamais philosophiques ,
Une science spirituelle de haut niveau et accéssible à tous , populaire et simple.

Cele que j'aime le plus c'est Le lièvre et la tortue,
Depuis que je découvre le Tai Chi Chuan ,c'est identique , dolcémento , pianissimo

Et que celui qui me précède reste devant,j'ai tout mon temps.

POm pom pom pom....... pom pom!!!!!!!


GERGEN LA TORTUE .....WARFFFFFFF:::::::::
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La vérité est au bout du chemin , ne t'arrête pas de marcher
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musika



Inscrit le: 23 Mar 2005
Messages: 18472

MessagePosté le: 22-12-2005 19:19    Sujet du message: Répondre en citant

Les fables de La Fontaine sont plutôt la philosophie dure, froide et égoïste d'un vieillard.....................

que la philosophie aimante, généreuse, naïve et bonne d'un enfant. C'est du fiel.»
Alphonse de Lamartine, tiré des méditations!


On retrouve La Fontaine à vingt ans, qui tenté par l'Église est rentré comme novice à l’Oratoire,.........et en est ressorti à 26


GERGEN, c'est line qui m'a filé ce tuyau Very Happy Very Happy

je reconnais, qu'il n'avait pas tout à fait tord dans ses poésies!!!

le RENARD et le CORBEAU
le Héron au long bec
TORTUE et le LIEVRE!!!!!!!!!je les connais toutes GERGEN, moi elles me plaisent beaucoup ses poésies !!!!!!

je crois avoir le livre chez moi!!!!de mon enfance!!!!!
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lilas



Inscrit le: 24 Mar 2005
Messages: 6577
Localisation: Landes

MessagePosté le: 22-12-2005 20:36    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai toujours aimé La Fontaine, ses poèsies sont criantes de vérité..... et; toujouirs d'actualité. Il avait vraiment le don de dire les choses, sans blesser personne.
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on devrait bâtir les villes à la campagne, l'air y est plus pur
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Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 23-12-2005 08:44    Sujet du message: biographie Répondre en citant

Nous deux Edmond
Repères biographiques

Nous travaillons énormément
nous deux Edmond…

Lettre de Jules de Goncourt
à Louis Passy, 17 septembre 1850.






P R E M I È R E
P A R T I E.
Jusqu'en 1870.
Pour aller tout de suite à la deuxième
partie : Edmond sans son frère (1870-1896)

cliquez ici.


E D M O N D et J U L E S








Remarques préliminaires
La source de cette biographie très succincte est le Journal des frères Goncourt. La diversité obligatoire de toute vie et le caractère hétérogène d'événements rapportés presque au jour le jour ont été respectés. On a eu recours, parfois, à la biographie d'André Billy, Les Frères Goncourt (Flammarion, 1954).
Alain Barbier Sainte Marie a reconstitué, indépendamment du Journal, l'histoire de la famille. Les précisions de date, de lieux ou de personnes proviennent des Archives départementales de la Haute-Marne, des Archives de Paris, des Archives de l'académie Goncourt à Nancy (en dépôt aux Archives municipales de Nancy, pouvant être consultées après accord préalable, écrit, de l'académie Goncourt).




La famille




1753
Jean-Antoine Huot, le grand-père des deux frères, naît en 1753 et meurt en 1832.


1783

Naissance à Bourmont (Haute-Marne) de Pierre Antoine Victor Huot, «l'oncle Victor», capitaine d'artillerie de la Grande Armée, député des Vosges à l'Assemblée nationale de 1848 à 1851. Meurt le 11 juillet 1857.

1786

L'arrière-grand-père, Antoine Huot (1731-1809), garde-marteau des Eaux-et-Forêts à Bourmont, acquiert par échange la terre de Goncourt en Haute-Marne ; Louis XVI confirme par lettres patentes (1787) l'acte de vente de la seigneurie d'où la famille tire son nom.

1787

Naissance à Bourmont de Marc Pierre Huot de Goncourt, chef d'escadron et héros de la Grande Armée, père des deux frères. Meurt le 7 janvier 1834.

