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Jan Goure



Inscrit le: 18 Juil 2006
Messages: 1865

MessagePosté le: 27-08-2006 10:50    Sujet du message: Répondre en citant

Annick,
Et moi, un peu taquin à mon habitude j'ai voulu mettre
une note d'humour sans acrimonie : la preuve ? je lis...
Et comme tu le dis, je découvre des passages jamais
dénichés précédemment...
Il faut de tout pour faire un petit monde
même des rigolos ou qui se veulent l'être !

Bon dimanche à vous

Jan Rolling Eyes
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Marie



Inscrit le: 30 Juin 2005
Messages: 11840

MessagePosté le: 27-08-2006 10:52    Sujet du message: réponse Répondre en citant

bonjour ANNICK et JAN, il est vrai que notre line se donne beaucoup de mal et fait des recherches, pour nous permettre de connaitre beaucoup de choses sur lesquelles nous passerions et puis elle nous raconte de jolies histoires bises a vous
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Annick



Inscrit le: 15 Aoû 2005
Messages: 14156
Localisation: Normandie et Bourgogne

MessagePosté le: 27-08-2006 11:00    Sujet du message: Répondre en citant

Oui, Jan, j'ai bien lu que tu taquinais ! Razz

Coucou douce Marie, j'espère que cette vilaine épaule te fait moins souffrir.

Gros bisous à toi.
Very Happy
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" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "
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Marie



Inscrit le: 30 Juin 2005
Messages: 11840

MessagePosté le: 27-08-2006 11:04    Sujet du message: réponse Répondre en citant

bonjour ANNICK je ne vais pas me plaindre chaque jour !!!!!! cela passe doucement mais aujourd'hui encore ce vilain temps gris et frais et de la pluie en perspective, notre ami JAN est un grand taquin mais si gentil, bonne journée a vous deux
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Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 28-08-2006 08:42    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Françoise Sagan : Au revoir Tristesse




Françoise Sagan est morte vendredi soir 24 septembre à 19h35 à l'hôpital de Honfleur (Calvados) d'une "décompensation cardio-respiratoire". Elle était âgée de 69 ans. En mauvaise santé, l'auteur de Bonjour Tristesse avait passé l'été, alitée, dans le manoir de Breuil, près de Honfleur, acheté en 1958 mais qui ne lui appartenait plus, même si elle y résidait parfois. Elle était ruinée. Le ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres s'est dit »bouleversé par la solitude de sa fin de vie».



photo : Denis Westhoff



Quelques réactions suite à sa disparition.

Jacques Chirac a appris "avec émotion" la disparition de Françoise Sagan, "figure éminente de notre vie littéraire" qui "aura contribué à l'évolution de la place des femmes dans notre pays", a-t-il déclaré dans un communiqué publié vendredi soir.
"Avec elle, la France perd l'un de ses auteurs les plus brillants et les plus sensibles, une figure éminente de notre vie littéraire", a déclaré le chef de l'Etat dans un texte rendu public par l'Elysée.
"Avec finesse, esprit et subtilité, Françoise Sagan aura exploré les ressorts et les passions de l'âme humaine. D'un style original, elle aura témoigné de son temps, dressant un tableau plein d'acuité de la société française et de ses évolutions", a-t-il poursuivi.
"Acteur de son époque, Françoise Sagan aura contribué à l'évolution de la place de la femme dans notre pays", a conclu Jacques Chirac.


Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la Culture et de la Communication a rendu hommage vendredi soir à Françoise Sagan, évoquant une "personnalité flamboyante".
"Avec Françoise Sagan, un regard attachant et ironique, une intelligence exceptionnelle, une plume virtuose, un visage lumineux nous quittent ce soir", a déclaré le ministre à Toulouse, où il inaugurait une manifestation culturelle.
"C'est avec une immense peine que j'apprends le décès de cette personnalité flamboyante, qui aimait la vitesse, qui croquait la vie à pleines dents, en dépit de ses fragilités, et dont nous espérions que, triomphant de la maladie, elle pourrait poursuivre son œuvre".
"Une œuvre, qui a embrassé avec un immense talent la littérature bien sûr, en conquérant très tôt le succès, mais aussi le théâtre, le cinéma, la chanson. Comme Proust, qu'elle admirait, elle a su scruter, comme en passant, les facettes de nos coeurs, de nos existences, de notre époque. Ce soir, ce n'est pas Bonjour tristesse, mais c'est un immense chagrin", a conclu le ministre.

Jean-Pierre Raffarin a rendu hommage vendredi soir au "sourire" de Françoise Sagan, saluant le "charmant petit monstre" qui "a rejoint les merveilleux nuages".
"Françoise Sagan, c'était un sourire, mélancolique, énigmatique, distancié, et joyeux pourtant", a écrit le Premier ministre dans un communiqué transmis par son service de presse.
"Son style, qui marqua une génération dès son premier livre, était précis et parfois désabusé. Mais elle aimait ses personnages comme elle aimait la vie.
Ecrivain, dramaturge, journaliste, elle voulut tout connaître", a-t-il poursuivi.
"Le 'charmant petit monstre' a rejoint 'les merveilleux nuages'. Et des millions de Français éprouvent ce soir la mélancolie qu'elle leur a fait si souvent partager dans ses livres", a conclu le Premier ministre.


Jack Lang a rendu hommage au "talent vif et ardent" de Françoise Sagan, dans un communiqué publié vendredi soir.
"Nous pleurons aujourd'hui l'écrivain qui a marqué de son talent vif et ardent la littérature contemporaine et a longtemps incarné dans le monde une France de la vie et du mouvement", a déclaré Jack Lang.
"Je n'oublie pas encore l'amie incomparable qui s'est toujours battue bec et ongles pour ceux qu'elle aimait, a-t-il poursuivi. François Mitterrand était de ceux-là. Il avait pour elle affection, tendresse et amitié. Françoise Sagan lui a apporté en permanence un soutien courageux et fidèle".


Bertrand Delanoë a salué vendredi soir "l'immense talent" de Françoise
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MessagePosté le: 29-08-2006 07:39    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Jean Giraudoux
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
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Jean Giraudoux (Bellac, en Haute-Vienne, Limousin, le 29 octobre 1882 - Paris, 31 janvier 1944) est un écrivain français. Né dans une famille modeste, Giraudoux fait de brillantes études et se passionne pour la culture allemande, avant de se diriger vers la diplomatie et l'écriture.

Durant l'été 1905 il fut le tuteur de Paul Morand à Munich. Puis il part en voyage pour la Serbie, la Hongrie, l'Autriche et enfin Trieste et Venise en Italie. Il se rend aux États-Unis, de septembre 1907 à mars 1908, avec une bourse pour l'Université Harvard.

La connaissance de Louis Jouvet en 1928 stimule sa création théâtrale.

Devant la montée des périls en Europe, il écrit La guerre de Troie n'aura pas lieu, pièce pessimiste (bien que non dénuée d'humour grinçant) ayant pour thème le cynisme des politiciens et la différence entre l'histoire telle que les dirigeants la montrent au peuple et telle qu'elle se passe réellement. En juillet 1939 il est nommé par Daladier « commissaire général à l'information » et prononce ses Messages du Continental, contre la guerre hitlérienne. Il est remplacé en mars 1940 par Frossard, et mis à la retraite en janvier 1941.

Il a publié, à la veille de la guerre, un important essai politique, violemment antisémite : « Pleins pouvoirs » (Gallimard, 1939).

Commissaire général à l'information sous Daladier, son rôle pendant l'Occupation reste contrasté :

Sa passion pour la culture allemande existe de longue date : « Nous qui aimons Dürer, Goethe, nous sommes exilés d’Allemagne. »
Mais dans Armistice à Bordeaux, il s’oppose, phrase par phrase, au second discours de Pétain.
On lui propose de quitter la France. Il refuse, arguant de la nécessité de livrer en France « une lutte d’influence avec l’Allemagne ».
Jean Giraudoux meurt, selon la version officielle, à la suite d'un empoisonnement alimentaire. Louis Aragon, lui, est persuadé d'un assassinat par la Gestapo et s'en explique : « Pourquoi ? Pas seulement parce que c’est le plus français de nos écrivains, mais certainement aussi pour son activité résistante gardée très secrète et que, pour ma part, j’avais devinée durant le dernier entretien que je devais avoir avec lui cinq jours avant sa mort ». Une biographie explorant la question lui sera consacrée par Jacques Body en mai 2004.

La défaite de 1940 lui a inspiré deux écrits qui ne paraîtront qu'après sa mort, le second étant resté inachevé : « Armistice à Bordeaux » 1945, et « Sans pouvoirs » 1946, édités l'un et l'autre à Monaco.

Il est enterré au cimetière de Passy à Paris.
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musika



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MessagePosté le: 29-08-2006 11:22    Sujet du message: Répondre en citant

Jean Giraudoux meurt,

tu as bien fait, de lui faire cet hommage line..........merci à toi
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Chabarle2



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MessagePosté le: 29-08-2006 16:56    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour,

Grand corps malade. C'est un jeune qui écrit ses textes...il avait disparu depuis quelques années...Déprime?


Enfant de la Ville


J’avoue que c’est bon de se barrer à la mer ou à la campagne
Quand tu ressens ce besoin, quand ton envie de verdure t’accompagne
Nouvelles couleurs, nouvelles odeurs, ça rend les sens euphoriques
Respirer un air meilleur ça change de mon bout de périphérique
Est-ce que t’as déjà bien écouté le bruit du vent dans la forêt
Est-ce que t’as déjà marché pieds nus dans l’herbe haute, je voudrais
Surtout pas représenter l’écolo relou à 4 centimes
Mais la nature nourrit l’homme et rien que pour ça faut qu’on l’estime
Donc la nature je la respecte, c’est peut-être pour ça que j’écris en vers
Mais c’est tout sauf mon ambiance, j’appartiens à un autre univers
Si la campagne est côté face, je suis un produit du côté pile
Là où les apparts s’empilent, je suis enfant de la ville
Je sens le cœur de la ville qui cogne dans ma poitrine
J’entends les sirènes qui résonnent mais est-ce vraiment un crime
D’aimer le murmure de la rue et l’odeur de l’essence
J’ai besoin de cette atmosphère pour développer mes sens

Je suis un enfant de la ville, je suis un enfant du bruit
J’aime la foule quand ça grouille, j’aime les rires et les cris
J’écris mon envie de croiser du mouvement et des visages
Je veux que ça claque et que ça sonne, je ne veux pas que des vies sages

Je trempe ma plume dans l’asphalte, il est peut-être pas trop tard
Pour voir un brin de poésie même sur nos bouts de trottoirs
Le bitume est un shaker où tous les passants se mélangent
Je ressens ça à chaque heure et jusqu’au bout de mes phalanges
Je dis pas que le béton c’est beau, je dis que le béton c’est brut
Ca sent le vrai, l’authentique, peut-être que c’est ça le truc
Quand on le regarde dans les yeux, on voit bien que s’y reflètent nos vies
Et on comprend que slam et hip-hop ne pouvaient naître qu’ici
Difficile de traduire ce caractère d’urgence
Qui se dégage et qu’on vit comme une accoutumance
Besoin de cette agitation qui nous est bien familière
Je t’offre une invitation pour cette grande fourmilière
J’suis allé à New York, je me suis senti dans mon bain
Ce carrefour des cultures est un dictionnaire urbain
J’ai l’amour de ce désordre et je ris quand les gens se ruent
Comme à l’angle de Broadway et de la 42ème rue

Je suis un enfant de la ville, je suis un enfant du bruit
J’aime la foule quand ça grouille, j’aime les rires et les cris
J’écris mon envie de croiser du mouvement et des visages
Je veux que ça claque et que ça sonne, je ne veux pas que des vies sages

Je me sens chez moi à Saint-Denis, quand y’a plein de monde sur les quais
Je me sens chez moi à Belleville ou dans le métro New-yorkais
Pourtant j’ai bien conscience qu’il faut être sacrément taré
Pour aimer dormir coincé dans 35 mètres carrés
Mais j’ai des explications, y’a tout mon passé dans ce bordel
Et face à cette folie, j’embarque mon futur à bord d’elle
A bord de cette pagaille qui m’égaye depuis toujours
C’est beau une ville la nuit, c’est chaud une ville le jour
Moi dans toute cette cohue je promène ma nonchalance
Je me ballade au ralenti et je souris à la chance
D’être ce que je suis, d’être serein, d’éviter les coups de surin
D’être sur un ou deux bons coups pour que demain sente pas le purin
Je suis un enfant de la ville donc un fruit de mon époque
Je vois des styles qui défilent, enfants du melting-pot
Je suis un enfant tranquille avec les poches pleines d’espoir
Je suis un enfant de la ville, ce n’est que le début de l’histoire


(© Grand Corps Malade, 2005)
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wilma
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MessagePosté le: 29-08-2006 17:28    Sujet du message: Répondre en citant

j'ai son cd sur mon ordi, si cela vous interesse je peux vous l'envoyer, suffit de me donner votre e mail dans ma bal
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Chabarle2



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Messages: 1321
Localisation: 57

MessagePosté le: 30-08-2006 01:17    Sujet du message: Répondre en citant

Biographie de Grand Corps Malade



LA BIOGrand Corps Malade Grand Corps Malade en écoute sur la station
Label : AZ



Les commentaires sur Grand Corps Malade Réagis sur le Forum MusiqueBiographie de Grand Corps MaladeGrand Corps Malade aurait pu être un de ses titres, mais c’est son nom de scène. Surprenant au premier abord, le nom de scène qui sonne sioux et totem, façon « Danse avec les loups », s’explique en un coup d’œil. Fabien, c’est un grand corps à trois jambes : les siennes, martyrisées lors d’un accident, et la béquille qui le soutient et rythme sa claudication. Grand Corps Malade, c’est un surnom où se mêlent gravité et humour, comme dans les compositions de ce jeune artiste.

Fabien, avant de devenir un grand corps malade, est un petit garçon plein de vitalité. Il voit le jour le 31 juillet 1977, à la Seine-Saint-Denis. Sioux dès l’enfance, sa mère le surnomme « Petit Chaton Bleu » à cause de ses grands yeux azur. Le chaton grandit bien – tellement bien qu’il se retrouve devant les paniers de basket - et ne craint pas l’eau. Mais la piscine, quelques jours seulement avant ses 20 ans, va bouleverser sa vie. Un plongeon mal réceptionné va briser son corps athlétique et ses rêves de sport. Le corps malade de plusieurs fractures est évacué par hélicoptère. A l’hôpital, la sentence est terrible : Fabien ne devrait plus jamais remarcher. Avec sa volonté de sportif, Fabien combat sa tétraplégie. Même s’il garde aujourd’hui des séquelles de son accident, l’homme à trois jambes remarche.

Pendant sa rééducation, les mots qui lui ont toujours servi à écrire des histoires lui servent de thérapie. Après s’être baptisé, en 2003, Grand Corps Malade, il va partager ses textes dans les petits bars parisiens. L’ancien basketteur devient alors slammeur. Avec sa voix grave et ses textes loin des clichés, Grand Corps Malade se fait une réputation qui lui permet de passer du zinc aux premières parties – d’Elie Semoun ou d’Edouard Baer, par exemple.

