Retraite Active Index du Forum Retraite Active
Ce forum s'adresse à tous les retraités et futurs retraités. Les membres de ce forum ont la possibilité de discuter de tous leurs centres d'intérêt que ceux-ci soient les voyages, les loisirs ou l'actualité, entre autres.
 
 FAQFAQ   RechercherRechercher   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs   S'enregistrerS'enregistrer 
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

poesie
Aller à la page Précédente  1, 2, 3 ... 5, 6, 7 ... 9, 10, 11  Suivante
 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Retraite Active Index du Forum -> Poesie
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
Jan Goure



Inscrit le: 18 Juil 2006
Messages: 1865

MessagePosté le: 26-08-2006 14:00    Sujet du message: Répondre en citant

Gégé,
Avec un peu de retard :
ton poème j'ai apprécié
et ses quatre vérités ...
Pour elles, jamais trop tard !

Rolling Eyes Jan
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Marie



Inscrit le: 30 Juin 2005
Messages: 11840

MessagePosté le: 26-08-2006 14:12    Sujet du message: réponse Répondre en citant

gergen je te retrouve ds ce poème tu aimes dire les quatre vérité de ce monde fou qui nous envahit l'ame de plus en plus .
_________________


un sourire éclaire votre journée
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Marie



Inscrit le: 30 Juin 2005
Messages: 11840

MessagePosté le: 26-08-2006 14:49    Sujet du message: jacques prevert Répondre en citant

LE JARDIN

Des milliers et des milliers d'années
Ne sauraient suffire
Pour dire
La petite seconde d'éternité
Où tu m'as embrassé
Où je t'ai embrassée
Un matin dans la lumière de l'hiver
Au parc Montsouris à Paris
À Paris
Sur la terre
La terre qui est un astre


JACQUES ¨PREVERT



Quel jour sommes-nous
Nous sommes tous les jours
Mon amie
Nous sommes toute la vie
Mon amour
Nous nous aimons et nous vivons
Nous vivons et nous nous aimons
Et nous ne savons pas ce que c'est que la vie
Et nous ne savons pas ce que c'est que le jour
Et nous ne savons pas ce que c'est que l'amour



jacques prevert

_________________


un sourire éclaire votre journée
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Jan Goure



Inscrit le: 18 Juil 2006
Messages: 1865

MessagePosté le: 26-08-2006 16:58    Sujet du message: Répondre en citant

Marie,

Te dirais-je que ce que je préfère
C'est la "Barbara" de Prévert :

"Tu arrivais radieuse, épanouie
Sous la pluie..."

Et j'ai vue et connue ma 'Barbara'
avant de connaître ce poème là !

Jan Rolling Eyes
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 27-08-2006 06:07    Sujet du message: poesie Répondre en citant

JACQUES PREVERT

Jacques Prevert

Le temps perdu

Devant la porte de l'usine
le travailleur soudain s'arrête
le beau temps l'a tiré par la veste
et comme il se retourne
et regarde le soleil
tout rouge tout rond
souriant dans son ciel de plomb
il cligne de l'oeil
familièrement
Dis donc camarade Soleil
tu ne trouves pas
que c'est plutôt con
de donner une journée pareille
à un patron ?
_________________
!


aimer c'est donner !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 29-08-2006 07:49    Sujet du message: poesie Répondre en citant

POESIE JACQUES PREVERT



LES ENFANTS QUI S AIMENT


Les enfants qui s'aiment s'embrassent debout
Contre les portes de la nuit
Et les passants qui passent les désignent du doigt
Mais les enfants qui s'aiment
Ne sont là pour personne
Et c'est seulement leur ombre
Qui tremble dans la nuit
Excitant la rage des passants
Leur rage leur mépris leurs rires et leur envie
Les enfants qui s'aiment ne sont là pour personne
Ils sont ailleurs bien plus loin que la nuit
Bien plus haut que le jour
Dans l'éblouissante clarté de leur premier amour.



Un poème de Jacques Prévert
_________________
!


aimer c'est donner !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
gergen59



Inscrit le: 27 Aoû 2005
Messages: 740
Localisation: 59 nord france

MessagePosté le: 29-08-2006 08:03    Sujet du message: PO2SIE Répondre en citant

Bonjour à toutes et à tous ,

Les poèmes nous donnent du soleil pour la journée .

Barbara est un de mes préférés aussi , Jan goure !!!!!Prévert, poète populaire, un réaliste !!


GEGE
_________________


La vérité est au bout du chemin , ne t'arrête pas de marcher
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail Adresse AIM Yahoo Messenger MSN Messenger
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 30-08-2006 14:29    Sujet du message: POESIE Répondre en citant

ARAGON LES MAINS D ELSA



Les mains d'Elsa
Donne-moi tes mains pour l'inquiétude
Donne-moi tes mains dont j'ai tant rêvé
Dont j'ai tant rêvé dans ma solitude
Donne-moi te mains que je sois sauvé

Lorsque je les prends à mon pauvre piège
De paume et de peur de hâte et d'émoi
Lorsque je les prends comme une eau de neige
Qui fond de partout dans mes main à moi

Sauras-tu jamais ce qui me traverse
Ce qui me bouleverse et qui m'envahit
Sauras-tu jamais ce qui me transperce
Ce que j'ai trahi quand j'ai tresailli

Ce que dit ainsi le profond langage
Ce parler muet de sens animaux
Sans bouche et sans yeux miroir sans image
Ce frémir d'aimer qui n'a pas de mots

Sauras-tu jamais ce que les doigts pensent
D'une proie entre eux un instant tenue
Sauras-tu jamais ce que leur silence
Un éclair aura connu d'inconnu

Donne-moi tes mains que mon coeur s'y forme
S'y taise le monde au moins un moment
Donne-moi tes mains que mon âme y dorme
Que mon âme y dorme éternellement.

Extrait du "Fou d'Elsa",
Édition Gallimard
(collection Blanche)
_________________
!


aimer c'est donner !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 31-08-2006 08:17    Sujet du message: poesie Répondre en citant

jacques prevert

A D R I E N

Adrien ne fait pas la mauvaise tête !
Reviens !

