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Posté le: 15-01-2007 22:09 Sujet du message: Le tendre ? Ah oui, le tendre !
Le tendre ? Ah oui, le tendre ! j’en ai entendu parlé
Mais moi, je vends de l'imparfait, tout en inachevé, un peu de sa mémoire, dans mes ressouvenirs.
Je suis à moi tout seul, un sentiment perdu, je suis sa maladie… Je ne guéris jamais …
Et partout dans ma tête, résonnent mille voix, des théâtres étranges, leurs phrases inaudibles, l’écorchure d’aimer…
Je vis à reculons, dans les pages trouées des cahiers de l'enfance, ou peut-être d'un livre… Ou bien, d'un autre livre, que personne n’a lu…Un livre qui n’existe pas.
Parfois, quand j’ai le temps… Quand tout autour de moi s’arrête, il me vient une date, il me vient un pays, il me vient un visage, une langue traduite dans des matins d'oiseau…
Parfois quand j’ai le coeur, j’entends son dernier cri…
Quand déjà, comme moi, déjà de tout coté, j’entends sa solitude, un silence et la mort, j’entends comme un poème...
« J’entends ! Tu t’imagines ? » ses paroles à venir où rôde une musique, pleurante d’un chao.
Où la carte du tendre, vient perdre ses secrets, ses pluriels et ses mots…. _________________ Serait-il raisonnable, de n’avoir plus rien à nous dire ?
La poésie ça me regarde, dans mes espaces d’intimité...
Je suis à moi tout seul, une maladie... Je me cherche des troubles... Pour me guérir des différences, à me nourrir d’extravagances, de la tête à mes pieds, poétiquement parlants.
je suis un chat, un amoureux d’moi-même, figé dans le regard de cet autre moi-même, où je me sens cet autre, cet autre-ci ou bien cet autre-là, qui passe, sans ne jamais bien regarder.
Celui qui comme moi, ne regarde que lui…
Que ce qu’il aime, que ce qu’il aime à détester…
Je suis le con des cons, qui marche dans la lignée du con suprême, narcissiquement parlant, le doigt pointé sur l’esthétique, poétiseur en ma faveur, comme un revers à mon propre défaut et d’une mise à l’index…
Je suis le rouge, je suis le blanc, le clown qui joue de la grimace et qui se soigne solo !
Dans mes rapports intimes avec les glaces des salles de bains…
Dans les vitrines, qui ne vitrinent plus rien, qu’un semblant de mon spectre.
Dans les miroirs des ascenseurs, conditionnés de mon unique présence, histoire de me tirer la langue, sans y mettre les formes, histoire de supporter, l’idée insupportable, de ne pas être encor, maître de ce putain d'monde... je vis au figuré, d'une littérature qui n'a pas de visage... "je ne sais que des masques" et qu'un Triste inventé...
je suis de ses mensonges, je m'offre des raisons, à ne pouvoir identifier une image d’idéale, au moyen du langage, dans le rapport aux autres…
Je poétise au face à face, de miroir en miroir, approuvé d'exister, en m’envoyant en l’air, dans l’air d’un psychotique.
A mélanger le rire, l’amour et le dégoût, sous le trait de grimaces, à larmes déployées… je touche au pathétique, suscite la compassion sous un mucle d'orgueil.... je triche....
je vole à mon secours, j'évite une vraie vie, comme une idée d'la mort, cette source permanente de frustrations latentes.
je vis un univers où il y'a ni terre, ni mer, où y'a même pas de ciel, où y'a même pas de vide..."Y'a même pas d'étoiles"... Je viens d'un univers sans monde et que pourtant, je cherche à conquérir…
Je suis un Chat ! Un Chat, qui marche sur deux pattes, et qui ne connaîtra jamais, la phase du miroir…
_________________ Serait-il raisonnable, de n’avoir plus rien à nous dire ?
éh bien.......
j'ai un peu de mal à te suivre.........
je n aime pas ce genre d 'écrit.
j'ai lu parceque c 'est toi.
mais je n aime pas du tout. nous sommes tous le con, d'un con
et moi, je n aime pas m arrêter volontairement sur une spychianalyse
d'un con qui me voit, comme con
par contre je reconnais, que tu écris bien. et, j'avoue te lire, lorsque tu passes chez nous. un peu comme un ami.
Te coiffes-tu avec un entonnoir ?
Je comprendrais mieux !
Au secours, si c'est ça la poésie
Divaguer pour divaguer,
J'aime encore mieux la marche à pied...
Te coiffes-tu avec un entonnoir ?
Je comprendrais mieux !
Au secours, si c'est ça la poésie
Divaguer pour divaguer,
J'aime encore mieux la marche à pied...
Bien sûr que c'est de la poésie, ça s'appèle de la prose... On peut tout faire avec la prose, même de la poésie... Faire de la poésie ne consiste pas forcement à foutre de la rime en bout de phrase, pour que ça fasse joli... Quant à divaguer je m'en excuse, mais je pense sincèrement que tu as très mal lu... Allez ! On refait un essai avec un autre texte en prose qui parle d'un poète justement! Tu veux bien ? Ensuite tu me diras si c'est quand même ou pas de la poésie ! D'accord ?
Moi non plus !...
Je t'imagine tell'ment, avec ta plume au poil, te déhanchant la nuque
et parc'que tes lunettes, sont pas des Varie-lux…
A ton écran total.... Eteint ! Pour qu'il t'allume !
D’un peu de certitude, sur la table des mots…
La vaseline pour le verbe, à rentrer dans ta tête, en surveillant l'gréfier,
miaulant l'amour en BOITE !.
Du Verbe, du Verbe et de la métaphore, à défaut d'un cachet.
