Retraite Active Ce forum s'adresse à tous les retraités et futurs retraités. Les membres de ce forum ont la possibilité de discuter de tous leurs centres d'intérêt que ceux-ci soient les voyages, les loisirs ou l'actualité, entre autres.
Inscrit le: 20 Mar 2005 Messages: 127 Localisation: quelque part dans le monde...
Posté le: 25-05-2005 13:17 Sujet du message:
Tant de gens autour de moi…
Le cortège est serré
Les voix martelent les ordres bien-pensants
Couleur conformité, musique trop classique
Tant de voix ténia
Pour enrégimenter les petits soubresauts
Des pensées personnelles
Qu’ils gardent mes reflets cadrés
En bon ordre de conformité
Dans le vent chaud de mes dérives
Je navigue ou m'envole
Il n’y a plus ici qu’un sourire de pantin. _________________ Bien peu de gens savent caresser leur vie...
Inscrit le: 24 Mar 2005 Messages: 188 Localisation: Touraine
Posté le: 26-05-2005 05:34 Sujet du message:
Oh! je vous envie de si bien manier les mots!!!!
Je n'ai aucun don pour la poésie !!!! Hélas !!!
Mais j'adore lire...
Et certains de vos textes m'émeuvent terriblement !!!
Inscrit le: 24 Mar 2005 Messages: 6577 Localisation: Landes
Posté le: 27-05-2005 15:08 Sujet du message:
POUR TOUS LES PEINTRES, à vos pinceaux.........
.
pour faire le portrait d'un oiseau.
Peindre d'abord une cage
avec une porte ouverte
peindre ensuite
quelque chose de joli
quelque chose de simple
quelque chose de beau
quelque chose d'utile
pour l'oiseau
placer ensuite la toile contre un arbre
dans un jardin
dans un bois
ou dans une forêt
se cacher derrière l'arbre
sans rien dire
sans bouger ...
Parfois l'oiseau arrive vite
mais il peut aussi bien mettre de longues années
avant de se décider
Ne pas se décourager
attendre
attendre s'il le faut pendant des années
la vitesse ou la lenteur de l'arrivée de l'oiseau
n'ayant aucun rapport
avec la réussite du tableau
Quand l'oiseau arrive
s'il arrive
observer le plus profond silence
attendre que l'oiseau entre dans la cage
et quand il est entré
fermer doucement la porte avec le pinceau
puis
effacer un à un tous les barreaux
en ayant soin de ne toucher aucune des plumes de l'oiseau
Faire ensuite le portrait de l'arbre
en choisissant la plus belle de ses branches
pour l'oiseau
peindre aussi le vert feuillage et la fraîcheur du vent
la poussière du soleil
et le bruit des bêtes de l'herbe dans la chaleur de l'été
et puis attendre que l'oiseau se décide à chanter
Si l'oiseau ne chante pas
c'est mauvais signe
signe que le tableau est mauvais
mais s'il chante c'est bon signe
signe que vous pouvez signer
Alors vous arrachez tout doucement
une des plumes de l'oiseau
et vous écrivez votre nom dans un coin du tableau.
de Prévert (1900-1977)
Jacques Poème extrait du recueil "Paroles" _________________
on devrait bâtir les villes à la campagne, l'air y est plus pur
Devant la porte de l'usine
le travailleur soudain s'arrête
le beau temps l'a tiré par la veste
et comme il se retourne
et regarde le soleil
tout rouge tout rond
souriant dans son ciel de plomb
il cligne de l'œil
familièrement
Dis donc camarade Soleil
tu ne trouves pas
que c'est plutôt con
de donner une journée pareille
à un patron ?
------------------
Quant à l'anticlérical... je m'en délecte
La cène
Ils sont à table
Ils ne mangent pas
Ils ne sont pas dans leur assiette
Et leur assiette se tient toute droite
Verticalement derrière leur tête.
Inscrit le: 24 Mar 2005 Messages: 6577 Localisation: Landes
Posté le: 30-05-2005 17:05 Sujet du message:
[b]
QUI ! n'a jamais eu mal aux dents ??
et voici ce qui m'est arrivé :
Mal aux dents !