1798

Naissance à Paris d'Annette Cécile Guérin, mère d'Edmond et Jules, et fille d'Adélaïde Louise Monmerqué, qui épousa en premières noces un fermier général, Louis Marie Le Bas de Courmont, et, en secondes noces, François Pierre Guérin, fournisseur aux armées.

1821

Le 10 juillet, mariage à Paris de Marc Pierre Huot de Goncourt et d'Annette Cécile Guérin.

1822

26 mai, naissance d'Edmond, à Nancy.

1824

Le 6 mars, naissance à Paris de Nephtalie Jenny Cécile, sœur d'Edmond ; morte le 29 janvier 1825.

1829

Le 12 mars, naissance à Paris d'Emilie Alexandrine, seconde sœur, morte du choléra à Chaumont (Haute-Marne), le 13 avril 1832.

1830

17 décembre, naissance de Jules, à Paris.




1830-1851. Enfance et jeunesse






Edmond est élève à la pension Goubaux (Prosper Goubaux, homme de lettres, collaborait avec Dumas père, Legouvé et E. Sue), puis entre en troisième au lycée Henri IV et en rhétorique au collège Bourbon. De 1842 à 1844, il est étudiant en droit. Jules, au collège Bourbon (1842-1848), est plus brillant que son aîné. De 1846 à 1848, Edmond est comptable à la Caisse centrale du Trésor public. A la mort de leur mère, le 5 septembre 1848, son héritage les autorise à vivre en rentiers. En juillet 1849, se croyant destinés à une carrière d'artistes, Edmond et Jules vont à pied de Bar-sur-Seine (Aube) à Marseille, puis embarquent pour Alger, où ils passent un mois. Ils ont dessiné et peint à l'aquarelle monuments et paysages. Ils reviennent à Paris au mois de décembre. Le 10 janvier 1850, ils s'installent rue Saint Georges, n°43, où ils resteront jusqu'en 1868.
1830-
1851









1851-1870. Ils vivent et écrivent ensemble










La vie littéraire des deux frères débute en 1851, et par l'échec de leur premier livre, En 18., publié à compte d'auteur : le livre devait paraître le jour du coup d'État, le 2 décembre!, et ne sortira que le 5 décembre. Jules Janin, qui fait leur connaissance à cette occasion, est le seul à les féliciter. Ils commencent le Journal, tenu par Jules.

1851

Œuvre principale publiée

En 18..






Le 12 janvier, ils deviennent journalistes, à l'hebdomadaire L'Eclair, puis le 20 octobre, au quotidien Paris, publications de leur cousin Ch. de Villedeuil ; cette collaboration durera 15 mois. Pour quelques vers cités dans une nouvelle et jugés licencieux, ils sont inculpés d'outrage à la morale publique. Ils seront acquittés mais blâmés en février de l'année suivante, et en garderont la terreur de la censure et de la Justice. Parution de leur Salon de 1852, reprise des articles publiés dans L'Eclair d'avril à juin 1852, où ils glorifient la peinture du paysage en France. Du 6 au 15 octobre, les frères accompagnent Gavarni à Londres, soi-disant (cf. L'Eclair n°40 du 9 octobre 1852) pour compléter «une série d'études sur les bas-fonds de la grande cité». En réalité, ce fut surtout le prétexte d'une escapade amicale entre trois célibataires, et l'occasion, pour Gavarni, d'y vendre une lithographie à un illustré londonien. Tout en exerçant le métier de journaliste, les Goncourt fréquentent la bohème artistique chez Peyrelongue, un marchand de tableaux de la rue Laffitte. On y retrouve Nadar et H. Murger. Leurs excursions en groupe dans les auberges des villages bordant la forêt de Fontainebleau serviront pour Manette Salomon. Ils font la connaissance d'Aurélien Scholl, avec qui les relations, chaleureuses en premier lieu,, se refroidiront à mesure que Scholl deviendra un personnage public.

