Retraite Active

[Jan Goure]

Si vous veniez ce soir au rendez-vous mythique
Sans doute croiriez-vous en mon visage extasié
De mon corps en effort pour le votre cynique
Mais vous ne connaissez rien de moi, et vous riez !

Je reste sans mot, sans geste et sans réplique
Prostrée dans un sanglot et les yeux embués
En l’attente de fleurs dans mon champ désertique
Mais vous ne connaissez rien de moi, et vous riez !

Front haut, torse bombé, même dans la poussière
Vous glissez lentement dans votre maturité
Où la peur, jamais n’atteint votre lumière
Mais vous ne connaissez rien de moi, et vous riez !

Moi, pauvre âme j’erre dans mon rêve chimérique
A vous donner la fièvre si vous me regardiez
Au seuil d’un réveil qui me rendra hystérique
Vous, vous ne connaissez rien de moi, et vous riez !

Jan
Chronique d’un mariage raté
A l'entraîneur-confident, raconté...

[Jan Goure]

Et chronique d'un poème
non commenté... Mdr !

Jan

[Ninon]

Mais non Jan, je n'ai nullement envie de rire. Pour plusieurs raisons. D'abord ton poème est trop beau, et pour esquisser un sourire il eût au moins fallut qu'il ne soit pas si "profond", si pathétique aussi...La chronique d'un mariage raté, comme de tout autre qu'il ne nous a été donné de mener à bien, n'est jamais risible....Tout au plus une expérience à archiver et dont il serait utile de s'en reférer pour éviter de retomber dans le panneau de la désillusion...

Bisous
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"Faut-il que je te dessine, mon sentiment tout en couleur ? Toi au centre, puis que je signe ; d’une flèche transperçant mon cœur ? Pour que tu comprennes enfin..."
(Jeannine Bartes/ Le non-dit)

[isabelle]

Cette jeune femme qui se confie à toi, a des mots durs et terribles pour exprimer son rêve brisé, ses illusions déchirées... et elle a trouvé le confident sage qui saurait l'écouter et la comprendre, entendre toute la douleur d'un mariage qui n'a de mariage que le nom.

bisous à toi jan

isa
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"C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière"

[campanule]

Bonsoir Jan, j'ai lu ton poème plusieurs fois et c'est vrai que c'est bouleversant, je ne sais pas le commenter.
Mais cette femme, malgré sa douleur a pu se confier et je pense qu'elle a effectivement trouvé le bon confident.
bonne soirée

[Jan Goure]

Ninon, Annick, Campanule,

J'ai été assez maladroit, mais il m'était difficile de rapporter
ces refus pathétiques subis par une intellectuelle rêveuse
d'un mari, que moi, je jugeais primaire et assez mufle !
Ils couraient tous les deux, et ont fini par courir chacun
de son côté... courir de course à pied, n'est-ce pas Musika ?
je ne parlais pas du terme péjoratif dont le mari ne se privait
pas...

Bonne journée à vous et bises d'amitié

Jan