La boule de neige
que tu m'avais jetée
à Chamonix
l'hiver dernier
je l'ai gardée
Elle est sur la cheminée
près de la couronne de mariée
de feu ma pauvre mère
qui mourut assassinée
par défunt mon père
qui mourut guillotiné
un triste matin d'hiver
ou de printemps...
Adrien ne fait pas la mauvaise tête !
Reviens !
j'ai eu des torts j'en conviens
je suis restée de longues années
sans rentrer
à la maison
Mais je te l'ai toujours caché
c'est que j'étais en prison !
J'ai eu des torts j'en conviens
souvent je battais le chien
mais je t'aimais bien !...
Adrien ne fait pas la mauvaise tête !
Reviens !
Et Brin d'osier
ton petit fox-terrier
qui est crevé
la semaine dernière
je l'ai gardé !
Il est dans le frigidaire
et quand parfois j'ouvre la porte
pour prendre de la bière
je vois la pauvre bête morte
ca me désespère!
Pourtant c'est moi qui l'ai fait
un soir pour passer le temps
en t'attendant...
Adrien ne fais pas la mauvaise tête !
reviens !
De la tour Saint-Jacques
je me suis jetée
avant-hier
je me suis tuée
à cause de toi
Hier on m'a enterrée
dans un très joli cimetière
et je pensais à toi
Et ce soit je suis revenue
dans l'appartement
où tu te promenais nu
du temps que j'étais vivante
et je t'attends...
Adrien ne fais pas la mauvaise tête !
Reviens !
J'ai eu des torts j'en conviens
je suis restée de longues années
sans rentrer à la maison
Mais je te l'ai toujours caché
c'est que j'étais en prison !
J'ai eu des torts, j'en conviens
souvent je battais le chien
mais je t'aimais bien !...
Adrien ne fait pas la mauvaise tête !
Reviens !


Jacques Prévert, Histoires.
_________________
!


aimer c'est donner !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Annick



Inscrit le: 15 Aoû 2005
Messages: 14156
Localisation: Normandie et Bourgogne

MessagePosté le: 31-08-2006 08:52    Sujet du message: Répondre en citant

Coucou Liline,

Je ne connaisais pas ce poème de Prévert, merci à toi.

Bisous.
Very Happy
_________________

" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Jan Goure



Inscrit le: 18 Juil 2006
Messages: 1865

MessagePosté le: 31-08-2006 14:23    Sujet du message: Répondre en citant

Line,
Je vois que tout comme moi, tu aimes beaucoup Prévert
C'est un vrai poète libre et affranchi de tout mais qui
n'oublie rien !

Et suivant ses états d'âme, on puise chez lui ses "quatre vérités"
qui deviennent notres:
" Dans le manège du mensonge
Le cheval rouge de ton sourire
Tourne
Et je suis la, debout, planté
Avec le triste fouet de la réalité
Mais je n'ai rien à dire
Ton sourire est aussi vrai
Que mes quatre vérités"


Jan Rolling Eyes


Dernière édition par Jan Goure le 31-08-2006 17:11; édité 2 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Anne-B



Inscrit le: 28 Avr 2006
Messages: 1156

MessagePosté le: 31-08-2006 15:42    Sujet du message: poésie Répondre en citant



Bonsoir aux amoureux de la poésie .

L' histoire
En elle même une poésie
De celle qu' un petit enfant
Aurais aimé s' endormir
En rêvant
et comme le goéland
s' élever et partir
Sur les ailes
Des hautes sphères
De son esprit
Celles naturelles
Du petit enfant.
Le temps à passé
Et esprit d' antan
Plonge en ce rêve
Innocent
Qu' un film pourtant
A si magnifiquement
retracé . A. B.

Et cette histoire de Richard Bach la voici


Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Adresse AIM Yahoo Messenger MSN Messenger
gergen59



Inscrit le: 27 Aoû 2005
Messages: 740
Localisation: 59 nord france

MessagePosté le: 01-09-2006 07:20    Sujet du message: poésie Répondre en citant

Bonjour à toutes et à tous ,

Merci pour ce poème Angélys , Jonathan le Goéland , un trés beau film..

Bises , GEGE
_________________


La vérité est au bout du chemin , ne t'arrête pas de marcher
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail Adresse AIM Yahoo Messenger MSN Messenger
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 02-09-2006 06:41    Sujet du message: poesie Répondre en citant

Poème
Clair de lune
(Clair de lune est le premier poème de Fêtes Galantes)


Votre âme est un paysage choisi
Que vont charmant masques et bergamasques
Jouant du luth et dansant et quasi
Tristes sous leurs déguisements fantasques
Tout en chantant sur le mode mineur
L'amour vainqueur et la vie opportune,
Ils n'ont pas l'air de croire à leur bonheur
Et leur chanson se mêle au clair de lune,
Au calme clair de lune triste et beau,
Qui fait rêver les oiseaux dans les arbres
Et sangloter d'extase les jets d'eau,
les grands jets d'eau sveltes parmi les marbres

" Clair de Tune " est publie la première fois sous le titre " Fêtes galantes " dans La Gazette rimée du 20 février 1867. Dans le même numéro de cette revue parait un autre poème
de Verlaine, "Trumeau", qui s'intitulera "Mandoline" dans l'édition définitive du recueil.
Dans l'ordonnancement définitif des 22 pièces qui composent les Fêtes galantes, " Clair de lune " ouvre le recueil.
Vocabulaire
Les Bergamasques sont a la fois les habitants de Bergame, en Italie, et les anciennes danses populaires particulièrement en vogue dans cette ville. Arlequin et Brighella, deux personnages de la Commedia dell'arte, nés a Bergame, étaient le plus souvent qualifiés de "bergamasques". Verlaine emploie le mot bergamasques non pas comme adjectif mais comme nom pour designer les danseurs. II a eu comme illustre prédécesseur Shakespeare qui, dans Le Songe dune nuit d'été, a utilise le mot bergamasque (Bergomask) pour designer une personne.
_________________
!


aimer c'est donner !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Marie



Inscrit le: 30 Juin 2005
Messages: 11840

MessagePosté le: 02-09-2006 15:38    Sujet du message: verlaine Répondre en citant





Ecoutez la chanson bien douce
Ecoutez la chanson bien douce
Qui ne pleure que pour vous plaire,
Elle est discrète, elle est légère :
Un frisson d'eau sur de la mousse !

