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Posté le: 16-11-2008 05:42 Sujet du message: suite des années 50 60, de laramas suite
je recommence, on m'a fait disparaitre mon récit!!Donc le samedi soir suivant ,nous avons pris le chemin du bal.Nous avons pris une table et commandé notre bouteille d'eau minerale.MonsieurD....est venu vers nous.J'étais contente car ça changeait les idées noires de maman,c'était un voisin bien poli.Voilà que j'apperçois le gars qui avait les beaux yeux.Je dis à maman,"il est encore là celui la"!!!poliment,il est venu demander la permission de me faire danser;alors je lui dis que je voulais bien danser avec lui, mais qu'il fallait qu'il prenne des cours de danse!!C'était un passo,gare mes pieds;je lui ai expliqué les pas,il apprenait vite.Vers 3 heures du matin, nous rentrions,et malheur, nous voyons de la lumière,mon père était assis à la table.Il se met à crier,disant que je devrais ètre au lit.Pour une fois, la colère m'a pris,et je lui répondis qu'il fallait bien que nous sortions de cette ambiance!!bien sur,j'ai eu une bonne claque,mais ne baissant pas les yeux,je lui dis"ça ne sert à rien que tu me gifles,tu ne vois pas l'exemple que tu me donnes!!!Il a été soufflé, a remit sa veste et est ressorti.Maman, était blanche,elle avait eu très peur.elle me dit de ne rien dire,mais j'en avais marre de cette ambiance,il la prenait pour sa bonne, sauf qu'elle il ne la payait pas.En partant à mes cours de dactylo,un jour, le jeune homme aux yeux bleus,qui me faisait des "cotte cotte" pour une fois vint vers moi, je me moquais de lui, lui disant que je n'avais pas eu sa belle chanson;il rit et s'excusa,et me demanda si je voulais le revoir.Pourquoi pas!!donc nous sommes devenus copains,il était très entrepenant,et nous avons flirter,et nous allions nous promrnener ensemble.Le temps avait passé, et j'avais eu mes 17 ans.Il parait que j'avais du "chien"et les garçons cherchaient à me tourner autour.!!!Je n'avais plu eu de nouvelle de Roger mon ex filleul.Ca ne me tourmentait pas.Mais voilà qu'un soir de bal, le garçon aux yeux noirs (il s'appelait Georges)commençait à mieux danser(il allait aux cours, me disait il)dansait avec moi, et entre le copain "Jean"c'etait le "cotte cotte".Il vient vers moi, et ,je dansais avec Georges,et me prenant par le bras,en colère, commence à me dire que je n'avais pas à danser avec...là,ça a été très vite;Georges le prit par la cravate,et l'emmena hors du bal !!J'allais jusqu'a la porte et je les vois se disant des mots d'oiseaux,et ils allaient en venir aux mains.Je suis sortie, suis allée vers eux, et les ai traité de fous,disant que j'étais absolument libre,que je ne leur permettais pas de se chamailler pour moi, n'étant ni à l'un ,ni à l'autre.Je suis rentrée dans la salle de bal,maman,me cherchait; je lui ai expliqué;elle voulait rentrer;je lui ai dit"non ,attends,je vais les calmer"une danse commencait,et un jeune vint m'inviter à danser,je suis allé danser avec lui...!!Seul Georges me regrardait d'un air penaud.j'avais remarqué que mon cavalier était un rouquin flamboyant et je ne voulais pas de rouquin.La danse suivante Georges revint me chercher,et me parla de sa dispute ,Il commençait à m'interesser.Nous sommes sortis ensemble le dimanche après midi.Je l'avais dit à maman,bien sur, j'ai eu beaucoup de recommandations""sois sérieuse,ou allez vous allez?les garçons cherchent tous la meme chose,et ensuite ils s'en vont etc..."N'ai pas peur maman, je sais me défendre,et je ne pense pas à ce que tu me prédis".Nouis sommes allés en ville ,et il se mit à me raconter sa vie;il était fils unique,son père était un maçon d'origine italienne,c'était un communiste qu'il ne fallait pas chercher,il était parti de chez ses parents,car son père voulait qu'il soit maçon aussi,et lui voulait apprendre la mécanique,il avait passé son certificat d'étude en candidat libre,1er de la session,car son père ne voulait pas qu'il aille à l'école ,il n'avait qu'à ètre maçon!!!Sa mère était du nord de la France,elle ètait malheureuse avec son mari, celui çi buvait,et ètait méchant avec elle.Ils n'habitaient pas Lyon, mais dans la Drome,ayant été obligés de fuire quand les boches faisaient des rafles chez les communistes,et son père vendait le journal "l'humanité" à la sortie de l'usine.A16 ans,il était parti dans le maquis,et ensuite s'engagea dans l'armée .Puis à19 aans,était rentré dans une usine de mécanique sur Lyon,habitant à coté de chez sa tante.Il était intelligeant et sympa.Nous avons fini la journée au cinema,a la seance de 17heures.Il donnait un film avec Jean Gabin et Michelle Morgan.Nous avons décidé de nous revoir;il commençait à me plaire.Mais le soir, je suis rentrée à19h30,et maman était inquiète.Je lui ai raconté mon après midi et parlé de la vie de Georges.Elle avait des points communs avec la mère de Georges.Ce soir là mon père est arrivé tard,avec son repas acheté chez un traiteur,il achetait des crevettes,des fois du homard, des légumes primeurs ,du bon fromage, un dessert.Maman le servait,ça m'horripilait.nous maman et moi mangions des pates et des patates,et de temps en temps le dimanche un petit morceau de viande.Mon père rapportait toujours sa bouteille de vin à 14 degrés.J'étais écoeurée de son ègoisme.Jamais un sourire,mais des scènes pour rien.Un soir, nous avions une grande cuisine, et mon père avait installé dans un coin un établi,et disposé dessus des boites de clous et de vis.Je me demande pourquoi il avait ça, il ne bricolait jamais.Un soir, il prit l'idée de rentrer sa moto contre son établi, cart disait il, il allait neiger.Maman, en passant vers l'établi,eu le melheur de renverser sa boite de clous.Il c'est mis à hurler, la traitant de tous les noms,la rabaissant,moi, la colère montait.Ma pauvre maman, lui dit:" ne crie pas Roger(c'était son prénom)je vais te les ramasser".J'ai bondi:"non; maman,il t'a injurié et sa moto n'a rien à faire là"(il avait une cabane dans le jardin ,qui lui servait de garage)qu'est ce que j'avais dit!!!il hurla encore plus fort, disant que je soutenais toujours ma mère, que c'était elle qui me montait la tète"Je lui tints tète,et lui demandais s'il me prenais pour une idiote, que j'étais bien assez grande depuis longtemps pour me rendre compte de ce qu'il nous faisait subir.Encore une fois, il a été très surpris et continua de gromeller;mais ma maman, ramassa quand mème les clous!!!Quand nous entendions sa moto arriver, je me souviens que je commençais à trembler et à me dire :qu'est ce qu'il va encore trouver ce soir, pour faire une scène.Je pouvais de moins en moins le supporter....JE vais m'arrèter pour ce soir, mes amis,car j'ai une boule dans la gorge..je vais me calmer et nous reprendrons demain, si vous le voulez bien.Bon dimanche, je vous embrasse très fort.Odette laramas _________________
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Posté le: 16-11-2008 10:14 Sujet du message: bravo odette
Je viens de lire tout tes recits...Tu as une sacré mémoire ! Bravo. Je voudrais pouvoir ecrire aussi bien que toi. C'est une bonne thérapie, m'a dit un jour mon médecin. J'ai commencé.....mais c'est très délicat de se dévoiler aux yeux de tous. Peut-être, trop sensible, le passé oui, mais il y a du bon et du mauvais ! Donc pour l'instant je préfère aller de l'avant... Je suis née en 42. ....Pas tout a fait la même pèriode. Merci Odette et a bientôt.
Posté le: 17-11-2008 04:02 Sujet du message: les années féminines de1950 de Laramas suite
merçi mes amis,pigeon voyageur,serait ce" que tu as bien roulé ta bosse?"Roro,voilà la suite:nous avions droit à des scènes tous les soirs,mon père si intelligent dans son travail,et si charmant en dehors de sa maison,était franchement invivable.Je me souviens d'un soir ou maman épluchait des légumes pour une soupe;elle avait l'habitude de mettre sur la table, une casserole d'eau,et mettait ses légumes épluchés dedans pour les laver,pour ètre avec elle, au lieu de monter faire mes devoirs dans ma chambre,je me mettais au bout de la table.Pour une fois, mon père passait,avant de repartir à ses amusements.Bruit de moto,il ouvre la porte brusquement,et surprise,je le regarde entrer,il arrive vers moi,et m'assène une giffle magistrale.Je bondis de ma chaise,et lui dis"qu'est ce que j'ai fait",réponse"tu n'as pas à me regarder comme ça",maman,se permet de lui dire:"c'est ridicule,on peut bien te regarder,non?"la réponse a été directe,il a jeté la casserole de légumes et l'eau à terre!!!Il est ressorti, en tapant la porte,et est reparti!!!Maman et moi, nous étions en colère, encore une fois en lui aidant à ramasser sur le carrelage,et légumes et eau,je lui ai encore demandé,comment elle pouvait admettre d'ètre traitée ainsi,et surtout, ce qu'elle attendait pour demander le divorce?Je lui ai méme dit:" ma parole, tu l'aimes encore".ma pauvre maman, voilà que je lui faisais des reflexions désagréables.Alors,elle me dit,voila, tu es assez grande maintenant,et je vais t'expliquer quelques choses que tu ne savais pas.Alors elle m'expliqua que depuis que nous étions venues le rejoindre à Lyon,et mème depuis qu'il avait eu sa "1ére" maitresse avant la guerre,mon père et elle n'avaient plus jamais eu de rapports sexuels;et que vu sa religion, il n'était pas permis de divorcer;et surtout ,en plus, la villa que nous, habitions était allouée seulement au personnel faisant partie des cadres de l'usine,d'ailleurs il y avait toute une cité ouvrière qui était réservée au personnel travaillant à l'usine.Or, si nous avions quitté mon père, nous nous trouvions à la rue;il se faisait d'ailleurs un plaisir de nous le rappeler élégamment,style:"vous ètes chez moi,c'est moi qui vous loge"et à cette époque, il était impossible de trouver un appartement.Et puis, elle me disait aussi, qu'un enfant avait besoin de son père!!!La, je me mis à rire et lui répondis que je me trouverais super bien, avec elle seule, pour ce que mon père m'apportait,que du stress!!!Je voyais que maman était trop douce et gentille,et qu'il ne la méritait pas.D'ailleurs,je me plaignais de palpitations et je ressentais une gène dans la gorge.Maman,à force de me l'entendre dire, m'a emmenée chez un bon mèdecin;celui ci,m' ausculta,et me dis que j'avais un début de goitre interne,il ne se voyait pas mais allait certainement s'étendre,il me donna un traitement à base d'iode,et dit à maman que ça venait des privations au moment de la formation, et du stress que j'avais subi.Mon père ne pouvait pas arranger l'énervement qui me donnait ces palpitations...donc à surveiller.Tous les jours, je prenais 1 heure pour continuer à faire la gymnastique et garder ma souplesse,grands écarts,et le pont,et mouvements divers.mes chorégraphies me manquaient beaucoup.J'étais très bien faite, poitine et hanches de 85cms et taille de 63cms,pour mes 1m70,je pesais 48kgs.tout le monde et surtout les hommes me disaient belle et attirante.Je m'en rendais compte,et en profitais quelques fois.Les cavaliers se bousculaient au bal,j'avais le choix...mais l'ancien maquisard, Georges,avait ma préférence;je dois avouer qu'il avait fait d'énormes progrets en danse.Le dimanche àprès-midi,nous sortions ensemble,en effet il avait de beaux yeux,et(il embrassait bien)!!Si maman avait su,elle m'aurait encore accompagné,mème en après midi!!Un jour, ou nous échangions les faits qui se passaient chez nos parents respectifs,il me dit:"Et, si on se mariait,qu'en penses tu?"Surprise,car je n'avais pas envisagé cette solution!!Mais, alors, comment osé parler de ça à maman;ne parlons pas de mon père!!!j'aurais laissé annoncer ça par maman,quand je ne serais pas à la maison...Mes 18 ans approchaient;il me semblait sans certitude,que je serais très passionnée!!ah,la bétise n'était pas loin!!si on peut appeler cela comme ça..le samedi soir, nous allions toujours danser,le printemps approchait,car l'air était doux;et pendant que maman,faisait quelques danses avec notre voisin monsieur D...,nous sous échapions et allions derrière la salle de bal, rendez-vous des amoureux;j'aimais beaucoup ces petites séances de bisous,et de douces caresses,mais toujours pas toutouche ou il ne fallait pas.Je n'osais pas,les paroles de maman me revenaient en tète "attention, ma fille, les garçons cherchent toujours la mème chose,et après ils s'en vont!!!",et en étant serrée dans les bras de Georges,je sentais bien que quelque chose de dur,me tallait le ventre!!alors là, je repensais à ce préservatif,que ma copine avait déplié devant moi,et la peur que j'avais eu en voyant la longueur de l'objet!!!quelques fois quand j'entendais Annie Cordy chanter:"j'y vas t'y,j'y vas t'y pas,j'y vas t'y" je pensais à cet acte là,et moi aussi, je me posais la question!!! ah!!ça devient coquin n'est ce pas!!! alors mes amis, faites vos paris ,qu'allez vous anticiper ?je vous laisse faire les paris,et je vous dis à demain,en vous faisant de gros bisous.Odette Laramas _________________
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Posté le: 17-11-2008 11:15 Sujet du message: ROULE MA BOSSE ?
