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Posté le: 18-11-2006 11:21 Sujet du message: litterature
Victor Segalen en 1905.
Victor Segalen (né le 14 janvier 1878 à Brest - mort au Huelgoat le 21 mai 1919) est un poète français dont l'œuvre a été particulièrement imprégnée des cultures qu'il a rencontrées dans l'exercice de son métier de médecin de la marine.
Pour obtenir son doctorat de médecine, il soutint en 1902 une thèse dont le titre était Les Cliniciens ès lettres. Le sujet en était les névroses dans la littérature contemporaine...
En 1903, il arrive en mission à Tahiti. Il y découvre les restes de la culture Maorie décimée par la présence européenne. A la faveur d'une escale aux Marquises, il consulte les derniers croquis et carnets de Gauguin, mort trois mois auparavant. De son séjour en Polynésie, il tire un livre, Les Immémoriaux, publié en 1907 sous le pseudonyme de Max Anély.
Dès 1908, Segalen s'intéresse à la Chine. Il souhaite y devenir interprète, et s'y installe avec sa femme et son fils en 1910. Il publie la première édition des Stèles à Pékin en 1912. Interrompu par la guerre dans le cours d'une expédition archéologique en Chine, il rentre en France, passe quelque temps au front, puis retourne en Chine pour y recruter des volontaires. Il continue ses recherches archéologiques, qui inspirent Chine, la grande statutaire.
Malade, il quitte définitivement l'orient fin 1917. Il officie encore lors des déferlantes de grippe espagnole, mais son travail l'épuise. Il essaye de créer un centre culturel extrême oriental en France en 1918. Après deux mois de convalescence à Alger, il meurt en mai 1919.
Posté le: 18-11-2006 14:17 Sujet du message: littérature
a brise fraiche Les fleurs au primptemps , la lune en automne ,
L"herbe en été , la neige en hiver .
Débarasse ton âme de toute pensée vaine
Chaque saison sera pour toi un enchantement
Posté le: 19-11-2006 12:22 Sujet du message: litterature
Georges Bernanos
2 documents associés
Biographie en résumé
Georges Bernanos figure parmi les écrivains les plus importants du XXe siècle. Récipiendaire du prix Femina pour son roman La Joie en 1928 et du Grand prix du roman de l'Académie française pour Journal d'un curé de campagne en 1936, il fut considéré par André Malraux comme le meilleur romancier de son époque: « Il [Bernanos] a écrit les plus belles scènes de la fiction moderne, par la profondeur et la puissance. » Pour Albert Béguin, chaque roman de Bernanos « est une plongée aux abîmes plus bouleversante que celle de Dostoïevski. » Léon Daudet, quant à lui, n'hésita pas à évoquer le génie de Bernanos: « Avec lui, un certain génie s'impose, comme un coup frappé sur l'airain. » Bernanos écrivit également de brillants essais, des écrits de combats virils (La France contre les robots), où il se fit l'ardent défenseur de la liberté de l'homme contre toutes les dictatures, nazie, fasciste, communiste, techniciste, religieuse et démocrate.
Vie et œuvre
« Toute vocation est un appel – vocatus – et tout appel veut être transmis. Ceux que j'appelle ne sont évidemment pas nombreux. Ils ne changeront rien aux affaires de ce monde. Mais c'est pour eux, c'est pour eux que je suis né. »
GEORGES BERNANOS, Les grands cimetières sous la lune, Paris, Plon, 1948, p. iii.
Vocation. Mot terriblement désuet, aujourd'hui vidé de toute sa signification. Déjà en leur temps, les contemporains de Bernanos avaient substitué à ce mot sacré celui de « carrière », moins héroïque certes, mais qui avait le mérite de plaire à tous les apôtres de l'égalitarisme. Mais « vocation » et « carrière » s'excluent l'un et l'autre. Ce sont même des contraires absolus. Une vocation, c'est ce pour quoi on vit. Une carrière, c'est ce de quoi on vit.
Vocation. Ce mot revient souvent sous la plume de Bernanos. Ce n'est pas un hasard. Bernanos a été appelé et a appelé à son tour, son oeuvre d'écrivain est à la fois une réponse et un appel aux assoiffés de justice de ce monde.
Œuvres de Bernanos
1926 Sous le soleil de Satan. Plon
1927 L'imposture. Plon
1929 La Joie. Plon
1931 La Grande Peur des Bien-Pensants. Grasset
1934 Jeanne relapse et sainte. Plon [l'édition originale date de 1929]
1935 Un Crime. Plon
1936 Journal d'un curé de campagne. Plon [ce livre a été réédité avec une préface d'A. Malraux, Plon, 1974]
1937 Nouvelle histoire de Mouchette. Plon
1938 Les Grands Cimetières sous la lune. Plon
1939 Scandale de la vérité. Gallimard
Nous autres Français. Gallimard
1946 Lettre aux Anglais. Gallimard [l'édition originale est parue à Rio de Janeiro en 1942]
Monsieur Ouine. Plon [l'édition originale est parue à Rio de Janeiro en 1943]
1947 La France contre les robots. Laffont [l'édition originale est parue à Rio de Janeiro en 1946]
1948 Le Chemin de la Croix-des-Âmes. Gallimard
[l'édition originale est parue à Rio de Janeiro de 1943 à 1945, 4 vol.]