La voix vous fut connue (et chère ?)
Mais à présent elle est voilée
Comme une veuve désolée,
Pourtant comme elle encore fière,

Et dans les longs plis de son voile,
Qui palpite aux brises d'automne.
Cache et montre au coeur qui s'étonne
La vérité comme une étoile.

Elle dit, la voix reconnue,
Que la bonté c'est notre vie,
Que de la haine et de l'envie
Rien ne reste, la mort venue.

Elle parle aussi de la gloire
D'être simple sans plus attendre,
Et de noces d'or et du tendre
Bonheur d'une paix sans victoire.

Accueillez la voix qui persiste
Dans son naïf épithalame.
Allez, rien n'est meilleur à l'âme
Que de faire une âme moins triste !

Elle est en peine et de passage,
L'âme qui souffre sans colère,
Et comme sa morale est claire !...
Ecoutez la chanson bien sage.


PAUL VERLAINE



_________________


un sourire éclaire votre journée
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
gergen59



Inscrit le: 27 Aoû 2005
Messages: 740
Localisation: 59 nord france

MessagePosté le: 02-09-2006 18:36    Sujet du message: poésie Répondre en citant

Bobsoir à toutes et à tous ,

Toujours aussi assidu de vos poèmes , je m'inprègne de ceux ci , jauqu'à lors inconnus ,

Bises , GEGE
_________________


La vérité est au bout du chemin , ne t'arrête pas de marcher
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail Adresse AIM Yahoo Messenger MSN Messenger
musika



Inscrit le: 23 Mar 2005
Messages: 18472

MessagePosté le: 02-09-2006 19:14    Sujet du message: Re: verlaine Répondre en citant

musika a écrit:
Marie a écrit:




Ecoutez la chanson bien douce
Ecoutez la chanson bien douce
Qui ne pleure que pour vous plaire,
Elle est discrète, elle est légère :
Un frisson d'eau sur de la mousse !

La voix vous fut connue (et chère ?)
Mais à présent elle est voilée
Comme une veuve désolée,
Pourtant comme elle encore fière,

Et dans les longs plis de son voile,
Qui palpite aux brises d'automne.
Cache et montre au coeur qui s'étonne
La vérité comme une étoile.

Elle dit, la voix reconnue,
Que la bonté c'est notre vie,
Que de la haine et de l'envie
Rien ne reste, la mort venue.

Elle parle aussi de la gloire
D'être simple sans plus attendre,
Et de noces d'or et du tendre
Bonheur d'une paix sans victoire.

Accueillez la voix qui persiste
Dans son naïf épithalame.
Allez, rien n'est meilleur à l'âme
Que de faire une âme moins triste !

Elle est en peine et de passage,
L'âme qui souffre sans colère,
Et comme sa morale est claire !...
Ecoutez la chanson bien sage.


PAUL VERLAINE





tu as raison, MARIE..........personne n entend la voix qui ne dit rien
tu sais pourquoi

PARCE QU ILS SONT TROP PREOCUPES A ECOUTER LEUR VOIX

_________________
poete_musika..4 mains
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 03-09-2006 09:33    Sujet du message: poesie Répondre en citant

PAUL ELUARD


La mort, l'amour, la vie

J?ai cru pouvoir briser la profondeur de l?immensit鼢r> Par mon chagrin tout nu sans contact sans 飨o
Je me suis 鴥ndu dans ma prison aux portes vierges
Comme un mort raisonnable qui a su mourir
Un mort non couronn頳inon de son n顮t
Je me suis 鴥ndu sur les vagues absurdes
Du poison absorb頰ar amour de la cendre
La solitude m?a sembl頰lus vive que le sang
Je voulais d鳵nir la vie
Je voulais partager la mort avec la mort
Rendre mon c?ur au vide et le vide ࠬa vie
Tout effacer qu?il n?y ait rien ni vire ni bu饼br> Ni rien devant ni rien derri貥 rien entier
J?avais 鬩min頬e gla篮 des mains jointes
J?avais 鬩min頬?hivernale ossature
Du voeu de vivre qui s?annule

Tu es venue le feu s'est alors ranim鼢r> L'ombre a c餩 le froid d'en bas s'est 鴯il鼢r> Et la terre s'est recouverte
De ta chair claire et je me suis senti l駥r
Tu es venue la solitude 鴡it vaincue
J'avais un guide sur la terre je savais
Me diriger je me savais d魥sur鼢r> J'avan硩s je gagnais de l'espace et du temps
J'allais vers toi j'allais sans fin vers la lumi貥
La vie avait un corps l'espoir tendait sa voile
Le sommeil ruisselait de r궥s et la nuit
Promettait ࠬ'aurore des regards confiants
Les rayons de tes bras entrouvraient le brouillard
Ta bouche 鴡it mouill饠des premi貥s ros饳
Le repos 颬oui rempla硩t la fatigue
Et j'adorais l'amour comme ࠭es premiers jours.

Les champs sont labour鳠les usines rayonnent
Et le bl頦ait son nid dans une houle 鮯rme
La moisson la vendange ont des t魯ins sans nombre
Rien n?est simple ni singulier
La mer est dans les yeux du ciel ou de la nuit
La for괠donne aux arbres la s飵rit鼢r> Et les murs des maisons ont une peau commune
Et les routes toujours se croisent.
Les hommes sont faits pour s?entendre
Pour se comprendre pour s?aimer
Ont des enfants qui deviendront p貥s des hommes
Ont des enfants sans feu ni lieu
Qui r驮venteront les hommes
Et la nature et leur patrie
Celle de tous les hommes
Celle de tous les temps.


