Retraite Active

[Ninon]

Regrets rancuniers ‎

Comme on dit ! Il est bel et bien trop tard
Celui qui a pêché, n’est plus qu’un souvenir
Qui me revient parfois, lorsque je broie du noir
Pour me faire regretter, de l’avoir fait partir
‎
Le garçon était beau, mais l’âme un peu volage
Un jour qu’il était faible, l’a dévié du chemin
Et dans les bras d’une autre, il a fait le voyage
Que nous faisions ensemble, sans penser à demain
‎
J’ai eu beau m’attendrir devant sa repentance
Mais mon coeur déchiré, avait perdu la foi
Alors comme il se doit, ayant perdu confiance
Je lui ai ouvert la porte, pour qu’il trouve sa voie
‎
Jeannine Bartes
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"Faut-il que je te dessine, mon sentiment tout en couleur ? Toi au centre, puis que je signe ; d’une flèche transperçant mon cœur ? Pour que tu comprennes enfin..."
(Jeannine Bartes/ Le non-dit)

[musika]

c'est dommage, les rancunes.
vraiment dommage, c est un poison...........et les poisons tuent...
nous n avons qu'une seule vie,.......... alors sachons pardonner, et vivons
heureux

par contre, quant on a perdu la foi, c 'est difficile de la retrouver

[titefée]

J’ai comme bien d’autres eu des peines
Et elles se sont agglutinées quelquefois
Lorsque je revivais sans cesse la scène
De ces abandons que je faisais de moi
Bien sûr nul n’en sort vraiment indemne
Mais on ne meurt attention qu’une fois

Et j’ai continué à vivre

J’ai essayé d’enterrer profond mes souvenirs
Surtout ceux qui ont fait couler des larmes
Mais il est impossible bien sûr de les fuir
Alors j’ai tourné mes yeux vers le charme
D’un sourire d’amitié, et l’écho des voix
Qui me disaient enfin de ne penser qu’à moi

Et j’ai continué à vivre

J’ai survécu à tous les assourdissants silences
Qui me criaient ma solitude surtout le soir
Et j’ai voulu que l’amour se vive sans outrance
Car mon cœur était fragilisé par mon histoire
J’ai tendu mes mains à ceux qui souffraient
et soigné leurs âmes et leurs corps malmenés

et j’ai continué à vivre

et je survivrai jusqu’à l’ultime pointe du jour
où je cesserai bien sûr de respirer et d’aimer
quand ma flamme s’éteindra dans mon cœur
je ne saurai qu’à ce moment là que j’ai existé
et même si la mort me cueillera dans la douleur
j’aimerai quitter la terre sans aucune rancœur

et alors je revivrai
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ETRE, tout simplement, sans vouloir AVOIR

[Ninon]

Tu as bien raison Musika, la rancune c'est pas bon...Mais comment arriver à pardonner vraiment? Y'a toujours quelques échos qui reviennent en surface, et ce malgrès la bonne foi...C'est pas si évident!

Merci

Titefée, c'est très beau ce que tu dis. Beaucoup de courage, d'amour du prochain, et d'espoir...Je te souhaite tout le bonheur du monde.
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"Faut-il que je te dessine, mon sentiment tout en couleur ? Toi au centre, puis que je signe ; d’une flèche transperçant mon cœur ? Pour que tu comprennes enfin..."
(Jeannine Bartes/ Le non-dit)

[campanule]

Très beaux poèmes Ninon et Titefée.

Je suis quelqu'un qui ne pardonne pas facilement surtout lorsque cela concerne l'amour et l'amitié.
Je sais que j'ai tord mais je ne supporte pas d'être trahie, peut être que je donne trop, peut être que je demande trop

[Ninon]

Comme tu dis. Pardonner c'est facile. Mais oublier, c'est plus dur! Surtout comme tu le dis, quand on avait misé sur la confiance
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"Faut-il que je te dessine, mon sentiment tout en couleur ? Toi au centre, puis que je signe ; d’une flèche transperçant mon cœur ? Pour que tu comprennes enfin..."
(Jeannine Bartes/ Le non-dit)

[Jan Goure]

Jeannine,
rancune est moins approprié que souffrance
et coeur blessé qui saigne encore...
S'il te lisait, ce serait son tour de souffrir
et de s'écrier : "Je n'ai pas su t'aimer
Triste sort que le mien..."

Titefée,
Bien beau poème aussi pour exprimer ce
que tu voudrais grandeur d'âme et de quitter
ce Monde en paix avec soi même et avec les
autres...Mon souhait aussi !

Puis je ajouter ce que j'avais écrit sur le sujet ??

De l’Amour à l’amitié…

Je t’en prie, ne reviens jamais
De notre Amour à l’amitié
Même si ma peine était cachée
Tu l’aurais vite devinée…

Le bonheur d’être encore aimé
Mot dont je ne puis me lasser
Heureux comme tu n’as pas idée
Je sais cette joie partagée…

En toute virtualité
Et nos sentiments emmêlés
Avec nos deux vies racontées
Même si par l’âge décalées

L’Amour ne peut se comparer
A ce qui n’est, que l’Amitié
Chronique d’une mort annoncée
Si un jour tu te dis blasée…

Jan

[musika]

dans le soir,

le rideau de ma chambre, glisse sur mon bras,
caresse douce et rassurante, d’un astre lointain.
Qui lui ......... peut-être se souvient

.
Petit frison qui réveille mon corps.
d’un soupir sorti de moi, qui ira jusqu’à lui

je lui parle tout bas, de ma vie .
Des dimanches que je passe sans lui.

je ferme les volets, il est tard ce soir,
c’était une histoire, sans début, ni fin…

parfum du dedans des miens
réveille mon esprit.

je ferme mes paupières,
sur ce goût mélancolique et passager………
d’un amour qui n a fait que passer.