Roulé ma bosse , non pas vraiment....
j'ai vécu...Issue d'une famille nombreuse,jeunesse pas évidente, un père qui quitte le navire....avec une autre femme, une mère qui passera le reste de sa vie a elever sa couvée le mieux possible. Elle a très bien réussi . Plutôt des bons souvenirs....mais il faut se faire une carapace.
Que m'arrive t'il ? j'écris, mais tout se bloque en moi. Donc j'arrête.
A bientôt, si j'ai le courage.
Toujours garder son masque ? JE NE PENSE PAS;
Posté le: 18-11-2008 01:49 Sujet du message: Lebororo de laramas
Mon cher Roro,je voudrais bien mettre des photos;mais tu sais que je ne suis pas un as, sur l'ordi!!! et je ne sais pas le faire.je vais reprendre le récit.Gros bisous Odette laramas _________________
Posté le: 18-11-2008 03:44 Sujet du message: les années féminine de 1940,et plus. Laramas suite
.Ce dimanche là,il faisait beau, et nous avions rendez-vous,avec mon amoureux,Nous avions découvert une superbe petite guinguette,au bord d'une petite rivière.Le seul ennui était que la piste de danse ètait cimentée,alors pour glisser en dansant une valse,avec des talons de8cm,ça n'était pas le rève,mais j'avais de bons mollets bien formés par la danse classique,et les autres.Autour de la piste ,il y avait des arbres et les propriètaires avaient fait courir entre les branches des guirlandes de lampes multicolores.Il y avait des petites tables tout autour.Nous en avions occupé une, avec notre eau minerale ,bien fraiche à boire.Nous avons dansé collés serrés,et je ressentais mon émoi,mais encore plus celui de Georges!!!En fin d'après midi,nous sommes allés "visiter"la chambre de mon amoureux;c'était la première fois que je me trouvais dans cette situation.La tapisserie représentait des roses rouges,et le lit,avait du moilleux..Ma tète tournait,et mon coeur palpitait très fort.Les mains de Georges,remontaient le long de mes cuisses,et c'était agréable.Puis ensuite j'ai laissé faire,et voilà ça devait arriver!!!A vrai dire, ça n'a pas été ce que j'attendais;d'abord j'ai eu un peu mal,et ensuite ça a été très rapide.eh bien, on décrivait cet émoi extra ,non ,pas terrible,surtout il y avait eu la peur qui ne m'avait pas quitté.Nous avons repris nos baisers et il me réclamait encore une étreinte.J'ai refusé doucement .Voilà, je n'étais plus vierge,j'étais génée,et une sensation bizarre m'habitait ;ça allait d'une espèce de fierté d'avoir osé,mélangée à une crainte de me retrouver enceinte malgré la toilette sérieuse que j'avais faite,et surtout j'avais taché ma petite culotte.Je ne savais pas que c'était normal,j'aurais voulu pouvoir demander à maman,mais je n'aurais jamais osé.Je me souviens ètre sortie très vite de cette chambre,honteuse;je pensais "est ce que ça ce voit?"Mon Dieu, il fallait rentrer chez mes parents,et je n'étais pas très fière.Le soir après le repas,je suis allée encore me laver,et laver la petite culotte.Mais, me voila bien,comment faire pour pendre cette culotte solitaire ,sans que maman la voie?.J'ai très mal dormi cette nuit là,en me disant,je ne recommencerai pas.J'étais encore une gamine,sous mes airs de demoiselle.j'étais en vacances, car Paques arrivait.Georges travaillait dans l'usine de mécanique,ça lui plaisait beaucoup,et il avait de bons résltats;il était P1,et il voulait arrivé.Nous sommes retournés le samedi au bal;il n'avait pas appris à danser le swing;alors, je m'étais mise d'accord avec lui, que si mon" ZAZOU "de danseur, venait m'inviter, je pourrais aller danser On appelait "zazou"les jeunes gens qui portaient la veste longue un peu large, le pantalon assez long,et les chaussures avec des talonnettes;la coiffure aussi était caractèristique,c'était la banane qui avancait sur le front.La tante de Georges, lui avait dit qu'un couple de sa connaissance,avait loué un appartement,pour ètre sur Lyon au moment de la foire,cet appartement n'était pas très loin de la guingette ou nous allions danser.il avait une cuisine et 3 pièces.Georges pensait que nous pourrions le reprendre ,après nous ètre mariés.j'en révais car ça m'aurait sortie de la mauvaise ambiance familialle,et lui voulait un foyer.Mais, problème, comment annoncer ça à maman?encore moins à mon père!!!Vraiement nous en avions envie de cet appartement.Je ne pensais pas qu'il débutait son travail,donc pas encore un gros salaire,et moi toujours à l'école.Rien ne fait peur à cet age là.Un soir, on entend la moto:notre terreur à maman et moi.Mon père entre,et nous avons tout de suite vu qu'il n'était pas à jeun du tout.Il se met à table,et demande à maman de lui faire chauffer ce qu'il c'était acheté.Il avait un demi homard,des haricots verts très fins,des criques de pommes de terre,un fromage blanc,et une tarte aux pommes.là je me souviens en détail de ce qu'il avait ramené.Nous ,nous avions des pates,un petit bout de fromage ,et de la salade.pendant qu'il épluchait son homard,maman lui met chauffer ses criques de pommes de terre(ce sont des galettes de pommes de terre hachées,melangées avec des oeufs et de la crème)En mème temps, elle met nos pàtes chauffer.mon père était un peu long car il fallait décortiquer son homard,et horreur,une odeur de brulé se répandait dans la cuisine.C'était les criques de mon père qui avaient pris chauds;il se met à hurler et à injurier maman,et le voila qui se précipite pour aller dans sa chambre,les chambres étaient au dessus de la cuisine,une jolie rampe d'escaliers y allait;il redescend quelques marches et se met à tirer des coups de révolver par la rampe dans la cuisine.quelle terreur nous avons eu!!! nous ne savions pas qu'il avait cette arme.Je me suis mise devant maman et lui ai dit,"eh bien tires,tu me tueras la première."Maman essayait de me retirer de devant elle, mais je ne sais pas ou j'avais été chercher cette force,elle n'a pas pu y arriver.La crise passée,il redescend, et dit à maman "serts moi tout de suite"J'ai bondi ,et lui ai flanqué à la figure ses criques,en le traitant de fou,et qu'il n'avait plus sa lucidité.Maman pleurait,lui c'est levé et après avoir mis son repas dans la poubelle est reparti,en hurlant et en claquant la porte.La,j'ai senti mes jambes qui tremblaient et, un malaise mon coeur tapait si fort, qu'il a fallu que je m'assoie vite,je perdais connaissance.Maman, ètait affolée ,elle me donna un sucre avec de l'alcool de menthe ,dans la bouche.Le malaise m'a semblé très long....mais pour ce soir ,je m'arrète car c'est toujours très dur à y repensser.A demain, mes chers amis ,je vous embrasse tous.odette laramas. _________________
Bonjour Odette et merci pour ton récit. Il est certainement difficile pour toi de l'écrire et de le partager avec d'autres personnes mais tout cela est peut-être salvateur .A demain pour la suite.
Eh bien, "Odette", quelles aventures... Rentrions-nous dans un polar au sens où vous, ta maman et toi, aviez échappé au massacre... On ne s'imagine pas que de tels actes puissent avoir lieu dans une famille normalement constituée. Les romans policiers passent la plupart du temps pour de la fiction.
Cramponnons-nous pour la suite de ces épisodes... A bientôt ! _________________ J'ai 71 ans, j'habite dans le 68 en Alsace. Je suis ouvert à nombre d'échanges
Posté le: 18-11-2008 23:55 Sujet du message: Re: ROULE MA BOSSE ?
DOUDOUKUNTZ a écrit:
Roulé ma bosse , non pas vraiment....
j'ai vécu...Issue d'une famille nombreuse,jeunesse pas évidente, un père qui quitte le navire....avec une autre femme, une mère qui passera le reste de sa vie a elever sa couvée le mieux possible. Elle a très bien réussi . Plutôt des bons souvenirs....mais il faut se faire une carapace.
Que m'arrive t'il ? j'écris, mais tout se bloque en moi. Donc j'arrête.
A bientôt, si j'ai le courage.
Toujours garder son masque ? JE NE PENSE PAS;
c'est sure parfois de se remémoré une enfance une vie il ne faut mieux pas je te comprend c'est si dure ; a ce qu'il parait plus on avance dans l'age ; plus les souvenirs lointains nous reviennent ! dites vous trouvez pas çà bizarre pourquoi des personnes qui ont 95 ans appellent elles encore leur mère ; c'est ce que ma dit ma fille qui travaille au long séjour !! _________________
Posté le: 19-11-2008 04:28 Sujet du message: les années féminines de 42à60 de Laramas suite
Bonsoir mes amis,vous avez raison, j'ai des souvenirs pas banales.Quand mes copines d'école, me disaient "tu as de la chance, toi.Ton père est chef et tu es fille unique"Je leur répondais:"que je voudrais ètre d'une famille de plusieurs enfants ,et avoir un père ouvrier et normal"Je me souviens que quand j'avais mon filleul de guerre au ravitaillement de l'armée,voyant que nous n'avions plus grand chose en vètements, nous avait donné une couverture de laine kaki,pour la faire teindre et que maman ma fasse un manteau.