185
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MessagePosté le: 23-12-2005 08:51    Sujet du message: litterature Répondre en citant


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musika



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MessagePosté le: 23-12-2005 10:08    Sujet du message: Répondre en citant

j'aimerai, bien que quelqu'un nous raconte de VICTOR HUGO!!!
lilas tu dois bien connaître quelques poésies!!!!
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Marie



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Messages: 11840

MessagePosté le: 23-12-2005 10:23    Sujet du message: réponse Répondre en citant

bonjour MUSICKA, si LILAS ne le fait pas ou si elle n'a pas le temps je me ferai un plaisir de te chercher des poèsies de VICTOR HUGO elles sont nombreuses!!!!!!j'attend la réponse de LILAS bises
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isabelle



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MessagePosté le: 24-10-2006 13:46    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Musika, je ne suis pas une grande fan de Jean de LaFontaine même si ses textes me laissent de bons souvenirs d'école ! Mais par contre j'adore Victor Hugo aussi je réagis au message précédent : voici un texte de Hugo :

L'univers, c'est un livre, et des yeux qui le lisent.

Ceux qui sont dans la nuit ont raison quand ils disent :
Rien n'existe ! Car c'est dans un rêve qu'ils sont.

Rien n'existe que lui, le flamboiement profond,
Et les âmes, les grains de lumière, les mythes,
Les moi mystérieux, atomes sans limites,
Qui vont vers le grand moi, leur centre et leur aimant ;
Points touchant au zénith par le rayonnement,
Ainsi qu'un vêtement subissant la matière,
Traversant tour à tour dans l'étendue entière
La formule de chair propre à chaque milieu,
Ici la sève, ici le sang, ici le feu ;
Blocs, arbres, griffes, dents, fronts pensants, auréoles ;
Retournant aux cercueils comme à des alvéoles ;
Mourant pour s'épurer, tombant pour s'élever,
Sans fin, ne se perdant que pour se retrouver,
Chaîne d'êtres qu'en haut l'échelle d'or réclame,
Vers l'éternel foyer volant de flamme en flamme,
Juste éclos du pervers, bon sorti du méchant,
Montant, montant, montant sans cesse, et le cherchant,
Et l'approchant toujours, mais sans jamais l'atteindre,
Lui, l'être qu'on ne peut toucher, ternir, éteindre,
Le voyant, le vivant, sans mort, sans nuit, sans mal,
L'idée énorme au fond de l'immense idéal !

La matière n'est pas et l'âme seule existe.

*

Rien n'est mort, rien n'est faux, rien n'est noir, rien n'est triste.
Personne n'est puni, personne n'est banni.
Tous les cercles qui sont dans le cercle infini
N'ont que de l'idéal dans leurs circonférences.

Astres, mondes, soleils, étoiles, apparences,
Masques d'ombre ou de feu, faces des visions,
Globes, humanités, terres, créations,
Univers où jamais on ne voit rien qui dorme,
Points d'intersection du nombre et de la forme,
Chocs de l'éclair puissance et du rayon beauté,
Rencontres de la vie avec l'éternité,
Ô fumée, écoutez ! Et vous, écoutez, âmes,
Qui seules resterez étant souffles et flammes,
Esprits purs qui mourez et naissez tour à tour :
Dieu n'a qu'un front : Lumière ! et n'a qu'un nom : Amour ! -

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"C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière"
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musika



Inscrit le: 23 Mar 2005
Messages: 18472

MessagePosté le: 24-10-2006 14:03    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Isabelle,
nous avons des poetes ici, mais jamais, ils ne parlent du poete lui même.
et, j aurais bien aimé pourtant........savoir

comment vous voyez JEAN DE LA FONTAINE ou bien VICTOR HUGO...
ou JACQUES PREVERT, ou d autres........


voilà........ Wink
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Marie



Inscrit le: 30 Juin 2005
Messages: 11840

MessagePosté le: 24-10-2006 14:44    Sujet du message: littérature POUR MUSICKA Répondre en citant

jean de la FONTAINE


Biographie [modifier]
Jean de La Fontaine suit des études jusqu’en troisième, il apprend surtout le latin sans s’intéresser au grec, ce qu’il regrettera par la suite lorsqu'il s'intéresse aux auteurs grecs.