En 2006, son slam dépasse les normes en sortant en CD, en dépassant parfois les trois minutes ou en ne se contentant pas de l’ a cappella. « Midi 20 » - titre qui ne fait pas référence à l’heure de son accident, contrairement à ce que certaines rumeurs pouvaient prétendre – fait découvrir au grand public sa voix grave et sa poésie d'un nouveau genre. Les textes de Grand Corps Malade ne sont pas chantés, mais lus. Le chant est dans sa voix basse, les cordes et les choeurs qui l’accompagnent et ses métaphores. La vie, la ville, l’amour, tout inspire la rime à ce slammeur élégant qui pendant « Les voyages en train » va se « dégourdir le cœur ». Ce Grand Corps Malade livre des notes optimistes et des mots qui sortent de l’habitude : quand il se fout de quelque chose, il ne s’en bat pas les couilles, mais les reins.

Par Hélène

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MessagePosté le: 30-08-2006 10:08    Sujet du message: litterature Répondre en citant

RASPOUTINE
Dans l’entourage de la cour impériale, l’élite de la noblesse gronde contre les avantages accordés à ce parvenu. En pleine guerre mondiale, le bruit a d’ailleurs couru dans l’opinion publique, sans que cela puisse jamais être prouvé avec certitude, que le moine guérisseur espionnait pour l’Allemagne… Les différents scandales qui l’impliquent, ses débauches, où de grands noms de femmes de la haute noblesse sont prononcés, sont autant de gifles portées à la face de l’aristocratie russe. Plusieurs complots se trament contre la vie du moine sibérien. L’un d’eux, particulièrement dramatique, va finir par réussir alors que beaucoup commençait à croire que comme les chats, Raspoutine avait neuf vies, et une chance insolente.





Le 30 décembre 1916, à Petrograd, il fut invité à un dîner chez le Prince Youssoupov, un aristocrate hautain et deux autres conjurés, le député d’extrême droite Pourichkevitch et le Grand Duc Pavlovitch. Le prétexte ? Youssoupov avait affirmé au moine qu’il souhaitait lui faire rencontrer une jeune personne qu’il poursuivait de ses assiduités. C’est grâce au récit du Prince Youssoupov lui-même, lequel fut marqué pour le restant de ses jours par l’attentat, que l’on connaît le déroulement de la soirée.
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Marie



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MessagePosté le: 30-08-2006 11:09    Sujet du message: réponse Répondre en citant

j'ai effectivement écoute d'une oreille distraite ce nom sur les antennes ou a la télé je ne sais plus!!!!!merci wilma de ta gentille pensée ,comment vas tu???? BIEN j'espère donnes moi de tes nouvelles bises
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MessagePosté le: 31-08-2006 07:14    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Biographie en résumé
Écrivain et philosophe savoyard. Le plus important théoricien de la pensée contre-révolutionnaire.



*******



«Le comte Joseph de Maistre, célèbre écrivain, né en 1754 à Chambéry, d’une famille d’origine française, mort en 1821, fut chargé par le gouvernement sarde de plusieurs négociations, accompagna dans l’île de Sardaigne le roi Charles-Emmanuel lors de l’invasion de ses États par les Français, et se rendit à Saint-Pétersbourg en 1803 comme ministre plénipotentiaire de ce prince. Forcé en 1817 de quitter la Russie lors de l’expulsion des Jésuites, parce qu’il avait embrassé la cause de l’ordre proscrit, il fut nommé dans sa patrie régent de la chancellerie, et reçut toutes sortes de distinctions honorifiques. J. de Maistre s’est fait un nom en combattant les philosophes du XVIIIe siècle, en soutenant la suprématie temporelle du pape et la théocratie. Ses principaux écrits sont : Considérations sur la France, Lausanne, 1796, ouvrage qui dénote déjà la portée de son esprit et son talent d’écrivain; Du Pape, Lyon, 1819, son œuvre capitale, où il propose de placer le Souverain Pontife à la tête de la société, comme au moyen âge; De l’Église gallicane, Paris, 1821, où il attaque les libertés de l’église de France; Les Soirées de Saint-Pétersbourg ou Entretiens sur le gouvernement temporel de la Providence, ouvrage posthume, Paris, 1821, où il règne un singulier mysticisme; Examen de la philosophie de Bacon, Paris, 1836, où le philosophe anglais est jugé avec la plus injuste sévérité. De Maistre n’est pas moins remarquable par la vigueur de son style que par la singularité de ses doctrines. On a publié à Paris en 1851 des Mémoires, des Lettres et Opuscules de J. de Maistre, et en 1859, sa Correspondance diplomatique.»

MARIE-NICOLAS BOUILLET, Dictionnaire universel d'histoire et de géographie. Ouvrage revu et continué par Alexis Chassang. Paris, Hachette, 1878, p. 1162-1163.


Portrait de Joseph de Maistre
Source imprimée : J. Calvet, Manuel illustré d'histoire de la littérature française. Quinzième édition. Paris, J. de Gigord, 1946.

Vie et œuvre
Extrait d'une notice biographique plutôt sympathique au philosophe et à ses idées

«Sa famille était originaire du Languedoc. Son père, le comte Xavier de Maistre, président du sénat à Pavie, lui fit donner une éducation savante et chrétienne, et dès la fin de ses études, n’ayant encore que vingt ans, il entrait dans la magistrature. Il fut du nombre des magistrats délégués par le gouvernement sarde auprès du sénat de Savoie; de bonne heure sa gravité s’était révélée aussi bien que son génie. Il publia en 1775 un éloge de Victor-Amédée : c’était un premier essai; il fut suivi de quelques autres, et pendant ce temps les événements, qui se hâtaient, allaient exercer leur influence sur la maturité de son talent et la direction définitive de ses pensées. En 1787 il fut nommé sénateur. La révolution de France commençait à remuer le monde. En 1793 l’invasion de nos armées en Savoie le força de se retirer en Piémont. De Maistre fut fidèle à son roi fugitif. Il le suivit en Sardaigne. Ce fut un asile protégé par les mers. Il y fut nommé régent de la grande-chancellerie.

Pendant cette première période de la révolution de France, de Maistre, dont l’esprit s’était déjà fortifié à la rude épreuve des calamités et des douleurs publiques, publia plusieurs écrits politiques. Le plus remarquable (1796) est celui qui a pour titre Considérations sur la France, ouvrage où le génie du philosophe et du publiciste jeta soudainement toutes ses clartés. À cette époque il n’avait pas encore vu la France. Il ne la connaissait que par le fracas de ses ébranlements, et pourtant il la jugeait comme s’il avait vécu dans l’intimité de ses factions; il lui pronostiquait la fin de ses ravages, et osait lui montrer dans l’avenir la restauration du trône, dont les débris servaient de jouet à mille tyrans.

En 1803 il fut envoyé à Pétersbourg, avec le titre de ministre plénipotentiaire. C’est là qu’il publia, en 1810, son ouvrage de politique sociale
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MessagePosté le: 01-09-2006 06:57    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Christian Andersen (1805-1875) est un écrivain danois, qui, grâce à ses Contes pour enfants, incarne le génie populaire nordique.
Il est né à Odense le 2 avril 1805, au sein d'une famille pauvre. Son père est cordonnier et meurt lorsqu'il a onze ans. Il part seul à quatorze ans chercher fortune à Copenhague. Il est tenté par le chant, le théâtre puis la danse et travaille quelque temps pour le directeur du Théâtre Royal, qui financera plus tard ses études.

Dès 1822, Andersen commence à publier ses premiers textes: un récit fantastique inspiré par E.T.A.Hoffmann, Promenade du canal de Holmen à la pointe orientale d'Amagre (1830). Il obtient son premier succès l'année suivante avec Reflets d'un voyage dans le Harz, récit d'un voyage en Europe. Par la suite, il écrit d'autres romans souvent autobiographiques et d'inspiration romantique comme l'Improvisateur (1835), Rien qu'un violoneux (1837) ou Être ou ne pas être (1857), mais aussi des poèmes, des pièces de théâtre (Amour sur la tour saint-Nicolai) et des récits de voyage tels que Bazar d'un poète (1842) et Visite au Portugal (1866). On lui doit en outre plusieurs autobiographies, une correspondance volumineuse et un imposant Journal.

Entre 1832 et 1842, il publie en brochures ses premiers courts récits merveilleux, Contes pour enfants (1835), qu'il ne destine pas uniquement à un public enfantin. Le succès immédiat l'encourage à poursuivre et à publier chaque année d'autres textes, Nouveaux Contes (1843-1848) et Nouveaux Contes et histoires (1858-1872). Il écrit 164 contes, imprégnés de romantisme et associant le merveilleux et l'ironie. Loin d'imiter ses prédécesseurs dans le genre du conte (Perrault, Galland et Hoffmann, les frères Grimm), Andersen, dont le style est remarquable par l'utilisation habile et équilibrée du langage courant, des idiomes et des expressions populaires, arrive à exprimer admirablement, dans une langue très simple, les émotions les plus subtiles et les idées les plus fines, passant sans difficulté de la poésie à l'ironie, de la farce au tragique. Ses contes mettent en scène des rois, des reines réels ou légendaires; des animaux, des plantes, des créatures magiques (sirènes et fées) et même des objets.

Parmi ses contes, les plus célèbres sont «le Vilain Petit Canard», «la Reine des neiges», «les Habits neufs de l'empereur», «les Cygnes sauvages» et «la Petite Sirène». Il meurt à Copenhague le 4 août 1875. Ses histoires, traduites en plus de quatre-vingt langues, connaissent un succès durable et inspirent des écrivains, des metteurs en scène, des réalisateurs, des chorégraphes, des sculpteurs et des peintres.





graphie ANDERSEN
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Marie



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MessagePosté le: 01-09-2006 13:33    Sujet du message: literrature Répondre en citant

j'espère que vous pourrez le voir


http://www.grimmfairytales.com/fr/main


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MessagePosté le: 01-09-2006 13:47    Sujet du message: litterature Répondre en citant

merci Marie bisou Line
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MessagePosté le: 02-09-2006 06:22    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

Alexandre Dumas (1802-1870)


"Qu'est-ce que l'Histoire ? Un clou auquel j'accroche mes romans. " , mais à force de mouvement, de panache et de vie, les héros sont inoubliables. Nous ne nous sommes jamais ennuyés avec eux. Y a-t-il plus bel éloge pour un romancier d'aventures ? Plus peut-être que personne d'autre, Athos, Porthos, Aramis, d'Artagnan, avec leur devise : " Un pour tous, tous pour un " et Milady, et Constance Bonacieux, et le valet Planchet, et l'abbé Faria, et le Comte de Monte-Cristo, ont été les compagnons des nuits de notre enfance".

Jean d'Ormesson
Une autre Histoire de la Littérature ( Tome II )



« Le nom d'Alexandre Dumas est plus que français, il est européen ; il est plus qu'européen, il est universel. Alexandre Dumas est un de ces hommes qu'on pourrait appeler les semeurs de civilisation ; il assainit et améliore les esprits ; il féconde les âmes, les cerveaux, les intelligences ; il crée la soif de lire ; il creuse le coeur humain et il l'ensemence. Ce qu'il sème, c'est l'idée française - cette idée française qui contient une quantité d'humanité telle que, partout où elle pénètre, elle produit le progrès. De tous ses ouvrages, si multiples, si variés, si vivants, si charmants, si puissants, sort l'espèce de lumière propre à la France. Rien ne lui a manqué : ni le combat, qui est le devoir ; ni la victoire, qui est le bonheur... »

Victor Hugo


Photographie de Nadar


Transfert des cendres d'Alexandre Dumas au Panthéon




Alexandre Dumas, de son vrai nom Alexandre Davy de la Pailleterie est né à Villers-Cotterêts en 1802. La mort prématurée de son père, le général Dumas (1762-1806), le prive de la possibilité de faire des études supérieures. Obligé de travailler dès son plus jeune âge - il débute comme clerc de notaire - Alexandre Dumas tente sa chance à Paris en 1822 . Il a alors vingt ans . Sa "belle plume" lui vaut d'être embauché dans les bureaux du duc d'Orléans. Il commence par publier quelques chroniques dans la presse.

A partir de 1825, il écrit, en collaboration avec Adolphe de Leuven, des vaudevilles. Ceux-ci ne seront pas représentés. Alexandre Dumas s'essaye alors à des poèmes qu'il parvient à publier. Il rencontre des comédiens dont le tragédien Talma, qui l'encourage. Il découvre aussi le théâtre de Shakespeare à l'occasion d'une tournée en France de comédiens anglais. Il fréquente alors un groupe de jeunes écrivains animés par Charles Nodier.

En 1828, Alexandre Dumas propose à la Comédie-Française, Christine, une tragédie en vers. La pièce sera présentée au comité de lecture mais ne sera pas jouée, en raison de la concurrence d'autres pièces traitant le même sujet.

En 1829, Alexandre Dumas connaît un immense succès avec Henri III et sa cour, un drame historique, créé à Comédie-Française. La pièce vaut à Dumas de devenir l'une des figures de proue du théâtre romantique. Elle lui permet également d'acquérir argent et notoriété.

Il écrit alors de nombreuses pièces, dont Antony (1831), La Tour de Nesle (1832), le Mari de la veuve (1832), Kean ou Désordre et Génie (1836), Caligula (1837).

Puis Alexandre Dumas, tout en continuant à produire des pièces de théâtre, se met à écrire des chroniques historiques, des souvenirs de voyage et des romans. Homme de théâtre dans l'âme, Dumas gardera dans ses romans le sens de la mise en scène et le goût des "coups de théâtre". Il collabore avec plusieurs auteurs dont notamment Auguste Maquet, qu'il rencontre en 1838. Ce jeune professeur d'histoire l'aidera à écrire ses premiers romans. A partir d'un canevas élaboré par Auguste Maquet ou en commun, Dumas y apporte son talent romanesque : il développe le récit en y ajoutant personnages secondaires et dialogues. A partir de 1840, sa production "s'emballe" : Dumas publiera en tout près de quatre-vingt romans. C'est dans les années quarante qu'il écrit, en collaboration avec Auguste Maquet, ses grands romans historiques , notamment la trilogie des Mousquetaires : Les Trois mousquetaires (1844), Vingt ans après (1845), le Vicomte de Bragelonne (1848), le cycle de la Reine Margot (1847), et le célèbre Comte de Monte-Cristo (1845).



Très impliqué dans son siècle, Dumas est également un grand voyageur, il s'essaie à la politique (il prend part à la révolution de juillet 1830, il se présente aux élections en 1848, rejoint Garibaldi en Italie en 1860), crée un théâtre ( il fonde le Théâtre Historique qu'il dirige de 1847 à 1851) , édite des journaux, fait construire un château... Malheureusement sa folie des grandeurs et sa grande prodigalité lui valent de connaître des faillites retentissantes et l'obligent à courir après cet argent qu'il dépense aussitôt gagné. "Aventures amoureuses, procès, voyages alimentent la publication de ses pittoresques Mémoires et de ses Impressions de voyage".

Il meurt en 1870, chez son fils, Alexandre Dumas fils, auteur célèbre de la Dame aux camélias.

Aurore Boréale
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MessagePosté le: 03-09-2006 09:24    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Alexandre Dumas (1802-1870)


"Qu'est-ce que l'Histoire ? Un clou auquel j'accroche mes romans. " , mais à force de mouvement, de panache et de vie, les héros sont inoubliables. Nous ne nous sommes jamais ennuyés avec eux. Y a-t-il plus bel éloge pour un romancier d'aventures ? Plus peut-être que personne d'autre, Athos, Porthos, Aramis, d'Artagnan, avec leur devise : " Un pour tous, tous pour un " et Milady, et Constance Bonacieux, et le valet Planchet, et l'abbé Faria, et le Comte de Monte-Cristo, ont été les compagnons des nuits de notre enfance".