Ce soudain mal aux dents m’attriste
Mais pourquoi n’ais-je pas été assez sage
De m’asseoir sur le fauteuil du dentiste
Il m’aurait fallu pour cela du courage
Je m’y attendais du reste depuis longtemps
Sachant qu’arriverait le mal
Me disant en me dorlotant, j’ai le temps
Faisant taire la sagesse et gardant le moral
Mais un jour, il me faut faire face
Dans l’antre de l’arracheur de dents
Me voici qui pénètre dans la place
Effrayée, la mine triste devant ces instruments
De torture. Comment garder le sourire ?
La bonne humeur ? Faire avec tact
Une bonne impression. Mon cœur soupire
Et s’attend au pire.
Bonjour les dégâts
Le temps a passé
Chez le dentiste, je suis allé
Le mal aux dents, envolé
Le courage est récompensé
Lisa
Je sais, ce n'est pas trés poétique, ni même recherché. mais je ne suis qu'une modeste poétesse toute simple.
je bricole, j'assume dans ma cafetière.
le vocabulaire est parfois une barrière. _________________
on devrait bâtir les villes à la campagne, l'air y est plus pur
Inscrit le: 24 Mar 2005 Messages: 6577 Localisation: Landes
Posté le: 31-05-2005 17:02 Sujet du message:
QUI SE SOUVIENT .......................
HOMME ET L'ENFANT
L'ENFANT:
Dis monsieur, bon monsieur est-ce que la terre est ronde?
Si c'est vrai l'oiseau bleu où est-il dans le monde?
Tous les jours je suis là et pleure en l'attendant
Pleurais-tu comme moi quand tu étais enfant?
Que devient le soleil quand il tombe à la mer?
Et pourquoi le matin le ciel est si clair?
Pourquoi donc je ne peux m'envoler dans le vent?
Et pourquoi, dis monsieur je pleure en l'écoutant?
L'HOMME
Mon enfant, mon enfant, c'est vrai la terre est ronde
Et longtemps j'ai cherché l'oiseau bleu dans le monde
Comme toi j'ai pleuré en tendant mes deux bras
Mais pour toi j'en suis sûr un beau jour il viendra
N'ait pas peur le soleil ne meurt pas sous les dunes
Il s'en va pour t'offrir un beau clair de lune
Et pourquoi voudrais-tu t'envoler dans le vent
J'ai voulu moi aussi mais j'ai des cheveux blancs
L'ENFANT:
Ne pleure plus, bon monsieur, puisque la terre est ronde
Pour t'offrir l'oiseau bleu je vais courir le monde
L'HOMME
Mon enfant ne pars pas, ne pars pas pour ailleurs
L'oiseau bleu il est là cherche bien dans ton coeur
L'ENFANT
Si c'est vrai, bon monsieur, j'irai dans le soleil
Pour cueillir avec lui un morceau de ciel
L'HOMME
Mon enfant tu iras bien plus loin que le jour
L'oiseau bleu c'est l'amour, l'amour.
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&& _________________
on devrait bâtir les villes à la campagne, l'air y est plus pur
L'amitié est un trésor,
Que l'on s'est difficilement gagné,
Et il faut mettre tous nos efforts
À le protéger, à ne pas l'user.
L'amitié c'est aussi le don du coeur,
Sans attente aucune en retour,
Ce sont des sourires de chaleur,
Que l'autre nous rend à son tour.
L'amitié, c'est prendre le temps d'écouter
Et ne pas chercher de réponse.
C'est comprendre sans avoir pitié
Les larmes que l'on dénonce.
L'amitié c'est bien plus que l'amour,
C'est un sentiment que l'on ne peut jamais tricher.
C'est une promesse de franchise pour toujours
Qui ne risque jamais de nous blesser...