La Fontaine se passionne pour la lecture notamment L'Astrée, d’Honoré d'Urfé, avec près de 5000 pages inscrites dans la tradition des romans hellénistiques (période gréco-romaine). Cet ouvrage fut jusqu’à sa mort, son livre de chevet.

Il reprend des études de droit et fréquente un cercle de jeunes poètes juristes, les chevaliers de la table ronde. Il décroche en 1649, un diplôme d’avocat au parlement de Paris. Entre temps, en 1647, son père lui organise un mariage de complaisance avec Marie Héricart, alors âgée de 14 ans et demi. La Fontaine ne fut jamais un bon mari, ni un bon père pour son enfant Charles.

Lorsque le travail lui en laisse le temps, il se rend à Paris où il se mêle aux sociétés précieuses et surtout libertines de l’époque. Sa vocation poétique s’éveille de plus en plus.

En 1658, à la mort de son père, La Fontaine hérite de ses deux charges, maître ancien et capitaine des chasses, qu’il cumule avec celle qu’il a acheté lui-même en 1652, une lourde tâche peu rentable qu’il revendit intégralement en 1672. Il connaît pourtant des difficultés financières qui le conduisent à la séparation des biens des époux.

En 1659, il dédie à Abel Servien, Ministre des Finances, le poème Adonis et le Songe de Vaux, ainsi qu’une trentaine de poèmes prévus par contrat.

En 1660, il se lie intimement avec Molière, Boileau, Racine et Fouquet. Ce dernier est arrêté sur ordre de Louis XIV, La Fontaine devient alors son plus fidèle défenseur. Il écrit à cette occasion en 1662, l’Ode au Roi et surtout l’admirable Élégie aux nymphes de Vaux, ce qui lui attira la colère de Colbert et du roi : il doit alors s’exiler à Limoges.

En 1663, il adresse à son épouse des lettres en vers et en prose qui deviennent la Relation d’un Voyage de Paris en Limousin.

Après Fouquet, en 1664 et Mme de la Sablière, il devient le protégé de la duchesse de Bouillon et de la duchesse d’Orléans. La Fontaine partage alors son temps entre Paris et Château-Thierry en qualité de gentilhomme. Il se sépare de sa femme et fréquente plusieurs salons et publie deux premiers contes : Joconde et Le Cocu battu et content.

En 1672, c’est la mort de la Duchesse d’Orléans : La Fontaine connaît de nouvelles difficultés financières.

En 1687, dans La Querelle des Anciens et des Modernes, il se range résolument dans le clan des anciens défendant la littérature grecque et latine avec acharnement à l’Académie française. Il y retrouve Boileau, Perrault, Furetière.

La vieillesse et la maladie amenèrent sa conversion en 1692. Il est obligé de renier ses écrits licencieux en recevant l’extrême-onction en février 1693 devant une délégation de l’Académie. Rétabli, il se retire.

La Fontaine s’est peut-être inspiré des fables anciennes écrites par Esope, Horace, Abstémius, ou Phèdre pour la culture grecque ou encore Panchatantra et Pilpay dans la culture indienne, mais il les a considérablement améliorées et écrites dans une langue belle et simple. La fable n’est plus la sèche démonstration d’une morale, c’est un court récit à l’intrigue rapide et vive. La souplesse et le naturel du style sont en réalité le fruit d’un grand travail où le poète a manifesté sa parfaite maîtrise de la langue et du vers.

Outre les contes, et surtout les fables qui constituent toute sa gloire, La Fontaine s’est essayé dans tous les genres mais ses fables, au nombre de 243, restent son chef d’œuvre.

Certains considèrent La Fontaine comme un copieur qui n’a rien inventé













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Jan Goure



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Messages: 1865

MessagePosté le: 25-10-2006 14:02    Sujet du message: Répondre en citant

Musika, Isabelle, Marie, Lilas et les autres...

J'avais traité de cette étude faite au temps de la scolarité,
mais en rubrique 'poésie'...

Jean de Lafontaine :

Très belles fables, si bien versifiées, un sens et une leçon à
chaque fois... mais est-ce poétique ? quelques fois... et encore !