* * *
_________________
!


aimer c'est donner !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 04-09-2006 08:59    Sujet du message: poesie Répondre en citant

paul eluard



Libert鼯font>
Sur mes cahiers d'飯lier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable de neige
J'飲is ton nom

Sur les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J'飲is ton nom

Sur les images dor饳
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J'飲is ton nom

Sur la jungle et le d鳥rt
Sur les nids sur les gen괳
Sur l'飨o de mon enfance
J'飲is ton nom

Sur tous mes chiffons d'azur
Sur l'鴡ng soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J'飲is ton nom

Sur les champs sur l'horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J'飲is ton nom

Sur chaque bouff饳 d'aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne d魥nte
J'飲is ton nom

Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l'orage
Sur la pluie 鰡isse et fade
J'飲is ton nom

Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la v鲩t頰hysique
J'飲is ton nom

Sur les sentiers 鶥ill鳼br> Sur les routes d鰬oy饳
Sur les places qui d颯rdent
J'飲is ton nom

Sur la lampe qui s'allume
Sur la lampe qui s'鴥int
Sur mes raisons r鵮ies
J'飲is ton nom

Sur le fruit coup頥n deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J'飲is ton nom

Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dress饳
Sur sa patte maladroite
J'飲is ton nom

Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu b鮩
J'飲is ton nom

Sur toute chair accord饼br> Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J'飲is ton nom

Sur la vitre des surprises
Sur les l趲es attendries
Bien au-dessus du silence
J'飲is ton nom

Sur mes refuges d鴲uits
Sur mes phares 飲oul鳼br> Sur les murs de mon ennui
J'飲is ton nom

Sur l'absence sans d鳩r
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J'飲is ton nom

Sur la sant頲evenue
Sur le risque disparu
Sur l'espoir sans souvenir
J'飲is ton nom

Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis n頰our te connae
Pour te nommer



Paul Eluard
in Po鳩es et v鲩t鳼/u>, 1942
_________________
!


aimer c'est donner !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Marie



Inscrit le: 30 Juin 2005
Messages: 11840

MessagePosté le: 04-09-2006 13:09    Sujet du message: la rentrée des classes Répondre en citant

Je vais vous dire ce que me rappellent tous les ans, le ciel agité de l’automne, les premiers dîners à la lampe et les feuilles qui jaunissent dans les arbres qui frissonnent ; je vais vous dire ce que je vois quand je traverse le Luxembourg dans les premiers jours d’octobre, alors qu’il est un peu triste et plus beau que jamais ; car c’est le temps où les feuilles tombent une à une sur les blanches épaules des statues.
Ce que je vois alors dans ce jardin, c’est un petit bonhomme qui, les mains dans les poches et sa gibecière au dos, s’en va au collège en sautillant comme un moineau.
Ma pensée seule le voit ; car ce petit bonhomme est une ombre ; c’est l’ombre du moi que j’étais il y a vingt-cinq ans ; Vraiment, il m’intéresse, ce petit : quand il existait, je ne me souciais guère de lui ; mais, maintenant qu’il n’est plus, je l’aime bien.
Il valait mieux, en somme, que les autres moi que j’ai eus après avoir perdu celui-là. Il était bien étourdi; mais il n’était pas méchant, et je dois lui rendre cette justice qu’il ne m’a pas laissé un seul mauvais souvenir ; c’est un innocent que j’ai perdu : il est bien naturel que je le regrette ; il est bien naturel que je le voie en pensée et que mon esprit s’amuse à ranimer son souvenir.

Il y a vingt-cinq ans, à pareille époque, il traversait, avant huit heures, ce beau jardin pour aller en classe. Il avait le coeur un peu serré : c’était la rentrée.

Pourtant, il trottait, ses livres sur son dos, et sa toupie dans sa poche. L’idée de revoir ses camarades lui remettait de la joie au coeur. Il avait tant de choses à dire et à entendre! Ne lui fallait-il pas savoir si Laboriette avait chassé pour de bon dans la forêt de l’Aigle ? Ne lui fallait-il pas répondre qu’il avait, lui, monté à cheval dans les montagnes d’Auvergne ? Quand on fait une pareille chose, ce n’est pas pour la tenir cachée. Et puis c’est si bon de retrouver des camarades! Combien il lui tardait de revoir Fontanet, son ami, qui se moquait si gentiment de lui, Fontanet qui, pas plus gros qu’un rat et plus ingénieux qu’Ulysse, prenait partout la première place avec une grâce naturelle !

Il se sentait tout léger, à la pensée de revoir Fontanet.

C’est ainsi qu’il traversait le Luxembourg dans l’air frais du matin. Tout ce qu’il voyait alors, je le vois aujourd’hui.

C’est le même ciel et la même terre; les choses ont leur âme d’autrefois, leur âme qui m’égaye et m’attriste, et me trouble ; lui seul n’est plus.

C’est pourquoi, à mesure que je vieillis, je m’intéresse de plus en plus à la rentrée des classes.

Anatole France



_________________


un sourire éclaire votre journée
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
musika



Inscrit le: 23 Mar 2005
Messages: 18472

MessagePosté le: 04-09-2006 13:16    Sujet du message: Répondre en citant

bien voilà Marie,
il aurait été bien aujourd' hui Anatole FRANCE........c'est la rentrée Very Happy
_________________
poete_musika..4 mains
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Marie



Inscrit le: 30 Juin 2005
Messages: 11840

MessagePosté le: 05-09-2006 15:33    Sujet du message: poème d'amour Répondre en citant




Au clos de notre amour, l'été se continue

Au clos de notre amour, l'été se continue :
Un paon d'or, là-bas, traverse une avenue ;
Des pétales pavoisent
- Perles, émeraudes, turquoises -
L'uniforme sommeil des gazons verts
Nos étangs bleus luisent, couverts
Du baiser blanc des nénuphars de neige ;
Aux quinconces, nos groseilliers font des cortèges ;
Un insecte de prisme irrite un coeur de fleur ;
De merveilleux sous-bois se jaspent de lueurs ;
Et, comme des bulles légères, mille abeilles
Sur des grappes d'argent vibrent au long des treilles.

L'air est si beau qu'il paraît chatoyant ;
Sous les midis profonds et radiants
On dirait qu'il remue en roses de lumière ;
Tandis qu'au loin, les routes coutumières
Telles de lents gestes qui s'allongent vermeils,
A l'horizon nacré, montent vers le soleil.

Certes, la robe en diamants du bel été
Ne vêt aucun jardin d'aussi pure clarté.
Et c'est la joie unique éclose en nos deux âmes,
Qui reconnaît sa vie en ces bouquets de flammes.



