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Inscrit le: 02 Fév 2007 Messages: 308 Localisation: Var
Posté le: 26-12-2007 13:03 Sujet du message: Histoire du sergent Duchesne (1).
Bonjour à toutes et à tous,
Le texte que je vais poster dans les jours qui viennent, sous forme de feuilleton, est, contrairement à ceux publiés précédemment, un récit de fiction, de pure fiction, de la première à la dernière ligne. Il ne faut donc pas chercher à localiser certains des noms de lieux cités dans cette histoire. D’autre part ce n’est pas non plus un document historique. Il serait illusoire de rapprocher cette histoire de faits réels survenus en Grande Bretagne entre 1943 et 1945. Le récit ne contient pas de scènes de guerre, excepté dans le chapitre final.
Introduction.
Avant toute chose je vais imaginer que nous sommes, Musika, Annick, Saint Nabor, Vieille Louve, Alexia, ainsi que les autres habitués du forum et moi-même, installés autour d’une table dans un chalet de montagne, loin du monde. Un feu flambe dans la cheminée. Un homme, attablé avec nous, se met à raconter l’histoire d’un de ses amis, ancien camarade de l’époque 39-45.
je crois que Sostène est souffrant..
je crois qu'il est hospitalisé, mais, je suis distraite
je me souviens plus ce qu'il m a dit... _________________ poete_musika..4 mains
Inscrit le: 07 Oct 2007 Messages: 5310 Localisation: PACA
Posté le: 30-12-2007 23:09 Sujet du message:
Musika, ça va sûrement te revenir, c'est que sûrement il t'a dit cela à un moment où tu devais avoir plein de choses à faire. Tu nous diras ??? _________________
Inscrit le: 14 Oct 2007 Messages: 2464 Localisation: Lothringer Orientale
Posté le: 06-01-2008 10:36 Sujet du message:
Cette semaine, j'ai assisté à une scène assez cocasse...Mais je narre.
Je m'étais rendu chez mon assureur pour régler un petit problème administratif assez banal et alors que je me présente devant l'agence je vois débouler une dame juste derrière moi et courtoisement, je m'efface pour lui céder le passage et lui ternir la porte accompagnant mon geste d'un 'je vous en prie Madame" propos auxquels elle se contente de répondre par un grognement.
Une fois dans le hall d'accueil j'observe la dame en question : 45 ans environs, le cheveux filasse et huileux, une trogne de bouldogue luisante et grasse de transpiration, la respiration courte, sentant mauvais, elle était sanglée dans un jean moulant qui mettait en valeur une surcharge pondérale notoire. Comble du mauvais goût elle portait un pull aux couleurs criardes s'arrêtant à mi hauteur du ventre laissant apercevoir des bourrelets aussi gros qu'une bouée de sauvetage.
D'entrée, elle interpelle avec véhémence l'employée présente et exige sur le champ d'être payée pour un accident survenu quelques mois plus tôt. Elle invective copieusement la pauvre employée la rendant responsable des lenteurs de son dossier. Elle vitupère contre les assureurs en général qu'elle n'hésite pas à qualifier de menteurs et de voleurs.
Très calme l'employée lui demande son nom et tape quelques informations sur son clavier avant de répondre à cette mégère qu'elle est inconnue de l'agence.
Nouvelle diatribe de l'acariâtre femme qui, si elle fut un jour une brune piquante est aujourd'hui, devenue une boule puante. Et derechef, elle exige de nouveau d'être payée immédiatement indiquant qu'elle à l'intention de quitter les AGF assureurs incompétants.
L'employée lui répond alors doucement qu'ici c'est une agence de la... GMF, et que les AGF, sont dans la rue en face.
Moment de silence de la dame...et c'est perceptible, l'information doit arriver à son cerveau, être analysée, décryptée, classifiée et provoquer une réponse. Cela dure quelques secondes, puis elle ramasse ses papiers épars sur le comptoir, pointe un doigt vengeur vers l'employée et lui déclare tout de go :
"OK, ça va pour cette fois ci, mais vous vous en tirez bien !"
Elle quitte ensuite l'agence en claquant la porte laissant tout le monde abasourdi et sans voix ! _________________ Je suis bien dans ma peau...Elle est juste à ma taille
Voilà.
Saint Nabor. c'est ..le genre Humain!!! dans toute sa splendeur.
je ne suis pas surprise,
les gens continuent d être dans leur bon droit, même s'ils ont tord.
cette femme dira dans sa tête..GMF ou AGF, tous pareils même boutique,
sont bons qu'à percevoir le pognon des gens.. _________________ poete_musika..4 mains
Inscrit le: 02 Fév 2007 Messages: 308 Localisation: Var
Posté le: 08-02-2008 14:17 Sujet du message:
Veuillez tous m'excuser. Je vous remercie pour votre gentillesse. J'ai été, et je suis encore, très malade (Insuffisance rénale et cancer de la vessie). je suis de retour à la maison mais pour quelques jours seulement.
Excusez la brièveté de mon message.