Jean d'Ormesson
Une autre Histoire de la Littérature ( Tome II )



« Le nom d'Alexandre Dumas est plus que français, il est européen ; il est plus qu'européen, il est universel. Alexandre Dumas est un de ces hommes qu'on pourrait appeler les semeurs de civilisation ; il assainit et améliore les esprits ; il féconde les âmes, les cerveaux, les intelligences ; il crée la soif de lire ; il creuse le coeur humain et il l'ensemence. Ce qu'il sème, c'est l'idée française - cette idée française qui contient une quantité d'humanité telle que, partout où elle pénètre, elle produit le progrès. De tous ses ouvrages, si multiples, si variés, si vivants, si charmants, si puissants, sort l'espèce de lumière propre à la France. Rien ne lui a manqué : ni le combat, qui est le devoir ; ni la victoire, qui est le bonheur... »

Victor Hugo


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Transfert des cendres d'Alexandre Dumas au Panthéon




Alexandre Dumas, de son vrai nom Alexandre Davy de la Pailleterie est né à Villers-Cotterêts en 1802. La mort prématurée de son père, le général Dumas (1762-1806), le prive de la possibilité de faire des études supérieures. Obligé de travailler dès son plus jeune âge - il débute comme clerc de notaire - Alexandre Dumas tente sa chance à Paris en 1822 . Il a alors vingt ans . Sa "belle plume" lui vaut d'être embauché dans les bureaux du duc d'Orléans. Il commence par publier quelques chroniques dans la presse.

A partir de 1825, il écrit, en collaboration avec Adolphe de Leuven, des vaudevilles. Ceux-ci ne seront pas représentés. Alexandre Dumas s'essaye alors à des poèmes qu'il parvient à publier. Il rencontre des comédiens dont le tragédien Talma, qui l'encourage. Il découvre aussi le théâtre de Shakespeare à l'occasion d'une tournée en France de comédiens anglais. Il fréquente alors un groupe de jeunes écrivains animés par Charles Nodier.

En 1828, Alexandre Dumas propose à la Comédie-Française, Christine, une tragédie en vers. La pièce sera présentée au comité de lecture mais ne sera pas jouée, en raison de la concurrence d'autres pièces traitant le même sujet.

En 1829, Alexandre Dumas connaît un immense succès avec Henri III et sa cour, un drame historique, créé à Comédie-Française. La pièce vaut à Dumas de devenir l'une des figures de proue du théâtre romantique. Elle lui permet également d'acquérir argent et notoriété.

Il écrit alors de nombreuses pièces, dont Antony (1831), La Tour de Nesle (1832), le Mari de la veuve (1832), Kean ou Désordre et Génie (1836), Caligula (1837).

Puis Alexandre Dumas, tout en continuant à produire des pièces de théâtre, se met à écrire des chroniques historiques, des souvenirs de voyage et des romans. Homme de théâtre dans l'âme, Dumas gardera dans ses romans le sens de la mise en scène et le goût des "coups de théâtre". Il collabore avec plusieurs auteurs dont notamment Auguste Maquet, qu'il rencontre en 1838. Ce jeune professeur d'histoire l'aidera à écrire ses premiers romans. A partir d'un canevas élaboré par Auguste Maquet ou en commun, Dumas y apporte son talent romanesque : il développe le récit en y ajoutant personnages secondaires et dialogues. A partir de 1840, sa production "s'emballe" : Dumas publiera en tout près de quatre-vingt romans. C'est dans les années quarante qu'il écrit, en collaboration avec Auguste Maquet, ses grands romans historiques , notamment la trilogie des Mousquetaires : Les Trois mousquetaires (1844), Vingt ans après (1845), le Vicomte de Bragelonne (1848), le cycle de la Reine Margot (1847), et le célèbre Comte de Monte-Cristo (1845).



Très impliqué dans son siècle, Dumas est également un grand voyageur, il s'essaie à la politique (il prend part à la révolution de juillet 1830, il se présente aux élections en 1848, rejoint Garibaldi en Italie en 1860), crée un théâtre ( il fonde le Théâtre Historique qu'il dirige de 1847 à 1851) , édite des journaux, fait construire un château... Malheureusement sa folie des grandeurs et sa grande prodigalité lui valent de connaître des faillites retentissantes et l'obligent à courir après cet argent qu'il dépense aussitôt gagné. "Aventures amoureuses, procès, voyages alimentent la publication de ses pittoresques Mémoires et de ses Impressions de voyage".

Il meurt en 1870, chez son fils, Alexandre Dumas fils, auteur célèbre de la Dame aux camélias.

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MessagePosté le: 04-09-2006 07:20    Sujet du message: littterature Répondre en citant

Curzio Malaparte
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Cet article est une ébauche à compléter concernant un écrivain, vous pouvez partager vos connaissances en le modifiant.

Curzio Malaparte, de son vrai nom Kurt-Erich Suckert, (né le 9 juin 1898 à Prato en Toscane, mort le 19 juillet 1957 à Rome) était un écrivain, journaliste et diplomate italien.

Né en Toscane de père allemand, Kurt-Erich Suckert fut, très jeune, éloigné de ses parents pour être élevé par de pauvres paysans. Kurt renonce à son nom allemand et adopte celui de Curzio Malaparte. Malgré de brillantes études et son jeune âge, il choisit de se mettre en danger et s'engage, dès 1914, dans l'armée française, avant d'entamer une carrière diplomatique qu'il délaissera pour le journalisme et la littérature.

Les mots vont lui permettre d'exprimer ses idées politiques - « Viva Corporetto » et « La Révolte des saints maudits » sont d'ailleurs censurés. Les convictions de Malaparte sont si profondes qu'il est persuadé que le collectivisme russe et l'individualisme italien ne sont pas antinomiques et que, ensemble, ils déboucheront sur une société nouvelle. Il adhère alors au parti fasciste, mais ne tarde pas à en dénoncer les dérives, notamment dans « L'Italie contre l'Europe » (1923), « Monsieur Caméléon » (1929) et « Le soleil est aveugle » (1941), où il condamne l'agression italienne contre la France. A Capri, contre l'avis général, l'écrivain fait construire sa villa loin de toute voie de communication terrestre. Ultime provocation: en 1957, le poète, sur son lit d'hôpital, à l'aube de son décès, adhère au parti communiste.

Malaparte disait, à propos de son pseudonyme : « Napoléon s'appelait Bonaparte, et il a mal fini : je m'appelle Malaparte et je finirai bien. »


Œuvres [modifier]
Sodome et Gomorrhe (1931)
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MessagePosté le: 05-09-2006 06:58    Sujet du message: litterature Répondre en citant

JULES VERNE



Jules Verne naquit à Nantes le 8 février 1828. Son père, Pierre Verne, fils d'un magistrat de Provins, s'était rendu acquéreur en 1825 d'une étude d'avoué et avait épousé en 1827 Sophie Allotte de la Füye, d'une famille nantaise aisée qui comptait des navigateurs et des armateurs. Jules Verne eut un frère : Paul (1829 - 1897) et trois soeurs : Anna, Mathilde et Marie. À six ans, il prend ses premières leçons de la veuve d'un capitaine au long cours et à huit entre avec son frère au petit séminaire de Saint-Donatien.

En 1839, ayant acheté l'engagement d'un mousse, il s'embarque sur un long-courrier en partance pour les Indes. Rattrapé à Paimboeuf par son père, il avoue être parti pour rapporter à sa cousine Caroline Tronson un collier de corail. Mais, rudement tancé, il promet : " Je ne voyagerai plus qu'en rêve. "

À la rentrée scolaire de 1844, il est inscrit au lycée de Nantes où il fera sa rhétorique et sa philosophie. Ses baccalauréats passés, et comme son père lui destine sa succession, il commence son droit. Sans cesser d'aimer Caroline, et tout en écrivant ses premières oeuvres : Des sonnets et une tragédie en vers; un théâtre… de marionnettes refuse la tragédie, que le cercle de famille n'applaudit pas, et dont on ignore tout, même le titre.

Caroline se marie en 1847, au grand désespoir de Jules Verne. Il passe son premier examen de droit à Paris où il ne demeure que le temps nécessaire. L'année suivante, il compose une autre oeuvre dramatique, assez libre celle-là, qu'on lit en petit comité au Cercle de la Cagnotte, à Nantes. Le théâtre l'attire et le théâtre, c'est Paris. Il obtient de son père l'autorisation d'aller terminer ses études de droit dans la capitale où il débarque, pour la seconde fois, le 12 novembre 1848.

À Paris, il s'installe, avec un autre jeune Nantais en cours d'études, Édouard Bonamy, dans une maison meublée, rue de l'Ancienne-Comédie. Son père lui fournit une pension calculée au plus près du strict nécessaire. Avide tout lire, Jules Verne jeûnera trois jours pour s'acheter le théâtre de Shakespeare…

Il écrit, et naturellement pour le théâtre. Avec d'autant plus de confiance qu'il a fait la connaissance de Dumas père et assisté, au Théâtre Historique dans la loge même de l'écrivain, à l'une des premières représentations de LA JEUNESSE DES MOUSQUETAIRES (21 FÉVRIER 1849).

Mais le droit n'est pas oublié et Verne passe sa thèse en 1850. Selon le voeu de son père, il devrait s'inscrire au barreau de Nantes ou prendre sa charge d'avoué. Fermement, l'écrivain refuse : la seule carrière qui lui convienne est celle des lettres.



Il ne quitte pas Paris et, pour boucler son budget, doit donner des leçons
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MessagePosté le: 06-09-2006 08:32    Sujet du message: litterature Répondre en citant

LA TOUR DE LONDRES

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l’an 1000 , Londinium, devenue l’une des villes les plus prospères de l’Empire romain, fut entourée de murailles. Malgré ses remparts, la ville fut prise en 1066 par Guillaume le Conquérant. Une dizaine d’année plus tard, il fit construire la tour Blanche. Ses successeurs y ajoutèrent divers éléments, tel Edouard Ier, qui ordonna l’érection de l’enceinte extérieure.
La Tour servit de résidence royale pour la première fois sous le règne d’Henri III (1216-1272).
Une partie de ce palais fut reconstruite pendant le règne d’Henri VIII, et c’est à cette même époque, vers 1540, que les maisons à colombages appelées Queen’s Houses furent construites sur Tower Green.
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Marie



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MessagePosté le: 06-09-2006 10:58    Sujet du message: litterature Répondre en citant

bonjour LINE et merci pour la tour de londres ,je ne connais pas du tout londres alors je suis heureuse de connaitre l'histoire de cette tour si visitée bises a toi
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MessagePosté le: 07-09-2006 08:33    Sujet du message: litterature Répondre en citant

DOM PERIGNON


Dom Pérignon
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
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Pour les articles homonymes, voir Pérignon.

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Dom Pérignon était un moine bénédictin (Sainte-Menehould, 1639 - Abbaye Saint-Pierre d'Hautvillers, 24 septembre 1715) à qui on attribue couramment la découverte de la champagnisation.

Presque exactement contemporain de Louis XIV, il n'était ni vigneron ni alchimiste. Au monastère d'Hautvillers, près d'Épernay, c'est lui qui assurait le contrôle des vignes et des pressoirs de l'abbaye. Son premier trait de génie : assortir avant de les pressurer des raisins de diverses origines.

« Le champagne : c'est le seul vin qui laisse la femme belle après boire », disait de lui la marquise de Pompadour, qui s'en faisait livrer 200 bouteilles chaque année. C'est le vin des « civilités » ajoutait quelques décennies plus tard un autre grand amateur, Talleyrand, qui le consommait dans toutes les cours d'Europe. Vin des fêtes et des réjouissances, symbole d'un certain « art de vivre » à la française, le champagne a commencé à acquérir la notoriété planétaire qui est la sienne aujourd'hui au XVIIIe siècle avec l'apparition des premières maisons de champagne. Le succès, depuis, ne s'est pas démenti. 2 millions de cols vendus en 1800, 7 millions en 1840, 30 millions en 1900, 90 millions en 1950 ! Aujourd'hui, ce sont pas moins de 250 à 260 millions de bouteilles qui sont produites chaque année. 15.000 exploitants et 287 maisons de champagne, sans compter 100.000 vendangeurs mobilisés chaque année, se partagent une activité qui, en 2002, a représenté un chiffre d'affaires de l'ordre de 3 milliards d'euros dont 45 % à l'export. Derrière le champagne se cache toute une économie.

Comme tous les produits de légende, le champagne a ses mythes. Ne dit-on pas ainsi que la forme de la coupe à champagne serait le résultat du moulage d'un sein de Marie-Antoinette ? Celui-ci aurait été effectué par un artiste de la manufacture de Sèvres qui s'en serait inspiré pour réaliser des coupes destinées à la « laiterie » de la reine au château de Rambouillet. Il a aussi son vocabulaire :

« Sabrer » le champagne - faire sauter le bouchon d'un coup de plat de sabre - serait un souvenir de l'époque où le champagne, produit d'élite, agrémentait les banquets d'officiers plus prompts à jouer de l'épée qu'à respecter les bonnes manières !
Quant à l'expression « sabler » le champagne - opération qui consiste à recouvrir l'intérieur de la coupe de sucre, permettant ainsi aux bulles de durer plus longtemps - elle pourrait renvoyer aux habitudes en usage jusqu'au milieu du XIXe siècle. Très sucré, servi glacé au point de prendre parfois l'allure d'un sorbet, le champagne était alors consommé exclusivement en accompagnement des desserts. Il arrivait même que l'on y ajoutât du jus de sureau appelé « vin de Fismes ».
Comme tous les produits de légende, le champagne a aussi son créateur, réel ou supposé. En l'espèce, celui-ci n'est ni un vigneron, ni un négociant, ni un alchimiste qui aurait découvert le précieux brevage aux détours de quelque expérimentation manquée, mais un simple moine dont le nom, aujourd'hui propriété du groupe LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton, s'affiche sur des milliers de bouteilles : dom Pérignon. L'homme est bien réel qui fut l'exact contemporain de Louis XIV. Né comme lui en 1638, il mourut en 1715, l'année même de la disparition du Roi-Soleil. Pour autant, plus personne ne croit aujourd'hui que dom Pérignon fut « l'inventeur » du champagne dont l'élaboration dura plusieurs siècles. On doit cependant au religieux quelques précieuses inventions qui devaient faire beaucoup pour améliorer la qualité du champagne, à commencer par l'assemblage des différents cépages.

Vieille terre viticole, la Champagne n'avait en effet pas attendu dom Pérignon pour élaborer ses propres vins. Attesté dès la période gallo-romaine, ayant connu un fort développement tout au long du Moyen Âge, le vignoble champenois fournit alors des vins tranquilles, gris et rouges clairets, appelés indifféremment « vins de France » ou « d'Ile-de-France ». Ce n'est qu'au début du XVIIe siècle, sous le règne d'Henri IV, que s'impose progressivement l'appellation « vins de Champagne ». Ces derniers figurent alors en bonne place sur la table royale.