Le train, ne s était pas arrêté.

MUSIKA

[Ninon]

C'est beau Musika ! Est-ce ta façon à toi, de dire que tu n'oublie pas non plus. Mais que les aléas de la vie, sont tels qu'il faut composer avec eux? Rendre l'amour qu'ils nous apportent, profiter du bonheur présent et futur, tout en gardant une petite place pour le passé ?

Jan, "l'amour et l'amitié", un éternel dilemme, que je ne peu lier en comparaison, à mon sens...Deux sentiments très fort, quand ils sont bien exprimés, et séparément. Ensembles, il y en a forcément un qui est de trop...Est-ce une raison, de tenir rancune à l'autre, de n'avoir plus que l'amitié à donné ?.........C'était un parenthèse, car j'ai voulu relier ta poésie, au constat de rancune de la mienne. Histoire de philosopher un peu

Sinon ce que tu dis est beau, comme à l'accoutumée, et cela pourrait s'apparenter à un droit de réponse. Et même si je ne suis qu'un intermédiaire interposée, ça me flatte quand même
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"Faut-il que je te dessine, mon sentiment tout en couleur ? Toi au centre, puis que je signe ; d’une flèche transperçant mon cœur ? Pour que tu comprennes enfin..."
(Jeannine Bartes/ Le non-dit)

[musika]

oui.
il faut toujours composer, avec les aléas de la vie.
c'est surement pour cela,
que en grammaire, il y a les temps..

present,....passé,.....passé-simple ... passé-composé,... futur,... futur simple et imparfait etc..................
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poete_musika..4 mains

[Jan Goure]

Mais non, Ninon,
Nous avons commencé par le bon bout : l'Amitié
Aussi quel ami serais-je si ton poème où il y a
plus de souffrance que de rancune me laissait
indifférent... Ma diatribe, sur un retour de flamme
était j'en conviens déplacée, car sur un autre registre
et il y a des impondérables différents dans tous ces
moments vécus à deux !
Tu as vu que notre Musika, de temps en temps, nous surprend
par ce style personnel adopté mais qui reste pure poésie
et ce qu'elle en dit est si vrai :
Mon passé, jamais simple, décomposé, recomposé, pour
un présent imparfait et un avenir que seul le destin peut
conjuguer !

Bisous à vous deux

Jan

[Marie]

Toi...
Mon amour, ma torture...
Dont l'absence me brûle le corps et l'âme...

Après ma mort, je m'envolerai, je te le jure...
Au-delà de ces monts et montagnes...

Je te retrouverai pour qu'enfin,
Nous puissions nous aimer, sécher nos larmes...

Et tu comprendras pourquoi,
Je me suis foudroyé de ton éternelle absence...

Tu renaîtras en moi,
Fidèle à cette image que tu inventas...

Je te volerai ta vérité profonde,
Pour que tu puisses enfin m'enlacer sans honte...

Tu t'abandonneras enfin à moi,
Et tu nous blottiras dans nos bras...

Moi, dont l'amour te faisait si peur,
Je te bercerai jusqu'à l'aurore de la nuit...

Consentants et baignés de crépuscules,
Nous deviendrons un seul être immatériel...

Et au cœur d'un halo aux mille reflets,
Nous rejoindrons la mer, celle de la tranquillité...

Un jour peut-être tu liras ces mots,
Qui sont les seuls témoins du dédale de nos drames.

Alors je braverai la colère des dieux,
Et je te retrouverai, quitte à en rejoindre les cieux...

Toi ma plus grande douleur,
Nous nous retrouverons, bien avant la dernière heure...

Toi, mon amour, ma torture...
On ne se quittera plus, oui, je te le jure...

A T...
Poésie affichée sur la Croix de Colomb






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un sourire éclaire votre journée

[Annick]

Je viens de vous lire,

C'est très beau ce que vous avez écrit, Ninon, Titefée.

Vraiment de très beaux textes.

Jan, j'ai relu le tien avec plaisir.

Musika, j'aime la mélancolie de tes poèmes.

Marie, joli poème que tu nous fais partager.

Bravo à vous tous pour ces sentiments si délicatement exprimés.
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" Le bonheur ne court pas le monde; il faut vivre où l'on est heureux "

[Ninon]

Merci Annick ! Ton attention me touche

Mais oui, Jan! Je suis toujours agréablement étonnée quand je lis Musika, et sa façon particulière de dire les choses... J'aime bien !

Je n'avais aucune idée, de cette inscription sur la croix de Christophe Colomb. Merci Marie J'aime aussi, la façon tout à fait hétéroclite que tu as de relier les idées
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"Faut-il que je te dessine, mon sentiment tout en couleur ? Toi au centre, puis que je signe ; d’une flèche transperçant mon cœur ? Pour que tu comprennes enfin..."
(Jeannine Bartes/ Le non-dit)