Pommier (peintre et poète Québécois)
ANGELDY _________________ SI CHAQUE HOMME,CHAQUE JOUR JETAIS UNE FLEUR SUR LE CHEMIN DE SON PROCHAIN,LES ROUTES DE LA TERRE
SERAIENT TELLEMENT PLUS AGREABLE
Posté le: 12-06-2005 16:09 Sujet du message: petites pièces
New-York
Ô ! ville unique sous le ciel
Ville faite par un mélange
Un cocktail inoui d’Eiffel
Et de Michel-Ange
* ( NYC 1974)
Jangada
Son étrave glissant sur des feuillets d’argent
Et, lente, retournant les flots bleus page à page
C’est un voilier penché sur le livre Océan
Lettre à lettre épelant une chanson de vagues.
*( Itapoa 1978)
Filets
Ah ! Ces filets séchés sur le cœur des étés
Tulle et jadis aux mers transparences de robes
Evanoui le sein qui sur eux se gonflait
Algues, cheveux gardés d’une mouvante épaule.
Posté le: 15-06-2005 18:12 Sujet du message: qui est elle
Qui est elle ?
Ses yeux éclairent, comme un phare
La surface de la page. Sitôt lus les mots,
Eclaboussent comme la gloire.
Elle les pressent, comme si son regard
Créait sur la crête des vagues les phrases
Ondulantes de la mélodie.
Elle voit, déjà, au-delà des feuillets
La route sur la rose des vents écrite
Sur la cinquième branche de l’étoile.
Lectrice assidue de rêves et de paradoxes
Je l’ai rencontrée dans l’angle gothique
D’une cathédrale baroque.
Elle déclamait des vers jazz-rock
Sensuels, et sans équivoque
Dans le souffle de l’électronique
D’accords organiques de nuits d’équinoxe.
Et dans un halo bleu délavé comme son jean
Elle lisait du bout de ses doigts
L’éblouissement de la lueur
D’une aurore boréale, née en plein été.
Inscrit le: 20 Mar 2005 Messages: 127 Localisation: quelque part dans le monde...
Posté le: 15-06-2005 22:29 Sujet du message:
La lune rêve versant sud
Elle complote une trêve
insolite
La lune rêve versant nord
et derrière les rideaux
gomme une trace de larme
Sur la vitre sage
elle étire deux ou trois rubans
de satin blanc
l’air de rien
l'air de tout.
La rue est silence
la rue est vallée déserte
sans valises, sans bagages.
Les détresses sont ailleurs
désormais... _________________ Bien peu de gens savent caresser leur vie...
ANGELDY _________________ SI CHAQUE HOMME,CHAQUE JOUR JETAIS UNE FLEUR SUR LE CHEMIN DE SON PROCHAIN,LES ROUTES DE LA TERRE
SERAIENT TELLEMENT PLUS AGREABLE
Des heures d'été sabs décalage... belle composition
Amour bahiana
Un peu de sable de Bahia
Doré mica, dorée silice,
Entre ses cuisses ambrées se glisse
Et dans sa chair il ensemence
A fleur de peau son doux pistil
De grains d’amour couleur Brésil.
Un peu de sable de Bahia
Délicatement s’immisce
Doré mica sur sa peau réglisse
Son corps entier prend la cadence
Et tout son être se balance
Quand elle devient l’indécence
Ses pas empreignent de silence
Inscrit le: 21 Mar 2005 Messages: 335 Localisation: Au pré des mots
Posté le: 18-06-2005 13:25 Sujet du message:
Il faut me rendre à la raison
Mes mots ne sont vivants que…
Son regard se coule en eux,
Ils n’ont de sens que…
Sa voix les murmure.
Ils ne brillent que…
Ses mains les empoignent à ma chair.
Et pour que ces mots bruissent encore plus fort,
Il me faut là, dans mon corps, au triangle d’or,
Que je sente sa faune et sa flore,
Ses bestioles et les miennes se prendre
A l’envers, à l’endroit, en écumes océanes
Et se boire leurs désirs, leurs plaisirs
Dans la même clairière.
Un porteur d'eau indien avait deux grandes
jarres, suspendues aux 2 extrémités d'une
pièce de bois qui épousait la forme de ses
épaules.
L'une des jarres avait un éclat, et, alors que l'autre
jarre conservait parfaitement toute son eau de source
jusqu'à la maison du maître, l'autre jarre perdait
presque la moitié de sa précieuse
cargaison en cours de route.