Mon père lui, ne manquait de rien,vu ses connaissances et l'argent qu'il touchait chaque mois.Maman,avait rangé cette couverture dans son armoire de chambre,pour aller en ville chez un teinturier.Un jour, elle me dit "tiens odette, nous irons cet après midi ,pour faire la teinture."Quand elle est montée dans sa chambre,il n'y avait plus de couverture.Le soir, mon père est revenu à la maison,avant de partir en java;chose qu'il ne faisait pas les autres jours,et il arborait fièrement une belle veste marron,et d'un air dedaigneux,il dit en souriant:"il a bien fait, ton filleul,de laisser la couverture!!Comment trouves tu qu'elle me va,ma veste?en tous cas,elle est bien chaude"Nous avons une fois de plus été ecoeurées,et en colère, avec maman.mais, nous n'avons pas été surprise.Ca c'était l'homme qui me servait de père!!Nons pouvions nous attendre à tout!!!Revenons à mes amoures,je l'aimais ce Georges,moi qui ne le regardais pas au début,et lui, aurait bien voulu que nous nous marions.Ca me faisait,un peu souci,jamais je n'aurais eu l'aplomb d'en parler à maman,car ,je savais qu'elle m'aurait trouvé trop jeune, et que ça lui aurait fait de la peine.Et ,j'avais aussi peur de la laisser seule avec mon père;quoique je ne pouvais pas faire grand chose pour la protéger.Nous continuions de sortir le samedi soir, pour danser,et le dimanche après midi, nous allions à notre petite guinguette,c'était poétique tout plein.Ce qui l'était un peu moins pour moi, c'est que le soir avant de renter, Georges insistait pour que nous allions à sa chambre.Pour lui faire plaisir,j'y allais quelques fois,et je n'arrivais pas à trouver du plaisir, vu la peur que j'avais de tomber enceinte.D'un autre coté,ça aurait été l'occasion d'avoir cet appartement qui devait se libérer.Un soir, Georges m'accompagnait ,en me tenant par la taille,et ,un bruit de moto!!!Si j'avais pu me mettre dans un trou de souris,nous avons rasé le mur.C'était bien mon père(je n'avais pas pu l'appeler papa,depuis que nous l'avions retrouvé à Lyon)J'ai dis à mon amoureux de retourner chez lui,et que j'allais renter chez mes parents en courant.J'étais persuadée qu'il m'avait vu,je pensais,"qu"est ce que tu vas prendre".J'arrive en nage à la maison, maman était seule;elle le dit qu'il n'était pas passé.J'ai commencé à me detendre.Je me mis au piano,car maman avait récupéré son piano,les instits avaient déménagés.Il n'y avait qu'en jouant du piano que je ne pensais à rien sauf à la musique.Au bout d'un moment,mon père arrive,et prenant les devants ,je lui dis:"tiens, je t'ai apercu en moto " il me demande ou!!!quelle joie, il ne m'avait pas vu; mais il me dit"qu'est ce que tu faisais là bas,ce n'est pas ta route?"il avait les yeux méchants,et j'ai senti venir l'orage.Peut ètre pour le narguer,car "il me sortait par le nez"je lui réponds"moi, aussi, j'ai bien le droit de me promener" La claque que j'ai reçu!!maman,passe à la salle à manger,et me dit "Odette tu n'as pas ranger tes partitions de musique"je m'approche pour allet le faire,et mon père nous suit, pour encore gueuler.Il y avait sur le buffet de la salle à manger,une coupe avec quelques pommes le voilà qui prend les pommes une par une et se met à bombarder les vases et objets qui étaient sur le piano un vrai fou.Les vases se sont cassés,il y avait une photo de ma classe avec moi dessus,il la prend,et la déchire en hurlant;pour une fois, maman a osé lui dire d'arrèter alors il a ouvert le buffet ou la belle vaisselle de maman était rangée et il cassait les assiettes par terre.Il a bien cassé une dizaine d'assiettes;avant de repartir en moto.Le desespoir me gagnait,en voyant maman qui ramassait les morceaux de porcelaine .Elle l'aimait son service qui lui avait été offert pour leur mariage.Elle avait las larmes aux yeux;je l'ai prise dans mes bras,et je lui disait" ne pleures pas ma maman chérie,tu sais bien que je t'aime"Pauvre et douce maman.Nous avions toujours la crainte de ce qui nous attendait,tous les jours.Heureusement que nous avions notre samedi pour nous défouler un peu.Le temps passait,et nous n'y voyons ancune issue;sauf, si maman avait pu le quitter;mais elle était dans une impasse.Il avait le toupet de se faire servir ,faire entretenir son linge,et nous envoyait dans la figure"c'est moi, le chef ici,c'est moi qui vous loge!!!"les beaux jours étaient là,et je comptais avec crainte les jours de retard que j'avais pour mes menstruations.4,puis 6, puis une semaine de retard,et je pensais:ça y est ,il ne manquait plus que ca!!! comment je vais aborder le sujet ? Alors les amies et amis ,je vais vous retrouver demain,je vous envoie mes gros bisous.Odette Laramas _________________
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Posté le: 19-11-2008 09:03 Sujet du message: La jeunesse d'Odette !
Odette, A quand les bons moments de ta vie ?
En lisant ton récit, je pense que j'ai été très, très, heureuse. J'ai mis les douleurs à gauche, les bonheurs à droite et je fonce droit devant. La vie est belle Odette et nous sommes toujours là. Je t'embrasse très très sincerement. Une voisine........
Posté le: 20-11-2008 03:51 Sujet du message: les années féminines de 42à60 de Laramas suite
Merci,mes amis de votre gentillesse,il est vrai que ma vie a toujours été pleine d'embuches,et pourtant, je ne les cherchais pas,croyez moi!!!
Là,bien sur ,mon retard de menstruation (on pourrait dire que je l'ai cherché,mais non,il n'y avait aucune protection à cette époque,et je n'étais pas avertie,non plus)Je désirais sortir de cette ambiance,malgré ma maman,mais je pensais qu'elle pourrait venir vivre avec nous,il y avait 3 chambres à cet appartement.Je faisais déja des projets,que c'était bon d'avoir un peu d'espoir,mais comment en parler?Un soir j'ai abordé le sujet en prenant des chemins détournés.J'étais seule avec maman,et je lui dis"maman,je suis née tu avais 23 ans.penses tu que cette naissance t'a privé de sorties ou de plaisirs ,qu'ont eu les jeunes célibataires."elle a été surprise de cette question,mais m'a dit "tu sais, à notre époque,nous n'avions pas de sorties entre jeunes,et 23 ans j'ai trouvé que c'était raisonnable pour avoir un bébé,bien que tu sois venue par accident,ton père étant furieux que ce soit déjà arrivé,il n'a jamais aimé les enfants!!"eh bien!! c'était assez mal parti.Je continuais la conversation,disant,qu'il était bien d'avoir les enfants jeune,car les parents restaient eux aussi dans le coup!!elle reprit"quelles droles d'idées tu as!!!alors point de jeunesse,tout de suite des souçis,et des responsabilités;mais pourquoi penses tu à tout ça?"oh, rien comme ça,c'est si joli un bébé".ça n'était pas gagné,Georges à qui j'ai répété la conversation,me dit" mais, dis lui à ta mère, il faudra bien qu'elle le sache"évidemment,c'était la logique;mais plus facile à dire qu'à faire!!les jours passaient,avec les craintes et les cris et reproches de mon père.Je ne réalisais pas, que Georges malgré son courage et ses dons pour la mécanique(il était passé P2),n'aurait pas pu subvenir aux besoins matériels de nous 4,le bébé étant déja dans ma tète;surtout qu'en discutant,il m'avait dit qu'il voulait que "la femme reste au foyer, pour élever ses enfants!!"Je vous ai dit que son père était italien,et que c'était lui qui disait cela;malgré que ma pauvre belle- mère était obligée de travaiiller dur,ne serait ce que pour la boisson de son mari.Je savais qu'il ne fallait jamais parler de politique ou de religion, avec son père,et que celui çi avait lui aussi un caractère de cochon;mais, ils n'habitaient pas Lyon,donc c'était moins angoissant.Nous parlions déja de choix de prénom,pour le futur bébé;et je demandais à Georges de m'écrire sur un papier les prénoms qu'il aimait pour un garçon, et pour une fille.Un soir, en me racompagnant,il me donne ces noms écrits,il avait fait 2 colonnes avec au dessus les mots:"si c'est un garçon (suivaient les noms) et si c'est une fille(suivaient les noms).J'avais une jolie veste à rayures beiges et marrons,que maman ,m'avait tricotée,elle avait 2 poches.Vous devinez un peu?moi, je mets le papier dans une de mes poches,et en rentrant,je posais ma veste au porte manteau.Le soir, nous allons nous coucher,et le lendemain matin,je descends et je trouve maman en larmes!!je lui demandais si elle avit fait mes poches,alors là les larmes ont redoublées.J'allais l'embrasser,en lui demandant pardon,mais la pauvre maman,était affolée.Quand elle se reprit un peu, elle me dit" mais, ma pauvre petite,qu'est ce que tu vas faire?" "Et bien me marier maman";Je lui ai expliqué que nous allions avoir un appartement,et qu'elle viendrait vivre avec nous.Et bien sur,la question, "comment en parler à ton père,"Je lui dis, c'est à moi de lui dire;maman me dit "non, il te tuerait, je lui dirai demain matin,avant qu'il ai bu"Mais, comme par hasard,il n'est pas rentré ce soir là.J'en avais pris la colique,et avais une sacrée trouille.Je partis aux cours, comme d'habitude,Georges était venu me chercher le soir.Je lui dis tout ça!!Il me dit "tu veux que j'y aille"ah, bien sur que non,car avec sa violence,et sa force,ça ne pouvait qu'ètre pire.Le soir,j'ai trainé le maximum,pour rentrer.En arrivant, la première chose que je vois, c'est sa moto.Oh lala!!!Je me lancais,la porte à peine ouverte,j'ai reçu des claques,à assomer un boeuf,et le répertoir allait avec:" salope, putain,(et ce qui me fit le plus mal,ça a été:tu t'es fais coller un polichinel dans le tiroir".Cette phrase,m'a fait plus de mal que tout le reste,elle m'a blèssée profondément,non pas pour moi, mais pour le petit qui allait arrivé.Là seulement, les larmes me sont montées aux yeux.Il a continué ses insultes,me disant que je n'avais pas fini d'en baver...!!Enfin,la moto reparti.Ca avait bien duré deux heures.Nous étions en larmes maman et moi.Je n'ai pas pu fermer l'oeil de la nuit;mais, je pensais:ça y est ,il le sait,c'est fait;mais qu'est ce qui nous attend encore ce soir?j'avais très peur,non pas pour ses gifles,j'en avais déja tellement reçu,mais pour ma pauvre maman,car c'est moi qui lui avait fait du mal.Je suis restée presque sourde ,mème la journée suivante.C'était pour moi, un homme que je haissais,mes palpitations reprire et le noeud dans la gorge aussi.Le lendemain,maman était boulversée.Je lui ai dis franchement,que j'avais besoin de tendresse venant d'un homme;maman comprit,elle était si douce,et je lui dis que nous le laisserions seul.Elle ne voulait pas venir avec nous,car elle avait peur de géner,et sa conscience avec sa foi,la tourmentait,ce qui a ouvert encore une conversation entre nous deux......Demain,mes chers amis,je vous raconterai ce que nous nous sommes dit, et je vous embrasse bien fort Odette Laramas _________________
Posté le: 21-11-2008 03:23 Sujet du message: les années féminines de 40 a 60 et plus de laramas (suite)