Vivons, dans notre amour et notre ardeur

Vivons, dans notre amour et notre ardeur,
Vivons si hardiment nos plus belles pensées
Qu'elles s'entrelacent harmonisées
A l'extase suprême et l'entière ferveur,

Parce qu'en nos âmes pareilles,
Quelque chose de plus sacré que nous
Et de plus pur, et de plus grand s'éveille,
Joignons les mains pour l'adorer à travers nous.

Il n'importe que nous n'ayons que cris ou larmes
Pour humblement le définir
Et que si rare et si puissant en soit le charme,
Qu'à le goûter nos coeurs soient près de défaillir.

Restons quand même, et pour toujours, les fous
De cet amour implacable
Et les fervents, à deux genoux,
Du Dieu soudain qui règne en nous,
Si violent et si ardemment doux
Qu'il nous fait mal et nous accable.


Émile Verhaeren




_________________


un sourire éclaire votre journée
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 06-09-2006 09:10    Sujet du message: poesie Répondre en citant

verlaine dernier espoir




Dernier espoir
Il est un arbre au cimetière
Poussant en pleine liberté,
Non planté par un deuil dicté, -
Qui flotte au long d'une humble pierre.

Sur cet arbre, été comme hiver,
Un oiseau vient qui chante clair
Sa chanson tristement fidèle.
Cet arbre et cet oiseau c'est nous :

Toi le souvenir, moi l'absence
Que le temps - qui passe - recense...
Ah, vivre encore à tes genoux !

Ah, vivre encor ! Mais quoi, ma belle,
Le néant est mon froid vainqueur...
Du moins, dis, je vis dans ton coeur ?







Pour des raisons de propriété intellectuelle, nous ne pouvons actuellement
_________________
!


aimer c'est donner !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Marie



Inscrit le: 30 Juin 2005
Messages: 11840

MessagePosté le: 06-09-2006 15:08    Sujet du message: poème Répondre en citant

Toi celui que j'aime

Tu ne me vois pas

et pourtant je suis là

mon coeur s'affole pour toi

pourquoi ne le vois-tu pas ?

je t'aime et j'ai mal

depuis le 19 février 2000

je pleure d'amour pour toi

la nuit tu es l'idée noire qui donna jour

à mes nuits blanches

donne moi une chance

de pouvoir t'aimer encore

te prouver la sincérité de cet amour

te caliner

je t'aime si fort

ne me repousse pas

le bonheur est si près de toi

Je t'aime.

De la part de Colomba

Réalisé par MICHELLE




_________________


un sourire éclaire votre journée
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 07-09-2006 09:27    Sujet du message: poesie Répondre en citant

PAUL ELUARD AMOUREUSE



L'AMOUREUSE, Paul Eluard

Elle est debout sur mes paupi貥s
Et ses cheveux sont dans les miens,
Elle a la forme de mes mains,
Elle a la couleur de mes yeux,
Elle s'engloutit dans mon ombre
Comme une pierre sur le ciel.

Elle a toujours les yeux ouverts
Et ne me laisse pas dormir.
Ses r궥s en pleine lumi貥
Font s'鶡porer les soleils
Me font rire, pleurer et rire,
Parler sans avoir rien ࠤire.
_________________
!


aimer c'est donner !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 08-09-2006 14:16    Sujet du message: POESIE Répondre en citant

VICTOR HUGO


Ce siècle avait deux ans

Ce siècle avait deux ans ! Rome remplaçait Sparte,
Déjà Napoléon perçait sous Bonaparte,
Et du premier consul, déjà, par maint endroit,
Le front de l'empereur brisait le masque étroit.
Alors dans Besançon, vieille ville espagnole,
Jeté comme la graine au gré de l'air qui vole,
Naquit d'un sang breton et lorrain à la fois
Un enfant sans couleur, sans regard et sans voix ;
Si débile qu'il fut, ainsi qu'une chimère,
Abandonné de tous, excepté de sa mère,
Et que son cou ployé comme un frêle roseau
Fit faire en même temps sa bière et son berceau.
Cet enfant que la vie effaçait de son livre,
Et qui n'avait pas même un lendemain à vivre,
C'est moi. -

Je vous dirai peut-être quelque jour
Quel lait pur, que de soins, que de voeux, que d'amour,
Prodigués pour ma vie en naissant condamnée,
M'ont fait deux fois l'enfant de ma mère obstinée,
Ange qui sur trois fils attachés à ses pas
Epandait son amour et ne mesurait pas !

Ô l'amour d'une mère! amour que nul n'oublie !
Pain merveilleux qu'un dieu partage et multiplie !
Table toujours servie au paternel foyer !
Chacun en a sa part et tous l'ont tout entier !

Victor Hugo (1802-1885)

poèmes de Victor Hugo


Accueil du site Toute La Poésie
_________________
!


aimer c'est donner !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Marie



Inscrit le: 30 Juin 2005
Messages: 11840

MessagePosté le: 08-09-2006 14:33    Sujet du message: poème Répondre en citant

ALPHONSE DE LAMARTINE

* * *



L'ivresse du printemps

Oh ! qui n'eût partagé l'ivresse universelle
Que l'air, le jour, l'insecte, apportaient sur leur aile ? [...]
La sève de nos sens, comme celle des arbres,
Eût fécondé des troncs, eût animé des marbres ;
Et la vie, en battant dans nos seins à grand coup,
semblait vouloir jaillir et déborder de nous.
Nous courions ; des grands rocs nous franchissions les fentes ;
Nous nous laissions rouler dans l'herbe sur les pentes ;
Sur deux rameaux noués, le bouleau nous berçait ;
Notre biche étonnée à nos pieds bondissait ;
Nous jetions de grands cris pour ébranler les voûtes
Des arbres, d'où pleuvait la sève à grosses gouttes ;
Nous nous perdions exprès, et, pour nous retrouver,
Nous restions des moments, sans paroles, à rêver.