À la suite de quel étonnant hasard ces vins légers et sans prétention finirent-ils par acquérir le caractère effervescent qui devait tant faire pour leur succès ? L'histoire - ou la légende - veut que la mode vint non pas de France mais d'Angleterre. Depuis longtemps déjà, les vignerons champenois avaient en effet constaté que le vin de Champagne, peu chargé en alcool, avait la fâcheuse habitude de bouillonner dans les tonneaux au début de la saison chaude. Mis en bouteille l'hiver suivant, il produisait une mousse légère, justifiant ainsi le nom de « vin du diable » ou « saute-bouchon » qui lui était parfois donné. Ce qui aurait pu passer pour un défaut fit le bonheur des nobles anglais ! Grands amateurs de vins vifs et pétillants, ceux-ci s'empressèrent d'ajouter dans leur verre toutes sortes d'ingrédients destinés à en accentuer l'effervescence : en provoquant une seconde fermentation, cannelle, clou de girofle, sucres et mélasses donnèrent naissance à un vin pétillant au goût très prononcé qui, après celle d'Angleterre, ne tarda guère à conquérir la cour de France.


Histoire ou légende ? [modifier]
Toujours est-il qu'à la fin du XVIIe siècle, peut
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Marie



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MessagePosté le: 07-09-2006 13:37    Sujet du message: littérature Répondre en citant

merci line pour toutes ces explications , le champagne don perignon est fameux mais hélas si cher!!!!!!!!
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musika



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MessagePosté le: 07-09-2006 16:09    Sujet du message: Répondre en citant

bonjour ma petite linette.........comment vas tu ............ Very Happy
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MessagePosté le: 08-09-2006 06:50    Sujet du message: litterature Répondre en citant

La légende des sabots de Bethmale :
Les maures envahirent le Midi de la France et surtout les Pyrénées au IXème siècle. Ils occupèrent la vallée de Bethmale sous la conduite de leur chef "Boabdjl". Le fils du chef s'éprit de la plus jolie fille du val. Elle s'appelait "Esclarlys", ce qui signifie "teint de lys sur fond de lumière". Esclarlys était déjà fiancée au pâtre chasseur d'ysard "Darnert". Ce dernier s'était retranché dans la montagne avec ses compagnons pour organiser une vengeance. Il déracina deux noyers dont la base formait un angle droit avec les racines ; à l'aide d'une hache et d'un couteau, il tailla et creusa une paire de sabots (esclops) ayant la forme d'un croissant de lune avec une longue pointe effilée comme un dard. Puis un jour, les pâtres, Darnert à leur tête, firent retentir les "Hillets" et livrèrent un rude combat d'où ils sortirent vainqueurs. Puis ils défilèrent dans le village. Darnert chaussant ses sabots à longues pointes, avait accroché le coeur de la bethmalaise infidèle à gauche et celui du Maure à droite. Depuis ce temps-là, le soir de Noël, le fiancé oofre à se fiancée une paire de sabots à longues pointes, habillés de cuir et richement décorés de clous dorés dessinant un coeur. Il offre aussi une quenouille rouge et un fuseau, le tout fabriqué avec tout son amour - Plus la pointe des sabots est longue, plus l'amour est ardent -. En retour, la fiancée lui offre un tricot de laine brodé de velours et une bourse empanachée de rubans, de pailletes ou de jais.

L'exposition du sabotier au Musée des métiers et traditions du Pays d'Olliergues (63) :
Les étapes de la fabrication du sabot, les outils, le savoir-faire du sabotier.

Isabelle LESTRADE est sabotière :
Habituellement, on dit UN sabotier. Isabelle s'est mis en tête de succéder à son beau-père qui lui rétorquait que c'était de la folie. Mais quand on est passionné....

Isabelle a une autre idée du sabot, elle invente, elle crée, et chaque paire de sabot est un objet unique et beau.

On dit qu'elle aime papoter avec ses clients. Allez savoir.... Une chose est sûre : elle sait transmettre le plaisir de son métier.
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MessagePosté le: 08-09-2006 22:02    Sujet du message: Répondre en citant

Coucou Liline,

Sur ma cheminée, j'ai une toute petite paire de sabots, ce sont ceux de mon frère ainé quand il était enfant.

Je me damande comment il arrivait à marcher avec ça aux pieds.

Bisous.

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MessagePosté le: 09-09-2006 08:13    Sujet du message: litterature Répondre en citant

La Dynastie des Stuarts

Les monarques de la dynastie des Stuarts, qui occupèrent ensuite le trône, firent construire de grandioses châteaux et palais à Stirling, Falkland, Linlithgow et Edimbourg. Le plus célèbre de ces monarques fut Marie Stuart. De nombreux endroits sont associés à son nom, car elle se déplaça dans toute l'Ecosse, séjournant dans des châteaux et des établissements religieux, de Balvenie Castle, au nord, à Whithorn Priory, dans le Galloway, au sud.
Le fils de Marie Stuart, le roi James VI d'Ecosse, devint James Ier d'Angleterre lors de l'Union des Couronnes, en 1603. Le XVIIe s. fut marqué par des conflits religieux, qui eurent pour résulta l'exil des Stuarts et l'ascension de leurs partisans, les Jacobites.

L'arrière-arrière-petit-fils de James, le prince Charles Edward Stuart, né en exil en Italie, estimait être l'héritier légitime de la couronne. Il débarqua à Eriskay, dans les Hébrides, en 1745, et déclencha une série d'événements qui changèrent la face des Highlands pour toujours. Sa campagne se termina à Culloden Moor, près d'Inverness, en 1746: les forces gouvernementales écrasèrent les Jacobites au cours de la dernière bataille qui ait jamais eu lieu sur le sol britannique. Vous pourrez visiter ce champ de bataille extrêmement poignant au centre d'accueil de Culloden (à présent sous la tutelle du National Trust for Scotland).



Linlithgow Palace



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MessagePosté le: 09-09-2006 08:40    Sujet du message: litterature Répondre en citant

V. Champier


Présentation
Biographies de Lodovico, Agostino, Antonio et Franceschino Carrachi (Carrache), membre de la célèbre famille de peintres originaires de Bologne.






Texte

CARRACCI (Lodovico), peintre, graveur et sculpteur italien, né à Bologne le 21 avril 1555, mort le 13 déc. 1619. II est l'aîné de cette famille des Carrache qui a fait la gloire de l'école bolognaise. Fils de Vincenzo Carracci, un boucher, il fut d'abord placé par son père chez Prospero Fontana qui ne montra pas grande confiance dans sa vocation et l'engagea à se choisir une autre carrière que celle des arts. Ses camarades ne furent pas plus encourageants. Ils l'appelaient «le Boeuf» et Lodovico quitta l'atelier. II se rendit à Venise et entra chez Le Tintoret qui, lui non plus, ne put croire à l'avenir de son élève. Alors, le jeune homme résolut d'étudier par lui-même. II voyagea, copiant les tableaux d'Andrea del Sarto, étudiant ceux du Parmesan, du Corrège et de Jules Romain. Cette sorte de gymnastique lui donna l'idée de la formule qui est l'essence de la doctrine bolonaise, c.-à-d. d'une peinture un peu emphatique et déclamatoire empruntant un peu partout son inspiration et ses procédés. Revenu à Bologne, il y fonda cette Académie à laquelle est resté attaché le nom de Carrache. Ses deux cousins, Annibal et Augustin, en furent avec lui les maîtres. Sa renommée s'étendit bientôt par toute l'Italie. Le cardinal Farnèse l'appela à Rome avec Annibal pour y décorer son palais. Mais Lodovico, dont la véritable passion était pour son Académie où se formaient des artistes tels que le Dominiquin, le Guide, l'Albane, préféra envoyer à sa place son jeune cousin, Augustin Carrache. Ce ne fut que lorsque les travaux du palais Farnèse furent achevés qu'il se décida à aller à Rome, pour satisfaire Annibal et Augustin qui étaient inquiets de leur oeuvre et voulaient avoir les conseils de celui qui jusque-là avait été leur guide. Lodovico revint bientôt à Bologne, où l'appelait le soin de son enseignement. Cet enseignement, on peut le dire, valait mieux que ses oeuvres, encore que celles-ci obtinssent auprès de ses contemporains les suffrages des gens de goût. Les quatre ou cinq tableaux que possède de lui le Musée du Louvre et les treize peintures qui se trouvent à la pinacothèque de Bologne indiquent qu'il lut, comme dit P. Villot, «un artiste au génie élevé, à l'exécution gracieuse», mais surtout un réformateur, car c'est lui qui opposa à la manière expéditive et libre, trop en faveur à cette époque parmi les peintres de la Lombardie, «l'étude réfléchie de la nature et de l'antique ». Sa Nativité de saint Jean -Baptiste et sa Transfiguration sur le mont Thabor, du musée de Bologne, ne donnent assurément pas une haute idée de son talent, pas plus que l'Annonciation, la Nativité de Jésus-Christ ou l'Apparition de la Vierge à saint Hyacinthe, du Musée du Louvre, où éclatent des exagérations de rhéteur. Pour ce dernier tableau, Lodovico Carracci avait, parait-il, modelé d'abord en terre la composition, et les plâtres qui en furent faits servirent longtemps à l'étude des élèves de son Académie. Voilà qui est caractéristique et explique la manière de cet artiste dont le principal mérite, encore une fois, réside dans son enseignement. Cela suffit, en définitive, à sa renommée.

CARRACCI (Agostino), peintre et graveur italien, cousin de Lodovico et frère d'Annibal Carracci, né à Bologne le 15 août 1557, mort à Parme le 22 mars 1602. Il était l’aîné d'Annibal, et son père le destinait à l'orfèvrerie. Mais, comme son frère et son cousin, le goût de la peinture l'entraîna, d'abord dans l'atelier de Fontana, puis dans celui de Passarotti. Pour n'avoir pas su choisir entre la gravure et la peinture, il n'a pas atteint la renommée d'Annibal. Il parait même qu'une assez vive jalousie divisa longtemps les deux frères. La disproportion des bénéfices qu'ils retirèrent l'un et l'autre de la décoration du palais Farnèse n'était pas pour atténuer cette jalousie. A l'Académie de Bologne, Augustin semble avoir été surtout le théoricien. C'est lui qui avait rédigé les traités servant de base à l'enseignement de l'école. Il existe même un sonnet de lui dans lequel sont condensés les principes qu'il professait et où l'on recommande « le dessin de l'école romaine, le mouvement et les centres des Vénitiens, le beau coloris de la Lombardie, le style terrible de Michel-Ange, la vérité et le naturel du Titien, le goût pur et souverain du Corrège, la prestance et la solidité de Pellegrini, l'invention du docte Primatice, et un peu de la grâce du Parmesan ». On voit qu'il y en avait pour tous les goûts et qu'Agostino Carracci allait loin dans le plus tolérant des éclectismes. Suivant l'usage du temps, cet artiste avait beaucoup voyagé. C'est ainsi qu'à Venise, il rencontra Véronèse, le Tintoret et cultiva la gravure sous la direction de Domenico Tibaldi. Il se perfectionna dans le maniement du burin à l'école du Hollandais, Corneille Cort. Parmi ses tableaux, la Communion de saint Jérôme, que possède le Musée du Louvre, est un des plus remarquables. On cite aussi l'Assomption, de l'église San Salvador, à Bologne ; les Amours dormant, de Naples; le Saint-François d'Assise, de Madrid; sa Fuite en Egypte et son Ecce Homo, de Venise, et un Paysage avec musiciens, qui se trouve à Florence.

CARRACCI (Antonio), fils naturel d'Augustin, né à Venise en 1583, mort à Rome en 1618. A la mort de son père, il fût adopté par son oncle Annibal. Il donnait les plus grandes espérances, quand la mort le surprit à l'âge de trente-cinq ans. Le Louvre possède son meilleur tableau, le Déluge, estimé 5,000 livres tournois dans l'inventaire du cardinal Mazarin. Il y a encore de lui un Saint Thomas à Rome, et un Portrait d'homme à Vienne.

CARRACCI (Franceschino), frère d'Annibal et d'Augustin. II naquit à Bologne en 1595 et mourut à Rome en 1622. Il n'est guère connu, si ce n'est pour avoir tenté d'élever une école rivale de celle de son cousin Louis, son maître, et de ses frères. Sur la porte, il avait fait graver cette inscription : « Ici est la véritable maison des Carrache. » Sa présomption et son ingratitude ne lui portèrent d'ailleurs pas bonheur. II dut émigrer à Rome où il mourut à l'hôpital. Il était plutôt dessinateur que peintre.

source: V. Champier, article «les Carrache» de La grande encyclopédie: inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts. Réalisée par une société de savants et de gens de lettres sous la direction de MM. Berthelot, Hartwig Derenbourg, F.-Camille Dreyfus [et al.] Réimpression non datée de l'édition de 1885-1902. Paris, Société anonyme de «La grande encyclopédie», [191-?]. Tome neuvièmesujetPar disciplinePar titre
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MessagePosté le: 10-09-2006 06:52    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

Il était une fois…


Frères Grimm Collectif Contes. Les frères Grimm
Lito - Contes & Histoires 2005 / 15 € - 98.25 ffr. / 115 pages
ISBN : 2-244-41726-3
FORMAT : 26,0cm x 31,0cm
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Il était une fois un très beau livre qui regroupait huit contes des Frères Grimm. Cet ouvrage avait un don très particulier, il redonnait à ces contes leur magie initiale. Etait-ce dû aux histoires présentes, La Fille du roi et la grenouille, Le Loup et les sept chevreaux, Hänsel et Gretel, Le Vaillant petit tailleur, Les Six cygnes, Les Musiciens de la ville de Brême, Raiponce et Blanche-Neige ? C’est probable car par leurs intrigues et leurs personnages, terrifiants ou enchanteurs, ces récits rendaient réellement hommage à l’univers féerique des contes de Grimm.

Cependant il y avait sûrement plus car petits et grands s’accordaient à dire que même les histoires les plus connues prenaient au sein de ces pages une dimension toute particulière. Chacun cherchait la différence. Mais c’est le plus jeune des lecteurs réunis, celui-là même qui, après la fin de l’histoire, continuait à tourner les pages sans chercher de réponse, qui comprit… Rébecca Dautremer et Judith Gueyfier, il y avait aussi Muriel Kerba, Jean-François Dumont et Mayalen Goust, sans oublier Sébastien Pelon, Daneth Khong ainsi qu’Angélique Ethuin. La différence venait de ces huit talentueux illustrateurs. Par ce livre, héros de notre histoire, ils avaient quasiment été élevés au rang de co-auteurs, tant leurs univers aussi splendides que différents donnaient vie à chacun des lieux et des personnages imaginés par Jacob et Wilhelm Grimm. Après cette découverte, ce très beau livre put enfin retrouver la tranquillité de sa bibliothèque, mais pas pour longtemps, c’est évident !