Les discutions avec maman,étaient toujours très affectives,il n'y avait pas de doute, nous n'étions pas de la mème génération,quoique,moi aussi j'ai beaucoup entendu "ça ce fait,ça ne se fait pas!!"Ce soir ma maman,me demanda si j'étais sur de nos sentiments réciproques et de pouvoir passer toute une vie ensemble?"Maman comment veux tu que nous sachions ce que l'avenir nous réserve?toi,quand tu t'es mariée,tu étais tellement pure et amoureuse,que aprèe ton voyage de noce, tu avais eu si peur que tu en as déclanché une jaunisse(c'était exact)et tu pensais que le grand amour allait duré toujours;c'estbien triste que tu n'aies pas mis un bémol ;moi,je pense que nous serons heureuxet surtout que nous aurons un beau bébé,et qu'enfin nous aurons la paix"nous étions au printemps,et notre bal du samedi ètait sacré ce samedi là mon père nous fit entendre sa moto,d'assez bonne heure.Le coeur s'est mis à taper et mes mains à trembler.Il entre, les yeux mauvais et me dit "tu ne penses pas que tu vas sortir ce soir,ta mère qui n'est pas capable de te surveiller et toi,ne sortirez pas de la maison"mon sang ne fit qu'un tour,et le regardant bien en face,je lui dis"eh bien si,et tu ne pourras rien y faire"alors il reprit"ah tu crois, eh bien on va voir;le voila qui remonte à la chambre,et recommenceà tirer avec son révolver dans la rampe d'escaliers.Nous étions terrorisées,il vient devant maman et dit"tu paris que je te descends?"Là je n'ai plus rien vu,le vide,je me suis retrouvée allongée sur le divan de la salle à manger,maman pale à coté de moi, et me donnant un sucre imbibé d'alcool de menthe.Elle me prend la main,et me dit "ça va mieux?"le premier mot de ma part à été:"ou il est?"elle me rassura,me disant il est reparti,et moi je dis "mais qu'est ce qu'il c'est passé?"C'est comme ça que j'ai appris que j'avais tourné de l'oeil.Là,j'ai dit à maman,cette fois il faut accélérer le mariage,car je veux partir.J'ai insister pour que nous allions au bal le soir méme,pour retrouver Georges,et lui expliquer ce qui se passait,et qu'il fallait décider de la date du mariage.Il me proposa d'aller avec lui faire la connaissance de ses parents ,dans la Drome.Maman pensait que ce n'était pas possible,mais il fallait bien que je les voie,d'ailleurs il les avaient mis au courant de la situation.Contrairement à mon père,ses parents lui avaient dit:"tu n'as qu'à réparer".Mais encore une peur, comment décider mon père à ce que j'aille seule chez les futurs beaux parents?Je ne sais si c'est le malaise que j'avais eu, mais je me suis sentie capable de tenir tète à mon père.La semaine suivante,c'est moi qui l'ai agressé.Je relevais la tète,et lui dis"je veux que mon polichinel,mème s'il n'est encore que dans son tiroir,fasse la connaissance de ses grands parents paternel,alors la semaine prochaine, je serai chez eux ,dans la Drome.Il devint tout blanc,et je repris" si tu t'y opposes,je parlerai de la vie que tu nous fait,au chef du personnel de ton usine"il suffiquait,devint tout rouge, et me traita de sale garce.Je vais vous dire pourquoi il ne voulait pas que cet ancien gendarme à la retraite,et qui s'occupait des embauches à l'usine de mon père, était comme chat et chien avec lui;car mon père n'avait pas passé par lui, pour embaucher ses employés,losqu'il a monté son atelier de filature,qui était indépendant des services généraux de l'usine.Et en plus, mon père était assez fier de sa fonction,et passait à l'extérieur,pour un homme charmant.Là j'ai fait fort,mais il me semblait que j'étais prète à me défenfre "à coups de griffes"contre lui!! Ca a été la première fois que je l'ai vu me regarder avec une espèce de crainte,et il a fui,parti en tapant la porte,et la moto s'éloigna.Maman, n'en revenait pas!! elle me dit "tu as osé lui répondre et en plus le menacer,comment tu as fait?"je lui ai dit que c'était pour mon bébé que je me battrais,et jusqu'au bout.Maman avait peur,le connaissant si violent,elle craignait qu'il se venge méchament.voila,j'avais osé,et je me sentais pleine de haine pour lui.Nous avons calculé aproximativement la date(vers la mi-mai).Mon père n,'est pas rentré de 3 jours!!!,je riais,en disant à maman, "tu vois,maman s'il recommence avec son arme ou a hurler,je vais lui reparler du "chef du personnel".nous avons bien ri pour une fois.J'espèrais qu'il allait rester plus longtemps sans rentrer;mais il lui fallait "sa bonne"Il n'ouvrait la bouche que pour lui donner des ordres,sans un merci,jamais.Moi,je connaissais une voisine qui venait d'avoir un bébé,et j'allais souvent vers elle,pour lui demander des conseils.Elle m'avait appris à faire de superbes brassières en laine,et je tricotais,maman m'avait fait des petites chemises nouées dans le dos pour le bébé,et dans de vieux draps usagés,elle avait pris les bons morceaux pour faire des drapeaux,(c'était ce qu'on mettait sous le lange de laine)quel fourbi,il y avait à l'époque;quand on voit maintenant les jolis "dors bien"fantaisies,les couches que l'on jettent,alors que de mon temps,il fallait les laver à la brosse et les mettre bouillir au savon de marseille,dans ces grandes lessiveuses à champignon dans le milieu.là, il y avait du travail pour un trousseau de bébé!!! la semaine suivante j'avais demandé à Georges de venir me prendre chez mes parents pour partir prendre le car, pour aller dans la Drome.Nous n'étions quand mème pas bien cranes,mais il y avait urgence;trois mois s'étaient déja passé,mais je n'avais pas pris un gramme,ni ventre.Les personnes qui le savaient me disaient,mais tu t'es trompée ,ou est ce que tu le mets?Quand Georges vint me prendre, mon père n'était pas là.Donc,nous voila partis chez ses parents.C'était à1heure et demie de Lyon.Il faisait très beau,et à l'arret du car ses parents nous attendaient.Il m'a semblé qu'ils me prenaient pour une gamine!!ils n'avaient pas tord,je n'avais que 18 ans!!mais depuis que je me savais enceinte, il me semblait que j'avais pris un grade ,drole de sensation,qui était mélée à un sentiment de honte,que ça me soit arrivé avant le mariage.J'aurais voulu tout ce qu'ily avait de plus beau ,pour le bébé.Ma belle mère, nous avait dit qu'elle nous acheterais le landeau,là en temps voulu,ça a été encore la grosse surprise.......Il faut en laisser un peu pour demain,mes amis, je vous embrasse très fort.Odette Laramas _________________
Posté le: 22-11-2008 03:59 Sujet du message: les années féminines de 1940a60 et plus de laramas suite
Nous voilà dans un petit village dans la drome.A peine descendus du car, le futur beau père nous dit"on va au café boire l'apéro"je n'avais pas l'habitude d'aller dans les cafés et encore moins de boire de l'alcool.j'ai pris un jus de fruits,et Georges et ses parents prirent des pastis.Mon beau père était connu pour boire énormement.1ère tournée,les verres à peine vidés,il dit au patron du café, "remets nous ça",et puis suivi une 3ième.Moi, je refusais de reboire,Ils ont repris encore 2 tournées.Je trouvais drole de boire comme ça,et surtout que Georges ai lui aussi bu tant de pastis;mais ma belle mère n'était pas choquée du tout.C'etait l'habitude chez eux.Il faisait très beau,leur appartement était une ancienne ferme.Le stricte minimum comme mobilier.Nous nous mettons à table,la porte de la cuisine donnait sur une cour assez grande.Mon beau-père était maçon ,il était une force de la nature,il ne trouvait jamais dans le commerce des chemises à sa taille,pour les avoir,il fallait qu'il descende à Lyon,car une voisine de la soeur à ma belle mère était couturière.Il faisait du 54 en tour de cou,le reste à l'avenant.Il formait un drole de couple, avec sa femme,elle était une vraie planche à repasser,maigre et sans poitrine ,ni hanches,de petites jambes très maigres.Je me demandais comment ils faisaient l'amour!!Car d'après ce que m'avait dit son fils,le père était un chaud lapin,avec un caractère de cochon.Elle, elle supportait, il fallait bien, je l'ai compris après,car dans ce village, il n'y avait pas d'usine,juste une poterie,ou elle allait travailler.Elle fasait également les moissons,aidait à la ceuillette des légumes et le ramassage des vers à soie,qui faisaient leurs cocons sur des muriers.Elle travaillait beaucoup,il fallait bien, puisque son mari devait boire plus que sa paye au café.Il rentrait le soir plein d'alcool;mais jamais saoul.Gerges, m'avait parlé de la vie de ses parents.Le petit déjeuné de son père, était 2 grandes tasses de gnole ,il emmenait ses litres de vins blancs pour se désaltérer au travail.à midi, c'était pastis,puis l'après midi le vin rouge;le soir souvant sa femme allait le chercher au café,il payait des tournées aux copains, et les copains remettaient ça.Sa femme n'était pas toujours bien reçue au café;et malgré ça,c'etait un gros travailleur;il creusait des puits pour l'eau,comme il était énorme, on c'est toujours demandé comment il pouvait travailler dans la largeur des puits!!Ce jour d'acceuil pour moi, à été édifiant.le beau père portait aux pieds des sandales de toile,une salopette,sur lui.Nous commençames le repas ,j'étais en face de son père, une odeur forte et infecte me chatouillait les narines;je regardais en douce, sous la table,alors, j'ai compris:il avait quitté ses sandales,et c'était l'odeur de ses pieds;il avait du voir que je regardais car un moment après en mangeant il rota un gros coup!!j'ai du écarter les yeux,car j'avais eu une instruction des bonnes manières Là il a vu que j'avais réagit,aussitot il lacha un énorme pet,qui puait affreusement.Je n'ai pas pu me retenir,je me levais de table, sans rien dire,et allais à la porte d'entrée qui était ouverte sur la cour.La phrase qui suivit me restera toujours en mémoire,il y avait de quoi,Il me dit d'une voix forte:"ici, je suis chez moi, je pète, je rote, je chie, et celui que ça derrange s'en va"quelle horreur,ou avais je mis les pieds!!bien sur,j'étais très mal plaçée pour dire quoique ce soit;j'ai vite compris que lui et moi, ne serions jamais copains!!c'était un gros porc, vulgaire,et jamais à jeun.Après le repas, ma belle mère se lève pour débarasser la table.le vieux me dit "c'est les vieux qui doivent nettoyer, pendant que la jeune laisse son cul sur la chaise."Je me levais,et parti, faire un tour dans la cour.j'étais furieuse,je pensais:je suis maudite,que ce soit d'un coté comme de l'autre, il faut que ce soit à moi que ça arrive.Georges est venu me rechercher,je lui dis que son père était un grossier personnage.Il me dit:"tu sais, si je suis parti de chez lui si jeune,c'est que ce n'était plus vivable,et ma pauvre mère,qui supporte ce porc tous les jours.Viens,fais comme si de rien n'était,tu l'ignores;mais fais ça pour ma mère qui est surement très ennuyée de ce qu'il a fait".Nous devions renter le lendemain.Le vieux(c'est comme ça que je le nommais dans ma tète)était en train de boire ces 2 verres de gnole avant de repartir retrouver ses copains de beuverie au café du village.Quand il a été parti, je m'excusais vers ma belle mère,d'avoir quitter la table.Elle avait les larmes aux yeux,elle me demanda de faire comme si rien ne s'était passé,et me conta une partie de sa vie.Elle s'était mariée à 17ans avec lui,car elle était enceinte.Lui,ne voulait pas d'enfant.Elle avait essayé de faire une fausse couche,sous ses menaces.Mais,elle n'a pas su comment faire,et son fils vint au monde.C'était la grand- mère qui le gardait,car elle devait aller travailler,elle était dans les ateliers,d'une usine de textiles.Elle faisait les 3 huits.Donc,le grand mère,s'occupait de Georges.Son mari, dès le début de leur mariage,a été,impossible à vivre.Mais, elle n'avait pas le choix,n'ayant que sa paye pour vivre.Elle a supporté,et me disait qu'à certains moments elle avait penser à se suprimer.Et puis,il y avait eu le début de la guerre,lui était communiste acharné,et Italien,non naturalisé.Quand il a senti que ça allait mal pour les italiens(on les renvoyait dans leur pays)ils ont déménagé dans ce petit pays,dans la Drome.Ils avaient laissé leur fils pour un certain temps chez la grand mère.mais, la grand'mère avait du travailler,dans une usine de fabrication de feux d'artifice;donc ,il a fallu qu'ils reprennent leur fils.Le vieux,était très difficile à vivre,et sans arret avait quelqu'un en grippe,sa femme était la mieux servie dans cet exercice.Ils ne se voyaient pas beaucoup, heureusement,travaillant la journée ,et lui passant tous ses temps de libres au café.Mais il ne rentrait que le soir,et toujours alcoolisé,il l'obligeait à faire l'amour(malgré les aventures qu'il avait à l'extérieur)et ma belle mère ètait très souvent enceinte.J'ai su après qu'elle se débrouillait elle mème,avec une sonde.Elle allait assez souvent à l'hopital à Lyon, pour des curtages.Bref,le soir ,nous avons manger la soupe,un peu de fromage,et sommes allés au lit.La chambre de Georges,était au dessus de la leur.En nous couchant,nous avons subi des ronflements tonitruants, son père nous énervait avec ça,pas moyen de dormir!!Encore là, je me suis demandé comment sa femme pouvait supporter ces bruits.Le lendemain matin,il a fallu,faire sa toilette tour à tour à l'évier.Mais à cette époque là peu de maisons avaient une salle de bains,puis vint le moment de déjeuner.....Alors là, mes amis je vous en raconterai encore une bonne demain.Je vous envoie mes gros bisous.Odette laramas _________________
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Posté le: 22-11-2008 07:07 Sujet du message:
Bonjour à tous, bonjour xapinot,
Messieurs je crois qu'il est grand temps de modifier l'intitulé du sujet proposé. Nous sommes surclassés par notre amie Odette mais il était prévisible que dès le premier message nous n'étions pas à la hauteur dans ce genre d'exercice. Soyons beaux joueurs et reconnaissons notre impuissance. Nous sommes, paraît-il, intarissables lorsqu'il s'agit de narrer nos histoires militaires mais nos compagnes ont d'autres ressources dans le feuilleton de la vie quotidienne. Bravo Odette ! _________________ Vive la vie à la campagne.