Cela dura 2 ans, pendant lesquels, chaque jour,
le porteur d'eau ne livrait qu'une jarre et
demie d'eau à chacun de ses voyages.
Bien sûr, la jarre parfaite était fière d'elle,
puisqu'elle parvenait à remplir sa fonction du
début à la fin sans faille.
Mais la jarre abîmée avait honte de son
imperfection et se sentait déprimée parce
qu'elle ne parvenait à accomplir que la
moitié de ce dont elle était censée être capable.
Au bout de 2 ans de ce qu'elle considérait
comme un échec permanent, la jarre endommagée
s'adressa au porteur d'eau,
au moment où celui-ci la remplissait à la source.
"Je me sens coupable, et je te prie
de m'excuser."
"Pourquoi ?" demanda le porteur d'eau.
"De quoi as-tu honte ?"
"Je n'ai réussi qu'à porter la moitié de ma cargaison
d'eau à notre maître, pendant ces 2 ans, à cause
de cet éclat qui fait fuire l'eau. Par ma faute,
tu fais tous ces efforts, et, à la fin,
tu ne livres à notre maître que la moitié de l'eau.
Tu n'obtiens pas la reconnaissance complète
de tes efforts",
lui dit la jarre abîmée.
Le porteur d'eau fut touché par cette confession,
et, plein de compassion, répondit:
"Pendant que nous retournons à
la maison du maître, je veux que tu regardes
les fleurs magnifiques qu'il y a au bord du chemin".
Au fur et à mesure de leur montée sur le
chemin, au long de la colline, la vieille jarre vit
de magnifiques fleurs baignées de
soleil sur les bords du chemin, et cela lui mit
du baume au coeur. Mais à la fin du parcours,
elle se sentait toujours aussi mal
parce qu'elle avait encore perdu la moitié
de son eau.
Le porteur d'eau dit à la jarre
"T'es-tu rendue compte qu'il n'y avait
de belles fleurs que de TON côté, et presque aucune
du côté de la jarre parfaite?
C'est parce que j'ai toujours su que
tu perdais de l'eau, et j'en ai tiré parti.
J'ai planté des semences de fleurs de
ton côté du chemin, et, chaque jour, tu les
as arrosées tout au long du chemin.
Pendant 2 ans, j'ai pu grâce à toi cueillir de
magnifiques fleurs qui ont décoré la table
du maître. Sans toi, jamais je n'aurais pu
trouver des fleurs aussi fraîches et
gracieuses."
_Morale de l'histoire: Nous avons tous des
éclats, des blessures, des défauts.
Nous sommes tous des jarres abîmées.
Certains d'entre nous sont diminués par la
vieillesse, d'autres ne brillent
pas par leur intelligence,
d'autres trop grands, trop
gros ou trop maigres, certains sont chauves,
d'autres sont diminués physiquement,
mais ce sont les éclats, les défauts en nous
qui rendent nos vies intéressantes et exaltantes.
Vous devez prendre les autres tels qu'ils sont,
et voir ce qu'il y a de bien et de bon en eux.
Il y a beaucoup de positif partout.
Il y a beaucoup de bon en vous!
Ceux qui sont flexibles ont la chance de ne pas
pouvoir être déformés. Souvenez-vous
d'apprécier tous les gens si différents
qui peuplent votre vie ! Sans eux, la vie
serait bien triste.
Merci d'apprécier amicalement mes imperfections
et, plus important pour vous,
d'apprendre à aimer les vôtres.
angeldy
_________________ _________________ SI CHAQUE HOMME,CHAQUE JOUR JETAIS UNE FLEUR SUR LE CHEMIN DE SON PROCHAIN,LES ROUTES DE LA TERRE
SERAIENT TELLEMENT PLUS AGREABLE
que cela est bien dit et redonne le moral à celui qui n'en aurait pas ; il faudrait que beaucoup s'en inspire pour mieux supporter les autres, merci angeldy de cette belle leçon d'humanité
Posté le: 23-06-2005 18:20 Sujet du message: pensées
Bonsoir à toutes et tous..
Pensées
Des monts et des rochers des forteresses
Et palais que nous avons bâtis,
C’est dans l’éphémère d’une émotion que
Surgissent des vérités essentielles.