Pour conclure : Un grand bravo aux Editions Lito ! C’est classique
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MessagePosté le: 10-09-2006 07:48    Sujet du message: litterature Répondre en citant

VICTOR HUGO A ETE UN GEANT


Victor Hugo a été un géant.
C'est Hugo qui, sans doute, a le mieux incarné le romantisme: son goût pour la nature, pour l'exotisme, ses postures orgueilleuses, son rôle d'exilé, sa conception du poète comme prophète, tout cela fait de l'auteur des Misérables l'un des romantiques les plus purs et les plus puissants qui soient. La force de son inspiration s'est exprimée par le vocabulaire le plus vaste de toute la littérature française, et tant la richesse que la variété de sa production ont de quoi étonner : Hugo a écrit de la poésie, des romans, de nombreux drames, mais aussi des essais littéraires et des pamphlets politiques, sans compter qu'il a tour à tour été stimulé par l'Orient, le Moyen Âge, les voix intérieures de la méditation, les paysages les plus paisibles ou les plus grandioses, l'action sociale et même les joies d'être grand-père. Il semble bien que Dieu lui-même, comme Hugo d'ailleurs l'évoque dans Ce siècle avait deux ans, plaça l'âme du poète « au centre de tout comme un écho sonore ».
Quant aux affaires politiques, Hugo a longtemps été monarchiste: il a par exemple assisté au sacre de Charles X en 1824 et il est devenu, au cours des années 1840, l'ami de Louis-Philippe qui, d'ailleurs, le nomma pair de France. Ces sympathies monarchistes n'ont pourtant pas empêché Hugo d'admirer Napoléon et de soutenir, en décembre 1848, la candidature de Louis-Napoléon Bonaparte à la présidence de la République française. Mais dès 1829, bien avant qu'il ne devienne un symbole de la gauche, Hugo se battait contre la peine de mort. Il s'est également toujours porté à la défense de la liberté et des pauvres gens, surtout à partir de 1848, ce qui lui valut d'ailleurs la désapprobation de Lamartine qui le jugeait trop près des socialistes. Rappelons aussi les virulentes critiques du poète envers Napoléon III, celui-là même qu'il avait encouragé aux élections de 1848, ce qui l'obligea à s'exiler à Jersey, puis à Guernesey. De retour en France, nommé sénateur, il est significatif que son combat le plus constant ait été mené en faveur d'une amnistie pour tous les communards avec lesquels, pourtant, il ne partageait rien hormis les idéaux.
Victor Hugo a été un géant. Et même sa mort, et même ses funérailles, suivies par des centaines de milliers de Français, des plus importants aux plus humbles, ont été à l'image de l'un des écrivains les plus immenses de tous les temps. Notez également que Le dernier jour d'un condamné peut être téléchargé dans sa version intégrale.

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Ce site est consacré aux poèmes de Victor Hugo. Vous ne trouverez donc que peu de renseignements sur ses drames ou ses romans. Cependant, chaque poème est illustré et brièvement commenté. De plus, une chronologie consacrée à la vie de Hugo, ainsi qu'un index thématique sont accessibles.
Ce site a été conçu par Jacques Lemaire et il est hébergé par le Collège Jean-de-Brébeuf.

Poetes.com | Plan du site Poetes.com | Sommaire du site Hugo | Chronologie



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MessagePosté le: 12-09-2006 08:08    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

SHAKESPEARE wILLIAM



Il serait n頵n 23 avril 1564, ࠓtratford upon Avon, dans le comt頤e Warwick. Il 鴡it le troisi譥 enfant de John Shakespeare, un paysan r飥mment enrichi et devenu un notable local, et de Mary Arden, issue d'une famille catholique de riches propri鴡ires terriens. On suppose qu'il fut 鬨ve ࠬ'飯le de Stratford mais, son p貥 ayant eu des revers de fortune, il quitta sa ville natale avec, semble-t-il l'intention de s'鴡blir ࠌondres. C'est gr⣥ ࠳on activit頤e dramaturge qu'il aurait, plus tard, r鴡bli la fortune familiale. En 1582, ⧩ seulement de dix-huit ans, il 鰯usa la fille d'un fermier, Anne Hathaway, de huit ans son ae, et dont il eut trois enfants.
Install頠 Londres vers 1588, apr賠des ann饳 de p鲩grinations dont on ne sait presque rien, il jouissait d賠1592 d'une certaine renomm饠en tant qu'acteur et auteur dramatique. Peu de temps apr賬 il s'assura la protection du comte de Southampton, auquel il d餩a ses premiers po譥s, V鮵s et Adonis (1593) et le Viol de Lucr裥 (1594), deux longs po譥s narratifs compos鳠dans le go? l'鰯que, qui privil駩aient la po鳩e amoureuse et 鬩giaque. On date 駡lement de cette p鲩ode un recueil po鴩que, les c鬨bres Sonnets, dont le d餩cataire masculin, jeune homme par頤e toutes les beaut鳠et de toutes les vertus, est rest頩nconnu, et qui ne seront publi鳠qu'en 1609 (voir Sonnet). Ces quelque cent cinquante po譥s raffin鳬 飲its dans une langue pr飩euse, sont une des plus belles r鵳sites d'une 鰯que f飯nde en po鳩es amoureuses. Ils pr鳥ntent des consid鲡tions sur le d鳩r, la jalousie, la hantise de la vieillesse et de la mort ainsi qu'une analyse tr賠fine du sentiment amoureux.
Shakespeare devint actionnaire de la compagnie th颴rale des " Lord Chamberlain's Men ", qui, apr賠la mort de la reine ɬisabeth Ire, prit le nom de " King's Men ". Les repr鳥ntations avaient lieu habituellement au Globe Theatre puis, ࠰artir de 1608, au Blackfriars, mais Shakespeare eut l'occasion de repr鳥nter ses pi裥s ࠬa cour d'ɬisabeth plus souvent qu'aucun autre dramaturge. En 1612, apr賠une vingtaine d'ann饳 pass饳 au th颴re, William Shakespeare revint d馩nitivement ࠓtratford, o?avait achet頤es biens ; il y mourut le 23 avril 1616.



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MessagePosté le: 13-09-2006 10:28    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Poètes Banville Baudelaire Bertrand Borel Coppée Corbière Cros Desbordes-Valmore Desportes Forneret Gautier Guérin Hérédia Hermite Hugo Laforgue Lamartine Lautréamont Leconte de Lisle Mallarmé Merrill Moréas Musset Nelligan Nerval Nouveau Rimbaud Rodenbach Sainte-Beuve Samain Scudéry Sponde Sully Prudhomme Urfé Verhaeren Verlaine Viau Vigny Voiture Courants littéraires Baroque Parnasse Romantisme Symbolisme Communauté Liste d'envoi Message au webmeste Autres ressources Base de données Jeu-questionnaire Liens Textes à télécharger


Le romantisme a contribué à forger la sensibilité qui est la nôtre. Charles Baudelaire et Arthur Rimbaud, eux, ont inventé la poésie moderne. Quant à Paul Verlaine, à Mallarmé et aux symbolistes, ils ont créé un art de l'impalpable qui les lie à la fois aux Impressionnistes et à des musiciens qui, comme Debussy, ont cherché la beauté dans ce qui fuit et non dans ce qui dure.
Baudelaire a été le premier à se donner comme tâche de capter ce qu'il y a «de poétique dans l'historique» et «d'éternel dans le transitoire.» Charles Baudelaire est aussi celui qui a su extraire la beauté du mal, c'est dire qu'à la suite des Romantiques, il a ouvert la voie d'une esthétique de la souffrance. Le poète a coulé son expérience chaotique du monde dans des vers idéaux d'harmonie et dans des images où les sentiments les plus noirs deviennent des paysages désolés certes, mais également magnifiques. Baudelaire est bien celui qui «a pétri de la boue et qui en a fait de l'or.»
Arthur Rimbaud, lui, c'est la fulgurance, le mouvement dans ce qu'il a de plus fascinant. Rimbaud était encore un enfant que déjà il rêvait de partir à l'aventure, d'investir de nouvelles contrées, toujours plus loin; et c'est ce qu'il a fait en voyageant vers les pays les plus étrangers qui soient à sa Charleville natale. C'est aussi ce qu'Arthur Rimbaud a fait en créant des poèmes où les mots ne sont plus là pour exprimer avec beauté les sentiments de tout le monde, mais où ils ont comme rôle de, littéralement, forcer le lecteur à s'inventer de nouvelles émotions.
De la poésie deVerlaine et des symbolistes, retenons la subtilité de la musique. La versification du poète des Romances sans paroles, par exemple, ne sert d'ailleurs pas à scander, comme cela était encore souvent le cas chez les Romantiques et les Parnassiens, mais bien à évoquer. Aussi, les pièces les plus réussies de Verlaine ne cherchent ni à nous convaincre ni à nous heurter, mais bien à nous pénétrer, à se fondre en nous comme l'eau le fait avec le sucre.

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MessagePosté le: 14-09-2006 08:21    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

lOLouis PERGAUD est né le 22 janvier 1882 à Belmont, petit village du Doubs. Son père, déjà instituteur public, descend d'une longue lignée de paysans francs-comtois. Il connaît une enfance campagnarde, semblable à celle de ses futurs héros. En 1898, il entre à l'école normale de Besançon. Ses parents meurent pendant l'hiver 1901. A sa sortie de l'école normale, il est instituteur stagiaire à Durnes. Là, il compose et fait publier son premier ouvrage , un recueil de vers : l'Aube. En 1909, il compose son premier recueil de nouvelles - De Goupil à Margot qui obtient le prix Goncourt en 1910. A partir de 1911, Pergaud écrit avec abondance : La revanche du corbeau (1911), la guerre des boutons (1912), le roman de Miraut (1914). A la veille de sa mobilisation, il remet au Mercure de France le manuscrit des Rustiques. Le 3 août 1914, il est mobilisé à Verdun. Il disparaît dans la nuit du 7 au 8 avril 1915, à Marcheville. Son corps ne fut pas retrouvé. Il laisse des notes et un roman inachevé, Lebrac bûcheron. L'oeuvre de Louis Pergaud offre une perspective de la vie des paysans francs-comtois au début du siècle. Trois qualités fondent son talent : un sens aigu de l'observation, l'art du conteur et le goût des contrastes.
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Le 3 août 1914, le sergent PERGAUD rejoignait son régiment d'affectation le 166e R.I à Verdun. Au début d'octobre, il recevait le baptême du feu à la Côte 233 à MARCHEVILLE dans la WOËVRE, participait ensuite courageusement à plusieurs mêlées meurtrières. Rude homme des champs, rude écrivain, rude soldat, il observait, prenait des notes, accumulait les impressions, pour le livre de guerre qu'il se promettait d'écrire.

Dans les instants les plus tragiques, il restait fidèle à ses amitiés. Les lettres écrites à sa femme du 3 août 1914 au 7 avril 1915, ont été publiées, elles sont de première importance pour qui veut pénétrer PERGAUD et révèlent chez lui une bonté et une délicatesse que ses livres ne laissent pas toujours soupçonner. C'est tendrement qu'il s'informe de la santé de son chat Toto : "N'oublie pas de caresser Toto et de l'embrasser pour moi."

Il découvre à nouveau le charme de la nature
"la forêt autour de nous ruisselle de tous les ors les plus splendides"
Il garde sa bonne humeur, malgré la vie dure. Il écrit le 4 octobre 1914

"J'ai passé une première nuit sous le bois dans une hutte de branchages, confectionnée à la hâte, mais je vais l'aménager savamment aujourd'hui, selon la science acquise jadis au temps de la Guerre des Boutons."

Le 6 décembre il ironise:

"Voici quatre mois que je n'ai couché dans un lit mais on s'habitue si bien à la paille ! et dans un sac de couchage confectionné par Delphine, je dors comme un prince."

Le soir du 7 avril, à 8 heures, l'ordre arrivait de partir immédiatement pour Fresnes en Woëvre. Par une pluie battante, la compagnie recevait l'ordre d'attaquer la Côte 233 à 2 heures du matin. A l'heure indiquée, PERGAUD et les hommes de sa section, la première, sortaient de la tranchée de départ.

Après avoir franchi deux rangs de fils de fer dans lesquels l'artillerie avait fait des brèches, les hommes se sont retrouvés en face d'un troisième rang de fils barbelés que l'artillerie avait laissé intacts, à quelques mètres de la tranchée ennemie. Aussitôt une fusillade nourrie décima les assaillants, faisant beaucoup de morts et de blessés qui furent prisonniers.

Aux premières lueurs du jour, les rescapés purent se replier. Les débris de la section PERGAUD rentrèrent seuls, leur chef n'était pas avec eux. D'après des témoignages, il avait été blessé au pied au moment où il commandait : en avant ! à sa section. C'est tout ce que l'on savait se sa fin.

Louis PERGAUD fut porté disparu. Les mois, les ans, la guerre, la paix ont passé, il fallut se rendre à l'évidence, le combattant de MARCHEVILLE n'est jamais revenu.

Louis PERGAUD, comme des milliers d'autres morts de la grande
tuerie, n'eut pas de tombe.
LA MORT DE LOUIS PERGAUD
UIS bERGAUD BIOGRAPHIE
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MessagePosté le: 15-09-2006 09:08    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Paul-Jean Toulet (1867-1920)



Sa vie


Son oeuvre


Lire Toulet






























Après son baccalauréat en 1885, il partit pour l'île Maurice où sa famille possédait des terres. Il y mena une vie de dandy désouvré, goûta à quelques drogues, dont la gandja et l'opium, et n'écrivit guère. Il y demeura jusqu'en septembre 1888, date à laquelle il se rendit à Alger, via Tamatave, Zanzibar, Alexandrie, Le Caire et Marseille.

Il y séjournera un an, écrivant des articles, des chroniques, des sonnets et des pièces en un acte. Sa fortune s'épuisa peu à peu. De retour en France, Toulet collabore alors régulièrement à La Vie parisienne et, en 1898, publie Monsieur du Paur, homme public, que suivront en 1902 Le Mariage de Don Quichotte, en 1904 Les Tendres Ménages et en 1905 Mon amie Nane. De novembre 1902 à août 1903, il effectue, en compagnie du fidèle Curnonsky, une mission en Extrême-Orient afin de «couvrir» l'exposition de Hanoï. Ils visiteront Singapour, Canton, Huê, Saïgon, Hong-Kong, Ceylan et Pondichéry.

En 1908, à court d'argent, il devient le collaborateur et «nègre» d'Henry Gauthier-Villars dit Willy (ex-mari de Colette), écrit de nombreux articles et chroniques qu'il donne au Soleil, au Damier, à La Vie parisienne, au Matin, aux Marges, aux Guêpes ou à La Grande Revue.



En juillet 1912, Toulet quitte définitivement Paris et s'installe au pays basque. Sa gloire littéraire commence à poindre. Quelques poètes, dont Francis Carco, le prennent pour maître et lui demandent de rassembler ses poèmes, ce sera Les Contrerimes. Ce mince recueil, unique dans l'histoire de la poésie française, devait paraître en 1913 puis en 1914, mais la guerre l'en empêcha, et il ne sortit des presses que le 31 décembre 1920, quelques mois après la mort de Toulet. Il suffit à assurer sa gloire, avec les Lettres à soi-même et Les Trois Impostures, amères réflexions sur une vie de poète. En 1920 paraît également l'un de ses romans les plus célèbres, La Jeune Fille verte, dont le premier état datait de 1901.

Il mourut le 6 septembre 1920, emporté par une hémorragie cérébrale, entouré de livres d'art et de catalogues de musées, laissant un ultime poème, inachevé :
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MessagePosté le: 16-09-2006 07:59    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Pierre Auguste RENOIR
peintre de la vie heureuse



C'est en 1855 que le père de Renoir, un modeste tailleur de pierres de Limoges établi à Paris depuis 1845, met son fils Auguste âgé de 14 ans en apprentissage dans une fabrique de porcelaine, rue du Temple, où l'adolescent est initié à la peinture sur porcelaine.