[/b]
_________________


un sourire éclaire votre journée
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 09-09-2006 08:22    Sujet du message: poeme Répondre en citant

poeme victor HUGO


Sur une barricade, au milieu des pavés
Souillés d'un sang coupable et d'un sang pur lavés,
Un enfant de douze ans est pris avec des hommes.
- Es-tu de ceux-là, toi ! - L'enfant dit : Nous en sommes.
- C'est bon, dit l'officier, on va te fusiller.
Attends ton tour. - L'enfant voit des éclairs briller,
Et tous ses compagnons tomber sous la muraille.
Il dit à l'officier: Permettez-vous que j'aille
Rapporter cette montre à ma mère chez nous ?
- Tu veux t'enfuir ? - Je vais revenir. - Ces voyous
Ont peur ! Où loges-tu ? - Là, près de la fontaine.
Et je vais revenir, monsieur le capitaine. - Va-t'en, drôle! -
L'enfant s'en va. - Piège grossier !
Et les soldats riaient avec leur officier,
Et les mourants mêlaient à ce rire leur râle
Mais le rire cessa, car soudain l'enfant pâle,
Brusquement reparu, fier comme Viala,
Vint s'adosser au mur et leur dit: Me voilà.
Cliquez
sur la photo


Vicky Messica interpr败 "Sur une barricade" (Truespeech, Internet Explorer ou Realaudio)
Extrait de la
_________________
!


aimer c'est donner !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Marie



Inscrit le: 30 Juin 2005
Messages: 11840

MessagePosté le: 09-09-2006 15:25    Sujet du message: poèsie Répondre en citant





La mer n'est pas la mer

La mer n'est pas la mer
C'est un gouffre sans fond
Qui avale les garçons
Par les matins trop clairs... L'amour n'est pas l'amour
C'est un faux carrefour
Où les filles entrent en chantant
En ressortent en pleurant... La vie n'est pas la vie
Mais triste comédie
Qu'il faut vite quitter
Avant que d'y goûter... Moi je sais un pays
Qui est bien loin d'ici
Où la mer et la vie
Et l'amour sont unis...
Où la mer et la vie
Et l'amour sont unis et n'a plus peur
et vous fait peur à son tour.



felix leclerc

_________________


un sourire éclaire votre journée
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 11-09-2006 09:52    Sujet du message: poesie Répondre en citant

Automne

Le vent souffle

les feuilles tourbillonnent

dans une ronde monotone

le ciel est gris

un peu triste

cela manque de gaieté

il fait déjà un peu froid

l'hiver sera bientôt là

les arbres grelottent

ils seront bientôt dénudés

adieu le beau feuillage

vert et multicolore

la pluie annonce son arrivée

quelques gouttes se mettent à tomber

lorsque le soleil se cache

les oiseaux sont moins bavards

Drôle de saison

changeante et rigoureuse

humide et pluvieuse

Mais elle a sa place

parmis nous.

Réalisé par MICHELLE

Merci de Voter pour le poème
_________________
!


aimer c'est donner !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 13-09-2006 10:48    Sujet du message: POESIE Répondre en citant

POESIE DE PHILIPPE DESPORTES 1546 _ 1606

(Recueil : Les amours d'Hippolyte)




Sommeil, paisible fils de la Nuit solitaire
Sommeil, paisible fils de la Nuit solitaire,
Père alme, nourricier de tous les animaux,
Enchanteur gracieux, doux oubli de nos maux,
Et des esprits blessés l'appareil salutaire :

Dieu favorable à tous, pourquoi m'es-tu contraire ?
Pourquoi suis-je tout seul rechargé de travaux,
Or que l'humide nuit guide ses noirs chevaux,
Et que chacun jouit de ta grâce ordinaire ?

Ton silence où est-il ? ton repos et ta paix,
Et ces songes volant comme un nuage épais,
Qui des ondes d'Oubli vont lavant nos pensées ?

Ô frère de la Mort, que tu m'es ennemi !
Je t'invoque au secours, mais tu es endormi,
Et j'ards, toujours veillant, en tes horreurs glacées.







Pour des raisons de propriété intellectuelle, nous ne pouvons actuellement vous présenter d'oeuvres plus récentes.
Poésie Française © 1996 - 2006, Ce site vous est offert par la société Webnet.
_________________
!


aimer c'est donner !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Marie



Inscrit le: 30 Juin 2005
Messages: 11840

MessagePosté le: 13-09-2006 13:09    Sujet du message: poèsie Répondre en citant




Même quand nous dormons

Même quand nous dormons nous veillons l’un sur l’autre
Et cet amour plus lourd que le fruit mûr d’un lac
Sans rire et sans pleurer dure depuis toujours
Un jour après un jour une nuit après nous


paul eluard







_________________


un sourire éclaire votre journée
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
musika



Inscrit le: 23 Mar 2005
Messages: 18472

MessagePosté le: 13-09-2006 16:51    Sujet du message: Répondre en citant

merci Marie, j ai bien aimé la poesie de la mer........
oui, j ai bien aimé........il y a tellement de tendresse dans ce
poeme, qu'on s y baignerait.........
je m y suis peut être baignée Very Happy

merci linette, toi aussi, tu nous mets des beautés
_________________
poete_musika..4 mains
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Gaia



Inscrit le: 26 Mai 2006
Messages: 111
Localisation: au milieu des pins

MessagePosté le: 13-09-2006 21:01    Sujet du message: Répondre en citant

C'est vrai...ce sont de vraies beautés!!! un bain dans la beauté pure !!!!!!

Merci Line...merci Marie !

flower flower
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Marie



Inscrit le: 30 Juin 2005
Messages: 11840

MessagePosté le: 15-09-2006 14:00    Sujet du message: poèsie Répondre en citant




ALPHONSE DE LAMARTINE


L'ivresse du printemps

Oh ! qui n'eût partagé l'ivresse universelle
Que l'air, le jour, l'insecte, apportaient sur leur aile ? [...]
La sève de nos sens, comme celle des arbres,
Eût fécondé des troncs, eût animé des marbres ;
Et la vie, en battant dans nos seins à grand coup,
semblait vouloir jaillir et déborder de nous.
Nous courions ; des grands rocs nous franchissions les fentes ;
Nous nous laissions rouler dans l'herbe sur les pentes ;
Sur deux rameaux noués, le bouleau nous berçait ;
Notre biche étonnée à nos pieds bondissait ;
Nous jetions de grands cris pour ébranler les voûtes
Des arbres, d'où pleuvait la sève à grosses gouttes ;
Nous nous perdions exprès, et, pour nous retrouver,
Nous restions des moments, sans paroles, à rêver.

