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Inscrit le: 16 Sep 2006 Messages: 1075 Localisation: val d'oise
Posté le: 04-11-2006 14:54 Sujet du message: la citation du jour
François-René de Chateaubriand est issu d'une très vieille famille aristocratique ruinée de Saint-Malo, qui a retrouvé sa dignité d'antan grâce à la réussite commerciale du père de Chateaubriand, René-Auguste. Le jeune François-René dut d'abord vivre jusqu'à ses trois ans éloigné de ses parents avec un éducateur, mais à l'âge de trois ans la réussite de son père a permis à ce dernier de racheter en 1771 le château de Combourg en Bretagne, dans lequel Chateaubriand s'installa et passa une enfance souvent morose.
Il fit de rapides études aux collèges de Dol-de-Bretagne et de Rennes, obtient un brevet de sous-lieutenant au régiment de Navarre à 17 ans, fut fait capitaine à 19 ans. Il vint à Paris en 1788, où il se lia avec Jean-François de La Harpe, Marie-Joseph Chénier, Jean-Pierre Louis de Fontanes et autres littérateurs de l'époque, et fit ses débuts littéraires en écrivant des vers pour l'Almanach des Muses. Il est alors nourri de Corneille et marqué par Rousseau. _________________
Inscrit le: 16 Sep 2006 Messages: 1075 Localisation: val d'oise
Posté le: 04-11-2006 14:56 Sujet du message: la citation du jour
Chateaubriand accueillit avec transport le retour des Bourbons : dès le 30 mars 1814, il avait publié contre l'empereur déchu un virulent pamphlet, De Buonaparte et des Bourbons, qui fut répandu à des milliers d'exemplaires, et qui, aux dires de Louis XVIII, valut à ce prince une armée. Nommé ambassadeur en Suède, il n'avait pas encore quitté Paris quand Napoléon Ier revint en France en 1815. Il accompagna Louis XVIII à Gand, devint un des membres de son cabinet, et lui adressa le célèbre Rapport sur l'état de la France.
Après la défaite de l'Empereur, il fut nommé ministre d'État et pair de France; mais ayant, dans La Monarchie selon la Charte, attaqué l'ordonnance du 5 septembre 1816 qui dissolvait la Chambre introuvable, il fut disgracié et perdit son poste de ministre d'État. Il se jeta dès lors dans l'opposition ultra-royaliste et devint l'un des principaux rédacteurs du Conservateur, le plus puissant organe de ce parti.
Le meurtre du duc de Berry, en 1820, le rapprocha de la cour : il écrivit à cette occasion des Mémoires sur la vie et la mort du duc. Il est nommé la même année ministre de France à Berlin, puis ambassadeur en Angleterre en 1822 (où son cuisinier invente la cuisson de la pièce de bœuf qui porte son nom).
Il fut l'un des plénipotentiaires au congrès de Vérone, et fit décider la guerre d'Espagne, malgré l'opposition de l'Angleterre. À son retour, il reçut le portefeuille de ministre des Affaires étrangères; il réussira l'aventure espagnole avec la prise de Cadix en 1823; mais, n'ayant pu s'accorder avec M. de Villèle, chef du cabinet, il se vit brutalement congédié le 5 juin 1824.
Il rentra aussitôt dans l'opposition, mais pour s'unir cette fois au parti libéral, et combattit à outrance le ministère Villèle, soit à la Chambre des Pairs, soit dans le Journal des Débats où il donna le signal de la défection : il se montra à cette époque le zélé défenseur de la liberté de la presse et de l'indépendance de la Grèce, ce qui lui valut une grande popularité.
À la chute de M. de Villèle, il fut nommé ambassadeur à Rome (1828); mais il donna sa démission à l'avènement du ministère Polignac. _________________
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