Retraite Active

[Celan]

Un peu Marginal

Il marche depuis longtemps
Toujours à contre courant
Il est né à Carcassonne
Sous les créneaux
Dans sa tête ça résonne
Vagabond ,mais assez beau
Il ne fréquente personne
Les gens pensent dans la rue
Quel est cet individu?
Les yeux rivés sur le sol
Il les relève quand les cloches sonnent
Il use ses semelles en rêvant
Il profite de tous les vents
Il a horreur de la foule
Il insulte la mer
C’est ça qui le défoule
La vie pour lui c’est l’enfer
Il n’a pas connu sa mère
Abandonné de tous
Il se couche sur les mousses
Sa musique préféré
C’est le chant des cigales
Alors il attend l’été
Et parfois le mistral
Dans sa poche il n’y a pas d’argent
Il vit bien souvent de l’air du temps
Son prénom c’est Joseph
Mais son pseudo, c’est l’sdf
Véritablement original
Appelé le marginal.
L’esprit vagabondant
Sans fantasme, sauf peut être
Celui d’aimer flirter, sans cesse
Avec les embruns géants
Pour chasser les réalités du temps.
Auteur Celan : le 17. 04. 2005.
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Sage l'homme qui connaît ses limites

[isabelle]

son nom c'est Joseph, son pseudo c'est l'sdf... c'est émouvant et c'est si vrai, j'ai beaucoup de respect pour ces gens, surtout quand le froid arrive. Beaucoup sont à la rue après tant de souffrances, un accident, un décès, un divorce, une maladie... ça peut arriver à tout le monde, il faut le savoir. Merci pour eux Celan. bisous du soir.
isa
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"C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière"

[Celan]

Bonsoir isabelle

isabelle a écrit

[campanule]

C'est vrai alias, Isabelle a tout dit et elle le dit tellement bien.
Merci Celan de penser aux plus démunis, cela n'arrive pas qu'aux autres
Bonne journée

[Jan Goure]

Celan,

C'est un très beau poème et qui part de si bons
sentiments... Il y a souvent des détresses
soigneusement cachées, une longue lutte
avec l'adversité...
Mais hélas! souvent aussi, le consolateur
c'est la dive bouteille, il fait la manche
avec cette seule pensée...
L'homme est né avec une pente qu'il doit
constamment remonter : le mythe de Sisyphe ?

Salutos Amigos

Jan

[Annick]

Très bien écrit Celan, ton poème pour le marginal.

Oui, l'hiver arrive et le nombre des sans-abri augmente chaque année.

Et nous sommes au vingt et unième siècle !
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" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "

[Celan]

Bonsoir jan

Je viens te remercier
tu as su décrire le malheur
de ces pauvres gens .

Hé oui comme dit annick
nous sommes au 21e siècle et il y en a dans
tous les coins des grandes villes

merci jan

merci annick

amicalement à vous


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Sage l'homme qui connaît ses limites