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Première bise

 
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Daniel-lebeau



Inscrit le: 05 Juin 2007
Messages: 339
Localisation: france

MessagePosté le: 26-02-2008 10:36    Sujet du message: Première bise Répondre en citant

Ce poème a été inspiré par Agnèse,dans son article, où j'ai emprunté quelques passages que j'ai mis entre " ".
-----------
Je me souviens trés bien de ma première bise,
Arraché dans la cour,sous l'ombre d'un tilleul,
De mon ancienne école,où nous étions tous seuls;
Peureux mais décidés à faire cette emprise!

J'avais à cette époque un peu plus de quinze ans,
Et elle avait treize ans:tous deux jeunes amants.
J'ai mis ce que j'ai vu à la télévision,
Comme ardeur d'un acteur,pour réussir l'action.

Et depuis ce jour-là,on s'est bien arrangé
De se rencontrer seuls dans les bois et buissons,
Pour savourer ensemble l'amour et ses frissons,
Inconscients,insouciants du monde et leur projet.

Avec le temps qui passe,nos actes s'enhardissent,
Et nos baisers deviennent ainsi préliminaires,
Pour tenter des actions que conduisent nos flairs,
En étendant nos actes sur d'autres coups et passes.

Aux abords d'un ruisseau,sur un tapis de mousse,
Un jour la soif d'amour m'a dicté d'aller loin;
Avant je n'ai touché ou vu des petits sein,
Cachés sous sa chemise,à l'abri dans ses trousses!

En sirotant ses lèvres,mes mains se sont enfouies
Sous le tissu trés fin,contournant les pigeons;
J'étais émerveillé de toucher ces bourgeons,
Les prendre dans ma paume et les voir endurcis.

Les bourgeons étaient murs,aux bouts de ses grenades;
Tapis comme cerises étaient à peine audibles;
J'aimais souvent les prendre et les saisir en cible,
Et son corps juvénil tremblait sans sérénades.

Mon Dieu qu'elle était douce la peau de sa poitrine,
Et la soif de la voir,devant mes yeux,sublime,
M'a poussé à ôter sa chemise en prime,
Et puis la regarder comme une vraie vitrine.

Depuis ce tendre jour,un autre horizon
S'est bien pointé à nos ballades sensorielles:
Nous avons eu ensemble l'envie d'autres ficelles,
Pour découvrir nos corps respectifs et naissants.

J'étais trés étonné de voir son corps fleurir,
Avec le temps des formes sont venues l'embellir
Ses seins prenaient d'allure ne cessant de bondir,
Ainsi que tous ces membres n'arrêtaient d'arrondir!

Au début nos contacts étaient indiscernables,
Mais nos corps bourgeonnants exigeaient d'autres pas:
Ils voulaient avoir plus de plaisirs et de joies,
Et des sensations fortes aux émotions affables.

Je n'ai jamais avant vu une femme nue,
A part quelques photos à la télévision;
Et cette envie poussait mes sens à sa vision,
Mais l'endroit manquait pour satisfaire ma vue.

Un jour elle m'a dit qu'une belle occasion
Se pointait le week-end,car ses parents partaient
Pour une affaire urgente, si on veut se prêter
Une rencontre à l'abri de tous les gens.

J'étais un peu perplexe,devant cette aventure!
Comment devrai-je agir?je n'ai pas d'expérience!
Et si je disais non:marque de déficience!
Alors j'ai opté pour affronter cette cure.

Les jours qui séparaient la rencontre prévue,
M'ont brûlaient de tous feux:l'attente est pénible!
Et j'ai trop fantasmé comment viser ma cible?
Pour réussir l'approche et savourer ses crues!...

J'imaginais goûter ce week-end un surplus,
Découvrir la rosée,en tâches d'aquarelles,
Dispersées ça et là en touffes sensorielle
Et peux enfin mirer le corps de ma Venus!

Aprés son coup de fil,je me suis dépéché
A revoir ma bergère,rêvant de ses trésors,
Qu'aucun habile orfèvre ne pouvait égaler,
Mais un don généreux alloué par le sort.