__________________________________________________________






_________________


un sourire éclaire votre journée
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 16-09-2006 08:05    Sujet du message: poesie Répondre en citant

Messager de l'amour
Date : 04-02-2006 | Poète : Tristesse
Sur les branchages du lilas
Chaque jour je t'aperçois
Petit écureuil sautant là-bas
As-tu un message pour moi?

Au milieu du saule pleureur
Petite mésange aux douces couleurs
Je connais ton chant par coeur
M'annonces-tu du bonheur?

Sur le bord du bassin ombragé
Petit rouge-gorge intimidé
En gazouillant tu viens te baigner
Voudrais-tu lui apporter mes baisers?

Làs-bas, dans le pommier
Vous, tourterelles apprivoisées
Qui savez si bien roucouler
Mes "je t'aime" allez lui chanter...
_________________
!


aimer c'est donner !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 17-09-2006 07:14    Sujet du message: poesie Répondre en citant

poesie" paul VERLAINE


pleut doucement sur la ville" Paul Verlaine




Poèmes connus ! > "Il pleut doucement sur la ville" Paul Verlaine




Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville,
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur ?

Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un coeur qui s'ennuie
Ô le chant de la pluie !

Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s'écoeure.
Quoi ! nulle trahison ?
Ce deuil est sans raison.

C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi,
Sans amour et sans haine,
Mon coeur a tant de peine !
_________________
!


aimer c'est donner !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Marie



Inscrit le: 30 Juin 2005
Messages: 11840

MessagePosté le: 17-09-2006 14:01    Sujet du message: poèmes Répondre en citant


ARTHUR RIMBAUDRÊVE POUR L'HIVER]

L'hiver, nous irons dans un petit wagon rose
Avec des coussins bleus.
Nous serons bien. Un nid de baisers fous repose
Dans chaque coin moelleux.

Tu fermeras l'oeil, pour ne point voir, par la glace,
Grimacer les ombres des soirs,
Ces monstruosités hargneuses, populace
De démons noirs et de loups noirs.

Puis tu te sentiras la joue égratignée...
Un petit baiser, comme une folle araignée,
Te courra par le cou...

Et tu me diras: "Cherche!" en inclinant la tête,
Et nous prendrons du temps à trouver cette bête
Qui voyage beaucoup...






_________________


un sourire éclaire votre journée
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Marie



Inscrit le: 30 Juin 2005
Messages: 11840

MessagePosté le: 19-09-2006 13:58    Sujet du message: fin d'un amour Répondre en citant



Distance
Pourquoi es-tu si loin
Toi dont le corps si près
Alangui près du mien
Avive mes regrets ?

As-tu déjà rempli
Au profond de ton coeur
Le contrat de ma nuit
Qui guide ton bonheur ?

Es-tu déjà partie
Dans un autre destin
Et as-tu investi
D'autres bras que les miens ?

Mon esprit vagabonde
Et cherche un eden
Où le bonheur abonde
Et n'existe la peine.

Quand tu ries et exultes
De te sentir si bien
Mes sentiments occultes
Abondent mon chagrin.

Pourquoi es-tu si près
Quand mon esprit au loin
Egrène les succès
Dont sera fait demain ?

Maurice des Ulis


_________________


un sourire éclaire votre journée
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 19-09-2006 15:31    Sujet du message: poeme Répondre en citant

Poème d'Amour # 82

Dans Les Bras D'Un Ange

A la lueur d'une seule chandelle
Les yeux remplis d'étincelles
Je t'emprisonne de mon regard
Je m'abandonne à toi, ce soir

Nos corps s'unissent en cet instant de tendresse
Tu me fais frémir de tes douces caresses
Mon seul désir en cette nuit d'amour
Est de rester captive de tes bras pour toujours

En cette nuit, mon âme devient tienne
Désormais mon corps et mon coeur t'appartiennent
Un feu brûle intensément dans mon coeur
Et c'est toi qui consumes cette chaleur

Je suis émerveillée par ton corps et ta beauté
Je chéris chaque instant passé à tes cotés
Je remercie le ciel de t'avoir mis sur mon chemin
Je remercie Dieu d’avoir ainsi forgé le destin

- Marie-Chantal Rochette
_________________
!


aimer c'est donner !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
moregan



Inscrit le: 20 Juil 2006
Messages: 2117
Localisation: yonne

MessagePosté le: 19-09-2006 15:38    Sujet du message: Répondre en citant

merci Line et Marie pour ces beaux poémes , un peu de pureté dans ce monde de violence Sad
_________________

Tout vient à point à qui sait attendre!
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail MSN Messenger
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 20-09-2006 06:45    Sujet du message: poesie Répondre en citant

GUY DE MAUPASSANT


(Recueil : Des vers)




Les oies sauvages
Tout est muet, l'oiseau ne jette plus ses cris.
La morne plaine est blanche au loin sous le ciel gris.
Seuls, les grands corbeaux noirs, qui vont cherchant leurs proies,
Fouillent du bec la neige et tachent sa pâleur.

Voilà qu'à l'horizon s'élève une clameur ;
Elle approche, elle vient, c'est la tribu des oies.
Ainsi qu'un trait lancé, toutes, le cou tendu,
Allant toujours plus vite, en leur vol éperdu,
Passent, fouettant le vent de leur aile sifflante.

Le guide qui conduit ces pèlerins des airs
Delà les océans, les bois et les déserts,
Comme pour exciter leur allure trop lente,
De moment en moment jette son cri perçant.

Comme un double ruban la caravane ondoie,
Bruit étrangement, et par le ciel déploie
Son grand triangle ailé qui va s'élargissant.