Jonas18
Au vu du topic intitulé "GENERATION MASCULINE - 1930-1950", la proposition de "JONAS18" d'ouvrir un nouveau topic me paraît tout-à-fait judicieux. Moi-même, je me suis déjà posé la question de savoir où se trouve cette génération masculine après le récit de quelques approches.
Il est vrai à l'évidence que pour nous, les hommes (combien sommes-nous déjà sur ce forum à émettre nos avis ?...) nous serions plus en mesure de relater les péripéties de la période de nos obligations militaires qui, rappelons-le, ont pu s'étendre sur une durée allant jusqu'à 30 mois, pour certains (soit deux ans et demi)...
Ceci dit, nous comptons sur toi, chère Odette, pour prendre le relais de ce topic, avec l'énoncé d'un nouveau sujet.
En tous cas, je te félicite, "JONAS18" d'y avoir pensé. _________________ J'ai 71 ans, j'habite dans le 68 en Alsace. Je suis ouvert à nombre d'échanges
Posté le: 23-11-2008 04:39 Sujet du message: les années féminines de 40 a 60 et plus de laramas (suite)
me revoila,car,c'est tellement mouvementé,unevie comme celle là!!!Donc nous voila au petit déjeuné chez les futurs beaux parents.Ma belle-mère sort un bol de son buffet ,une petite cuillère,le sucre,un couteau,et elle me dit ,en me donnant de l'argent:"tenez,Odette,allez à Casino(seule superette du village)et achetez une belle tranche de jambon,et un pain,pour le déjeuné de Geogeo".Je pensais qu'à mon retour,j'allais avoir un bol de café au lait!! eh bien, non.Elle sert son fils,elle,elle boit une tasse de café debout!!Elle prépare un bon sandwitch au jambon pour son fils,et me demande de donner un coup de balai,quand son fils a eu mangé,elle me demande de débarasser la table.Je pense maintenant,"qu'elle devait avoir peur que je sois malade de prendre un petit déjeuné".Il était environ 9h du matin;et la voila qui se met à préparer le repas de midi.Elle me demande d'aller acheter des quenelles chez le boulanger,pour midi.Je dis à Georges de venir avc moi,pour me faire découvrir un peu le village.Ma future belle-mère,nous recommande de nous dépécher,car il faut du temps pour faire le repas.Nous voilà partis et en cours de route,je dis à Georges:"tu n'as rien remarqué ce matin?"il me dit"quoi?".Je lui dis," s'il te plait le matin, dis à ta mère que j'aimerais bien avoir un bol de café,car je ne mange pas ,mais le café me ferait plaisir".Il me dit qu'il n'avait pas fait attention!!!Un tel manque de savoir vivre m'a choqué.Quelle drole de façon de vivre,ça ne m'a pas bien plu;nous avons pris les courses et sommes rentrés,car il m'a dit que sa mère était longue pour faire les repas,car, pour que ça soit bon, il faut que ça mijote tout doucement,et longtemps.Ma future belle mère nous a préparé une poule au pot,alors je lui ai épluché ses légumes,elle mit ses lègumes dans un grand faitout,mit les aromates et un énorme morceau de lard.Elle faisait cuire sur une cuisinière à bois,le gaz n'était pas installé.Je fis attention,pour prendreun peu des leçons de cuisine,car maman,ne m'avait jamais mélée à préparer les repas. le gros faitout cuisait doucement,mais une chose me surprit,la poule n'avait pas été mise à cuire!!Elle prépara une sauce tomate,qu'elle mis à mijoter tout doucement sur le coin de la cuisinière.Ca faisait bien 2 heures que ça cuisait,quand elle mis à gonfler ses quenelles avec des olives,dans une casserole,à l'eau.Pendant que tout mijotait,elle me dit qu'elle allait èplucher son chou-fleur pour le soir.Je n'ai jamais vu ,ètre aussi longue pour éplucher ça a duré trois quart d'heure,elle retournait les morceaux de chou-fleur,de tous les cotés,le posait, puis y revenait etc...je ne m'y connaissais pas beaucoup en cuisine,mais toutes ces manipulations m'ont semblées exagérées.Et le plus curieux, c'était que la poule n'était toujours pas mise à cuire.Elle tournait sa sauce tomate ,ça faisait bien plus d'une heure que sa sauce cuisait.N'y tenant plus, je lui demandais si elle n'avait pas oublié de mettre sa poule dans le faitout,elle me répondit,que son mari,ne l'aimait pas trop cuite!! Il était déja presqu'une heure de l'après midi,nous n'avions pas vu le beau-père,car il se levait toujours très tot,et après avoir bu ses 2 verres de gniole,il partait retrouver ses copains au café.Ma future belle-mère dit à Georges,d'aller chercher son père au café.Je n'appréciais pas beaucoup,car je savais que les tournées de pastis,allaient se renouvelées.Elle avait tout de mème mis sa poule à cuire,il y avait déja une heure que Georges était parti chercher son père.J'avais mis la table, coupé le pain,et nous attendions.Ils sont arrivés à plus de 2h et demi,j'ai vu tout de suite que mon futur n'avait pas suçé de la glace.Enfin,ma belle-mère était habituée.Nous nous sommes mis à table.La sauce tomate avait bien mijoté3 heures Quand, le pot au feu arriva,la poule était très dure(pas assez cuite) .A chaque repas c'était la belle-mère qui servait;ça commençait par son mari,elle lui demandait les morceaux qu'il voulait,puis c'était son fils,mème question,puis c'était elle,et enfin moi!!!Tout me choquait dans ce foyer. Chez mes parents,c'était autre chose,mais la politesse,et le savoir vivre, m'avaient été inculqués.Je me souviens quand nous venions d'arriver à Lyon,j'avais 11 ans,mon père et maman, avaient voulu,que nous allions voir un peu la ville;et avant de rentrer,nous étions fatigués,car nous avions beaucoup marché,mon père nous dit que nous allions boire dans un café.Maman et moi, n'avions jamais mis les pieds dans un café, les femmes n'y mettaient pas les pieds;Donc,j'étais assise en face de mon père,et je n'ai pas fait attention, j'ai baillé,en faisant du bruit,Je n'ai pas eu le temps de fermer la bouche,que j'ai pris une claque,en plein sur la bouche,ma lèvre avait saigné!!C'était fait,à vie, je n'ai plus jamais fait de bruit en étouffant mes baillements derrière ma main!!! Revenons dans la Drome,ça n'allait pas me peser de rentrer à Lyon.Après le repas, jamais de dessert chez mes beaux parents,ma belle mère n'aimait pas les faire.D'ailleurs,je voulais que nous achetions un dessert, lorsque nous sommes arrivés,et Georges m'avait prévenu,que chez ses parents, on ne mangeait jamais de dessert.Donc, pas de dessert,une tasse de café(j'y ai eu droit)et la bouteille de gniole que ma belle-mère mit elle mème sur la table!!!Ca lui était devenu une habitude.Bien sur, le vieux,en mis un petit verre à son fils.Là,je me suis vite levée et je me mis à débarrasser la table.Le beau père avait aussi une habitude,il ne se mouchait pas,il renifflait un gros coup,et avalait!!! J'étais écoeurée.Heureusement,nous reprenions le car pour Lyon le soir.Ils nous ont accompagné au car,et encore une fois ,le vieux voulait passer au café.J'ai dit" non, merci, j'ai mal au coeur."J'ai bien vu qu'il faisait de sales yeux,mais j'étais contente de monter dans le car du retour,et de retrouver maman;mais il y avait mon père,j'espèrais qu'il ne serait pas rentré.Georges avait accepté de m'accompagner chez mes parents.Je me demandais la tète qu'allait faire mon père;mais il fallait tout de mème qu'il fasse connaissance avec son futur gendre.pour une fois,il était là!!Je lui dis bonjour, et ajoutais",je te présente Georges".C'etait froid,ils se dire bonjour,et j'ajoutais" il faudra dicuter de la date du mariage"mon père nous dit que ce serait un jour comme d'habitude et qu'il ne voulait recevoir personne.La dessus,il a tourné le dos et est parti. Maman était embétée,mais je lui dis , tant pis,quand les beaux parents seront là, il sera bien obligé de les prendre.Nous avons fait publier les bans,et le 10 mai,le mariage serait célébré.Je ne prenais pas de ventre pour le moment.J'avais arrété mes cours,maman en avait gros, elle aurait bien voulu, que j'aille plus loin,mais à l'époque, il était hors de question d'aller aux cours avec un ventre rond,c'était la porte de suite.Nous étions allés voir l'appartement qui devait se libèrer àprès la foire de Lyon.C'etait un jeune couple qui l'occupait;je révais déja de la disposition du peu de meubles que nous avions à cette époque,ou serait la chambre du bébé,et celle de maman ;Il ne faut pas faire de projets à l'avance,car ce qui nous attendait n'était pas triste.Je vous dirai ça.En attendant, maman m'avait fait un joli ensemble bleu marine,veste droite,et jupe porte-feuille.Georges s'était acheté un costume bleu marine.Maman avait écrit une lettre à la future belle mère,celleci répondit disant,qu'elle allait inviter au mariage,sa soeur et son frère avec leurs époux.J'avais raconté les façons de vivre de mes futurs beaux-parents;elle en a été bien peinée,mais comme elle me dit:"il faut accepter,mon petit, tu ne peux pas imposer tes idées,encore heureux que le mariage se fasse"Je n'avais pas le choix.Les semaines passaient,il me tardait que tout cela finissent,d'autant que mon père continuait,les scènes,les hurlements,et les menaces.Un soir, il passait à la maison, avant de repartir en bringues,et il avait un manteau de cuir,je le vois sortir de sa poche un espèce de caoutchouc marron ,long.Il me dit:"tu sais ce que c'est ça?"bien sur que non alors il reprit"c'est une sonde".puis il partit.Je demandais à maman si elle savait à quoi ça servait,elle me dit que c'était un objet pour faire des fausses couches.Qu'est ce que mon père faisait avec ça dans sa poche?Il faut croire qu'il en avait besoin pour une de ces maitresses.J'étais encore une fois, très choquée,il n'avait pas besoin de me montrer ça.J'avais honte . Mes chères amies et amis,je vous laisse pour ce soir, je vous retrouverez demain.Merci de vos gentilles phrases qui me touchent.Je vous fait des grosses bises Odette Laramas _________________
Incroyable la belle vie de ces années...