Rien à voir avec le romantisme d'un Lamartine, évidemment !
Plus fantaisiste dans ces eaux là, il y a Musset... et en plus sérieux
l'autre Alfred : De Vigny.

Victor Hugo c'est un romantique qui fait du lyrisme et d'ailleurs le seul
poète épique parmi les classiques. Il a un souffle et une imagination grandiose. Ce qui manquait à Voltaire par exemple. Pourtant je
l'aime bien pour ses épigrammes d'un humour féroce...

J'avais traité de l'époque suivante aussi : Marceline Desbordes Valmore,
enfin une très bonne poétesse... Nerval qui peu à peu a frisé la folie, jusqu'au suicide.
Théophile Gautier qui se destinait à la peinture ce qui a influé sur sa poésie... D' 'émaux et Camées' qui fut la théorie du Parnasse, j'avais tiré
des préceptes qui m'ont servi, tant sur le plan physique que plus tard
de l'écriture :
"Oui, l'oeuvre sort plus belle
D'une forme au travail
rebelle
Vers, marbre, onyx, émail..."

Puis la paire de phénomènes, dans la vie déja, et dans leurs oeuvres :
Verlaine et Rimbaud...
Mais, au dessus de tous, poètes du temps passé, poètes du temps présent,
mon maître est Ch Baudelaire qui se détache du Parnasse en se rapprochant des symbolistes. Sa versification est impeccable. mais
Hugo a justement écrit sur lui : "Il a doté l'art d'un souffle nouveau"
De par mes états d'âme, souvent, souvent, je suis revenu respirer "les fleurs du mal" au parfum vénéneux peut-être mais où je trouvais tout ce qui avait trait à mon spleen, avec la soif d'Idéal de mon âme...

Si... c'est lu... si...ça intéresse 'quelqu'un' je finirai le travail commencé
en traitant de poètes plus 'modernes', et pour commencer Mallarmé
qui annonce la couleur : "Le poème est un mystère dont le lecteur doit chercher la clef..." Mystère et boule de gomme le plus souvent, et ces efforts empêchent l'envolée de l'esprit du lecteur... où sont les consonances musicales des oeuvres pécédentes ?

à suivre...

Rolling Eyes Jan Exclamation
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musika



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MessagePosté le: 25-10-2006 14:48    Sujet du message: Répondre en citant

MERCI A TOI. JG
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Marie



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MessagePosté le: 25-10-2006 14:55    Sujet du message: littérature Répondre en citant

JAN bonjour? JE SUIS COMME TOI mon poête préfére est baudelaire, je lis et relis ses oeuvres mais parmis les poètes plus récents il y en a de trés bons,je vais chercher surle net et je mettrai ceux qui me plaisent amicalement bien a toi
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Jan Goure



Inscrit le: 18 Juil 2006
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MessagePosté le: 25-10-2006 16:02    Sujet du message: Répondre en citant

Musika, Marie,

Eh ! oui, moi aussi, je n'ai pas voulu mourir idiot
Alors j'ai cherché...
trouvé Mallarmé

je l'ai édité
à côté...

Bisous d'amitié
L'amitié
pour laquelle je suis armé...

Jan Wink
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musika



Inscrit le: 23 Mar 2005
Messages: 18472

MessagePosté le: 25-10-2006 16:25    Sujet du message: Répondre en citant

Jan gourre...........je t avais dit.........je n arrive pas à lire.........des grandes pages d écriture...............je suis du genre.........paresseuse Embarassed Embarassed Embarassed Embarassed Embarassed

par bonheur, MARIE me fait la lecture régulièrment Very Happy Very Happy
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MessagePosté le: 25-10-2006 17:05    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

HENRI MURGERDu Petit-Cénacle à Henry Murger
--------------------------------------------------------------------------------