1949 Dialogues des carmélites. Seuil
Les Enfants humiliés. Gallimard
1950 Un Mauvais rêve. Plon
1953 La liberté, pour quoi faire ? Gallimard
1961 Français, si vous saviez... Gallimard [recueil d'articles écrits entre 1945 et 1948]
1971 Combat pour la vérité. Correspondance inédite 1904-1934. Plon
Combat pour la liberté. Correspondance inédite 1934-1948. Plon
1975 La vocation spirituelle de la France. Plon [recueil d'articles rassemblés par J.-L. Bernanos]
1983 Les Prédestinés. Seuil [ce volume rassemble Saint Dominique (1926), Jeanne relapse et sainte (1934) et Frère Martin (1943)]
Lettres retrouvées. Correspondance inédite 1904-1948. Plon
1961 Œuvres romanesques suivi de Dialogues des carmélites. Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard
1971 Essais et écrits de combat, t. I. Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard [ce volume contient Saint Dominique, Jeanne relapse et sainte, Les Grands Cimetières sous la lune, Scandale de la vérité, Nous autres Français, La Grande Peur des bien-pensants, Textes non-rassemblés par Bernanos 1909-1938]
1995 Essais et écrits de combat, t. II. Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard [ce volume contient Lettre aux Anglais, Le Chemin de la Croix-des-Âmes, Textes non- rassemblés par Bernanos 1938-1945, La France contre les robots, Français, si vous saviez..., La liberté, pour quoi faire ?]
Posté le: 19-11-2006 12:34 Sujet du message: On voit tous la même chose
Marie, je viens de lire ton texte. Il est tellement vrai. La violence, la guerre est partout, même dans les plus petite structures.
Je suis d'acord avec quelqu'un de ce forum sur ce sujet, dans les boutiques, les bus, les voitures.
L'autre jour, je roulais sur les quais pour aller au bueau. Un gros camion était derrière moi, coller, moins d'un mêtre deriière. Il me faisait des appels de phare pour que je roule plus vite. J'étais à 60 sur les quais où l'on doit être à 50 Km/h. J'ai eu peur un moment donné, car si j'avais du freiner, je n'ose pas imaginer.
Lorsque j'ai pris la voie de gauche pour tourner dans la petite rue du bureau, il a quitté la voie de droite pour celle de gauche, puis s'est rabattu sur la droite et est arrivé à ma hauteur. J'avais très peur d'une queue de poisson et avec un camion comme ça...
Arrivé à ma hauteur et en roulant comme un fou, il a balancer sur ma voiture un yahourt.
Il y en avait partout, sur le pare--brise, sur le capot, les portières.
Voilà, je n'allais pas assez vite. j'aurais du braver la loi, me faire flasher par le radar pour ne pas m'attirer sa haine.
Le monde est fou, mais il y a des bulles de bonheur, je t'assure, car e, arivant au bureau, le temps de badger, d'ouvrir le sas, je voyais l'ascenseur qui allait se refermer, mais non, en fait, quelqu'un que je ne connais pas, m'attendait, le doigt sur le bouton <>. je ne le connaissais pas, je lui ai dit "merci, c'est gentil d'avoir attendu", il m'a répondu "C'est bien normal, je vous en prie".
je me suis dit que le monde comptait encore une petite parcelle de bien.
voilà clara un beau témoignage............que j apprécie énormément...
si seulement, il y en avait +...........le monde n est pas si noir, il suffit d ouvir l oeil
bonne journé à toi, sur ce charmant récit _________________ poete_musika..4 mains
Posté le: 19-11-2006 17:30 Sujet du message: Le bonheur, ça tient à peu de chose...
Un jour, j'étais dans le métro. Je lisais Panorama. J'en étais au tout début. Sur la couverture, il y avait une très belle icône qui avait été peinte en Roumanie je crois. La dame assise en face de moi, regardait la couverture, et je voyais bien qu'elle essayait de lire les petites lignes.
Je croise son regard. Elle me sourit et me dit "Vous savez, cette icône, elle a été peinte dans mon pays !" Me dit-elle toute fière.
Je lui montre l'intérieur du Panaorama et elle regarde rapidement les autres icônes avec des yeux, si vous aviez vu ça !
Je la vois qui se prépare pour descendre à la prochaine station. Au moment où elle se lève, je lui ai mis le Panorama dan sles bras et je lui ai dit qu'il était à elle. Qu'elle le prenne, et qu'elle le lise pour moi.
Si vous aviez vu comme elle était heureuse. D'abord surprise, elle est rrestée sur le quai du métro jusqu'à ce que le train reparte et, je vous le dis, elle m'envoyait des baisers dela main.
Bon, je n'ai pas lu mon Panorama, mais vous imaginez ce que j'ai eu à la place...
Posté le: 19-11-2006 19:08 Sujet du message: Histoire vraie
J'aime faire plaisir comme ça, surtout quand je sais que je ne reverrai pas la personne, que je ne la connais pas. Pas d'attente de retour et ça c'est bon.
Il 'y a pas plus grande joie que de voir quelqu'un de content, d'heureux.
C'est pourtant pas grand chose de donner un magazine, emmener quelqu'un qui a raté son bus à cause d'un chauffeur qui a accéléré, ralentit et de nouveau accéléré pour l'enquiquiner.
Bon c'est vrai, ce sont de petite choses, j'en connais qui font bien plus.
En même temps, je me pose une question, pourquoi les gens sont-ils si surpris au moment où on veut leur rendre service, ils sont presque méfiants.
J'espère que le pot au feu de Jan était bon... j'ai fait des tomates farcies, il m'a donné envie de cuisiner.
Bises,
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