Les étoiles montant la nuit, à l’horizon
Ne se consumeront point. Elles demeureront
Longtemps après nous des instants de vie étincelants
Semblables à des diamants.
Aujourd’hui…
…Mes pensées sont couleur de lumières lointaines
En un jardin sonore au soupir des fontaines
Elles courent à jamais les blanches prétentaines.
Mes pensées sont couleur de lunes d'or lointaines.
Un Roi avait pour fils unique un jeune Prince
courageux, habile et intelligent. Pour parfaire
son apprentissage de la Vie, il l'envoya auprès
d'un Vieux Sage.
"Éclaire-moi sur le Sentier de la Vie",
demanda le Prince.
"Mes paroles s'évanouiront comme les traces
de tes pas dans le sable, répondit le Sage.
Cependant je veux bien te donner quelques indications.
Sur ta route, tu trouveras 3 portes. Lis
les préceptes indiqués sur chacune d'entre elles.
Un besoin irrésistible te poussera à les suivre.
Ne cherche pas à t'en détourner, car tu serais
condamné à revivre sans cesse ce que tu aurais fui.
Je ne puis t'en dire plus. Tu dois éprouver
tout cela dans ton coeur et dans ta chair.
Va, maintenant. Suis cette route, droit
devant toi."
Le Vieux Sage disparut et le Prince s'engagea
sur le Chemin de la Vie.
Il se trouva bientôt face à une grande porte sur
laquelle on pouvait lire "CHANGE LE MONDE".
"C'était bien là mon intention, pensa le Prince,
car si certaines choses me plaisent dans ce monde,
d'autres ne me conviennent pas." Et il entama son
premier combat. Son idéal, sa fougue et sa vigueur
le poussèrent à se confronter au monde, à entreprendre,
à conquérir, à modeler la réalité selon son désir.
Il y trouva le plaisir et l'ivresse du conquérant,
mais pas l'apaisement du coeur. Il réussit à changer
certaines choses mais beaucoup d'autres lui résistèrent.
Bien des années passèrent.
Un jour il rencontra le Vieux Sage qui lui demande :
"Qu'as-tu appris sur le chemin ?" "J'ai appris,
répondit le Prince, à discerner ce qui est en mon
pouvoir et ce qui m'échappe, ce qui dépend de moi
et ce qui n'en dépend pas". "C'est bien, dit le
Vieil Homme. Utilise tes forces pour agir sur ce
qui est en ton pouvoir. Oublie ce qui échappe à
ton emprise." Et il disparut.
Peu après, le Prince se trouva face à une seconde
porte. On pouvait y lire "CHANGE LES AUTRES".
"C'était bien là mon intention, pensa-t-il.
Les autres sont source de plaisir, de joie et
de satisfaction mais aussi de douleur, d'amertume
et de frustration." Et il s'insurgea contre tout
ce qui pouvait le déranger ou lui déplaire chez
ses semblables. Il chercha à infléchir leur
caractère et à extirper leurs défauts.
Ce fut là son deuxième combat.
Bien des années passèrent.
Un jour, alors qu'il méditait sur l'utilité
de ses tentatives de changer les autres, il croisa
le Vieux Sage qui lui demanda : "Qu'as-tu appris
sur le chemin ?" "J'ai appris, répondit le Prince,
que les autres ne sont pas la cause ou la source
de mes joies et de mes peines, de mes satisfactions
et de mes déboires. Ils n'en sont que le
révélateur ou l'occasion. C'est en moi que
prennent racine toutes ces choses." "Tu as raison,
dit le Sage. Par ce qu'ils réveillent en toi,
les autres te révèlent à toi-même. Soit
reconnaissant envers ceux qui font vibrer en
toi joie et plaisir. Mais sois-le aussi envers
ceux qui font naître en toi souffrance ou
frustration, car à travers eux la Vie t'enseigne
ce qui te reste à apprendre et le chemin que tu
dois encore parcourir." Et le Vieil Homme disparut.
Peu après, le Prince arriva devant une porte
où figuraient ces mots "CHANGE-TOI TOI-MEME".