En inspectant les coins,comme une vraie voleuse,
Elle m'a introduit chez elle sans parole;
Et puis par des baisers,j'ai inversé les rôles
Prenant l'initiative pour la rendre heureuse.

J'étais fort énivré,par son odeur subtile;
Et mon coeur vacillait,par la montée de fièvre
Des velours odorants,où s’enfonçaient mes lèvres:
Délectant chaque souffle me rendant plus viril.

Avec un peu de hate,j'ai reniflé des doses
De son beau corps chétif,exposé à mes yeux;
Et le temps s'arrêtait,répondant à mes voeux,
Pour survoler sa peau en marbre et en rose.

"Comme un jardin d'avril,où fleurit le jasmin,"
Elle se montrait gaie,"dans un solennel sacre;"
Ces cerises pointaient,"sur leurs reflets de nacres,"
M'attiraient sans relache,comme un fatal destin!

Elle était receptive sans vouloir aller loin,
Et j'étais son captif,pour oser l'affranchir.
Je me suis contenté d'éveiller nos plaisirs,
Par des touches savantes sur son corps et le mien.

Elle a pu découvrir,pour la première fois,
Les sensations charnelles,émanant de ses mains,
A l'encontre d'un jeune,nerveux sans aucun frein,
Aux extases du corps exaltant maintes joies!

Dans ces instants propices,on a réinventé
L'amour dans sa calice par notre volupté;
Nous étions assez jeunes,pour pouvoir tout goûter:
Et sans aler trés loin,nous planions de gaieté!

On ne s'est pas lassé,de recommencer tout:
Caresser et sucer nos deux corps libérés
Des contraintes autour que les gens procuraient:
Libres comme le vent qui glissait sur nos joues.

Ses seins,un peu gonflés,se pointaient en bourgeons;
Je les ai soupesés tant de fois dans mes paumes,
Et sucé ces embouts plantés au bout des pommes,
En la laissant se jouir en découvrant mon tronc.

J'ai effleuré le bas tapissées de duvets,
Massé l'étendue plate qui encadraient la fente;
J'ai découvert la graine qui pointait sur la pente,
Et sondé les recoins serrés et entravés.

Elle était épanouie,en se découvrant femme
Tapie avec ses flammes, derrière son corps chétif;
Et ce qu'elle a vécu,osée piquée à vif,
Lui a ouvert à fond les secrets de ses trames.

Nous avons constaté couler nos deux humeurs,
Et compris que l'ivresse emprunte plusieurs voies,
Et que le temps des joies est bien compté en soi
Puisqu'il passait trés vite malgré notre ardeur...

J'ai quitté sa maison en lui laissant mon coeur,
Et un serment sincère de se revoir souvent;
Mes mains restaient longtemps imprimées de ses fonds,
Et meme en dormant je sentais son odeur...

"Nous n’avons pas laissé l’hiver nous distancer,
Bien qu’un lien journalier écourtait la parole,"
Son corps prenait sans cesse de nouvelles auréoles:
Comme si mes calins l'avaient bien propulsées!

Mais un jour en rentrant d'un séjour de vacances,
Je ne l'ai pas trouvée:elle a déménagé:
Son père était muté trés loin à l'étranger,
Me laissant amputé et d'elle en carence!...

"Voici que de l’enfance émerge cette brume;"
D'un horizon lointain qui m'a rendu frustré ;
"Malgré le temps qui passe,"et l'âge qui consume,
Je revis, en ce jour, mes rêves d’écolier."
_________________
De mon humble pensée,
Découlent tous mes vers.
Ils sont toujours censés,
Edités pour vous plaire!
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vivi



Inscrit le: 20 Fév 2008
Messages: 136
Localisation: Montréal

MessagePosté le: 26-02-2008 15:46    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour...Daniel-lebeau

Merci de nous offrir ces vers dont j'ai un plaisir à lire..

Vivi xxx Smile

_________________



Les yeux expriment la communication de l'âme, les larmes, sa ponctuation...
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Daniel-lebeau



Inscrit le: 05 Juin 2007
Messages: 339
Localisation: france

MessagePosté le: 26-02-2008 15:53    Sujet du message: Salut Répondre en citant

Pas de quoi et bienvenue dans mes vers!lol.
_________________
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