L'introduction d'une machine mettra fin à cette expérience et plusieurs autres suivront, dont la peinture de tentures d'Eglise pour des missionnaires d'outre-mer.

Huit ans plus tard Renoir disposait d'assez d'argent pour entrer, en avril 1862, à l'École des Beaux-Arts. Parallèlement aux cours de l'Ecole, il fréquente aussi l'Atelier privé de Charles Gleyre où il se liera d'amitié avec ses condisciples Alfred Sisley, Frédéric Bazille et Claude Monet.


Portrait de Pierre Auguste Renoir
1867

par Frédéric BAZILLE
Musée des Beaux-Arts
Alger

DEBUSSY - Arabesques N°2 (1891)

LA PERIODE IMPRESSIONNISTE (1864-1883)

Suivant la recherche de ses amis du Café Guerbois, en particulier Bazille et Monet, sur la lumière naturelle, il travaille souvent «sur le motif» en forêt de Fontainebleau. Ses recherches artistiques vont alors couvrir un large éventail, étant moins sûr que d'autres peintres de la direction à prendre, tenu qu'il est par la double nécessité de vendre des tableaux pour vivre et de se tailler une place sur la scène parisienne.


Les fiancés, dit le ménage Sisley
1868
Wallraf-Richartz Museum
Cologne, Allemagne
En plus de belles oeuvres de vues citadines et de paysages, comme les vues de Paris qu'il peint avec Monet au printemps 1867 ( "Le Pont des Arts"), son propos artistique s'exprime aussi dans de nombreuses scènes de genre, des portraits en plein air, comme "Les Fiancés", qui séduisent le spectateur par leur luminosité et leur expressivité.À partir de 1864, il expose ou tente d'exposer au Salon.

Accepté en 1864, refusé malgré l'intervention de Corot en 1866, il n'eut pas davantage de chance l'année suivante, avec une "Diane chasseresse" qui permet de discerner l'influence qu'exerçait Courbet sur la production de Renoir à cette époque.

Il peut montrer sa "Lise à l'ombrelle" (1867) au Salon de 1868 ? il s'agit, là encore, d'une ?uvre influencée par Courbet ?.
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MessagePosté le: 17-09-2006 07:00    Sujet du message: litterature Répondre en citant

THEOPHILE GAUTIER


Th鯰hile Gautier
(1811-1872)




ɣrivain fran硩s, qui s’illustra comme po败, auteur de contes fantastiques et critiques d’art et qui fut l’auteur notamment d’un c鬨bre roman de cape et d’鰩e, le Capitaine Fracasse. Th鯰hile consid鲡nt qu'il y avait deux H dans son pr鮯m a supprim頬e H de son nom.

Vie de Th鯰hile Gautier

N頠 Tarbes le 30 ao?11, Th鯰hile Gautier 鴡it issu d’une famille de petite bourgeoisie avec laquelle il vint rapidement s’鴡blir ࠐaris. Il se destinait initialement ࠵ne carri貥 de peintre, mais, le 27 juin 1829, il fit une rencontre d飩sive, celle de Victor Hugo, qui lui donna aussit?e go? la litt鲡ture. Fid謥 ࠈugo, Gautier assista avec 飬at et enthousiasme ࠬa premi貥 de son drame Hernani, le 25 f鶲ier 1830. Lors de cette soir饠mouvement饬 rest饠dans l’histoire litt鲡ire sous le nom de ?!Bataille d’Hernani!?, il se rangea du c?de la troupe romantique qui d馥ndit Hugo contre les tenants du classicisme — notons, pour la petite histoire, que le gilet rouge flamboyant qu’il arborait ce soir-lࠦit scandale et resta c鬨bre. Gautier se d飬ara toujours fid謥 aux choix esth鴩ques qu’il avait faits en 1830 et, d’une certaine mani貥, mꭥ si son œuvre 鶯lua vers une esth鴩que formaliste, il resta, en son ⭥, romantique jusqu’ࠬa fin (ce dont t魯igne son Histoire du romantisme).

Les ɣrits romantiques

Vers la fin de l’ann饠1830, Gautier commen硠? participer aux rencontres du ?!petit c鮡cle!?, groupe d’artistes et d’飲ivains qui se r鵮issait dans l’atelier du sculpteur Jehan Duseigneur. Lଠil se lia d’amiti頡vec Nerval, P鴲us Borel, Alphonse Brot, Philot饠O’Neddy et Joseph Bouchardy. Il menait ࠣette 鰯que une joyeuse vie de boh譥. C’est le 4 mai 1831 que le Cabinet de lecture publia la Cafeti貥, son premier conte fantastique.

D賠lors, son talent dans cette veine tr賠en vogue ne devait cesser de s’affirmer avec des textes comme Arria Marcella (1852), le Roman de la momie (1858) ou Spirite (1866). Parall謥ment ࠳es po譥s, Gautier publia de nombreux textes de prose, comme les Jeunes-France, romans goguenards (1883) — recueil de nouvelles souvent parodiques — ou le roman Mademoiselle de Maupin (1835), qu’il fit pr飩der d’une pr馡ce provocante et scandaleuse, o?affirmait ses principes esth鴩ques.

Le for硴 de la presse

En 1836, Gautier 餩ta son premier article dans la Presse, le nouveau journal d’ɭile de Girardin, pour lequel il travailla jusqu’en 1855, puis il se consacra au Moniteur universel jusqu’en 1868. Gautier 飲ivit quelque mille deux cents articles, tout en se plaignant du joug que lui imposait la presse quotidienne — son seul v鲩table gagne-pain qui 鴡it aussi, selon lui, un obstacle mat鲩el ࠬa r顬isation d’une œuvre litt鲡ire. (Voir, Histoire de la Presse).

Malgr頳es difficult鳠mat鲩elles, Th鯰hile Gautier devint un po败 presque officiel ࠬa fin de sa carri貥, sous l’Empire!; en 1868, il fut nomm頢iblioth飡ire de la princesse Mathilde.

?sa mort, survenue le 23 octobre 1872, Victor Hugo et Mallarm銠 t魯ign貥nt de l’importance de cet 飲ivain par deux po譥s qui furent r鵮is sous le titre de Tombeau de Th鯰hile Gautier (1873). En 1857, Baudelaire lui avait d餩頳es Fleurs du mal par ces vers 鬯gieux : ?!Au po败 impeccable!/!au parfait magicien 賠lettresfran硩ses!/!࠭on tr賠cher et tr賊 v鮩r顯!mae et ami!/!Th鯰hile Gautier…!?

Importance de l’œuvre

L’image que l’on retient aujourd’hui de Gautier est celle d’un partisan presque fanatique de Victor Hugo et d’un romantique 飨evel鮠Or, s’il est vrai que ses po譥s des ann饳 1830 sont marqu鳠par une th魡tique sombre, voire par un humour macabre qui caract鲩se, par exemple, le dialogue entre ?!la Tr鰡ss饠et le Ver!?, dans la Com餩e de la mort, Gautier se distingue nettement des autres romantiques par son souci formaliste, qui annonce celui de Baudelaire et des Parnassiens.

Dans l’ensemble de l’œuvre de Gautier, en effet, le sujet importe moins que les mots et le plaisir de raconter : davantage encore qu’un partisan de l’art pour l’art, il fut un esth败, privil駩ant d’une mani貥 provocatrice l’esth鴩que au d鴲iment des autres fonctions de l’œuvre, en particulier de ses fonctions morales. Cet esth鴩sme est le principal point commun entre ses po譥s, ɭaux et Cam饳 (1852) et ses grands romans, comme le Roman de la momie (1858) ou le Capitaine Fracasse (1863), paru en feuilleton de 1861 ࠱863. ɭaux et Cam饳, qui se situe ࠬa crois饠du romantisme et de la po鳩e parnassienne, illustre id顬ement les principes esth鴩ques de Gautier et son exigence de perfection. Chaque po譥, compos頥n octosyllabes, est la repr鳥ntation textuelle, parfaitement cisel饬 d’un objet choisi pour sa beaut鬠qu’il soit r饬 ou mythologique, vivant ou min鲡l, naturel ou produit par l’Homme. Voir Po鳩e.

Situ頤ans la Gascogne du XVIIe si裬e, le Capitaine Fracasse est une parodie joyeuse du Roman comique de Scarron : les p鲩p鴩es rocambolesques, les personnages arch鴹piques et les paysages y forment un ensemble admirable de justesse et d’harmonie. Parall謥ment ࠳on œuvre de po败 et de romancier, Gautier fut aussi un t魯in passionn頤e son 鰯que comme en t魯ignent des œuvres telles que Voyage en Espagne (1845), les Beaux-Arts en Europe (1855), recueil de critiques d’art, Voyage en Russie (1867) ou son Histoire du romantisme (posthume, 1874), laiss饠inachev饮 Il consacra aussi un essai ࠬa vie d’Honor頤e Balzac (1859) et composa des livrets de ballets, notamment Gis謥 (1841) et l’Anneau de Sacount⬡ (1858).



Signature de Th鯰hile Gauthier
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MessagePosté le: 18-09-2006 06:48    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Biographie
Louis-Joseph de Montcalm

Par Manon Leroux
Né en 1712 près de Nîmes, en France, le jeune Montcalm, issu d’une famille noble distinguée, débute sa vie militaire à l’âge précoce de neuf ans. Ses antécédents familiaux le poussent vers une carrière qui sera plutôt brillante, surtout à ses propres yeux. Il accumule ses premiers succès en Europe, d’abord lors de la guerre de la Succession d’Autriche, où il est blessé et fait prisonnier. À la fin de la guerre, on lui accorde une pension, et il mène, de 1748 à 1755, une vie de gentilhomme de province.

L’accalmie prend fin au printemps 1756, alors que Montcalm est dépêché en Nouvelle-France pour remplacer un officier fait prisonnier. Il se retrouve sous les ordres du gouverneur général Vaudreuil. Les relations entre les deux hommes connaissent un fort mauvais début, Montcalm exprimant déjà des réserves sur son supérieur dans ses rapports au ministre de la Guerre. Les choses n’iront pas en s’améliorant.Montcalm est un homme qui se révèle, dans ses écrits, vaniteux et incapable de mettre de côté ses idées préconçues sur la guerre et l’administration, bien qu’il se trouve en terrain inconnu.

Très vite, Montcalm se voit confier la mission d’aller, dans le cadre de la guerre de harcèlement que mène Vaudreuil au sud, détruire le fort anglais Oswego. Montcalm et son armée ont rapidement raison de leurs ennemis. L’expédition est fructueuse, mais Montcalm est choqué par les ordres qu’il a reçus, contraires à ce qu’il aurait préconisé. Il méprise les méthodes de Vaudreuil qui consistent à multiplier les raids pour épuiser les Anglais. Selon lui, seule la façon européenne (défensive) de mener une guerre est honorable et efficace. Il exprime dans des dépêches secrètes toute son antipathie envers les miliciens canadiens et les Indiens, mais affirme d’autre part avoir gagné leur estime et leur affection.

À l’été 1757, Montcalm et environ 8 000 hommes s’apprêtent à attaquer le fort William Henry. Il a l’ordre de le détruire et de poursuivre ensuite vers le fort Edward. Après un siège à l’européenne, avec tranchées et canons, les Anglais capitulent. Montcalm prend alors la décision de ne pas pousser plus avant la campagne vers le fort Edward, une option que Vaudreuil n’avait envisagée qu’en cas de péril grave. Le gouverneur est furieux et ne se satisfait pas des motifs que Montcalm invoque pour justifier son repli. Ce dernier, satisfait de ses exploits, sollicite une promotion au grade de lieutenant général. Il réclame aussi une augmentation de solde, prétendant qu’il s’endette sans cesse pour le bien de la colonie. L’examen de ses avoirs après sa mort révélera plutôt qu’il amasse une petite fortune.

Pendant l’hiver suivant, toute la colonie voit ses provisions diminuer dangereusement, les bateaux d’approvisionnement étant interceptés par les Anglais. Montcalm saisit l’occasion pour critiquer violemment son supérieur et son administration, qu’il considère inefficace et corrompue. Il prédit la chute de la colonie, selon lui inévitable.

Il est affecté l’été suivant à la défense du fort Carillon, menacé par une armée de taille impressionnante. Heureusement pour lui, il fait face à un piètre stratège en la personne du major général Abercromby; celui-ci décide, persuadé que d’autres Canadiens sont sur le point d’arriver, d’attaquer sans attendre l’artillerie. Au soir, les Anglais sont en fuite, et Montcalm compte une nouvelle victoire retentissante à son actif, victoire dont il se sert encore une fois pour vilipender Bigot, Vaudreuil et les Canadiens.

Vaudreuil réplique que les Indiens disent ne plus jamais vouloir se battre sous les ordres de Montcalm. Ce dernier, excédé, demande son rappel. Les visions des deux hommes sont irréconciliables, le Canadien s’opposant aux suggestions du Français d’abandonner les postes éloignés pour concentrer toutes les forces dans la vallée du Saint-Laurent. Montcalm est également convaincu que la défaite n’est plus qu’une question de temps et que l’important, désormais, est de retarder la fin et de sauvegarder l’honneur des armes françaises.

Sa demande de rappel rejetée, Montcalm se voit confier le commandement de toutes les forces militaires au Canada. Il croit que Québec est inattaquable, le fleuve étant trop dangereux pour la navigation sans pilote averti. Son désarroi est donc grand lorsque les Anglais se pointent et s’installent sur la pointe Lévy, qu’on a négligé de fortifier. Montcalm tarde à attaquer, et le bombardement de Québec commence.

Après une campagne de destruction dans la colonie à l’été 1759, les Anglais débarquent en amont de Québec, et même lorsqu’ils mettent le pied sur les plaines d’Abraham, Montcalm refuse d’y croire. Lorsqu’il réalise enfin l’ampleur du danger, il panique et lance son armée dans une bataille qu’il aurait facilement pu éviter. Cette précipitation, condamnée par tous les hauts militaires de la colonie, sera l’une des causes de la perte de la Nouvelle-France.

Blessé mortellement, Montcalm s’éteint après avoir donné carte blanche à Vaudreuil sur la façon de capituler. Par la suite, l’élite militaire préférera jeter la responsabilité de la débâcle sur Vaudreuil pour préserver la réputation de l’armée. Montcalm deviendra le héros qu’il espérait être.


Références :

Dictionnaire biographique du Canada, article « Montc
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Jan Goure



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MessagePosté le: 18-09-2006 14:40    Sujet du message: Répondre en citant

Line,

Je vois que ton éclectisme ne se dément pas
et que tes recherches se poursuivent...
Je t'avoue que certains passages me laissent
pantois, car je ne les connaissais pas !