"Si je suis moi-même la cause de mes problèmes,
c'est bien ce qui me reste à faire," se dit-il.
Et il entama son 3ème combat. Il chercha
à infléchir son caractère, à combattre ses
imperfections, à supprimer ses défauts, à changer
tout ce qui ne lui plaisait pas en lui, tout
ce qui ne correspondait pas à son idéal.
Après bien des années de ce combat où il connut
quelque succès mais aussi des échecs et des
résistances, le Prince rencontra le Sage qui lui
demanda :
Qu'as-tu appris sur le chemin ?"
"J'ai appris, répondit le Prince, qu'il y a en
nous des choses qu'on peut améliorer, d'autres
qui nous résistent et qu'on n'arrive pas à
briser."
"C'est bien," dit le Sage.
"Oui, poursuivit le Prince, mais je commence à
être las de ma battre contre tout, contre tous,
contre moi-même. Cela ne finira-t-il jamais ?
Quand trouverai-je le repos ? J'ai envie de
cesser le combat, de renoncer, de tout abandonner,
de lâcher prise." "C'est justement ton prochain
apprentissage, dit le Vieux Sage. Mais avant
d'aller plus loin, retourne-toi et contemple
le chemin parcouru." Et il disparut.
Regardant en arrière, le Prince vit dans le
lointain la 3ème porte et s'aperçut qu'elle
portait sur sa face arrière une inscription qui disait
"ACCEPTE-TOI TOI-MÊME."
Le Prince s'étonna de ne point avoir vu cette
inscription lorsqu'il avait franchi la porte la
première fois, dans l'autre sens. "Quand on combat
on devient aveugle, se dit-il." Il vit aussi,
gisant sur le sol, éparpillé autour de lui,
tout ce qu'il avait rejeté et combattu en lui :
ses défauts, ses ombres, ses peurs, ses limites,
tous ses vieux démons. Il apprit alors à les
reconnaître, à les accepter, à les aimer.
Il apprit à s'aimer lui-même sans plus se comparer,
se juger, se blâmer.
Il rencontra le Vieux Sage qui lui demanda :
"Qu'as-tu appris sur le chemin ?"
"J'ai appris, répondit le Prince, que détester
ou refuser une partie de moi, c'est me condamner
à ne jamais être en accord avec moi-même.
J'ai appris à m'accepter moi-même, totalement,
inconditionnellement."
"C'est bien, dit le Vieil Homme, c'est la première
Sagesse. Maintenant tu peux repasser la 3ème
porte."
A peine arrivé de l'autre côté, le Prince
aperçut au loin la face arrière de la seconde
porte et y lut
"ACCEPTE LES AUTRES".
Tout autour de lui il reconnut les personnes
qu'il avait côtoyées dans sa vie ; celles qu'il
avait aimées comme celles qu'il avait détestées.
Celles qu'il avait soutenues et celles qu'il avait
combattues. Mais à sa grande surprise, il était
maintenant incapable de voir leurs imperfections,
leurs défauts, ce qui autrefois l'avait tellement
gêné et contre quoi il s'était battu.
Il rencontra à nouveau le Vieux Sage. "Qu'as-tu
appris sur le chemin ?" demanda ce dernier.
J'ai appris, répondit le Prince, qu'en étant en
accord avec moi-même, je n'avais plus rien à
reprocher aux autres, plus rien à craindre d'eux.
J'ai appris à accepter et à aimer les autres
totalement, inconditionnellement." "C'est bien,"
dit le Vieux Sage. C'est la seconde Sagesse.
Tu peux franchir à nouveau la deuxième porte.
Arrivé de l'autre côté, le Prince aperçut la
face arrière de la première porte et y lut
"ACCEPTE LE MONDE".
Curieux, se dit-il, que je n'aie pas vu cette
inscription la première fois. Il regarda autour
de lui et reconnut ce monde qu'il avait cherché à
conquérir, à transformer, à changer. Il fut frappé
par l'éclat et la beauté de toute chose. Par leur
perfection. C'était pourtant le même monde
qu'autrefois. Etait-ce le monde qui avait changé
ou son regard ?