Je vais cependant essayer ce continuer et de terminer le récit que j'avais commencé.
Encore merci à tous.
Inscrit le: 07 Oct 2007 Messages: 5310 Localisation: PACA
Posté le: 08-02-2008 14:22 Sujet du message:
Bonjour, Jean, on est tous heureux d'avoir de tes nouvelles, ta santé, c'est le principal et l'histoire, on s'en fiche, on ne veut pas que tu te fatigues, l'essentiel c'est que tu soies là.... _________________
Inscrit le: 02 Fév 2007 Messages: 308 Localisation: Var
Posté le: 08-02-2008 14:58 Sujet du message: Histoire du sergent Duchesne (1).
Je reprends mon message initial :
"Le texte que je vais poster dans les jours qui viennent, sous forme de feuilleton, est, contrairement à ceux publiés précédemment, un récit de fiction, de pure fiction, de la première à la dernière ligne. Il ne faut donc pas chercher à localiser certains des noms de lieux cités dans cette histoire. D’autre part ce n’est pas non plus un document historique. Il serait illusoire de rapprocher cette histoire de faits réels survenus en Grande Bretagne entre 1943 et 1945. Le récit ne contient pas de scènes de guerre, excepté dans le chapitre final".
" Avant toute chose je vais imaginer que nous sommes, Musika, Annick, Saint Nabor, Vieille Louve, Alexia, ainsi que les autres habitués du forum et moi-même, installés autour d’une table dans un chalet de montagne, loin du monde. Un feu flambe dans la cheminée. Un homme, attablé avec nous, se met à raconter l’histoire d’un de ses amis, ancien camarade de l’époque 39-45. ":
" Au début de février 1944 une note, provenant du commandement de l'armée de l'air en Afrique du Nord, fut affichée au service administratif de l’école de pilotage de Kasba-Tadla, Une base aérienne du Maroc .
Le commandement recherchait des mécaniciens volontaires pour une affectation, comme mécanicien navigant, dans un groupe français de bombardiers lourds en cours de formation en Angleterre. A quelques exceptions près tous les mécaniciens célibataires furent volontaires. Malheureusement, en raison du manque d'effectifs à Kasba-Tadla, la plupart d'entre eux furent éliminés pour de mauvaises raisons. Chacun fut appelé devant un officier qui fit une sélection : les uns furent trouvés trop grands pour entrer dans une tourelle de bombardier, d'autres trop petits, d'autres encore trop gros ou trop maigres. Finalement trois ou quatre, dont un de mes camarade, Laurent Duchesne, furent retenus.
Après une visite médicale, le départ pour Casablanca, port d'embarquement pour l'Angleterre, fut fixé au 20 février.
Le dimanche précédant son départ Laurent alla, avec ses camarades, à Ksiba, un petit village situé à 25 km de Kasba Tadla, sur les contreforts du moyen Atlas, à 1100m d'altitude. Le village était enfoui dans une verdure où dominaient les sapins et les chênes verts.
En redescendant vers la plaine Laurent était un peu triste à l'idée de quitter bientôt ses camarades.
Au matin du 20 février Laurent prit place, avec les autres volontaires agréés, dans la voiture qui devait les conduire à Casablanca. Ses compagnons de chambre étaient présents. Ils lui serrèrent la main. Le véhicule s'ébranla et emporta Laurent vers d'autres cieux. Il songea aux cinq mois qu'il venait de vivre avec ses camarades, puis, un peu plus tard, alors qu'il roulait vers Casablanca, il pensa à l'incertitude de son avenir et, un peu inquiet, il se demanda ce qu’allait être son destin....
En arrivant à destination Laurent et ses amis retrouvèrent d'autres volontaires, pilotes, navigateurs, etc. Tous durent satisfaire, à l'hôpital militaire, à une nouvelle visite médicale. Puis ils furent regroupés sous le commandement d'un officier.
Comme à l'habitude, par mesure de sécurité, personne ne connaissait le jour et l'heure de départ des convois. Les seules informations que Laurent et ses camarades purent obtenir, auprès de marins anglais rencontrés sur le port, furent la durée du voyage, elle était d’une dizaine de jours, et le lieu d'arrivée : Liverpool.
En attendant le départ les volontaires se promenaient en ville et sur le port. Il y avait sur les quais une activité débordante. Des chaînes de montage assemblaient, ou mettaient en état de marche, les camions, jeeps, chars, qui avaient été débarqués par les convois. Ce matériel était ensuite acheminé vers les unités américaines, anglaises ou françaises qui étaient en cours d'entraînement ou de formation en Afrique du Nord.
En ville, les quartiers européens étaient constitués d'immeubles modernes donnant sur de larges avenues qui convergeaient vers la " Place de France".
Sur cette place existait un marché hétéroclite, toléré sinon autorisé, sur lequel se vendaient des tenues militaires, des blousons fourrés, des cigarettes, des barres de chocolat, des brosses à dents, etc. Le tout provenant, par des voies détournées, de l’US army ou de l’US air force.
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