Toujours aussi triste ma foi, mais au combien réaliste.
Le titre est bien choisi en parlant de masculin de ces années, même écrit sur des mémoires de jeune fille.
roro
Posté le: 24-11-2008 04:26 Sujet du message: les anneés 1941 -1960 de laramas (suite)
bonsoir à tous,les mois ont passés,à partir du 5ième mois,je commencais à prendre du ventre.Mes futurs beaux parents avaient rendu visite à mes parents.Ils étaient arrivés le samedi à midi,et avaient décrétés qu'ils partiraient le dimanche soir.Maman et moi étions ennuyées,car nous avions de,grandes pièces,mais,cuisine,salle à manger,et au dessus,deux chambres.Ou allions nous les coucher?ils prenaient les repas avec nous,et partaient tout le reste du temps faire visite à la famille de ma belle-mère,laissant le soin à maman,de faire à manger,de faire leur lit, et de laver la vaisselle.J'aidais maman,mais je n'étais pas encore bien forte en cuisine,je faisais la vaisselle.Le samedi soir,quand vint le moment du coucher,mon beau-père nous dit:"vous deux les jeunes,vous trouverez bien un hotel,pour la nuit!!!"ils prenaient ma chambre,et maman et moi furent choquées,car n'étant pas encore mariés,nous couchions encore chacun chez nous,et trouver un hotel,il n'y en avait qu'un a 5kms de chez mes parents.Nous voilà partis,à 22heures passées en espérant qu'il y ai une chambre.C'était la seule de libre.J'etais génée pour maman,car je savais qu'elle n'aprécierait pas,mème si le bébé était là,c'était une chose qui ne se faisait pas.J'ai vite compris que c'était la famille sans savoir vivre.mais, je ne voulais pas faire de peine à Georges.Le lendemain matin,nous avons payé la chambre,de notre poche,et sommes rentrés prendre le petit déjeuné vers maman.Les beaux-parents avaient déjà déjeuné,servis par maman,ils allèrent faire leur toilette dans la salle de bains,et laissant tout trainer,partir,voir encore un frère à ma belle mère.vers midi,nous les voyons arriver,et le vieux dit à son fils,:"viens avec moi, on va boire l'apéro"maman me dit, je croyais que nous allions manger,il nous faut attendre"Cette façon d'emmener son fils sans cesse au café,me déplaisait.Ils sont rentrés 1h après!!avant de partir,ils dirent à maman,qu'ils ammeneraient la volaille et la salade pour le repas du mariage.Une fois partis,je demandais à maman:"maman,le beau-père,prend toujours de la gniole pour déjeuner,comment il a fait?"eh bien,il avait apporté son litre de gniole!!!le jour du mariage arriva,il faisait très beau temps;maman m'avait fait un joli chemisier blanc,et s'était fait une jolie robe à petites fleurs.Il était décidé que les beaux parents arriveraient en compagnie de leur fils,le matin du 10 mai.j'avais demandé à Georges de me monter une gerbe de fleurs blanches.Il l'avait commandé la veille,et j'ai su après que ses parents avaient ralé,disant que c'était bien des idées de fille qui faisait des études!!,car pour eux ,c'était de l'argent de perdu;mais quand ils nous envoyaient coucher à l'hotel,pour leur laisser notre chambre,là,ce n'était pas de l'argent perdu.J'avais mis dans mes cheveux,une jolie fleur blanche;mon père n'avait pas pu s'empécher de me dire qu'en ètant en"cloque"on ne mettait pas du blanc!!!En finale,nous étions 13 personnes au mariage,tout du coté des beaux-parents.Ceux çi ,m'avaient dit qu'il ne serait pas question de mariage à l'église,bien sur ,lui en bon communiste incroyant,tout le monde devait penser comme lui.Ca a beaucoup ennuyé maman,et moi aussi.Georges était athé,comme ses parents!!Pourtant,ils l'avaient fait baptiser,mais ils étaient encore chez la mère à ma belle mère!!Donc, nous partons à la mairie,mon père qui nous avait dit qu'il ne viendrait pas, était là.Et quelle surprise,il est venu me dire ,"prends moi le bras"pour entrer dans la salle de mariage.Les larmes me sont venues aux yeux,en avançant il me dit:"tu ne vas pas tourner de l'oeil au moins?"La,c'était surement le seul mariage ou la mariée pleurait à chaudes larmes en arrivant devant le maire!!!J'avais eu une grande joie,qu'il me dise cela.Bien sur,en sortant,il a fallu que le beau-père nous fasse rentrer dans le 1er café venu!!Maman et moi,avons bu un sirop.Le beau-père en était au 4ième pastis,sa femme et son fils aussi,mon père buvait du martini.j'ai tiré un petit coup la veste de Georges,et à l'écart,je lui ai dit que ça suffisait,il y avait encore trois quarts d'heure de tramway pour rentrer.Quand son père recommanda le 5ième pastis,Georges lui dit:"non,il faut rentrer,car nous ne sommes pas à coté"Le beau-père,ralla en disant que :"ceux qui ne boivent pas, ne sont pas des hommes".mais sa femme lui fit signe de se taire,et nous sommes rentrés.Nous étions 13!!!une soeur de ma belle mère, ne voulait pas se mettre à table car ça portait malheur;alors elle a envoyé son mari chercher leur petit garçon,qui avait environ 7 ans,pour faire le 14ième...!!Le soir,ayant bien mangé à 3h de l'après midi,et mon père et mon beau-père avaient bien bu,nous avons d'un commun accord décidé de faire une bonne salade verte,de la charcuterie pour ceux qui en voulaient ,du fromage et le dessert.(maman avait fait de délicieux oeufs à la neige)Nous avions débarrassé la table,et j'avais essuyé la vaisselle que maman avait lavée.Le beau père,et ça je l'appréhendais,dit à mon père et à mon"mon mari":Allez venez ,on va boire l'apéritif"ma belle mère bien habituée,lui dit de ne pas rester trop longtemps,pendant:"qu'Odette mettrait la table".Elle n'avait pas besoin de le dire, j'allais la mettre;toujours agréable!!Je pensais que j'essayerais d'étre le moins souvent possible en leur compagnie!!!La table était mise depuis longtemps,quand 2heures après ils rentrairent.Maman,avait préparé une sauce de salade ,dans son saladier,mon beau-père regarde,et lui dit qu'il n'y en avait pas assez.Il nous demanda en riant,de le laisser faire,et d'aller nous asseoir à nos place à table.Pour lui faire plaisir, nous sommes passés à la salle à manger.Il avait simplement demandé qu'on lui mette les condiments necessaires sur la table.Nous entendions un bruit métallique,qui venait de la cuisine,et au bout de 5 mn,maman s'est levée ,elle entre à la cuisine et nous entendons :" oh la la,mais c'est pas possible" alors tout le monde va voir,et mon beau-père avait pris la lessiveuse,qui était dans un cajibi,à coté de la cuisine ,il était les manches retroussées en train de finir la bouteille d'huile ,en remuant dans la lessiveuse..!!!Bien sur,ça a été un éclat de rire général.!!! maman ,lui a gentiment dit que là il y en avait un peu trop.Vexé,il laissa tomber la cuillère dans la lessiveuse,et parti à la salle à manger.Maman et moi, sommes restées à la cuisine,et,nous avons jeté ces 2 litres de sauce,dans les wc.;j'ai dit à maman,il est saoul et fou.Maman en a été pour refaire une sauce normale dans le saladier....... Et bien, à demain mes chers amies et amis,et je vous envoie de grosses bises.Odette Laramas _________________
et bien odette
qu"elle vie palpitante
tu devrais faire éditer , tes mémoires; pour ta famille
comme ce la ils saurons
tu vois je ne dors pas non plus
cela fait deux jours
je te fait un gros bisou et essayé de dormir un peu _________________
Aie! aie! aie!
Quel scandale dans la famille...
Oui, tes épisodes sont fulgurants dans la douleur, dans le "bonheur" et la réalité.
Tu as le mérite d'être lue et appréciée, car on sait que c'est la vérité...
pour faire un film, il faudrait de super acteurs pour revivre ton vrai passé.