Peaufinant l'adjectif, façon con-christ-adore…
A faire bander les nouilles... et les fleurs d'artichaut,
branchés sur le secteur, en poète dit MODERNE !
A faire sortir les larmes, des syntaxes qu'on injecte,
au monde qu'à plus d'mouchoir...
Parc'qu'on ECONOMISE !
Sur la misère des mômes, bridés d'la tête aux yeux…
Parc'qu'on marche au KLEENEX ! et qu'c'est pas prés d'finir.
Parc'que faut bien des cons, pour faire marcher l'COMMERCE. !
Je t'imagine VraiMENT !
Jouant à l'acrobate, sur des paroles en l'air
Ou y'a vraiment pas d'quoi, monter son chapiteau...
Quand les regards s'éloignent, à tous les temps qui passent…
Quitte à te retourner, la veste au portemanteaux...
A te r'garder l'nombril, des fois qu'il n's'rait plus là…
A te dorer la face, quand le ciel se fait bas…
D'te savoir dégainer, la larmes aux conjonctures
Quand seuls les mots s'enlacent, quand l'amour ça fout le camp..
Ta muse en bandoulière, quand elle te fait ceinture…
Quand ta brume se fait dense, fatale à tous le temps...
Ah ah ! Poète ? Moi aussi !
J'avais deux mots à t'plaindre…Il y a si longtemps que tu me fais MARRER !
Ouais ! il y a des soirs comme ça…
Il y a même des jours, dans ton coeur supposé..
Ou j'aimerais te rire… Puisque l'âme se vend…
Combien tes maux ça lassent... plus le cul ça fout l'camp
Et j't'imagine encore !
Tremper du pain dans ton Whisky et du chagrin à porté d' PUB !
Du d'scoop en l’armes et en vrac!
Et la rime pour la soupe !
Avec l'ego en chiffres, crédités d'alphabet
Oui Toi ! Le pouet pouet !
Mais il va nous pondre un vers, Le poète !
Au pied d'l'a statistique, dans ses copiés-collés ?
T’es POETE ? Moi non plus !... _________________ Serait-il raisonnable, de n’avoir plus rien à nous dire ?
Ouais, je nage... quand j'étais MNS c'était plus simple
Un con, pourquoi pas, c'est vite dit quand le nombril
est monté à la hauteur du cerveau...
Y f'ra chaud quand j'boirai du wisky, et
tout ça, ça m'fait pas bander, oh ! non...
Comme dit l'autre : on ne boxe pas dans
la même catégorie !
courage, fuyons...
Je ne te demande pas tes états d'service, je te demande si c'est de la poésie ou pas ! Comme si toi, tu me posais la même question à propos de tes rimes, d'où je te répondrais " Non ce n'est pas de la poésie, ça rime, mais c'est .............. _________________ Serait-il raisonnable, de n’avoir plus rien à nous dire ?
"En vous lisant, le duel est rude
Nul n'est besoin d'en faire l'étude"
ceci est une réflexion rimée de vos écrits
CONNAIS- TOI TOI- MEME MAIS PAS TROP
(humour: ALEXANDRE ARNOUX) _________________ LA dernière danse est belle aussi !
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On dirait du slam, ça ressemble un peu à ce que l'artiste français, "Grand corps malade" déclame sur scène.
On pourrait dire que c'est à la poésie ce que le théâtre de rue est à la culture. _________________
" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "
MERCI ANNICK
Je n'y avais pas pensé Mais tu sais je ne suis pas un poète les rimes me viennent tel quel à l'inspiration du moment et de l'évenement BUONA NOTE
Théâtre des rues me convient trés bien j'ai toujours aimé les SALTIMBANQUES _________________ LA dernière danse est belle aussi !
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"En vous lisant, le duel est rude
Nul n'est besoin d'en faire l'étude"
ceci est une réflexion rimée de vos écrits
CONNAIS- TOI TOI- MEME MAIS PAS TROP
(humour: ALEXANDRE ARNOUX)
Dis « Je ».. Mais que regardes-tu comme ça ? Tu te regardes toi, comme on regarderait le monde ? Un monde crevant de mal en mal, à l’éternité creuse, comme on regarderait l’immensité de sa propre tristesse … Un jour, il faudra bien, que nous voyants, on s’interroge enfin, sur la façon qu’ont les aveugles, d’imaginer la nuit … Faudrait juste un instant, savoir fermer les yeux, et rencontrer la vraie lumière cachée au fond de nous… au fond de soi… au fond d’un autre "je"… Privilégier les mouvements sensibles de tous nos yeux fermés et de nos doigts d’argile ; mais seulement, par une exploration fertile de la pensée… Faudrait ne pas parler, ne pas crier, surtout ne pas céder à l’envie de dormir, à celle de nous jeter sans fin, dans l’infini d’un monde, d’une infinie détresse. Savoir se retenir, de nos démons instables, les ciments erronés, de nos tristes refuges… L’opération consisterait à voyager comme dissimulé, sans notion de distances, sans gestes véhéments, presque sans mouvement… Ce qui revient à dire se parcourir soi-même, intact, à l’aventure de son « Moi » en voyage en dedans… Et cela sans horloge, ni encre, ni papier, mais loin… Très loin ! L’espace de nos accords intérieurs, pelliculés sur l’invisible silencieux de son Être, son « Moi profond » qui se regarde, se regarder…
« je » qui regarde « je »
Alors faudrait-il, peindre de noir nos miroirs ? S’imaginer l’autre côté de la tristesse, l’autre côté de nos regards… Il faudrait l’impossible, pour ne plus voir et pour ne plus sentir, l’autre beauté d’un monde… _________________ Serait-il raisonnable, de n’avoir plus rien à nous dire ?
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