Mais leurs frères captifs répandus dans la plaine,
Engourdis par le froid, cheminent gravement.
Un enfant en haillons en sifflant les promène,
Comme de lourds vaisseaux balancés lentement.
Ils entendent le cri de la tribu qui passe,
Ils érigent leur tête ; et regardant s'enfuir
Les libres voyageurs au travers de l'espace,
Les captifs tout à coup se lèvent pour partir.
Ils agitent en vain leurs ailes impuissantes,
Et, dressés sur leurs pieds, sentent confusément,
A cet appel errant se lever grandissantes
La liberté première au fond du coeur dormant,
La fièvre de l'espace et des tièdes rivages.
Dans les champs pleins de neige ils courent effarés,
Et jetant par le ciel des cris désespérés
Ils répondent longtemps à leurs frères sauvages.
_________________
!


aimer c'est donner !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Jan Goure



Inscrit le: 18 Juil 2006
Messages: 1865

MessagePosté le: 20-09-2006 11:01    Sujet du message: Répondre en citant

Céline, Marie,

Verlaine et Rimbaud, comment les dissocier ?
Qu'importe le couple infernal, chacun à sa
manière fut un grand poète et leurs oeuvres ne
vieillissent pas...

Rolling Eyes
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Marie



Inscrit le: 30 Juin 2005
Messages: 11840

MessagePosté le: 20-09-2006 14:33    Sujet du message: poèsie Répondre en citant

je suis d'accord avec toi j'aime autant l'un que l'autre malgrés leur vie si dissolue et tachée de tant de maux ,mais les poèmes sont sublimes je ne me lasse pas de les lire, amicalement
_________________


un sourire éclaire votre journée
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Marie



Inscrit le: 30 Juin 2005
Messages: 11840

MessagePosté le: 20-09-2006 14:37    Sujet du message: poèsie Répondre en citant



L'éternité

Elle est retrouvée.
Quoi?_L'Éternité.
C'est la mer allée
Avec le soleil.


Ame sentinelle,
Murmurons l'aveu
De la nuit si nulle
Et du jour en feu.


Des humains suffrages,
Des communs élans
Là tu te dégages
Et voles selon.


Puisque de vous seules,
Braises de satin,
Le Devoir s'exhale
Sans qu'on dise: enfin.


Là pas d'espérance,
Nul orietur.
Science avec patience,
Le supplice est sûr.


Elle est retrouvée.
Quoi?_L'Éternité.
C'est la mer allée
Avec le soleil.


Arthur Rimbaud

_________________


un sourire éclaire votre journée
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Marie



Inscrit le: 30 Juin 2005
Messages: 11840

MessagePosté le: 20-09-2006 14:40    Sujet du message: arthur rimbaud Répondre en citant



Ma Bohème

Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées;
Mon paletot aussi devenait idéal;
J'allais sous le ciel, Muse ! et j'étais ton féal;
Oh! là! là! que d'amours splendides j'ai rêvées!


Mon unique culotte avait un large trou.
- Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
- Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou


Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur;


Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques,
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur!


Arthur Rimbaud

_________________


un sourire éclaire votre journée
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
campanule



Inscrit le: 22 Aoû 2006
Messages: 6180

MessagePosté le: 20-09-2006 15:04    Sujet du message: Répondre en citant

merci pour ces beaux poèmes
là je n'ai pas le temps de chercher sur le net pour avoir des informations
mais je me souviens lorsque je faisais mes études à Douai, avoir appris des poèmes de Marceline Desbordes Valmores.
Elle est née à Douai.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Marie



Inscrit le: 30 Juin 2005
Messages: 11840

MessagePosté le: 20-09-2006 15:42    Sujet du message: poèmes Répondre en citant

voila pour toi un poème


ELEGIES FLEUR D'ENFANCE

l' haleine d' une fleur sauvage,
en passant tout près de mon coeur,
vient de m' emporter au rivage
où naguère aussi j' étais fleur.
Comme au fond d' un prisme où tout change,
où tout se relève à mes yeux,
je vois un enfant aux yeux d' ange :
c' était mon petit amoureux !

Parfum de sa neuvième année,
je respire encor ton pouvoir !
Fleur à mon enfance donnée,
je t' aime, comme son miroir !
Nos jours ont séparé leur trame,
mais tu me rappelles ses yeux ;
j' y regardais flotter mon âme :
de blonds cheveux en auréole,
un regard tout voilé d' azur,
une brêve et tendre parole,
voilà son portrait jeune et pur.
Au seuil de ma pauvre chaumière
quand il se sauvait de ses jeux,
que ma petite âme était fière !

Cette ombre qui joue à ma rive
et se rapproche au moindre bruit,
me suit, comme un filet d' eau vive,
à travers mon sentier détruit ;
chaste, elle me laisse autour d' elle
enlacer un chant douloureux.
Hélas ! Ma seule ombre fidèle,
c' est vous ! Mon petit amoureux !
Femme ! à qui ses lèvres timides
ont dit ce qu' il semblait penser,
au temps où nos lèvres humides
se rencontraient sans se presser,
vous ! Qui fûtes son doux messie,
l' avez-vous rendu bien heureux ?
Du coeur je vous en remercie :
c' était mon petit amoureux !

Marceline Desbordes-Valmore (1786 - 1859)




_________________


un sourire éclaire votre journée
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
campanule



Inscrit le: 22 Aoû 2006
Messages: 6180

MessagePosté le: 20-09-2006 16:47    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Marie
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Line



Inscrit le: 26 Juil 2005
Messages: 6742

MessagePosté le: 21-09-2006 07:27    Sujet du message: poesie Répondre en citant

ARTHUR RIMBAUD



Loin des oiseaux, des troupeaux, des villageoises,
Que buvais-je, à genoux dans cette bruyère
Entourée de tendres bois de noisetiers,
Dans un brouillard d'après-midi tiède et vert ?

Que pouvais-je boire dans cette jeune Oise,
- Ormeaux sans voix, gazon sans fleurs, ciel couvert
Boire à ces gourdes jaunes, loin de ma case
Chérie ? Quelque liqueur d'or qui fait suer.

Je faisais une louche enseigne d'auberge.
- Un orage vint chasser le ciel. Au soir
L'eau des bois se perdait sur les sables vierges,
Le vent de Dieu jetait des glaçons aux mares ;

Pleurant, je voyais de l'or - et ne pus boire. -
_________________
!


aimer c'est donner !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Retraite Active Index du Forum -> Poesie Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11  Suivante
Page 6 sur 11

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum

Les cles du midi retraite Plan retraite


Powered by phpBB © 2001, 2005 phpBB Group
Traduction par : phpBB-fr.com