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bonjour sous-marin...........
nous sommes très respectueux de tous ces
combattants..........qu'ils défendent un idéale.........ou autre
chose.........
ils avaient tous des parents,
ils avaient tous des amis
ils avaient envie de vivre leur vie,
ils avaient des larmes,
ils savaient rire,
ils savaient aussi goûter la vie.........
certains........ne savaient pas pourquoi...ils
étaient au combat...........
merci de ton poème.
une chance qu'il y a les musées........ils sont leur mémoire.
ils sont encore vivants dans nos coeurs,
et nos pensées _________________ poete_musika..4 mains
Nous étions au nombre de mille,
Venus d'Italie et d'ailleurs,
Garibaldi, dans la Sicile,
Nous conduisait en tirailleurs ;
J'étais un jour seul dans la plaine
Quand je trouve en face de moi
Un soldat de vingt ans à peine
Qui portait les couleurs du roi.
Je vois son fusil se rabattre :
C'était son droit ;
j'arme le mien,
II fait quatre pas,
j'en fais quatre,
II vise mal, je vise bien.
Ah ! que maudite soit la guerre
Qui fait faire de ces coups-là ;
Qu'on verse dans mon verre
Le vin de Marsala !
II fit demi-tour sur lui-même.
Pourquoi diable m'a-t-il raté ?
Pauvre garçon ! il était blême ;
Vers lui je me précipitai.
Ah ! je ne chantais pas victoire,
Mais je lui demandai pardon.
Il avait soif, je le fis boire,
D'un trait il vida mon bidon.
Puis je l'appuyai contre un arbre
Et j'essuyai son front glacé :
Son front sentait déjà le marbre.
S'il pouvait n'être que blessé !
Ah ! que maudite soit la guerre
Qui fait faire de ces coups-là ;
Qu'on verse dans mon verre
Le vin de Marsala !
Je voulus panser sa blessure,
J'ouvris son uniforme blanc :
La balle, sans éclaboussure,
Avait passé du coeur au flanc.
Entre le drap et la chemise,
Je vis le portrait en couleurs
D'une femme vieille et bien mise
Qui souriait avec douceur.
Depuis, j'ai vécu Dieu sait comme,
Mais tant que cela doit durer,
Je verrai mourir le jeune homme
Et la bonne dame pleurer.
Ah ! que maudite soit la guerre
Qui fait faire de ces coups-là ;
Qu'on verse dans mon verre
Le vin de Marsala !
Inspirée par la "campagne des Mille" de Garibaldi en Sicile (1860), la chanson "Le Soldat de Marsala" ne fut publiée que sous la Troisième République.Paroles : Gustave Nadaud, musique : Gustave Nadaud. _________________ poete_musika..4 mains
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