Posté le: 26-11-2008 05:42 Sujet du message: LES ANNEES 40 60 récit de laramas (suite)
voudrez vous ètre assez gentil pour mettre la suite de ma vie.Je viens d'en taper bien long,et la page est partie
S'IL VOUS PLAIT VEUILLEZ ME LA METTRE EN RE.PONSE.il est 5heures 35 du matin
je compte sur votre gentillesse pour que ce jour ,au matin la page soit mise,j'allais l'envoyer merci infiniment.Laramas odette _________________
Posté le: 26-11-2008 10:06 Sujet du message: Re: LES ANNEES 40 60 récit de laramas (suite)
laramas a écrit:
voudrez vous ètre assez gentil pour mettre la suite de ma vie.Je viens d'en taper bien long,et la page est partie
S'IL VOUS PLAIT VEUILLEZ ME LA METTRE EN RE.PONSE.il est 5heures 35 du matin
je compte sur votre gentillesse pour que ce jour ,au matin la page soit mise,j'allais l'envoyer merci infiniment.Laramas odette
Quel dommage, chère "Odette" ! Je pense que ta sollicitation s'adresse aux modérateurs de ton post : nous sommes de tout coeur avec toi en ce sens... _________________ J'ai 71 ans, j'habite dans le 68 en Alsace. Je suis ouvert à nombre d'échanges
Posté le: 27-11-2008 04:08 Sujet du message: les années féminines de 40 a 60 et plus de laramas (suite)
Merci Xapinot,tu vois ,rien n'a été fait,ce n'est peu ètre pas possible.Je vous salue tous,et je vais recommencer mon histoire.Donc le soir,nous étions fatigués et sommes partis regagner notre hotel,avec la recommandation de mon beau-père:"il faut que vous soyez là à 8heures(je me demande encore pourquoi!!)nous avons déjeuné en arrivant,les beaux parents squataient la salle de bains.puis, nous ont dit qu'il seraient là,vers midi.A notre tour nous sommes allés à la salle de bains,et encore une surprise agréable,les linges trainaient par terre,la baignoire et le lavabo étaient à laver.Nous avions donc,à préparer le repas du midi,en les attendant.Comme toujours,ils arrivent à1h,et le beau père dit àson fils"allez vient on va aller boire l'apèro"et la belle mère d'ajouter"pendant qu'Odette,mettra la table,je viens avec vous!!"Comme si il y avait besoin d'ajouter cela! la table était mise depuis longtemps,lorsqu'ils rentrairent vers 3h pour manger.Ils partaient le soir,je me promis d'éviter le plus possible,leur compagnie.Nous voulions faire des photos,pûisque le jour du mariage,elles n'avaient pas été faites,alors,mon mari a été chercher le frère de ma belle mère,pour qu'il y ai quelqu'un pour prendre les photos si nous voulions ètre tous dessus!!Nous les avons accompagné au car,et retrouvèrent notre tranquillité,et le ménage à faire au retour,plus ma chambre à faire,changer les draps,etc.Le lendemain,je ressentais encore la fatigue,mais nous voulions savoir quand nous pourrions prendre posséssion de l'appartement promis.Lorsque nous sommes arrivés,la jeune femme est venu nous recevoir;nous fit rentrer,et avec son époux,ils nous expliquèrent que le foire de Lyon étant finie,ils voulaient rester à Lyon,qu'ils étaient désolés;pas tant que nous!!!Alors, il fallait annoncer cela à mes parents!! maman,a été decue pour nous,et nous avons pensé que nous annoncerions ça à mon père,losqu'il nous semblerait assez calme.J'appréhendais et ce fut lui,qui nous tendit la perche.le soir il nous demanda quand nous allions déménager?C'est moi qui pris la parole,je lui expliquais ce qu'il en était.Il devint tout rouge,et en criant,nous dit que nous étions de connivence avec maman,et avions inventé cette histoire.Je me levais énervée,et lui répondis que si nous avions pu,nous serions partis au plus vite,en ayant ras le bol de vivre avec lui.Il se leva à son tour,et je me suis dit,tu vas recevoir une claque,mais Georges avait pris dans la main,la bouteille d'eau qui était sur la table,et le regardant lui dit:"ah non,vous ne la toucherai plus"Georges etait nerveux lui aussi,et ses yeux parlaient pour lui !!!Mon père prit sa veste et s'en alla!!!Il avait senti que nous n'étions plus toutes seules maman et moi.J'avais bien pris du ventre et sentais bouger;C'était émouvant,j'avais encore fait du tricot pour le bébé,et maman qui faisait du crochet lui avait fait une petite veste,le bonnet et les chaussons assortis.c'était très beau,et je n'avais acheté que de la laine bleue ciel,je voulais un garçon!!J'avais bien appris à cuisiner(avec ce que nous avions)et surtout à faire le ménage.J'avais ciré tous les parquets,chambres,salle a manger et la montée d'escaliers,le reste était en carrelage.les mois avaient passé,non sans réflexions désagréables de mon père,mais ,je crois qu'il avait une crainte,car il s'était unpeu calmé.Un jour,j'étais déchainée,j'avais fait le ménage à fond,mis la lessive sur la cuisinière dans la grande lessiveuse,qui avait failli servir de saladier,et fais briller mes escaliers à l'aide d'une galère,(c'était une grande brosse recouverte d'une lourde plaque de fonte,avec un manche à rotule).J'avais aussi racommodé les chaussettes,et étendu tout le linge dehors dans le jardin.J'étais énorme;mon ventre était tout en pointe,et malgré la serviette,je me tachais souvent le ventre.Le lendemain matin de ce grand ménage,à 6hje pris des contractions et fis les eaux .Mon mari, couru appeler l'ambulance de l'usine,il avait une peur bleue que j'accouche à la maison.L'ambulance,était une vieille voiture sans amortisseur,je montais dedans et ,en route pour l'hopital de Grange-Blanche;c'etait le plus grand de Lyon.devant la maternité qui se trouvait à l'entrée,le chauffeur me déposa.Je rentrais et une soeur,me dit de monter au 2ieme étage, et d'attendre dans le couloir.Je montais difficilement,et vis une dizaine de femmes enceintes assisent ,et qui attendaient.Je me mis sur la dernière chaise,et avais peur d'accoucher là,ne voyant ame qui vive.Les douleurs se rapprochaient de plus en plus.Une soeur arriva et me dit de la suivre,elle m'emmenait dns la salle de travail:une grande pièce ou des tables d'accouchement n'étaient séparées les unes des autres par un rideau blanc en tissus.Elle me dit de me deshabiller et de me coucher sur le lit, qu'elle allait revenir.J'entendais,les voisines de chambres qui se plaignaient,un mèdecin accoucheur s'occupait de la personne à coté de moi,et elle lui disait ,parmi,ses plaintes:"qu'est ce que je vous ai fait,docteur pour avoir mal comme ça? Le docteur lui répondit:" Vous ne m'avez rien fait, mais je vous assure que moi non plus je ne vous ai rien fait!!"ça me faisait peur,car je pensais que j'allais passer des bons moments!!J'avais une pendule contre le mur en face de moi,11h du matin, toujours rien.Vers 13 heures la soeur mère,arriva avec derrière elle une dizaine d'internes Elle me mit les pieds dans les étriers de chaque coté du lit et examina ou en était le travail.J étais donc les fesses à l'air, jambes écartées,et tous ces internes qui regardaient,j'avais honte!!Le temps passait, et toujours rien;la pendule était sur14h30.Enfin,à16heures, j'avais très mal et les contractions étaient rapprochées,la soeur arrive,me laboure le ventre et dit à un docteur,"on va lui mettre les fers,car ç'est trop long"Le docteur lui dit :"non elle est trop jeune, faite lui une piqure,pour accélerer"ce qu'elle fit,et une demie-heure après ,j'appelais la soeur,car je sentais que c'était le moment.Elle arrive un bon moment après et me dit :"allez, poussez,encore,encore etc" les internes étaient au pied du lit,mais je n'y ai pas fait attention,ayant trop mal,puis le bébé arriva.Il ne pleurait pas,j'ai pensé:"pourvu qu'il ne soit pas mort",un interne le tenait par les pieds la tète en bas,et lui tapait sur les fesses,enfin il se mit à crier.C'était un gros garçon de 3kg900.Elle me le mit sur le ventre,et moi, je le trouvais le plus beau des bébés.Elle m'arrosa les parties intimes avec de la teinture d'iode.Aye aye aye!!!puis emporta le bébé.Une demi- heure après,elle revint,et m'appuya sur le ventre ,elle avait peur que je fasse une hémorragie,et le plasenta ne sortait pas.Elle m'appuyait sur le ventre;il faut vous dire, que depuis avant l'accouchement,elle m'avait mis sous les reins une bassine en métal en cas d hémorragie,et j'avais cette bassine depuis 14h il était 17h.Comme elle avait peur d'une hémorragie, elle me laissait sur cette bassine.Les jeunes stagiaires revinrent avec elle,et tous tour à tour m'ont appuyé sur le ventre,pour voir si ça se déclanchait.En tirant elle avait sorti le plasenta.Et ils sont tous partis car il y avait une césarienne en cours.Je sentais le sang chaud qui me coulait dans le dos, et j'étais en tain de m'endormir,quand une femme de ménage, qui faisait les boutons de porte, vint vers moi;quand elle m'a vu,elle à couru chercher la soeur, l'hémorragie, s'etait déclanchée et, je me saignais.La soeur arriva en courant,et me fit tout de suite 2 piqures,pour arréter tout cela .Je ne suis remontée dans la salle commune le soir seulement.C'était une grande salle de trente lits,tous allignés tout autour de la salle,les bébés étaient à coté des mamans dans un petit lit à roulettes.Une table qui servait de bureau tronait au milieu de la salle,de là la soeur avait l'oeil sur toutes!!!....... eh bien mes amis; maintenant que vous venez d'assister à mon accouchement,nous nous retrouverons demain,si vous le voulez bien.Je vous embrasse tous.odette laramas. _________________
Posté le: 28-11-2008 04:14 Sujet du message: les années féminines de 40 a 60 et plus de laramas (suite)
oui,Roro,les hommes n'ont pas tous ces ennuis là,mais ils en ont d'autres!!et encore que maintenant,le service militaire ne se fait plus,une corvée en moins.Je continue:dans ce temps là,nous restions à la maternité 10 jours!!!et 8 couchées!!J'ai eu la visite de maman,d'abord,elle était heureuse de voir son petit fils,puis mon mari est venu,il a à peine regardé son fils,pourtant il voulait un garçon!!puis en fin de semaine,mes beaux parents,avec une bouteille de champagne,rien d'autre,car ma belle mère m'a dit:"quand ils sont petits,on ne sait pas quoi acheter!!"Le beau père à voulu ouvrir le champagne,et il eu encore une idée lumineuse,il dit en mettant du champagne sur son gros doigt et en l'enfilant dans la bouche du petit"il faut le baptisé au champagne,mais pas question qu'il passe vers le curé"Là ça a débordé je lui ai répondu,:"vous n'avez pas voulu que nous nous marions à l'église,mais là,c'est mon fils,et il sera baptisé,comme nous passerons à l'église avec Georges que ça vous plaise ou non"Là je ne me suis pas fait un copain,mais il était temps qu'il réalise que nous avions notre vie, et n'allions pas lui obéir tout le temps.Puis au moment de partir,il me mit une claque amicale,avec son énorme main,j'ai eu mal à la tète toute la journée!!La soeur mère,était un vrai gendarme:elle avait un siflet et quand c'était l'heure de mettre les enfants au sein,elle donnait un coup de siflet,et quand elle jugeait que les bébés avaient assez bu,deuxième coup de siflet,il fallait poser le bébé dans son berceau.Le mien était contestatère car il commençait à téter au 2ième coup de siflet.Une fois,j'ai gardé le bébé au sein ,elle est venue en rouspètant vers moi,et a pris le petit,est allée se rasseoir à son bureau,le petit posé à plat ventre sur ses genoux,la tète dans le vide,et l'a gardé pendant au moins une demie heure,avant de venir me dire,:"la prochaine fois ,vous obéirer!!!"Nous avions acheté un petit lit bleu,et nous devions allé chercher le landeau à la fin de la semaine chez les grands parents.Corvée!! Nous sommes monté chez eux par le car,le petit dans les bras.Ils étaient à l'arret du car, et première paroles,"on va boire l'apéro"Là,j'ai dit "non merci pas avec le petit dans le café"le beau père m'a dit "que j'étais une demoiselle qui avait fait des études alors que j'en savais plus qu'eux!"!!En ce temps là,il en fallait des paquets quand on voyageait avec un bébé (couches,langes,talc,draps, bavoirs etc)et encore je le nourrissais,ce qui évitait les biberons et les boites de lait)Ma belle mère nous dit de venir voir le landeau,lorsque j'ai vu cette horreur,j'en suis restée muette.C'était le vieux landeau de sa voisine qui avait eu 10 gosses,laid,et je n'avais pas tout vu,je mets les draps,et couche le petit.Je retourne 5 minutes plus tard,car il pleurait,horreur!!!les punaises étaient en train de le dévorer!!!.J'ai dit que je ne voulais pas de ce landeau,j'ai vite enlevé le bébé,les draps,et,j'ai tout désabillé le petit,et je lui ai fait une toilette complète.Ils ont bien été obligé de convenir que ces punaises c'était dégoutant.Ma belle mère me dit qu'il était resté dans le grenier de sa voisine.Je lui ai dit que nous ne le prendrions pas,alors la réponse a été:"eh bien, vous l'acheterez,votre landeau"Je préfèrais,mais comment ils ont pensé que nous allions prendre ce vieux landeau dégoutant.Du coup,le petit a dormi avec nous.Le lendemain matin,je lui faisais sa toilette et le vieux mordait dans un morceau de lard,comme casse croute,il vient vers moi,et met le lard dans la bouche du petit!!!disant que ça le ferait grandir.Je l'ai repoussé,et lui ai dit que ça ne me plaisait pas du tout.Bien sur,il a dit à son fils de venir boire l'apero,et ils y ont passé une heure!!!Quelle horrible journée,les heures ne passaient pas assez vite pour reprendre le car pour Lyon.Nous sommes rentrés,maman était surprise de ne pas voir de landeau!!Je lui ai expliqué,elle me dit plus tard que le père de Georges,était un ivrogne avec des réflexes d'homme qui n'est jamais à jeun.Mon père n'était pas venu me voir, et n'a pas regardé le bébé quand nous sommes arrivés.Mais, je savais qu'il n'aimait pas les enfants,et de lui, ça ne m'a mème pas peiné.Les mois passaient,mon fils était superbe,et gracieux,mais il ne dormait pas la nuit,il pleurait,et dormait la journée,prenant la nuit pour le jour.Mon mari,ralait car il ne pouvait pas dormir.Ca a duré un mois,puis il s'est rééquilibré.Nous avions acheté le landeau.Je m'en occupais beaucoup,et maman était folle de lui!!Pour le 1er Noel,il a bien fallu dire aux beaux parents de venir.Là,en discutant je leur ai dit que nous n'irions pas coucher à l'hotel à cause du petit.Mon beau père dit:"mais ça ne fait rien, vous irai à l'hotel et vous nous laisserez le petit!!"La encore il y a eu un refus,je leur ai dit que nous paierions la chambre,mais que nous dormirions à coté du bébé.Ils sont venu pour Noel,sans rien apporter au petit!!mème pas un hochet.Peu m'importait,il a fallu que le vieux emmène encore son fils au café!!!J'avais appris que pendant que j'étais à la maternité,le vieux avait bu des apéros avec son fils et qu'après ils avaient été au cinéma qui était à coté du café;c'était le meme propriétaire,qui possédait les deux commerces.Ils ont fait tellement de bruit,que le patron, est venu les faire sortir du cinema.Je commençais à ètre indisposée par les virées au café,et le nombre de pastis qu'il faisait boire à son fils;alors ,un jour,j'ai dis à Georges qu'il faudrait arrèter ça.Il se facha,me disant qu'il ne voulait pas se disputer avec son père.J'ai tenu bon,revenant sur le sujet de temps en temps;et finalement il a admit qu'il fallait ne plus boire autant de pastis.Les années passaient.Notre fils a marché à un an,c'était un gros bébé avec des bourrelets.Ca me faisait mal au coeur,car le petit allait vers mon père,et celui çi n'avait pas l'air de réagir.Mon père continuait de s'acheter de bons petits plats que maman lui préparait et lui servait!!,et nous, nous n'avions pas le mème menu,à l'autre bout de la table!!!Un jour, il nous dit qu'il allait partir de son usine,parce qu'on lui avait offert encore un plus gros salaire chez Berliet!!Nous avions peur que l'usine reprènne la villa,celle çi allant avec le travail.En effet,il quitta l'usine;et il prenait un car de ramassage de chez Berliet.Maman alla trouvé le chef de personnel de l'usine, et appuyée par le directeur,qui avait eu des echos de la conduite de mon père,elle fut embauchée comme secrètaire,afin de garder la villa. Entre mon mari et moi, l'entente sexuelle n'était pas parfaite,je n'y trouvais pas mon compte.Un soir, dans notre chambre, j'abordais le sujet.Il fut surpris,mais il ne connaissait pas mon corps;patiemment,je le guidais dans les caresses et ,ce fut assez long,mais enfin il me découvrit.Le premier orgasme pour moi, fut super,le plaisir enfin était découvert,violant,extase,j'étais au ciel.Il fallait tout de mème que je domine mes soupirs(,car ça aurait été des cris)car la chambre de maman était de l'autre coté du palier.Et dire qu'il y a des femmes qui n'ont jamais connu ça!!c'est presque un drame!!!Je savais inconsciemant que je serais une femme sensuelle.On ne parlait pas de ces choses là à cette époque.Mon mari, n'a pas eu à se plaindre,je n'ai pas eu besoin de cours pour lui faire perdre les pédales!!!Et dire que maman est restée 20ans sans avoir de rapports avec mon père..... je vais m'arréter pour ce soir,si ça vous plait, je continuerai demain Je vous fais des grosses bisesà tous.Odette Laramas _________________
Je ne peux pas rentrer dans le détail sur un forum...