Bisous d'amitié

Jann
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Marie



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MessagePosté le: 18-09-2006 14:44    Sujet du message: r&éponse Répondre en citant

bonjour jan te voila de retour de tes vacances j'espère que tu as pu te reposer et que le soleil était là pour toi, notre line se donne beaucoup de peine pour nous informer et cela nous rend un peu plus intelligent ou du moins un peu moins sot, bonne journée et a bientot de te lire amicalement
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un sourire éclaire votre journée
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MessagePosté le: 19-09-2006 07:48    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Le Paradis de la Reine sibylle




par



Gaston PARIS















C’est une figure singulière, intéressante et, par plus d’un côté, assez énigmatique que celle d’Antoine de la Sale, l’auteur aujourd’hui reconnu, non seulement de Jehan de Saintré, mais des Quinze joies de mariage et des Cent nouvelles nouvelles. Les contrastes abondent dans sa vie et dans son oeuvre. Ce Provençal, un des premiers méridionaux qui se soient introduits dans la littérature française, a manié notre langue avec plus d’aisance que la plupart de ses contemporains : on jurerait que ses ouvrages appartiennent à la pure veine « gauloise » ; on y trouve même cet esprit « parisien », mélange d’observation acérée, d’ironie indulgente et d’expérience sceptique, qu’on voit se manifester à travers les siècles dans une série ininterrompue d’oeuvres légères de forme, amères de fond. Cet homme grave, qui fut commandant militaire de Capoue, viguier d’Arles et premier maître d’hôtel de Philippe le Bon, qui remplit des ambassades et fit des éducations princières, a écrit des contes où la licence des détails égale l’ordinaire immoralité des thèmes. Ce commensal habituel des rois et des ducs a peint la vie bourgeoise avec une minutie, une exactitude et un relief surprenants. Ce célibataire a observé les dessous les plus intimes et les plus familiers de la vie conjugale avec une pénétration malicieuse qui ne peut se comparer qu’à celle d’un Balzac. Enfin, pour comble de contradiction, après avoir écrit dans son âge mûr, et sans doute dès sa jeunesse, des ouvrages d’un caractère sérieux et pédagogique où il n’a montré que fort peu de personnalité et de talent, il s’est mis, à plus de soixante ans, à composer des livres badins où il s’est révélé soudain comme un écrivain merveilleux et un impitoyable railleur, et c’est à soixante-quatorze ans, au moment de mourir, que, suivant toute apparence, il a terminé ce joyeux recueil des Cent nouvelles nouvelles, si longtemps, et bien à tort, attribué au roi Louis XI.

Ce n’est pas ici le lieu d’écrire une biographie d’Antoine de la Sale et une appréciation de son oeuvre, tâche attrayante qui, je l’espère, trouvera bientôt quelqu’un pour la mener à bonne fin 1. C’est à un simple épisode de l’une et de l’autre que je veux m’attacher. Sans parler de son intérêt propre, cet épisode nous permet de relier le La Sale septuagénaire et jovial au La Sale plus jeune et plus sérieux. Si dans Jehan de Saintré on trouve un long intermède de caractère pédagogique qui nous rappelle assez ennuyeusement le gouverneur de princes qu’était l’auteur, on rencontre avec une surprise plus agréable dans la Salade une parenthèse qui nous fait pressentir, bien qu’il s’y montre moins alerte et beaucoup plus réservé, le conteur facétieux des derniers jours. Le Paradis de la reine Sibylle – jusqu’à ces derniers temps resté à peu près inconnu – nous montre même La Sale sous un nouvel aspect, celui du touriste en quête d’impressions rares et observateur attentif de la nature, et soulève en même temps des questions fort curieuses au sujet d’une des plus belles légendes du Moyen Âge, légende rajeunie en notre siècle, comme celles de Tristan, du Chevalier au cygne et de Perceval, par l’imitation créatrice de Wagner.






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MessagePosté le: 20-09-2006 06:38    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Hector Malot
auteur 1830
Nationalit頦ran硩se.
(lieu de naissance : La Bouille)



Biographie
Hector Malot est n頠 La Bouille, en Seine-Maritime.
C'est chez un notaire o?travaille tout en 鴵diant le droit qu'Hector Malot commence ࠩcrire. Son premier livre, Les Amants paru en 1859 connaun grand succ賮 Il pers飨re dans cette voie et, tr賠prolixe, 飲it de plus en plus des romans qualifi鳠de populaires. Romancier f飯nd, il 飲it quelques soixante-dix ouvrages qui connurent en leur temps un grand succ賮 L'auteur y d鶥loppe des situations conventionnelles, h鲩t饳 du m鬯drame. Romain Kalbris (1869) et surtout Sans Famille (1878), auquel fait pendant En Famille (1893), oeuvres d'un moralisme discret, sont encore go?des enfants.
Hector Malot meurt à Fontenay sous Bois le 17 juillet 1907.



Les classiques écrits par Hector Malot :
Sans Famille
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MessagePosté le: 21-09-2006 07:20    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Sa vie
Alfred Nobel a bâti un véritable empire - en 1895 il sera à la tête de 80 usines dispersées sur tous les continents - et amassé une énorme fortune (ces usines seraient en 1990 estimées en valeur à environ 100 millions de couronnes suédoises).

La vie errante et vagabonde qu'il mena à travers l'Europe ne l'empêcha pas d'être un entrepreneur remarquable. Il y a, entre les principaux traits connus de sa personnalité, des oppositions qui vont presque jusqu'à la contradiction : son penchant pour la mélancolie s'alliait à un humour froid et à un sens de l'ironie dont il sut aussi faire usage envers lui-même. Et ses tendances misanthropiques ne l'empêchaient pas d'être sensible aux malheurs du monde : témoin ce beau geste de générosité que fut le don de sa fortune pour encourager par des prix les défenseurs de la paix, les écrivains et les artisans du progrès scientifique.

C'est la maîtrise de la nitroglycérine qui a fait, comme on le sait, la richesse d'Alfred Nobel. Les recherches des chimistes concernant les substances explosives n'avaient guère avancé depuis le XIVe siècle, au début duquel fut introduite en Europe la fameuse poudre noire. Ce n'est qu'en 1845 que SchOnbein découvrit le fulmicoton, et en 1847 Sobrero la nitroglycérine (appelée encore huile explosive). Ces deux composés organiques nitrés sont obtenus de la même façon, en faisant réagir l'acide nitrique sur le coton dans le premier cas, sur la glycérine dans le second. Mais leur utilisation provoqua, et devait provoquer longtemps encore, de graves accidents, dont les journaux de l'époque ne manquèrent pas de relater quelques uns des plus spectaculaires : en avril 1866, la destruction du navire anglais l'European par une violente explosion pendant le déchargement de soixante-dix caisses de "glonoïn oil", sur les quais du port américain d'Aspinwall ; en 1875, celle du navire la Moselle, au moment où il quittait le port de Bremerhafen; au cours du mois de janvier 1877, la terrible explosion qui ébranlait les murailles du fort de Joux alors que l'on transbordait des tonneaux contenant de la mataziette (nitroglycérine retenue par de la craie) saisie en contrebande, faisant plus d'une dizaine de victimes et causant des dégâts matériels très importants. Malgré les dangers courus à la manipuler, l'usage de la nitroglycérine s'était néanmoins peu à peu répandu après la découverte de Sobrero, surtout dans les travaux d'art : exploitation des mines, "sautage" des rochers, creusement de tunnels, etc.

Alfred Nobel se lance dans la fabrication de cet explosif dès 1863 en créant son premier atelier. Mais il n'échappe pas, lui non plus, au sort commun : en 1864, son frère Emile trouve la mort lors d'une violente explosion qui détruit l'usine. Nobel décide alors de chercher à maîtriser la force de l'explosif (1), afin de pouvoir l'emmagasiner sans danger et d'en libérer la puissance au moment voulu. Pour stabiliser la nitroglycérine, il songe d'abord à utiliser la propriété qu'elle a de se dissoudre dans l'alcool méthylique à 56°, opération qui la rend inoffensive. Mais il devient dans ces conditions difficile de la recristalliser en totalité; en outre le méthanol, tks volatil, risque à la longue de libérer ce soluté si dangereux. Après de longs et patients essais, Nobel parvient à transformer l'explosif en une pâte, la dynamite, qu'on peut alors emballer dans des caisses, transporter sans risque de fuite, heurter sans qu'il y ait explosion. Il a testé au préalable l'absorption de la nitroglycérine par du charbon réduit en poudre, de la craie, de la silice, et diverses autres matières pulvérulentes capables d'en retenir une forte proportion, et il choisit enfin une terre siliceuse constituée par l'enveloppe fossile d'une variété d'algues, les diatomées, que l'on exploitait à Oberlohe (Hanovre) sous le nom de Kieselguhr (2).

Ayant dompté la puissance de la nitroglycérine, Nobel procède dès 1864 à de nombreuses démonstrations publiques, qui cherchent à vaincre la méfiance attachée à l'emploi de cet explosif en mettant en valeur les progrès qu'il a obtenus dans le sens d'une plus grande sécurité. Elles vont de la simple inflammation d'une cartouche jusqu'à l'explosion sous-marine d'une torpille. Certaines sont restées célèbres, dont la presse du temps a fait état : l'une devant le corps des officiers du canton de Genève, non loin de l'usine Nobel installée à Isleten, sur les bords du lac des Quatre-Cantons; une autre devant les officiers du premier régiment de bersaglieri à Avigliana, dans la province de Turin, où une nouvelle usine Nobel est construite en 1872-1873. Il fait par exemple lancer d'un rocher d'une trentaine de mètres de haut une caisse de 25 kilogrammes de dynamite qui atterrit sans exploser; posée à terre et enflammée par une capsule au fulminate de mercure (détonateur breveté conçu par Nobel), une caisse semblable creuse un trou conique d'environ 3 mètres de diamètre et un mètre de profondeur. Trente grammes de dynamite suffisent pour briser en mille morceaux une plaque de fer de 6 millimètres d'épaisseur. Un paquet de 8 kilogrammes de dynamite placé dans l'eau soulève par explosion une énorme gerbe liquide à plus de cent mètres.

La dynamite, présentée sous tube de carton, puis encore améliorée par Nobel sous le nom de "plastic" (ou dynamite extra Nobel, brevet de 1875), remplace alors la nitroglycérine dans les travaux d'art. On l'utilise pour la percée du tunnel du Mont Saint-Gothard, dans les Alpes; la destruction des rochers de Hergate qui obstruaient l'entrée du port de New York; le creusement du port de Newcastle; le "sautage" des glaces sur la Neva à Saint-Petersbourg, et au cours de l'expédition arctique du Capitaine Nares (3). Nobel vient donc d'ouvrir l'ère de l'application des explosifs dans l'industrie. Mais il n'arrête pas là ses recherches, et il crée d'autres laboratoires (dont en France en 1881 celui de Sevran, dans l'actuelle Seine-Saint-Denis) afin de mettre au point de nouveaux explosifs.

En 1887 il fabrique ainsi la balistite, mélange à parties égales de trinitroglycérine et de dinitrocellulose. Ce produit mis au point, il est contacté par Sir Frederick Abel et le Professeur Dewar, chargés par le gouvernement britannique de mettre au point "la meilleure poudre sans fumée". Nobel leur foumit des renseignements confidentiels sur la préparation de la balistite, mais il a la mauvaise surprise, quelque temps après, de ddcouvrir que les deux Anglais ont déposé - sans lui en rien dire - un brevet de fabrication de la "cordite", qui n'est autre que sa propre poudre sans fumée passée à la filière(4) et présentée sous forme de corde. Indigné, il proteste et porte l'affaire auprès des tribunaux britanniques; mais il est débouté, et de surcroît condamné à payer une amende de 30 000 livres pour frais de litige. On comprend l'amertume de Nobel, qui sombre alors dans une période de mélancolie et de dépression. Il se vengera en écrivant une pièce de théâtre, Le Bacille du brevet, caricaturant de façon burlesque les tribunaux anglais.

Passé cet épisode désagréable, Nobel continue ses recherches jusqu'à sa mort, après avoir transféré son laboratoire de Sevran à San Remo, en 1890. C'est là qu'il meurt le 10 décembre 1896, dans les bras d'un domestique, sans la moindre présence familiale.

Toutes ses inventions à travers les laboratoires installés en Europe (à Hambourg, Paris, Ardeer, San Remo, Stockholm, Bofors) font d'Alfred Nobel le détenteur de 355 brevets, exploités dans les 80 usines créées dans une vingtaine de pays. De là provient l'immense fortune qu'il lègue, par testament, pour la création d'une Fondation Nobel, les revenus du capital étant destinés à être distribués sous forme de prix, afin de récompenser les hommes de bonne volonté oeuvrant pour faire progresser l'humanité.

Le testament d'Alfred Nobel
Voici la traduction française de son testament holographe, daté du 27 novembre 1895, rédigé en suédois
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MessagePosté le: 22-09-2006 09:20    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Alessandro SCARLATTI
Palerme, 2 mai 1660 – Naples, 22 octobre 1725

compositeur italien




" L’harmonie de ma musique ne suffit jamais par elle-même à apporter une ombre de plaisir, si la force de la poésie et l’excellence des acteurs ne lui en donne la vraisemblance. "

Alessandro Scarlatti naît de parents siciliens. Il est l’aîné de 7 enfants dont plusieurs sont devenus musiciens. A 12 ans, il vient étudier à Rome où l’on suppose qu’il aurait été l’élève de Foggia et de Pasquini, ou de l’illustre Carissimi. Mais rien n’est sûr.

En 1678, il épouse une napolitaine, Antonia Anzalone qui lui donnera 10 enfants, dont Domenico, et l’année suivante est créé son premier opéra, Gli Equivoci nel sembiante, qui obtient un énorme succès. La reine Christine de Suède lui demande d’entrer à son service et il devient maître de chapelle de San Girolamo della Carità. Vers 1680, il compose l’une de ses meilleures productions religieuses, influencée par Carissimi, sa Passion selon Saint Jean.

1683 Il se rend à Naples pour y faire représenter ses nouveaux opéras (L’honestà negli amori, Il Pompeo).

1684 Grâce à des intrigues familiales, il est nommé maître de chapelle à la cour de Naples, devient rapidement le musicien en vogue parmi l’aristocratie napolitaine et compose d’innombrables cantates de chambre et des opéras pour S. Bartolomeo et le théâtre du Palais Royal.

1685 Naissance le 26 octobre de son fils, le grand musicien Domenico Scarlatti.

1702-08 Il devient assistant maître de chapelle à Sainte-Marie Majeure de Rome, protégé par le puissant cardinal Ottoboni ; notons que le palais du cardinal est un des plus prestigieux foyer musical de l’époque (ce mécène est connu pour avoir provoqué et arbitré en 1709 un concours de virtuosité entre Haendel et Domenico Scarlatti sur l’orgue et le clavecin…)

1707 Il fait représenter deux opéras très importants à Venise, Mitridate Eupatore (où il emploie largement l’orchestre et les chœurs), et Il trionfo della libertà ; il compose l’oratorio Il martirio di Sancta Cecilia. Le Vatican ayant condamné le théâtre lyrique, Alessandro se tourne vers la musique religieuse (cantates, oratorios connurent un grand succès dans toute l’Italie).

1717-21 Se partage entre Naples et Rome où il donne La Griselda (opéra), avant de consacrer ses dernières années à la musique instrumentale. 1718 est aussi l’année où est jouée au théâtre Fiorentini de Naples une comédie, Il trionfo dell’onore, l’un de ses chefs-d’œuvre.

1723-25 Retour définitif à Naples ; il reçoit quelques élèves privés, instruit son fils Domenico et mène une existence attristée par la solitude et l’oubli. On rapporte que vers 1725, il refusa de recevoir le célèbre flûtiste Quantz en disant à un de ses confrères : " Mon fils, vous connaissez mon antipathie pour les instruments à vent : ils ne sont jamais d’accord " Ne croyons jamais les compositeurs sur parole, car Alessandro Scarlatti s’est servi d’une façon exquise des bois dans ses symphonies…

Celui que ses contemporains avaient nommé " l’Orphée italien " meurt oublié un 22 octobre 1725.