Le Petit-Cénacle, dont le nom même est un hommage à Victor Hugo, tient ses assises de 1829 à 1833 dans l'atelier de Jehan Duseigneur et dans un cabaret de l'avenue de la Grande-Armée. C'est le groupe emblématique des bohèmes 1830 qui réunit poètes et artistes. Autour de Pétrus Borel, Gérard de Nerval et Théophile Gautier gravitent Auguste Mac-Keat (Auguste Maquet), Philotée O'Neddy (Théophile Dondey), Célestin Nanteuil, ainsi que des architectes et des sculpteurs comme Jules Vabre, Joseph Bouchardy. Théophile Gautier consignera ses souvenirs du Petit-Cénacle dans son Histoire du Romantisme et fera revivre ce groupe aux cheveux longs et aux gilets de couleurs dans son roman Les Jeunes-France (1833) : il les qualifia ironiquement de "précieuses ridicules du romantisme". L'univers du roman noir anglais (Radcliffe, Lewis) et la personnalité de Byron fascinent les Jeunes-France. Pétrus Borel, Xavier Forneret, Charles Lassailly s’y sont illustrés en signant des oeuvres qualifiées de "frénétiques".
Ce groupe interfère avec celui des "Bousingots". Plus politiques, les "Bousingots" ont emprunté leur dénomination ou bien au nom du chapeau des volontaires du Havre venu secourir les parisiens en 1830, ou bien au mot "bousin" signifiant "chahut". Ils eurent en projet un recueil : les Contes du Bousingo, dont quelques extraits ont paru signés par Gérard de Nerval, Théophile Gautier et Pétrus Borel.
Autour de 1835, La Bohème galante, dite aussi Bohème dorée, prend ses quartiers dans l'appartement de Camille Rogier, rue du Doyenné, chez qui Gérard de Nerval s'est installé. Ils sont rejoints par Théophile Gautier. Des fêtes et des bals se dérouleront dans cette demeure dont le décor avait été réalisé par de nombreux peintres : Nanteuil, Corot, Châtillon. Ce groupe a rassemblé des écrivains, des artistes et des journalistes. Outre les noms déjà cités, on retiendra ceux d'Arsène Houssaye, Roger de Beauvoir, Eugène Delacroix, Paul Gavarni, Jules Janin, Alphonse Karr.
En 1843, la Bohème de Murger va contribuer avec les romans de Balzac à fonder le mythe de la Bohème littéraire, et l'image du jeune écrivain pauvre à la recherche de la consécration. Bien que violemment critiquées par Jules Vallès, les Scènes de la vie de Bohème d'Henry Murger resteront jusqu'en 1875 le livre-culte des générations montantes.

Consulter :


Philibert Audebrand, Derniers jours de la Bohème, 1905
Alfred Delvau, Henri Murger et la Bohème, 1866
Firmin Maillard, La cité des intellectuels, 1905 ; Le requiem des gens
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MessagePosté le: 28-10-2006 13:20    Sujet du message: litterature Répondre en citant

joseph de maistre


Maistre (Comte Joseph de). - Magistrat, diplomate et littérateur, Joseph de Maistre est né à Chambéry le 1er avril 1753, et est mort le 9 février 1821. Il fit ses premières études dans sa ville natale, son droit à Turin, et fut nommé successivement substitut; avocat fiscal général surnuméraire au sénat de Savoie en 1774; substitut effectif en 1780; et enfin sénateur en 1788 (le « souverain sénat » de Savoie était une cour de justice et non pas une assemblée politique). En 1792, obligé de s'expatrier à la suite de l'invasion de la Savoie par les armées françaises, Joseph de Maistre se retira d'abord à Aoste, puis à Lausanne, où il écrivit son premier ouvrage : ces Considérations sur la France (1793), où se mêlent ensemble une horreur si éloquente de la Révolution française et un amour si ardent de la France. Personne, mieux que ce Savoyard, n'a discerné la caractère « satanique » de la Révolution, quoique personne d'ailleurs n'en ait mieux reconnu les causes tout humaines; mais personne aussi n'a mieux parlé de cette « magistrature que la France a de tout temps exercée sur le reste de l'Europe » et dans le temps même de la Révolution.
En 1799, son roi, Charles-Emmanuel IV, le nomma agent de la grande chancellerie en Sardaigne, et trois ans plus tard, le frère de Charles-Emmanuel, Victor-Emmanuel
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