Il croisa le Vieux Sage qui lui demanda.
"Qu'as-tu appris sur le chemin ?"
"J'ai appris, dit le Prince, que le monde
est le miroir de mon âme. Que mon âme ne voit
pas le monde, elle se voit dans le monde.
Quand elle est enjouée, le monde lui semble gai.
Quand elle est accablée, le monde lui semble
triste. Le monde, lui, n'est ni triste ni gai.
Il est là ; il existe ; c'est tout. Ce n'était
pas le monde qui me troublait, mais l'idée que
je m'en faisais. J'ai appris à accepter sans
le juger, totalement, inconditionnellement."
C'est la 3ème Sagesse, dit le Vieil Homme.
Te voilà à présent en accord avec toi-même, avec
les autres et avec le Monde." Un profond sentiment
de paix, de sérénité, de plénitude envahit le
Prince. Le Silence l'habita. "Tu es prêt,
maintenant, à franchir le dernier Seuil, dit
le Vieux Sage, celui du passage du silence de
la plénitude à la Plénitude du Silence".
Et le Vieil Homme disparut.
Auteur inconnu
angeldy _________________ SI CHAQUE HOMME,CHAQUE JOUR JETAIS UNE FLEUR SUR LE CHEMIN DE SON PROCHAIN,LES ROUTES DE LA TERRE
SERAIENT TELLEMENT PLUS AGREABLE
B èth cèu de Pau
Quoan te tournarey bede ?
Qu’ey tant soufert despuch qui t’ey quitat.
Si-m cau mouri chens te tourna rebede
Adiu, bèth cèu, t’aurey pla regretat.
Qu’auri boulut, Bearn canta ta gloère
Mes nou pouts pas, car que souy trop malau
Moun Diu, moun Diu ! (bis)
Lechat me bede encoère (bis)
Lou cèu de Pau , lou cèu de Pau.(bis)
Gé, qu’èri soul dens ma triste crampete
A respira lou perfum deu printemps
Quoan tout d’u cop, ue praube irounglete,
Pousse u gran crit e puch en mème tems
U esparbè cour sus la beroujine
Say, say t’aci, jou nou t’harey pas mau !
Rentre dehens, que parleram praubine (bis)
Deu cèude Pau deu cèu de Pau.(bis)
Qu’as tu pensat, la mie praube amigue
De biadja soule, chens nat secours ?
Repause drin, de courre que fatigue,
Aci, n’as pas à cranhe lous autours
Perque trembla ?
Ben n’es pas presounère
Que pods parti si n’ey pas ço qui-t cau
Repren toun bol, ben boultiga leugère (bis)
Au cèude Pau au cèu de Pau. (bis)
Mes, que t’en bas, beroje messadjère
Adiu, adiu ! Chens tu qu’em bau mouri.
Car lou boun Diu enta d'eth que m’apère
Douma, belheu nou serey mes aci.
Puchque t’en bas, ben- t-en ta la mountanhe
Ben ha toun niet debach nouste pourtau
Qu’auras de tout, ta tu e ta coumpanhe
Au cèu de Pau, au cèu de Pau (bis) _________________ poete_musika..4 mains
Posté le: 30-06-2005 11:54 Sujet du message: Un petit coin de poesie....
Ce poème n'est pas de moi, lu sur une revue de retraités......
BONHEUR D'ETE
Maintenant le soleil a séché la rosée
Voici venir à nous le plus beau des matins
Je suis vieille à présent, et cependant grisée
par les chants des oiseaux,la fraicheur du jardin.
Je regarde les fleurs,et j'attends les enfants
et les petits enfants, et les amis aussi.
Ce calme,ce bonheur,ce tintement de cloche
dureront-ils toujours ? dureront-ils longtemps?
A l'ombre du pin bleu,on entendra des rires,
de l'eau fraiche coulera dans les verres bleutés.
Que de chaleur,que de douceur,que de beauté!!!
Près de cette maison où notre vie respire
dans la DROME aux paysages enchanteurs
dans nos coeurs et nos yeux c'est le même sourire
Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure Aller à la page Précédente1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8Suivante
Page 2 sur 8
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum