Retraite Active Ce forum s'adresse à tous les retraités et futurs retraités. Les membres de ce forum ont la possibilité de discuter de tous leurs centres d'intérêt que ceux-ci soient les voyages, les loisirs ou l'actualité, entre autres.
Ce soudain mal aux dents m’attriste
Mais pourquoi n’ais-je pas été assez sage
De m’asseoir sur le fauteuil du dentiste
Il m’aurait fallu pour cela du courage
Je m’y attendais du reste depuis longtemps
Sachant qu’arriverait le mal
Me disant en me dorlotant, j’ai le temps
Faisant taire la sagesse et gardant le moral
Mais un jour, il me faut faire face Dans l’antre de l’arracheur de dents
Me voici qui pénètre dans la place
Effrayée, la mine triste devant ces instruments
De torture. Comment garder le sourire ?
La bonne humeur ? Faire avec tact
Une bonne impression. Mon cœur soupire
Et s’attend au pire.
Bonjour les dégâts
Le temps a passé
Chez le dentiste, je suis allé
Le mal aux dents, envolé
Le courage est récompensé
lisa
j'ai relu quelques poèmes........et certains m'ont ému alors je les remets qu'on ne les oublie pas _________________ poete_musika..4 mains
Quand te reverrai-je ?
J'ai tant souffert depuis que je t'ai quitté.
S'il me faut mourir sans te revoir
Adieu, beau ciel, je t'aurai bien regretté.
J'aurais voulu, Béarn chanter ta gloire
Mais je ne peux pas, car je suis trop malade
Mon Dieu, mon Dieu !
Laissez-moi voir encore (bis)
Le ciel de Pau, le ciel de Pau.(bis)
Hier, j'étais seul dans ma triste chambrette
A respirer le parfum du printemps
Quand tout à coup, une pauvre hirondelle
Pousse un grand cri, et puis en même temps
Un épervier fond sur la jolie petite
Viens, viens ici, je ne te ferai pas de mal !
Viens à l'intérieur, nous parlerons pauvrette (bis)
Du ciel de Pau, du ciel de Pau.(bis)
Qu'as-tu pensé, ma pauvre amie
De voyager seule, sans aucun secours ?
Repose-toi un peu, de courir fatigue,
Ici, tu n'as pas à craindre les autours
Pourquoi trembler ?
Allons, tu n'es pas prisonnière
Tu peux partir si je n'ai pas ce qu'il te faut.
Reprends ton vol, va voltiger légère (bis)
Au ciel de Pau, au ciel de Pau.(bis)
Mais, tu t'en vas, jolie messagère
Adieu, adieu ! Sans toi, je vais mourir.
Car le bon Dieu auprès de lui m'appelle
Demain, peut-être , je ne serais plus ici.
Puisque tu t'en vas, va- t-en dans la montagne,
Va faire ton nid, sous notre portail.
Tu auras de tout, pour toi et ta compagne (bis)
Au ciel de Pau, au ciel de Pau.(bis)[/b] _________________ poete_musika..4 mains
Inscrit le: 28 Juin 2005 Messages: 355 Localisation: MONTPELLIER
Posté le: 05-09-2005 16:32 Sujet du message:
C'est un(e) ami(e) à toi qui m'envoie.
Je suis un petit ange
Je suis plus petit que ton pouce et
je vis dans la poche des gens.
Je ne crois pas que tu m’aies déjà vu,
c’est là que j’ai du plaisir car
je suis trop petit pour être détecté.
Et même si, à partir d'aujourd'hui,
je suis avec toi tout le temps,
tu ne me verras pas mais tu pourras
sentir ma présence.
Avant d’être un ange…
j’étais une fée dans une fleur de nénuphar.
Dieu, Lui-même m’a pris et
m’a donné le pouvoir d’un ange.
Maintenant Dieu a plusieurs anges
qu’Il entraîne par groupes.
Nous sommes devenus ses yeux,
ses oreilles et ses mains.
Nous sommes devenus ses outils très spéciaux.
Et parce que Dieu est si occupé, avec beaucoup
trop à faire mais qu'Il t'aime profondément,
Il m’a dit que je devais,
garder un œil sur toi.
Lorsqu’il m’a déposé dans ta poche
Il t’a bénis d’un ange gardien.
Puis il m’a dit de ne jamais te laisser
et je lui ai promis d’être toujours là.
Tu viens de recevoir un cadeau du ciel.
Ferme les yeux, entre en toi et sens ma présence.
Ce sont tous de bien beaux poèmes, vous êtes douées ...
Allez, je vous en colle un que j'avais fait l'an dernier sur la corrida !
LA CORRIDA
Ridicules pantins en habits cousus d'or,
Picadors, matadors, vos noms riment avec mort.
Dressés sur vos chevaux ou debout dans l'arène,
Vos armes à la main, le regard plein de haine,
Vous traquez votre proie, le long des palissades,
Et piquez sans relâche une bête malade,
De peur et de douleur, son coeur bat la chamade,
Mais rien ne vous arrête, il vous faut la parade.
Elle tombe, glisse, se relève, les flancs couverts de sang.
Dans la foule ébahie, des spectateurs hurlant
Venus pour l'attraction, en veulent pour leur argent,
Et la bête s'effondre, sous les applaudissements.
Une femme pâmée, à la beauté troublante,
Recueille sur sa robe, l'oreille sanguinolente,
Comme un précieux présent, d'un homme qui la hante,
Déguisé en sardine et la trouvant charmante
Il me prend à rêver d'un jour où les taureaux,
Dotés d'intelligence, pousseront au tombeau,
Ces pitoyables humains, les chairs en lambeaux,
Transformés par plaisir, en sinistres bourreaux. _________________
" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "
Inscrit le: 28 Juin 2005 Messages: 355 Localisation: MONTPELLIER
Posté le: 08-09-2005 14:44 Sujet du message:
LA VIGNE ET LA MAISON
Psalmodies De L'âme
Dialogue Entre Mon âme Et Moi
Par Lamartine
MOI
Quel fardeau te pèse, ô mon âme !
Sur ce vieux lit des jours par l'ennui retourné,
Comme un fruit de douleurs qui pèse aux flancs de femme
Impatient de naître et pleurant d'être né ?
La nuit tombe, ô mon âme ! un peu de veille encore !
Ce coucher d'un soleil est d'un autre l'aurore.
Vois comme avec tes sens s'écroule ta prison !
Vois comme aux premiers vents de la précoce automne
Sur les bords de l'étang où le roseau frissonne,
S'envole brin à brin le duvet du chardon !
Vois comme de mon front la couronne est fragile !
Vois comme cet oiseau dont le nid est la tuile
Nous suit pour emporter à son frileux asile
Nos cheveux blancs pareils à la toison que file
La vieille femme assise au seuil de sa maison !
Dans un lointain qui fuit ma jeunesse recule,
Ma sève refroidie avec lenteur circule,
L'arbre quitte sa feuille et va nouer son fruit :
Ne presse pas ces jours qu'un autre doigt calcule,
Bénis plutôt ce Dieu qui place un crépuscule
Entre les bruits du soir et la paix de la nuit !
Moi qui par des concerts saluai ta naissance,
Moi qui te réveillai neuve à cette existence
Avec des chants de fête et des chants d'espérance,
Moi qui fis de ton cœur chanter chaque soupir,
Veux-tu que, remontant ma harpe qui sommeille,
Comme un David assis près d'un Saül qui veille,
Je chante encor pour t'assoupir?
L'ÂME
Non ! Depuis qu'en ces lieux le temps m'oublia seule,
La terre m'apparaît vieille comme une aïeule
Qui pleure ses enfants sous ses robes de deuil.
Je n'aime des longs jours que l'heure des ténèbres,
Je n'écoute des chants que ces strophes funèbres
Que sanglote le prêtre en menant un cercueil.
MOI
Pourtant le soir qui tombe a des langueurs sereines
Que la fin donne à tout, aux bonheurs comme aux peines;
Le linceul même est tiède au cœur enseveli :
On a vidé ses yeux de ses dernières larmes,
L'âme à son désespoir trouve de tristes charmes,
Et des bonheurs perdus se sauve dans l'oubli.
Cette heure a pour nos sens des impressions douces
Comme des pas muets qui marchent sur des mousses :
C'est l'amère douceur du baiser des adieux.
De l'air plus transparent le cristal est limpide,
Des mots vaporisés l'azur vague et liquide
S'y fond avec l'azur des cieux.
Je ne sais quel lointain y baigne toute chose,
Ainsi que le regard l'oreille s'y repose,
On entend dans l'éther glisser le moindre vol;
C'est le pied de l'oiseau sur le rameau qui penche,
Ou la chute d'un fruit détaché de la branche
Qui tombe du poids sur le sol.
Aux premières lueurs de l'aurore frileuse,
On voit flotter ces fils dont la vierge fileuse
D'arbre en arbre au verger a tissé le réseau :
Blanche toison de l'air que la brume encor mouille,
Qui traîne sur nos pas, comme de la quenouille
Un fil traîne après le fuseau.
Aux précaires tiédeurs de la trompeuse automne,
Dans l'oblique rayon le moucheron foisonne,
Prêt à mourir d'un souffle à son premier frisson;
Et sur le seuil désert de la ruche engourdie,
Quelque abeille en retard, qui sort et qui mendie,
Rentre lourde de miel dans sa chaude prison.
Viens, reconnais la place où ta vie était neuve,
N'as-tu point de douceur, dis-moi, pauvre âme veuve,
À remuer ici la cendre des jours morts ?
À revoir ton arbuste et ta demeure vide,
Comme l'insecte ailé revoit sa chrysalide,
Balayure qui fut son corps ?
Moi, le triste instinct m'y ramène :
Rien n'a changé là que le temps;
Des lieux où notre œil se promène,
Rien n'a fui que les habitants.
Suis-moi du cœur pour voir encore,
Sur la pente douce au midi,
La vigne qui nous fit éclore
Ramper sur le roc attiédi.
Contemple la maison de pierre,
Dont nos pas usèrent le seuil :
Vois-la se vêtir de son lierre
Comme d'un vêtement de deuil.
Écoute le cri des vendanges
Qui monte du pressoir voisin,
Vois les sentiers rocheux des granges
Rougis par le sang du raisin.
Regarde au pied du toit qui croule :
Voilà, près du figuier séché,
Le cep vivace qui s'enroule
À l'angle du mur ébréché !
L'hiver noircit sa rude écorce;
Autour du banc rongé du ver,
Il contourne sa branche torse
Comme un serpent frappé du fer.
Autrefois, ses pampres sans nombre
S'entrelaçaient autour du puits,
Père et mère goûtaient son ombre,
Enfants, oiseaux, rongeaient ses fruits.
Il grimpait jusqu'à la fenêtre,
Il s'arrondissait en arceau;
Il semble encor nous reconnaître
Comme un chien gardien d'un berceau.
Sur cette mousse des allées
Où rougit son pampre vermeil,
Un bouquet de feuilles gelées
Nous abrite encor du soleil.
Vives glaneuses de novembre,
Les grives, sur la grappe en deuil,
Ont oublié ces beaux grains d'ambre
Qu'enfant nous convoitions de l'œil.
Le rayon du soir la transperce
Comme un albâtre oriental,
Et le sucre d'or qu'elle verse
Y pend en larmes de cristal.
Sous ce cep de vigne qui t'aime,
Ô mon âme ! ne crois-tu pas
Te retrouver enfin toi-même,
Malgré l'absence et le trépas ?
N'a-t-il pas pour toi le délice
Du brasier tiède et réchauffant
Qu'allume une vieille nourrice
Au foyer qui nous vit enfant ?
Ou l'impression qui console
L'agneau tondu hors de saison,
Quand il sent sur sa laine folle
Repousser sa chaude toison ?
L'ÂME Que me fait le coteau, le toit, la vigne aride ?
Que me ferait le ciel, si le ciel était vide ?
Je ne vois en ces lieux que ceux qui n'y sont pas !
Pourquoi ramènes-tu mes regrets sur leur trace ?
Des bonheurs disparus se rappeler la place,
C'est rouvrir des cercueils pour revoir des trépas !
I
Le mur est gris, la tuile est rousse,
L'hiver a rongé le ciment;
Des pierres disjointes la mousse
Verdit l'humide fondement;
Les gouttières, que rien n'essuie,
Laissent, en rigoles de suie,
S'égoutter le ciel pluvieux,
Traçant sur la vide demeure
Ces noirs sillons par où l'on pleure,
Que les veuves ont sous les yeux;
La porte où file l'araignée,
Qui n'entend plus le doux accueil,
Reste immobile et dédaignée
Et ne tourne plus sur son seuil;
Les volets que le moineau souille,
Détachés de leurs gonds de rouille,
Battent nuit et jour le granit;
Les vitraux brisés par les grêles
Livrent aux vieilles hirondelles
Un libre passage à leur nid !
Leur gazouillement sur les dalles
Couvertes de duvets flottants
Est la seule voix de ces salles
Pleines des silences du temps.
De la solitaire demeure
Une ombre lourde d'heure en heure
Se détache sur le gazon :
Et cette ombre, couchée et morte,
Est la seule chose qui sorte
Tout le jour de cette maison !
II
Efface ce séjour, ô Dieu ! de ma paupière,
Ou rends-le-moi semblable à celui d'autrefois,
Quand la maison vibrait comme un grand cœur de pierre
De tous ces cœurs joyeux qui battaient sous ses toits.
À l'heure où la rosée au soleil s'évapore
Tous ces volets fermés s'ouvraient à sa chaleur,
Pour y laisser entrer, avec la tiède aurore,
Les nocturnes parfums de nos vignes en fleur.
On eût dit que ces murs respiraient comme un être
Des pampres réjouis la jeune exhalaison;
La vie apparaissait rose, à chaque fenêtre,
Sous les beaux traits d'enfants nichés dans la maison.
Leurs blonds cheveux, épars au vent de la montagne,
Les filles se passant leurs deux mains sur les yeux,
Jetaient des cris de joie à l'écho des montagnes,
Ou sur leurs seins naissants croisaient leurs doigts pieux.
La mère, de sa couche à ces doux bruits levée,
Sur ces fronts inégaux se penchait tour à tour,
Comme la poule heureuse assemble sa couvée,
Leur apprenant les mots qui bénissent le jour.
Moins de balbutiements sortent du nid sonore,
Quand, au rayon d'été qui vient la réveiller,
L'hirondelle au plafond qui les abrite encore,
À ses petits sans plume apprend à gazouiller.
Et les bruits du foyer que l'aube fait renaître,
Les pas des serviteurs sur les degrés de bois,
Les aboiements du chien qui voit sortir son maître,
Le mendiant plaintif qui fait pleurer sa voix,
Montaient avec le jour; et, dans les intervalles,
Sous des doigts de quinze ans répétant leur leçon,
Les claviers résonnaient ainsi que des cigales
Qui font tinter l'oreille au temps de la moisson !
III
Purs ces bruits d'année en année
Baissèrent d'une vie, hélas ! et d'une voix,
Un fenêtre en deuil, à l'ombre condamnée,
Se ferma sous le bord des toits.
Printemps après printemps de belles fiancées
Suivirent de chers ravisseurs,
Et, par la mère en pleurs sur le seuil embrassées,
Partirent en baisant leurs sœurs.
Puis sortit un matin pour le champ où l'on pleure
Le cercueil tardif de l'aïeul,
Puis un autre, et puis deux, et puis dans la demeure
Un vieillard morne resta seul !
Puis la maison glissa sur la pente rapide
Où le temps entasse les jours;
Puis la porte à jamais se ferma sur le vide,
Et l'ortie envahit les cours ! ...
IV
Ô famille ! ô mystère ! ô cour de la nature !
Où l'amour dilaté dans toute créature
Se resserre en foyer pour couver des berceaux,
Goutte de sang puisée à l'artère du monde
Qui court de cour en cour toujours chaude et féconde,
Et qui se ramifie en éternels ruisseaux !
Chaleur du sein de mère où Dieu nous fit éclore,
Qui du duvet natal nous enveloppe encore
Quand le vent d'hiver siffle à la place des lits,
Arrière-goût du lait dont la femme nous sèvre,
Qui même en tarissant nous embaume la lèvre;
Étreinte de deux bras par l'amour amollis !
Premier rayon du ciel vu dans des yeux de femmes,
Premier foyer d'une âme où s'allument nos âmes,
Premiers bruits de baisers au cœur retentissants !
Adieux, retours, départs pour de lointaines rives,
Mémoire qui revient pendant les nuits pensives
À ce foyer des cœurs, univers des absents !
Ah ! que tout fils dise anathème
À l'insensé qui vous blasphème !
Rêveur du groupe universel,
Qu'il embrasse, au lieu de sa mère,
Sa froide et stoïque chimère
Qui n'a ni cœur, ni lait, ni sel !
Du foyer proscrit volontaire,
Qu'il cherche en vain sur cette terre
Un père au visage attendri;
Que tout foyer lui soit de glace,
Et qu'il change à jamais de place
Sans qu'aucun lieu lui lette un cri !
Envieux du champ de famille,
Que, pareil au frelon qui pille
L'humble ruche adossée au mur,
Il maudisse la loi divine
Qui donne un sol à la racine
Pour multiplier le fruit mûr !
Que sur l'herbe des cimetières
Il foule, indifférent, les pierres
Sans savoir laquelle prier !
Qu'il réponde au nom qui le nomme
Sans savoir s'il est né d'un homme
Ou s'il est fils d'un meurtrier ! ...
V
Dieu ! qui révèle aux cœurs mieux qu'à l'intelligence !
Resserre autour de nous, faits de joie et de pleurs,
Ces groupes rétrécis où de ta providence
Dans la chaleur du sang nous sentons les chaleurs;
Où, sous la porte bien close,
La jeune nichée éclose
Des saintetés de l'amour
Passe du lait de la mère
Au pain savoureux qu'un père
Pétrit des sueurs du jour;
Où ces beaux fronts de famille,
Penchés sur l'âtre et l'aiguille,
Prolongent leurs soirs preux:
Ô soirs ! ô douces veillées
Dont les images mouillées
Flottent dans l'eau de nos yeux !
Oui, je vous revois tous, et toutes, âmes mortes !
Ô chers essaims groupés aux fenêtres, aux portes !
Les bras tendus vers vous, je crois vous ressaisir,
Comme on croit dans les eaux embrasser des visages
Dont le miroir trompeur réfléchit les images,
Mais glace le baiser aux lèvres du désir.
Toi qui fis la mémoire, est-ce pour qu'on oublie ?...
Non, c'est pour rendre au temps à la fin tous ses jours,
Pour faire confluer, là-bas, en un seul cours,
Le passé, l'avenir, ces deux moitiés de vie
Dont l'une dit jamais et l'autre dit toujours.
Ce passé, doux Éden dont notre âme est sortie,
De notre éternité ne fait-il pas partie ?
Où le temps a cessé tout n'est-il pas présent ?
Dans l'immuable sein qui contiendra nos âmes
Ne rejoindrons-nous pas tout ce que nous aimâmes
Au foyer qui n'a plus d'absent ?
Toi qui formas ces nids rembourrés de tendresses
Où la nichée humaine est chaude de caresses,
Est-ce pour en faire un cercueil ?
N'as-tu pas dans un pan de tes globes sans nombre
Une pente au soleil, une vallée à l'ombre
Pour y rebâtir ce doux seuil ?
Non plus grand, non plus beau, mais pareil, mais le même,
Où l'instinct serre un cœur contre les durs qu'il aime,
Où le chaume et la tuile abritent tout l'essaim,
Où le père gouverne, où la mère aime et prie,
Où dans ses petits-fils l'aïeule est réjouie
De voir multiplier son sein !
Toi qui permets, ô père ! aux pauvres hirondelles
De fuir sous d'autres cieux la saison des frimas,
N'as-tu donc pas aussi pour tes petits sans ailes
D'autres toits préparés dans tes divins climats ?
Ô douce Providence ! ô mère de famille
Dont l'immense foyer de tant d'enfants fourmille,
Et qui les vois pleurer souriante au milieu,
Souviens-toi, cœur du ciel, que la terre est ta fille
Et que l'homme est parent de Dieu !
MOI
Pendant que l'âme oubliait l'heure
Si courte dans cette saison,
L'ombre de la chère demeure
S'allongeait sur le froid gazon;
Mais de cette ombre sur la mousse
L'impression funèbre et douce
Me consolait d'y pleurer seul :
Il me semblait qu'une main d'ange
De mon berceau prenait un lange
Pour m'en faire un sacré linceul !
ANGEL _________________
Inscrit le: 24 Mar 2005 Messages: 6577 Localisation: Landes
Posté le: 09-09-2005 14:57 Sujet du message:
UNE POUSSIERE DE PLUS !!
-Chu rien qu'une poussière de plus
Un grain de sable au sablier du temps
Chu un trou dans l' néant
Pour les balayeurs du ciel
Chu un robineux de luxe
Un somnambule qui rêve assis
Un accroc sur la tapisserie d' la vie
Mais les murs s' défont, j' peux rien y faire
Chu rien qu'une erreur de plus
Un détail qu'on n'a pas compté
Un siège de vide sur le train de la vie
Un bouton sur la face du monde
Chu un poète de coin de table
Qui vit sur des bouts d' papier
J'écris pour m'apaiser
Des graffiti d' poche que j' laisse dans mon veston
Chu rien qu'une poussière de plus
Pour les balayeurs du ciel
Poussière dans l'oeil
De celui qui retournera le sablier d' ma vie
Voilà, c'est dit ! _________________
on devrait bâtir les villes à la campagne, l'air y est plus pur
Inscrit le: 24 Mar 2005 Messages: 6577 Localisation: Landes
Posté le: 09-09-2005 15:03 Sujet du message:
Comme une pierre que l'on jette dans l'eau vive d'un ruisseau
Et qui laisse derrière elle des milliers de ronds dans l'eau
Comme un manège de lune avec ses chevaux d'étoiles
Comme un anneau de Saturne, un ballon de carnaval,
Comme le chemin de ronde que font sans cesse les heures
Le voyage autour du monde d'un tournesol dans sa fleur
Tu fais tourner de ton nom tous les moulins de mon coeur _________________
on devrait bâtir les villes à la campagne, l'air y est plus pur
Inscrit le: 24 Mar 2005 Messages: 6577 Localisation: Landes
Posté le: 09-09-2005 15:20 Sujet du message:
---PETITE MARIE---
'Petite Marie, je parle de toi
Parce qu'avec ta petite voix
Tes petites manies, tu as versé sur ma vie
Des milliers de roses
Petite furie, je me bats pour toi
Pour que dans dix mille ans de ça
On se retrouve à l'abri, sous un ciel aussi joli
Que des milliers de roses
Je viens du ciel et les étoiles entre elles
Ne parlent que de toi
D'un musicien qui fait jouer ses mains
Sur un morceau de bois
De leur amour plus bleu que le ciel autour
Petite Marie, je t'attends transi
Sous une tuile de ton toit
Le vent de la nuit froide me renvoie la ballade
Que j'avais écrite pour toi
Petite furie, tu dis que la vie
C'est une bague à chaque doigt
Au soleil de Floride, moi mes poches sont vides
Et mes yeux pleurent de froid
Dans la pénombre de ta rue,
Petite Marie, m'entends-tu?
Je n'attends plus que toi pour partir... _________________
on devrait bâtir les villes à la campagne, l'air y est plus pur
Posté le: 10-09-2005 12:34 Sujet du message: réponse sujet
il me revient ce poème
il pleut sur mon coeur
comme il pleut sur la ville
qu'elle est cette langueur
qui envahit mon coeur
estce le bruit de la pluie
parterre et sur les toits
ou le bruit de mon coeur
qui s'ennuie loin de toi
je ne sais plus de qui est cet extrait d'un poème _________________
Posté le: 10-09-2005 13:35 Sujet du message: poèmes
poids de tes douleurs
Ne crains pas cette douce chaleur
Ce n est que mon amour pour toi qui consume mon coeur
Tu le sens, ce bien etre t envahir
Ce sont mes sentiments pour toi qui te redonnent vie
Aie confiance en ton coeur et en ce qu il te dit
Il a trouvé son partenaire en la personne de mon ame
Il t a guide vers moi a cause d une question de flamme
Ce feu d amour brulera eternellement
Tu ne souffriras plus, jamais, je suis la a present
Viens te rechauffer a la flamme de mon coeur
Pose sur mon epaule le poids de tes douleurs
Ne crains pas cette douce chaleur
Ce n est que mon amour pour toi qui consume mon coeur
Posté le: 10-09-2005 13:45 Sujet du message: nouveau poème
et fais un voeu
Ce soir tout ce qui compte c est nous deux
Oublies tes soucis, laisse toi envouter par mes je t aime
Je vais realiser tes souhaits les plus chers
Je ferai tout pour te satisfaire
Tu t en souviendras toute ta vie
Laisse moi te bercer par une nuit d amour infini
Cette nuit c est ta nuit, mon cadeau d amour, mon delit
Vivons pour nous jusqu au lever du jour
Mon amour pour toi deviendra velours
Et tu sortiras de ton reve par un baiser des mes levres sur tes levres
Je n ai pas fais de programme determine
Meme si tu vois des bougies et le feu de cheminee allume
Laissons nous guider par nos emois
Je pense que c est le meilleur programme qui soit
Tout ce que tu desires, tu l auras, crois moi
Cette nuit c est ta nuit, mon cadeau d amour, mon delit
Vivons pour nous jusqu au lever du jour
Mon amour pour toi deviendra velours
Et tu sortiras de ton reve par un baiser des mes levres sur tes levres
Posté le: 10-09-2005 15:40 Sujet du message: répose sujet
merci annick tu vois j'ai des trous de mèmoire je connaissais ce poème par coeur et maintenant je ne me rappelle plus le nom de l'auteur, pourtant j'adore verlaine,il n'y a pas beaucoup de monde sur ce forum cet aprés midi, dommage car les échanges sont toujours interressants, mème s'il y a contreverse!!!!! ça met du piment ds les conversations, mais il ne faut pas que ce soit mèchant j'ai horreur de ça, bises a +++ _________________
Posté le: 11-09-2005 13:03 Sujet du message: poèsies
Ceux qui sont amoureux
Ceux qui sont amoureux, leurs amours chanteront,
Ceux qui aiment l'honneur, chanteront de la gloire,
Ceux qui sont près du roi, publieront sa victoire,
Ceux qui sont courtisans, leurs faveurs vanteront,
Ceux qui aiment les arts, les sciences diront,
Ceux qui sont vertueux, pour tels se feront croire,
Ceux qui aiment le vin, deviseront de boire,
Ceux qui sont de loisir, de fables écriront,
Ceux qui sont médisants, se plairont à médire,
Ceux qui sont moins fâcheux, diront des mots pour rire,
Ceux qui sont plus vaillants, vanteront leur valeur,
Ceux qui se plaisent trop, chanteront leur louange,
Ceux qui veulent flatter, feront d'un diable un ange :
Moi, qui suis malheureux, je plaindrai mon malheur.
Merci gentille Marie de m'avoir mis ce joli poème rien que pour moi, j'apprécie beaucoup.
Oui, il y a peu de monde cet après-midi, mais c'est dimanche, on va les revoir tous dans la soirée.
Gros bisous à toi Marie, toi tu prêtes l'ordinateur à Morgane, je vais prêter un peu le mien à mon fils, à tout à l'heure.
_________________
" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "
Lilas, j'ai toujours aimé Michel Legrand et j'adore cette chanson
C'est un artiste que l'on entend peu, et pourtant , que de belles chansons il a composées !
Tiens, pour toi Lilas....et le lilas est ma fleur préférée .
La valse des lilas
On ne peut pas vivre ainsi que tu le fais
D'un souvenir qui n'est plus qu'un regret
Sans un ami et sans autre secret
Qu'un peu de larmes.
Pour ces quelques pages de mélancolie
Tu as fermé le livre de ta vie
Et tu as cru que tout était fini...
{Refrain:}
... Mais tous les lilas
Tous les lilas de mai
N'en finiront
N'en finiront jamais
De fair' la fête au cœur des gens qui s'aiment, s'aiment.
Tant que tournera
Que tournera le temps
Jusqu'au dernier
Jusqu'au dernier printemps
Le ciel aura
Le ciel aura vingt ans
Les amoureux en auront tout autant...
Si tu vois les jours se perdre au fond des nuits
Les souvenirs abandonner ta vie
C'est qu'ils ne peuvent rien contre l'oubli...
{Refrain} _________________
" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "
Posté le: 15-09-2005 10:26 Sujet du message: poème
Si les bonheurs perdus
s'envolés en fumée
il y aurait des nuages
en plein coeur de l'été
Mais si toi mon amour
tu devez t'en aller
il me pleuvrait si fort
que j'en mourrais noyée
et si notre bonheur
s'envolait en fumée
il y aurait un nuage
tout au tour du monde entier
c'est très joli, MARIE.. je ne sais pas faire des poésies amoureuses, ........
pour l'instant je lis les votres _________________ poete_musika..4 mains
Posté le: 15-09-2005 11:31 Sujet du message: réponse sujet
musika j'aime bien ta signature, moi je voudrais bien mettre une fleur plus petite mais je ne sais pas faire!!!!alors je vais garder la mème en attendant qu'une de mes petites filles veuille bien me la changée bises _________________
Posté le: 16-09-2005 08:40 Sujet du message: réponse sujet
merci lilas, je choisie le n° 4, j'adore les roses, bonjour et bonne journée je suis assez préssée ce matin je te faisde gros bisous pour ta gentillesse a++++ _________________
Inscrit le: 13 Sep 2005 Messages: 36 Localisation: région parisienne
Posté le: 16-09-2005 09:22 Sujet du message:
RETOUR DE L AUTOMNE
finis les jours de liberté
adieu les vacances
adfieu soleil d'été
voila le retour de l'automne
le retour des jours sérieux
le retour des jours pluvieux
de la chute des feuilles qui tourbillonnent
du vent par lequel les arbres frissonnent
voilà déjà le retour de l'automne
Posté le: 16-09-2005 10:34 Sujet du message: clin d'oeil a une amie
PIERRE
Pierre oh mon pierre
pourquoi m'as-tu ignorée,
négligée,oubliée, mème pas regardée
moi, je t'aimais
et pendant des années
je me suis accrochée
tel le lierre a cet pierre
Inscrit le: 13 Sep 2005 Messages: 36 Localisation: région parisienne
Posté le: 16-09-2005 17:03 Sujet du message:
très beau marie ton bouquet de roses, je te félicite car moi je ne sais pas encore insérer une signature ; ton bouquet est un vrai plaisir pour les yeux
Posté le: 16-09-2005 18:04 Sujet du message: réponse sujet
tu sais je n'ai aucun mérite c'est lilas qui me l'a choisi et mis petit, et en plus elle m'a donnée les indications pour le poser c'est trés simple a mettre comme les photos sur une message normal,est ce que tu sais faire çà??? _________________
Posté le: 02-10-2005 23:40 Sujet du message: POUR ETRE HEUREUX...
Pour être heureux:
il ne faut que des fleurs,
un filtre de soleil,
et quelques grains de bonheur,
le cri d'un enfant, le toit d'une maison, et la brise du vent!!!
Pour être heureux
il ne faut plus penser
que l'on puisse être malheureux
Il faut changer une larme en sourire,
et aller droit de l'avant....
Pour être heureux, entre nous, il faut si peu!!!!!!!
Posté le: 04-10-2005 12:51 Sujet du message: réponse sujet
bonjour athas, tu as raison pour etre heureux et connaitre le bonheur il faut etre deux, le poème de musika ,c erne trés bien cet état, et répond au désir de chacun d'etre heureux a deux.....deux etres qui s'aiment d'amour , quel bonheur de toute une vie, mème si la vie a deux peut etre courte parfois bises _________________
Ils allaient lentement, l'un à l'autre accrochés,
essayant d'éviter les pièges de la ville,
Les yeux fixés au sol pour ne pas trébucher
Sur les pavés saillant sous leurs pas malhabiles.
Il lui prenait le bras pour l'aider à marcher,
Elle lui souriait comme une enfant docile;
Leur amour absolus'exprimait sans tricher
A travers leurs regards et leurs gestes tranquilles.
Comment se voyaient_ils en ce jour de printemps?
Tels qu'ils étaient vraiment laminés par le temps
Ou tels qu'ils s'étaient plu en leur prime jeunesse,
Elle vivant la vie à un rythme endiablé,
Lui le brillant sujet coutumier des prouesses?
Mais qui peut retrouver les reves envolés!
C'est de toi Lisa je pense...
Voilà un bel hommage à l'amour ! _________________
" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "
eh bien lilas,il est tellement vivant, et plein d'un je ne sais quoi,
que je vais le conserver.........et de temps en temps....quand le vie me fera chagrin je le lirai........
dans ma boite à secrets........ce matin je le glisse.........parmi les choses de ma vie....
Posté le: 24-10-2005 09:18 Sujet du message: réponse
dis moi LISA tu as tous les dons ce poème est magnifique , tu sais que moi je suis incapable d'alligner deux mots je me contente de lire les grands poètes et de vous mettre de temps en temps ceux que je préfère , bravo encore je vais le garder bienprécieusement il est si joli....... _________________
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