L’œuvre abondante d’Alessandro Scarlatti, partiellement révélée, se plie aux styles les plus divers en fonction des époques et des villes où il l’a composée.

Son activité créatrice s’est essentiellement exercée sur deux plans, le théâtre et l’église : pour le théâtre, il a composé plus de 100 opéras ; pour le concert, plus de 800 cantates profanes ; pour l’église, 35 oratorios et cantates spirituelles, 16 messes, motets…, sans oublier sa production instrumentale, plus réduite, mais significative : sinfonias, concertos, pièces pour clavecin…

Ces œuvres, pour la plupart restées manuscrites, ne furent réellement redécouvertes qu’au 20ème siècle (Debussy admirait particulièrement la Passion selon Saint Jean), notons en l’originalité, la noblesse et la puissance créatrice.


Biographie réalisée par les services de documentation interne de Radio-France


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MessagePosté le: 23-09-2006 08:20    Sujet du message: litterature Répondre en citant

COMPOSITEUR SMETANA




Compositeur romantique tch豵e.
Le jeune Bebrich, n頤'un p貥 brasseur et violoniste amateur, manifeste des dons exceptionnels pour la musique d賠sa toute petite enfance. Il 鴵die tout d'abord le piano avant de devenir mae de musique au service du comte Thun, ce qui lui permettra de faire la connaissance de Liszt et de Clara Schumann. En 1848, lors des 鶥nements qui bouleversent l'Europe, Smetana 鰯use l'id顬 patriotique de son peuple et fonde une 飯le priv饠protch豵e. Lorsque le jeune empereur Fran篩s-Joseph arrive au pouvoir, le peuple tch豵e est pr괠ࠣroire en ce monarque que l'on dit plus lib鲡l que les pr飩dents, et Smetana lui d餩e une Symphonie triomphale. Mais c'est un espoir malheureusement tr賠vite d駵, ce qui entra le compositeur ࠱uitter son pays natal pour s'installer en terre nordique, la Su褥. S'annonce alors une p鲩ode tr賠noire pour Smetana o?ncha la mort de ses trois filles puis de propre sa femme. Cette trad駩e familiale pousse Smetana ࠲evenir ࠐrague. Il y remportera enfin du succ賬 avec notamment le premier op鲡 ࠪtre enti貥ment 飲it en langue tch豵e, Les Brandebourgeois en Bohꭥ (1863), puis avec La Fianc饠vendue en 1866. Les ann饳 suivantes, Smetana compose un op鲡 tragique Dalibor puis Les Deux Veuves en 1874. Le compositeur commence alors ࠰erdre l'ou塞 mais ce coup du destin ne lui emp꣨e pas d'飲ire un cycle de six po譥s symphoniques tr賠patriotiques (Ma patrie), le plus c鬨bre 鴡nt La Moldau. Cette derni貥, devenue universelle, exalte la nature, les l駥ndes et l'histoire de la Tch飯slovaquie, la patrie du compositeur. Smetana composera aussi de la musique de chambre ainsi que des pi裥s pour piano, avant que sa sant頮e d飬ine, et il se verra devenir tr賠depressif au point de devoir 괲e plac頤ans un asile d'alien鳠dans la capitale tch豵e. C'est ࠣet endroit qu'il mourra en 1884.


Smetana 鴡it l'un des trois grands compositeurs de la musique classique tch豵e avec Dvorak et Janacek. Tout comme Dvorak, Smetana 鴡it fier de sa patrie, et sa musique refl败 le sentiment national du compositeur pour sa terre natale. On y retrouve des r馥rences au folklore tch豵e.
Si j'ai d飯uvert Smetana, c'est gr⣥ ࠼i>La Moldau. C'est une oeuvre majestueuse, avec un th譥 principal (universellement connu) puissant et tr賠魯uvant qui semble traduire l'amour d'un compositeur pour sa patrie. Le reste de sa suite symphonique Ma Vlast a aussi 鮯rm魥nt de qualit鳠et de m鲩te. C'est une oeuvre magnifiquement structur饠dans son ensemble. C'est malheureusement tout ce que je connais de Smetana !



La Moldau (36K)
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MessagePosté le: 24-09-2006 10:59    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

Pérotin (circa 1200)

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L'information détaillée environ
Liste de travaux
Bibliographie



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Introduction
(épanoui à Paris, circa 1200).
Compositeur français, le musicien le plus célébré impliqué dans la révision et re-notation du liber de Magnus (attribué à Léonin). Deux décrets par l'évêque de Paris au sujet du « régal des imbéciles » et de l'exécution de l'organum quadruple (de quatre-voix), de 1198 et de 1199, ont été associés à Pérotin depuis le théoricien connu sous le nom d'IV anonyme ont déclaré qu'il a composé des arrangements de quatre-voix des deux les textes appropriés. Les tentatives de l'identifier chez Notre Dame ont prouvé peu concluant. Il a pu avoir été le circa né 1155-60, révisé le liber 1180-90 de Magnus a plus tard composé ses travaux de trois et de quatre-voix et est mort en les premières années du 13ème siècle ; ou il a écrit les travaux de quatre-voix tôt dans sa carrière, a mis à jour le liber de Magnus dans la première décennie du 13ème siècle et est mort le circa 1225. Il n'a pas été nécessairement attaché à Notre Dame. En ce qui concerne ses révisions de liber de Magnus, l'IV anonyme se rapporte à ses abréviations et amélioration du travail en substituant les passages succincts dans le modèle discant à l'organum plus fleuri ; ceci semblerait être confirmé par une source de liber de Magnus, bien que les sections de remplacement ne soient pas attribuées là à un compositeur spécifique. La création de trois et le circa 1200 d'organum de quatre-voix est une étape importante dans le développement de la polyphonie qui jusque-là avait été conçu dans les terrns de deux voix, et les compositions de Pérotin montrent la grande conscience des implications pour la structure et la tonalité. Dater fini de confusion dérive des problèmes non définis de notation.

Extrait au moyen la permission à partir
Le dictionnaire concis de plantation de la musique
édité par Stanley Sadie
Pression Ltd, Londres de Macmillan de ©.


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Ce projet a été créé par Boynick mat.
© le 1er février 1996

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Jan Goure



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MessagePosté le: 25-09-2006 14:39    Sujet du message: Répondre en citant

Pérotin ?
Je n'en connnaissais rien
Dame ! il est musicien...

"Boynick mat" kes acco ?

Wink
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MessagePosté le: 27-09-2006 10:31    Sujet du message: litterature Répondre en citant

Mort il y a soixante-quinze ans, Marcel Proust aura, au-delà de toutes ses espérances, magistralement réussi à passer à la postérité grâce à la Recherche du temps perdu, le livre des livres, celui de toute sa vie. Considérée par certains comme l'aboutissement du roman du XIXe siècle et par d'autres comme le précurseur de celui du XXe, son oeuvre « qui dépasse le temps et l'espace » - pour reprendre les termes de la préface à la traduction chinoise -, est devenue emblématique de la littérature française, son empire dépassant largement son nombre réel de lecteurs. La bibliographie qui lui a été consacrée en France comme à l'étranger est aussi la plus importante qu'un auteur français ait jamais connue. Tout un mythe.

uand Marcel Proust meurt, le 18 novembre 1922, il a depuis quelques mois déjà inscrit le mot « fin » au bas du manuscrit d'A la recherche du temps perdu. Les trois derniers volumes du roman - qui en compte sept au total -, encore à paraître, appellent des retouches ; si la Prisonnière est presque achevée, nous ignorons toujours où devait s'arrêter Albertine disparue et débuter le Temps retrouvé, qui ne sera publié qu'en 1927. Mais dès 1909, Proust a composé la charpente de son édifice : à quelque moment que la mort l'eût surpris, la Recherche aurait offert sa clef au lecteur.

Tout commence en 1908, quand il ébauche un essai présenté sous forme narrative et dirigé contre la critique littéraire telle que la concevait Sainte-Beuve1. Proust passe alors aux yeux de ses contemporains pour un esprit cultivé, raffiné, voire un peu snob ; il est connu pour avoir publié un charmant recueil, les Plaisirs et les Jours (1896), quelques articles et des traductions du critique d'art et sociologue britannique John Ruskin, mais on ne sait pas qu'il a rangé dans ses tiroirs, faute de lui trouver un dénouement, un long roman2 dont le héros s'appelle Jean Santeuil.

Vers l'été de 1909, le Contre Sainte-Beuve se métamorphose en roman. En imaginant que son héros, invité à une matinée chez la princesse de Guermantes, a la révélation du temps sous ses deux espèces (temps intérieur grâce à une série de réminiscences, temps extérieur grâce aux visages vieillis des invités de la princesse), Proust change en dénouement romanesque la conclusion de son essai ; mais celui-ci s'était déjà chargé de scènes et de personnages imaginaires, au point que s'y perdait le fil du discours critique. En somme, le projet s'est amplifié plutôt qu'égaré.

Fasciné par les toilettes de madame Swann et par la culture de son époux (Du côté de chez Swann), troublé par les manières vulgaires de jeunes cyclistes en vacances au bord de la mer (A l'ombre des jeunes filles en fleur), avide d'invitations dans des salons où s'échangent des futilités (le Côté de Guermantes), torturé par des amours qui n'en valent pas la peine (la Prisonnière et Albertine disparue), le héros de la Recherche - qui se confond beaucoup plus avec Proust que le narrateur qui dit « je » - porte en lui un chef-d'oeuvre. A suivre la méthode de Sainte-Beuve, qui le soupçonnerait ?



Le salut par l'art

Son admiration pour les peintures d'Elstir ou pour la musique de Vinteuil ne semblent pas peser
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MessagePosté le: 28-09-2006 09:04    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

Mario Vargas Llosa
* Achats de livres possible

Mario Vargas Llosa est né en 1936 à Arequipa, au Pérou. Il passe son enfance à Cochabamba en Bolivie et à Piura, au nord du Pérou. Mario Vargas Llosa, à l'âge de 14 ans, est placé à l'Académie militaire Leoncio Prado de Lima, qui lui laissa un sinistre souvenir. C'est cette triste période qui est à l'origine d'un de ses principaux romans, "La ville et les chiens".

Tout en poursuivant ses études à l'Université San Marcos de Lima, il occupe différentes professions d'abord en tant que correcteur, puis il collabore à des revues littéraires, notamment Literatura (1957-1958). Pendant une brève période il fut impliqué dans une branche étudiante du Parti Communiste péruvien (alors clandestin), qu'il abandonne en protestant contre la ligne staliniste sur la littérature et l'art. Mais le Parti communiste, comme l'académie militaire, le confronte une fois de plus au vrai Pérou. Par la suite, la révolution cubaine de 1960 fait pendant un temps revivre ses sentiments révolutionnaires, mais toujours du point de vue d'un gauchiste indépendant plutôt que marxiste.
C'est donc par le journalisme que Vargas Llosa a exercé ses premiers talents littéraires. D'abord critique de cinéma et chroniqueur dans un grand quotidien local, "El Comercio", et ensuite dans deux magazines péruviens de renom (dont Literatura).

Grâce à une bourse, il poursuit ses études à Madrid et obtient en 1958 un doctorat avec une thèse sur Rubén Dario.
Après avoir écrit un recueil de nouvelles remarqué, "Les Caïds" (Los Jefes, 1959), oeuvre qui a obtenu le Prix Leopoldo Alas, il s'installe à Paris.

Enseignant et traducteur, il y rédige plusieurs romans, notamment "La Ville et les Chiens" (1963), qui fait de lui un auteur de renom (Prix de la Bibloteca Breve et Prix de la Crítica) . Son roman est traduit presque aussitôt dans une vingtaine de langues.

La Ville et les Chiens a pour cadre l'Académie militaire Leoncio Prado de Lima, qu'il avait fréquentée au début des années 1950. Dans ce tableau de la vie menée par les cadets -les «chiens» auxquels il est fait allusion dans le titre-, Vargas Llosa met en contraste l'oppression de la discipline et les brimades subies par les jeunes gens avec le sentiment de liberté qui souffle sur la ville alentour.

Depuis, Mario Vargas Llosa est un écrivain reconnu, régulièrement invité dans les universités du monde entier pour y donner des cours et des conférences.
Dans "La Maison verte" (1966), l'auteur décrit la vie dans la lointaine forêt péruvienne et dans la zone urbaine de Piura. Il reçoit à nouveau le Prix de la Critique et le Prix International de Littérature Rómulo Gallegos" en 1967.

Parmi les principaux autres romans de Vargas Llosa, on retiendra "Conversation dans la cathédrale" (1969), "Pantaléon et les Visiteuses" (1973), satire du fanatisme militaire et religieux au Pérou, "l'Orgie perpétuelle" (1975) et un roman semi-autobiographique, la "Tante Julia et le Scribouillard" (1977).
Le roman "La Guerre de la fin du monde" (1982), qui traite de la politique brésilienne au XIXesiècle, connut un large succès public et critique, surtout en Amérique Latine. Citons aussi "Qui a tué Palomino Molero" (1986), roman consacré aux violences politiques au Pérou, "l'Homme qui parle" (1987) et "Éloge de la marâtre" (1988).

Tenté pendant une période par le communisme, il est devenu libéral en voyant les dérives de la révolution cubaine. Il fonde dans son pays un mouvement de droite démocratique, Libertad, et, en 1990, il se présente sans succès à l'élection présidentielle péruvienne contre Alberto Fujimori.

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MessagePosté le: 29-09-2006 09:31    Sujet du message: LITTERATURE Répondre en citant

Jean GENET (1910-1986)

Enfant de l'Assistance publique, Jean Genet est entré très jeune dans la délinquance, et a connu la colonie pénitentiaire de Mettray à la suite des délits mineurs qu'il avait pu commettre. Il s'engage à 18 ans dans la légion étrangère pour quitter la colonie, déserte en 1936, vagabonde dans toute l'Europe.

En 1942 il écrit son premier texte, alors qu'il se trouve en prison à Fresnes: Le condamné à mort, poème en alexandrins, et le fait imprimer à ses frais.
Cocteau le soutient, après avoir lu les manuscrits de Notre-Dame des Fleurs (publié en 1944) et de Miracle de la rose (1946), et obtient pour lui une remise de peine. Il est libéré en mars 1944, et définitivement gracié en 1949.

En moins de trois ans il écrit Le Journal d'un voleur, Querelle de Brest, Pompes funèbres. Il écrit aussi pour le théâtre : Le Balcon (1956), Les Nègres (1958) et Les Paravents (1961). Ses pièces le placent très vite au premier rang du répertoire contemporain.
En 1964, à l'annonce du suicide de son ami Abdallah, il prend la décision de renoncer à la littérature. Il entreprend un long voyage jusqu'en Extrême-Orient, et revient en France juste au moment des évènements de mai 1968. Il publie alors son premier article politique, en hommage à Cohn-Bendit.
La dernière partie de sa vie, il la consacre à l'engagement politique aux côtés des Black Panthers, puis des combattants palestiniens. En 1982, il se trouve à Beyrouth lors du massacre des camps de Sabra et de Chatila. Il reprend alors la plume pour rédiger Quatre heures à Chatila, l'un de ses textes les plus engagés.
De 1983 à 1985 il rassemble des notes sur les noirs américains et les palestiniens, et sur leurs conditions d'emprisonnement.

En novembre 1985 il confie enfin le manuscrit d'Un Captif amoureux à son éditeur.

Représentations à l'Odéon :
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