mais il y a un certain pourcentage de la gent masculine qui accepte à donner la priorité sur les ébats à la dame qui nous "inspire".
(Clos pour moi à ce sujet)
Heureusement que tu l'as connu encore étant jeune!
Inscrit le: 11 Nov 2008 Messages: 2066 Localisation: LYON
Posté le: 28-11-2008 13:42 Sujet du message:
Enfin du bonheur.....
De l'amour pour ton fils
Et le plaisir dans l'amour avec ton homme.
Nous te lisons toujours Laramas, merci ,tu es à toi seule une belle preuve d'amour.. Je t'embrasse très fort.
Posté le: 29-11-2008 01:01 Sujet du message: Bob de laramas
Ma gentille Bob,je ne savais pas quand tu rentrais à la clinique;j'espère que tu n'as pas peur,personne n'aime se faire opérer,mais pour le personnel soignant,et les chirurgiens, ça leur parait tout simple.Pour, moi qui a eu la mème intervention que toi,mais il ya 48 ans,ça c'est bien passé, et pourtant, qu'est ce que j'ai attendu ,tellement j'avais peur.Et une fois fait, j'ai dit:"si j'avais su que ce ne soit que ça, j'y serais allé il y a longtemps"En sortant ,j'avais perdu 10 kgs(il y avait déja un kiste de 4 kgs!!)!Je pense à toi,et ferai une prière,pour que tout aille bien.Tu nous tiendras au courant,tu vas rester quelques jours?Je t'embrasse très très fort,et à bientot.Laramas odette _________________
Posté le: 29-11-2008 03:10 Sujet du message: les années 40 60 de laramas (suite)
Merci de vos gentils messages mes amis.je vais continuer ma vie comme elle a été.Mon père était parti chez Berliet,et le petit quand il rentrait allait vers lui.Je lui dis:"vas dire bonsoir à pépé,et fais lui un bisou".C'est ce qu'il a fait,et j'ai vu mon père ému,il embrassa le petit;et le lendemain soir,quand il est rentré,il dit au petit,"viens voir,cherche dans ma poche de manteau"Il avait un manteau de cuir,et la poche se trouvait à hauteur du gamin;le petit retira de la poche, un paquet de bonbons.Il a tiré mon père et lui a dit merci en l'embrassant!!J'étais contente,pour nous tous.Georges était passé P3.Ca allait déja mieux financièrement.C'était le vrai Italien, malgré le croisement.Il ne voulait pas que sa femme travaille,étant donné qu'une épouse doit ètre au foyer pour élever ses enfants,s'occuper des travaux de maison,et des repas.Il aurait été hors de question que j'aille en ville toute seule,encore moins en sortie avec une copine.Tant que les enfants sont petits je pense comme lui,quand c'est possible ,il allait travailler en vélo,et enfin m'avait acheté le vélo de mes rèves..Il était beau,couleur bleue claire.Lorsque le dimanche, nous voullions aller faire du vélo, maman gardait notre fils.Nous faisions de grandes randonnées,allions de préference ou il y avait de l'eau,car nous adorions nager.Nous emmenions le repas froid pour midi,et revenions le soir.Mon fils me sautait dans les bras,mais il n'était pas à plaindre,car il avait une mémée gateau.Sur Lyon, nous disons "mamy",mais maman et moi étions de Besançon,et là bas,on disait "mémée" mes beaux parents arrivaient sans prévenir ,mais ils ne restaient plus 2 jours,car ils ne voulaient pas payer l'hotel!!!Toujours aussi désagréables,dès qu'ils étaient chez nous, toujours pareil direction le café en emmenant avec eux leur fils.Il y a quand mème queque chose qui me chagrinait,ils n'avaient preque jamais eu leur fils avec eux et du jour ou on a été marié,il fallait qu'ils l'emmènent avec eux sans cesse et il n'y avait jamais d'heure pour rentrer;ils arrivaient vers 2h et demi,pour manger,et dès que c'était fait,ils repartaient en emmenant leur fils, faire le tour de le fraterie de ma belle mère,et bien sur le café aux apéros avant de revenir pour le repas du soir!!!nous laissant à maman et à moi,les vaisselles, les repas et le reste.Ma belle mère,n'aurait jamais bougé ses fesses,elle se contentait de brosser ses vètements, pendant,une dizaine de minutes,c'était un tic!!!Nous supportions les bruits incongrus du beau père,et mieux que cela ,avec maman, nous avions remarqué qu'il adorait s'enfiler les doigts dans le nez,et quand la chasse était bonne, il collait ses crottes de nez sous les chaises!! C'était une telle différence de comportement en tout,entre eux et nous,le vieux était d'une famille italienne de 12 gosses,et ils étaient souvent dehors,chacun s'élevait un peu tout seul.Depuis que mon fils attendait son grand-père,losqu'il rentrait de chez Berliet,mon père s'était calmé,avec nous;il faisait toujours sa vie à part,mais il avait vu aussi que Georges avait réagi à la dernière scene,et je pense qu'il avait réflèchit à la situation.D'autant plus, que c'était maman qui avait la villa à son nom.Si elle avait été rencunière,elle pouvait le mettre à la porte.Pour Noel,nous le faisions toujours chez nous.Le petit était bien gaté;mais par ses grands parents paternel jamais rien,ma belle- mère nous a dit qu'il en avait assez chez nous!!!Au bout de 4 ans,nous allions faire Noel ,comme d'habitude,et pour une fois, et ça a été la seule, les beaux-parents avaient acheté une petite batterie à notre fils!!!mais,le gosse voulait la faire voir aux petits copains du coin,et malgré que je lui ai interdit,quand je tournais le dos ,il a sorti la batterie.Apeu près dix minutes aprèe mon fils rentre en pleurant,les gamins lui avait crever la peau du tambour.Voilà,je l'ai disputé et ma belle-mère lui a dit:"tu n'es pas pret d'avoir un jouet de nous, pour ce que tu en fais!!!"J'étais bien ennuyée,mais c'était fait.Un soir, j'étais dans le jardin pour étendre du linge,et je vois mon père,qui se cramponnait aux barrières des voisins pour marcher.Il arrive et je lui dit:"qu'est ce que tu as?"il avait très mal aux jambes et elles étaient toutes enflées.Je lui dit de faire venir le docteur,et il a accepté.J'avais remarqué qu'il avait le blanc des yeux bien jaunes.Le docteur vient,l'ausculte vite ,et lui dit :"vous avez une cirhose du foie;d'ailleur son ventre avait gonflé.Mon père s'est effondré..Il pleurait et nous a dit "je suis foutu"bien sur nous lui avons dit que ça se soignait,et il prit rendez vous vers un spécialiste de Grange- Blanche.Il a fallu l'hospitaliser.IL avait des perfusions à faire,la soeur nous avait dit qu'il lui en fallait 12;une par semaine;nous allions le voir et là,il était démolli!!!Moi qui croyais ne plus aimé mon père, j'en ai été boulversée,il nous disait"adieu les copains ,si je ne vous avait pas, je n'aurais personne."Mon fils avait 4 ans et demi.Il était interdit de venir avec un enfant.C'était de grandes chambres d'une trentaine de lits.Nous avions acheté un velo solex,et je descendais en solex pour le voir.L'eau de son ventre partait petit à petit.......Chers amis ,pour cette nuit, je vais m'arreter;à demain ;gros bisous à tous.Laramas odette _________________
Inscrit le: 14 Mai 2007 Messages: 4044 Localisation: Berry
Posté le: 29-11-2008 06:21 Sujet du message:
Bonjour Odette,
Tes récits sont passionnants. Ils décrivent l'ambiance de la période des années 40 et 50 avec beaucoup de sensibilité et de vérité. _________________ Vive la vie à la campagne.
Jonas18
C'est un soulagement que de savoir que ton père a reconnu ton fils et est arrivé jusqu'à l'aimer. Voilà le miracle que peut produire un petit enfant qui sourit à son grand-père en l'embrassant...
Fallait-il qu'après cela il y ait de mauvais présages : la maladie ?...
C'est là que l'on reconnait ses vrais ami(e)s...
A la prochaine épisode, chère "Odette", si tu le veux bien... _________________ J'ai 71 ans, j'habite dans le 68 en Alsace. Je suis ouvert à nombre d'échanges
Dernière édition par xapinot le 01-12-2008 10:40; édité 1 fois
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Ouais, toi, à 17 ans 
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